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24 Heures au Bénin

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L'Office du Bac apporte un démenti formel

Sun, 09/15/2019 - 22:34

L'Office du Bac à travers un message vient de démentir l'information selon laquelle un enseignement déjà mort serait admis à l'évaluation diagnostique des ACE (Agents contractuels de l'Etat de 2008) des 24 août et 07 septembre dernier. Selon ce message, il s'agit d'une campagne d'intoxication et de désinformation. Les auteurs de ladite campagne ont publié un extrait de la liste d'affichage générale des enseignants comme preuve, en lieu et place du procès verbal de délibération des admis.
Selon le message de l'Office du Bac, cette liste générale était publiée sur les réseaux sociaux bien avant les délibérations. « Le nom dudit mort ne figure même pas sur la liste des enseignants admis. La liste des admis est rendue publique et affichée au Lycée Technique Coulibaly. Elle est accessible et peut être consultée par tous », précise le message.
L'Office du Bac rassure les uns et les autres que les travaux de secrétariat, de correction et de délibération ont été faits conformément aux principes de base de l'organisation du Baccalauréat.
F. A. A.

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Adambi présente les avantages pour le Bénin

Sun, 09/15/2019 - 18:06

Sur l'émission Zone Franche de la télévision Canal 3 ce dimanche 15 septembre 2019, le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi a présenté les avantages du projet de construction de Pipeline Bénin-Niger pour le Bénin.
Au plan social, des emplois seront créés. Selon les explications du ministre de l'eau et des mines, environ 3000 emplois seront créés lors de la phase de construction qui va durer deux ans. Que ce soit au Port autonome de Cotonou, sur le site de Sèmè-Kpodji, et des deux grandes stations jumelles de Tchatchou et de Gogounou, du personnel sera recruté pour différents travaux, a-t-il souligné avant de préciser qu'au terme de cette phase, 500 emplois permanents seront également créés.
Par rapport au transit du pétrole au Bénin, Samou Séïdou Adambi répond : « Nous sommes seulement un couloir de passage. Aucune goutte de ce brut ne restera au Bénin, c'est complètement destiné à l'exploitation, c'est pas notre pétrole », a-t-il précisé.
Outre le volet social, le projet Pipeline Bénin-Niger présente des avantages économiques.
Le pays a un droit de passage qu'il prélève pour chaque baril qui passe, a informé le ministre des mines. Selon les estimations faites sur les 22 premières années, plus de 300 milliards de francs CFA de droits de transit pourront entrer directement dans les caisses de l'Etat. « A côté de cela, il y a les impôts qu'il faut payer à partir même de la période de construction », a confié le ministre.
Au niveau du Port autonome de Cotonou (Pac), des avantages se présentent en matière d'importations. Selon Samou Séïdou Adambi, les importations en termes de matériel et de matériaux dans le cadre de la phase de construction du projet sont estimées à 700.000 tonnes. A cet effet, une visite guidée des installations du port a été faite, il s'est avéré que le Pac a les capacités pour opérer l'ensemble des importations. Pour cela, des mesures importantes ont été prises par la direction du Port, la Sobemap (Société béninoise des manutentions portuaires), et le Groupe Bolloré, qui se sont mis ensemble pour créer un couloir afin que toutes ces importations passent par le Bénin.
Tour toutes ces importations induisent plus de 25.000 chargements, des camions qui vont entrer et sortir, les transporteurs pendant ces deux ans pourront procéder au transport de ces matériels et matériaux, une occasion pour les transporteurs béninois qui pourront exercer durant cette période.
F. A. A.

Categories: Afrique

‹‹Tout le monde aura l'eau d'ici le 31 décembre 2021›› (S. Adambi)

Sun, 09/15/2019 - 15:10

Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi était l'invité de l'émission Zone franche de Canal 3 de ce dimanche 15 septembre 2019. Il a fait le bilan d'étape de la question de l'eau potable pour tous.
Le ministre a mis l'accent sur l'échéance 2021 pour offrir l'eau potable à tous les ménages.

Tout en saluant le chef de l'Etat pour la confiance une fois renouvelé en lui, Samou Séidou Adambi se réjouit de travailler à ses côtés « parce que vous êtes appelés à vous surpasser, à donner plus que vous avez pensé au moment où vous entrez au gouvernement ».
Par rapport à la nouvelle équipe du chef de l'Etat, il a indiqué que « ce gouvernement est à 95% politique ». Pour le ministre, « C'est normal parce que nous sommes à moins de deux ans de la fin du mandat ». Il pense que « Les bases essentielles qu'il faut pour réellement développer notre pays par rapport au PAG sont posées. Les politiques ont intégré la famille. Certes, il y a des techniciens qui sont maintenus à leur poste mais qui sont appelés à jouer leur rôle politique ».
En ce qui concerne son département ministériel, l'ancien maire de Parakou souligne que « en 2016 au moment où le Président Patrice Talon prenait le pouvoir, il était difficile d'avoir de l'eau potable disponible même à Cotonou ». Mais beaucoup d'efforts sont faits aujourd'hui puisque « nous n'allons pas dire que tout est bon mais il y a une nette amélioration. Que ça soit à Djougou, à Parakou, à Abomey-Calavi, à Cotonou, à Sèmè ou Porto-Novo, dans ces grandes zones de concentration, nous nous sommes fixés comme objectif, que d'ici 2021 l'eau soit ce qui a de plus disponible ». Malgré ces engagements, la situation de la commune de Calavi n'est toujours pas résolue. Mais pour le ministre, « Si vous notez parfois des coupures d'eau dans certaines de ces zones comme Abomey-Calavi, c'est que des travaux sont en cours et ces travaux sont prévus pour être terminés au plus tard fin mars 2020 pour la première phase ».

Les grandes canalisations sont en cours d'installation

A Abomey-Calavi, nous avons trois phases. « La première est en cours. Elle a consisté à la mobilisation de ressources. Nous avons dans l'arrondissement de Zinvié tous nos forages qui alimentent Abomey-Calavi », indique-t-il.
A l'en croire, « la grande bâche d'environ 2000 m³ est terminée. Un château en construction à Abomey-Calavi centre est terminé. Les grandes canalisations sont en cours d'installation. Une fois terminée, la phase 2 démarre avec la carge W et la phase 3 sur financement du gouvernement également pour faire rien que des extensions et les renforcements des ouvrages de réserve ».
Samou Séidou rappelle que « Abomey-Calavi est une zone de grande concentration de populations qu'on ne peut pas ignorer. L'arrondissement de Godomey a été relié à Cotonou, c'est pourquoi nous parlons de Grand Cotonou. La question de l'eau va être résolue ici comme ailleurs et tout le monde aura l'eau d'ici le 31 décembre 2021 ». Il rassure que « les grandes agglomérations à savoir le Grand Cotonou et Porto-Novo, le plateau d'Abomey à savoir Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Za-Kpota, Djidja et Zogbodomey, l'ensemble de ces communes vont sortir de ces difficultés à l'horizon 2021 ». Cela se ressent pour le simple fait que « en ce qui concerne la mobilisation de ressources, nous sommes passés de 400 m³/heure à 1550 m³/heure ». Aussi, souligne-t-il que « la première phase qui a consisté à mobiliser les ressources, a permis de renforcer les infrastructures de conduite d'eau au niveau des châteaux et autres installés à Abomey et Bohicon ».
La seconde phase sera dira-t-il « de relier l'ensemble de ces communes et à aller maintenant vers les populations avec l'eau, et qu'on appelle la phase d'extension va démarrer en novembre prochain ».
Samou Adambi indique que « À Parakou, nous sommes à 95% du taux d'exécution des travaux. Le chantier sera livré d'ici fin octobre 2019. Les travaux dans Djougou sont terminés et réceptionnés depuis 2018 et ce sont les abonnements qui sont actuellement en cours. De 120.000 FCFA, nous sommes revenus à 50.000 FCFA pour permettre à un grand nombre de pouvoir réellement s'abonner ».
La question difficile à résoudre était l'impossibilité à la population de sortir 50 000 FCFA d'un trait pour l'abonnement.

Mettre en place un système de payement par échéancier

Après une étude nous avions compris que les populations sont intéressées mais veulent payer par tranche. Avec la SONEB, « nous avions décidé de mettre en place un système de payement par échéancier. L'abonné peut décider de payer 2500 FCFA par mois jusqu'à épuisement des 50.000 FCFA des frais d'abonnement ».
Le ministre ajoute que « nous allons attaquer les autres communes au plus tard Janvier 2020, où nous allons lancer les travaux pour l'ensemble du pays.
À Glazoué et Dassa, le problème ne se pose plus. Les travaux sont en cours à Savè, Glazoué et Dassa et permettront à ce que ces zones n'aient plus ces difficultés sur au moins 50 ans. Par rapport à Savalou, le contrat a été signé la semaine dernière. Les ressources sont déjà mobilisées ». Conscient de ce que les gouvernements précédents n'ont pas démérité, il souligne que « les investissements qu'il fallait faire n'ont pas été faits ». « Il fallait des investissements massifs. C'est environ 800 milliards de FCFA qu'il faut investir en milieu urbain et environ 350 milliards de FCFA en milieu rural. Donc un total de plus de 1000 milliards de FCFA qu'il faut investir dans l'intervalle de trois ans pour que tous les Béninois puissent avoir accès à l'eau potable », explique le ministre avant d'ajouter qu'il faut avoir un président courageux, visionnaire, qui sait où trouver l'argent et comment mobiliser ces ressources pour relever ce défi.

L'échéance de 2021

« Nous mettons tout en œuvre pour qu'à cette date, tous les Béninois puissent avoir accès à l'eau potable », rassure-t-il.
Le ministre Adambi explique entre autres que « notre pays est divisé en deux. La zone sédimentaire qui couvre la partie méridionale du pays jusqu'à la hauteur de Zogbodomey et la partie septentrionale au sommet à partir de Kandi, le Nord-est et un peu vers le nord-ouest. Tout le reste, c'est le socle qui représente environ entre 75 et 80% du territoire béninois où l'eau souterraine est difficile d'accès et puisque le renouvellement n'est pas facile car avec l'exploitation dans le temps, ça finit par céder ».
Il informe que « 11 barrages sont prévus pour être construits. De grands barrages parfois de 200 millions de m³ jamais construits dans notre pays. Sept 7 vont démarrer d'ici le mois de mars prochain et les quatre 4 autres après ».
D'autres sur financement des partenaires notamment BOAD avec la construction de quatre 4 barrages sur le bassin de Niger, à Nikki, à Kandi, Ouassa-Pehunco et à Kérou.
La BAD a financé la construction et la réhabilitation de 11 barrages.
Concernant la qualité de l'eau fournie par la SONEB, le Bénin fait partie des pionniers en terme de qualité d'eau dans la sous-région. « L'OMS de façon inopinée vient faire des prélèvements. L'eau de la SONEB est de l'eau potable », rassure-t-il.
Pour ceux qui disposent de forage à la maison, le ministre demande à ce qu'ils analysent l'eau auprès de la Soneb. Pour le cas de l'entretien du réseau, M. Adambi souligne que « Dans la stratégie nationale d'eau en milieu urbain ou en milieu rural, il est défini l'entretien et le suivi de tout le réseau, et ça nous n'allons plus le faire de façon mécanique. Il y a aujourd'hui les logiciels qui permettent de suivre toutes ces canalisations, et avec la SONEB actuellement tout est en cours d'installation pour permettre aux techniciens d'identifier rapidement un problème de casse ou un pépin. Plus besoin de faire des recherches toute une journée ».
L'autre sujet abordé par le ministre est celui de la gestion intégrée des ressources en eau. Il rassure que toutes les dispositions sont en cours pour un bon suivi. « La gestion intégrée des ressources en eau permet de façon rationnelle que nous puissions réellement prélever l'eau et que nous ne compromettions pas l'avenir des générations à venir », estime Samou Adambi.
Il a également fait cas de la question relative aux mines qui font partie intégrante de son département.
Le ministre n'a pas manqué de faire un clin d'œil à la question politique notamment le Bloc Républicain qui a 10 membres au sein de l'actuelle équipe du gouvernement contre 07 auparavant.

G.A

Categories: Afrique

Cotonou accueille plusieurs pays à partir de demain

Sun, 09/15/2019 - 01:51

Le Bénin abrite du 16 au 22 prochain, le Circuit ITF des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de Tennis ; un tournoi qui se déroulera sur les courts du Tennis Club de l'Amitié (TCA). En effet, il s'agit d'une compétition qui regroupera pendant une semaine, plusieurs joueurs de différentes nationalités et placera Cotonou sur le devant de la scène à travers la petite balle jaune.

Après les étapes du Ghana, de Lomé, Cotonou s'apprête à accueillir le Circuit ITF des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de tennis. Ce circuit initié par l'instance mondiale de tennis, l'ITF qui se déroule chaque année est une occasion offerte aux joueurs de cette catégorie de grappiller assez de points. Surtout en cas d'une grosse performance aux fins d'améliorer leur ranking dans le classement mondial junior. Pour cette raison, elle est ouverte à tous les joueurs de cette tranche d'âge. Sous les projecteurs depuis quelques mois, le Bénin en général et Cotonou en particulier s'apprête à vivre des moments intenses d'un autre événement de tennis. Comme c'était le cas en juillet dernier avec l'arrivée du président de l'Association des Fédérations Francophones de Tennis (AFFT), le Français Daniel Chausse qui était en visite de prise de contact avec les autorités béninoises. Ceci dans le cadre du projet de construction de l'Académie Francophone de Tennis à Avlékété dans la commune de Ouidah.
En ce qui concerne le Circuit, notons que le Bénin a pris part aux étapes précédentes du Ghana et de Lomé et s'est d'ailleurs illustré par l'entremise de ses représentants.
Moteb Azar (Coll. ext.)

Categories: Afrique

Des hommes se déguisent en femmes pour opérer

Sun, 09/15/2019 - 00:01

Le déguisement en femme, c'est la nouvelle méthode utilisée par les malfaiteurs pour opérer des braquages dans les villes du Bénin. Les hommes travestis en femmes sont auteurs de vols de motos et autres infractions. Ils attaquent facilement leurs victimes qu'elles soient hommes ou femmes et s'emparent de leurs biens.
Des hommes de mauvaise foi déguisés avec des vêtements et autres atouts de femmes ont ainsi plus de facilité pour se rendre dans les lieux que fréquentent ces dernières. Ils trompent ainsi l'attention de tous en s'introduisant dans le commerce, les boutiques, les bars, restaurants et night clubs pour faire leur sale besogne.
Les citoyens doivent redoubler de vigilance pour éviter de tomber dans leur piège surtout en cette période.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Visite officielle du site de la sortie du Pipeline BENIN- NIGER

Sat, 09/14/2019 - 22:18

Le maire de la commune de Sèmè-Podji, Charlemagne Honfo et le ministre des mines, Samou Séïdou Adambi étaient sur le site de sortie du projet de construction et d'exploitation de Pipeline Bénin-Niger.
Les deux personnalités ont visité les lieux où se déroulent les travaux d'étude du sol dans le cadre du démarrage du projet.
Selon le maire de la commune de Sèmè-Podji, le projet de pipeline présente d'énormes opportunités pour le Bénin.
Evoquant les aspects économiques du projet, il a souligné que le pays sera connu par tous les pays pétroliers du monde. « Les plus gros navires viendront accoster à Sèmè-Podji où l'infrastructure sera visible, 15 km de plage, pour desservir ces navires », s'est-il réjoui.
Outre ces avantages, explique le maire, le pays pourra renforcer ses relations de coopération avec le Nigéria. Ce qui, selon M. Honfo permettra la collecte des taxes douanières sur le transport du brut, afin de renflouer les caisses de l'Etat.
Long de 2.085 km, le projet de pipeline traversera plusieurs départements du Bénin.
Il est prévu pour être opérationnel dès janvier 2022, soit après deux ans de travaux.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le trafic de riz perdure malgré la fermeture de la frontière

Sat, 09/14/2019 - 20:37

En tentant de briser la contrebande, le géant économique espère voir augmenter sa production de céréale, très insuffisante pour nourrir 190 millions de Nigérians.

Le Monde avec AFP
https://www.lemonde.fr/afrique/arti...

A la frontière d'Owode, entre le Bénin et le Nigeria, les conducteurs de motos-taxis sont devenus de dangereux criminels aux yeux des autorités nigérianes : ils trafiquent le riz du Bénin avec l'ingéniosité et l'audace de revendeurs de cocaïne.

Ils glissent quelques poches de basmati sous leur selle et zigzaguent, intrépides, entre la douzaine de barrages des douanes et de l'armée nigérianes, déployés depuis fin août le long des 700 km de frontière fermée.

S'ils ne se font pas attraper, les contrebandiers pourront gagner quelques centaines de nairas, soit quelques centimes d'euros. Une petite fortune à ne pas négliger depuis que le gouvernement nigérian a décidé, du jour au lendemain à la veille de la rentrée, de fermer la frontière avec le voisin béninois.
« Comme des lapins »

Fini le temps où des milliers de sacs de 50 kg de riz de contrebande défilaient les uns après les autres sur les porte-bagages des motos à travers la brousse. Fini les bakchichs lancés à la va-vite aux agents véreux pour acheter leur silence. Les chauffeurs de motos-taxis estiment que 3 000 sacs de riz entraient chaque jour illégalement au Nigeria.

« Mais, maintenant, les douaniers et l'armée nous tirent dessus comme des lapins », assure Adewole, bégayant de colère et de peine. Ses enfants n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire lundi 9 septembre, faute de pouvoir payer leur inscription. Il n'a d'ailleurs même plus assez d'argent pour les nourrir. « S'il y avait assez de riz au Nigeria, on n'aurait pas besoin d'en importer », lâche-t-il.

Officiellement, la production locale de riz a augmenté de 60 % depuis 2013 (4,78 millions de tonnes en 2018). Et même si les chiffres sont vraisemblablement gonflés, cela reste insuffisant pour les 190 millions de Nigérians qui dépensent environ 10 % de leur budget en nourriture dans cet aliment de base.

Mais, surtout, tout le monde est unanime : « Personne n'aime le riz nigérian. Il n'est pas bon et trop cher », entend-t-on sur les marchés.

Pourtant, la politique agricole et industrielle de Muhammadu Buhari entend développer le « Made in Nigeria » et vouloir diversifier l'économie, qui repose presque uniquement sur le seul pétrole.

Alors, à l'entame de son second mandat, le président a décidé de frapper fort en imposant fin août une « fermeture partielle de la frontière » avec le Bénin, puis, mi-septembre, une « fermeture absolue de toutes les frontières » avec le Bénin, le Niger et le Tchad.

« Le Nigeria ne pouvait plus croiser les bras en regardant de tels pays prospérer au détriment de notre économie », a déclaré, rageur, le Contrôleur général des douanes nigérianes, le colonel Hamid Ali.

Ce blocage total est une véritable asphyxie économique pour les pays voisins, notamment pour le Bénin, dont l'activité portuaire représente une très importante source de revenus. De plus, les Béninois profitent habituellement d'une essence de contrebande à bas prix en provenance du Nigeria : des milliers de tonnes de litres sont importés illégalement dans le sens inverse du riz, depuis des décennies.
Lire aussi « Au Bénin, la danse contemporaine demande autant d'engagement que d'abnégation »

Mais si le Bénin souffre, les Nigérians sont les premières victimes de « cette politique protectionniste d'un niveau extrême », selon Adedayo Ademuwagun, analyste pour le cabinet d'études Songhai, basé à Lagos.

S'il n'y a plus de riz importé à acheter dans le pays, le gouvernement espère que les agriculteurs locaux vont en produire davantage pour combler le manque, explique à l'AFP M. Ademuwagun. « Mais ça ne fonctionne pas comme ça ! », assène l'analyste économique.
« On ne vit pas sur une île »

Cette stratégie a déjà été utilisée au Nigeria. Le président Olusegun Obasanjo (1999-2007) a fait interdire les importations de ciment, au plus grand bonheur de son protégé et aujourd'hui multi-milliardaire Aliko Dangote, dont les industries de ciment locales ont aussitôt fleuri.

Mais en attendant les prochaines récoltes dans les rizières nigérianes et l'amélioration de la situation sécuritaire dans les régions rurales, le grand marché d'Ajara, dans la grande ville frontalière de Badagry, est désespérément vide. Il n'a presque plus de riz, plus de macaronis, plus d'huile ou de sucre. « Nous ne pouvons pas dépendre uniquement de la production locale », regrette le président du marché, le chef Todowede Baba Oja. « On ne vit pas sur une île. On dépend les uns des autres. »

Face à la pénurie, le prix du riz s'est envolé, passant de 9 000 nairas (22 euros) pour un sac de 50 kg à 22 0000 nairas (55 euros), un prix plus élevé que le salaire minimum mensuel qui est à 18 000 nairas.

Même le boucher d'Ajara, qui pourtant vend du bœuf local, n'a presque plus de clients et a dû augmenter ses prix pour combler ses pertes. « Les gens n'ont plus d'argent », se désole-t-il.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/13/malgre-la-fermeture-de-la-frontiere-entre-benin-et-nigeria-le-trafic-de-riz-perdure_5510217_3212.html

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Un enseignant déjà mort sur la liste des admis

Sat, 09/14/2019 - 18:20

Les résultats de l'évaluation diagnostique des enseignants reversés en Agents contractuels de l'Etat (ACE 2008) sont déjà connus avec un taux d'échec d'environ 50%. Sur la liste générale des résultats de l'évaluation des ACE 2008, se retrouve le nom d'un enseignement qui serait décédé et enterré dans le département du Couffo.
Le nommé M. Gbadé Delphin de l'enseignement primaire aurait rendu l'âme depuis près de 4 mois.
Mais son nom figure sur la liste des résultats de l'évaluation des ACE 2008, organisée par l'Etat béninois pour apprécier le niveau des enseignants.
Un mystère que devra éclairer le ministère des enseignements maternel et primaire.

A.A.A

Categories: Afrique

Une jeune fille assassinée par ses parents

Sat, 09/14/2019 - 16:55

Triste réalité dans l'arrondissement de Garou, dans la commune de Malanville. Une jeune fille âgée d'environ 14 ans a été assassinée il y a quelques jours par ses parents.
Selon les informations, la jeune fille XY, consciente des tractations que ses géniteurs menaient pour la donner en mariage, est allée se plaindre à la mairie. Préoccupé par sa situation, le premier adjoint au maire a convoqué les parents à l'hôtel de ville. Au terme des discussions, ceux-ci ont pris l'engagement de ne plus la donner en mariage. Mais la jeune fille aurait refusé de retourner à la maison après les discussions, de peur d'être battue par les parents. L'autorité locale l'a rassurée et elle a finalement rejoint le domicile. Comme elle l'avait présenti, après son retour à la maison, la jeune fille a été sauvagement battue par ses parents. Pire, ils l'ont enfermée dans un trou qu'ils ont fermé.
Le corps sans vie de la jeune fille n'a été retrouvé que quelques jours après.
Le mariage forcé des filles est une réalité très fréquente dans la commune de Malanville. Plusieurs élèves auraient abandonné les classes pour se retrouver au foyer.

F. A. A.

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Des mutations au ministère des enseignements secondaire

Sat, 09/14/2019 - 15:49

Par arrêté n°031 en date du vendredi 13 septembre, le ministre Mahougnon Kakpo a procédé à plusieurs mutations au ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. 15 agents sont mutés pour rapprochement de conjoints, 01 pour raisons de santé, 48 pour cas sociaux et 03 pour cinq ans de la retraite.
A..A.A

Categories: Afrique

Un mort et un blessé à Paouignan

Sat, 09/14/2019 - 15:47

Un accident de la route a lieu ce samedi 14 septembre vers 12h à hauteur de Gbowélé, dans l'arrondissement de Paouignan.
Selon les informations, l'accident s'est produit entre un motocycliste, un véhicule léger et un bus de la compagnie Confort Lines.
Le bilan est de 1 mort et 1 blessé.
L'accident serait dû à un excès de vitesse du conducteur du bus.

G.A.

Categories: Afrique

Patrice Talon a reçu le Président de la BAD

Sat, 09/14/2019 - 12:18

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon a été accueilli ce vendredi 13 septembre 2019 par le premier ministre burkinabè, M. Christophe Dabire à sa descente d'avion à l'aéroport international de Ouagadougou. Au Burkina-Faso pour prendre part au sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, prévu pour ce samedi 14 août 2019, Patrice Talon a déjà entamé des audiences.

pic.twitter.com/B4JBAImal5

— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) September 13, 2019

Le Chef de l'Etat a reçu le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Akinwumi Adesina. Ils ont échangé sur les questions de développement.
A.A.A

Categories: Afrique

87 chefs d'établissements suspendus

Sat, 09/14/2019 - 12:09

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo à travers un l'arrêté nº051 en date de ce vendredi 13 septembre, a mis fin aux fonctions de 87 responsables d'établissements pour insuffisance de résultats aux examens. Cliquer pour lire
Selon l'arrêté du ministre, ces responsables d'établissements sont placés en position d'adjoint pendant deux ans.
F. A. A.

Categories: Afrique

Liste des nouveaux directeurs, censeurs et surveillants au plan national

Sat, 09/14/2019 - 12:07

Par l'arrêté nºO53 en date du vendredi 13 septembre 2019, le ministre Mahougnon Kakpo a procédé à la nomination des responsables pédagogiques et administratifs des établissements des enseignements secondaire, général, technique et professionnel. Ces enseignants ont été nommés sur proposition des directeurs départementaux des enseignants Secondaire, Technique et de la Formation professionnel.
A.A.A.

Categories: Afrique

Les exportations du Bénin réduites de 89 milliards FCFA

Sat, 09/14/2019 - 11:23

La valeur des exportations du Bénin pour le compte de l'année 2018 selon le rapport sur le commerce extérieur de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a connu une chute de 89,1 milliards de francs CFA. Sur 1278,1 milliards en 2017, le point des exportations en 2018 a donné un montant de 1189 milliards francs CFA, soit une baisse de 89,1 milliards de francs CFA.
Pour le compte de l'année 2018, cinq produits agricoles sont vendus sur le marché international. Selon le rapport sur le commerce international qui inclut les résultats de l'Uemoa, de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) ainsi que les produits vendus sur le marché européen, la part des produits du coton exportés pour le Bénin est de 251,9 milliards de francs CFA en 2018, contre 211,8 milliards de francs CFA en 2017.
Pour ce qui concerne la vente de l'anacarde sur le marché international la même année, on note 76,2 milliards de francs CFA, contre 48,3 milliards un an avant.
Les amandes de karité exportées ainsi que d'autres oléagineux présentent une valeur de 24 milliards FCFA contre 13,9 milliards en 2017. De même, les exportations d'huile de palme ont connu une chute de 0,6 milliard FCFA en 2018.
Par ailleurs, le montant total des produits réexportés en direction du Nigéria courant l'année 2018 est estimé à 738,7 milliards FCFA, contre 848,4 milliards FCFA en 2017.
De 4,6 milliards FCFA, les produits du bois, et les ouvrages en bois ont connu une chuté de 0,6 milliard FCFA.
Le taux des réexportations de 2018 pour le compte du Bénin est de 8% contre 8,6% en 2017.
Si les exportations du Bénin font 1189 milliards francs CFA en 2018, il est à noter que la valeur des produits importés durant la même année est de 1823,6 milliards de francs CFA contre 1782,1 milliards FCFA en 2017, et concernent les biens de consommation dont les produits alimentaires, les produits d'équipement et des produits énergétiques.

F. A. A.

Categories: Afrique

50,74% d'admis au plan national

Sat, 09/14/2019 - 11:03

Les résultats de l'évaluation diagnostique du samedi 24 août 2019 sont connus. Le taux de réussite au plan national est de 50,74%.
Dans le sous secteur de l'enseignement maternel, 28,05% ont pu tirer leur épingle du jeu. Au primaire, le taux de réussite est de 30,00%. L'enseignement secondaire s'en sort avec le taux le plus élevé de réussite, soit 76,54%.
F. A. A.

Categories: Afrique

Mugabe, Hong-Kong, et l'exception béninoise

Sat, 09/14/2019 - 10:45

(Par Roger Gbégnonvi)

​On ne mettra jamais en cause l'héroïcité de Robert Mugabe au temps de la Rhodésie. Il libéra le Zimbabwe et son peuple. Et il s'en proclama, sans le dire, le propriétaire. A l'instar de Félix Houphouët-Boigny, père de l'indépendance ivoirienne et, sans le dire, propriétaire du pays et des Ivoiriens jusqu'à sa mort, comme il convient. Car il sied à tout bon autocrate nègre de s'agripper au pouvoir jusqu'à s'y effondrer - mort. Bravo ! Hélas pour lui, Mugabe n'arriva pas jusqu'à ce bravo sur le gâteau. S'étant aperçus que le propriétaire allait offrir le Zimbabwe et ses habitants en héritage aux Mugabe, ses vieux compagnons le prièrent, avec force respect, de lâcher prise. De mauvais gré, il lâcha prise et s'en alla mourir à Hong-Kong.
​ Car en Afrique, Chef ou membre de l'Exécutif, vous allez mourir partout ailleurs, sauf en Afrique. Car, propriétaire et acolyte du propriétaire, vous avez accaparé tant d'or et de diamant qu'aucun des hôpitaux que vous avez créés n'est digne d'abriter les microbes de votre corps repu et fatigué. Mais votre cadavre revient s'ensevelir en terre africaine sinistrée par vos soins. Car Américains, Asiatiques, Européens, n'ont que faire du Nègre vivant. Alors le Nègre cadavre ? Beuh ! Qui honorerait Senghor cadavre à Verson (France), Sékou Touré à Cleveland, Bongo à Barcelone ? Personne ! D'où nécessité de ramener à la maison les cadavres des propriétaires des nations africaines. Ils ont beau l'avoir appauvrie à leur profit et au profit des pays où ils s'en vont mourir, l'Afrique reste utile pour accueillir la dépouille des autocrates qui l'ont jugée indigne de leur corps repu et fatigué. Elle accueille leur dépouille sur fond de youyous hurlés par la foule efflanquée, mais forcée de saluer l'autocrate cadavre décrété - cerise sur le gâteau - héros national, non pour avoir tout illuminé mais pour avoir tout accaparé. Seuls échappent à ce sacre final ceux dont la fin de règne a été précipitée et brutale : Idi Amin Dada, Samuel Doe, Mobutu, Omar el Béchir, etc. Mais il est des cadavres exilés puis ramenés pour des sacres de rattrapage : N'Kruma, défunté à Bucarest, Bokassa, sinistre faucon. Un jour le tour de Mobutu, féroce léopard ?
​Revenons à Mugabe qui fut tantôt faucon, tantôt léopard (les Zimbabwéens n'ont pas vu la différence) pour garder la main sur le Zimbabwe sinistré par ses soins. S'il s'avère qu'il était auprès de sa fille partie à Hong-Kong pour ses études supérieures, cela confirmera ce que pensent ‘‘les Chinois cultivés'', savoir que, lorsque vous avez été autocrate nègre à des sommets himalayens, vous ne créez aucun établissement d'enseignement supérieur digne du génie de vos filles et garçons, que vous envoyez s'éclater dans les universités de France et de Navarre, à Oxford et à Harvard. Les lycées de banlieue et de puces, que vous avez créés et appelez universités, et où vos enfants n'étudieront jamais, rejoignent ainsi les hôpitaux-mouroirs que vous avez créés, et où vos enfants et vous ne vous ferez jamais soigner.
​Revenons à la mort des autocrates nègres, sujet préoccupant à cause de Mugabe défunté à Hong-Kong et non à Harare. Revenons-y pour faire observer une exception : sauf celui que la mort a surpris à Dakar où il passait des vacances en famille, les anciens présidents du Dahomey-Bénin (tous anciens pour que vive l'alternance) ont choisi de mourir chez soi. Curieux. Mais les Béninois n'en sont pas à une exception près. Ils seraient capables, nonobstant titres et grades ronflants, de considérer que l'honneur ultime consiste à mourir chez soi. A 80 ans et affaibli, Mgr Lucien Monsi Agboka, évêque émérite d'Abomey, se vit proposer d'aller se faire soigner hors du Bénin. Du fond de son lit, il répondit avec un grand calme : « Quoi donc ! Je ne mourrai jamais ? Laissez-moi mourir ici ! » Et il mourut « ici ».
​Audaces et exceptions béninoises. Et les dirigeants béninois disent qu'il y a bonheur à « Vivre entre ses parents le reste de son âge » et à mourir entre leurs mains. En Afrique !

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Une quarantaine d'encadreurs formés à l'Observation et l'analyse des pratiques enseignantes

Sat, 09/14/2019 - 10:28

39 acteurs intervenants en formation initiale ou continue d'enseignants du primaire et du secondaire (inspecteurs, conseillers pédagogiques, directeurs d'ENI) ont pris part dans le cadre de la mise en œuvre du Programme APPRENDRE à un atelier de formation à l'Observation et l'analyse des Pratiques Enseignantes (OPE).
L'atelier est organisé par le Campus numérique francophone de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec le ministère de l'enseignement maternel et primaire (MEMP) et le ministère des Enseignements Secondaires Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) du mardi 10 au vendredi 13 septembre 2019 à l'Institut Français de Cotonou. Il a permis aux participants de s'approprier des notions, des enjeux et des outils de l'Analyse de Pratiques Professionnelles (APP), basée sur l'observation.

Placé sous le thème : « L'analyse de pratiques : une démarche de formation professionnalisante et réflexive », l'atelier de formation qui a duré 04 jours a été conduit par 03 experts en sciences de l'éducation : Mme Marguerite Altet, M. Laurent Talbot et M. Nacuzon Sall.
Selon M. Laurent Talbot, professeur en Sciences de l'éducation, à l'Université Jean Jaurès à Toulouse en France, la plupart des inspecteurs restent sur leur position d'évaluation et de contrôle.
L'objectif de cet atelier est « de montrer aux inspecteurs béninois que inspecter ce n'est pas seulement contrôler, évaluer ou donner des notes à l'enseignant, mais c'est aussi tenter de lui faire prendre conscience de la manière avec laquelle il enseigne et se comporte avec ses élèves ». Ceci afin qu'ils puissent améliorer ses pratiques d'enseignement et rendre ses élèves actifs.
« (...) pour améliorer les pratiques d'enseignement, il faut que l'inspecteur soit aussi un médiateur, un accompagnateur, quelqu'un de bienveillant », a déclaré M. Laurent Talbot.
Selon le professeur en Sciences de l'Education, l'inspecteur doit souligner d'abord « ce qui va bien dans la classe pour ensuite repérer avec l'enseignant des points à améliorer et établir un contrat avec lui pour que les pratiques d'enseignement-apprentissages s'améliorent ». Très heureux d'avoir partagé son savoir, l'expert en sciences de l'éducation n'a pas manqué d'apprécier l'esprit attentif des participants. « J'ai eu à faire avec un groupe très impliqué, les gens sont très attentifs, (...) ils ont fait du bon boulot », a-t-il confié.
L'Analyse de Pratiques Professionnelles (APP), basée sur l'observation de l'enseignement-apprentissage a été décortiquée en 04 volets à savoir : la démarche compréhensive et réflexive ; ses étapes, la mise en œuvre par la pratique d'une APP, l'accompagnement de l'APP c'est-à dire la démarche et posture dans un groupe de stagiaires (GAPP) et la conduite d'entretien formatif duel à partir de l'APP.

L'inspecteur dans une mission d'accompagnement

Pour M. Djènontin Alexis, inspecteur de l'enseignement technique, spécialité droit, « les thématiques abordées sont d'un intérêt pour l'amélioration de la qualité de notre système éducatif ». L'attention de l'inspecteur explique-t-il sera beaucoup plus centrée sur « l'observation de ce que fait l'enseignant et voir dans quelle mesure l'accompagner pour l'amélioration de ses prestations ».
Déjà à la fin de cet atelier, il sera question, informe l'inspecteur « d'identifier certains enseignants qu'on a déjà inspectés » et se rapprocher davantage d'eux pour « qu'ils puissent se rendre compte du rôle d'accompagnateur de l'inspecteur que du rôle de contrôleur et de gendarme qui jadis était l'impression que les enseignants avait de l'inspecteur ».
Les résultats attendus au terme de l'atelier sont entre autres la mise en œuvre des connaissances acquises telles que : la distinction entre observation, analyse compréhensive, jugement et évaluation argumentée des pratiques professionnelles et développement d'une réflexivité sur les pratiques. Les participants doivent pouvoir aussi développer la posture et la pratique d'accompagnement de l'APP en formation.
Selon l'inspecteur Oloni Félix, directeur de l'inspection et de l'innovation pédagogique du ministère des enseignements maternel et primaire, cette formation « vient à point nommé parce qu'il y a beaucoup de choses qui échappent aux superviseurs pédagogiques.
« Désormais, il faut pouvoir suivre ses enseignants à travers la pédagogie, la didactique et le relationnel. Comment est-ce que l'enseignant entretient les relations avec les apprenants dans sa pratique quotidienne ? Par rapport à la pédagogie, comment est-ce qu'il gère les apprentissages dans les salles de classes avec les enfants ? et pour ce qu'il s'agit de la didactique est ce que lui-même a bien organisé l'enseignement qu'il veut dispenser », explique l'inspecteur Oloni Félix.
Il revient à l'inspecteur « pendant l'observation de classe de pouvoir voir chaque aspect et en tenir compte en vue d'accompagner l'enseignant à se prendre en charge dans son domaine d'intervention ».
D'après le directeur de l'inspection et de l'innovation pédagogique du ministère des enseignements maternel et primaire, le compte rendu de cette formation sera fait au ministre et « au besoin élaborer des modules de formation pour déjà informer, mettre les conseillers pédagogiques, les chefs de régions pédagogiques également en liens qu'ils se mettent au même niveau d'information que nous et pouvoir relayer cette formation sur le terrain ».

Le programme APPRENDRE (Appui à la professionnalisation des pratiques enseignantes et au développement de ressources) est mis en œuvre par l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) avec l'appui de l'Agence Française de Développement (AFD). Il vise à construire au sein des écosystèmes africains de l'éducation des capacités durables pour élaborer et à mettre en œuvre des stratégies d'accompagnement et de suivi permettant la professionnalisation des enseignants du primaire et du secondaire, dans l'objectif de répondre aux difficultés d'apprentissage de leurs élèves.
Akpédjé AYOSSO

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Patrice Talon s'est envolé ce soir pour Ouaga

Fri, 09/13/2019 - 22:48

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon s'est envolé pour Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso pour prendre part, au sommet extraordinaire des chefs d'Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
‘'La lutte contre le terrorisme'', c'est le sujet principal de cette rencontre qui démarre ce samedi 14 septembre 2019.
Durant les travaux de ce sommet, les chefs d'Etats vont examiner les actions à entreprendre dans l'espace CEDEAO pour faire face à la monté du terrorisme, ses effets connexes et ses conséquences néfastes sur la gouvernance, le développement et la sécurité des pays.
Le président Talon durant son séjour au pays des hommes intègres, pourrait renouer le dialogue avec ses homologues du Nigéria et du Niger sur la question relative à la fermeture des frontières avec le Bénin.
F. A. A.

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REPSFECO BENIN et GRASID ONG s'engagent pour une justice équitable et de qualité

Fri, 09/13/2019 - 18:58

Promouvoir l'accès à tous à une justice équitable et de qualité, tel est la mission que s'est assigné le consortium REPSFECO BENIN et GRASID ONG à travers le projet d'appui à la justice.

Pour y parvenir, une étude de base sur la problématique de l'accès des citoyens aux tribunaux de conciliation, de première instance et à la police judiciaire a été diligentée. À travers un atelier de validation, les présidents des tribunaux de première instance et de conciliation, les cadres de la police judiciaire, les femmes et les jeunes des départements du Mono et du Couffo ont eu droit au contenu de cette étude. Pour la présidente de REPSFECO, C'est un indicateur pour avoir une idée claire sur l'état des services rendus aux justiciables.

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