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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 8 hours ago

Un chef d'entreprise apprécie la gouvernance de Talon

Fri, 09/11/2020 - 17:42

Au cours d'une émission animée par la journaliste Pesce Hounyo, relayée par Matin Libre, le chef d'entreprise Mahmoud Amadou a expliqué que trois mots caractérisent la gouvernance du chef de l'Etat depuis 2016. Il a cité entre autres, l'assainissement, la la rationalisation et la croissance économique.

L'assainissement selon Mahmoud Amadou, a consisté à assainir les finances publiques. Avant l'avènement du Nouveau Départ, le principal mal économique du Bénin avait nom « coulage des finances publiques », a-t-il rappelé. Une pratique qui entravait selon lui, « l'exécution du budget de l'Etat aussi bien dans sa dimension relative à la mobilisation des ressources à travers de multiples réseaux de vol et de détournement de recettes publiques, que dans sa dimension liée aux dépenses à travers le gâchis, les surfacturations et la distraction des deniers publics ».
Pour ce chef d'entreprise, grâce à la détermination du président Patrice Talon, les finances publiques ont été assainies avec des réformes qui ont touché toutes les régies financières, les douanes, les Impôts et le Trésor. Ces réformes poursuit-il, ont pris en compte à la fois la réorganisation interne de toutes les structures impliquées dans la collecte des recettes publiques, la dématérialisation des procédures pour réduire le contact pernicieux entre les usagers et les agents publics commis pour la perception des taxes et impôts. Autant de réformes qui ont permis selon lui, de renforcer la transparence et le niveau de traçabilité des formalités et des opérations au niveau des régies financières.
A en croire Mahmoud Amadou, la rationalisation a surtout touché le train de vie de l'Etat dans tous ses compartiments. « Il fut une époque où le fonctionnement de l'Etat coûtait très cher inutilement au contribuable béninois. Il ne pouvait en être autrement quand vous avez des ministres et des cadres qui étaient en permanence dans des missions improductives tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur », a-t-il rappelé fier de ce que cette époque soit révolue grâce aux actions de rationalisation.
Evoquant la ‘'Croissance'', 3ème mot de la gouvernance Talon, le chef d'entreprise fait savoir que c'est « la caractéristique Résultat ». Le Bénin souligne-t-il, est passé d'un taux de croissance de 5% en 2016 à 7,6% en 2019. Un résultat qui lui fait dire que « Patrice Talon est un champion de la gouvernance économique axée sur les résultats ».
La question du surendettement du Bénin n'a pas été occultée durant l'entretien. Selon Mahmoud Amadou, « il n'y a que ceux qui n'ont rien compris des facteurs de développement qui puissent s'étonner de l'endettement.
Au 21e siècle, explique-t-il, la dette est un facteur de développement à condition qu'elle soit soutenable, transparente et productive. La dette contractée par le gouvernement du président Patrice Talon, défend le chef d'entreprise, remplit ces trois critères. « Mieux, en matière d'endettement, les prêteurs ne prêtent de l'argent qu'aux Etats qui sont en mesure de rembourser », a-t-il expliqué soulignant que, « quand un pays marche, tout le monde veut lui prêter de l'argent. C'est le cas du Bénin dont les partenaires financiers sont rassurés par les notes positives que les agences de notation attribuent à notre pays ».
Au sujet du respect de la norme communautaire qui exige que l'encours de la dette publique ne dépasse pas les 70% du PIB, le Bénin selon Mahmoud Amadou, reste « un bon élève ».
F. A. A.

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Les recrues présentées au drapeau

Fri, 09/11/2020 - 16:27

La cérémonie de présentation au drapeau et de remise de fourragères aux recrues militaires et agents de police de la promotion 2019 a lieu ce vendredi 11 septembre 2020 au centre de formation militaire de Bembèrèkè (CFMB).

Cette cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, et son collègue en charge de la défense nationale, Armand Nouwatin. Plusieurs autres personnalités dont le chef d'Etat-Major Général des Armée, le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, ont marqué la cérémonie de leur présence.
Outre ces recrues présentées au drapeau national ce vendredi, le gouvernement soucieux de renforcer les effectifs des forces de sécurité publique, a lancé en août dernier, le recrutement de 500 jeunes. De quoi renforcer la sécurité dans le pays et lutter contre l'insécurité.

F. A. A.

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Fred Houénou rend sa démission

Fri, 09/11/2020 - 16:27

Fred Houénou n'est plus conseiller technique au ministère de la communication et de la poste. Il l'a fait savoir ce jeudi 10 septembre 2020 à travers une publication sur sa page Facebook.

« Ce jour jeudi 10 septembre 2020, j'ai présenté ma démission du poste de conseiller technique à monsieur le ministre de la communication et de la poste », a écrit l'ancien membre fondateur du parti Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB). Les raisons l'ayant conduit à la démission pour l'heure, ne sont pas connues.
Fred Houénou quitte ainsi le ministère de la communication et de la poste après environ 09 mois de service.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin lève plus de 27 milliards FCFA

Fri, 09/11/2020 - 16:27

A l'issue d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT), la direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé ce jeudi 10 septembre 2020 plus de 27 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Selon les résultats de l'émission, le Bénin a mis en adjudication 25 milliards de FCFA. Sur un montant global des soumissions de plus de 77 milliards FCFA, le Bénin a retenu 27, 500 milliards de FCFA soit un taux d'absorption de 35, 34 %. Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions retenues s'est situé à 110,00 %.
Il s'agit des OAT d'une maturité de 5 ans et de 7 ans. Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance (remboursement In Fine). Le paiement des intérêts se fera à un taux d'intérêt de 6,0000% dès la première année pour les OAT à 5 ans et 6,4000% pour les OAT à 7 ans.

A.A.A

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Les tricheurs seront disqualifiés

Fri, 09/11/2020 - 15:39

La Confédération africaine de football (CAF) a décidé jeudi de procéder à la disqualification systématique de toute équipe présentant un joueur non éligible en phase finale de la CAN U17.

« Un amendement au règlement des tests IRM (imagerie par résonance magnétique) a été approuvé afin de disqualifier toute équipe présentant un joueur non-éligible », a indiqué l'instance dirigeante du football africain dans le communiqué ayant sanctionné la réunion de son Comité exécutif hier, jeudi 10 septembre 2020.
Des suspicions sur l'identité et l'âge de certains joueurs et de nombreuses accusations de fraude avaient rythmé l'édition 2019 de la CAN U17 organisée en Tanzanie.
Le point d'orgue de cette affaire a été la disqualification de la Guinée et son élimination de la liste des quatre équipes africaines appelées à l'époque à participer à la Coupe du monde de la catégorie.
Cela a été l'aboutissement d'un différend administratif avec le Sénégal défait pourtant par l'équipe guinéenne (2-1) en match de poule. La Fédération sénégalaise de football qui avait porté une réserve contre des joueurs guinéens pour fraude sur l'âge avait obtenu gain de cause.
Résultats : l'équipe cadette du Sénégal avait pris la place de la Guinée, accompagnant par la suite, le Cameroun (champion en 2019 de la CAN u17), l'Angola et le Nigeria.
Il faut préciser que la prochaine phase finales de la CAN U17 aura lieu du 13 au 31 mars 2020 a rappelé la CAF.

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Les deux personnes enlevées à Toui libérées

Fri, 09/11/2020 - 14:02

Les deux personnes enlevés à Toui dans la commune de Ouèssè sur la voie-Cotonou-Parakou ont été libérés dans la nuit de ce jeudi 10 septembre 2020.

Selon les dernières informations de Fraternité FM, les ravisseurs ont libéré les deux personnes après avoir réclamé 11 millions de FCFA. Les voyageurs étaient à bord d'un véhicule officiel de marque Prado le lundi 07 septembre quand ils ont été braqués par des individus non identifiés. Au nombre de trois, un cadre du ministère de l'enseignement secondaire aurait réussi à s'échapper par la brousse. Les ravisseurs sont entrés en contact avec les éléments de police de Ouèssè avec le téléphone d'un des otages.
Ils avaient réclamé la somme de 50 millions FCFA avant de libérer leurs otages. La somme a été revue à la baisse à 11 millions de FCFA. Les ravisseurs sont recherchés par les éléments de la Police Républicaine et les Services de Renseignements.
Les conditions de libération des otages ne sont pas rendues publiques.

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La localité de Gbakpodji raccordée à la SBEE

Fri, 09/11/2020 - 13:34

Le ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Houssou a procédé ce jeudi 10 septembre 2020 à la mise en service de l'ouvrage d'électrification de la localité de Gbakpodji dans la commune de Sèmè Kpodji.

La localité de Gbakpodji, située dans la commune de Sèmè Kpodji conjugue désormais l'obscurité au passé. Elle a été raccordée au réseau de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) après plusieurs années d'attente.
L'ouvrage d'électrification par raccordement au réseau de la SBEE réalisé par l'ABERME a été mis en service par le ministre de l'Energie pour le bonheur des populations.
L'ouvrage est caractérisé par un réseau mixte long de 1100 m, un réseau BT pur long de 2100 m, un transformateur de 100 KVA, 10 lampadaires LED, pour impacter 1000 personnes. Le coût global de réalisation du projet est de 60 millions de FCFA.

A.A.A

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Les ravisseurs réclament 11 millions FCFA

Fri, 09/11/2020 - 11:17

Le lundi 07 septembre dernier aux environs de 20 heures, un véhicule officiel de marque PRADO a été braqué à Toui, une localité de la commune de Ouèssè sur la voie Cotonou-Parakou. Les malfrats après le braquage ont enlevé les passagers du véhicule en réclamant une rançon.

Au nombre des passagers à bord du véhicule selon Fraternité FM, une dame, un chauffeur et un cadre du ministère de l'enseignement secondaire, qui aurait réussi à s'échapper par la brousse.
Ces braqueurs selon le média, seraient entrés en contact avec les éléments de police de Ouèssè à l'aide du téléphone de la dame. Au départ, ils auraient réclamé la somme de 50 millions FCFA avant de libérer leurs otages. Au cours des négociations, cette somme a été revue à la baisse à 11 millions de francs CFA, mais les ravisseurs traînent à libérer les otages.

F. A. A.

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L'OMS renforce le Bénin pour la riposte à l'épidémie de polio

Fri, 09/11/2020 - 11:14

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) accompagne le gouvernement du Bénin dans le cadre de la riposte à l'épidémie de polio dénudée de source vaccinale. Elle a offert, dans la matinée de ce mercredi 9 septembre 2020, un important lot de matériels à l'Agence nationale des soins de santé primaire pour renforcer la surveillance des maladies.

Outre le renforcement de la coordination de la riposte contre l'épidémie de polio dénudée de source vaccinale, il fallait aussi digitaliser la collecte des informations sur le terrain afin de faire des analyses et prendre des décisions en temps réel. C'est dans ce cadre que s'inscrit le don de matériel fait par l'OMS à l'Agence nationale des soins de santé primaire au Bénin pour plus de 11 millions 500 mille francs CFA. Partenaire fidèle du Bénin, l'agence a non seulement offert deux ordinateurs au comité national de coordination et de suivi de la riposte, mais elle a également mis quatre-vingt-dix smartphones à la disposition des communes et des zones sanitaires.
Ces outils disposent d'un logiciel pour la surveillance au niveau périphérique, informe Dr Raoul Saïzonou. Intervenant au nom du représentant résident par intérim de l'OMS au Bénin, il indique que les informations que recueillent les agents sur le terrain seront directement insérées dans le logiciel et recueillies en même temps au niveau du Bureau régional de l'OMS.
« Au fur et à mesure qu'ils vont sur le terrain, tout ce qu'ils constatent, on les a en temps réel dans un serveur et cela nous permet de faire une analyse et de pouvoir réagir par rapport aux problèmes », explique Dr Saïzonou.
Il invite les bénéficiaires à en faire une utilisation rationnelle et optimale afin que les résultats soient améliorés.
Ce don vient à point nommé, avoue le Directeur de la vaccination et de la logistique à l'Agence nationale des soins de santé primaire, Dr Landry Kaucley.
« Pour renforcer la surveillance des maladies sur le terrain, il faut suivre les tendances pour vite prendre des décisions », affirme-t-il.
Il a également exprimé la gratitude du gouvernement du Bénin avant de s'engager en personne pour le suivi de la bonne utilisation des matériels ainsi que leur maintenance préventive.
Dr Landry Kaucley plaide pour que les partenaires techniques et financiers continuent de soutenir tous les pays pour arriver à endiguer ces crises sanitaires qui sont, dit-il, en train de mettre à rude épreuve tous les pays.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

La gent féminine face à la loi de l'omerta

Fri, 09/11/2020 - 03:09

Malgré l'existence d'un cadre législatif réprimant les violences sexuelles et d'une loi spécifique sur le harcèlement, les femmes continuent de souffrir le martyr au Bénin. D'aucuns estiment que ce mal, ancré subrepticement dans les mœurs, persiste en raison du peu de dénonciation et des pesanteurs sociologiques qui contraignent les femmes au silence. Qu'en est-il réellement ? Cette enquête permet d'en savoir un peu plus.

1er mai 2020. Angela Kpeidja va jeter un pavé dans la mare et ébranler le paysage médiatique béninois par un message posté sur Facebook. En cette journée de célébration de la fête internationale du travail, la journaliste de l'Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (Ortb), portait devant le public et dénonçait, crument, le harcèlement sexuel, dont elle fait l'objet dans son lieu de travail et qui l'empêchait de s'y épanouir convenablement. "J'ai failli.. .Non je l'ai fait mais je reviens encore plus forte..Ça m'a rongé toute la journée puis j'ai décidé de mettre les pieds dans les plats. Tant pis…Une fête disent-ils de travail, alors même que le travail, dans mon milieu est totalement décousu. Le harcèlement sexuel en milieu de travail, même à mon âge a encore droit de cité avec des humiliations de tout genre y compris la baisse de l'estime de soi. Et ça, du plus haut vers les petits chefs de bas étages que sont les rédacteurs en chef et sous chefs. Et dire qu'il y a des femmes parmi nous qui se laissent faire. Viol, harcèlement moral et sexuel…j'en ai marre. Dites moi comment on célèbre le 1er mai dans une maison où la religion de tous est devenue le silence dans la frustration", écrit-elle.
Coup tonnerre.Cataclysme dans l'opinion, avec dommages collatéraux jusqu'à ce que le chef de l'Etat, Patrice Talon, s'en émeuve et s'y mêle. L'acte était d'autant plus étrange et surprenant, qu'il venait rompre les habitudes d'un monde où silence et conformisme sont une religion enfouie et quasi millénaire. Quatre mois après cette intrusion impertinente, Angela Kpeidja, consciente qu'elle a mis les pieds dans les plats, n'en démord pas. Au contraire, elle persiste et signe, malgré incompréhensions, menaces et humiliations.
« J'ai pu observer que je n'étais pas toute seule. J'ai pu constater qu'il y avait beaucoup de femmes qui étaient dans mon cas, mais qui se réfugient dans un silence coupable », déclare-t-elle à peine installée dans son nouveau bureau pas encore aménagée à l'Ortb à Cotonou. Toujours sous l'emprise de ses émotions, visage grave et tendu par une tension psychologique palpable, elle n'en est pas moins révulsée par un système et une société qui ne font pas beaucoup de cas des problèmes de la femme. « Nos hommes n'ont pas l'habitude d'identifier une femme par rapport à ce qu'elle a dans la tête ou à ses capacités. Beaucoup identifient la femme à sa féminité et à ses charmes. Il n'y a qu'à observer quand une femme est au volant d'une belle voilure dans nos rues. On vous dira que, si ce n'est pas que vous êtes une pute, c'est que, forcément, c'est un homme qui vous l'a achetée. On fait fi de tout ce que vous-même pouvez réaliser. Notre société a pris l'habitude de coincer, d'enfermer la femme dans une posture d'assujettissement », ajoute-t-elle un brin amère avant d'asséner froidement :
« Les femmes victimes de harcèlement ou de viol ont aussi peur du sentiment d'humiliation qui peut s'en suivre. Quand vous parlez, on vous dira que c'est par votre comportement ou par votre habillement que vous avez suggéré le viol ou le harcèlement ».
« La plupart du temps, lorsqu'il s'agit d'un supérieur hiérarchique, c'est compliqué par crainte de perte de son emploi de résister ou de dénoncer. Les pesanteurs sociales ne sont pas en la faveur des femmes dont les plus vertueuses préfèrent encaisser et subir les assauts sans céder. Les autres, à bout de force, cèdent pour avoir la paix », analyse pour sa part, Moïse Dossoumou, journaliste au groupe de presse Fraternité, à Cotonou.

« Si tu n'es pas capable, d'autres sont prêtes à le faire » !

De son côté, Zakiath Latoundji, Présidente de l'Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), organisation de défense des droits des journalistes, ne veut pourtant pas en faire un mal spécifique au monde des médias. Affairée à la préparation de l'édition du journal télévisé de 13h dans son bureau sis à Mènontin au siège de Canal3 Bénin, elle concède que le harcèlement sexuel existe partout, dans le privé comme le public. Cependant, pour la présidente de l'Upmb, tout est fonction de l'éducation reçue par la femme, son comportement et son caractère face à ses collègues hommes. Car, explique-elle, « c'est un fait réel, mais cela n'empêche pas et ne devrait pas empêcher les femmes d'être épanouies au travail. Sinon, elles doivent dénoncer ceux qui les harcèlent », déclare-elle.
Etudiante en fin de formation en journalisme à Porto Novo, Aurélie Kpèdétin, 23 ans, met le doigt sur le nœud du problème. En compagnie de ses camarades à la sortie du cours, elle n'hésite à choquer. Pour elle, les femmes en sont pour beaucoup dans la persistance du mal. En effet, souligne-t-elle, dans les médias comme dans tous les autres domaines, ce phénomène perdure parce que « si une femme n'est pas capable de donner, d'autres sont prêtes à le faire ». C'est pour cela qu'Aurélie Kpèdétin appelle la gent féminine à rester soudée si réellement, un jour, les femmes veulent remporter la victoire sur le phénomène.
Par ailleurs, poursuit la jeune journaliste, les femmes des médias doivent plus s'affirmer par leur travail, par leur compétence et aussi cultiver un caractère d'humilité et de respect. « Le harceleur » qui est d'abord un supérieur doit avoir tout le respect qui lui est dû. Ainsi, « la personne harcelée » devrait pourvoir lui dire le plus clairement possible d'arrêter ces manœuvres, tout en gardant la tête froide.

Une loi pas assez dissuasive ?

Or, dans la loi n° 2006-19 ,portant répression du harcèlement sexuel et protection des victimes, le parlement béninois a semblé déjà régler le problème. Selon le législateur béninois, constitue un harcèlement sexuel, « le fait pour quelqu'un de donner des ordres, d'user de paroles, de gestes, d'écrits, de messages et ce, de façon répétée, de proférer des menaces, d'imposer des contraintes aux fins d'obtenir d'une personne en situation de vulnérabilité ou de subordination, des faveurs de nature sexuelle ». Cette loi précise d'ailleurs en son deuxième article que « toutes formes de harcèlement sexuel constituent en République du Bénin, une infraction quelle que soit la qualité de l'auteur ou de la victime et quel que soit le lieu de commission de l'acte ».
Par conséquent, elle punit d'une amende de cent mille à un million de francs CFA et d'un emprisonnement d'un (01) an à deux (02) ans, toute personne qui se rend coupable de harcèlement sexuel. « C'est heureux que la loi réprime le harcèlement sexuel », affirme Moise Dossoumou. Seulement, renchérit-il, cette loi ne suffit pas pour protéger les victimes. Encore faudrait-il, laisse-t-il entendre, qu'elles s'expriment et que les auteurs de ces actes soient identifiés et punis. Écœuré par un cas de harcèlement dramatique dont l'une des ses proches vient d'être victime, Moise Dossoumou a l'esprit toujours perturbé. Attablé dans un café de Cotonou, il scrute l'horizon songeur.
« Par résignation, beaucoup cèdent. Pas plus tard que la semaine écoulée, une connaissance à moi a dû démissionner de son poste pour échapper à son patron qui la harcelait sans relâche. Il lui faut maintenant trouver un autre boulot, ce qui n'est pas évident dans l'immédiat. Encore que rien ne lui garantit que son nouvel environnement de travail ne sera pas infesté de harceleurs. Outre les travailleurs, les étudiantes sont les plus exposées surtout lorsqu'elles doivent rédiger un mémoire de fin de formation en vue de la soutenance », confie-t-il. Pour sa part, Zakiath Latoundji regrette l'attitude de ses consœurs.
« Nous n'avons jamais été saisi officiellement des cas de dénonciation. C'est sur les réseaux sociaux que nous avons été informés comme le Béninois lambda », déclare la présidente de l'Upmb. Avant d'ajouter : « Pour autant, cela ne nous a pas empêché de mettre en place une cellule d'écoute et de veille », afin de recueillir dorénavant les témoignages et accompagner les consœurs.

Régime patriarcal qui enferme les femmes dans un silence

« C'est souvent difficile de prouver le harcèlement, parce que votre protagoniste ne vous donne pas souvent le temps de prendre des photos et de constituer des preuves. C'est pourquoi la constitution de preuves est quasi impossible », déclare Teslanik Houndégnon, journaliste à radio Tokpa à Cotonou, Pour atténuer le phénomène, elle préconise de prévoir des outils, des mécanismes, des lignes vertes ou des centres d'écoute pour recevoir les témoignages des victimes. Dès lors, les enquêtes seront menées en toute discrétion. Ce qui pourrait, ajoute-elle, « calmer les ardeurs de certains, même si d'autres vont poursuivre leur sale besogne ». Revenant sur les insuffisances de la loi 2006-19, quant à elle, Angela Kpeidja, insiste : « Cette loi ne peut pas sociologiquement nous sortir de l'omerta qui entoure le phénomène de harcèlement. Elle n'est pas assez dissuasive. Car, la femme, dans notre société, est toujours considérée comme une chose : elle n'a pas voix au chapitre. Nous sommes en quelque sorte dans un régime patriarcal qui enferme les femmes dans un silence qui devient psychologiquement un poison. Elles ne peuvent donc pas prendre la parole. C'est pourquoi, il faut déconstruire les stéréotypes qui maintiennent une majorité de femmes dans l'assujettissement ». D'ailleurs, face à l'ampleur du phénomène et au regard des déballages qui ont suivi sa dénonciation, la journaliste ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. Sur une page Facebook dénommée « N'aie pas peur », où elle compte continuer son combat pour sortir la gent féminine de sa torpeur, les témoignages et messages affluent désormais. On peut y lire : « Ils nous traumatisent pour la vie.
La société nous rend coupables d'une horreur commise par un tiers. En plus, nos bourreaux et la société nous imposent un silence qui finit par nous détruire et faire d'autres victimes. Libérons la parole » ; ou encore « Les peurs et la souffrance de la victime du harcèlement sexuel sont suicidaires .Les harceleurs tapis dans l'ombre des administrations béninoise et africaine doivent désormais avoir peur d'être découverts ».

Des chiffres inquiétants

« En l'absence de statistiques, il est assez difficile aujourd'hui d'apprécier l'ampleur du phénomène », s'est fendu une coalition de 36 personnalités et organisations de la société civile le 5 mai 2020 en soutient à la journaliste de l'Ortb. Cependant, en 2016 Wanep-Bénin citant un rapport sur les violences de genre en milieu scolaire en Afrique subsaharienne, a révélé des statistiques inquiétantes sur l'ampleur du harcèlement sexuel dans les lycées et collèges béninois. Selon ce rapport, « 53% des élèves du primaire et du secondaire ont déclaré avoir été témoins, ou subi des attouchements inappropriés, des pressions ou des blagues à connotation sexuelle… 43% des élèves du secondaire et 80% du primaire disent avoir connu des filles qui ont abandonné l'école en raison de violences sexistes…80% des filles interrogées disent connaître des élèves qui ont été approchés par un enseignant pour obtenir des faveurs sexuelles ». Le même rapport indique que « 77% -des filles- pensent que des enseignants de leur école ont des relations sexuelles avec des élèves ».Ces statistiques ne sont, selon le rapport que la face visible de l'Iceberg. Ceci en dépit de l'existence d'un cadre législatif régissant la répression des violences sexuelles et d'une loi spécifique sur le harcèlement sexuel.

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L'interprofession des acteurs de la filière karité créée

Thu, 09/10/2020 - 22:07

Lors d'une assemblée générale constitutive tenue à Cotonou ce mercredi 09 septembre 2020, les acteurs de la filière karité ont créé leur interprofession (IKB). Il s'agit d'un creuset qui regroupe les producteurs, transformateurs, acheteurs, exportateurs et autres acteurs de la filière karité au Bénin.

Selon La Nation, un organe composé de 14 membres présidé par Gilles Adamon a été mis en place. Au poste de vice-président, on retrouve Mamadou Djaffo et le poste de secrétaire général est revenu à Irénée Toundé Yebadokpo.
L'IKB selon le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, est d'abord la plateforme de vérité entre les différentes familles d'acteurs pour la protection de leurs intérêts. Elle doit constituer un bloc compact, un ensemble pour servir d'interface et discuter avec l'administration centrale, a-t-il ajouté.
Les responsables élus, selon le ministre Dossouhoui, doivent servir l'intérêt général et non se servir, eux-mêmes, et plomber l'essor de l'interprofession. Que « chacun passe un temps, laisse le témoin à un autre, pour que dans une course de relais, nous faisions grandir l'interprofession […] », a-t-il recommandé.
Afin de doter la filière karité d'une interprofession forte et compétitive, contribuant au développement économique et social du Bénin, les familles de la filière ont été organisées, une par une, en amont de l'assemblée générale constitutive de l'interprofession.
Les acteurs de la filière karité bénéficient du soutien du Projet d'appui au renforcement des acteurs du secteur privé (PARASEP) financé par l'Union Européenne (UE) et l'Agence française de développement (AFD) puis, mis en œuvre par le ministère du plan et du développement.

F. A. A.

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L'Etat débloque 03 milliards pour le financement des partis politiques

Thu, 09/10/2020 - 22:07

L'Etat a mis en place pour le financement des partis politiques légalement constitués et remplissant les conditions pour en bénéficier la somme de trois milliards de FCFA. Selon le décret nº 2020-362 du 22 juillet 2020 portant financement des partis politiques au Bénin signé du président Patrice Talon, la part des financements à recevoir au titre de l'année 2020 couvre les deux derniers trimestres de l'année et s'élève à 1,5 milliard FCFA.

Lire l'intégralité du communiqué

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Des accords de coopération signés entre le FNDA, les banques et SFD

Thu, 09/10/2020 - 22:07

A la faveur d'une cérémonie présidée par le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston C. Dossouhoui, le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) a été présenté aux banques et aux Structures Financiers Décentralisées (SFD) mardi 08 septembre dernier. Le fonctionnement global du FNDA, et le rôle opérationnel qu'il joue dans la mise en œuvre des mesures spécifiques au secteur agricole prises par le gouvernement en Conseil des ministres le 29 juillet 2020 ont été exposés.

Au cours de sa session le 29 juillet dernier, le gouvernement selon les informations publiées sur le site officiel, a pris des mesures spécifiques au secteur agricole fortement touché par les effets de la pandémie de la Covid-19. Ces mesures ont un coût total de 100 milliards de francs CFA répartis ainsi qu'il suit :
50 milliards de francs CFA destinés à refinancer les banques et les SFD sur la base de leurs portefeuilles de crédits agricoles ;
35 milliards de francs CFA destinés à garantir à 50% les prêts des promoteurs et entrepreneurs agricoles ;
15 milliards de francs CFA pour la bonification des taux d'intérêt des crédits mis en place au profit des bénéficiaires.
Selon le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, ces mesures sont une première au Bénin et dans la sous-région. Elles donnent selon lui, une nouvelle dimension au FNDA notamment en son guichet 3 « Accès aux services financiers ».
Observant la présence de responsables de banques et SFD à cette cérémonie, le directeur général du FNDA, Valère Houssou a souligné qu'ensemble, les acteurs peuvent transformer l'agriculture béninoise en innovant à travers les instruments financiers.
Pour Lazare Komi Noulekou, président de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF), les mesures prises par le gouvernement sont « un signal fort », et un « changement de paradigmes » du modèle économique. Le DG de l'APBEF a réaffirmé l'engagement des banques et établissements financiers à jouer parfaitement et professionnellement leur partition dans les accords-cadres entre le FNDA et leurs différentes structures.
La cérémonie de présentation du FNDA a été également l'occasion de signature d'accords entre l'Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers (APBEF) d'une part, et entre le FNDA et l'Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD) d'autre part.
Le FNDA est un instrument public majeur de financement du secteur agricole au Bénin. Il intervient comme un catalyseur de l'investissement privé dans le secteur agricole. Il a été restructuré en 2017.

F. A. A.

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Louis Vlavonou lance un nouvel ouvrage lundi

Thu, 09/10/2020 - 22:07

Le lundi 21 septembre prochain, le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou va procéder au lancement de son ouvrage intitulé ‘'Le contentieux des infractions douanières en République du Bénin''. L'annonce a été faite à travers une publication sur sa page Facebook.

A travers son nouvel ouvrage, le chef du parlement béninois entend partager avec les Béninois, les expériences capitalisées durant toute sa carrière de douanier, et surtout durant ses 25 années dans l'enseignement du contentieux douanier à l'Ecole Nationale des Douanes du Bénin.
« Le droit communautaire ne légiférant pas en matière contentieuse, il laisse à chaque Etat le soin de réprimer les infractions en fonction de ses spécificités », a écrit Louis Vlavonou.
‘'Le contentieux des infractions douanières en République du Bénin'', souligne-t-il, se veut un outil essentiel dans l'exercice professionnel des agents de douanes pour qui l'importance de la maîtrise des divers mécanismes et procédures de gestion des contentieux douaniers, n'est plus à démontrer.

F. A. A.

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Les présélectionnés formés sur la vie professionnelle en entreprise

Thu, 09/10/2020 - 22:06

À l'issue de l'évaluation de la 2ème cohorte de candidats inscrits pour le Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE), les présélectionnés ont suivi le mercredi 09 septembre 2020 une séance de formation sur la vie professionnelle en entreprise. La séance a eu lieu à la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB).

Organisée par l'Unité de Coordination du Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi à l'endroit des candidats présélectionnés au terme de l'évaluation, la formation a eu pour thème : « Comment se comporter en entreprise ? ». Selon le Coordonnateur du PSIE, Charlemagne Lokossou, « la séance vise essentiellement à doter les chercheurs d'emploi d'aptitudes et de compétences en termes de comportement pour pouvoir réussir la vie en entreprise ».
Au cours de la formation assurée par l'expert dans le domaine de recrutement, M. Alfred Biaou, Directeur Général du Cabinet "Talents Plus Conseil", trois points ont été abordés. Il s'agit de : l'attente des entreprises à l'endroit des salariés, les bons comportements en termes d'éthique professionnelle auxquels les employeurs font attention avant le recrutement et les méthodes de développement des aptitudes pour conquérir et maintenir un emploi.
Cette formation permet « de mieux outiller les candidats présélectionnés avant leur insertion dans les différentes entreprises ciblées ».
Après cette étape, les entreprises vont procéder à la sélection finale parmi les candidats présélectionnés. Cette sélection ouvre la voie à la signature d'un contrat.

A.A.A

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« On n'avait jamais vu cela » (Guillaume Favreau)

Thu, 09/10/2020 - 15:39

Les pluies diluviennes ont eu pour conséquence la destruction de plusieurs cultures et des pertes en vies humaines dans les pays du Sahel. Dans un entretien accordé à RFI, Guillaume Favreau, Hydrologue et représentant de l'Institut pour la recherche et le développement au Niger a abordé les causes de ces pluies torrentielles.

« La situation est exceptionnelle. Pour nous qui travaillons au Niger depuis plusieurs dizaines d'années, on n'avait jamais vu cela », a déclaré Guillaume Favreau. L'hydrologue et représentant de l'Institut pour la recherche et le développement au Niger a fait part des causes liées à la saison des pluies de cette année avec une pluviométrie plus importante.
« Il y a une intensification des précipitations qui est constatée par les observations et prédite également et cela concerne toute l'Afrique de l'Ouest », a-t-il à RFI.
S'agissant des causes locales, il y a l'ensablement constaté par les habitants et qui est lié à l'érosion très importante des sols autour de Niamey dans un rayon d'une cinquantaine de kilomètres, la crue rouge de saison des pluies. Le spécialiste ajoute « le déboisement très important sur les rivières, sur les bassins versant des rivières Niamey, la Sirba, et le Dargole, qui sont de très grandes rivières qui vont jusqu'au Burkina et massivement déforestées comme partout au Sahel et particulièrement autour de Niamey pour le charbon de bois et le bois de feu ».
A l'en croire les mines d'or et les activités rurales qui déforestent rendent certains versants très ruisselants et cela apporte massivement de l'eau. Tous ces facteurs justifient « l'abondance des crues notamment de la rive droite ».
Face à la situation, l'hydrologue Guillaume Favreau préconise des actions à court et à long termes. « Il y a des actions à court terme, l'endiguement, mais il faut qu'il soit réalisé dans les règles de l'art et également des actions à long terme de reboisement de ces bassins versants », a-t-il indiqué.
Il faut selon lui, « une prise en compte que la déforestation à long terme a des actions qui sont bien visibles désormais et qui font que des événements de cette ampleur, hélas, ont une probabilité plus forte dans les années à venir de se produire que par le passé ».

D'importants dégâts au Niger et au Nigéria

Les inondations ont causé des dégâts importants au Niger et au Nigéria dont la perte des cultures de riz. A Niamey plus de 5 500 hectares ont été détruits par les inondations.
Selon l'Association des riziculteurs nigérians, rapporté par RFI, l'État de Kebbi, frontalier avec le Niger, a perdu 450 000 hectares de rizières soit deux millions de tonnes de riz en moins sur les huit millions de tonnes prévues cette année.
L'État de Kano, Enugu, Jigawa et Nasarawa sont aussi concernés par les dommages causés par les inondations.

A.A.A

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Un gardien tué et sa langue coupée

Thu, 09/10/2020 - 15:34

Découverte macabre ce mercredi 09 septembre 2020 à Padé, une localité de la commune de Kandi. Le gardien d'une ferme a été retrouvé mort, et sa langue coupée.

M. Kora selon l'ABP, a été attaqué par des individus non encore identifiés. Les hors la loi après l'avoir tué, lui ont coupé la langue. Selon le site d'informations, la victime est originaire de Béroubouay, une localité de la commune de Bembèrèkè.
Une enquête a été ouverte afin d'appréhender les auteurs de ce crime.

F. A. A.

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Un braqueur tué à Togbin

Thu, 09/10/2020 - 11:16

Les éléments du commissariat de Godomey ont mis en déroute deux (02) présumés braqueurs. Pris la main dans le sac lorsqu'ils dépouillaient une personne de ses biens aux environs de 21h30 à Togbin ce mercredi 9 septembre, les malfrats ont ouvert le feu avec une arme de fabrication artisanale. La riposte des forces de sécurité n'a pas tardée. L'un des bandits est atteint mais a réussi à s'enfuir. Tomegnon Boris alias Agbome Somonya n'a pas eu la même chance que son complice. Il est abattu dans les échanges de tirs. Ce dernier est un repris de justice connu des services de la police pour avoir commis de nombreux braquages.

M. M.

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Le cadavre d'un homme repêché d'un puits

Thu, 09/10/2020 - 11:16

Les sapeurs-pompiers ont repêché, mardi, un corps en putréfaction d'un puits de 61 mètres de profondeur à Djègba dans la commune de Zè. Le corps sorti du puits sans margelle est celui d'un cultivateur de 36 ans nommé Francis. Sa famille l'avait perdu de vue, il y a environ deux semaines.

M. M.

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L'Institut CERCO fermé au Burkina Faso

Thu, 09/10/2020 - 11:16

L'Institut CERCO ne fait plus partie des établissements d'enseignement supérieur autorisés au Burkina-Faso. Dans une lettre adressée à son fondateur, le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation a retiré l'agrément à l'Institut CERCO.
« (...) Depuis la rentrée académique 2019-2020, des manquements graves sont constatés dans votre institution portant atteinte aux textes qui régissent le fonctionnement des IPES compromettant ainsi la qualité de l'enseignement supérieur et préjudiciables à l'avenir des étudiants.››, indique la note du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation du Burkina Faso.

M. M.

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