Le déficit d'enseignants dans les universités pourrait être réglé en partie cette année. Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans un entretien accordé à Educ Action, a annoncé le recrutement de 100 assistants pour le compte de l'année 2020.
Selon Eélonore Yayi Ladékan, les entités ont formulé des besoins, et c'est à partir de ces besoins que le gouvernement a extrait l'essentiel. D'où le recrutement annoncé de 100 assistants pour le compte de la nouvelle année.
Outre le recrutement d'assistants, Eléonore Yayi Ladékan a évoqué la question des infrastructures. C' « est une question centrale, une question permanente », en raison du flux que les universités publiques brassent, a-t-elle indiqué.
Selon le ministre, le gouvernement ne restera pas les bras croisés pour regarder le flux monter. Raison pour laquelle la réforme sur l'Enseignement technique et professionnel au niveau supérieur a été initiée. « Il s'agit des Instituts Universitaires d'Enseignement Professionnel (IUEP) », a précisé le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Elle a ajouté que cela permettra au gouvernement de réduire les flux, et d'orienter en dehors de la formation générale. « C'est la mission des universités : faire en sorte que l'ignorance soit chassée loin de nous, de faire en sorte que l'ensemble des citoyens soit formé. C'est déjà une grande mission », a-t-elle précisé.
Pour Eléonore Yayi Ladékan, les formations données dans ces unités sont différentes de celles qui aboutissent à la création d'un emploi. D'où la vision du gouvernement à « pouvoir professionnaliser un certain nombre d'enseignants et d'enseignements dans des secteurs prioritaires qui seront accompagnés ».
F. A. A.
Le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi Maxime da-Cruz s'engage à relever plusieurs défis pour une meilleure formation académique. Il a fait part des actions prévues pour la nouvelle année lors des échanges de vœux de la communauté universitaire ce lundi 13 janvier 2020. Les étudiants n'ont pas manqué de faire des doléances pour une université prospère.
Au titre de l'année 2020, l'équipe du recteur de l'UAC Maxime da-Cruz envisage de reprendre la formation pédagogique continue, le renforcement des dispositifs pour la recherche scientifique, la valorisation des résultats de recherche, l'accompagnement des unités de formation tant dans leurs structurations que dans leurs activités. Aussi devra-t-elle explorer les chantiers de renforcement des services à la communauté, l'amélioration de la capacité de mobilisation de ressources additionnelles, la dynamisation de la coopération nationale et internationale, la construction d'un nouveau bâtiment administratif pour les services du rectorat, et la réalisation de bancs publics.
« Je vous rassure que mon équipe et moi continuons les négociations pour la normalisation de la situation. Alors cultivons le dialogue entre nous et avec toutes nos autorités de tutelle dans la confiance réciproque pour que les voix des uns et des autres contribuent à ramener l'assurance, la paix et la stabilité dans notre communauté afin de mieux assurer notre participation à la construction nationale », a déclaré le recteur.
Mettant en exergue quelques réformes, il souligne que l'Etat a le plein droit de s'assurer que ses institutions d'enseignement supérieur fonctionnent selon ses visions et ses orientations. Il s'agit de la suspension des élections dans les universités nationales du Bénin et la fixation des quotas dans le cadre des reclassements après inscription aux différents concours d'aptitude du Cames.
« Les vœux formulés sont chargés d'une énergie spirituelle et émotionnelle créatrice non seulement des valeurs morales mais aussi de toutes les dimensions de l'existence humaine et sociale, et ne sauraient manquer de réalisation. Y croire signifie travailler », a souligné Maxime da-Cruz.
Le porte-parole des étudiants Nourou Ouinsavi a confié les doléances de ses camardes au premier responsable de l'UAC. Il s'agit par exemple du respect de l'arrêté 034/2013 portant fixation des frais de délivrance des actes administratifs, le repli des forces de sécurité du campus en respect du principe de la franchise universitaire, et la reprise des services sociaux.
Le représentant du personnel Bruno Ahouangbégnon a exposé les souhaits des agents qui se résument entre autres, au payement des primes, et à la qualité des prestations des compagnies d'assurance.
G.A.
Le symposium sur le Thème « Education à la santé sexuelle à l'heure du numérique au Bénin : état des lieux, défis et perspectives » a été lancé ce mardi à Golden Tulip hôtel le Diplomate à Cotonou. Les travaux de cette rencontre organisée avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) s'est déroulée sous la conduite de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan.
Au cours de ce symposium, les participants devront échanger avec les experts, chercheurs et universitaires, sur l'apport du numérique dans la promotion de l'éducation à la santé sexuelle des adolescents et des jeunes.
Le Coordonnateur résident du Système des Nations-Unies, Siaka Coulibaly a expliqué qu'il s'agit d'une phase d'analyse et de leçons apprises de cette initiative innovante « Learning about living ».
Le Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique explique qu'il s'agit d'un cadre intéressant qui permet de débattre de cette révolution numérique sans précédent dans l'histoire de l'humanité et notamment de son impact sur l'éducation en général et sur l'éducation à la santé sexuelle des jeunes en particulier. Le thème selon elle vise à évaluer l'efficacité de l'utilisation des TIC pour prévenir les comportements à risque des adolescents et des jeunes. Eléonore Ladékan indique l'option d'explorer les pesanteurs de l'utilisation des TIC dans le contexte de l'éducation à la santé sexuelle des jeunes. Aussi souhaite-t-elle qu'au terme de ce symposium, les recommandations permettent une intervention rationnelle basée sur les données probantes utilisant les TIC pour la promotion de l'éducation à la santé sexuelle.
L'ambassadeur du Royaume de Belgique, Xavier Leblanc, a rappelé que c'est un projet pilote mais prometteur.
Comme résultats visés au cours de cette rencontre, il s'agit d'identifier les éléments à succès ou à risques dans l'éducation sexuelle des jeunes. Ce qui permettra d'influencer convenablement leurs aptitudes de vivre et apporter un appui collectif dont l'objectif est d'accélérer les progrès vers l'atteinte de l'ODD 3, qui vise d'ici à 2030, à assurer l'accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et de procréation.
G. A.
Le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Rémi Prosper Moretti a reçu ce mardi 14 janvier 2020 à son cabinet l'ambassadeur de la Turquie près le Bénin Onur Ozceri.
Les deux personnalités ont échangé sur le développement des médias des deux pays.
« Nous avons évoqué des questions de développement des médias au Bénin et en Turquie », a déclaré Son Excellence Monsieur Onur Ozceri. Selon l'ambassadeur, la Turquie est prête à établir des relations dans le domaine de l'audiovisuel avec la HAAC.
« Je constate qu'il y a une grande potentialité de développement dans tous les domaines et la Turquie peut être utile pour le Bénin », a ajouté M. Onur Ozceri.
Les hôtes ont également échangé sur la visite d'une délégation d'opérateurs économiques béninois en Turquie à la fin de ce mois. Une visite qui sans doute va contribuer au développement des relations bilatérales entre le Bénin et la Turquie.
L'ambassadeur de la Turquie n'a pas manqué de présenter ses vœux du nouvel an au président de l'institution en charge de la régulation des médias.
Akpédjé AYOSSO
Dans une chronique intitulée ‘' Décennie de la musique béninoise : des révélations, des confirmations, des retours, des déceptions ‘', l'écrivain Florent Couao-Zotti, conseiller technique à la culture au ministère du tourisme, de la culture et des arts vient de révéler les 10 meilleurs artistes, qui par leurs musiques ont marqué la décennie 2010-2020.
Selon Florent Couao-Zotti, « la décennie 2010-2020 aura été l'une des plus créatrices dans la production musicale ». « Autant les années antérieures avaient été marquées par la figure tutélaire des héros de la scène musicale béninoise (Sagbohan Danialou, Stan Tohon, Gnonnas Pedro) autant 2010-2020 a vu l'émergence d'une nouvelle génération d'artistes, plus ouverts aux courants majeures de la pop mais très attachés aux sons du terroir », a-t-il affirmé.
Certains artistes, note le conseiller, ont « brillé le temps d'un album ou de deux titres » alors que d'autres ont poursuivi « l'exploration des univers qu'ils ont choisis tout en stylisant davantage leurs musiques ». Couao-Zotti cite John Arcadius, Ricos Campos et Zeynab.
« On aurait pu y intégrer Petit Miguelito, mais le rejeton de Miguelito père se contente de peu travaillant insuffisamment sa voix et répétant à l'infini les mêmes textes », déplore-t-il.
Florent Couao-Zotti reconnaît aussi les mérites de la diva Angélique Kidjo qui continue de briller aussi bien à l'international qu'à l'interne.
Dans la catégorie des artistes de la jeunesse, l'écrivain reconnaît les mérites de la fana fana lady Sessimè et Fanicko.
« Vano Baby, lui n'est qu'à ses débuts … », relève-t-il tout en ajoutant que « celui qui aurait pu être en haut de l'affiche et qui a pris un chemin de traverse plus compliqué est Dibi Dobo ».
Le conseiller à la culture du ministre Babalola Jean-Michel Abimbola n'a pas manqué d'apprécier la situation des groupes de musique, qui se dissolvent après quelques années. « (…) ils sont le signe qu'ensemble une carrière artistique au Bénin est plus que complexe », argumente l'écrivain. Il donne l'exemple du groupe Afafa ‘'tombé dans les oubliettes ‘' et du groupe Tériba.
« Au-delà de ces déconvenues, la musique béninoise a connu une décennie d'embellie », avoue Florent Couao-Zotti. « Beaucoup de tubes ont été enregistrés et les Béninois de l'intérieur et de la diaspora ont particulièrement apprécié la créativité des vedettes de la chanson. Aux rythmes de nombre de ces morceaux dignes de figurer dans les hits africaines, ils ont dansé, animé des soirées », s'est-il réjoui.
« Et si Poly Rytmo a sonné son retour par son disque exceptionnel, on attend impatiemment la sortie du dernier opus de notre Hagbé national, Sagbohan, l'incontestable maître des mélodies et de l'allégorie chantée », conclut-il.
Encadré
Top 10 de la décennie 2010-2020
Le Top 10 des mélodies béninoises de la décennie 2010-2020 selon Florent Couao-Zotti sont :
John Arcadius : Fliyin
Sagbohan Danialou : Tafè Yotomè
Richard Flash : Zéro
Zeynab : Ayé lè
Angélique Kidjo : Sèdjèdo
Afafa : Les gagnants
Sessimè : Fana fana
Ricos Campos : Walaï
Sagbohan Danialou : Zémihin
Fanicko : Angelina.
Akpédjé AYOSSO
Les taux de change du franc CFA par rapport aux principales devises ont été rendus publics mardi par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO).
G.A.
LES COURS MonnaiesAchatVente Euro 655,957 655,957 Dollar américain 585,250 592,250 Livre sterling 760,250 767,250 Dollar canadien 447,250 454,250 Naira nigérian 1,62155 1,64396 Yen (Japon) 5,320 5,380 Yuan (Chine) 84,750 86,250 Franc suisse 603,500 609,500 Rand sud-africain 41,2200 41,2481 Dirham marocain 61,4550 62,7885 Lire turque 100,799 100,970 Livre égyptienne 37,1522 37,4035 Dirham émirati 158,750 161,750Le conseil communal de Natitingou s'est réuni en session extraordinaire ce mardi 14 janvier 2020. Au terme de ladite session, le sous-projet retenu par les communautés des villages de Kouwanwanrgou et Bocoro dans le cadre du projet Access a été validé.
Pour le maire Eric Pontikamouau, « Ces projets sont l'expression réelles des besoins des communautés bénéficiaires et entrent dans le cadre de notre Plan de développement communal troisième génération ».
Ce projet concerne la construction d'ouvrages d'évacuation (dalot et radiers) au niveau des points critiques de la piste Tagayè-Kouwanwanrgou pour le compte de la communauté de Kouwanwanrgou et la construction d'un ouvrage de franchissement sur la rivière Yarpao entre Diyantri et Bocoro centre pour le compte de la communauté de Bocoro.
Les conseillers n'ont pas hésité avant de donner leur accord.
La réalisation de ces ouvrages permettra de soulager les peines des populations.
G. A.
Plusieurs recours ont été traités en 2019 par le Médiateur de la République. Au total 792 réclamations venant des administrés ont été étudiés par Joseph Gnonlonfoun.
Le point des activités a été fait au cours de la cérémonie d'échange de vœux de nouvel an, au siège de l'institution à Porto-Novo. Contrairement aux années anterieures, 2019 a été bien fructueuses pour cette institution. 792 recours en 2019 contre 557 en 2018 et 473 en 2017.
Joseph Gnonlonfoun a félicité ses collaborateurs pour la réalisation de cette performance jamais égalée. « Nous nous sommes faits connaître. Nos compatriotes de l'intérieur savent de plus en plus qu'ils ont un instrument à leur disposition, qu'ils ont un intercesseur gracieux pour les écouter et les aider dans la quête de solutions à leurs problèmes », a déclaré le médiateur.
Par ailleurs, des audiences foraines ont lieu dans les départements notamment dans les communes de Matéri, Copargo, Malanville, Gogounou, Lalo et Covè.
Plusieurs activités sont à l'actif du médiateur au titre de l'année écoulée dont entre autres, le renforcement du capital humain, le pilotage d'outils d'aide à la gestion, de prévention des conflits et de communication sans oublier la coopération avec les institutions sœurs de la sous-région, de l'Afrique et du monde.
Aussi note-t-il la contribution de son institution dans le cadre des élections législatives de 2019 à travers la diffusion de messages itératifs sur la conciliation et la paix, sur le dialogue et l'entente entre les filles et fils du pays.
Pour le directeur de cabinet du médiateur, Zourkarnéyni Toungouh, un tel bilan aurait pu être meilleur si l'institution n'avait pas rencontré certaines difficultés en 2019. Au nombre de celles-ci, la faible couverture des audiences foraines qui est réduite à six communes par an depuis quelques années, et la non fonctionnalité des trois sièges de délégations régionales.
G.A.
Toutes les mairies de l'Atacora sont en difficultés pour l'établissement de carte nationale d'identité.
Et pour cause, la rupture de récépissés pour les dossiers. L'information livrée par l'Agence Bénin presse indique que la préfecture n'a plus de stock de récépissés pour valider les demandes.
« Depuis deux semaines je fais les va-et-vient à la mairie de Natitingou mais à chaque fois, on me dit qu'il n'y a pas de récépissé, alors que la clôture du dépôt des dossiers du Bac est fixé au 20 janvier prochain », déplore Amidath Mora, candidate au bac.
Plus d'une cinquantaine de candidats au baccalauréat 2020 se sont alignés au service d'établissement de la carte d'identité de la mairie de Natitingou ce lundi sans succès, rapporte l'Abp.
Les agents de la mairie jetent le tort sur GEB-Afrique, la structure en charge de l'établissement des cartes d'identités logée à la préfecture de Natitingou. Une situation très dure pour non seulement les candidats mais aussi leurs parents qui ne savent qu'elle solution palliative trouvée.
G.A.
Romuald Bakpé, journaliste sportif n'est plus. Il est décédé ce dimanche 12 janvier 2020 par noyade à la plage de Fidjrossè, à Cotonou. A travers un message, l'ABPSL ( Association béninoise de la presse sportive en ligne) présente ses condoléances à la famille du défunt et toute la presse sportive béninoise.
Romuald Bakpé fut promoteur du site d'information sportive "www.sport229.com".
Akpédjé AYOSSO
Un camion transportant du liquide inflammable s'est renversé en provoquant un incendie lundi 13 janvier 2020 vers 18 heures à Toui, un village de la commune de Ouèssè.
Selon les informations rapportées par la station ‘'Frissons radio'', aucun décès n'a été enregistré, mais les dégâts matériels sont énormes.
Le camion transportant de l'essence est totalement calciné, et certaines habitations situées dans la zone du sinistre ont été ravagées par les flammes.
L'intervention des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser les flammes aux environs de 22 heures.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a procédé à l'inauguration ce mardi 14 janvier 2020, du palais des congrès de Cotonou, deux ans après le lancement des travaux de rénovation.
La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de la Chine près le Bénin, Pan Jin Tao.
Selon le diplomate chinois, le projet de réhabilitation du palais des congrès a démarré au dernier trimestre de l'année 2017 avec l'appui du gouvernement de Pékin.
Le coût total des travaux de rénovation du palais est d'environ 58 milliards de francs CFA, a-t-il expliqué. 60% du budget ont servi à moderniser le système de contrôle du bâtiment.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a rappelé qu'en dehors du palais des congrès de Cotonou, plusieurs autres infrastructures publiques dont
le siège de la représentation nationale feront peau neuve.
Les travaux de rénovation ont pris en compte les sièges, les tapis, les moquettes, les murs extérieurs et intérieurs. Des écrans géants et plusieurs autres équipements de dernière génération ont été installés dans les salles en vue d'offrir aux usagers plus de confort et un suivi optimal des évènements.
F. A. A.
Le parti des Forces cauris pour un Bénin émergent de l'ex président Boni Yayi n'a plus de porte-parole. C'est l'information rendue publique lundi 13 janvier 2020 par le secrétaire à l'économie numérique du parti sur Sikka Tv.
Selon Laurent de-Laure Faton, l'ancien député Nourémou Atchadé longtemps considéré comme porte-parole du parti, n'est que le secrétaire à la communication du parti. Un poste à ne pas confondre avec celui de porte-parole, précise Laurent de-Laure Faton. Pour lui, c'est le bureau de Paul Hounkpè qui est officiellement reconnu par l'administration. Dans le nouvel organigramme du parti, le poste de porte-parole supposé attribué à Nourénou Atchadé n'existe plus.
Depuis quelques mois, le parti des Forces cauris pour un Bénin émergent a connu en son sein, des contradictions inhérentes au poste de porte-parole.
Ces contradictions avaient mis en scène, l'ex ministre Paul Hounkpè, secrétaire exécutif des FCBE, et l'ancien député Nourémou Atchadé.
F. A. A.
Aucun enseignant ne pourra enseigner dans le privé avec le niveau Bepc dès la prochaine rentrée. Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, à travers un communiqué en date de lundi 13 janvier 2020 l'interdit. Seuls les dossiers d'autorisation d'enseigner des titulaires d'un Ceap, du Cap ou du Bac seront pris en compte dans la délivrance des autorisations d'enseigner, précise le communiqué du ministre.
F. A. A.
Les travaux de construction et de modernisation des marchés de Ouando et d'Ahouangbo respectivement dans les 5ème et 3ème arrondissements de Porto-Novo vont bientôt démarrer. La cérémonie de remise de site à l'entreprise en charge des travaux a eu lieu lundi 13 janvier 2020 au marché d'Ahouangbo.
Selon Patrick Koffi, architecte à l'Agence du cadre de vie, ces deux marchés seront construites suivant un modèle de type R+1. Le marché de Ouando sera bâti sur une superficie de 35 363 m2, et sera d'une structure métallique de type Shed, a-t-il expliqué. Au rez-de-chaussée, il est prévu la construction de 141 boutiques de 10 m2 en périphérie et s'ouvrant à l'extérieur, 10 magasins, 1670 étals de 3 à 5 m2 délimités par des marquages au sol, des locaux servant de bureau pour le personnel gérant le marché, une infirmerie, une chambre froide, et une salle polyvalente pour les réunions des différentes associations intervenant dans le marché, a ajouté l'architecte. Patrick Koffi précise que le projet prévoit à l'étage la construction de locaux techniques et de 978 étals, soit en tout 2648 étals supplémentaires aux 2000 conservés au cœur du marché et un système de panneaux solaires pour l'éclairage public. Il est prévu le pavage et les caniveaux sur un tronçon de route de la zone pour permettre l'assainissement du marché.
Concernant le marché d'Ahouangbo, il sera construit sur une superficie de 2429 m2. La nouvelle configuration permettra d'obtenir également un marché composé d'une structure métallique de type shed. Au rez-de-chaussée, il y aura 18 boutiques de 10 m2 chacune en périphérie du marché et s'ouvrant à l'extérieur, 358 étals (des espaces de vente de 5 m2 délimités par des marquages au sol), des locaux servant de bureau pour le personnel gérant le marché, une infirmerie, une chambre froide, une salle polyvalente pour les réunions des différentes associations intervenant dans le marché et un système de panneaux solaires pour l'éclairage du marché.
Comme à Ouando, le pavage et les caniveaux seront aménagés sur un tronçon de route dans la zone pour faciliter les travaux d'assainissement.
Le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, a félicité le président Patrice Talon pour le choix porté sur ces deux marchés dans le cadre du vaste projet de construction et de modernisation des marchés. Ce projet qui fait suite à la construction des infrastructures routières, traduit selon lui, la détermination du chef de l'Etat à changer le visage de la ville capitale du Bénin. Il invite les usagers des deux marchés à faciliter la tâche à l'entreprise pour l'achèvement diligent des travaux.
Le chef du projet, Fabrice Babatoundé, a précisé que la reconstruction des deux marchés fait partie du deuxième lot du projet qui prend en compte les marchés de Djougou, de Houndjro à Abomey, de Cococodji dans la commune d'Abomey-Calavi et de Guéma à Parakou.
Ce lot vient après la première phase du projet qui concernait 09 marchés de Cotonou, et dont la cérémonie de remise de site a eu lieu le 12 décembre dernier par le ministre du cadre de vie et du développement.
F. A. A.
L'intrusion de passagers clandestins à bord des avions au départ des aéroports en Afrique constitue aujourd'hui une menace pour la sécurité et la sûreté aéroportuaires.
Les derniers incidents enregistrés sur des vols en provenance des capitales africaines montrent que des mesures doivent être prises pour le contrôle des aéronefs en instance de décollage mais aussi renforcer les caméras de surveillance et les patrouilles le long des murs de clôture des aéroports.
Le corps sans vie d'un adolescent découvert mercredi 8 janvier 2020 à l'aéroport Charles de Gaulle de Paris, après l'atterrissage d'un vol commercial en provenance d'Abidjan continue de susciter des inquiétudes au sein des compagnies aériennes et des acteurs et spécialistes de la navigation aérienne.
Le jeune Ivoirien de 14 ans a été retrouvé mort dans le train d'atterrissage (endroit où les roues rentrent pendant le vol) d'un avion reliant Abidjan à Paris. Le corps avait été découvert mercredi vers 06h40 après l'atterrissage de l'avion à Paris.
Selon les images des caméras de surveillance de l'aéroport d'Abidjan, l'élève en classe de 4è a ‹‹ accédé au train d'atterrissage de l'aéronef en s'agrippant à celui-ci au moment où il s'apprêtait à s'élancer pour son décollage vers 22H55 (mardi, Ndlr) ».
« Sur la vidéo on aperçoit un individu vêtu d'un tee-shirt (…). Nous pensons qu'il a eu accès à l'espace aéroportuaire en escaladant le mur. Ensuite, il s'est caché dans les espaces verts et s'est agrippé au train d'atterrissage de l'avion au moment du vol », a précisé le ministre ivoirien des transports Amadou Koné.
Clôture des aéroports, une passoire pour les clandestins
Le cas du jeune Ivoirien fait suite à celui d'un autre passager clandestin découvert le 30 septembre 2019 dans des conditions similaires à Casablanca, après l'atterrissage d'un vol commercial en provenance de Conakry en Guinée.
Déjà, le 30 juin dernier, le corps d'un homme de 29 ans était tombé dans le jardin d'une maison de la banlieue de Londres, lors de l'ouverture du train d'atterrissage d'un vol en provenance du Kenya.
Même scénario en 2012, près de Londres, où un Mozambicain tombé d'un vol parti d'Angola avait été retrouvé fracassé sur un trottoir.
En avril 2013, le cadavre d'un mineur, avait été retrouvé à l'aéroport de Roissy dans le train d'atterrissage d'un avion en provenance du Cameroun.
Mais le cas qui avait défrayé la chronique, il y a vingt ans, est celui de deux adolescents retrouvés, le 4 août 1999, à l'aéroport de Bruxelles en Belgique.
Les corps sans vie des deux Guinéens de 14 et 15 ans avaient été découverts dans la soute du train d'atterrissage d'un avion. Selon les informations, les deux garçons avaient dû monter à bord de l'appareil à Conakry ou à Bamako. Ils étaient porteurs d'un message aux dirigeants européens. « Si vous voyez que nous nous sacrifions et exposons notre vie, c'est parce qu'on souffre trop en Afrique et qu'on a besoin de vous pour lutter contre la pauvreté et mettre fin à la guerre en Afrique », ont-ils écrit dans la lettre.
Ces malheureux candidats à l'immigration viennent allonger la liste macabre des passagers clandestins, pour la plupart des adolescents en provenance d'Afrique, qui sont retrouvés morts de froid ou par asphyxie ou écrasés dans des soutes de train d'atterrissage.
Ces aventuriers ignorent qu'il est impossible à un être humain de survivre dans les soutes d'avion, où les températures descendent à -50°C entre 9.000 et 10.000 mètres, altitude à laquelle volent les avions de ligne. Par ailleurs, les logements de train d'atterrissage ne sont ni chauffés, ni pressurisés. Ce qui les condamne à une mort inévitable.
Avec le renforcement des contrôles à l'embarquement au niveau des services de police et de la douane, les passagers clandestins ont trouvé une passoire au niveau des murs de clôture des aéroports. Ce qui peut constituer un danger sur la plateforme aéroportuaire mais aussi pour la navigation aérienne.
Des individus malintentionnés peuvent profiter de ces failles pour introduire dans les soutes des trains d'atterrissage ou sur la piste des produits prohibés, des explosifs ou mêmes des commandos-suicides.
D'où la nécessité de renforcer le contrôle autour des aéronefs avant leur décollage, sans oublier le déploiement de patrouille avec des caméras de vidéosurveillance le long des murs de clôture des aéroports et de la plateforme aéroportuaire.
Ignace B. FANOU
Le projet de construction d'un jardin public sur le domaine "Les Filaos" habité par l'ex président de la République, le défunt Général Mathieu Kérékou est désormais dans sa phase opérationnelle. Des engins lourds ont été déployés dans l'après-midi de ce lundi 13 janvier 2020 dans le cadre des aménagements à effectuer sur cet espace qu'avait habité celui qu'on pourrait appeler "le chef de la révolution béninoise''. Selon nos informations, les bâtiments à l'intérieur de cette résidence sont démolis, et le projet ‘'Les jardins de Mathieu initié par le gouvernement du président Patrice Talon en l'honneur de l'ancien chef d'Etat, sera bientôt une réalité.
C'est un projet qui s'inscrit dans le cadre de l'embellissement du boulevard de la Marina, et qui vise par ailleurs à immortaliser la mémoire de feu Général Mathieu Kérékou pour les nombreux services qu'il a rendu à la nation béninoise.
F. A. A.
Après sa visite sur quelques chantiers du projet Asphaltage le week-end dernier à Cotonou, le président Patrice Talon poursuit avec sa visite de terrain ce mardi 14 janvier 2020. Il s'est rendu sur les chantiers de contruction de la digue immergée d'Avlékété dans la commune de Ouidah.
Poursuite, ce mardi 14 janvier 2020, de la visite de terrain du #Prbenin #PatriceTALON. Une descente qui l'a conduit ce matin sur les chantiers de construction de la digue immergée d'#Avlékété dans la commune de #Ouidah aux fins de constater l'avancement des travaux. pic.twitter.com/fhiZt5Ym6x
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) January 14, 2020
L' objectif de cette initiative du président de la République est de constater l'avancement des travaux. Le chef de l'Etat a insisté sur la fin des travaux dans les délais requis.
Patrice Talon avait à ses côtés le ministre du cadre de vie et du développement durable, le préfet de l'Atlantique Jean Claude Codjia et le maire de Ouidah Célestine Adjanohoun.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images