Si les dirigeants européens n’ont pas vraiment pris d’engagements concrets envers l’Ukraine lors de leur réunion à Paris lundi, tous ont confirmé leur volonté d’augmenter les dépenses de défense alors que les États-Unis menacent de retirer rapidement leur aide dans le conflit.
La Commission a rejeté l’accusation formulée par le vice-président américain JD Vance lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, selon laquelle l’UE entraverait la liberté d’expression.
La Commission européenne a proposé de restreindre la capacité des États de l’UE à subventionner les entreprises de technologies propres, une décision qui risque d’envenimer les tensions entre les petits pays et les grandes puissances, comme la France et l’Allemagne.
Bruxelles est prête à discuter de « tout » pour éviter les menaces du président américain d'imposer des droits de douane sur les exportations européennes, a déclaré le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič.
Le renforcement des budgets pour la défense ne doit pas compromettre la stabilité économique de l’Europe, selon le ministre néerlandais de la Défense Ruben Brekelmans. Une déclaration prudente après une proposition de l’UE visant à assouplir ses règles budgétaires afin d’augmenter les dépenses militaires.
Le rejet par Volodymyr Zelensky de l’offre de Donald Trump d’échanger l’aide militaire américaine contre l’accès à la moitié des matières premières essentielles de l’Ukraine a déclenché des négociations qui pourraient s’avérer essentielles pour les pourparlers de paix.
Les efforts de l’Europe pour trouver des garanties de sécurité pour l’Ukraine en cas d’accord de paix ont jusqu’à présent soulevé beaucoup plus de questions que de réponses.
La Commission européenne a suggéré de réduire les règles proposées sur lles microplastiques avant même qu’elles ne deviennent loi, poursuivant ainsi ses efforts de simplification des règles.
La Conférence de Munich sur la sécurité a laissé aux Européens un arrière-goût amer, et beaucoup d'heures de sommeil à rattraper, alors que les États-Unis ont pris les commandes des négociations de paix en Ukraine.
À la Une : après Munich, les Européens sonnés par les Américains mais toujours mobilisés pour l'Ukraine, le président tchèque soutient un renforcement du « pilier européen » de l’OTAN, la Russie fustige le président italien pour sa comparaison avec l’Allemagne nazie.
Les responsables politiques roumains ont réagi de manière diverse aux remarques du vice-président américain, JD Vance, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, concernant l’annulation des élections présidentielles de l’année dernière.
Le président tchèque, Petr Pavel, ancien président du Comité militaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), estime que l’Europe devrait négocier avec les États-Unis pour développer davantage le pilier européen de l’OTAN, qui servirait ainsi des « opérations purement européennes ».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a condamné la comparaison faite par le président italien Sergio Mattarella entre les actions de la Russie en Ukraine et celles de l’Allemagne nazie, provoquant un soutien unanime de la classe politique italienne.
Volodymyr Zelensky a plaidé pour la création de « forces armées de l’Europe » afin de renforcer la sécurité européenne face aux menaces de désengagement des États-Unis.
Les dirigeants européens ont convoqué une série de réunions de crise au sujet des négociations de paix pour l’Ukraine, alors que les États-Unis envoient des signaux de plus en plus forts indiquant qu’il n’y aura pas de place pour l’Europe à la table des négociations.
Ce vendredi, Berlin a adopté sa première loi fédérale pour lutter contre les violences sexistes et domestiques, même s’il faudra encore sept ans avant qu’elle soit pleinement mise en œuvre.
Le vice-président américain, JD Vance, a lancé ce vendredi une attaque frontale contre le recul de l’Europe par rapport à ses « valeurs fondamentales », tout en offrant peu d’informations sur les projets de Donald Trump concernant les pourparlers de paix en Ukraine.
L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’a jamais été promise dans le cadre d’un éventuel accord de paix, a déclaré Mark Rutte ce vendredi, semblant se ranger du côté de la volonté de la nouvelle administration américaine, au grand dam d’Ursula von der Leyen.
L’insistance de Donald Trump pour que l’Europe assume une plus grande part du fardeau de sa propre défense est une opportunité, estime Emmanuel Macron, alors que la France fait pression pour une approche européenne dans les plans de l’UE en matière d’industrie de la défense.
Karol Nawrocki, la tête de liste du parti d’opposition Droit et Justice (PiS, Conservateurs et Réformistes européens) à la présidence polonaise, a déclaré qu’il partageait l’avis du président américain Donald Trump selon lequel l’Ukraine ne devrait pas adhérer à l’OTAN dans un avenir proche.
Pages