Annoncé pour jeudi 28 mai 2020, le conseil municipal de la ville de Parakou n'a pu être installé. Et pour cause, la candidature inattendue de dame Alimatou Adam Abdoulaye, conseillère élue sur la liste du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dans le premier arrondissement de la cité des Kobourou.
Contre toute attente, elle a voté contre la liste des FCBE, majoritaire et qui portait la candidature de l'ex ministre du travail et de la fonction publique, Aboubacar Yaya.
Dans une interview accordée à Fraternité, dame Alimatou aurait déclaré que nul autre qu'elle ne sera maire à Parakou. Propos étayés par le maire sortant Charles Toko. « Ce n'est pas moi qui veut être maire, […] c'est dame Alimatou qui était pressentie pour être maire et le préfet a abusivement suspendu la séance », a-t-il déclaré. « Pour nous, dame Alimatou a été élue maire de la ville de Parakou », a ajouté l'ancien chef de l'hôtel de ville.
Au terme du vote de ce jeudi, Aboubacar Yaya, unique candidat des FCBE n'a recueilli que 15 voix, sur les 33 que compte la commune. Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé a alors suspendu la séance et reporté à une date ultérieure, l'installation du nouveau conseil municipal.
En se démarquant des FCBE, dame Alimatou Adam Abdoulaye met en péril les chances de la formation politique opposée au pouvoir Talon, de prendre le contrôle de l'équipe municipale. Les tractations politiques les jours à venir pourraient tourner en sa faveur, et elle pourrait être plébiscitée maire de Parakou comme l‘a confié Charle Toko.
Alimatou Adam Abdoulaye est commerçante de profession. Elle est âgée de 65 ans.
F. A. A.
Le Conseil communal de la mairie de Klouékanmey vient d'être installé. Il sera présidé pour les 06 prochaines années par le maire GBEDJEKAN Coffi Dieudonné. Il a été élu ce vendredi 29 mai 2020.
Le nouveau patron de la mairie de Klouékanmey sera assisté des conseillers AKANDO Aimé et Otodji Raymond respectivement premier et deuxième adjoints au maire.
Maire : GBEDJEKAN Coffi Dieudonné
1er Adjoint : AKANDO Aimé
2è Adjoint : Otodji Raymond
Chefs d'arrondissements (CA) :
Adjahonmè : SODEDJI Séverin
Ahogbéya : ALOUNKOUTON Gaétan
Ayahohoué : AVÉ Mianikpo Rigobert
DJOTTO : HOUDJI GODO Gaston
HONDJIN : KOMAKLO D. T. Mathieu
Klouékanmé- centre : SEHOUNKO Séraphin
LANTA : EKPOUI Vincent Fréjus
TCHIKPE : KLIKPEZO Germain
F. A. A.
Les ministres des transports de l'UEMOA ont tenu ce jeudi 28 mai 2020 une séance par visioconférence consacrée à l'évaluation de l'impact et les besoins relatifs à la Covid-19 dans le secteur des transports au sein de l'espace. Envisageant une reprise réussie du secteur des transports, ils ont formulé des recommandations pour atténuer les effets du Covid-19.
Selon le communiqué final de l'UEMOA, les ministres ont examiné et adopté le rapport de la réunion préparatoire des experts chargés des transports, tenue le 26 mai 2020 par visioconférence. Ils ont également adopté une déclaration portant sur les impacts de la Covid-19 sur les économies nationales et le secteur des transports dans l'espace UEMOA. Les mesures prises par les Etats pour contenir la Covid-19 et réduire son impact sur le secteur des transports ; ainsi que les besoins et les conditions en vue de la reprise des activités du secteur des transports ont été également examiné.
S'agissant des impacts, la pandémie du coronavirus pourrait entraîner une baisse de croissance économique estimée à 2, 7 % du PIB. Au niveau du secteur des transports, il est noté une baisse générale des activités, et en particulier dans les sous-secteurs routiers, ferroviaire, aériens et portuaire.
Les conséquences de cette baisse sont entre autres : le chômage, la réduction des salaires, l'augmentation du coût du transport.
Les Etats et la Conférence des Chefs d'Etats et de gouvernement ont donc pris des mesures sanitaires, économiques et sociales.
Les recommandations des ministres chargés des transports
Au regard de la situation, les ministres des transports de l'UEMOA ont fait plusieurs recommandations. Il s'agit d'assurer une concertation régionale préalable à la réouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes ; procéder au contrôle sanitaire sur la Covid-19 au départ et à l'arrivée des voyageurs qui devraient disposer d'un document qui atteste leur état et doter le personnel et les infrastructures en équipements de surveillance et de protection aux points d'entrée et dans les moyens de transports.
Les autres recommandations sont : sensibiliser et former le personnel en matière de sécurité sanitaire ; apporter un soutien financier au secteur des transports et formuler dans les meilleurs délais, pour la sous-région un plan de reprise concerté des activités de transport en rapport avec la situation sanitaire et sécuritaire dans les Etats.
La réunion présidée par le ministre des infrastructures et des transports du Togo, Mme Zouréhatou Kassah-Traoré fait suite à une recommandation des chefs d'Etats et de gouvernement de l'UEMOA. Elle a connu également la participation du président de la Commission de l'UEMOA, Abdallah Boureima.
A.A.A
Les 19 conseillers sur les 19 du conseil communal ont voté ce vendredi pour valider le poste du maire au candidat du Bloc Républicain Koffi Bernard Adanhopé. Le maire entant vient ainsi remplacer le sortant Pascal Coffi Hessou, candidat du parti Union Progressiste (UP).
Maire : Coffi Bernard ADANHOKPE
Premier Adjoint au Maire : Kouassi Innocent DOSSOI
Deuxième Adjoint au Maire : Bessan DOSSOU
CA COME : Eustache HOUNSOUKIN
CA Oumako : Agbégninou Robert ANANI
CA OUÈDÈMÈ PEDAH : Nestor SOSSA
CA Akodéha : Mathieu AYI
CA AGATOGBO : Aurel Vincent SOWANOU
Tous ont été élus par 19 voix pour et zéro contre
CRC
La commune de Kalalé a un nouveau maire. Il s'agit du jeune Bani Tidjani. L'étudiant âgé de 28 ans a été élu par 17 conseillers sur les 29 que compte le conseil communal.
C'est le plus jeune des maires élus à la date de ce vendredi 29 mai 2020. Il a désormais la conduite de la gouvernance locale pour les six prochaines années.
F. A. A.
L'installation des conseils communaux se poursuit ce vendredi 29 mai 2020. A Abomey dans le département du Zou, le Conseil communal a élu le maire, ses adjoints et les chefs d'arrondissements. Le nouveau maire Antoine Djedou est élu sur la liste de l'Union Progressiste (UP). Il a pour adjoints Gabriel Medehou et Laurentine Adossou Davo, respectivement premier et deuxième.
Liste des Chefs d'arrondissements
CA Zounzonmè : Assohoto Laurent
CA Detohou : Degbo Désiré
CA Agbokpa : Dagba Eric
CA Sehoun : Loucou Michel alias Alêkpéhanhou
CA Djêgbé : Matro Victor
CA Hounli : Azélokonon Emmanuel
CA Vidolé : Blaise Tchêkpo
A.A.A
Equipements et infrastructures vétustes, accès pénibles des populations aux soins de santé de qualité, pénurie d'agents de santé qualifiés. Le cocktail est bouleversant mais n'émeut pas encore les autorités qui résistent à attaquer le mal par la racine. Ci-dessous, le visage au quotidien du système sanitaire au Bénin.
Pour être transfusées, les populations de Karimama doivent parcourir 300 kilomètres. Soit effectuer plus que la distance, Cotonou-Abomey-Cotonou.
Vadim QUIRIN
A Karimama, pour bénéficier d'une poche de sang, il faut avoir parcouru, en aller-retour, 300 kilomètres. Tel est le sort réservé aux enfants anémiés et aux femmes qui saignent après l'accouchement, dans l'arrondissement de Pétchinga. La première formation sanitaire de référence, la plus proche de l'arrondissement, à savoir le centre de santé de Karimama, est à 75 kilomètres et n'est malheureusement pas agréée pour la transfusion sanguine. Conséquence, le centre réfère aussi, à son tour, le malade à l'hôpital de zone de Malanville, situé également à 75 kilomètres. Le patient doit donc parcourir 300 kilomètres en aller-retour, dans une charrette tractée par deux bœufs, ou sur une moto, ou pour les plus chanceux, à bord d'une voiture de fortune. Ce véhicule à quatre roues mettra un peu moins de cinq heures de temps pour atteindre Guéné, localité située à 120 kilomètres de Pétchinga et qui donne accès à la toute première voie bitumée la plus proche de l'arrondissement. En saison pluvieuse, de juillet à septembre, il faut multiplier ce temps de route par deux à cause de la dégradation de la voie. Cette peine pourrait être atténuée par l'ambulance de dernière génération équipée de matériels de pointe offerte au centre de santé de Karimama. Seulement, elle n'est pas adaptée à l'état de cette route et ne peut guère aller au-delà des 20 kilomètres, de peur de s'embourber.
Sans émettre de réserves majeures sur ces constats, le docteur Denis Ouorou Bagnan, médecin-chef du centre de santé de Karimama, souligne : « nos problèmes seraient résolus à 50% si la voie Karimama – Guéné, longue de 45 kilomètres, était bitumée ». Sur cette même lancée, le médecin-chirugien Bouraïma Mama Adamou, directeur départemental de la santé de l'Alibori (DDS), affirme qu'une « chose est de soigner les patients et l'autre est de les tuer en voulant les soigner. Il faut donc peser le pour et le contre avant l'implantation d'une unité de transfusion sanguine ». Toutefois, une étude est déjà faite et favorisera l'ouverture d'un laboratoire de transfusion sanguine à Karimama, promet-il.
Satisfaire les besoins en sang avant les catastrophes
Néanmoins, il serait difficile de perdre de vue que dans le secteur de la transfusion sanguine, les fruits ne tiennent pas encore la promesse des fleurs en matière de financement. De juin 2015 à juin 2016, la table ronde organisée pour mobiliser les ressources auprès des opérateurs économiques a accouché d'une souris. A côté, les ressources allouées à l'Agence nationale pour la transfusion sanguine, quoi qu'en hausse entre la période 2011-2015 (de 321 millions de FCFA à plus d'un milliard de FCFA), sont en deçà des attentes formulées dans le plan stratégique de la transfusion sanguine 2014-2018. Pour le plan, il faut un investissement de près de 14 milliards de FCFA pour couvrir les besoins d'acquisition d'équipement et de rénovations infrastructurelles.
Un gap qui peut s'avérer fatal en cas de catastrophe. « Il ne faut pas attendre les grandes catastrophes, pour commencer à s'occuper de l'agence de collecte du sang dans le pays », conseille le docteur Pierre M'Péle-Kilébou, l'un des anciens représentants résidents de l'Organisation mondiale de la santé au Bénin. Surtout, ajoute-t-il, qu'elle n'arrive pas encore à satisfaire toutes les demandes en sang, seulement 80,14% des requêtes ayant été satisfaites en 2015 contre 90,62% en 2014. Ludovic Anani, directeur général de l'Agence nationale pour la transfusion sanguine reconnaît que la couverture des hôpitaux est largement insuffisante. Un cas concret : « du lundi 20 au dimanche 26 juin 2016, l'antenne départementale de la transfusion sanguine de l'Atlantique-Littoral a enregistré près de 1062 demandes. Mais nous n'avons pu satisfaire que 807 sollicitations », affirme Edgard Padonou, chef de ladite antenne départementale. Donc, près de 255 malades ont été laissés en rade au cours de cette courte période.
Enquête réalisée dans le cadre du projet « Pour des médias plus professionnels » de la Maison des Médias avec l'appui financier de OSIWA.
Découverte macabre ce jeudi 28 mai 2020 à Houèto, dans la commune d'Abomey-Calavi. Le corps sans vie d'une jeune fille a été retrouvé dans une brousse.
Selon les témoins, elle voulait sortir dans la soirée de mercredi dernier, mais ses parents s'y étaient opposés. Magré le refus des géniteurs, elle a insisté pour partir. Le lendemain matin, jeudi 28 mai, son corps a été découvert dans une brousse couvert de pagne.
Les causes et les circonstances de sa mort restent pour l'heure inconnues.
Des investigations sont en cours.
F. A. A.
Découverte macabre ce mercredi 27 mai 2020 à Zopah dans la commune d'Abomey-Calavi. Le corps en putréfaction d'un pasteur a été retrouvé dans sa voiture devant son domicile.
Selon les informations, l'odeur désagréable qui se dégageait a amené les habitants à ouvrir la voiture couverte par une bâche. Le corps sans vie du pasteur a été découvert allongé sur le siège arrière du véhicule avec un téléphone éteint. L'homme de Dieu aurait quitté son domicile depuis quatre jours. Les circonstances de son décès ne sont pas encore élucidées.
A.A.A
Le sieur Moïse Atchadé et Mme Rufine Nassirou-Hounkanrin séjournent depuis mercredi 27 mai 2020 à la prison civile de Cotonou. Les deux notaires auraient fait preuve de légèreté dans la gestion d'un dossier, et mêlés à des faits d'escroquerie.
Selon nos sources, les deux notaires sont accusés par un parti politique et une banque de la place de légèreté dans la gestion d'un dossier. Ils seraient également mêlés à des pratiques liées à des faits d'escroquerie.
Leur dossier sera examiné mardi 02 juin au tribunal de Cotonou.
F. A. A.
L'élection des maires de la 4ème mandature de la décentralisation entamée le 28 mai 2020 se poursuit ce vendredi dans près d'une vingtaine de communes.
Selon le chronogramme établi par les préfets de département, environ une vingtaine conseils communaux seront élus ce vendredi 29 mai. Il s'agit des communes d'Abomey, de Klouékanmè, de Lalo, de Sakété, de Zè, de Comé, de Bonou, d'Akpro-Missérété, de Pèrèrè, de Kalalé, de Karimama, de Ouaké, de Grand-Popo, de Toviklin, de Toukountouna et de Cobly.
Déjà jeudi dernier, 15 communes ont réussi à élire leurs maires, leurs adjoints et les chefs d'arrondissement. Il s'agit de : Kpomassè, Aguégués, Boukoumbé, Sinendé, Bembèrèkè, Athiémé, Dogbo, Aplahoué, Ségbana, et autres. Pour défaut de consensus, 06 autres n'ont pu installer leurs conseils communaux.
F. A. A.
Le processus d'élection des responsables des conseils communaux et municipaux suite à la proclamation des résultats des élections communales du 17 mai 2020 a démarré jeudi dernier. Le 28 mai, une quinzaine de maires ont été élus dans différentes communes. Les élections se poursuivent ce vendredi dans d'autres mairies.
Point des maires élus ce Jeudi 28 Mai 2020
*▪️Commune d'Avrankou : Sena Gabriel Ganhoutodé (UP)
*▪️Commune de Sinendé : Sanni Bio Kouri (FCBE) ;
*▪️Commune d'Aplahoué : Maxime Allossogbé ( UP) ;
*▪️Commune de Boukoumbé : Aldo N'da Kouagou ( UP) ;
*▪️Commune de Ségbana : Orou Aimé Bio Thian( UP) ;
*▪️Commune de Covè : Auguste Aïhunhin (UP) ;
*▪️Commune de Bembéréké : Garba Yaya (FCBE) ;
*▪️Commune d'Athiémé : Kocou Saturnin Dansou (BR) ;
*▪️Commune de Ouaké : Dramane Ouolou (BR) ;
*▪️Commune de Kandi : Zinatou Saka Osseni Alazi (FCBE) ;
*▪️Commune de Copargo : Ignace Ouorou ( FCBE) ;
*▪️Commune de Dogbo : Magloire Agossou (UP) ;
*▪️Commune de Kpomassè : Kenam Mensah (UP) ;
*▪️Commune de Tori Bossito : Rogatien Akouakou ( UP) ;
▪️ Commune de Ségbana : Bio Tian Orou Zime (UP).
Le 28 mai 2020, l'élection des maires a été reportée dans plusieurs communes : Parakou, Zogbodomey, Adjarra et Houéyogbé et Ifangni
L'élection du nouveau maire de la commune de Houéyogbé n'a pas eu lieu comme prévue ce jeudi 28 mai 2020. Et pour cause, face à l'absence de consensus au sein des conseillers du Bloc Républicain (BR), qui sont majoritaires, le préfet Zinsou n'a pas eu autre choix que de reporter la séance pour une autre date.
''Cet après-midi, nous avons insttallé le conseil communal de Houéyogbé puis mis en place le bureau d'âge. Seulement, il s'est fait que les conseillers de la majorité qui doivent dégager le maire et ses adjoints ne sont pas parvenus à s'entendre. C'est pourquoi nous avons reporté pour une date ultérieure'', a expliqué Sèdzro Zinsou, préfet du département du Mono.
Pour Euphraim Tossavi, coordonnateur BR de Houéyogbé, c'est plutôt l'interprétation de l'article 189 du code électorale qui a été le point de discorde ayant favorisé le report du vote pour une date ultérieure.
Cokou Romain COKOU.
Le nouveau maire de la commune de Tori-Bossito 4eme mandature de la décentralisation est connu. A l'issue de la séance d'élection ce jeudi 28 mai 2020, le choix a porté sur Rogatien Akouakou de l'Union Progressiste (UP). Il a été élu à l'unanimité des conseillers communaux par 15 voix sur 15.
A.A.A
A Djakotomey, commune du département du Couffo, le nouveau maire a été élu ce jeudi 28 mai 2020 au terme de la séance d'installation des conseillers. Il a nom Bruno Fangnigbe de l'Union Progressiste (UP). Elu par consensus, il va diriger le conseil communal pour les 6 prochaines années.
A.A.A
Depuis l'an 2010, l'ex archevêque de Cotonou, Marcel Honorat Agboton est en exil en France. A l'origine de ce départ, des rumeurs liées à son appartenance à de sociétés secrètes alimentées dans les milieux de l'église et relayées par certains médias. Ce qui dès lors, a conduit la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) à le mettre à la disposition de Rome. Dix ans après son départ de Cotonou, les conditions de vie du prélat ne sont pas des plus enviables. Dans le contexte actuel de la pandémie du Coronavirus en France où des milliers de morts ont été enregistrés dans la tranche d'âge des personnes du 3ème âge, l'octogénaire est livré à lui-même. Indignés par cette situation, des proches, parents et amis se sont regroupés dans un creuset dénommé ‘'Comité de soutien au retour de Marcel Honorat Agboton''.
Dans un entretien accordé à la presse, l'un des neveux de l'ex archevêque de Cotonou, et membre dudit comité a levé un coin de voile sur les actions de cette association. A en croire Jules Agboton, il s'agit d'un Comité composé d'amis et de proches de l'homme de Dieu et dont l'objectif principal est de faire le plaidoyer pour son retour au bercail. « D'autres initiatives plus discrètes sont également menées par des personnalités amies du prélat dans le même sens que nous », a-t-il ajouté.
Dans ses interventions, le neveu de l'évêque déplore les conditions dans lesquelles vit son oncle actuellement en France. A 79 ans, Marcel Honorat Agboton malgré sa santé très fragilisée, est le seul évêque émérite au monde à devoir faire lui-même ses courses, préparer ses repas, balayer sa chambre etc. dans le contexte actuel de la pandémie du Coronavirus en France.
Selon Jules Agboton, le prélat au Bénin ne serait pas astreint à ses servitudes. « Nous avons encore la décence de nous occuper de nos parents âgés », a-t-il souligné.
Depuis 2017, rappelle le neveu, chacun des membres de la Conférence épiscopale du Bénin a été informé de sa situation, et entre 2018 et 2019, le Comité auquel il appartient a rencontré l'évêque de Porto-Novo et l'Archevêque de Cotonou. Tous ces responsables de l'église catholique les ont rassurés de leur soutien et des efforts qu'ils font pour le retour de Mgr Agboton.
« J'implore l'autorisation d'aller (...) au milieu des miens et de ma famille (...). ››
Mais à la date de ce jour, le Comité n'a été informé d'aucun résultat de leur démarche, a-t-il déploré.
Jules Agboton a évoqué le contenu d'une des correspondances du prélat le 11 février 2020 où il s'adressait au nouveau Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, le Cardinal Tagle en ces termes : « J'implore l'autorisation d'aller en toute simplicité et discrétion les dernières années de ma vie, s'il plait à Dieu dans la paix du corps et du cœur, au milieu des miens et de ma famille, sans peser en rien sur l'Eglise locale ». Un peu plus loin dans la lettre, Marcel Honorat Agboton ajoute : « Les douleurs physiques dues à de sévères arthroses et la rigueur du froid hivernal éprouvent durement ma santé de plus en plus fragile, malgré les soins suivis régulièrement ».
Pour lui, c'est la Conférence épiscopale du Bénin qui doit autoriser son oncle à retourner au pays car, c'est elle qui l'avait mis à la disposition de Rome en 2010.
Nécessité de rapatrier une personne âgée et affaiblie par la maladie
Au sujet des circonstances du départ de l'évêque en Europe, il a rappelé que c'est courant 2010 que tout a commencé avec des rumeurs créées et alimentées dans les milieux religieux, et relayées ensuite par certains médias. Ce qui a conduit Mgr Michael Blume, alors Nonce Apostolique du Saint-Siège auprès du Bénin, à le prier de démissionner de ses charges. Jules Agboton se réjouit que jusqu'à ce jour, Mgr Agboton n'a fait l'objet d'aucune charge, d'aucun procès, d'aucune condamnation ni civile, ni pénale. En tant que croyants et pratiquants, il dit être persuadé que l' « Eglise repose sur la Miséricorde divine et qu'elle triomphera ».
Le Comité auquel il appartient se bat pour une cause humanitaire, a-t-il fait savoir soulignant la nécessité de rapatrier une personne âgée et affaiblie par la maladie.
Le neveu de l'ex archevêque de Cotonou nourrit l'espoir que les uns et les autres prendront au niveau de l'église du Bénin leur responsabilité. « Notre famille ne se consolera jamais du décès en exil de son digne fils ! Que chacun des protagonistes se le tienne pour dit ! », a-t-il conclu.
F. A. A.
Le nouveau maire de la commune des Aguégués de la 4ème mandature de la décentralisation a été élu ce jeudi 28 mai 2020. C'est le conseiller du parti Union Progressiste (UP), Marc Gandonou qui a été élu pour la gestion des affaires communales pour les 06 procaines années. Il succède ainsi à Pierre Tovidé suite à l'élection de Victor Hounsa, élu député lors des législatives de 2019.
F. A. A.
Le conseil communal de Parakou n'a pu élire ce jeudi 28 mai 2020 son maire. L'ex ministre Aboubacar Yaya candidat au poste de maire sur la liste FCBE n'a pas pu se faire élire. Il a obtenu 15 voix pour 17 contre et 1 nul. Faute de consensus, d'autres conseillers veulent susciter la candidature de Alimatou Adam, une élue FCBE.
Le préfet du Borgou Cisse Moussa Djibril a quitté les lieux. L'élection est reportée pour une date ultérieure.
La Fondation ABAKÈ poursuit sa lutte contre la propagation du coronavirus en milieu scolaire. Ce jeudi 28 mai 2020, ce sont les élèves du collège d'enseignement général 1 de Dassa-Zoumè et les écoliers de l'école primaire publique d'Arigbokoto qui ont reçu la visite de l'équipe conduite par la coordinatrice nationale de la Fondation Abakè, Chérita Walter.
Après les écoles et collèges des départements du Littoral, de l'Atlantique et de l'Ouémé, c'est au tour des écoliers et élèves du département des collines de recevoir les masques de protection contre le coronavirus distribués gratuitement par la Fondation ABAKÈ. « Notre action est de venir en appui à ce que fait l'exécutif. Si les enfants disposent de deux masques c'est pour leur bien. Ils pourront les échanger le temps de laver ce qui est sale », a expliqué la coordinatrice nationale de la Fondation Mme Walter.
Au total 3500 masques et deux dispositifs de lavage des mains ont été mis à la disposition des apprenants du Ceg 1 de Dassa-Zoumè.
Pour le Directeur départemental de la culture des arts et des sports, Adjinda Olu-Segun, c'est un grand honneur pour la jeunesse de Dassa-Zoumè. « Nous ne saurons vraiment vous remercier pour votre action, parce qu'elle est très importante et vient compléter ce que fait le gouvernement. La jeunesse de Dassa-Zoumè est très heureuse et vous en remercie », a-t-il précisé.
Le directeur du ceg 1 Dassa-Zoumè, Obossou André très heureux, a apprécié le don à sa juste valeur. Mais il a profité de l'occasion pour exprimer d'autres doléances de son établissement. « Cette action est le témoignage de la force de votre engagement aux côtés du gouvernement. Nous vous en remercions et nous vous sollicitons pour nous aider à construire la clôture de notre établissement ... », a lancé monsieur Obossou. Une doléance qui a été bien enregistrée et qui sera étudiée dans les prochains jours.
Après le Ceg 1 de Dassa-Zoumè, les écoliers de l'école primaire publique d'Arigbokoto ont été dotés également de masques et d'un dispositif de lavage des mains. Un geste que le directeur de l'école Ahouansè Constantin a beaucoup apprécié. Pour lui, c'est un grand jour, désormais tous les élèves disposent de masques de protection et sont donc protégés. « Nous pouvons travailler maintenant en toute sérénité », a-t-il fait savoir.
Il faut souligner que le choix de Dassa-Zoumè n'est pas anodin. En réalité, la présidente de la fondation ABAKÈ, madame Abakè Assongba de Rosa est originaire de Dassa-Zoumè. Parce que sa grande mère, Catherine Wandji née Djotan est native de cette localité. Ce don aux élèves et écoliers de la commune de Dassa-Zoumè est comme un retour à ses origines.
Une conseillère du parti FCBE est élue à la tête de la commune de Kandi. Il s'agit de Zinatou Saka Osseni Alazi, qui a recueilli 21 voix pour et 8 contre. Elle remplace le maire Abibou Orou Ganni Bachabi.
A.A.A