Le gouvernement a actualisé les statistiques de la pandémie du Coronavirus au Bénin.
Selon les chiffres à la date du 10 septembre 2020, 2267 personnes sont déclarées malades de la Covid-19. 1942 sont guéries et 40 patients décédés.
En publiant ces dernière données, le gouvernement invite les populations au respect des règles barrières, et à contacter le numéro vert gratuit, (136) au moindre symptôme.
F. A. A.
Le promoteur de la radio artisanale FM Ekpè, Philippe Sonagnon Hounsou, n'est plus. Il a rendu l'âme ce dimanche 13 septembre 2020 à Ekpè.
Communément appelé "technicien", Philippe Hounsou rejoint la demeure éternelle après plus de 50 ans de vie sur cette terre.
Philippe Sonagnon Hounsou était le promoteur d'une radio pirate émettant à Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji.
Les émissions de la radio avaient été suspendues pour n'avoir pas reçu l'autorisation de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
La Franco-Béninoise de Running 41 Noélie Yarigo a remporté ce dimanche 13 septembre 2020 à Albi le titre de championne de France Elite du 800 m.
Noelie Yarigo est championne de France Elite du 800 m en 2'04''76. « Elle a couru en patronne, Et la façon dont elle a accéléré dans les 200 derniers mètres est vraiment très intéressante, car c'est là que se gagnent les courses », a notifié son coach Claude Guillaume, depuis le Kenya rapporté par la Nouvelle République. fr.
La Blésoise arrivée à Albi après les meetings en Europe et sa course en Diamond League, jeudi dernier à Rome remporte une fois encore la médaille d'or. Sacrée championne de France Elite, il s'agit là de son deuxième titre national en six mois. Le 1er mars à Liévin, elle a été championne de France en salle du 800 m.
« Vu que je m'étais contentée d'assurer la veille en série, je me sentais prête pour cette finale, que cela parte lentement ou rapidement. La course a été tactique et aux 550 mètres, j'ai choisi de prendre mon destin en main », a déclaré l'athlète de Running 41.
Sa partenaire de Running 41 Saka Souliath Saka a également réussi son « season best » sur 200 m (24''66). Sur la finale A du 400 m, la Blésoise a fini en 54''88, proche de son meilleur chrono de l'année (54''77).
La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a mis à la disposition des Etats membres de l'UEMOA un mécanisme de financement relatif à l'émission de bons du Trésor, dénommés « BONS COVID-19 » en vue de faire face aux impacts négatifs de la pandémie du Covid-19. Ces Bons Covid-19 ont été souscrits en majorité par les banques natives de la sous-région avec à sa tête Coris Bank International.
Sur la première phase, Coris Bank International est la première banque dans l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui a souscrit aux Bons Covid-19.
Selon Financial Afrik, le Groupe bancaire a souscrit pour 320 milliards de FCFA, soit 27,35% des souscriptions totales qui se sont élevées à 1.172 milliards de FCFA.
Viennent ensuite, la Banque de Développement du Mali (BDM) ( 205 milliards de FCFA, soit 17,48% de l'encours global) ; la panafricaine Ecobank (140 milliards de FCFA, soit une part de 11,95%), Orabank (128 milliards de FCFA ; 1,89%), la BNI (105 milliards de FCFA ; 8,95%), la UBA (59 milliards de FCFA ; 5,05%), la BDK (38,57 milliards de FCFA ; 3,29 milliards de FCFA) et la BGFI (24 milliards de FCFA ; 2,06%).
La première banque à capitaux étrangers, BNP s'est classée à la dixième position pour 21 milliards de FCFA. Derrière elle, il y a la Banque Atlantique, (15,5 milliards de FCFA soit 1,32% de l'encours total), la sud-africaine Stanbic (12 milliards de FCFA représentant 1,02%), la BSCI (11,5 milliards de FCFA ; 0,98% des parts), la marocaine Attijariwafa Bank (9 milliards de FCFA, soit 0,77% de l'ensemble des souscriptions).
La NSIA Banque et la Citibank viennent en dernière position avec respectivement 2 milliards et 1 milliard soient 0,17% et 0,09% de l'ensemble des contributions.
S'agissant de la deuxième phase, les Etats ont levé selon la même source 831 milliards de FCFA dont 53,26% proviennent de Coris Bank International. Elle a levé pour 442,643 milliards de FCFA.
La BMS vient en deuxième position avec 149 milliards de FCFA souscrits soit 17,93% de l'encours. Ensuite Orabank (68,7 milliards de FCFA ; 8,28%), la BDM (62 milliards de FCFA ; 7,48%), la BDK (37 milliards de FCFA ; 4,45%) ; Stanbic (30 milliards de FCFA ; 3,61%) ; UBA (23,24 milliards de FCFA ; 2,8%) ; BGFI (9,8 milliards de FCFA ; 1,18%) ; Banque Atlantique (5,5 milliards de FCFA ; 0,66%) et la BNP (3 milliards de FCFA ; 0,36%).
En tout, notifie Financial Afrik, « les banques ont servi 2003,76 milliards de FCFA aux 8 Etats de l'UEMOA dans ce qui constitue un instrument novateur, qui montre sans conteste la capacité de la BCEAO, de l'Agence UMOA-Titres et des organes de régulation du marché financier à faire face aux chocs exogènes ».
La troisième édition du Bénin Investment Forum se déroulera en ligne du 23 au 26 septembre 2020. Ce mercredi 09 septembre à Cotonou, la délégation de l'Union Européenne au Bénin et la Fondation Wannou ont signé un accord de partenariat en appui à l'organisation de la 3e édition.
La troisième édition du Benin Investment forum 2020 aura lieu autour du thème « Bénin : porte d'entrée au marché de l'Afrique de l'Ouest ». Elle va réunir en ligne les entrepreneurs, hommes d'affaires et opérateurs africains.
Durant quatre jours, des membres du gouvernement, dirigeants d'entreprises, investisseurs et financiers, experts et conseillers prendront part aux conférences et débats de haut niveau, de sessions d'investissements, d'Ateliers Thématiques et un salon Virtuel d'investissement BIF 2020.
Le forum s'inscrit dans « la stratégie nationale qui propose de nouvelles bases, des facilitations et des incitations exceptionnelles pour investir avec le cadre d'un climat des affaires en pleine évolution ».
Il permettra « aux participants de découvrir d'une manière concrète les grandes opportunités et projets qu'offre le Bénin pour un partenariat gagnant-gagnant ».
La cérémonie de l'accord de partenariat en appui à l'organisation de la 3e édition s'est déroulée en présence de Mme Véronique Janssen, Chargée d'affaires représentant la délégation de l'UE et M. Bernard Wannou de la Fondation.
A.A.A
La Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) lance un appel à concurrence pour les stations et les dépôts.De sources concordantes, les deux avis ( station et dépôt) seront rendus public ce lundi 14 septembre 2020.
Nous y reviendrons
Le corps sans vie d'une dame a été repêché la semaine écoulée à la surface des eaux du barrage de Djougou par les éléments de la compagnie départementale des sapeurs-pompiers de la Donga.
« Nous avons reçu un appel téléphonique pour secours à victime, une fois arrivés sur les lieux, nous avons constaté qu'il y a un corps en putréfaction flottant dans le barrage », a expliqué le sergent-chef Ahmadou Moukaram, chef centre de la compagnie des sapeurs-pompiers de la Donga, rapporté par l'ABP.La victime est âgée de la trentaine, selon la même source.
Le corps est confié à la police républicaine pour les constats d'usage.
Profitant de l'occasion, le chef centre des sapeurs pompiers invite les populations à la prudence en ces périodes de montée des eaux.
F. A. A.
La Franco-Béninoise de Running 41 Noélie Yarigo s'est qualifiée ce samedi 12 septembre 2020 pour les finales du Championnat de France Élite au 800 m.
Noélie Yarigo arrive en finale avec un chrono de 2'08''93. Selon la Nouvelle République.fr, la principale adversaire de l'athlète ce dimanche 13 septembre 2020 en finale est probablement la Martiniquaise Cynthia Anais, qui avait visiblement envie de faire un chrono lors de sa série (2'02''75).
La partenaire de Noélie Yarigo, Souliath Saka, s'est également qualifiée pour la finale avec un meilleur chrono des demi-finales du 400 m.
Après la création en août dernier à Glazoué de l'Observatoire des jeunes du Bloc Républicain (OJBR), le Bloc Républicain (BR) s'est doté ce samedi 12 septembre 2020 d'une grande organisation regroupant les femmes du parti. Il s'agit de l'Organisation des femmes républicaines (OFR) dont le lancement a eu lieu ce jour à l'hôtel Azalaï de Cotonou au cours d'une assemblée générale constitutive présidée par le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, secrétaire exécutif national du parti.
Conformément aux dispositions des articles 54, 55 et 56 des statuts du Bloc Républicain, l'Organisation de femmes républicaines comme l'organisation des jeunes et celle des organisations socioprofessionnelles et corporatistes, est un instrument important pour le fonctionnement du parti, a rappelé la présidente du Comité d'organisation, Mariama Babamoussa, dans son mot de bienvenue.
Pour le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, présidente du Comité préparatoire de la mise en place de l'OFR, la création de l'Organisation des femmes républicaines est née de la vision clairvoyante que le Bloc Républicain accorde à la gente féminine.
Après un bref rappel du processus de création de l'organisation, la cérémonie de lancement souligne-t-elle, constitue une étape importante. Celle de l'aboutissement d'un processus que le comité qu'elle préside, a conduit avec dextérité et abnégation. « Le chemin a été long, mais parsemé d'embuches, de ronces, et de roses », a confié Adidjatou Mathys fière d'accueillir la naissance de l'OFR.
« Mission accomplie », s'est-elle réjouie s'adressant au secrétaire exécutif national.
Le ministre du travail et de la fonction publique a exprimé ses remerciements à tous les membres du Comité préparatoire, et à toutes les personnes ayant contribué à ce succès.
Selon le secrétaire exécutif national du BR, la création de l'OFR est un grand jour pour le Bloc Républicain. Fier de prendre part aux côtés des femmes républicaines à la cérémonie de lancement, il a précisé que le combat au sein du parti est d'encourager les femmes à « quitter l'arrière-plan politique pour passer au devant de la scène aux côtés des hommes ».
Ce combat selon Abdoulaye Bio Tchané, est tributaire dans une large mesure, de l'engagement et de la détermination des femmes.
L'engagement du BR pour la cause des femmes selon le ministre d'État est total. Raison pour laquelle le parti depuis sa création leur accorde une place de choix ; et l'ORF vient renforcer cet engagement.
Pour le secrétaire exécutif national, il est maintenant du devoir des femmes à travers leur organisation, d'œuvrer pour l'éveil et l'engagement politiques des mères, épouses, sœurs et filles dans toutes les contrées du Bénin.
L'Organisation des femmes républicaines a pour objectifs, d'opérationnaliser les missions et attributions du parti Bloc Républicain au service des femmes membres du parti ; de lutter contre l'exclusion des femmes en politique et dans les instances de prise de décision ; et d'œuvrer à la formation, à la participation citoyenne et politique des femmes.
La cérémonie de lancement a été marquée par la présence de membres du gouvernement, députés, représentants de partis, cadres à divers niveaux, et des militantes venues de tous les départements et toutes les communes du Bénin.
F. A. A.
Le Haut Conseil d'Etat libyen et le parlement de Tobrouk sont parvenus à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté au terme des réunions du dialogue qui ont pris fin le jeudi 10 septembre 2020 à Bouznika au Maroc.
Des résultats sont issus des séances du dialogue libyen tenues au Maroc. Au terme du dialogue, le Haut Conseil d'Etat libyen et le parlement de Tobrouk ont annoncé un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.
Selon le communiqué final conjoint lu par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, « les deux parties ont également convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre ces réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d'achever les mesures nécessaires qui garantissent l'application et l'activation de cet accord.
Le Haut Conseil d'Etat libyen et le parlement de Tobrouk ont également appelé l'ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye,
Les deux parties ont renouvelé leurs remerciements et leur gratitude au Royaume du Maroc et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le soutien et l'assistance afin de surmonter la crise libyenne.
A en croire Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, les réunions se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus ».
Le rôle pacificateur du Royaume chérifien
Les deux parties se sont réunies « suite à leur conscience de la situation actuelle du pays, à différents niveaux, une situation extrêmement dangereuse menaçant la sécurité, l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Etat, née des interventions étrangères négatives qui ravivent les guerres et les alignements régionaux et idéologiques ».
« Ces réunions interviennent en application de l'article 15 de l'accord politique libyen conclu à Skhirat et en confirmation des conclusions de la conférence de Berlin soutenant la solution politique et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et s'expliquent par leur conscience des répercussions dangereuses nées de la division politique et institutionnelle qui a fait que le citoyen a perdu confiance en le rôle des institutions législatives, exécutives et de contrôle en raison des mauvaises conditions de vie à tous les niveaux », informe le communiqué conjoint.
Les efforts du Maroc dans le cadre de ce dialogue sont salués sur la scène internationale
A.A.A
Quelques heures après leur libération, les deux personnes enlevées après un braquage à Toui, une localité de la commune de Ouèssè ont été présentées à la presse ce vendredi 11 septembre 2020.
Le kidnapping ne restera pas impuni, a rassuré le préfet du Zou, Firmin Kouton, à l'occasion de la présentation des otages à la presse.
Profitant de l'occasion, il a invité les usagers de la route inter-Etat N°2 à la prudence, du fait de la déviation créée à Tchala-Ogoï et Tchaourou, en raison des travaux de réfection.
Le 07 septembre dernier, un véhicule officiel a été attaqué à Toui par des ravisseurs. Les hors la loi après l'avoir immobilisé, ont intimé l'ordre aux passagers de descendre. Un cadre du ministère de l'enseignement secondaire a réussi à s'échapper par la brousse. Une dame et le chauffeur ont été pris en otage par les ravisseurs qui, à l'aide du téléphone de la dame, ont contacté le poste de police de Ouèssè exigeant une rançon de 50 millions de francs CFA. Montant revu à la baisse et à la somme de 11 millions.
De sources proches de la préfecture, c'est sur le lieu de rencontre où la rançon exigée devrait être déposée que l'un des braqueurs a été arrêté. Les enquêtes se poursuivent pour arrêter les autres membres du réseau.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Le monarque de droit divin et l'autocrate-dictateur ignorent le parrainage politique, ils décident de tout par eux-mêmes, ils croient savoir par eux-mêmes et par eux seuls ce qui est bon et ce qui est mauvais, quel sujet ou quel citoyen est compétent pour les servir ou pas. Il en va autrement dans le régime démocratique, qu'on n'imagine pas se targuer de cette assurance qui frise l'arrogance et le mépris du peuple. En plus des nombreux textes et institutions garde-fou dont elle s'entoure, la démocratie a besoin de conseillers et de guides, serviteurs triés sur le volet pour lui éviter d'échouer entre les mains des fous.
Ce ne sont pas des fous à lier, gens qui auraient leur place dans quelque asile d'aliénés. Ce sont gens sympathiques, éduqués, convenables, aimables. Tel veut entrer en politique pour avoir une visibilité nationale, la régionale ne lui suffisant plus, il va élargir le domaine de sa carte de visite. Il ne se voit pas vaniteux pour autant. Tel autre veut entrer en politique pour se mettre à l'abri de la justice, il se reproche des choses graves qui pourraient le rattraper s'il ne se ménage pas une solide immunité. Il ne se voit pas méprisable pour autant. Un troisième veut entrer en politique à la fin de sa vie active pour passer sa retraite à ne pas trop s'ennuyer. Il ne se voit pas prétentieux et vain pour autant. Etc.
Passe encore, pourrait-on s'autoriser à penser, s'il ne s'agissait que de fonctions que l'on pourrait dire secondaires, souvent partagées avec d'autres élus. Mais si par hasard, l'un des ci-dessus portraiturés se retrouvait propulsé au sommet de l'Etat, à la tête de l'Exécutif, avec toutes les manettes entre les mains, avec toutes les charges et tout le prestige de la fonction, ce serait assurément un grand malheur pour la démocratie, pour la cité et pour les citoyens. On ne prendra donc jamais trop de précautions pour éviter ce cas de figure.
Aucun parrainage n'est banal, parce que toujours lourd de sens et de responsabilité pour le parrain. Sans sourciller, nous l'acceptons quand nous allons frapper à la porte de l'Eglise catholique pour être admis en son sein : le baptême chrétien est un sacrement, et le prêtre ne saurait l'accorder à X ou à Y sans avoir la garantie que le sacrement sera respecté et honoré. Sans sourciller, nous l'acceptons quand nous allons frapper à la porte de telle école philosophique pour être admis en son sein. Il s'y déroule enseignements et initiations dont l'aspirant apprenti doit se montrer déjà digne en amont : les Frères anciens cooptent les Frères nouveaux, ils les parrainent. Quid alors du parrainage politique en démocratie ?
En son âme et conscience, le Béninois sait que la fonction suprême de la République mérite autant et plus de précautions à prendre que l'entrée dans l'Eglise ou dans la Loge. Mais il est gêné par ‘‘politique'', l'énoncé ‘‘parrainage politique'' lui fait voir rouge. Car ici et ailleurs, la politique est le terrain des jeux et enjeux les plus retors. Et le Béninois, qui s'y connaît en politique, se met à croire à l'invraisemblable ‘‘ils ne vont accepter de parrainer que ceux de leur camp''. Ce n'est pas vrai, parce que nous sommes en démocratie et que c'est pour respecter au maximum l'enjeu démocratique qu'il existe le parrainage politique. Et donc, les élus du camp A parraineront les candidats des camps X, Y, Z, pour peu que ceux-ci aient rempli les conditions, toutes les conditions légales pour se porter candidats. Ayons confiance en eux. Ayons confiance en nous. De toute façon c'est au peuple qu'il reviendra de choisir les meilleurs ou le meilleur pour le gouverner. Faisons confiance au peuple.
Nous avons 60 ans. Quand nous regardons dans la glace, quelle image citoyenne de nous renvoie-t-elle ? Le temps n'est-il pas venu de bonifier cette image, le temps d'entamer l'apprentissage de la foi en nous-mêmes, de la confiance en nous-mêmes ? Confiance et foi sont difficiles. Mais c'est avec elles et grâce à elles que nous irons où nous voulons aller.
1er ex aequo au Baccalauréat 2020 série C au Burkina Faso, le jeune Béninois, Gado Bassam Boni, a reçu les félicitations du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré
Avec 17,04/ 20, Gado Bassam Boni est déclaré 1er ex aequo au Bac C, session 2020 au Burkina Faso au terme de la proclamation des résultats. Dans un message, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a félicité Gado Bassam Boni pour sa belle performance au pays des Hommes intègres.
« J'ai reçu des mains de Son Excellence Roch Marc Kaboré, un ordinateur portable et une enveloppe financière de 1 million FCFA, une attestation et aussi une bourse, mais malheureusement, je n'ai pas pu profiter de la bourse, vu que je suis Béninois », a déclaré Gado Bassam Boni, dans un message rapporté par l'ORTB.
Gado Bassam Boni a intégré le Prytanée Militaire de Kadiogo-PMK du Burkina-Faso après avoir passé un test organisé en 2013 au Prytanée Militaire de Bembéréké, d'où il est sorti premier du département du Borgou.
Le rêve du lauréat qui a désormais son Bac en poche est de devenir pilote d'avion. « J'ai toujours rêvé de devenir pilote. J'aimerais un jour me trouver aux commandes d'un avion. C'est très beau. Depuis ma tendre enfance, j'ai toujours rêvé de poursuivre mes études en pilotage dans une université », a-t-il déclaré. A défaut, Gado Bassam Boni va opter pour la filière Génie mécanique et énergétique. Pour réaliser son rêve, Gado Bassam Boni espère bénéficier d'une bourse de son pays, le Bénin.
A.A.A.
Le gouvernement du président Patrice Talon en application des dispositions de la loi N°2017-08 du 19 juin 2017 portant identification des personnes physiques en République du Bénin a, à travers un décret adopté le 29 juillet dernier, défini les modalités de mise en vigueur de la carte nationale d'identité biométrique en République du Bénin.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a présidé ce vendredi 11 septembre 2020, les travaux de la première session ordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociations Collectives Gouvernement, Centrales et Confédérations Syndicales. L'objectif de cette rencontre entre le ministre d'Etat et les partenaires sociaux est de garantir une rentrée scolaire apaisée.
Le dialogue social et la négociation collective ont pour objectif de prévenir et de gérer les crises sociales, a rappelé le ministre d'Etat chargé du plan et du développement. A en croire Abdoulaye Bio Tchané, mener des concertations et négociations permanentes, c'est concourir à maintenir des relations professionnelles stables et garder le dialogue entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Cela permet selon lui, de veiller à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs de tous les secteurs d'activité.
Après avoir rappelé les différentes mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, le ministre d'Etat a félicité les partenaires sociaux pour le rôle important qu'ils ont joué dans cette lutte.
Les travaux de cette session ordinaire vont se poursuivre la semaine prochaine.
F. A. A.
Selon le bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse économique (INSAE), les exportations du Bénin vers les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont connu une hausse de 13,7% au premier trimestre de l'année 2020 par rapport au trimestre précédent.
Ces exportations selon les informations publiées sur le site ‘'Niamey ET LES 2 JOURS'', sont estimées à 13,9 milliards de FCFA (175 843,6 tonnes) au premier trimestre 2020 contre 12,2 milliards FCFA (107 858,7 tonnes) au dernier trimestre de 2019.
Parmi les pays de la CEDEAO, le Niger au cours de la même période, est resté le premier client du Bénin. C'est un pays qui achète au Bénin du ciment hydraulique (y compris les ciments non pulvérisés dits clinkers), des graines de coton, et de la farine de blé ou de méteil, etc.
Le Niger selon ‘'Niamey ET LES 2 JOURS'', représente 28,8% des ventes des produits béninois à l'extérieur. Il est suivi du Burkina Faso (23,9%), du Mali (14,5%), du Togo (12%) et du Nigéria (10,1%).
F. A. A.
La liste des 26 œuvres à restituer au Bénin par la France est connue depuis quelques jours. Sur cette liste, un objet de grande valeur n'y figure pas. Il s'agit de la statue du dieu Gou.
La statue du dieu Gou ne retourne pas au Bénin. La France n'a pas sélectionné cet objet dans les 26 œuvres à restituer au Bénin. À en croire la présidente de la Fondation Zinsou, Marie-Cécile Zinsou, la statue a été saisie pendant l'expédition coloniale et a été rapportée par Eugène Fonssagrives. « On peut donc logiquement se demander pourquoi une œuvre de cette importance ne fait pas partie de la sélection des 26 œuvres », s'interroge-t-elle.
Les œuvres d'art notifiées dans le projet de loi nº 3221 relatif à la restitution de biens culturels à la République du Bénin et à la République du Sénégal déjà dans le circuit parlementaire en France sont entre autres : un métier à tisser, un pantalon de soldat, un siège tripode Kataklè sur lequel le roi posait des pieds, une tunique, un sac en cuir, porte du palais royal d'Abomey, des statues anthropomorphe des rois Ghézo, Glèlè et Behanzin ainsi que d'autres biens culturels.
« Nous pourrions renoncer à une tunique, un pantalon ou un sac en cuir en échange de cette œuvre qui aurait nettement plus d'impact sur les jeunes générations en quête de leur histoire (…) », a écrit la présidente de la Fondation Zinsou sur sa page Facebook.
La statue du dieu Gou a été fabriquée par l'artisan d'art Akati Ekplékendo vers 1860 en souvenir du roi Glélé. C'est une statue qui vénère le dieu de la guerre, de la forge et du fer. Exposée au musée du Louvre, elle a été saisie en 1892 lors de la conquête du Dahomey par les Français.
A.A.A
Le directeur départemental de la police républicaine (DDPR) de l'Ouémé, le commissaire divisionnaire Edouard ZANKRAN à travers un communiqué invite les vendeurs de l'essence de contrebande installés aux abords des voies à libérer les lieux au plus tard le dimanche 13 septembre 2020.
A cet effet, tous les commissaires d'arrondissement de l'Ouémé ont été appelés à faire la sensibilisation et d'inviter les vendeurs de l'essence de contrebande installés le long des corridors à regagner les VONS (Voies orientées Nord-Sud).
Tout vendeur de ‘'Kpayo'' qui ne serait pas exécuté après cet ultimatum du DDPR verra son étalage détruit par ses éléments de la police républicaine déjà instruits.
Après la sensibilisation, chaque commissaire selon le communiqué, devra rendre compte à la hiérarchie.
Cette décision du directeur départemental de la police s'inscrit dans la vision du gouvernement qui est d'assainir le cadre de vie des populations et de rendre les villes propres et belles.
F. A. A.
Une dizaine d'hectares de champs de céréales de maïs, de sorgho, et autres céréales sont emportés par les eaux à Djougou. Les champs sont inondés à cause des dernières pluies qui ont occasionné la crue du fleuve Affon. Bariénou et Affon sont les localités touchées par les inondations.
M. M.
Le pont ‘'PK 0 + 500'' situé à cinq cents mètres de Guéné est dans un état de dégradation avancée. Les « appuis du pont se sont affaissés. Il en est de même pour son tablier qui cédé », a indiqué le journal La Nation dans sa parution du 11 septembre 2020.
Selon le directeur départemental des Transports du Borgou et de l'Alibori, Herman Hervé Gbédji, les dernières pluies qui se sont abattues sur la zone ont accentué la dégradation du pont.
Face à la situation, des dispositions sont prises pour la sécurité des usagers. Il s'agit de l'interdiction de l'accès du pont aux gros porteurs grâce aux « barrages » qui sont disposés « de part et d'autre de l'ouvrage défectueux ». A l'en croire, il sera procédé bientôt à la réfection du pont.
M. M.