You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 1 hour ago

L’auteur Kamel Bouchama, en marge du SILA, à l’expression: « Non, messieurs, ce travail vient de Réghaïa! »

Sun, 11/11/2018 - 10:58

Par Dihya GUELLID

Du siècle avant Jésus- Christ, à l’exode de 1911, en passant par l’épopée de l’Emir Abdelkader, Kamel Bouchama a signé une trilogie qui «raconte nos ancêtres». L’homme est passionné et passionnant. Il a ouvert son coeur à L’Expression et c’est avec bonheur que l’on suit les tribulations de l’écrivain. Entretien.

Dihya Guellid: Avant même d’aller dans le contenu de vos ouvrages que vous présentez à cette 21ème édition du Sila, quelle est d’abord votre première impression?
Kamel Bouchama:
 Je suis très satisfait, franchement. Et comment ne pas l’être quand, chaque jour, indépendamment de ce vendredi 2 novembre – jour de ma dédicace officielle -, je suis face à une foule de lecteurs passionnés qui viennent se faire dédicacer mes deux ouvrages et entamer un dialogue avec moi? De là, je me dois tout d’abord, de remercier sincèrement – et le verbe n’est peut-être pas assez fort – le personnel de l’Enag et à leur tête le directeur général, M. Messaoudi Hamidou, qui est en même temps commissaire général de cet important événement international culturel, pour l’excellent travail qu’ils présentent à ce public nombreux et assoiffé de lecture. L’Enag démontre par sa présentation d’ouvrages produits dans les normes internationales de l’édition, son professionnalisme et même plus en ce qui me concerne, et d’autres auteurs d’une certaine pointure. Ainsi, elle a pris des dispositions à mon égard par un geste professionnel, d’abord courageux, et citoyen ensuite, qui me laisse croire à un meilleur avenir au sein de l’édition, dans le vivre ensemble et la démocratie. Encore une fois merci, un grand merci à l’Enag – et ce n’est pas un dithyrambe – pour cette remarquable production qui a fait dire à d’aucuns, devant mes deux ouvrages:
– «Ah, si on pouvait produire un travail pareil, aussi beau que celui-là qui nous vient de l’extérieur…!».
Ma réponse a été spontanément aussi claire que convaincante: «Non, messieurs, ce travail vient de Réghaïa!!»

Vous dites de beaux ouvrages, effectivement, et ils sont devant nous. Pouvez-vous nous en dire davantage?
Oui, assurément, ils sont beaux et bien finis…, ce qui a laissé certains penser qu’ils sont faits ailleurs, plutôt que chez nous. Est-ce un complexe, ou parce qu’il est vrai que quelques éditeurs ne donnaient pas, il y a quelque temps, tellement d’importance à la meilleure présentation de leur produit? C’est cela en réalité, parce qu’avant, en effet, nous-mêmes nous dénoncions quelques manquements aux normes de l’édition. Enfin, ce qui est certain aujourd’hui, est que moi, comme d’autres auteurs, je suis plus que satisfait et fier devant une telle production car, présenter des ouvrages de cette tendance, je veux dire de cette beauté, de cette élégance c’est un honneur pour l’entreprise qui les a soigneusement réalisés et, bien sûr, pour la personne qui les a écrits. Maintenant, les ouvrages sont là…, et mes lecteurs, particulièrement, les amateurs de beaux livres et les jeunes à qui je m’adresse, n’auront pas été privés par la publication de deux beaux ouvrages, tant dans leur forme que dans leur contenu…

Beihdja Rahal, vous lui avez consacré un des deux beaux livres. Pourquoi ce choix et cet intérêt pour cette dame et sa musique?
D’abord, ce choix s’est imposé à moi, parce qu’il est naturel, en ce sens que Beihdja Rahal est un des plus grands talents de notre pays, en matière de répertoire andaloud’où le titre que je lui consacré dans mon ouvrage. Il est évident que j’aime et respecte les autres – inutile de les énumérer, au risque d’en oublier quelques-unes ou quelques-uns -, mais le choix de cette talentueuse interprète de la musique andalouse, m’a été prescrit par le fait que je la vois en tant que représentative d’une école, d’un style, et d’un monde de mélomanes, aussi bien attaché à sa belle musique traditionnelle, qu’à son mode représenté par la «Çanaâ d’Alger» et dont elle excelle, depuis le temps de ses maîtres, les Fakhardji, Khaznadji et autres, et après… leur disparition.
Ceci dit, il y a cette tradition qui me vient de ma famille, celle où, nous tous, avons baigné, depuis notre tendre enfance, dans le «mouwacheh», c’est-à-dire dans cette musique qui nous ensorcelait, et qui nous permettait de l’adopter comme faisant partie de nous-mêmes. Voilà pourquoi, j’ai choisi Beihdja Rahal qui, comme celles ou ceux qui l’ont précédée, nous convie à travers ses «noubas», dans ce carrefour de civilisations nombreuses, à vivre en osmose avec une partie non négligeable de notre patrimoine qu’elle nous traduit si bien, de sa voix chaleureuse, en magnifiques chansons andalouses, en se fondant sur un passé qui appartient simultanément au mythe et au réel, et qui a été conforté par les apports conséquents des nôtres.

Votre deuxième ouvrage est aussi beau, parce qu’il nous est présenté dans un beau coffret. Qu’avez-vous à nous dire sur cette présentation?
Je vous l’accorde; il est aussi beau que l’ouvrage de Beihdja Rahal. Ce deuxième qui, en réalité, est constitué de trois livres, puisqu’il s’agit d’une trilogie, a été sérieusement pris en charge dans les ateliers de l’Enag, je tiens à le souligner. Ainsi, les responsables ont insisté sur la qualité du produit et son étalage dans un coffret, également, bien conçu pour être présenté dans une entité qui se respecte et qui plait aux lecteurs. Ce coffret, en lui-même, a fait l’objet d’admiration de la part des visiteurs…, c’est dire que rien n’est passé inaperçu dans ce Sila de 2018 qui a tenu ses promesses, dans tous les domaines. Encore une fois, un produit de cette propension – en parlant de ma trilogie et mon ouvrage sur Beihdja Rahal -, nous laisse dire que par les efforts de ses concepteurs, l’Enag, encore une fois, a rendu au livre ses lettres de noblesse en mettant en évidence la richesse du patrimoine national et en soulignant l’importance du livre, ce moyen de communication le plus ancien. Alors, les jeunes qui étaient nombreux dans ce Sila, que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai entamé de longues discussions, vont découvrir et, pour d’autres, redécouvrir le plaisir et l’amour de la lecture, comme nous les avions à leur âge.

La trilogie…, est-ce une façon à vous de faire l’Histoire de notre pays, selon certaines de vos déclarations? Ou est-ce une simple fantaisie, celle de réunir trois livres pour les présenter à vos lecteurs?
Cette trilogie s’est imposée à moi parce qu’elle raconte nos ancêtres, dans trois ouvrages indépendants, mais complémentaires, du siècle avant Jésus-Christ à l’Émir Abdelkader et ses compatriotes en pays du Levant, avec leur dernier exode de 1911, en passant par ces Algériens, de fiers Berbères qui ont fait l’Andalousie, du temps de Tariq Ibn Ziyad jusqu’à la prise de Grenade le 4 janvier 1492 par Isabelle la Catholique.
Nos ancêtres sont ainsi racontés au cours des siècles, dans cette trilogie, pour dire par quoi ils se sont caractérisés, par quoi ils ont brillé et comment ils ont géré leur existence chez eux et dans les pays du Bassin méditerranéen qu’ils ont investis pour de bonnes et nobles causes et à la libération et l’émancipation desquels ils ont participé.
Alors, en réunissant mes trois tomes, en une trilogie, j’ai eu à l’esprit cet objectif d’être efficace et de faire partager mes évidences et mes révélations à la majorité des jeunes dont je souhaite obtenir leur adhésion et leurs encouragements. Je souhaite également et surtout, avec ce travail qui répond aux besoins du moment, participer à l’éducation de cette frange essentielle dans notre société, en allant droit dans la présentation objective où se dégage la réalité dans laquelle ont vécue nos ancêtres. Mes trois tomes sont rédigés dans un style simple, sans fioritures, mais surtout dans un style non ésotérique, pour ne pas afficher cette volonté de paraître, à la limite, différent et supérieur à d’autres auteurs. Alors, ma trilogie, puisque j’ai décidé de l’appeler ainsi, et parce qu’elle l’est dans l’absolu, doit remplir sa fonction du fait, comme expliqué auparavant, qu’elle est réservée à tous et non pas seulement à un cercle d’initiés en histoire.
Maintenant, vous me demandez est-ce que cette trilogie est une simple fantaisie. Non, ça ne l’est pas, franchement! Parce qu’elle vient pour nous interpeller de la sorte: ne doit-on pas dire aujourd’hui toute la vérité sur des moments exceptionnels, à tous égards, ces moments que nos ancêtres ont bien remplis sur tous les fronts de leur participation effective et combien bénéfique à l’histoire de l’humanité? Ne doit-on pas nous remémorer ces braves combattants, ces valeureux érudits et savants du Maghreb, et principalement les Algériens, que nous avons sous-estimés, ou carrément ignorés, parce que nous ne disposons pas de ce réflexe des gens du Machreq qui font honneur aux leurs, à leurs compatriotes?
Les termes ne sont pas excessifs, ils sont vrais; n’en démontre que les XXXX pages de la trilogie qui vont suivre pour nous révéler de légendaires hauts faits qui ont caractérisé cet amour de la justice et de la vérité dont nos ancêtres ont été de friands adeptes. Il fallait, à mon sens, dévoiler toutes ces richesses et les soumettre – toujours modestement – à ces jeunes que nous devons constamment maintenir dans le sentiment de la mobilisation autour d’objectifs nationaux. Comme cela, sur la route de l’Histoire, nos chemins se croiseront souvent, et ainsi nous rétablirons la vérité, après des décennies où le mensonge et la falsification se sont érigés en option de «bonne gouvernance».
Nous clamerons que notre pays n’est pas né du néant par la grâce d’une quelconque mission «civilisatrice», ni par celle d’une «fetwa» de quelques illuminés.
Notre pays a une Histoire plusieurs fois millénaire! Nous leur disons tout cela, dans cette trilogie…, nous leur disons voici ce que nous étions dans le passé, il n’y a pas de raison à ce que nous ne fassions pas de même, sinon mieux aujourd’hui, avec tous les moyens qui existent dans le pays.
En conclusion, et pour répondre davantage à votre question pertinente, je me permets d’ajouter que cette trilogie, sous le titre: «La glorieuse épopée de nos ancêtres», n’est pas un travail d’historien et n’a pas cette prétention.
Il y a certainement des insuffisances dans ce que j’ai écrit, et je n’ai jamais pensé être au summum de la connaissance et de la compétence en matière d’histoire. Cependant, j’ose prétendre que les ouvrages (trois tomes) qui la constituent sont le fruit du désir d’ouvrir les yeux sur la richesse culturelle, sociale et historique de notre pays, en même temps que sur l’apport de nos ancêtres dans certains pays du Bassin méditerranéen. C’est pour cela que la réhabilitation de l’histoire authentique, la vraie, l’incontestable, l’incontournable, et son enseignement avec l’esprit de l’honnêteté, de l’impartialité et de la vertu, sont une oeuvre vitale pour l’avenir. Car, on ne le dira jamais assez, le besoin d’enracinement pour l’homme est naturel…, il est vital, tout comme l’air.

The post L’auteur Kamel Bouchama, en marge du SILA, à l’expression: « Non, messieurs, ce travail vient de Réghaïa! » appeared first on .

Categories: Afrique

Nouvelles révélations sur l’assassinat de Khashoggi: Son corps a été dissous dans l’acide…

Sun, 11/11/2018 - 10:50

Par Chaabane BENSACI

Pressés par une communauté internationale épouvantée par les conditions dans lesquelles le journaliste a été éliminé sur ordre, les dirigeants saoudiens s’évertuent à donner du temps au temps pour que l’affaire soit reléguée en pertes et profits.

Le corps de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien assassiné le 2 octobre dernier dans le consulat de son pays, à Istanbul, a été dissous dans de l’acide, réaffirme le journal turc Sabah qui révèle dans son édition d’hier que les tueurs ont tenté de s’en débarrasser en le jetant dans les canalisations, sans doute au coeur même de la résidence consulaire où il a été démembré. Les enquêteurs ont en effet découvert des traces d’acide dans les canalisations de la résidence du consul saoudien à Istanbul, indique Sabah, journal progouvernemental qui ne cite pas ses sources mais a sans cesse apporté des révélations, depuis le début de cette affaire. Pour les responsables des investigations, il n’y aurait ainsi plus de trace matérielle du crime commis par les agents saoudiens, arrivés et repartis le même jour après avoir exécuté leur infâme besogne.

Pressés par une communauté internationale épouvantée par les conditions dans lesquelles le journaliste a été éliminé sur ordre, les dirigeants saoudiens s’évertuent à donner du temps au temps pour que l’affaire soit reléguée en pertes et profits, excluant catégoriquement toute responsabilité des commanditaires. Ils ont ainsi argué du fait que les 18 auteurs de l’assassinat auraient agi de leur propre chef, sans autorisation ni information de leur hiérarchie. Comme ils ont estimé avoir clos le débat en affirmant que le jugement des assassins présumés aurait lieu devant la justice saoudienne, donnant une fin de non- recevoir à l’ «exigence» turque d’une extradition formellement introduite par le biais de la diplomatie. Pour sa part, le président turc Recep Tayyip Erdogan aura longuement soufflé le chaud et le froid, promettant une enquête «approfondie» et sans détour. Hier, il a révélé que tous les enregistrements mentionnés par le journal Sabah durant les semaines d’enquête au consulat et à la résidence du consul saoudien ont été «partagés» avec Riyadh, Washington et Paris. «Nous avons donné les enregistrements, nous les avons donnés à l’Arabie saoudite, nous les avons donnés à Washington, aux Allemands, aux Français, aux Anglais», a énoncé le chef de l’Etat au cours d’une conférence de presse télévisée, ajoutant que ces enregistrements ont été «écoutés» mais qu’ils n’ont pas donné lieu à des échanges de documents écrits avec les capitales mentionnées. «Ils ont écouté les conversations qui ont eu lieu ici, ils savent», a insisté M. Erdogan, qui n’a fourni aucun détail en ce qui concerne la nature et l’importance de ces enregistrements.

Jamal Khashoggi est tombé dans un traquenard qui lui a été tendu alors qu’il sollicitait des documents administratifs en vue de son mariage avec sa fiancée turque. De ce fait, la préméditation ne pouvait faire l’objet d’aucun doute. Pourtant, si l’on s’en souvient bien, les plus hautes autorités saoudiennes avaient commencé par nier catégoriquement sa «disparition», brandissant une allégation suspecte selon laquelle il aurait «tranquillement» quitté le consulat, une fois réglées les démarches administratives pour lesquelles il s’est rendu sur les lieux de sa mort horrible. Une allégation «justifiée» par l’existence d’une vidéo préprogrammée dans laquelle on voit un sosie du journaliste sortir du consulat, revêtu des habits de Khashoggi, pour se rendre dans une mosquée non loin de là et s’y changer avant de se débarrasser d’un sac contenant les effets du journaliste.

C’est une fois confrontées à toutes ces évidences que les autorités saoudiennes ont fini par admettre, du bout des lèvres, que l’assassinat a bel et bien eu lieu et qu’il ne pouvait être que «prémédité». Il s’en est suivi, alors, une opération diplomatique en direction des dirigeants turcs et américains pour accréditer la thèse d’une action «isolée» et dans laquelle aucun haut responsable saoudien ne saurait être impliqué. Une riposte à peine voilée à la tribune du président Erdogan publiée dans le Washington Post le 2 novembre dernier et dans laquelle il accusait clairement «les plus hauts niveaux du gouvernement saoudien» d’être les commanditaires de cet abominable crime, dont il dédouanait uniquement le roi Salmane. Le président turc n’avait certes nommé personne mais pour la presse turque le message était limpide qui mettait en cause, sous la plume des journalistes comme sous les entretiens avec des responsables turcs anonymes, le prince héritier Mohamed Ben Salmane.

La Turquie, d’un côté, et l’Arabie saoudite, de l’autre, mènent toujours leur enquête mais les deux pays rivaux ont de solides raisons de tempérer leurs ardeurs réciproques. Bien sûr, Erdogan a rappelé, pas plus tard qu’hier, que les quinze tueurs présumés, détenus en Arabie saoudite, «connaissent très bien le ou les meurtriers» véritables, avant d’ajouter que «les autorités saoudiennes devraient réussir à révéler cela en les faisant parler». Il s’est gardé, cependant, de préciser de quelle manière!

The post Nouvelles révélations sur l’assassinat de Khashoggi: Son corps a été dissous dans l’acide… appeared first on .

Categories: Afrique

Facebook et Twitter, un filon pour les diplomates: Une nouvelle façon de faire

Sun, 11/11/2018 - 10:46

Par Massiva ZEHRAOUI

Pour illustrer ce phénomène, l’on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, lequel a une activité très intense sur les réseaux sociaux.

A l’heure actuelle, les réseaux sociaux ne servent pas seulement à interagir avec d’autres personnes afin de développer des liens et des relations. Facebook, Twitter et Cie constituent également des outils de communication très efficaces pour l’activité diplomatique.
Les ambassadeurs et autres émissaires ont en effet bien compris que passer par le compte Facebook ou Twitter est devenu primordial pour toucher un plus large public et consolider davantage les relations bilatérales. Pour illustrer ce phénomène, l’on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, lequel a une activité très intense sur les réseaux sociaux. Publiant des photos du moindre de ses déplacements dans le pays, John Desrocher tente visiblement une nouvelle approche diplomatique, qui plus est, se révèle effectivement très utile pour… les affaires.
Ce dernier a enchaîné, depuis son installation à la tète de la diplomatie américaine à Alger, des visites de travail ou de «courtoisie» au niveau de différentes régions du pays.
Rien qu’en ce mois de novembre, cet émissaire a parcouru des régions hautement symboliques sur le volet historique de l’Algérie et même de l’Afrique du Nord. De Batna à Sétif en passant par Béchar, John Descrocher s’est rendu au coeur de ces villes, revalorisant quelque part un patrimoine encore peu connu dans le monde. Le 1er Novembre dernier, c’est depuis Taghit, sur le haut lieu du déclenchement de la Guerre de Libération nationale en 1954 à Béchar que l’ambassadeur, accompagné de son épouse, a glorifié la révolution algérienne.
Trois jours plus tard, c’est à la capitale des Aurès (Batna) que le couple publie des photos de l’ancienne cité romaine se trouvant à Timgad et qui regorge d’histoire, effectuant aussi des visites au niveau d’un Centre de lutte contre le cancer ainsi qu’à d’autres institutions. Dans la même semaine, John Desrocher finit son périple dans la wilaya de Sétif.
Par ailleurs, cette façon de procéder, il faut le dire, n’est pas sans rendre service à la partie algérienne et pour cause, elle peut éventuellement redorer l’image quelque peu écorchée de l’Algérie vue notamment des USA, et ce, à travers la revalorisation du patrimoine culturel et historique. Cela permettra à notre pays de gagner en visibilité dans le paysage outre-Atlantique.
Par conséquent, c’est ce qui va le rendre plus attrayant concernant l’aspect économique et de ce fait, attirer de potentiels investisseurs qui afficheraient des réticences quant à entreprendre des projets ambitieux dans ces régions dont le potentiel demeure méconnu pour les grands groupes et les entreprises influents.
D’autre part, le cas de l’ambassadeur US n’est pas isolé. Comme lui, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, se montre très communicatif sur les réseaux sociaux, faisant part de ses dernières activités et sillonnant les régions Sud du pays notamment.

The post Facebook et Twitter, un filon pour les diplomates: Une nouvelle façon de faire appeared first on .

Categories: Afrique

Béjaïa: Les Chinois nettoient les rues

Sun, 11/11/2018 - 10:23

Par Arezki SLIMANI 

Les travailleurs chinois étaient hier à l’oeuvre. Ils nettoyaient les alentours de la mosquée d’Ihadaden, l’une des plus grandes de la ville de Béjaïa.

Cela peut paraître bizarre pour certains, mais c’était hier une réalité à Béjaïa. L’action chinoise s’inscrit dans la dynamique initiée par le nouveau wali depuis son arrivée. Les samedis propres se poursuivent à Béjaïa. Les entreprises publiques et privées y sont impliquées aux côtés de citoyens des quartiers pour redonner à Bejaia son éclat. Les entreprises chinoises, avec leurs ouvriers, s’y invitent. Hier, ils étaient au grand quartier d’Ihhaddaden. D’autres entreprises battent le rappel de leurs «troupes» chaque samedi et cela fait un mois que ce bénévolat dure, faisant de la ville de Béjaïa chaque jour un peu plus propre.

Hier, le quartier de Sidi Ali Lebhar a été nettoyé également. Les habitants de cette cité s’y sont impliqués et «sont priés de bien vouloir préserver les lieux et apporter leur aide à nos agents de nettoyage», lit-on dans la communiqué de la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa. L’opération de nettoyage des quartiers ainsi que le curage des oueds qui traversent la ville de Béjaïa initié par le wali, se poursuivent. Hier encore, plusieurs engins ont été à l’oeuvre. Une opération qui suscite chaque week-end un engouement. Ses répercussions sont telles que l’on n’hésite plus à y prendre part. Dès son installation à la tête de la wilaya de Béjaïa, Ahmed Maâbed, qui avait fait de la situation de l’hygiène au niveau de la wilaya son cheval de bataille, a provoqué une dynamique qui s’est traduite sur le terrain par une série d’actions de nettoyage de la ville de Béjaïa.

Depuis, la journée de samedi n’est pas celle de repos et de farniente, mais celle d’une journée de volontariat. Les directions de l’exécutif de wilaya ainsi que les communes ont été instruites pour l’amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers et des cités de la ville de Béjaïa. Répartie en 19 zones, la commune du chef-lieu fait sa toilette hebdomadaire. Pour la direction des travaux publics, son intervention se déroule sur les différents axes routiers en étroite collaboration avec les entreprises tant privées que publiques et la population. L’exécutif, les entreprises publiques et privées, les élus des l’APC ainsi que le mouvement associatif et des habitants s’associent dans un élan qui n’a de valeur que de débarrasser Béjaïa de son insalubrité.

En attendant que l’Epic communal et les projets de réalisation de Centres d’enfouissement technique à travers les différentes communes de la wilaya voient le jour, l’heure est au bénévolat. Il reste à espérer que tout un chacun fasse de son mieux pour que l’action de protéger cet environnement dans lequel nous vivons, se concrétise. Il reste aussi à espérer que les édiles versent dans la réflexion pour situer les problèmes et dégager des solutions définitives pour éradiquer cette saleté. Il suffit de voir ce qui se passe dans les wilayas voisines pour se situer et envisager des actions autres que celle du volontariat, qui demeurent provisoires et tout juste faites pour parer au plus pressé.

The post Béjaïa: Les Chinois nettoient les rues appeared first on .

Categories: Afrique

Confédération des syndicats algériens: Sadek Dziri élu coordinateur

Sun, 11/11/2018 - 10:16

ALGER – Le président de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri a été élu coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), créée samedi et qui regroupe 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs.

M. Dziri a été élu à ce poste pour une durée de six (06) mois au terme des travaux de l’assemblée générale constitutive ayant donné lieu à la création du CSA qui s’emploiera à consacrer la politique du dialogue social et de la concertation, et de dégager un « dénominatif commun en faveur de la solidarité ».

Outre l’UNPEF, cette confédération est composée de cinq autres syndicats relevant du secteur de l’Education, il s’agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) et Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF).

La CSA est composée en outre du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national des vétérinaire, du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP), du syndicat des travailleurs de la poste, du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) et du Syndicat national des Imams.

Le coordinateur de la Confédération a fait savoir, à cet égard, qu’en sus de l’examen des statuts de la CSA, la réunion a permis de « finaliser le dossier exigé pour l’obtention du récépissé de dépôt auprès du ministère du Travail en sa qualité d’autorité compétente pour la délivrance des récépissés de demande d’agrément », qualifiant cette alliance « d’espace qui nous permettra de contribuer au dialogue social national et de prendre part aux tripartites ».

Il a indiqué, à cet égard, que la CSA n’entend pas s’ériger en « espace parallèle » à la centrale syndicale, mais se veut « une voie supplémentaire » des travailleurs en contribuant avec des propositions importantes au profit de la classe travailleuse, de l’économie nationale et du monde du travail.

The post Confédération des syndicats algériens: Sadek Dziri élu coordinateur appeared first on .

Categories: Afrique

Le président Abbas affirme que la victoire de la Palestine est « inévitable »

Sun, 11/11/2018 - 10:13

RAMALLAH – Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré samedi, que « la victoire est inévitable et que l’occupation israélienne de la Palestine prendra fin même si cela prendra un certain temps », à la veille de la commémoration du 14e anniversaire de la disparition du leader charismatique palestinien Yasser Arafat.

« Le destin de la terre de Palestine sera déterminé par le peuple palestinien, qui défend ses droits, ici, en Palestine et à travers la diaspora. » (Abbas)

Le président palestinien a indiqué, à cette occasion, que « le peuple palestinien et sa cause traversent actuellement une étape très difficile de son histoire », affirmant que « le complot contre la Palestine qui a été entamé avec la Déclaration Balfour n’était pas terminé avec le prétendu Accord du siècle », a rapporté l’agence Wafa.

« Le destin de la terre de Palestine sera déterminé par le peuple palestinien, qui défend ses droits, ici, en Palestine et à travers la diaspora. Il n’aura pas un seul Palestinien honorable qui accepte moins que le droit de son peuple à la liberté, à la souveraineté et à l’indépendance sur la terre de l’Etat de Palestine avec El Qods comme capitale et selon les frontières de 1967 », a souligné le président palestinien dans un message retransmis par la télévision, adressé au peuple palestinien à l’occasion de la commémoration du 14e anniversaire de la disparition du leader charismatique Yasser Arafat.

« Nous sommes tous appelés, plus que jamais, à s’unir et à soutenir l’Organisation de libération de Palestine (OLP), représentant légitime et unique de notre peuple partout dans le monde et leader de la lutte nationale pour la protection de nos droits nationaux historiques et immuables », a ajouté M. Abbas.

Le président palestinien a affirmé, également, qu' »aucune partie n’a le droit de retirer les réfugiés palestiniens de la table des négociations, de prendre des mesures contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et d’essayer de mettre en doute le nombre de réfugiés comme prélude à la liquidation de la cause palestinienne ».

« Notre unité nationale demeure la chose la plus précieuse que nous ayons et c’est notre arme la plus puissante pour faire face aux projets de liquidation et aux complots menés contre notre cause. » (Abbas)

« Notre unité nationale demeure la chose la plus précieuse que nous ayons et c’est notre arme la plus puissante pour faire face aux projets de liquidation et aux complots menés contre notre cause. Les tentatives visant à séparer Ghaza de la patrie ne réussiront pas », a-t-il soutenu appelant les différents groupes et parties à soutenir les actions de l’OLP et poursuivre la résistance contre les forces d’occupation israéliennes.

Dans ce contexte, Mahmoud Abbas a rendu un vibrant hommage au défunt président Yasser Arafat qui s’était éteint le 11 novembre 2004, laissant derrière lui un « passé révolutionnaire solide » et une « approche de lutte » suivie et défendue, aujourd’hui, par les dirigeants de l’OLP.

Le président Abbas a promis de défendre sa mémoire et à rester fidèle à la cause nationale, tout en présentant ses salutations à tous « les martyrs palestiniens morts pour défendre la liberté et l’indépendance de l’Etat palestinien ».

The post Le président Abbas affirme que la victoire de la Palestine est « inévitable » appeared first on .

Categories: Afrique

Ligue 1 Mobilis (14e j): la JS Saoura provisoirement sur le podium, nul renversant dans le derby CSC-DRBT

Sun, 11/11/2018 - 10:12

ALGER – La JS Saoura s’est hissée provisoirement sur la 3e marche du podium, en battant l’ES Sétif (1-0) sur son propre terrain, en match disputé samedi soir pour le compte de la 14e journée de Ligue 1 Mobilis de football, au moment où le CS Constantine et le DRB Tadjenanet se sont neutralisés (3-3) dans un derby de l’Est complètement fou, disputé au même moment, au stade Chahid Hamlaoui de Constantine.

Sur sa lancée, la JSS a ramené cette précieuse victoire des Hauts-Plateaux grâce à son avant-centre, Hamia, ayant trouvé le chemin des filets à la 32e, d’un joli tir croisé, qui est allé se loger dans le coin opposé (0-1).

Pendant ce temps-là, le CS Constantine, Champion d’Algérie en titre, avait commencé par mener (1-0) face au DRB Tadjenanet, grâce à son maître-artilleur Mohamed Amine Abid (8′), avant de se faire renverser (1-2), sur des réalisations signées Aribi (11′) et Bensaha (18′). Mais la joie des visiteurs a été de courte durée, puisque moins d’une minute plus tard, les Sanafir ont réussi à niveler la marque par Aichi (19’/2-2), avant que Chahrour n’ajoute le troisième à la 83′.

Cependant, le DRBT n’avait pas encore dit son dernier mot, puisqu’il a réussi à revenir une nouvelle fois au score, grâce Aribi, auteur du but égalisateur à la 89′.

Une nouvelle déception pour le CSC, dont la série noire avait conduit le coach Abdelkader Amrani à présenter sa démission à l’issue de la précédente journée.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, le CR Belouizdad avait quitté pour la première fois de la saison la dernière place du classement, suite à sa large victoire contre le MO Béjaïa (4-1).

Le défenseur Chamseddine Nessakh et le milieu de terrain Adel Djarrar avaient commencé par donner une avance de deux buts aux  belouizdadis, respectivement aux (17′) et (29′), avant que Bechou (85′) et Balegh (87′) ne donnent plus d’ampleur à ce précieux succès, qui permet à leur équipe d’abandonner provisoirement la dernière place à l’USM Bel-Abbès.

Pour leur part, les Crabes ont attendu la première minute du temps additionnel pour sauver l’honneur, par l’intermédiaire d’Amokrane (90’+1).

Un peu plus tard dans la soirée, en clôture des matchs de samedi, le Paradou AC a dominé l’AS Aïn M’lila (3-0), grâce à des réalisations signées Zakaria Naïdji (1′), Mouali (59′) et Bouzok (90’+2).

Un précieux succès, qui propulse les Pacistes à la 6e place du classement général, ex-aequo avec le NA Hussein Dey et le MC Oran, avec 17 points pour chaque club, au moment où l’ASAM reste scotchée à la 12e place, avec 13 unités.

Vendredi, en ouverture de cette 14e journée, l’Olympique de Médéa avait dominé le CA Bordj Bou Arréridj grâce à un but unique, signé de son capitaine Toufik Addadi à la 53′.

Ce dernier avait profité d’une balle mal renvoyée par la défense braïdjie pour trouver le chemin des filets d’un tir d’environ 35 mètres, alors que les Criquets ont terminé le match à dix, suite à l’expulsion de leur meneur de jeu Toufik Zerara, survenue à la 66′.

Une victoire O combien importante pour l’OM, qui se hisse à la 9e place du classement général, ex-aequo avec le CS Constantine, avec 16 points pour chaque club, au moment où le CABBA reste premier club non relégable, avec 12 unités au compteur.

Le CABBA, qui a enregistré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, en la personne de l’ancien international Billel Dziri, avec l’espoir de provoquer le déclic chez les joueurs devra donc patienter encore un peu avant de renouer avec le succès.

Les débats de cette 14e journée se poursuivront lundi, avec le déplacement du leader, l’USM Alger chez le MC Oran, et se clôtureront mardi, avec le déroulement des deux dernières rencontres inscrites à son programme, à savoir : JS Kabylie – NA Husseïn Dey et MC Alger – USM Bel-Abbès.

The post Ligue 1 Mobilis (14e j): la JS Saoura provisoirement sur le podium, nul renversant dans le derby CSC-DRBT appeared first on .

Categories: Afrique

23e SILA: clôture du salon après 12 jours d’exposition

Sun, 11/11/2018 - 10:09

ALGER – Le 23 Salon international du livre d’Alger (SILA) a pris fin samedi au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), après douze jours d’activités diverses auxquelles a assisté un public nombreux.

Au dernier jour du 23e SILA, les visiteurs ont continué à affluer, alors que les stands se vidaient et que de nombreux exposants s’apprêtaient à emballer leurs cartons.

Dans un point de presse, le commissaire du SILA a indiqué que seuls « huit titres traitant de la sorcellerie ont été retirés » des stands, sans autre précision sur les exposants visés ou leur nationalité.

Le commissaire du SILA s’est limité à rappeler à ce propos les termes la loi de 2015 sur livre qui interdit d’exposition « tout ouvrage portant atteinte aux symboles de l`Etat et faisant l`apologie de la violence, du terrorisme et du racisme », pendant le salon.

Il a aussi indiqué que sur les 1018 maisons d’éditions participant au SILA 2018, seul un éditeur algérien s’était retiré et un éditeur iranien avait dû fermer son stand, pour avoir enfreint au règlement intérieur du salon, a-t-il tenu à rappeler.

A une question sur l’éventualité d’autoriser la vente en gros des livres ainsi que le demandent des éditeurs arabes, le commissaire a exclu cette possibilité renvoyant au même règlement qui « interdit » la vente en gros.

Il a par ailleurs ajouté que le nombre de visiteurs a atteint, cette année, 2,2 millions avec un record de 630.000 visiteurs enregistré le 1er novembre.

Evoquant le budget du SILA 2018, M. Messaoudi a jugé « insuffisant » le montant de 60 millions de DA alloué à une manifestation de cette envergure: une baisse de 25% par rapport à l’édition 2017 du salon qui avait bénéficié d’une enveloppe de quelque 90 millions de DA.

Le SILA 2018 a accueilli plus de 300.000 titres proposés par plus d’un millier d’exposants dont 276 maisons d’édition algériennes et plus de 700 éditeurs étrangers représentant 47 pays dont la Chine, l’invité d’honneur de cette édition.

The post 23e SILA: clôture du salon après 12 jours d’exposition appeared first on .

Categories: Afrique

24e opération du relogement: lancement la semaine prochaine de la 3e étape au profit de 580 familles

Sun, 11/11/2018 - 10:07

ALGER – Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh a annoncé samedi, le lancement, la semaine prochaine, de la troisième phase de la 24e opération de relogement au profit de 580 familles occupant des habitations précaires.

A rappeler que la première phase de la 24ème opération de relogement à la wilaya d’Alger qui avait eu lieu juillet dernier, a touché plus de 1000 familles, outre 2.000 de familles relogées dans le cadre de la deuxième phase de la 24ème opération de relogement, sachant que cette 24ème opération de relogement est divisée en 4 étapes et devra profiter à 8.000 familles.

Dans son allocution d’ouverture à l’occasion de la tenue d’une conférence sur l’action humanitaire organisée par la wilaya d’Alger en collaboration avec le Croissant rouge algérien (CRA), M. Zoukh a annoncé  » le lancement, la semaine prochaine, de la 3e phase de la 24e opération de relogement qui concernera 580 familles occupant des habitations précaires », ajoutant que la wilaya d’Alger était en passe de se préparer à la 25e opération qui concernera cette fois, les algérois habitant des logements exigus ou des immeubles menaçant ruine.

Dans ce sens, M. Zoukh a rappelé les différents projets réalisés par la wilaya d’Alger dans le cadre de son plan stratégique à l’instar de la réhabilitation des immeubles, la mise en place du système de signalisation relevant d’un projet pilote supervisé par la joint-venture algéro-espagnole, outre le projet de l’amélioration de l’éclairage public, la fluidité urbaine et les opérations de relogement lancées depuis 2014 qui ont touché grand nombre de familles.

Le wali d’Alger a estimé que cette conférence constituait une opportunité pour mettre en exergue quelques réalisations accomplies par la wilaya d’Alger à commencer par l’éradication des habitations précaires et les bidonvilles conformément au plan stratégique de la wilaya.

Et d’ajouter que cet évènement était également une occasion pour relever les problèmes liés à l’action humanitaire dans tous les domaines « afin de trouver des solutions efficaces ».

La conférence a vu également la présentation du plan directeur de résilience urbaine par le directeur du projet, Mohamed Smail qui a souligné que le projet, lancé juillet dernier, vis essentiellement à la préparation à toutes éventuelles catastrophes (séismes, glissement de terrain, inondations etc.) pour minimiser les dégâts humains et matériels ».

Ce plan, a-t-il poursuivi, dotera « Alger d’une vision commune, celle d’une ville résistante, et une feuille de route réelle permettant de prendre les décisions appropriées et de mener des actions à moyen et long termes ».

Le président de la Commission de wilaya du CRA, Mahfoud Belhout a passé en revue, pour sa part, les différentes activités menées par la commission dans le cadre de l’action humanitaire. Une démarche comptant sur les dons des bienfaiteurs et les efforts des bénévoles en matière de prise en charge des personnes âgées, des sans-abris et des immigrés, outre l’aide aux familles nécessiteuses.

La Commission mène également des activités de sensibilisation, a-t-il ajouté, au sujet des dangers de la drogue, des bienfaits du don du sang, de la prévention contre le SIDA, outre la formation en matière des premiers secours.

Le Directeur de la Protection civile de la wilaya d’Alger, Mohamed Tighristine a fait état de 3262 citoyens formés en matière de premiers secours par des unités de la protection civile dans le cadre du plan de secours. Le citoyen, étant le premier à être sur les lieux de l’accident, il convient de le former dans ce sens pour lui permettre de sauver la vie d’autrui, a indiqué M. Tighristine.

La protection civile œuvre à former un nombre plus important de citoyens en matière de premiers secours, a-t-il déclaré, faisant état de groupes ambulants relevant de ses unités qui se déplacent au sein mêmes des quartiers et procéder à la formation des citoyens.

The post 24e opération du relogement: lancement la semaine prochaine de la 3e étape au profit de 580 familles appeared first on .

Categories: Afrique

Les bénéficiaires du DAIP prioritaires dans les opérations de placement classique en 2019

Sun, 11/11/2018 - 10:04

Les jeunes  insérés dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) étaient prioritaires dans les opérations de placement classique au sein du monde du travail en 2019, a affirmé, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

Intervenant, samedi à Alger, lors d’une rencontre des directeurs de wilaya de l’emploi, Mourad Zemali a précisé que « les jeunes insérés dans le cadre du DAIP seront  prioritaires dans les opérations de placement classique au sein du monde du travail en 2019″.

Le ministre a souligné que sur un total de 407.038 bénéficiaires de ce dispositif, 100.000 n’ont pas encore bouclé une année depuis leur insertion ».

Selon le ministre, la principale problématique qui se pose quant à la situation de ces jeunes était liée au fait que « 72 % d’entre eux relèvent du secteur administratif », ce qui prolonge la durée de leur insertion, vu les conditions requises pour ce faire, indiquant que « tous les efforts sont consentis en vue de leur trouver les solutions adéquates ».

Abordant le bilan du dispositif, M. Zemali a déclaré que plus de 2 millions de jeunes en ont bénéficié, dont 1,7 million insérés à titre permanent dans les différents modes disponibles au sein du marché de l’emploi, ajoutant que le montant total alloué à la mise en œuvre de ce dispositif depuis sa création en 2008 s’élève à 735 milliards de DA.

Durant les 9 premiers mois de 2018, 37.920 jeunes demandeurs d’emploi ont été insérés pour la première fois, a fait savoir le ministre, précisant que 75 % des opérations d’insertion dans ce dispositif ont été enregistrées dans le secteur économique.

Emploi au sud : des mesures  exceptionnelles ont été prises

Concernant l’emploi au sud du pays, le ministre a indiqué que « des mesures  exceptionnelles ont été prises » en faveur des communes frontalières qui souffrent d’un grand manque d’opportunités d’emploi notamment en raison de  la faiblesse du tissu économique dans ces zones.

En concertation avec les autorités locales, un programme spécial a été adopté portant sur l’insertion de 14.048 demandeurs d’emploi dans les différents services administratifs des communes, dans le cadre de l’amélioration de ses performances en faveur des citoyens, en attendant la finalisation de l’opération, avant fin 2018.

L’ANEM a procédé au placement de 269.993 demandeurs d’emploi en 2018

M. Zemali a indiqué par ailleurs que l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM) a procédé au « placement de 269.993 demandeurs d’emploi dans le cadre du placement classique de janvier à septembre 2018, soit une augmentation de plus de 6 % par rapport à la même période de 2017 », ajoutant que 20.950 primo demandeurs d’emploi ont été recrutés dans le cadre de contrats de travail aidé (CTA).

En dépit des progrès « positifs » enregistrés en matière d’emploi, « plusieurs offres d’emploi n’ont pas encore été satisfaites pour moult raisons », a fait savoir le ministre qui a expliqué que le « taux de satisfaction des offres d’emploi déposées dans le cadre du placement classique est estimé à 73 % seulement ». Il a ajouté dans ce sens que « 9.843 demandeurs d’emploi ont refusé les offres d’emploi dont 83 % sont des hommes et 16 % des universitaires », soutenant que le travail dans le secteur privé et les salaires comptaient parmi les causes récurrentes du refus enregistré au niveau des agences locales de l’emploi ».

Le premier responsable du secteur a mis l’accent sur l’importance de la modernisation de la gestion du marché du travail, ce qui confèrera davantage de transparence et d’équité à la gestion des programmes relatifs aux offres d’emploi et au placement des demandeurs d’emploi en recourant à tous les dispositifs disponibles au niveau de la wilaya en vue de consacrer la justice et l’égalité des chances entre les demandeurs d’emploi, notamment les jeunes.

Le ministre a souligné que les entreprises étrangères en charge de la réalisation de projets au niveau de chaque wilaya doivent contribuer à la formation de la main d’œuvre locale, appelant à assurer un suivi permanent de ces entreprises pour les contraindre à recruter la main d’œuvre locale et veiller à sa formation.

The post Les bénéficiaires du DAIP prioritaires dans les opérations de placement classique en 2019 appeared first on .

Categories: Afrique

Constantine – Un bus de voyageurs se renverse, dix blessés Aïn Abid: Polémique autour de la concession d’un marché

Sun, 11/11/2018 - 10:01

R.N.A. Mallem

Dix (10) personnes ont été blessées dans un accident de la circulation survenu vendredi soir, à la localité d’Ain Nahas, dans la commune d’El Khroub (Constantine), ont indiqué les services de la protection civile.

Selon la même source, l’accident s’est produit sur un tronçon de la route nationale, RN 3, à proximité de l’échangeur Ain Nahas-El khroub, lorsqu’un bus de transport de voyageurs assurant la ligne Alger-Tébessa a dévié et s’est renversé.

Les sapeurs-pompiers de l’unité principale d’Ali Mendjeli et celle secondaire Guettouche Djemai, de la commune d’El Khroub sont intervenus, dès l’alerte donnée, pour secourir les victimes, dans une opération supervisée par le directeur local des services de la protection civile, a-t-on détaillé. Les personnes blessées ont été évacuées vers l’hôpital Mohamed-Boudiaf de la commune d’El Khroub a encore ajouté la même source concluant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer avec exactitude les causes de cet accident.

Une polémique est engagée actuellement entre le mouvement associatif de la société civile d’Aïn Abid et le président de l’Assemblée populaire communale à propos du marché populaire du quartier de Mehdi Chérif.

Les membres de la société civile, représentés par M. Boutaghane Lyes, reprochent à l’APC d’avoir « bradé » le marché de la ville en le cédant à un investisseur privé qui en a fait un atelier de soudure. «Auparavant, suivant les instructions du wali, les locaux de ce marché étaient destinés à être transformés en salle de sports pour les jeunes de la ville. Cela d’autant plus que ce quartier Mehdi Chérif est un quartier « mort » car totalement dépourvu de toute activité pour les jeunes », nous a expliqué Boutaghane. Ce dernier n’a pas compris pourquoi ce projet a changé de destination car, selon lui, il était bien indiqué parce qu’il se trouve tout près d’une école et sa transformation en salle de sports profiterait beaucoup aux jeunes de cet établissement. « Ensuite, a poursuivi notre interlocuteur, il faut signaler que l’investisseur en question s’est accaparé d’un terrain de 800 m² appartenant à l’école et le maire n’a pas le droit de le donner à cet investisseur ». Et de nous informer dans la foulée que la société civile et le directeur de l’école vont saisir par écrit le ministère de l’Education nationale pour « protester contre ces agissements ».

En ce qui les concerne, a révélé Boutaghane, les responsables de la société civile vont organiser un rassemblement à la bibliothèque de la ville et ils vont dénoncer ces agissements. Interrogé, le P/APC d’Aïn Abid, M. Redouane Abdelali, a répondu en expliquant que ce marché est une propriété de la commune et il a été donné en location dans un cadre réglementaire, celui des instructions du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire dans le cadre de la valorisation des biens des collectivités locales. « Nous avons agi sur instruction du wali, a justifié le maire.

Ce marché était fermé et abandonné duquel la mairie ne tirait aucun profit. En outre, le local était devenu un refuge pour les marginaux qui s’y adonnaient à toute sorte d’activité prohibée et immorale. Nous avions bien tenté de le transformer en salle de sports, mais la DJS nous a informés qu’elle n’avait pas de budget pour l’aménager et l’équiper. Nous l’avons donc proposé à cet investisseur et insisté longuement auprès de lui pour qu’il le prenne en location pour une période de 6 ans.

Et ce dernier a conçu le projet de créer une activité économique rentable dans ce quartier démuni de tout, d’y fabriquer du matériel de bureautique en embauchant une quarantaine de jeunes chômeurs. Quoi de plus rentable pour la population de la ville ? » s’est demandé M. Redouane.

The post Constantine – Un bus de voyageurs se renverse, dix blessés Aïn Abid: Polémique autour de la concession d’un marché appeared first on .

Categories: Afrique

Bouira: Pluviométrie favorable pour les labours-semailles

Sun, 11/11/2018 - 10:01

Farid Haddouche

La campagne labours-semailles qui a débuté officiellement le 17 octobre dernier s’annonce sous de bons auspices, grâce à une pluviométrie très favorable depuis le mois d’octobre et en début du mois de novembre. Plus de 66 hectares ont été destinés à l’emblavement. Nous saurons que 44,64 ha ont été réservés au blé dur. Pour mener a bien cette campagne, la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira a retenu 2022 charrues, 1646 cower-croops, 390 cultivateurs à dents, 160 rouleaux, 242 semoirs, 213 épandeurs d’engrais et 1.763 remorques. Quatre points de vente ont été également réservés dans les communes de Bouira, Aïn-Bessem, Sour el-Ghozlane et Bordj Okhris pour l’acquisition des engrais toutes gammes et des semences.

The post Bouira: Pluviométrie favorable pour les labours-semailles appeared first on .

Categories: Afrique

Grève des techniciens de maintenance d’Air Algérie !

Sun, 11/11/2018 - 09:58

Des techniciens de la maintenance avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie ont entamé ce dimanche matin une grève inopinée.

la cellule de communication d’Air Algérie évoque un « arrêt de travail » d’une « poignée » de techniciens, sans le moindre impact sur le bon déroulement des opérations.

Des Directeurs de la compagnie sont actuellement en discussion avec les mécaniciens pour comprendre les raisons de cet « arrêt de travail ».

The post Grève des techniciens de maintenance d’Air Algérie ! appeared first on .

Categories: Afrique

Sûreté de wilaya: 496 caméras de surveillance fonctionnelles

Sun, 11/11/2018 - 09:58

A. E. A.

  Le chef de la sûreté de wilaya, l’inspecteur divisionnaire de police Abdelkrim Ouabri, a déclaré hier que les travaux au niveau du centre de contrôle par vidéo de la police, situé dans la zone de Boussouf, se poursuivent à une allure soutenue et les équipements fonctionnent au moyen de technologies modernes.

Selon le même responsable, 496 caméras sont fonctionnelles actuellement et ce, sur un ensemble de 3.000 unités programmées au niveau de la wilaya.

Et d’expliquer que l’objectif est d’améliorer la couverture sécuritaire, de même que faciliter les missions à effectuer sur le terrain.

Ce centre de wilaya sera doté de moyens de surveillance par vidéo et de caméras intelligentes équipées de système tricolore, à l’effet d’assurer une surveillance de la circulation automobile, mais aussi des piétons avec le recueil d’informations dans le but de procéder à des interventions rapides. « Pour aussi bien, dit-il, traiter les points noirs de la circulation que protéger les citoyens en danger imminent ». Et le chef de la sûreté de wilaya de faire savoir encore qu’il s’agit de technologie moderne de dernier cri, qui est en phase avec les développements les plus récents. Même la main courante est informatisée. « Nous fournissons d’importants efforts dans l’installation de ces caméras et avançons à pas sûrs et ce, pour pouvoir couvrir toutes les grandes rues, avenues et artères importantes par ces moyens de surveillance ». Et le même responsable de souligner que ce qui est recherché par le déploiement de ces moyens de contrôle et de surveillance est d’arriver à assurer une meilleure sécurité visant la seule sauvegarde de la vie et des biens du citoyen.

The post Sûreté de wilaya: 496 caméras de surveillance fonctionnelles appeared first on .

Categories: Afrique

Sénatoriales: Les primaires au FLN mardi prochain

Sun, 11/11/2018 - 09:56

A. El Abci

  Le FLN veut se présenter en rangs serrés aux sénatoriales du 29 décembre 2018. Et pour ce faire, il va organiser des primaires, mardi prochain, à la Mouhafadha-centre, pour départager les cinq candidats en lice pour l’unique siège réservé à la wilaya. Selon un responsable à la Mouhafadha-centre de Constantine que nous avons rencontré, hier, le FLN présentera, ainsi, cinq candidats, dont une femme, pour ces élections au sein du parti afin de désigner l’heureux élu, qui le représentera aux sénatoriales nationales, du mois prochain. Pour ce qui concerne les candidats aux primaires, il s’agit, dit-il, de Ahmed Kherchi, responsable de la 2ème Mouhafadha, à savoir celle d’El Khroub, de Mourad Kherrab, président de la Commission de la formation professionnelle à l’APW. Mais également de Fatiha Chayeb, élue de l’APC de Didouche Mourad, de Rabah Djaâfer, président de l’APC de Benihmidène et de Nadir Amireche président de l’actuelle APW. Notre interlocuteur de rappeler que l’unique siège revenant à la wilaya est détenu, actuellement, par Lamine Cherièt, un élu, en fin de mandat. Ce qui constitue une raison de plus pour le gagner et le garder pour la même formation politique. « C’est pourquoi, ajoute-t-il, une réunion s’est tenue hier, à la Mouhafadha, qui a regroupé les candidats en course pour les primaires, les deux mouhafedh de Constantine et nombre d’autres militants autour du seul mot d’ordre de solidarité. Solidarité entre les candidats, sans pour autant faire fi de la nécessaire et naturelle compétition entre eux, et surtout l’engagement à soutenir, sans faille, celui parmi eux, qui sortira de l’urne. Car, dit-il, le parti a toutes les chances de son côté pour obtenir le siège qui sera mis en jeu le 29 décembre 2018 et seule une défection dans les rangs des nos élus pourra en décider autrement ». En effet, le FLN qui possède 124 élus locaux, dont 105 dans les 12 APC et 19 dans l’APW et comme les sénatoriales nationales concerneront les seuls grands électeurs, à savoir les membres de ces 2 assemblées locales, il escompte les remporter, haut la main, conclut notre vis-à-vis.

The post Sénatoriales: Les primaires au FLN mardi prochain appeared first on .

Categories: Afrique

TAJ prépare son congrès national

Sun, 11/11/2018 - 09:55

A. Mallem

«Nous sommes des semeurs d’espoir », a déclaré hier le docteur Chachou Mohamed, membre du bureau politique du parti de Tajamou’ Amal Al-Jazaïr (TAJ), en ouvrant la réunion des militants, adhérents et sympathisants du parti qui étaient venus assister au premier congrès de wilaya de Constantine, prémices à la tenue du premier congrès national constitutif de cette formation politique qui a été créée il y a six ans, par Amar Ghoul. L’orateur a commencé par expliquer devant l’assistance, réunie dans un restaurant privé de la ville des ponts, la signification de chaque lettre constituant le sigle du parti. « TAJ est un parti rassembleur, commence-t-il, un espace qui ouvre ses portes pour accueillir tous les éléments positifs de la société qui désirent exercer leur droit à la citoyenneté. Nous leur disons bienvenue. Notre parti n’a d’autre idéologie que celle découlant des principes du premier novembre 1954. Il n’a pas de projet de société car cette question a été tranchée dans l’appel du 1er Novembre par des hommes qui ont écrit ce projet par leur sang. Et c’est pourquoi, TAJ s’est prononcé contre toute espèce d’exclusion.

De sorte que tout Algérien positif puisse prétendre faire partie de TAJ ». Expliquant le sens du mot « positif », l’orateur a dit qu’il y en a ceux qui sont indifférents, pratiquant un individualisme à outrance, ce sont des gens négatifs. Et il y en a d’autres qui ont conscience de leur appartenance à un peuple, qui pensent qu’ils sont responsables devant ce peuple. « Ils se sont engagés alors à structurer leur action dans le mouvement social ou dans le mouvement politique pour servir ce peuple. Et ces derniers sont positifs et ils sont les bienvenus à TAJ ». Situant ensuite la place de TAJ dans l’échiquier politique national, le Dr Chachou a expliqué qu’il fait partie du quatuor des formations politiques qui soutiennent le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à savoir le FLN, le RND, le MPA et TAJ. Et il terminera en lançant un appel aux militants les invitant à nourrir la culture de l’espoir et combattre celle qui consiste à semer le désespoir dans les esprits des gens, des jeunes générations surtout pour les pousser à fuir leur pays. Et il les a mis en garde contre « cette culture qui est une culture de la mort visant à détruire les Etats et les peuples ».

The post TAJ prépare son congrès national appeared first on .

Categories: Afrique

El-Tarf: Le miracle de la vanne d’eau n’arrive pas encore…

Sun, 11/11/2018 - 09:52

A.Ouélaa

Ironisant un peu sur cette fameuse vanne d’eau douce aux relents d’un miracle pour les deux grandes communes de l’ouest de la wilaya d’El-Tarf, Dréan et Besbès, où les habitants continuent d’acheter l’eau douce auprès des camions-citernes à raison de 03 DA le litre. L’eau douce ne coule pas encore dans les robinets.

Pourtant cette fameuse vanne, point de départ du dédoublement de la conduite qui s’étend sur 23 km, à partir de la station de traitement de Bougous jusqu’à H’Nichet dans la commune de Boutheldja, a été inaugurée à deux reprises le 05 juillet passé et ce 1er novembre.

Supposée acheminer l’eau douce vers Besbès et Dréan à partir de la station de traitement des Salines, non loin de l’aéroport Rabah Bitat d’Annaba, rien n’a encore changé et l’eau saumâtre est toujours là.

Selon la directrice de l’ADE, les essais se poursuivent encore et l’écueil majeur c’est la réparation des fuites dans cette conduite qui aura coûté presque 300 milliards de cts. Cette conduite va renforcer les besoins en eau de la wilaya de Annaba. Les habitants des communes concernées se demandent s’il faut encore attendre une autre fête nationale, le 11 décembre par exemple, pour inaugurer encore une fois cette vanne.

Dans cette histoire, l’acquis c’est la conduite qui va acheminer l’eau douce, depuis les Salines jusqu’à Dréan, en passant par Besbès.

Pour une répartition équitable de cette eau douce qui profitait beaucoup plus à Besbès avec l’ancienne conduite, la directrice de l’ADE a bien admis à la retraite le chef de centre ADE de Besbès et adressé une sévère mise en garde contre ceux qui travaillent à la station de traitement des Salines, qui auraient par le passé détourné le quota d’eau de Dréan et Besbès vers Annaba.

The post El-Tarf: Le miracle de la vanne d’eau n’arrive pas encore… appeared first on .

Categories: Afrique

Tébessa: Des équipements de chauffage pour les écoles  

Sun, 11/11/2018 - 09:47

Ali Chabana

A l’orée de la saison hivernale, les écoles rurales auront-elles l’occasion tant espérée de dire adieu au poêle de mazout ? De toute manière, le directeur de l’éducation avait indiqué que le raccordement aux citernes de gaz avait débuté et que 126 établissements éducatifs du primaire sont concernés.

Déjà 37 écoles sont dans la phase de l’installation interne de branchement au réseau. Les agents de NAFTAL ont visité les écoles avant de donner leur aval de mise en service d’alimentation en gaz. De son côté, le wali, Attallah Moulati, dit accorder une importance à tout ce qui concerne l’éducation. Il estime à 1 milliard de dinars le besoin de la wilaya pour que les écoles puissent atteindre un niveau acceptable en matière de dotation et encadrement en ressources humaines.

Pour sa part, le DAS a annoncé que ses services suivent de près les procédures administratives avant le démarrage de la rénovation et réparation de certains établissements scolaires. Une enveloppe financière de 50 millions de dinars a été allouée à ces opérations.

Si le programme d’équipement et de réhabilitation des écoles semble sur la bonne voie, qu’en est-il de la gestion administrative, pédagogique et financière de ces établissements ? Car l’un ne va guère sans l’autre, si vraiment on pense à optimiser les conditions de scolarisation des élèves.

The post Tébessa: Des équipements de chauffage pour les écoles   appeared first on .

Categories: Afrique

Tlemcen: Cinq axes prioritaires contre le diabète et les maladies vasculaires

Sun, 11/11/2018 - 09:24

Khaled Boumediene

Les participants aux 5èmes journées de l’Association de Médecine interne universitaire de la wilaya de Tlemcen (Amiwit), sur le diabète et les maladies vasculaires, organisées, hier, à la faculté des Sciences de la nature et de la vie et Sciences de la terre et de l’univers (Rocade Imama), ont cerné et mis, en avant, pas moins de cinq axes prioritaires de santé publique et de recherche universitaire, portant sur l’ importance du typage précis du diabète au diagnostic, l’anti- agrégation plaquettaire, la chirurgie bariatrique, la chirurgie vasculaire et l’AVC.

Mais, les ressources et compétences locales peuvent-elles faire face à la prévalence du diabète qui est en augmentation rapide ? Pourquoi les stratégies thérapeutiques disponibles n’arrivent-elles pas à arrêter la progression de la maladie ni prévenir le développement des complications chroniques du diabète ? Une explication de cet échec est que le diagnostic du diabète est basé, uniquement, sur la mesure de la glycémie, alors que la maladie est très hétérogène sur le plan présentation initiale et progression. L’aspirine à faible dose pour la prévention cardiovasculaire est-elle nécessaire, en cas de maladies cardiovasculaires connues (IDM, AVC…) ? La dose de 100 mg, par jour, est-elle suffisante pour les patients ? La chirurgie bariatrique dite aussi métabolique est-elle recommandée chez les adultes diabétiques très obèses ? Pour faire bénéficier les patients diabétiques de cette possibilité thérapeutique importante, l’équipe de chirurgie «A» du Pr Chakib Abi Ayad, assisté par le Pr Abidou Bedjaoui projettent de développer cette option. Un dépistage ciblé, un traitement médical optimisé et un geste chirurgical bien indiqué à temps, permettront-ils d’éviter un grand nombre d’amputations des membres inférieurs? Quelle place pour l’imagerie et quelle prise en charge pour l’AVC hémorragique ? C’est à certaines de ces questions et à beaucoup d’autres qu’ont répondu, sous des formes diverses, les différents intervenants. Ainsi, Pr. A. Lounici a mis en relief l’importance du typage précis du diabète au diagnostic. «Le but est de réaliser un typage précis de tous les nouveaux cas de diabète déclarés dans la wilaya de Tlemcen, avec un quadrillage par les praticiens du service de médecine interne du CHU Tlemcen, en collaboration avec les établissements publics de santé (EPSP et EPH) et le service de biochimie représenté par Dr Klouche Yacine et Dr Brixi.

Ce qui permettra d’identifier les 2 formes sévères chez nos patients, qui doivent bénéficier, le plus précocement, d’un traitement intensif. Nous disposons de preuves scientifiques formelles suggérant que le traitement précoce est capital pour la prévention des complications car les cibles tissulaires semblent mémoriser, des décennies plus tard, le mauvais contrôle métabolique. C’est le concept nommé mémoire métabolique». Pr. A Lounici a, en outre, indiqué que pour répondre à la question de l’anti-agrégation plaquettaire, son service a mis en place un projet de recherche collaboratif dirigé par deux conférenciers à savoir : Dr Mohamed Hadi Bestaoui et Pr Katia Taouli chef de service d’hémobiologie. L’autre aspect, non moins important, abordé par les conférenciers est la chirurgie bariatrique recommandée chez les adultes diabétiques très obèses qui permet de réduire considérablement les comorbidités associées, et parfois obtenir une réversibilité des complications micro-vasculaires du diabète et le besoin en médicaments.

Par ailleurs, un autre axe que le service de médecine interne du CHU est la chirurgie vasculaire par un travail collaboratif regroupant Dr Mohammed El Amine Ghembaza, chef d’unité HAD, dédié au pied diabétique et les chirurgiens vasculaires le Pr Bouayed (Oran) et Dr Zakaria Boughrara (Sidi Bel-Abbès). Un dépistage ciblé, un traitement médical optimisé et un geste chirurgical bien indiqué à temps, permettront d’éviter un grand nombre d’amputations des membres inférieurs.

De son côté, le Pr. Si Mohammed Abderrahmane et le Pr. Si Saber Mohammed du service de neurochirurgie, ont fait une mise au point sur l’imagerie et la prise en charge de l’AVC hémorragique. A noter, que pour encourager la production scientifique, l’AMIWIT a attribué le Prix du meilleur praticien résident de l’année 2018, au Dr. Beghdadi Farah (Résidente 3ème année) pour ses communications orales internationales. Un hommage posthume a été également rendu au défunt recteur de l’Université de Tlemcen, Djaafour Mustapha, décédé le 24 octobre 2018.

The post Tlemcen: Cinq axes prioritaires contre le diabète et les maladies vasculaires appeared first on .

Categories: Afrique

FAO: L’utilisation croissante des antimicrobiens dans l’agriculture entraîne une résistance aux traitements

Sat, 11/10/2018 - 19:05

 L’intensification de la production agricole a entraîné une utilisation croissante des antibiotiques causant une résistance aux antimicrobiens, a indiqué l’Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur son site web.

« L’ utilisation croissante des antimicrobiens dans l’agriculture -qui devrait plus que doubler en 2030- entraine de plus en plus de résistances aux antimicrobiens (RAM),ce qui représente une importante menace mondiale pour la santé publique, la sécurité alimentaire et la salubrité des aliments, ainsi que pour les moyens d’existence, la production animale et le développement économique et agricole », a prévenu l’organisation onusienne, à l’occasion de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotique prévu du 12 au 18 novembre.

Soulignant l’ampleur de ce phénomène, la FAO avance que 700.000 personnes meurent chaque année d’infections résistantes aux antimicrobiens (RAM) et un nombre « incalculable » d’animaux malades ne répondent plus aux
traitements du fait de l’utilisation excessive de ses antibiotiques.

Tout en concédant que les antimicrobiens sont vitaux pour la défense des personnes, des animaux et des plantes contre les infections, les experts de la FAO mettent en garde contre leur utilisation « excessive » ou « inadaptée »
qui peut les rendre inefficace « du fait que les microbes, explique-t-ils, développent une résistance à ces traitements qui sont d’importance vitale.

Aussi, pour enrayer le propagation de la résistance aux antimicrobiens et faire en sorte que ces médicaments restent efficaces le plus longtemps possible, ces experts préconisent d’investir dans de bonnes pratiques agricoles qui mettent l’accent sur la prévention des infections et mettre en place des politiques adéquates pour promouvoir ces pratiques agricoles durables.

« Il faut adopter de bonnes pratiques d’hygiène dans le secteur de l’agriculture, de la production, de la transformation et de la distribution alimentaires pour préserver la sécurité sanitaire des aliments et prévenir autant que possible la transmission d’une résistance aux antimicrobiens à l’homme, à travers la chaîne alimentaire », ont -il recommandé, en prévenant que le traitement des organismes résistants aux antimicrobiens peut être plus difficile et plus coûteux.

La FAO a fait constater que »tous les pays n’ont pas mis en place des réglementations et des contrôles pour garantir une utilisation responsable des antimicrobiens dans les secteurs de la production animale et végétale ne sont pas généralisé dans tous les pays du monde ».

« Or l’utilisation d’agents antimicrobiens de mauvaise qualité ou falsifiés ou inappropriés pour traiter certaines causes de maladie peut accélérer le développement d’une résistance », a-t-elle prévenu. De plus, ces médicaments ne s’achètent pas toujours sur ordonnance, de sorte qu’ils peuvent être employés par des personnes non informées alors qu’ils ne sont pas du tout nécessaires, a-t-elle poursuivi, d’où importance, selon elle, de solliciter une formation et des avis d’experts
de la part de professionnels qualifiés de la santé animale.

Dans ce sens l’organisation onusienne conseille aux éleveurs de travailler avec les vétérinaires pour renforcer immunité des animaux et réduire les besoins d’antimicrobiens.

The post FAO: L’utilisation croissante des antimicrobiens dans l’agriculture entraîne une résistance aux traitements appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.