Diverses opérations sont en chantier tandis que d’autres sont à engager pour booster la dynamique de développement dans la wilaya d’Ouargla et prendre en charge les attentes de sa population, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Elles touchent la quasi-totalité des secteurs d’activités, surtout ceux ayant un lien direct avec le cadre de vie général du citoyen, dont les ressources en eau, la santé, les travaux publics et les transports, a-t-on signalé.
Parmi ces projets retenus à la faveur de financements colossaux, au titre de différents programmes et qui traduisent l’intérêt accordé par les pouvoirs publics au développement local, figure l’opération «d’urgence» inscrite dans le projet portant achèvement du système d’assainissement de la vallée d’Ouargla (3E tranche), dont les travaux sont réalisés à plus des deux tiers, a affirmé à l’APS le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, en marge d’une récente visite d’inspection de projets de développement.
Totalisant une vingtaine de «points noirs» diagnostiqués au niveau de plusieurs concentrations d’habitants dans la vallée d’Ouargla, telles que Boughoufala, Sidi-Bensaci, Hay-Ennasr, Sokra, Sidi-Omrane, Bouaâmer, le vieux ksar et El-Gara, ce projet est une tranche «complémentaire» du mégaprojet d’assainissement de la vallée d’Ouargla (1ère et 2e tranche), a-t-il expliqué.
«Ce projet pourra connaître des extensions à l’avenir pour prendre en charge d’autres agglomérations limitrophes, à l’instar, Bour El-Haïcha, Oum-Raneb et Hassi-Miloud, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la remontée des eaux», a-t-il encore fait savoir.
Pour améliorer l’alimentation en eau potable (AEP), une «large» opération est en cours d’exécution dans le but de rénover le réseau principal, en prévision de la mise en exploitation «effective» avant la fin de 2018 de l’ensemble des neuf stations de déminéralisation de l’eau potable, réparties à travers les quartiers du grand Ouargla, a-t-il ajouté.
Sur le plan sanitaire, le wali a mis en relief l’importance que revêt la levée de gel sur le projet de Centre hospitalo-universitaire pour la population de la région Sud-est du pays. Ce projet structurant permettra de soulager les patients de la contrainte des déplacements vers les structures de santé éloignées et de satisfaire aussi les besoins de la faculté de médecine qui a ouvert ses portes à la rentrée universitaire 2014-2015, indique le wali.
Vers la concrétisation de nouvelles structures de santé
Parallèlement, des démarches ont été entreprises pour la mise en service de nouvelles installations de santé, notamment les urgences médicales à l’Établissement public hospitalier (EPH-Mohamed Boudiaf), surtout après la levée des réserves sur ce projet, en plus de l’hôpital psychiatrique implanté dans la commune de Rouissat et l’hôpital 60 lits d’El-Hedjira, qui auront prochainement leurs arrêtés de création, a-t-il annoncé.
M.Djellaoui a fait savoir aussi que l’opération qui concerne l’équipement de l’hôpital de 240 lits, dont la mise en service est prévue en 2019, a été déjà retenue, ajoutant que plusieurs propositions ont été émises dans le secteur de la santé, parmi lesquelles la transformation de l’actuelle EPH-Slimane Amirate de Touggourt en un hôpital spécialisée dans le traitement des brûlés.
Le secteur de la santé dans la wilaya sera renforcé prochainement par d’autres installations, notamment un hôpital de 60 lits à Témacine et un centre de transfusion sanguine au chef-lieu de wilaya, dont les travaux de construction sont en voie d’achèvement.
Concernant le secteur des travaux publics et des transports, le chef de l’exécutif de wilaya a mis l’accent sur l’achèvement de la réhabilitation de la RN-53A reliant Hassi-Messaoud à la daïra frontalière d’El-Borma sur plus de 300 km, ainsi que l’extension de la ligne de tramway, dans sa partie non lancée et menant vers Souk El-Hadjar jouxtant le vieux ksar d’Ouargla, après la levée du gel sur l’opération.
Considérée comme un partenaire indispensable, la société civile a un rôle «crucial» à jouer au titre de la démocratie participative, en vue de contribuer au développement socioéconomique dans cette wilaya, a indiqué le wali.
«Les portes demeurent ouvertes pour un dialogue responsable qui permette de débattre de toutes les préoccupations sociales et de proposer même des solutions, notamment celles liées au traitement du dossier de l’emploi qui nécessite un large débat avec tous les acteurs concernés afin de prendre des décisions efficientes et transparentes», a-t-il souligné.
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Au total sept cas « isolés » d’irrigation de terres agricoles avec des eaux usées ont été enregistrés à Blida depuis le début de l’année, sur un total de 1 300 exploitations agricoles contrôlées, a-t-on appris dimanche auprès du directeur des services agricoles de la wilaya.
« Aucune des personnes impliquées dans ces dépassements ne dispose de carte D’agriculteur », a indiqué à l’APS Mohamed Mokhtar Belaïd, niant l’enregistrement de cas d’irrigation de produits agricoles destinés à la consommation avec des eaux usées. « La majorité des cas de dépassements constatés concernent l’irrigation de pelouses artificielles » a-t-il assuré.
M. Belaïd a également regretté des informations rapportées par voie de presse relatives à des cas d’irrigation de récoltes agricoles avec des eaux usées à Blida, estimant qu’elles ont « impacté négativement sur le volume des ventes de nombreux opérateurs économiques activant dans l’exportation de la pastèque et du melon, notamment ».
Le responsable a souligné, à cet effet, les efforts consentis par ses services en vue de restituer la réputation du produit agricole national, en veillant à faire participer « le plus grand nombre possible d’agriculteurs et d’opérateurs économiques du domaine dans différentes foires mondiales », dans le but, a-t-il dit, d’ »assurer la promotion du produit agricole national, dont particulièrement les agrumes, exportés vers nombre de pays arabes et européens ».
Deux affaires liées à l’irrigation avec des eaux usées ont été traitées, en août et septembre derniers, par la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale à Soumâa (Est de Blida). Les personnes impliquées ont été arrêtées et présentées devant la justice, selon un communiqué rendu public par la Gendarmerie nationale.
R. S.
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Des personnalités politiques, des députés et élus, anciens ou toujours en exercice, ont commencé à se rencontrer afin de lancer une grande association nationale, dans les prochains jours, dans le cadre du « Front populaire solide » pour assurer un large soutien au président Abdelaziz Bouteflika.
Malgré la polémique qui perdure actuellement au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN) entre Bouhadja et les députés de la majorité, le camp de la Continuité s’apprête à enregistrer un précieux soutien, celui de personnalités de notoriété publique, des anciens ministres ainsi que des élus dans les Assemblées locale et nationale. Ces derniers ont commencé à se rencontrer pour lancer un large soutien au président Bouteflika.
Le ministre en charge des relations avec le Parlement Mahdjoub Bedda, a confié à des médias, que cette nouvelle initiative vise notamment à impulser « une nouvelle dynamique » sur la scène politique en créant un espace de concertation entre les acteurs et soutiens de la Continuité.
La semaine dernière, certains parlementaires FLN et ex-ministres ont eu des entretiens en vue de déblayer le terrain pour des rencontres constitutives nationales, alors que le congrès constitutif de cette large association de soutien à la Continuité est prévu dans les jours à venir. Cette large initiative de soutien au président Bouteflika est emmenée par Mahdjoub Bedda, membre influent au comité central du FLN, qui s’est affirmé, ces derniers temps, comme un fidèle soutien pour un nouveau mandat au Président.
Parmi les autres objectifs, on y trouve le souci de créer une « force de proposition » pour construire l’Algérie, réaliser le développement local et la sauvegarde des réalisations de ces deux dernières décennies. Ces rencontres se font dans le cadre du « Front populaire solide », auquel a appelé le président Bouteflika le 20 août dernier et qui bénéficie déjà du soutien d’une trentaine de partis politiques et d’organisations professionnelles et de masse.
Malgré ces nombreux soutiens, le FLN aspire encore à plus de rigueur et cela en attendant que le président annonce sa candidature officiellement. C’est la tâche sur laquelle semble s’affairer aujourd’hui Bedda. «Cette initiative qui renferme d’anciens ministres et députés et élus issus de tout le pays, constitue une valeur ajoutée à la vie politique en Algérie de sorte à lui donner plus de crédibilité aux yeux du citoyen », a-t-il martelé.
Les participants à cette initiative s’intéressent à « un principe ancré en eux, qui est le soutien au président Bouteflika et d’aller en avant avec des pas fermes envers le choix de la Continuité pour assurer le progrès et la prospérité », ajoute Bedda.
H. M.
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Le président de la société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), le Pr. Adda Bounedjar a affirmé, au « Courrier D’Algérie », que chaque année, 10 000 à 12 000 nouveaux cas de cancer digestifs sont diagnostiqués et détectés en Algérie. par ailleurs, le spécialiste nous a révélé, hier, que les cancers digestifs les plus prépondérants sont le cancer colorectal (CCR), ajoutant ainsi qu’il est plus fréquent pour les deux sexes.
Le Courrier D’Algérie : Est-ce que les cancers digestifs sont aujourd’hui fréquents en Algérie ?
Le Pr. Adda Bounedjar : Oui, ils sont très fréquents. Et c’est le cancer colorectal qui survient dans la majeure partie des cas de cancers digestifs . En Algérie, ce type de cancer est classé en deuxième position, après le cancer du poumon chez l’homme et le 3e chez la femme. Faut-il signaler, également que le cancer colorectal est en progression d’année en année en Algérie.
Quelles sont les principales causes de ces cancers ?
Les cancers de l’appareil digestif sont souvent liés à l’alimentation de la personne (une alimentation pauvre en fibres alimentaires et riche en graisses augmente le risque du cancer digestif ) s’ajoute à cela le risque de la sédentarité et le changement des habitudes alimentaires. à ce titre, l’OMS (l’organisation mondiale de la santé) recommande la consommation de 6 ou 7 fruits riches en fibres par jour ainsi que la pratique d’une activité sportive au moins 20 à 30 minutes par jour.
Les cancers de la vésicule biliaire occupent, également une place importante, que pensez-vous ?
Oui, pour ces cancers, le nombre de nouveaux cas enregistrés, annuellement en Algérie est de 100 nouveaux cas.
De même, pour les cancers de l’estomac…selon vous, quel est le nombre de nouveaux cas enregistrés en Algérie chaque année ?
L’Algérie enregistre aussi, environ, 2500 nouveaux cas de cancer d’estomac par an et je tiens à rappeler, sur ce sujet, qu’une forte consommation de viande augmente le risque des cancers digestifs.
Est-ce que le dépistage précoce est recommandé pour traiter les cancers digestifs ?
Absolument et afin d’améliorer l’issue de la maladie, l’OMS recommande le dépistage précoce contre les cancers digestifs selon l’âge et les antécédents familiaux (les normes recommandées sont au delà de 50 ans pour les personnes normales et au delà de 45 ans pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancers).
Quelles sont les mesures prises jusqu’à maintenant afin de réduire les mortalités des cancers digestifs ?
Justement, l’Algérie est en train de renforcer des campagnes de dépistage précoce contre le cancer colorectal. à ce registre, 3000 personnes ont été dépistées, récemment au niveau de la wilaya de Béjaïa dont 20 cas de cancer colorectal ont été détectés.
Est-ce qu’il existe, vraiment, des registres des cancers digestifs pour déterminer l’évolution épidémiologique des cancers digestifs en Algérie ?
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a, en effet, créé trois réseaux nationaux sur le registre du cancer afin de disposer de données fiables relatives aux cancers.
Quels sont les traitements qui peuvent être utilisés pour traiter les malades atteints de cancers digestifs ?
La prise en charge de la thérapie par une meilleure qualité de soins suivie d’une prise en charge psychologique est très importante pour le malade.
Entretien réalisé par : Mehdi Isikioune
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Écrit par M. Allouache
Les deux professeurs Hassen Hossein et Arwah Kalsoum, respectivement neurologue et neuroradiologue au CHU de Créteil (Paris) sont à Bordj depuis deux jours, pour rencontrer des médecins, des malades et surtout débattre sur les nouvelles techniques de protection et les meilleurs moyens pour la prise en charge d’un malade atteint d’un AVC.
« C’est une journée de sensibilisation en prévision de la Journée mondiale de l’AVC, qui sera célébrée le 29 octobre. Il s’agit de faire le point et d’axer sur l’AVC, puisque l’OMS parle de 17 millions de personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, dont 6,2 millions liées à l’AVC à travers le monde. Ce qui représente un fardeau pour le malade et pour la société, d’où l’urgence et la nécessité d’une prévention. Or, dans 80% des cas, on peut réduire le chiffre, en agissant sur les facteurs de risque, à savoir la sédentarité, l’obésité, le stress… », nous dit docteur Ouanoughane, neurologue installé en privé à Bordj.
Pour le professeur Hosseini, c’est une « injustice » que tout le monde n’ait pas les mêmes chances d’accès aux meilleurs soins dans le traitement d’un AVC. « Une personne atteinte d’un AVC à New York ou à Paris a plus de chance de s’en sortir qu’une personne ici, à Bordj, et encore moins dans une contrée reculée du monde », dira-t-il, avant de décortiquer les images en diapositives illustrant les différentes étapes de la maladie.
Selon le même orateur, l’occlusion d’une artère peut détruire 10 millions de neurones lors d’un AVC ischémique. Si le malade est pris en charge dans les premières quatre heures, il peut s’en sortir en gardant quelques séquelles. Et si il est pris en charge dans les 27 minutes qui suivent l’AVC, il peut tirer son épingle du jeu », explique-t-il.
Précisant que si le caillot est volumineux, un traitement médicamenteux et mécanique est impératif, autrement dit, la thrombolyse et l’introduction d’un cathéter dans une artère fémorale pour le briser. « Et plus le temps passe pour un patient atteint d’un AVC, c’est un nouveau diagnostic qui s’impose, et encore, faut-il qu’il le soit par un appareil d’imagerie fiable », enchaîne le professeur Arwah.
Et en fin d’exposé, le débat a été ouvert aux questionnements des médecins présents. Cette rencontre a été l’occasion pour certains malades atteints d’AVC au niveau de l’hôpital Lakhdar-Bouzidi de Bordj de se faire ausculter, hier dimanche, par les deux professeurs, qui donneront aussi quelques autres consultations.
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Malgré les efforts consentis par les autorités locales de Tizi-Ouzou pour le développement du secteur de la santé, beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité du service public des soins.
Plusieurs établissements publics de santé de proximité (EPSP) et de polycliniques, répartis à travers le territoire de la capitale du Djurdjura, font face non seulement au manque du personnel médical, mais aussi à la dégradation de la qualité des soins effectués.
C’est le cas de l’établissement hospitalier spécialisé dans la gynécologie et obstétrique (EHS) Sbihi-Tassadit, qui n’arrive pas à faire face au nombre important de parturientes acheminées des autres établissements de santé de différentes localités, alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas les 80 lits. Ce qui incite les responsables de cet EHS de mettre deux parturientes par lit. Pis encore, selon les témoignages recueillis, certaines femmes nous ont révélé qu’elles ont accouché par terre. Ce qui dégrade inévitablement la qualité de la prise en charge des parturientes.
De leur côté, le personnel médical exerçant au niveau de cet EHS ont saisi les autorités locales pour mettre fin à cette pression qu’ils subissent quotidiennement, tout en plaidant à doter chaque localité d’une maternité dans l’objectif d’assurer une meilleure prise en charge des femmes. A souligner que cette surcharge que subit l’EHS Sbihi a coûté la vie à plusieurs parturientes qui ont été « maltraitées » lors de leur accouchement, selon les mêmes témoignages.
Déficit de médecins spécialistes à la polyclinique de Bouzeguène
Pour sa part, la polyclinique de Bouzeguène fait face au manque de médecins spécialistes et d’unités de transfusion sanguine. Le même constat a été fait au niveau de différentes unités de soins implantées au niveau des villages de la localité de Bouzeguène qui nécessitent, quant à elles, des travaux de réhabilitation pour répondre aux besoins de la population.
A titre d’exemple, l’unité de soins du village Aït Yekhlef et Taourit qui, faute de lancement de travaux de réhabilitation, les malades sont contraints de se déplacer dans les localités limitrophes pour bénéficier de soins. Cette structure de santé est dépourvue d’unités de transfusion sanguine, ce qui pousse les malades à parcourir des kilomètres pour être examinés dans d’autres établissements de santé des localités limitrophes. Devant une telle situation, la population locale de Bouzeguène appelle les autorités locales à accélérer la cadence des travaux de la réalisation de l’hôpital de 60 lits inscrit à l’indicatif de leur localité.
La couverture sanitaire dans la commune de Tizi Tletta, daïra de Ouadhia, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, reste insuffisante pour répondre à la demande locale. Malgré la mise en place de structures de santé au niveau du village d’Aït Abdelmoumène, Cherfa et Ighil Imoula, mais cela reste insignifiant pour améliorer la qualité du service public de la santé en faveur de la population locale.
D’ailleurs, la structure de santé implantée au niveau du village Aït Abdelmoumène est dans l’incapacité de répondre aux besoins de 7 361 citoyens que compte ce village. Idem pour la localité de Ifigha (45 km à l’est de Tizi-Ouzou) qui est dépourvue de maternité et d’un hôpital pour la prise en charge des malades. Ces derniers sont contraints d’effectuer leurs soins médicaux au niveau de l’EPH d’Azazga.
Pour sa part, la localité d’Aïn El-Hammam (à une soixantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou) fait face au manque de maternité pour éviter le déplacement de leurs parturientes au niveau des établissements de santé du Centre-ville de Tizi-Ouzou. Mise en place en 2016, la nouvelle maternité dont a bénéficié cette commune ne dispose pas de moyens médicaux pour une meilleure prise en charge des futures mamans de cette localité perchée sur le mont de Djurdjura. Pis encore, aucun radiologue n’a été mobilisé pour la lecture des résultats du scanner installé depuis cinq ans au niveau de l’hôpital d’Aïn el-Hammam.
Ce scanner, rappelle-t-on, a coûté des millions de dinars. C’est le cri de détresse lancé par la population locale au profit du directeur de la santé et de la population (DSP), Pr. Abbes Ziri. Il est interpellé pour désigner un médecin compétent chargé de la lecture des résultats du scanner.
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Des docteurs, autoproclamés spécialistes en phytothérapie, écument le marché hebdomadaire de Sidi Khettab chaque vendredi. Munis d’un porte-voix, ces imposteurs itinérants provoquent des attroupements de badauds. Ils arrivent, tant bien que mal, à fourguer leurs potions à des patients en quête désespérée d’un improbable sédatif. Ils prétendent traiter une kyrielle de maladies face auxquelles la médecine moderne s’avère souvent inefficace, voire même impuissante.
Du rhumatisme à la sclérose en plaques, en passant par la crise d’angoisse, nos charlatans proposent, donc, une thérapeutique par les plantes. «Cela ne fait pas sérieux», remarque un homme. «Il faut vraiment être naïf pour se laisser duper», lance un autre citoyen au milieu de la foule. Un homme d’un certain âge déclare souffrir de lombalgies persistantes, d’origines sciatiques.
Le «docteur» conseille, ainsi, «de la graisse d’autruche pour se frictionner le dos. Le résultat est garanti». Des crises d’angoisse ? Un breuvage à base de décoction de rhubarbe et de millepertuis vous remettra d’aplomb. Du hachis de romarin, appliqué en cataplasme sur les genoux, vous dénouera les articulations. Maîtrisant à la perfection l’art du boniment, le «phytothérapeute » n’arrête pas de s’infatuer sur ces prétendues capacités à soigner telle ou telle pathologie, en puisant dans le registre des plantes qui guérissent. Le tout, «avec la bénédiction de Dieu», lance-t-il.
Comme pour prouver sa bonne foi et la rigueur scientifique de son approche, des planches anatomiques du corps humain sont exposées à côté des «médicaments » en tout genre. Un amoncellement de sachets, de boîtes et de flacons remplis de mystérieuses mixtures.
Comme pour ajouter une touche d’extravagance à ce décor insolite, de petites dépouilles de reptiles trônent au milieu de cet étrange étal. Exploitant la crédulité et la détresse des petites gens, ces charlatans ne s’embarrassent point de scrupules pour les dépouiller de leur pécule, leur promettant une illusoire guérison.
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Le contrôle des cantines scolaires doit être inclus «impérativement» dans le programme d’action annuel des bureaux d’hygiène communaux (BHC) de la wilaya de Médéa, afin de «réduire les risques d’intoxication et garantir des prestations de qualité», a indiqué, samedi, le directeur local du commerce.
L’hygiène au sein des cantines scolaires constitue, au même titre que les autres établissements de restauration, une «priorité» pour l’ensemble des intervenants dans ce secteur, en particulier les bureaux d’hygiène communaux qui sont appelés à accorder davantage d’intérêt aux aspect liés à l’hygiène et la salubrité au niveau de ces structures qui accueillent des milliers d’élèves, a soutenu, Haroune Daoudi, lors d’une réunion consacrée à la gestion des cantines scolaires.
Selon ce responsable, un contrôle «rigoureux et permanent» doit être appliqué au niveau des cantines scolaires de la région, eu égard à l’importance du nombre d’élèves qui en bénéficient et le «risque potentiel» d’intoxication, en cas de manquement aux règles d’hygiène, expliquant qu’un contrôle «régulier et strict» de la qualité des approvisionnements en produits et denrées alimentaires peut contribuer à réduire les risques d’intoxication et à préserver ainsi la santé des élèves.
Outre l’implication directe des BHC dans le contrôle et le suivi du fonctionnement des cantines scolaires, les participants à cette rencontre, en l’occurrence les représentants de la direction de la santé, des services agricoles et de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens, ont estimé nécessaire d’appliquer un contrôle drastique des produits et des denrées alimentaires, notamment les produits sensibles et périssables, tels que la viande et les laitages.
Les participants ont préconisé le lancement de la campagne de sensibilisation en direction, aussi bien des fournisseurs que des élus locaux et des responsables des bureaux d’hygiène, en les invitant à s’impliquer dans cette démarche et veiller au respect des normes de qualité et d’hygiène qui doivent primers au sein de ce type de structure.
La wilaya de Médéa dispose, pour rappel, d’un parc constitué de plus de six cents cantines scolaires, ventilées à travers les 64 communes, pour un nombre de bénéficiaires estimé à 107 600 élèves, d’après les statistiques de la direction locale de l’éducation. Une dotation financière d’un montant de 726 millions de Dinars a été débloquée, au titre de l’exercice 2018, pour l’approvisionnement de ces cantines en denrées et produits alimentaires, outre le recrutement de pas moins de 864 agents pour renforcer l’encadrement de ces cantines.
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M’jid EL GUERRAB, député de la 9e circonscription des Français établis hors de France, se rendra en Algérie du 11 au 16 octobre prochain.
Il sera tout d’abord à Alger, où il rencontrera Monsieur Xavier DRIENCOURT, Ambassadeur de France en Algérie et Monsieur Marc SEDILLE, Consul général de France à Alger. Particulièrement mobilisé sur les questions de scolarité à l’étranger, il visitera ensuite le Lycée international Alexandre Dumas.
Membre de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), il travaille activement pour soutenir les entrepreneurs français à l’étranger et faciliter le développement de leurs entreprises. Afin de nourrir sa réflexion et son travail parlementaire, il visitera des entreprises françaises établies en Algérie et rencontrera des acteurs économiques de premier plan.
Il tiendra par ailleurs une permanence parlementaire et recevra, à cette occasion, ses compatriotes français qui résident en Algérie. Puis, il se rendra à Timimoun pour visiter la Micro-Ferme Ecologique et Innovante ‘’ la Clé des Oasis’’. Il souhaite mettre en valeur les travaux remarquables de cet établissement.
Dans les semaines qui viennent, Monsieur EL GUERRAB envisage de se rendre à Oran, Constantine et Annaba.
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Le dossier de l’usine de montage des véhicules de la marque américaine Ford, rencontre un blocage inédit au niveau du CNI. Au mois d’avril le dossier de Ford devait être soumis au CNI, après une mise au point de Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie, ouvrant la voie à de nouvelles usines.
Selon les informations d’Alg24, « ce blocage qui dure depuis six mois est orchestré, par le pouvoir de la « Chkara » des hommes d’affaires, ayant investi dans l’industrie automobile, usent de leur influence pour faire capoter ce projet « .
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Des dizaines de citoyens du village Rouiba relevant de la commune d’Aïn Lahdjar (Ouest de Bouira) ont publiquement manifesté dimanche pour réclamer «l’amélioration de leurs conditions de vie», a-t-on constaté.
Les protestataires, des jeunes pour la plupart, ont bloqué l’accès au siège de la commune en cadenassant le portail principal et empêché les employés de rejoindre leurs postes de travail. Les manifestants réclament notamment le raccordement de leur village au réseau d’alimentation en eau potable (AEP) et la réfection de la route les reliant avec le chef-lieu de la commune ainsi que la réalisation du réseau d’assainissement pour la localité de Rouiba. «Nous sommes marginalisés et voulons des projets pour notre village. Nous n’avons rien : il n y a ni eau potable, ni assainissement ni route», s’est plaint Abdelkader, un des citoyens protestataires.
Contacté par l’APS, le président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Ain Lahdjar, Abdelli Abdelli, a indiqué que les services communaux avaient engagé les travaux d’une route reliant le chef-lieu communal à cette localité sur 7 km, dont un montant de 70 millions de dinars a été consacré pour cette opération» laquelle, a-t-il regretté, «est à l’arrêt à cause d’une opposition de certains propriétaires terriens». «L’affaire est actuellement en justice, nous attendons la décision du tribunal d’Aïn Nessa pour pouvoir continuer les travaux», a encore rassuré le même responsable.
Quant au problème d’eau potable, le président d’APC a assuré que des travaux de réparation de la conduite principale alimentant le village seront lancés «très bientôt». «Les citoyens doivent nous comprendre et nous donner du temps pour aller de l’avant et améliorer les choses dans leur village», a dit M. Abdelli.
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Le nombre de personnes âgées prises en charge dans les centres de vieillesse à travers le pays risque de passser à 3 000 en 2020, si la société civile et l’Etat n’améliorent pas les conditions de vie de cette frange vulnérable notamment en matière de soins médicaux, a averti, samedi à Bouira, la présidente de l’Association nationale des personnes âgées assistées «Ihsssane», Chikhi Souâd.
«Notre association est contre la construction de ce genre de centres de retraite et nous travaillons pour tenter de garder les parents dans leurs foyers et familles, car nous risquons de voir le chiffre atteindre les 3 000 personnes âgées d’ici à 2020 dans nos centres si les choses ne s’améliorent pas», a-t-elle mis en garde lors d’une cérémonie tenue au centre des personnes âgées de la ville de Bouira à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées.
La même responsable s’est dit toutefois «déçue et choquée» face à l’augmentation du nombre de centres de retraite à travers le pays ainsi que par le nombre des personnes âgées prises en charge au niveau de ces centres, appelant la société civile ainsi que les pouvoirs publics à fournir davantage d’efforts pour l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées ainsi que des familles afin que celles-ci puissent garder leurs parents dans leurs foyers.
Au cours de cette cérémonie, qui a eu lieu en présence du directeur du centre de vieillesse de Bouira, Djadel Youcef, la présidente de l’association «Ihssane» a remis des cadeaux et des aides aux dizaines de personnes âgées prises en charge au niveau de ce centre. «C’est une occasion pour distribuer des cadeaux à ces personnes âgées, et cette année, notre association préside une séance de tirage au sort pour les futures bénéficiaires de la Omra», a indiqué la même responsable.
Pour sa part, le directeur de l’unique centre des personnes âgées de Bouira a saisi cette occasion pour faire part de sa «déception» face à ce phénomène, qui, a-t-il averti, risque de prendre de l’ampleur en raison de l’incapacité de certaines familles de prendre en charge leurs parents dans leurs foyers. «Ici dans notre centre, les agents d’assistance fournissent de gros efforts pour aider ces personnes, des attardés mentaux et des grabataires pour la majorité, et cela n’est pas facile», a expliqué à l’APS M. Djadel. (APS)
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Écrit par Wafia Sifouane
Complètement inattendue, la décision du ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique de fermer pas moins de treize départements de sciences politiques à travers le territoire national a provoqué la stupéfaction des enseignants et universitaires.
Une fermeture rendue nécessaire, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, par le nombre insuffisant d’étudiants inscrits à cette spécialité dans les départements concernés et inférieur à la norme, 139 au total. Devant cette situation, la tutelle a décidé de fermer 13 départements de sciences politiques et réorienter les enseignants universitaires vers d’autres instituts. Il en est de même pour les étudiants qui, de leur côté, ont été orientés vers d’autres facultés dans les villes voisines. «On ne peut pas parler de fermeture, mais plutôt de réorientation des étudiants et des enseignants. Nous avons décidé de supprimer les sciences politiques de quelques facultés à cause du très faible nombre d’inscrits dans cette spécialité», a fait savoir M. Zaïd, chargé de communication au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les facultés concernées sont celles des wilayas, entre autres, de Biskra, Tébessa, Msila, Adar, Béchar, Skikda, Sidi Bel Abbès, Mascara, El Oued, Guelma, Ouargla et Oum El Bouaghi.
Mohamed Rezig, docteur en sciences politiques et enseignant à la faculté Alger 3, s’est dit étonné par une telle décision, accusant Tahar Hadjar d’improviser dans sa gestion du secteur de l’enseignement supérieur. «Il est complètement incompréhensible de voir le même ministère décider de généraliser l’enseignement des sciences politiques à travers le territoire national et se rétracter quelques années après en ordonnant la fermeture de 13 départements. Ce qui est un nombre important. Ce genre de décisions ne se prend pas ainsi sur un coup de tête, mais est le résultat d’études sur terrain. Ce que l’on comprend aujourd’hui, c’est que la décision de généraliser l’enseignement des sciences politiques n’a pas été bien étudiée, ce qui est une aberration en soi», a estimé le Dr Rezig.
Notre interlocuteur, en plus de dénoncer cette décision, s’est interrogé sur le sort des enseignants formés pour enseigner cette spécialité. «La tutelle a-t-elle les moyens de réorienter ces enseignants vers d’autres facultés, ou va-t-elle les orienter vers d’autres spécialités qu’ils ne maîtrisent pas ? Ce sont quand même des postes budgétaires qui sont en jeu», s’est-il interrogé.
Mohamed Rezig est vraiment «peiné par une telle atteinte» aux sciences politiques qui, selon lui, construisent les citoyens de demain. «Les sciences politiques sont là pour apprendre aux étudiants le véritable sens de la citoyenneté et à développer l’esprit critique et la capacité d’analyse. Je ne suis pas paranoïaque, mais nous avons constaté, ces dernières années, que même les étudiants qui sont réorientés vers d’autres filières ne le sont jamais vers les sciences politiques, d’autant plus que les autorités ne fournissent pas aux étudiants les moyens nécessaires pour mener à bien leurs cursus», a-t-il regretté.
Pour sa part, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), aile Abdelhafid Milat, n’a pas tardé à réagir en dénonçant la décision du ministre, indiquant qu’elle «discrédite les sciences politiques». Le syndicat s’est dit inquiet de savoir que des enseignants spécialisés soient orientés vers l’enseignement du droit qui est une spécialité qu’ils ne maîtrisent pas. Dans ce sens, Abdelhafid Milat a regretté, en conclusion, que le sort de «milliers d’enseignants spécialisés et formés avec l’argent de l’Etat se retrouvent aujourd’hui sans issue».
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Écrit par El Halloui Tlemçani
C’est jeudi prochain (11 octobre), qu’aura lieu au palais de la Culture Abdelkrim-Dali, la cérémonie de remise du Prix littéraire Mohammed Dib pour sa 6e édition. Siègeant sous la direction de Mme Sabeha Benmansour, universitaire et présidente de l’association
La Grande Maison à l’origine de la création de ce prix, les membres du Conseil du prix Mohammed Dib ont, finalement, délibéré en faveur de 7 candidatures en langue arabe, en l’occurrence Bedreddine Khelifi («Mawcim el awda ila dat», Editions Lounja), Krima Benali («El wadj thalet li molaniza», Ed.Mim), Amina Cheikh («Wa achiya’ moumilla oukhra», Ed.Hibr) , Mohamed Kadik («Tariq ila chams», Ed.Anep) ; Mohamed Katilitah(«El aqdam el bayda», Ed. Baghdadi), Nadjet Dahmoun («Maraya amazighia», Ed. Anep) et Ismail Ibrir(«Moula el hira», Ed. Hibr).
Pour la langue amazigh, 3 auteurs ont été retenus : Djedjiga Anaris («Tifawtin», Ed.Anep), Belkacem Meghzouchène( «Tazemmurt tcud s akal-is», Ed. Achab) et Fahim Messaoudène(«Anza», Ed. Richa-elsam). Quant aux écrivains en langue française, 10 noms se déclinent à ce titre : Lynda Chouiten («Le Roman des Pôv’Cheveux», Ed. El Kalima), Jaoudet assouma («Cubaniya», Ed. Chihab), Selma Guettaf(«Jeunesse ratée» , Ed. Marsa), Aïcha Kassoul(«La colombe de Kant» , Ed. Casbah), Mohamed Magani(«L’année miraculeuse», Ed. Chihab), Adlène Meddi(«1994», Ed. Barzakh), Amina Mekahli( «Le secret de la girelle», Ed.Anep),
Slimane Saâdoun («Le retour d’Ibn Toumert» , Ed. Anep), Mohamed Sadoun(«Débâcle» ; Ed. Casbah) et Amin Zaoui («L’enfant de l’œuf», Ed. Barzakh). Le jury est composé de 22 membres, dont 11 chargés de l’évaluation des œuvres en français, et les 11 autres répartis entre les candidatures en arabe et en tamazight.
Il est présidé par Mohamed Sari, écrivain, traducteur et professeur à l’université d’Alger, assisté de Afifa Brerhi (vice-présidente), docteur en langue et littérature française, enseignante à l’université Benyoucef-Benkhedda d’Alger, dont elle dirige le département de français. «Cette 6 session revêt trois particularités, à savoir la qualité des œuvres en compétition, la pérennisation du Prix et le lancement des préparatifs du centenaire en 2020 de Mohammed Dib», nous confiera Mme Sabéha Benmansour, qui appelle le milieu intellectuel, l’université, la société civile, la presse à contribuer à la réussite de cet évènement grandiose.
Il faut souligner que lors de la remise du 5e Prix, en octobre 2016, au palais de la Culture, le ministre de la Culture, M. Azeddine Mihoubi, avait décidé que, désormais, les frais et charges du Prix littéraire Mohammed Dib seront mis à l’actif de l’Onda.
Créé en 2002 à l’initiative de l’Association La Grande Maison (ex-Fondation Mohammed Dib), qui a parrainé ce trophée littéraire depuis cette date, ledit Prix a le mérite de s’inscrire dans la durée et de primer les vrais talents.
Il convient d’indiquer qu’en marge de la cérémonie de remise du Prix, l’Association La Grande Maison a prévu une série d’activités s’étalant sur deux jours, qui seront abritées par le palais de la Culture Abdelkrim-Dali. A savoir la représentation d’une pièce de théâtre, «El Batéma», autour du thème de la schizophrénie (le paraître et l’être), par son atelier théâtre, sous la houlette du tandem Kader Chelbi et Baba Hamed Warda, une rencontre sur la préparation du centenaire de Mohammed Dib (né en1920 à Tlemcen ;décédé en 2003 à La Celle-Saint-Cloud), une projection expo sur le projet «La Grande Maison de la photo», et un concert de musique andalouse lintitulé «Un legs, une continuité», animé par Idriss Zahmani, finaliste de Alhan Wa Chabab, Lila Borsali et Toufik Benghabrit.
Rappelons qu’au titre de la 5e édition, en langue arabe, le prix est revenu à Mohammed Salah Guaref pour «Sizif ya ta sanaâ el ibtisama» (Sisyphe affecte le sourire) alors que pour la langue française, c’est le roman «El Fetwa» (L’exégèse) de Mustapha qui a été consacré. Louiza Ouzlag avait été, quant à elle, primée pour son œuvre en langue amazighe «Jar Ijni Tmurt» (Entre ciel et terre).
Notons que l’écrivain Kamel Daoud a obtenu ce prix Mohammed Dib en 2008. Les journalistes et auteurs Bouziane Benachour et Maâchou Blidi ont été consacrés ex aequo en 2011, ainsi que la journaliste de langue arabe, Mimi Hafeda, cette même année. Par ailleurs, on ignore, si parmi toutes les œuvres primées jusqu’à maintenant, il en existe une qui s’est vue porter à l’écran (adaptée comme film).
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Après avoir abordé les thèmes d’«Autrui» et «Le Beau», la troisième édition des Journées internationales de philosophie d’Alger (JIPA), prévue les 13 et 14 octobre à l’Institut français d’Alger, s’intéressera à la question de «la violence».
Dans un argumentaire, la présidente fondatrice des JIPA, Razika Adnani explique le choix de ce thème, en précisant que «la violence a toujours accompagné l’histoire de l’humanité. L’être humain n’a pas cessé d’y recourir pour réaliser ses désirs et ses objectifs. Pourtant, elle a constamment été décriée et dénoncée». Et de s’interroger : «N’a-t-on pas souvent répété que la violence n’engendre que la violence, qu’elle n’est que malheur et désolation ? L’expérience ne nous a-t-elle pas appris qu’elle n’est pas seulement destruction de l’autre, mais aussi de soi ? Pourquoi alors persiste-t-elle ? Qu’est-ce, qui fait qu’elle se généralise et devient parfois partie intégrante de notre quotidien ? Fait-elle partie de la nature humaine comme l’affirment certains ? Si c’est le cas, un monde non violent est-il une chimère ?». Toutes ces questions trouveront sans doute des éléments de réponse dans les communications des participants à cette troisième édition.
Au total, huit conférences, modérées par Lazhari Labter et Toufik Mendjeli, auront lieu au cours des deux journées. «Violence et technologie», par Mehdi Belhadj Kacem, «Approches philosophiques de la violence», par Soraya Legat-Zitouni, «La conscience face à la violence», par Razika Adnani, «La violence dans la pensée de Michel Foucault», par Leïla Tennci, «Qu’est-ce qu’une image violente ?», par Nadia Meflah, «Le philosophe et la question de la violence : Platon et Al Kindi», par Naïma Hadj Abderrahmane, «La violence symbolique dans l’espace public», par Smaïl Mehnana (en langue arabe), «Qu’y a-t-il face à la violence ? Contre-violence, non-violence, anti-violence», par Guillaume Sibertin-Blanc.
La journée du samedi 13 octobre sera également consacrée à des ateliers pour jeune public (enfants et adolescents), qui seront au nombre de trois et animés par Johanna Hawken. Par ailleurs, Razika Adnani souligne, dans une présentation, qu’elle a créé ces journées en 2015 «afin de donner à la philosophie toute la place qu’elle mérite au sein de la société». Pour elle, «les Algériens ne sont pas en retrait des questions qui interpellent l’humanité et ne peuvent se passer des analyses que la philosophie peut offrir ni de l’attitude et du comportement qu’elle permet d’acquérir».
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Selon les informations du média allemand Spiegel Online, le nombre de migrants clandestins algériens expulsés d’Allemagne a augmenté ces dernières années passant de 57 en 2015 à 504 expulsions en 2017. 400 clandestins algériens ont été expulsés d’Allemagne durant les huit premiers mois de l’année 2018, ajoute le média.
L’expulsion concerne également les migrants clandestins tunisiens et marocains. L’Allemagne a d’ailleurs exprimé la volonté d’inclure les trois pays du Maghreb ainsi que la Géorgie dans la liste des « pays sûrs », permettant au gouvernement fédéral allemand d’accélérer les procédures d’asile et faciliter les expulsions.
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par A.Ouélaa
A la veille de la clôture du dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales qui auront lieu à la fin du mois de décembre prochain, le FLN a réuni samedi dernier au complexe Dif Dif, à Echatt, ses militants et élus, sous la houlette du Mouhafed Amar Talal et du sénateur Zine Khélil.Ce dernier, devant une assistance nombreuse parmi laquelle se trouvait une frange importante de femmes, a fait des échéances qui attendent leur parti, appelant les militants et élus du FLN à la mobilisation, à l’unité des rangs et à œuvrer comme d’habitude dans la sérénité pour les intérêts suprêmes du pays. Pour le mouhafedh, il a été fait état des préparatifs pour le renouvellement des membres de chaque kasma, de son futur S/G puis l’élection du nouveau mouhafedh.
Approché sur le nombre de candidats pour le Sénat, le sénateur nous a déclaré qu’ils sont douze, entre élus de l’APW et des communes, à s’être inscrits sur la liste qui sera soumise à la Commission nationale du parti, à qui échoira le choix des cinq candidats que départageront les primaires.
Pour le RND, où d’habitude un consensus se faisait autour d’un seul candidat, ils sont six à se porter pour les primaires.
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BOMARE COMPANY participe à la 12ème édition du Salon international « Alger Industries » qui se déroulera du 7 au 10 octobre courant, au Palais des Expositions de la SAFEX.
Le salon professionnel international de l’industrie « Alger-industries » sera le point de rencontre incontestable de l’ensemble des parties prenantes dans le domaine de l’industrie.
Ce rendez-vous annuel sera un véritable espace de concertation et d’échanges entre les industriels algériens et étrangers et une réelle opportunité pour la mise en route de partenariats entre les acteurs du secteur.
A cette occasion, un stand de 12 M² dans un emplacement stratégique, situé au « pavillon A » sera habillé aux couleurs de BOMARE COMPANY où pendant plus de trois jours une gamme riche et variée de produits électroniques qui répondent aux normes internationales les plus rigoureuses sera exposée, permettant ainsi aux visiteurs, professionnels et experts de découvrir les différents produits et services proposés par BOMARE COMPANY, mais aussi d’échanger à propos des actualités liées à l’électronique avec l’équipe de collaborateurs de BOMARE COMAPNY présente sur place.
BOMARE COMPANY à travers sa participation à la 12ème édition du Salon professionnel international de l’industrie « Alger-industries » contribue à faire valoir l’industrie électronique algérienne et de son fort potentiel de développement.
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Dans le cadre du mouvement opéré par le président de la République dans le corps des secrétaires généraux de wilaya, M.Berriche Aboubakr, ex-chef de daïra de Mila, a été installé hier en qualité de secrétaire général de la wilaya de Relizane par Mme le wali Brahimi Nacéra. Il remplace M.Sellam Cheikh mis à la retraite.
La cérémonie s’est déroulée au niveau de la salle des conférences du nouveau siège de la wilaya. L’exécutif de la wilaya, les chefs de daïra et les élus locaux ont assisté à cette cérémonie d’installation.
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