Le SIPSA SIMA 2018, le plus grand Salon international de l’élevage et de l’agroéquipement en Afrique, ouvre ses portes ce dimanche au Palais des expositions (SAFEX) à Alger.
Ce Salon de référence pour l’ensemble des productions animales et végétales au Maghreb et en Afrique regroupe les professionnels de la filière en vue de renforcer leurs liens et d’accéder aux innovations. Ceci en leur ouvrant la voie vers une agriculture performante.
Cette 18e édition est placée sous le thème « Pour une agriculture intelligente, face au défi d’une sécurité alimentaire et sanitaire durable », pour marquer l’importance de l’introduction de nouvelles technologies dans ce secteur. L’édition de cette année, qui accueille les Pays-Bas comme invité d’honneur, verra aussi la représentation de 45 pays avec un total de 500 exposants répartis sur une surface de 31 000 m2. Le nombre attendu de visiteurs professionnels atteindra 21 000 selon les prévisions. Une grande gamme de produits sera de ce fait présentée afin de répondre à tous les besoins des exploitations agricoles et des professionnels de l’élevage. Matériels et équipements d’élevage, production et santé animales, élevage (avicole, bovin, caprin), aquaculture, travail du sol, irrigation, nouvelles technologie, services… sont autant de produits que les pavillons de la SAFEX abriteront quatre jours durant. Pour le directeur de ce Salon, le docteur Amine Bensemmane, « avec l’adoption de cette thématique le Salon SIPSA poursuit sa contribution dans l’identification des stratégies les plus adaptées pour augmenter durablement la productivité et la résilience des cultures ». Il est aussi question, selon lui, « d’œuvrer dans la continuité de la consolidation des bases de notre sécurité alimentaire qui constitue la ligne de mire de la politique nationale en la matière ».
Il y a lieu de noter que le choix de la thématique tombe à point avec les recommandations des experts en agriculture qui, rappelons-le, lors du séminaire international sur l’agriculture 4.0 organisé la semaine passée à Alger, ont à l’unanimité plaidé pour la nécessité d’introduire les nouvelles technologies dans l’agriculture. « Il faut adopter toute solution qui peut améliorer la productivité et qui permettra aussi de mettre à la disposition du consommateur un produit à un meilleur prix », a notamment recommandé Sid-Ahmed Ferroukhi, ex-ministre algérien de l’Agriculture. Selon lui, « dans les années à venir nous serons plus nombreux, plus exigeants sur l’alimentation, nous devons donc produire plus, mieux et avec moins de ressources ». « Cela ne peut pas se faire sans l’intégration de nouvelles technologies », a-t-il estimé.
Cet événement de quatre jours sera également ponctué par des rencontres B to B destinées à favoriser les échanges entre investisseurs et porteurs de projets. Des forums abordant plusieurs questions pendantes de politique agricole seront aussi organisés en marge de ce Salon.
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La Journée internationale de l’enseignant a été instituée pour marquer la reconnaissance du rôle des enseignants dans le développement de la Nation.
Elle offre l’occasion pour les professionnels du secteur de s’interroger sur leur rôle dans l’éducation des enfants et favorise une prise de conscience quant à leur implication dans le développement du pays.
A ce sujet, la ville millénaire d’El-Atteuf a célébré avant-hier la fête internationale de l’enseignant, placée cette année sous le thème « L’enseignant comme acteur principal pour un système éducatif de qualité ».
Elle est synonyme d’appel à changer l’école algérienne pour en faire le lieu « où nos enfants acquièrent la capacité d’accomplir leurs rêves pour une solide éducation.
Cet évènement constitue également le lieu pour les acteurs du secteur d’engager des discussions autour des difficultés rencontrées dans l’exercice de leur profession et d’en proposer les pistes de solutions.
Lors d’une cérémonie solennelle organisée à cette occasion par l’APC d’El-Atteuf, certains intervenants ont déploré quelques lacunes qui touchent l’enseignement, entre autres, le fort taux d’échec scolaire dans la région du sud du pays, à cause de la baisse du niveau général de l’enseignement, ainsi qu’« une crise de confiance » qui s’est installée à tous les niveaux », pendant que d’autres ont dénoncé les agressions au sein des établissements scolaires, allusion faite à la récente agression fâcheuse par un surveillant sur un élève, au CEM Rabie-Ibn-Habib de Ghardaïa.
Partant de ce constat, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, avait bien, à travers ses multiples instructions, invité toute la communauté enseignante et tous les partenaires à bien accomplir leur tâche pour une éducation efficace et à trouver ensemble des solutions pour l’avènement d’une école au service du développement, une école qui doit offrir à tous les enfants de Ghardaïa et de toute l’Algérie, quelle que soit leur origine d’éducation, publique ou privée, les mêmes chances de réussite ».
Cependant, encourageant fortement les enseignants à se mobiliser pour un enseignement de haute qualité, la ministre avait aussi insisté et appelé à changer l’école algérienne pour en faire le lieu « où nos enfants acquièrent la capacité de prédire leur avenir. Une école véritablement républicaine qui n’a ni affiliation politique ni coloration syndicale ou autres ».
Cette louable initiative a été aussi l’occasion d’honorer certains retraités de l’enseignement et de récompenser les élèves lauréats qui se sont distingués lors des examens de fin d’année scolaire 2017/2018, dans les trois paliers de l’enseignement.
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Le président sud-coréen Moon Jae-in a déclaré lundi que les conditions étaient réunies pour la tenue d’un second sommet entre le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, et le président américain Donald Trump. M. Moon a précisé lors d’un conseil des ministres que la récente visite à Pyongyang du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo avait créé une atmosphère et des conditions favorables à la tenue de ce nouveau sommet, après celui organisé à Singapour le 12 juin dernier.
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Le président démissionnaire d’Interpol, le vice-ministre chinois de la Sécurité publique Meng Hongmei, a « accepté des pots-de-vin », a indiqué Pékin lundi, quelques heures après avoir annoncé que M. Meng était placé sous enquête. M. Meng « a accepté des pots-de-vin et est soupçonné d’avoir violé la loi », a rapporté dans un communiqué le ministère de la Sécurité publique. Ce communiqué est présenté comme un compte-rendu d’une réunion organisée lundi dans la cellule du Parti communiste chinois (PCC) du ministère de la Sécurité publique (police).
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Un rapport mondial sur le changement climatique a met en garde contre des vagues de chaleur mortelles qui pourraient frapper l’Inde, comme celle de 2015 qui a tué au moins 2.500 personnes si le monde se réchauffait de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Le rapport, publié lundi par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), mentionne spécifiquement Kolkata et Karachi parmi les villes qui pourraient faire face à une menace accrue de vagues de chaleur.
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La proportion de soldats britanniques souffrant de stress post-traumatique (PTSD) est en hausse, en particulier parmi ceux ayant servi en Irak et en Afghanistan, révèle une étude publiée lundi. Environ 6% de membres actuels ou passés de l’armée souffraient de stress post-traumatique en 2014/2016, soit deux points de plus qu’en 2004/2006, indiquent les résultats de cette étude publiée dans le British Journal of Psychiatry. La hausse est particulièrement notable chez ceux qui ont combattu en Irak et en Afghanistan. « 17% ont signalé des symptômes évoquant un probable PTSD, comparé à 6% parmi ceux déployés dans des fonctions de soutien telles que la médecine, la logistique, la signalisation et le personnel navigant », souligne l’étude réalisée par le Centre de recherche sur la santé militaire du King’s College de Londres.
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Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine a affirmé lundi que « tout serait fait afin d’éviter les souffrances » des civils d’Idleb en Syrie, évoquant une « éventuelle offensive pour la libération de cette province syrienne des mains des terroristes ». « En cas d’offensive dans la province syrienne d’Idleb, il devrait s’agir d’opérations de précision et non de man£uvres d’envergure », a déclaré à Sputnik le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine. »Nous comptons éviter les souffrances civiles provoquées par des hostilités d’envergure », a-t-il indiqué.
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Le square Port-Saïd, datant de l’ère coloniale, faisant le lien entre la Basse Casbah et Alger-centre rouvrira sera accessible au grand public vers la fin du mois courant, après la réalisation de travaux de réhabilitation entamés depuis février 2017, a annoncé lundi, le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache. « Le square Port-Saïd, qui a fait l’objet depuis février 2017 de travaux de réaménagement et de réhabilitation, sera ouvert pour le public vers la fin octobre. Tout a été refait et restauré, en usant des mêmes matériaux de l’époque coloniale afin de redonner au Square Port-Saïd, son lustre d’antan », a précisé M. Bettache.
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La force antijihadiste du G5 Sahel, qui tarde à monter en puissance, a programmé « trois opérations ces prochaines semaines », a annoncé lundi à l’AFP ministre française des Armées, Florence Parly, en visite de deux jours au Tchad. « L’équipement de la force conjointe (du G5 Sahel) est encore très insuffisant mais la force n’est pas inactive, loin s’en faut. Elle a mené six opérations depuis le lancement, et trois sont programmées dans les prochaine semaines sur chacun des trois fuseaux », a décrit Mme Parly à son arrivée à N’Djamena, où elle doit rencontrer le président Idriss Déby Itno et des soldats de la force française Barkhane déployée au Sahel (4.500 hommes). La ministre française avait annoncé plus tôt lundi sur Radio France International que le nouveau chef d’état-major de la force du G5 (le général mauritanien Hanena Ould Sidi, assisté d’un adjoint tchadien) avait « reprogrammé des opérations pour le mois d’octobre ».
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Une coupure de gaz est prévue jeudi prochain dans neuf (9) communes dans la wilaya d’Alger en raison de travaux de renforcement du réseau de transport de gaz, a indiqué lundi un communiqué de la direction de distribution de l’électricité et du gaz (SDA) de Belouizdad. « Dans le cadre des travaux de renforcement
du réseau de transport de gaz haute tension par le gestionnaire du réseau (GRTG), la Direction de distribution de l’électricité et du gaz de Belouizdad informe ses clients qu’une coupure du gaz est programmée le jeudi 11 octobre à partir de 22h00 pour une durée prévisionnelle de 18 heures », a précisé la même source. Les communes concernés par cette coupure sont : Sidi M’Hamed, Belouizdad, El Madania, El Mouradia, Kouba, Hussein Dey, Alger-Centre, El Biar et El Magharia. La SDA s’excuse auprès de sa clientèle pour les désagréments causés par cette coupure « provisoire » et mis à la disposition des citoyens un numéro vert (33 03) pour toute information, joignable 24h/24 et 7j/7, indique la même source.
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L’Union européenne (UE) se félicite de la « qualité » des réformes entreprises par l’Algérie dans le secteur de la Justice, en particulier dans le système pénitentiaire, a déclaré lundi à Alger le chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, John O’Rourke.
« Nous nous félicitons de la qualité et de l’ambition des réformes entreprises par l’Algérie dans le secteur de la Justice et en particulier dans le système pénitentiaire ainsi que de la coopération lancée par les deux parties en 2006 pour appuyer l’effort algérien à mettre en place ces réformes », a indiqué M. O’Rourke, lors du colloque sur le thème « Algérie-UE, 10 ans de coopération en matière pénitentiaire, bilan et perspective ».
Il a affirmé que « depuis 2006, l’Algérie a consenti un effort majeur de réforme de la justice et du système pénitentiaire visant à mettre le secteur en conformité avec les standards internationaux ».
L’UE a contribué à la réforme pénitentiaire en Algérie à travers deux programmes.
Le premier a concerné l’appui de la réforme pénitentiaire de 2008 à 2014 portant sur la réinsertion, la formation des ressources humaines, les systèmes informatiques et la sécurité, alors que le second consiste en le jumelage avec l’administration française et italienne et tend à concrétiser et mettre en œuvre l’Accord d’association entre l’Algérie et l’UE, entre le 16 mai 2016 et le 15 novembre 2018.
Parmi les résultats « concrets » de la coopération entre l’Algérie et l’UE, figure notamment l’élaboration du « Référentiel des emplois et compétences » du personnel de la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), la Charte éthique et le Code déontologique médical, la formation et l’accompagnement des services d’orientation et d’évaluation de quatre établissements pénitentiaires pilote (El Harrach, Bejaia, Ain Oussara, Oran) pour la mise en œuvre d’outils modernes d’appréciation des risques de comportement violent, dangerosité et psychopathie, a-t-on indiqué auprès de l’UE.
Le chef de la Délégation de l’UE en Algérie a affirmé que la participation à ce colloque des administrations pénitentiaires des deux rives de la Méditerranée et de plusieurs pays de la région du Sahel « témoigne du fait que la réforme pénitentiaire est un défi commun et qu’il est donc primordial de partager nos expériences respectives et de mettre en commun nos savoir-faire ».
Le chef de la Délégation de l’UE a, à cette occasion, félicité l’Algérie pour la mise en œuvre, en 1993, d’un moratoire sur la peine de mort et pour la poursuite de son application.
« A l’occasion de la célébration, dans deux jours, de la Journée internationale contre la peine de mort, je tiens à remercier l’Algérie qui a su mettre, en 1993, un moratoire sur la peine de mort, dans des circonstances très difficiles, et qu’il continue à appliquer », Le chef de la Délégation de l’UE
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Justice, Zouaoui Ladjine, a remercié l’UE pour son accompagnement et son soutien à l’Algérie dans son entreprise des réformes de la justice notamment de son système pénitentiaire.
Il a rappelé que l’arsenal pénitentiaire a connu (depuis son lancement en 1999 dans le cadre des réformes de la Justice initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika) une progression et un ensemble de réformes ayant ciblé le cadre législatif.
Ces réformes visaient notamment le renforcement des droits des détenus, l’humanisation des conditions de détention et la concrétisation des meilleurs principes pour la politique de la réinsertion sociale des détenus, a-t-il dit.
Il s’agit aussi de l’amélioration du fonctionnement des établissements pénitentiaires suivant les standards internationaux, le renforcement de sa sécurité et la promotion de ses ressources humaines.
Le même responsable a indiqué que ces réformes portent, également, sur la modernisation du secteur pénitentiaire, par le biais de la construction d’établissements pénitentiaires en conformité avec les standards internationaux, l’introduction de l’informatique et la planification stratégique dans la gestion des établissements pénitentiaires.
Il a révélé, à cette occasion, que « 81 nouveaux établissements pénitentiaires sont déjà réalisés ou en cours de construction à travers le territoire national », ajoutant que ces infrastructures viennent remplacer celles datant de l’époque coloniale.
M. Ladjine a mis en avant aussi l’introduction des nouvelles technologies dans le système pénitentiaire comme l’utilisation du bracelet électronique pour les détenus jugés définitivement à des peines de moins de 3 ans de réclusion.
Dans ce sens, le directeur général de l’Administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, a annoncé la généralisation du bracelet électronique, appliqué actuellement dans certains tribunaux, « vers la fin novembre prochain ».
Le colloque vise à explorer les différents volets de la réforme pénitentiaire algérienne, de passer en revue les acquis de l’administration pénitentiaire et de réfléchir sur les leçons apprises pouvant aussi contribuer aux réflexions menées en ce moment par d’autres pays partenaires, a-t-on indiqué lors de la rencontre, qui traitera des conditions de détention, de la politique de réinsertion et de la sécurité ainsi que de la mise en place d’une réforme pénitentiaire.
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Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a appelé, lundi à Alger, à s’inspirer des sacrifices consentis par les moudjahidine, lors de la Guerre de libération nationale et d’en faire un modèle à suivre, pour les générations montantes, en vue de relever les défis qui se posent à l’Algérie.
S’exprimant lors d’une conférence historique organisée à l’occasion du 61e anniversaire de la disparition des quatre héros de la Casbah, tombés en martyrs (Hassiba Ben Bouali, Ali Ammar dit Ali La Pointe, Mahmoud Bouhamidi et Yacef Omar dit le petit Omar), le ministre a indiqué qu’il était « impératif d’ancrer l’histoire et les enseignements tirés de la révolution nationale, qui devraient être un modèle à suivre par les générations montantes pour mieux comprendre le présent et construire l’avenir ».
Il a rappelé, à ce propos, le message du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans lequel il a appelé les enfants de l’Algérie à faire des moudjahidine et des Chouhada « un exemple à suivre », en vue de « poursuivre le processus d’édification de la patrie ».
Partant du principe de fidélité au serment des Chouhada, « nous devons être à la hauteur de leurs sacrifices et même conscients de l’importance de la continuité pour relever les défis ».
« Si les sacrifices d’hier consentis par nos martyrs avaient permis à l’Algérie de recouvrer sa souveraineté, le peuple algérien aspire, aujourd’hui, à remporter le pari du progrès et du développement », a soutenu le ministre lors de cette rencontre tenue au Musée national du moudjahid, en présence de moudjahidine et de lycéens.
Accompagné par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh et des membres de la famille révolutionnaire, M. Zitouni a visité la maison des quatre martyrs à la Casbah où la Fatiha a été récitée à leur mémoire et une gerbe de fleurs a été déposée.
Par ailleurs, et dans une déclaration à la presse à l’issue de cette conférence, le ministre a relevé « des indicateurs positifs concernant le dossier de restitution des archives nationales de France « , ajoutant, par la même occasion, que la question du « retour des Pieds Noirs en Algérie n’est en vérité que des déclarations infondées faites à la presse ».
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Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal a affirmé que toutes les lois régissant les opérations électorales resteront inchangées.
Dans une déclaration à Echorouk, le président de la HIISE a révélé dimanche que son instance ne dispose pas de prérogatives lui permettant de promulguer des lois, excluant toute révision de la loi électorale et celle régissant l’instance de surveillance des élections en raison des longues procédures que cela nécessite, estimant que cela ne puisse avoir lieu à quelques mois seulement de l’échéance présidentielle d’avril 2019.
En revanche, il a affirmé que les remarques faites à ces lois ne seront pas abandonnées, affirmant que la HIISE continue d’accomplir ses missions en faveur de l’amélioration du processus électoral tel qu’il est consacré par le législateur.
En outre, Abdelwahab Derbal a fait savoir que l’opinion publique aura droit à toutes les observations en ce qui concerne l’assiette électorale; qui a souvent fait l’objet de débat entre les partis et les candidats.
A la question de savoir si le travail de l’instance ne risque pas d’être entravé, il a affirmé que celle-ci collabore avec le ministère de l’Intérieur dans le sens d’aplanir l’ensemble des difficultés techniques et les problématiques juridiques par le biais des “commissions communes” créées pour ce but précis.
Selon lui, le programme des sessions de formation régionales, prévues du lundi au mercredi, consiste à expliquer les procédures ayant trait aux élections présidentielles.
Il est utile de rappeler que la HIISE avait indiqué dimanche dans un communiqué que des sessions de formation vont avoir lieu dans nombre de wilayas, à savoir Constantine, Béjaïa, Ghardaïa et Tlemcen.
D’après la même source, ce programme qui prévoit une série de rencontres régionales intervient en coïncidence avec la révision annuelle des listes électorales et à la veille des élections présidentielles.
Il sera axé sur trois points: “voies et moyens de révision des listes électorales, les procédures relatives aux élections présidentielles et le rôle de la HISSE dans de contrôle de ces élections”.
Echorouk / Traduit par: Moussa. K.
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Le secteur de l’éducation nationale risque d’être perturbé dans les prochains jours.
Une grève générale dans les lycées est décrétée par le CELA pour la journée du 23 octobre prochain. Le conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA) n’a trouvé que la protestation comme ultime recours pour dénoncer la non-prise en charge de ses revendications. En effet, cette entité syndicale a décidé de reprendre la protestation, en observant « une journée de protestation le 23 octobre prochain », lit-on dans le communiqué de cette organisation syndicale.
Cette décision, faut-il le souligner, a été entérinée lors du son conseil national du CELA, tenu vendredi dernier à Boumerdès. Le CELA a dénoncé vigoureusement « les décisions aléatoires » prise par le ministère de l’Éducation nationale. Il s’agit, selon la même source, de «la modification du statut particulier des travailleurs du secteur sans aucune prise en charge des recommandations élaborés par la commission installée à cet effet».
Ce syndicat déplore également la prolongation du mandat de la commission de gestion des œuvres sociales. Le conseil national du CELA confirme en outre « la dégradation des conditions du travail dans plusieurs établissements scolaires et la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur de l’éducation ».
Par ailleurs, ce syndicat a tenu, dans le même document, à alerter « sur le danger de la décision du ministre de l’Intérieur de procéder à la privatisation des cantines scolaires au niveau des écoles primaires et considère que cette décision est une première étape qui cache la volonté de procéder à la privatisation du secteur de l’éducation ».
Aussi, le CELA dénonce «le rejet de la tutelle au niveau central et local pour la signature des PV de rencontre avec les syndicats». En outre, le syndicat réaffirme son rejet des décisions prises par la tutelle concernant la fermeture du dossier du statut particulier et la prolongation du mandat de la commission des œuvres sociales.
Par ailleurs, «le CELA réaffirme son engagement et sa mobilisation dans le cadre de la confédération des syndicats algériens pour la défense du pouvoir d’achat, la retraite, le code du travail, ainsi que les libertés syndicales», peut-on lire dans le même communiqué.
De ce fait, le syndicat en question appelle l’ensemble des travailleurs du secteur à se mobiliser pour exiger le gel de la commission des œuvres sociales et l’organisation d’un référendum sur le mode de gestion, et dire non la négligence des recommandations de la commission du dossier du statut particulier.
L. O. Challal
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Depuis quelques semaines, les marchands des fruits et légumes installés à proximité du carrefour entre la RN5 et le CW127, à la sortie Est de la ville de Bouira, jouent au chat et à la souris avec les éléments de la brigade de Gendarmerie.
À chaque descente des gendarmes, ces revendeurs fuient pour revenir après le départ des forces de l’ordre. Avant-hier samedi en fin de journée, les gendarmes sont intervenus une fois de plus en une opération éclaire, en saisissant marchandises et papiers des vendeurs.
La réaction de ces derniers ne s’est pas fait attendre. Car juste après, ils ont enflammé la chaussée en usant de pneus et autres objets hétéroclites, ce qui provoqué la fermeture de la RN5. Les mécontents ont justifié leur acte par l’obstination des gendarmes à les chasser de ces lieux. «On cherche à travailler honnêtement et d’ailleurs tous les autres commerçants ambulants activent en toute quiétude sur les autres axes routiers.
Sur la RN18 menant à Aïn Bessem, aucune autorité ne vient les déloger, nous par contre on ne nous laisse pas travailler tranquillement», fulminait un des protestataires devant les automobilistes qui attendaient que la chaussée soit dégagée.
Les éléments de la brigade de gendarmerie ont dû intervenir une fois de plus pour dégager la chaussée alors que les protestataires s’étaient regroupés pour prendre attache avec eux. À signaler que la sortie-Est de la ville de Bouira est devenue depuis plusieurs années l’un des points noirs du commerce informel que la direction du commerce avec les forces de l’ordre ont tenté à maintes reprises d’éradiquer, mais en vain. De même pour la sortie-Ouest menant vers Ain Bessem où la RN18 s’est littéralement transformée en marché à ciel ouvert.
D’ailleurs, auprès de la direction du commerce de la wilaya de Bouira on affirme que ces revendeurs de fruits et légumes ont été invités à maintes reprises à rejoindre le circuit formel en s’installant dans les box des différents marchés du chef-lieu, mais ces derniers ont toujours décliné les offres des autorités. M. Gamri, le directeur du Commerce, avait récemment affirmé qu’il subsistait six points noirs à travers la wilaya de Bouira et qu’il était difficile de les éradiquer car les forces de l’ordre qui interviennent chassent les commerçants qui reviennent aussitôt les gendarmes repartis.
Hafidh Bessaoudi
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Pas moins de 200 commerçants exerçants au centre-ville d’Aïn-Bessem, à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont observé, hier, une journée de grève pour protester contre la prolifération du commerce informel en plein centre-ville.
Selon les grévistes, les commerçants de l’informel occupent chaque jour d’importants espaces publics, des placettes et des trottoirs pour exposer impunément leurs marchandises de tous genres. Les commerçants affirment que cette prolifération, affecte négativement leurs commerces et leurs chiffres d’affaires : «Face à l’absence de réaction des pouvoirs publics, ces commerçants de l’informel qui profitent de cette impunité sont allés même à créer tout un marché hebdomadaire chaque samedi, qu’ils appellent le marché des femmes. Ils occupent de grands espaces, et même devant les portes de nos magasins et ferment plusieurs routes publiques», s’est emporté un commerçant hier.
Les commerçants dénoncent par ailleurs, des mesures arbitraires appliquées par les services communaux de l’urbanisme ainsi que ceux de la direction du commerce à leur encontre. Selon-eux, ces mêmes services les interdit d’exposer leurs marchandises aux portes de leurs magasins et de réserver des espaces de stationnement pour la livraison : « Les commerçants de l’informel occupent tout ces espaces de stationnement, trottoirs, routes et même devant nos magasins, et font fuir la clientèle. Alors que nous, qui respectons la réglementation, assurons nos employés et payons nos impôts, sommes interdits de placer de la marchandise devant les portes de nos commerces ou même de réserver des places de stationnement pour la livraison. C’est tout simplement injuste et révoltant», ajoute un autre commerçant du quartier Zmala. D
ans la requête qu’ils ont adressée au wali de Bouira, ces commerçants grévistes menacent d’entreprendre des actions d’une autre envergure, si les pouvoirs publics ne réagissent pas, pour éradiquer ce phénomène, qui menace désormais leur activité, ont-ils précisés.
Oussama. K
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Plusieurs projets inscrits et approuvés depuis des années par l’APC d’Akbou ne sont pas encore lancés.
Plus de 980 projets financés à coups de milliards de centimes sur la trésorerie communale peinent à voir le jour. Avec un budget primitif annuel qui flirte les 100 milliards de centimes grâce notamment à la rentabilité fiscale (TVA et TAP) de la ZAC de Taharacht et aussi le patrimoine communal, Akbou est malheureusement réputée être parmi les villes les plus riches et la moins servie du pays. Preuve en est, 44 programmes de grande envergure, de différents secteurs, inscrits sont en mode off. Chose qui s’est répercutée négativement sur le développement local de cette métropole régionale de plus de 100 000 habitants.
Parmi ces projets figurent ceux dont la première pierre a été posée par l’ancien wali Ahmed Hamou Touhami. C’est le cas de la salle omnisports de l’ex-voûte pour laquelle un montant de près de 7 milliards de centimes a été alloué. «Le projet en question est abandonné par l’entreprise à cause de résiliation du contrat pour diverses contraintes administratives», expliquera une source proche du dossier.
Le musée d’art et de l’histoire tant cher à l’ancien exécutif est, à son tour, remis au placard. «En 2014, le wali a posé la première pierre mais depuis, rien n’a été fait», s’étonnera-t-on. Ce projet aurait pu contribuer à combler le vide dont souffre la collectivité locale en termes d’infrastructures culturelles en injectant tout de même un montant initial de 7 milliards de centimes comme première tranche.
Le même sort est aussi réservé à une déchèterie inscrite, souligne-t-on, en 2015 pour un montant de 42 milliards de centimes au moment où la gestion et le ramassage de déchets ménagers constituent un énorme problème dans la capitale de la Soummam.
Par ailleurs, l’abattoir communal connait le même sort. Inscrit en 2013, le projet n’est pas encore réalisé malgré l’injection de six milliards de centimes. Sur le volet sportif, la rénovation et l’extension du stade des martyrs reflète le degré de «l’amateurisme et les laisser-aller» des responsables locaux. «C’est la montagne qui accouche d’une souris», commentera un citoyen d’Akbou.
Cinq milliard sont injectés en 2008 pour redorer le blason de ce complexe sportif régional mais la réalité en est une autre. Le stade qui date de la période coloniale est toujours à l’abandon ! C’est l’image aussi du projet de réalisation d’une salle omnisports à Guendouza ayant été inscrite en 2011 pour un montant de 4 milliards de centimes mais non réalisée à ce jour.
D’autres projets sont restés sans aucune réalisation, à l’image de l’extension de l’Oued Illoula. Ce méga projet permettra à la commune d’Akbou ainsi que celle d’Ighram de récupérer des dizaines d’hectares de terrains, hélas, le deal n’est pas encore atteint malgré les différentes tentatives, vue notamment la difficulté et la complexité de l’étude.
L’aménagement et la modernisation de plusieurs axes routiers, réalisation et installation des feux tricolores, des unités de soins et antennes administratives de proximité sont autant d’autres projets qui ont bénéficié de l’argent nécessaire mais demeurent en revanche des projets en souffrance. «Il s’agit notamment d’un montant global dépassant 150 milliards de centimes. Cet argent a été injecté dans les différents BP», affirme encore notre source.
La commune d’Akbou enregistre, faut-il le signaler, un excédent financier de 306 milliards de centimes arrêté en 2016. Néanmoins, l’origine de cette «stagnation» est imputée notamment à la non-maîtrise de la gestion des projets par les élus et au faible encadrement administratif et technique des services de l’APC.
Menad Chalal
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ALGER- Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis à la disposition des citoyens une application SIHA-DZ qui permet notamment de localiser au niveau national les officines pharmaceutiques ouvertes de jour et celles de garde, indique lundi un communiqué de ce département ministériel.
L’application permet aussi aux citoyens de localiser au niveau national de leurs téléphones mobiles les établissements hospitaliers et leurs activités médicales, chirurgicales et d’urgences et les structures de proximité (polycliniques et salles de soins), précise la même source.
L’application est téléchargeable depuis Google Play store et le site du ministère de la Santé www.sante.gov.dz/downloads/sihadz.php.
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ALGER- Le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est établi à 83,24 dollars le baril vendredi, contre 84,09 dollars jeudi, a indiqué lundi l’Organisation sur son site web.
Introduit en 2005, le panier de référence des pétroles bruts de l’Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola),Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l’Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Qatar Marin(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela).
Pour rappel, le baril de Brent a terminé la semaine en cédant 42 cents pour finir à 84,16 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), alors le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de novembre s’est apprécié de 1 cent pour clôturer à 74,34 dollars.
Pour la séance de lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 83,10 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,06 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de novembre cédait 79 cents à 73,55 dollars.
L’Opep et ses partenaires dont la Russie n’ont pas annoncé de hausse de leur production lors de la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), fin septembre à Alger.
Les ministres de l’Energie de la Russie et de l’Arabie saoudite, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, ont affirmé mercredi dernier produire à des niveaux record.
Les pays participant à la Déclaration de coopération avaient atteint un niveau de conformité de 129% en août 2018 et de 109% en juillet 2018..
La prochaine réunion du JMMC est prévue pour le 11 novembre 2018 à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
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Une série qui se moque des élites corrompues, un film plaidoyer contre une justice aveuglément cruelle… Plusieurs œuvres récentes testent les frontières de la liberté d’expression dans une Russie où la critique du pouvoir a disparu de médias grand public sous strict contrôle.
Lancée mi-août sur la populaire chaîne TNT, «Résidence surveillée» suit sur le ton de l’humour les pérégrinations d’un maire corrompu, rappelant les affaires qui éclatent régulièrement au niveau local. Quelques semaines plus tard, un biopic relatait sur les écrans le combat de l’écrivain Léon Tolstoï pour sauver de la peine de mort un jeune soldat à l’époque tsariste, résonant avec la dureté de la justice russe face à ceux qui remettent en cause le système.
Ces dernières années, plusieurs films se sont intéressés à la politique, à l’image des «Vacances du président», comédie dans laquelle un acteur ressemblant à Vladimir Poutine joue le rôle d’un président tentant de passer des vacances incognito en Crimée.
Mais pas question d’aller trop loin. Les médias ont été repris en main dès les premières années de pouvoir de Vladimir Poutine dans les années 2000, cantonnant à internet toute critique frontale du Kremlin. Au cinéma, des films abordant des sujets de société jugés trop sensibles sont privés d’aide publique, comme le très noir dernier long-métrage d’Andreï Zviaguintsev, voire interdits comme la comédie franco-britannique «La mort de Staline», dont le traitement burlesque des luttes de pouvoir suivant la mort de Staline en 1953 a été jugé offensant.
Serebrennikov, Vassilieva et les autres
La série hebdomadaire «Résidence surveillée» suit les aventures d’un maire d’une ville de province, assigné à résidence après avoir été pris en flagrant délit de corruption. Drôle, elle se veut aussi réaliste. Son créateur Semion Slepakov assure qu’un ami en résidence surveillée – qu’il refuse de nommer, lui a donné des conseils tandis que le service pénitentiaire a montré aux scénaristes comment, par exemple, attacher un bracelet électronique. «Les assignations à résidence sont sur toutes les lèvres en ce moment», explique à l’AFP Semion Slepakov, installé dans son bureau décoré d’affiches de séries américaines comme Seinfeld ou Californication.
Parmi les exemples récents figure le metteur en scène de théâtre et de cinéma Kirill Serebrennikov, assigné à résidence dans son appartement de Moscou depuis plus d’un an pour une controversée affaire de détournement de fonds. Semion Slepakov cite, lui, le cas d’une ancienne haute fonctionnaire du ministère de la Défense, Evguénia Vassilieva, dont les deux ans et demi d’assignation à résidence dans son très luxueux appartement moscovite, dans l’attente de son procès pour détournement de fonds, avaient suscité les moqueries. «Ce qui comptait pour moi, c’était l’ironie de ces assignations à résidence, que des gens détenus pour des crimes économiques soient maintenus dans de bonnes conditions», explique Semion Slepakov.
«Loin de la Corée du Nord»
Dans sa série, toutefois, le maire assigné à résidence doit quitter son grand appartement pour un logement communautaire, loin du confort qu’il connaissait. Si le site d’information indépendant Meduza a salué la série, «une charmante satire de la corruption des autorités», d’autres l’ont critiquée, estimant qu’elle donne une image positive des services de sécurité.
«Diffuser ‘Résidence surveillée’ est un signal évident de ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, ce qu’on peut toucher et ce qu’on n’a pas le droit de toucher», dénonce par exemple le journal Novaïa Gazeta. La série se concentre sur la corruption des élites au niveau local, souvent au cœur de scandales mis en avant par des autorités soucieuses de montrer qu’elles luttent contre ce fléau. Ces affaires sont largement traitées par les médias publics, silencieux en revanche sur les enquêtes anti-corruption de l’opposant Alexeï Navalny qui s’intéressent aux plus hauts niveaux de l’Etat russe.
Semion Slepakov réfute avoir retenu ses coups pour éviter une censure. «Je pense que ces mises en garde venues d’Occident, selon lesquelles tu ne peux pas sortir du lot sans risquer une raclée, sont exagérées. Nous sommes loin d’être la Corée du Nord», explique-t-il.
«Pas ravie» Quelques semaines après sa série télé, c’est un film basé sur la vie de Léon Tolstoï qui a attiré l’attention. Dans «L’histoire d’une nomination», le jeune romancier tente de sauver “en vain” un jeune aide de camp d’une exécution, pour avoir frappé un officier supérieur, plaidant la clémence face au système judiciaire tsariste démesurément sévère. «Vous faites automatiquement le lien avec le procès d’Oleg Sentsov», a écrit le critique de cinéma Andreï Plakhov, faisant référence au cinéaste ukrainien condamné à 20 ans de prison pour «terrorisme».
Dans le film, le procureur affirme que la sécurité nationale exige des mesures sévères, assurant que la Russie est «entourée d’ennemis extérieurs» et déchirée par ses ennemis de l’intérieur, une rhétorique courante dans la Russie d’aujourd’hui.
La réalisatrice Avdotia Smirnova, dont le mari Anatoli Tchoubaïs est considéré comme le père des privatisations russes après la chute de l’Union soviétique, a exhorté les autorités à gracier Kirill Serebrennikov et d’autres personnalités de la culture en attente de procès. Mais elle précise aussi que son film n’a aucun rapport avec Oleg Sentsov, dont l’arrestation est intervenue après l’écriture du scénario. «Pour être honnête, je ne suis pas ravie que la situation actuelle fasse autant parler du film», a-t-elle déclaré. «J’espérais que nous avions passé un cap, mais c’était en vain».
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