L’affaire de l’assassinat du Chinois à Dar-el-Beïda a connu son épilogue il y a quelques jours suite à l’arrestation des principaux responsables du drame qui avait fait réagir la représentation de Pékin à Alger.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Les informations en notre possession ont surtout permis de cerner, avec davantage de détails, les tenants et les aboutissants du meurtre. Ce dimanche 10 juin, un ressortissant chinois établi dans la wilaya de M’sila, décide donc de se rendre à Alger. Contrairement aux informations ayant circulé jusque-là par voie de presse, ce dernier n’a aucune relation avec le projet de la Grande Mosquée. Il occupe le poste de comptable dans la wilaya de provenance. Celui-ci se rend directement à Dar-el- Beïda. La localité et ses environs enregistrent une forte présence chinoise. Sur les 20 000 personnes recensées à travers la capitale, 4 000 d’entre elles s’y sont établies. Elles s’y trouvent depuis de longues années durant lesquelles aucun problème notable n’a été enregistré, nous dit-on. Les forces de l’ordre n’ont eu à intervenir que lors de rixes intracommunautaires. La victime, elle, décide de se rendre à un restaurant bien connu de la communauté. Le local est en fait une villa tenue par des Chinois, et c’est là que leurs compatriotes viennent régulièrement se restaurer. En cette période de Ramadhan, il sert naturellement les déjeuners. Mais c’est en fin de journée que le comptable s’y rend. Le muezzin s’apprête à lancer l’appel à la prière du maghreb marquant la fin du jeûne. Les rues de Dar-el- Beïda sont pratiquement vides. Le comptable chinois porte un sac à dos empli d’une forte somme d’argent, 4,5 millions de dinars. En route vers le restaurant, il en sort une petite partie pour des besoins immédiats. Une maladresse fait tomber à terre 2,5 millions de dinars. Deux individus se trouvant non loin de là remarquent le manège. Très vite, ils foncent et s’emparent des liasses qu’ils trouvent sur le sol. Les agresseurs tentent ensuite de s’emparer du sac où reste cachée une partie de l’argent. Le ressortissant chinois se débat comme il peut pour éviter de tout perdre. Les deux individus sortent à ce moment un couteau et le poignardent au thorax. Le corps du Chinois s’écroule. Transporté d’urgence à l’hôpital Zmirli, il décède sur place. Une enquête rapide se met en place. Elle permet d’identifier d’abord le véhicule des agresseurs. Il s’agit d’une Q5 blanche immatriculée 14 (Tiaret). Elle se trouvait non loin du lieu où s’est déroulé le drame. Les recherches permettent aussi l’identification de l’acheteur, un repris de justice qui n’avait ni achevé le paiement de la voiture ni encore acquis la carte grise. Selon les informations que nous avons pu obtenir, les enquêteurs décident alors de lui tendre une souricière. Le repris de justice est arrêté à Relizane alors qu’il s’apprêtait à retirer les papiers de sa nouvelle voiture. Les recherches permettent également de localiser son acolyte, tout aussi connu pour ses démêlés avec la justice. Son arrestation se déroule à Tizi- Ouzou. Les deux mis en cause ont reconnu les faits. Des sources bien au fait du dossier affirment qu’il s’agit «d’un cas isolé, une agression pour motif de vol comme il en existe partout ailleurs, et qu’elle ne cible nullement la communauté chinoise en particulier. Ces derniers n’ont, par conséquent, aucune inquiétude à avoir». Le ressortissant chinois décédé était par contre en situation irrégulière, indiquent les mêmes sources. Son permis de séjour n’avait pas été renouvelé bien qu’ayant expiré depuis plusieurs mois. Un déplacement effectué dans la région de Dar-el- Beïda a permis de constater que les mesures de sécurité autour des bases de vie et localités où évolue la communauté chinoise avaient été renforcées suite à cet incident. La représentation chinoise en Algérie avait, quant à elle, fait part de ses inquiétudes suite à cet assassinat. L’ambassadeur a été reçu au ministère des Affaires étrangères où ses interlocuteurs ont tenté de le rassurer.
A. C.
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«Nous avons pris les armes en 1994 et jusqu’à aujourd’hui pour répondre à l’appel de la République qui nous a demandé de l’aider contre le terrorisme qui voulait la détruire. Nous avons travaillé avec l’armée, les patriotes, les gendarmes, la police et la garde communale.»
«Certains parmi nous en sont malades, moi-même j’ai 7 grains de chevrotine au pied, et ce, depuis le 25 décembre 1995. Ce jour-là, seul, j’ai fait face à des terroristes qui ont envahi notre village. Je n’avais qu’une arme de chasse mais j’ai récupéré une autre arme de chasse et 60 cartouches. » C’est Saïd Ifrah, un membre des GLD (Groupes de légitime défense) âgé de 74 ans, bien connu dans la commune d’Afir, à l’extrême est de la wilaya de Boumerdès qui a effectué un trajet de 80 km depuis son village, le troisième jour de l’Aïd el-Fitr pour nous faire part de sa tristesse et de sa colère contre les autorités sécuritaires de la région qui ont sommé ces résistants contre le terroriste de restituer leurs armes alors qu’ils s’attendaient certainement à une reconnaissance pour leurs efforts et leurs sacrifices. «Nous ne regrettons pas ce que nous avons fait ou enduré pour notre pays, nos familles et notre dignité. Nous avons participé à la victoire contre le terrorisme. Nous nous attendions à ce que notre pays soit reconnaissant. Depuis 24 ans que nous travaillons avec tous les services de sécurité, nous n’avons jamais reçu le moindre sou», dira Ifrah, qui rappelle qu’il ne perçoit pas moins 7 000 dinars par mois à titre de victime de terrorisme (blessure au pied). Il n’a pas manqué de rappeler à Ahmed Ouyahia, chef du RND qui, tout le temps, fait du combat de tous les patriotes son enseigne, son engagement envers les GLD.
La réconciliation nationale a-t-elle fait des GLD des marginaux ?
Ifrah qui est venu nous voir accompagné de Athmane Hamadouche (46 ans), également GLD depuis 1996, déplore l’exclusion de cette frange de résistants. «A sa venue, Bouteflika a mis à exécution la politique de la réconciliation nationale et même si nous avions eu faim, si nous avions souffert et sommes tombés malades à cause des terroristes, nous avons soutenu cette démarche de réconciliation nationale pour que la République ne tombe pas entre des mains sales. Seulement, cette réconciliation n’a pas concerné tout le monde. A la fin, cette réconciliation nationale a été appliquée autrement. On a pardonné aux terroristes alors que les patriotes, les gardes communaux et rappelés de l’ANP ont eu leurs droits, par contre, les GLD sont mis de côté.» Da Saïd, comme l’appellent les jeunes d’Afir, une localité qui a été l’une des toutes premières localités de la région de Boumerdès à prendre les armes contre les islamistes armés a dû prendre une demi-retraite pour prendre les armes et veiller sur la communauté dont il fait partie. Il y a lieu de le rappeler à certains qui l’ont oublié que la majorité des GLD avait quitté son travail ou son activité agricole, artisanale ou commerciale pour devenir des résistants. Des GLD ont été tués ou blessés. Ifrah cite le cas de Kouffi, un GLD tué à Afir. Le vieux GLD dira pour conclure «on nous demande de restituer les armes. Je ne peux pas vivre dans un village isolé pas loin de la forêt de Mizrana sans arme. Nous nous en remettons au président de la République auquel nous demandons une reconnaissance pour le travail que nous avons accompli et des sacrifices que nous avons consentis et de demander aux responsables qui exigent la restitution des armes de cesser de nous harceler».
Manque de respect
Quant à Athmane Hamadouche, GLD depuis 1996, il se dit outré par le comportement du chef de la brigade de Gendarmerie de Dellys. «Il m’a appelé à 23 heures et 14 minutes pour me demander de restituer mon fusil de chasse, le port d’arme et les munitions. C’est aberrant qu’un responsable d’une importante institution de l’Etat qui appelle, en pleine nuit, un simple citoyen afin d’exiger la restitution d’un fusil chasse qui n’est pas une arme de guerre après tant de sacrifices et de résistance pour la sécurité de la région, des institutions et de la population. J’habite le village Oulaichène qui est sur le chemin qui fait la liaison entre la forêt Sidi- Naâmane et Mizrana. Je suis dans une situation d’insécurité.» Pour lui, les assurances des hauts responsables sécuritaires de la wilaya sur la fin du terrorisme sont insuffisantes. «Nous sommes isolés dans nos villages et puis il y a la menace des familles de terroriste et les éléments armés qui peuvent faire des incursions dans notre wilaya.»
Abachi L.
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L’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) avait permis de régler des dossiers relevant de quatre exercices (2010, 2011, 2012 et 2013) qui faisaient l’objet de contestations, principalement pour cause de déclarations contradictoires entre les assurés automobiles. Cette fois-ci, l’UAR vient d’organiser une cérémonie d’échange de chèques entre les sociétés d’assurance pour l’exercice 2014.
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L’ancien buteur star des «Pharaons» Mido, l’a qualifié de «gardien géant». Nommé homme du match en ouverture du Mondial-2018 contre l’Uruguay, le gardien de l’Egypte Mohamed El-Shenawy s’est révélé au point de faire de l’ombre au monument Essam El-Hadary.
Face à la «Celeste», à deux reprises, il a frustré le pistolero de Barcelone Luis Suarez et il a aussi écœuré Edinson Cavani, le serial-buteur du PSG. Mohamed El-Shenawy n’a toutefois rien pu faire sur une tête du défenseur José Maria Gimenez, celle de la victoire uruguayenne (1-0). «Félicitations El-Shenawy, l’homme du match. Nous sommes tous unis», s’est empressé de twitter Essam Al-Hadary, beau joueur: s’il était entré sur le terrain, le légendaire gardien de 45 ans serait devenu le joueur le plus âgé à disputer un match dans l’histoire de la Coupe du monde. «Je voudrais remercier tous les joueurs de l’équipe, ils ont fait tout ce qu’ils ont pu et ont appliqué le plan établi par l’entraîneur Hector Cuper», a modestement commenté El-Shenawy à l’issue de la rencontre. «On aurait pu s’en sortir avec un meilleur résultat», a aussi insisté ce compétiteur. Originaire du nord-est de l’Egypte, El-Shenawy, 29 ans, a toutefois refusé le prix de l’homme du match parce que ce dernier est sponsorisé par une célèbre marque de bière américaine.
«Acte de naissance»
«L’homme du match est un gardien extraordinaire et les difficultés ont été considérables», a confirmé le gardien de but égyptien de la Coupe du monde 1990, Ahmed Shoubeir. Malgré la défaite, cette «performance honorable signe l’acte de naissance d’un grand gardien», s’est encore enthousiasmé Mido. Pourtant, au départ, il n’était pas écrit qu’il garderait les buts. Le joueur du club cairote Zamalek, son homonyme Ahmed El-Shenawy, était pressenti pour être le dernier rempart de l’Egypte, pour sa première Coupe du monde depuis 1990. Mais une grave blessure au genou l’a écarté de la liste des 23. «J’étais surpris qu’il (Mohamed El-Shenawy) me dise je vais jouer à la Coupe du monde», raconte d’ailleurs le journaliste de la télévision égyptienne DMC Ibrahim Fayek. Au sein du club d’Al-Ahly, le plus important d’Afrique, Mohamed El-Shenawy n’a en effet pas été toujours titulaire. Mais sa détermination et les circonstances – blessure de l’autre El-Shenawy, Al-Hadary peu performant en préparation – ont permis à ce fan de Manuel Neuer d’accompagner les Pharaons en Russie. «J’ai travaillé très dur dernièrement et j’ai montré un excellent niveau avec Al-Ahly», avait-il confié au site «Fil Goal». «Mon objectif principal est d’être le gardien de but de l’équipe à la Coupe du monde», avait-il déclaré. «Je me bats essentiellement pour jouer à la Coupe du monde, qui est le rêve de ma vie». Un rêve accompli.
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Depuis des années, la mensualité des joueurs algériens n’a pas cessé d’augmenter jusqu’à atteindre des chiffres astronomiques, provoquant un déficit budgétaire pour l’ensemble des clubs algériens jusqu’à la division interwilayas.
Pour la saison 2016-2017, l’effectif total des joueurs des clubs de Ligue 1 était de 343 joueurs. La masse salariale mensuelle a atteint les 471 540 millions de dinars, c’est-à-dire 47 milliards et 154 millions de centimes. De quoi assurer les salaires de milliers de travailleurs d’entreprises publiques et privées. La facture du football professionnel est très lourde. 22 joueurs de la Ligue 1 algérienne touchaient un salaire mensuel de plus de trois millions de dinars (300 millions de centimes). Ils représentaient 6% de l’ensemble des effectifs. C’est ce qu’avait indiqué la Ligue de football professionnel (LFP). La FAF a décidé en 2014 de plafonner les salaires des joueurs professionnels des Ligues 1 et 2 professionnelles, mais sans que cette décision soit appliquée.
En 2016, les présidents des clubs L1, dans l’incapacité de payer les salaires des joueurs, ont décidé à l’unanimité de plafonner les salaires de leurs joueurs à hauteur d’un million de dinars. Cette mesure n’était pas du goût des principaux intéressés. Les joueurs du championnat, notamment ceux de l’Entente de Sétif et de l’USM Alger, ont observé, lors d’un match ayant opposé ces deux équipes, une «grève» de cinq minutes, qui a coûté un avertissement aux deux capitaines.
Les joueurs se plaignaient du plafonnement des salaires. Pour cette saison sportive 2017/2018, le président du MCA, Kamel Kaci-Saïd, a décidé de rationaliser les dépenses, en s’attaquant directement à la masse salariale de ses joueurs, surtout que la Sonatrach avait accordé au manager mouloudéen la saison passée 80 milliards de centimes pour sortir, en fin de compte, les mains vides avec zéro objectif réalisé. De ce fait Kaci-Saïd a invité l’ensemble des cadres de l’équipe à revoir leur salaire à la baisse. Quelques cadres, à l’exemple de Derrardja et Hachoud, ont fait de la résistance avant de céder aux exigences de leur président, alors que d’autres éléments comme Balegh et Karaoui n’ont toujours pas accepté la proposition. Si Kaci-Saïd ne compte pas faire machine arrière, au risque de créer la division au sein du groupe, les récalcitrants cherchent une porte de sortie honorable en allant négocier, comme c’est le cas de Karaoui, avec d’autres présidents de clubs plus enclins à céder à leurs caprices.
A. Andalouss
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La fédération algérienne de natation (FAN) annonce avoir arrêté la liste des nageurs devant participer aux Jeux méditerranéens de Tarragone, Espagne du 22 juin au 1er juillet. La sélection nationale, composée de 10 athlètes (5 garçons et 5 filles), sera encadrée par trois entraîneurs, à savoir Ali Maânsri, Kouhil Abdelkahar et Barnier Olivier. La FAN précise que ces athlètes retenus sont en préparation continue. Par ailleurs, les athlètes boursiers tels que Sahnoune Oussama, Cherouati Souad, Melih Amel et Nefsi Rania se préparent d’une manière continue au sein de leurs clubs respectifs et prennent part d’ailleurs aux différents meetings et compétitions internationaux suivant les objectifs tracés par la direction technique nationale, précise Kaouah Abdelkader, le directeur des équipes nationales. Les athlètes retenus sont : Cherouati Nefissa Souad (400m NL-800m NL), Melih Amel (50m NL– 50m dos – 50m papillon), Nefsi Hamida Rania (200 et 400m, 4 nages, 50m brasse), Medjahed Nesrine (50m NL, 100M NL, 50m et 100m papillon), Kacha Samar Benazouza (50m 100m, 200 m papillon), Balamane Moncef Aïmen (50m, 100m, 200m brasse), Bouhamidi Mohamed Ryad (50m, 100m et 200m dos), Djaballah Mohamed Anis (400m et 1500m nage libre), Sahnoune Oussama (50m et 100m nage libre), Chouhar Ramzi (200m 4 nages, 400m 4 nages et 200m papillon).
Ah. A.
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Plusieurs disciplines sportives seront réactivées à l’USM Bel-Abbès après la tenue prochaine de l’assemblée générale du club sportif amateur (CSA), a-t-on appris hier de la direction de cette formation.
«La direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Sidi-Bel-Abbès nous a encouragés à réactiver les disciplines sportives mises en veilleuse depuis plusieurs années. Toutes les procédures administratives d’usage sont actuellement en cours pour organiser bientôt une assemblée générale ordinaire du CSA/USMBA, suivie d’une autre élective», a indiqué à l’APS, le directeur général de la Société sportive par actions (SSA) qui gère le club professionnel, Kaddour Benayad. L’USMBA était connue par le passé par ses nombreuses disciplines sportives qui activaient sur la scène nationale, renfermant de nombreux athlètes de talent. Mais ces disciplines ont été toutes dissoutes à la grande déception des sportifs de la ville, alors que les responsables du club amateur ont tous gelé leurs activités. «Il va y avoir une nouvelle composante de l’assemblée générale comprenant des membres ayant le profil indiqué pour justement relancer les disciplines dissoutes», a encore expliqué le même responsable qui compte d’ailleurs postuler à la présidence du club amateur. «Personnellement, je suis très emballé à l’idée de contribuer à cet ambitieux projet. Certes, les gens me connaissent par mon parcours footballistique à l’USMBA. Mais ils sont nombreux aussi à ignorer que j’avais également pratiqué le judo dans ce club», a-t-il poursuivi. Il a regretté au passage que la formation de la «Mekerra» ait perdu toutes ses autres disciplines sportives, ne conservant que le football, dont l’équipe professionnelle s’est illustrée en fin de saison passée en remportant le trophée de la Coupe d’Algérie, le deuxième dans l’histoire du club, synonyme d’une deuxième participation à la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) la saison prochaine.
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Malgré un léger retard de quelques jours occasionné par des pluies tardives inattendues survenues au début du mois de juin, la campagne moissons-battages sur le territoire de la wilaya de Aïn Defla vient de débuter, et même a bien débuté dès le retour du soleil et la hausse sensible des températures qui ont asséché les épis humidifiés.
Selon la DSA (Direction des services agricoles), déjà quelque 600 ha ont été moissonnés et 14 000 q engrangés, sur les 75 000 ha emblavés dont 55 556 ha de blé dur, 17 000 ha d’orge, le reste en superficies très réduites, de l’ordre de 3% environ, réparties entre le blé tendre et l’avoine.
Pour assurer un bon déroulement de la campagne, toujours selon la DSA, 398 machines ont été mobilisées et à pied d’œuvre sur les parcelles, dont 25 machines neuves appartenant à la CCLS et 4 au PMAT, l’ex-Onama. Pour ce qui est des aires de stockage, en plus des capacités propres au secteur de l’agriculture et à la CCLS, on a eu recours comme cela se répète chaque année aux locations et aux réquisitions wilayales pour emmagasiner la collecte de quelque 1 100 000 q sur une spéculation d’une production de 2 millions de quintaux.
A la date du lundi 18 juin, la CCLS a engrangé 13 003 q. Pour réunir toutes les conditions d’un bon déroulement de la campagne, ont été mobilisés 65 agents permanents et 80 saisonniers, une main-d’œuvre appelée à être renforcée en cas de nécessité.
Cependant, il ne s’agit pas seulement de moissonner et produire mais aussi faut-il protéger les parcelles à moissonner et les récoltes réalisées contre les incendies d’origines diverses, incendies dont les risques sont élevés pendant la campagne.
Pour protéger les récoltes, les équipes de la Protection civile doivent agir vite pour maîtriser le feu. Pour ce faire, la Direction de la Protection civile a installé 13 postes avancés disséminés dans les communes à haut potentiel de production au niveau de 13 localités. Au niveau de chacun des 13 postes, sont mobilisés 3 agents armés d’équipements d’intervention d’urgence prêts à intervenir en faction de 9h du matin à 20h, et ce, en cas de nécessité de renforts.
Il faut noter que durant l’été dernier, le bilan des incendies de récoltes a été très lourd. En effet, selon les statistiques établies par la Direction de la Protection civile qui avait procédé à 61 interventions en divers points du territoire de la wilaya, on a enregistré la destruction par les flammes de 100 ha de diverses céréales, la destruction de 42 730 bottes de foin dans 106 incendies comme ont été la proie du feu 4 586 arbres fruitiers.
Rappelons que pour endiguer ce fléau, de multiples campagnes de sensibilisation des exploitants agricoles ont été menées aussi bien par les services de la Protection civile que par la Direction des services agricoles tout au long de l’année.
Karim O.
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Dans le cadre de la préparation aux Jeux méditerranéens de Tarragone, Espagne, qui auront lieu du 22 juin au 1er juillet, la direction technique nationale de la fédération algérienne de volley-ball (FAVB) organise les stages précompétitifs pour les deux sélections appelées à défendre les couleurs nationales. Ainsi, la sélection seniors hommes est déjà à pied d’œuvre à Zéralda (17-19 juin) tandis que le stage de l’équipe nationale espoir U23 dames se déroule à Azazga, dans la wilaya de Tizi-Ouzou (17 au 19 juin). Par ailleurs, la DTN annonce avoir retenu 24 volleyeuses de la sélection des cadettes pour un stage d’une dizaine de jours à Azazga, Tizi-Ouzou (17 au 26 juin), dans le cadre de la préparation des Jeux africains de la jeunesse qu’abritera Alger cet été.
Ah. A.
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Les services de l’investissement à la Direction de l’énergie et des mines de la wilaya de Aïn-Témouchent ont affirmé que la commission chargée du suivi des projets d’investissements a étudié, jusqu’à la fin du mois de mai, 1 451 dossiers relatifs aux projets d’investissements dont 534 ont reçu l’aval de la commission.
Ces projets, qui ont une valeur financière de 124 milliards de dinars, sont répartis sur plusieurs secteurs et permettront de créer 22 130 postes d’emploi. A noter que les mêmes services redoublent leurs sorties sur le terrain pour le suivi des projets lancés en vue de les accompagner et d’endiguer les problèmes qu’ils rencontrent notamment dans la zone des activités à Tamazoura, cette zone qui s’étend sur une superficie de 150 hectares et sur laquelle les responsables tablent pour générer des entrées fiscales pour la commune elle-même et pour la wilaya de Aïn-Témouchent.
Par contre, des correspondances ont été adressées aux investisseurs qui ont bénéficié de parcelles de terrain et qui n’ont pas encore démarré leurs projets, soit à Tamazoura où 24 correspondances ont été adressées aux concernés ou à la zone des activités au chef-lieu de wilaya où 39 autres correspondances ont été envoyées.
Ces investisseurs réfractaires seront remplacés par d’autres investisseurs sérieux en vue de créer des projets réels et assurer des postes d’emploi et, par conséquent, générer des entrées fiscales.
Aménagement de 7 routes menant à des douars et villages à Oued-Sebbah
Les services de la commune de Oued-Sebbah ont décidé d’accorder une importance à l’aménagement des différentes routes reliant les douars et villages rattachés à la commune de Oued-Sebbah et dont le nombre avoisine la trentaine.
Selon M. Hamida Baroudi, président de l’APC, la priorité sera donnée au chef-lieu de commune après la réception d’un projet de raccordement des différents réseaux à l’instar de l’eau potable, l’assainissement et le gaz naturel.
Il faut signaler que l’étude relative à l’aménagement des routes pour 7 groupements urbains a été achevée. Elle concerne Zouaïria, Slaïmia-Raïda à partir de la ville de Oud-Sebbah sur une distance de 11 kilomètres, ainsi que la route menant du douar Ghelaïmia sur une distance de 4 km et la route vers le village de Sidi-Slimane à partir de Oued-Sebbah sur une distance de 3 km, une autre route vers le douar de Ouled-Kaddour à partir de la route nationale sur une distance de 3 km.
Le douar Es-Saïda n’est pas en reste du fait que cette concentration urbaine compte un point important sachant que les camions et engins passent par cette localité qui est distante du cheflieu de commune de 5 bornes kilométriques.
S. B.
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Près de 40 combattants étrangers pro-régime ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans des frappes sur des positions du régime dans l’est de la Syrie, soit le raid le plus meurtrier depuis février, selon une ONG.
Ces frappes ont visé la ville d’al-Hari, située près de la frontière irakienne, où des milices étrangères se battent au côté du régime de Bachar al-Assad, dans un pays ravagé par une guerre complexe depuis plus de sept ans. «Trente-huit combattants non syriens dépendant des milices loyales au régime ont été tués», a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. L’Observatoire, qui dispose d’un vaste réseau de sources à travers le pays, n’a toutefois pas été en mesure d’identifier l’origine de ces tirs, les plus meurtriers depuis des mois contre les forces du régime d’après l’ONG. Les médias d’Etat syriens ont attribué ces frappes à la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, une affirmation qui a toutefois été démentie par une source au sein de ces forces antijihadistes. Citant une source militaire, l’agence officielle Sana a affirmé que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées par des appareils de la coalition américaine, sans fournir de bilan précis. «Il n’y a pas eu de frappes de la part des forces américaines ou de la coalition dans cette zone», a réagi auprès de l’AFP une source de la coalition, indiquant toutefois «être au courant de frappes (…) ayant tué et blessés plusieurs combattants de Kataëb Hezbollah», une milice chiite irakienne patronnée par l’Iran.
Offensives distinctes
Al-Hari est située dans la province orientale de Deir Ezzor, riche en pétrole, où les forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les Etats-Unis, et les forces gouvernementales syriennes, appuyées par la Russie, mènent des offensives distinctes contre le groupe Etat islamique (EI). L’EI a perdu l’essentiel du territoire qu’il contrôlait depuis 2014 en Syrie et en Irak. Mais le groupe ultra-radical reste présent dans des zones désertiques transfrontalières, notamment dans la province de Deir Ezzor. Les forces gouvernementales contrôlent les terres à l’ouest du fleuve Euphrate, qui traverse la province de Deir Ezzor, tandis que les FDS se battent pour expulser l’EI d’une série de villages situés sur la rive est, près de la frontière irakienne. Une ligne dite de «déconfliction» qui longe le fleuve est en place depuis 2017 afin d’empêcher tout affrontement entre prorégime et FDS. La coalition, qui intervient en Syrie depuis 2014 pour combattre l’EI, a néanmoins frappé des forces du régime ces dernières années. Le 24 mai, douze combattants pro-régime ont péri dans un raid aérien contre des positions de l’armée syrienne au sud de Boukamal, une ville reprise à l’EI par le régime en novembre dernier et située à quelques kilomètres de la frontière. L’OSDH et des médias d’Etat syriens avait attribué cette frappe à la coalition, mais le Pentagone avait nié. Le 7 février, la coalition a reconnu avoir tué au moins 100 combattants prorégime, dont cinq Russes selon Moscou, dans la province de Deir Ezzor, en représailles à une attaque contre des positions des FDS. En septembre 2016, des raids contre des positions militaires du régime, également dans l’est, avaient coûté la vie à plus de 60 soldats syriens. La coalition avait alors indiqué avoir pris les forces du régime pour des jihadistes.
«Couloir vital»
Les frappes contre al-Hari interviennent au lendemain de la reprise par les FDS de Dachicha, un village situé dans le nord de la province de Hasakeh. Dachicha représentait un «fief important» de l’EI dans cette province et se trouvait sur un «couloir vital» reliant autrefois les territoires des jihadistes en Syrie et en Irak, selon le directeur de l’OSDH. «Pour la première fois en quatre ans, Dachicha, une ville réputée pour le transit d’armes, de combattants (…) entre l’Irak et la Syrie, n’est plus contrôlée par les terroristes de l’EI», a commenté lundi Brett McGurk, l’envoyé spécial du président américain auprès de la coalition anti-EI. Déclenché en 2011 par la répression par le régime de manifestations pacifiques pro-démocratie, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts et jeté à la rue des millions de personnes.
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La sortie de la première promotion des médecins spécialistes en addictologie est prévue à Constantine en septembre prochain, a fait savoir lundi à Alger la directrice de la prévention et de la communication à l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).
La première promotion de médecins addictologues sortira en septembre prochain à Constantine à l’occasion de l’organisation d’un colloque national sur l’importance de la formation continue des médecins praticiens pour l’amélioration de la prise en charge des toxicomanes, et ce presque deux ans après la création d’une nouvelle spécialité de formation en sciences médicales, à savoir « le Diplôme d’études supérieures en addictologie » au profit des médecins généralistes et de praticiens dans des centres spécialisés à travers le pays, a précisé à l’APS Mme Gueddache Ghania.
Lancée en 2016, cette promotion, première du genre au niveau national, compte une quarantaine d’addictologues spécialisés dans différents types de drogues pour superviser la prises en charge des toxicomanes dans les 40 centres de désintoxication à travers le territoire national, a-t-elle ajouté.
Ces médecins poursuivent actuellement des cours hospitalo-universitaires dans des services spécialisés à Alger et Blida et ils sont encadrés par des médecins algériens et étrangers en vue de renforcer leurs compétences et mettre à leur disposition de nouveaux moyens d’intervention, a indiqué Mme Gueddache.
« La sortie de cette première promotion en cette nouvelle spécialité est le fruit d’un accord interministériel entre les ministères de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-elle encore ajouté.
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GENEVE- Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein a fait état lundi de la disposition de son bureau à suivre « de nouveau et le plutôt possible » la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental à travers l’envoi d’une mission technique et la présentation d’un rapport aux parties compétentes et concernées par la cause sahraouie, et ce conformément à la dernière résolution pertinente du Conseil de sécurité.
Dans un rapport adressé aux travaux de la 38è session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, ouverts lundi à Genève (Suisse), Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme s’est félicité de la résolution 2414, adoptée récemment, par le Conseil de sécurité concernant le Sahara Occidental, « encourageant fortement » le renforcement de la coopération avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme relevant des Nations unies et ses mécanismes.
A noter qu’un grand nombre d’organisations internationales des droits de l’Homme appellent constamment, depuis 2015, le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme à lever la confidentialité sur les rapports relatifs aux visites de sa mission technique au Sahara Occidental entre 2015 et 2016, « et qui relèvent, sans aucun doute, les violations et les atteintes aux droits de l’Homme perpétrées systématiquement par les services militaires et sécuritaires marocains contre les civils sahraouis, notamment les militants des droits de l’Homme et les journalistes « , selon des médias sahraouis.
Le Conseil des droits de l’Homme examine, lors de cette 38è session ordinaire, qui se poursuivra jusqu’au 6 juillet prochain, la situation des droits de l’Homme dans nombre de pays, dont le Myanmar, la Palestine, la Syrie, et le Yémen.
La session portera, en outre, sur un nombre de questions dont les droits de la femme et de l’enfant, la discrimination raciale et le trafic des êtres humains.
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L’aérogare de « Debdaba » qui a été lancée par l’ex-wali et le ministre actuel de l’habitat, devait être l’unique en Algérie à être spécialisée dans le transport de marchandises. Mais malheureusement , en arrivant sur les lieux et a vu d’œil, on aurait cru qu’il s’agit de la construction d’une gare routière, car le premier signe qui nous fait croire qu’il s’agit d’un aérodrome, c’est bien la tour de contrôle or, les travaux de réalisation de celle-ci ainsi que ceux de l’extension de la piste d’atterrissage de 2000m sont complètement à l’arrêt.
En effet, pour un projet livrable en août 2018, il n’y a pas de périmètre de sécurité. Dans ce cas de figure, il est inconcevable de réceptionner une aérogare sans piste d’atterrissage terminée, pourtant il aurait été plus judicieux pour une rentabilité économique et sociable de terminer les travaux en même temps, dire que l’enveloppe financière déjà dégagée du budget de la wilaya s’élève à 100 millions de dinars. Nous avons pris la peine de poser la question aux riverains où est passée l’entreprise qui devrait faire les travaux de la piste. La réponse nous donne froid au dos, et bien cette entreprise a laissé tomber la piste pour un autre projet juste à côté qui est le dédoublement de la route de Souk Ellil et cela est dû à un litige qui reste à vérifier bien sûr avec l’entreprise l’ENNA qui s’occupe de la sécurité de la navigation aérienne dans l’espace aérien algérien et qui aurait fait suspendre les travaux de l’extension de la piste. Ceci dit reste à savoir pourquoi ? Puisque son rôle est la sécurité de la navigation aération dans le pays et s’il y a problème de ce côté-là jusqu’à quand trouvera-t-on la solution pour qu’enfin la wilaya de Mostaganem verra son aérodrome opérationnel vu que la première pierre fut déposée le 24-10-2012. Notons que le taux d’avancement des travaux du terminal de l’aérogare seule chose visible sur les lieux varie entre 60 et 70% livrable dans 2 mois. C’est bien dommage de réceptionner une aérogare sans piste d’atterrissage, pourtant 6 mois se sont écoulés depuis le 28 décembre 2017 lors de la visite de Monsieur Zaalane Ministre des transports à Mostaganem, il a bien insisté on cite : ‘’Notre souci est de livrer chaque projet dans les délais’’.The post Mostaganem: Une aérogare sans piste d’atterrissage appeared first on .
Le mardi 26 juin 2018 aura lieu l’inauguration de la mosquée « Emir Abdelkader »d’Annecy (France), en présence du Préfet de Haute Savoie, du Maire Jean-Luc Rigaut. Un « événement » tant attendu par la population musulmane locale qui espérait la concrétisation de ce projet depuis 13 ans déjà.
Le retard était essentiellement due à l’opposition rencontrée. Le blocage n’émanaient pas uniquement de quelques riverains, mais également de personnes et associations qui n’avaient aucune relation avec le quartier, ni avec la rue, ni avec la région. Ainsi il y avait parmi les opposants des associations connues pour leur positions islamophobes. Elles ont portées leur refus jusqu’à la Cour de cassation pour annuler le projet.
Il faut noter qu’il s’agit de la reconstruction d’une ancienne mosquée (remontant aux années 70) incendiée par un groupe de néonazis.
L’initiative du lancement de cette mosquée a reçu l’appui de l’Ambassadeur Idriss Jazairy, président d’honneur de l’association « Nouvel Avenir » (qui a pris en chage le dossier depuis plusieurs années), en plus de l’homme d’affaires algérien, Djjillali Mehri.
Pour l’architecture de la mosquée, elle a été conçue par Mahieddine Benyoucef, conjuguant modernité et tradition. S’étalant sur une superficie de 1.220m2, la mosquée «Emir Abdelkader» est située à la ville historique et touristique d’Annecy.
Elle peut accueillir plus de 500 fidèles, avec possibilité d’extension jusqu’à au moins 1.000 fidèles. Elle dispose également d’une salle de conférence d’une centaine de personnes et de cinq salles de classe.
Imène AMOKRANE
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati a indiqué lundi que l’Algérie compte relancer le Barrage vert avec des mécanismes scientifiques et techniques précis à même de garantir davantage de protection des régions du Nord et de lutte contre l’avancée des sables.
Invitée au Forum du quotidien Ech-Echaab pour débattre des questions de l’environnement et des enjeux du secteur à l’occasion de la Journée mondiale contre la désertification (17 juin), la ministre a affirmé que le danger croissant de la désertification impose de réfléchir à des mécanismes scientifiques et d’autres techniques en vue de relancer le Barrage vert, qui est à même de garantir davantage de protection dans le cadre de la lutte contre ce phénomène naturel.
Elle a ajouté que l’Algérie, consciente des problèmes environnementaux et écologiques, a appelé cette année à valoriser les projets de protection de l’environnement et à investir dans ce domaine.
Abordant les questions environnementales, la ministre a indiqué que notre pays plaide, à travers ses participations aux rencontres sur l’environnement dans différents pays du monde, pour la réactivation de l’effort environnemental, mettant l’accent sur la nécessité de donner à l’Algérie le temps pour arriver au niveau des pays développés en la matière.
Soulignant que l’Algérie a fait du dossier de l’environnement un secteur vital, Mme. Zerouati a rappelé les articles 19 et 68 de la Constitution 2016 stipulant que l’Etat garantit l’utilisation rationnelle des ressources naturelles ainsi que leur préservation au profit des générations futures et que le citoyen a droit à un environnement sain.
Mettant en avant le renforcement des cadres institutionnel et législatif de l’environnement depuis l’année 2000 avec des lois claires, le ministre a ajouté que l’Algérie est entrée dans l’investissement hors des hydrocarbures, s’appuyant sur la rationalisation des ressources et la mise en place d’un plan d’action afin d’atteindre les objectifs de la transition énergétique.
L’Algérie s’engage à baisser les gaz à effet de serre de 7% à l’horizon 2030 à travers une série de mesures dont l’utilisation du Gaz de pétrole liquéfié(GPL) pour les véhicules et la réduction de l’usage des pesticides chimiques.
Elle a fait savoir également que son secteur s’attèle à l’élaboration d’une carte nationale sur l’effort fourni dans le domaine de l’environnement pour la concrétisation des objectifs du développement durable à l’horizon 2035.
Par ailleurs, Mme Zerouati a indiqué que la politique environnementale en Algérie repose également sur la prise en charge des déchets en tant que source génératrice de richesse et de postes d’emploi, précisant que 13 millions de tonnes par an, font l’objet de tri au niveau national et que 50% de ces déchets sont récupérés.
Relevant que la valorisation des déchets demeure « faible » en Algérie, elle a appelé à œuvrer à l’intensification des efforts en la matière en vue de parvenir au recyclage des déchets et à la création d’une industrie forte dans ce domaine.
Concernant la valorisation des déchets, la ministre a souligné que 2 milliards de dollars ont été investis durant les 15 dernières années, faisant état de la possibilité de la création de 4.000 postes d’emploi à moyen-terme et de 20.000 postes d’emploi à long-terme, uniquement en matière de récupération des déchets.
Soulignant que plus de 2.000 décharges anarchiques ont été éradiquées en l’espace des 10 dernières années, ce qui prouve que l’Algérie a adopté un plan judicieux de lutte contre la pollution environnementale.
Pour ce qui est des Centres d’enfouissement technique (CET), la ministre a révélé que 34 wilayas seront dotées en stations d’épuration mobiles au niveau des CET en vue de prévenir la pollution.
Elle a rappelé que des textes réglementaires sont en cours d’élaboration pour mettre en place un système » Eco-collecte » ou collecte écologique pour encourager les entreprises à investir le domaine de la récupération et du recyclage du plastique.
Elle a, à ce titre, déclaré que ce système permettra de créer un environnement favorable aux petites entreprises pour la récupération et le recyclage du plastique.
Concernant les énergies renouvelables, Mme Zerouati a indiqué que son département soutient et valorise la politique de promotion de l’utilisation des énergies renouvelables hors réseau, indiquant que 60% des besoins en énergie renouvelables hors réseau sont exprimés par les agriculteurs, selon un sondage effectué par le ministère entre novembre 2017 et mars 2018.
A ce propos, Mme Zerouati a souligné que son département œuvre avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à la concrétisation de ce projet au niveau des communes, faisant état, d’autres parts, de la tenue de rencontres avec le ministère de l’Agriculture sur la diversité biologique.
En réponse aux questions des journalistes sur l’opération de reboisement, la ministre a expliqué que les programmes de reboisement existent au niveau de toutes les wilayas et que son département encourage cette opération, faisant état d’une coopération avec le ministère de l’Education pour la participation de 7 millions d’élèves aux opérations de reboisement, et ce de manière graduelle.
Concernant la pollution, Mme Zerouati a indiqué que l’Algérie est l’un des pays non responsables de la pollution existante.
Elle a fait état, par ailleurs, de la fermeture de 13 unités industrielles à cause de la pollution, ce qui reflète la détermination du ministère à lutter contre la pollution sous toutes ses formes.
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