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Défense

Transformation achevée pour les marins du complément d’équipage Auvergne

ColBleus - Marine nationale (FR) - Tue, 01/31/2017 - 14:04

© Marine nationale

Le 25 janvier 2017, le capitaine de vaisseau Philippe Le Gac, directeur du Groupe de Transformation et de Renfort à Toulon (GTR/T) a salué une dernière fois les 39 marins du complément d’équipage de la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne appelés à rejoindre leur unité à Lorient dans les jours à venir.

Au cours des 6 à 12 derniers mois, ces marins ont été « transformés » par le GTR/T afin de pouvoir occuper, dès leur embarquement à bord de leur nouvelle unité, toutes les fonctions qui leur reviennent, à quai comme à la mer. Dorénavant, ils participeront à la fin de la période d’armement de la FREMM Auvergne qui devrait rejoindre Toulon, son nouveau port-base, très prochainement.

Les groupes de transformation et renfort  de Brest et Toulon (GTR / B et GTR / T) ont pour mission de soutenir et de renforcer les équipages des FREMM de chaque port base, tout en assurant la transformation des marins devant être affectés à bord de ces unités. Ces bâtiments de nouvelle génération requièrent une transformation spécifique préalable à l’embarquement ; leur équipage optimisé nécessitant de délocaliser au sein des GTR tout ou partie du « compagnonnage » tel qu’il était réalisé à bord des bâtiments des générations précédentes.

En savoir plus sur le GTR : www.colsbleus.fr/articles/9206

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Après la chute du mur, le KGB a mis ses locaux et ses moyens de communications au service de terroristes.

C'est pas secret... Blog - Sat, 01/28/2017 - 21:44
Flynn évoque ici les liens qui existent entre les groupes terroristes islamiques, le crime organisé et certains acteurs étatiques. Il a auparavant exposé le cas du Hezbollah et des cartels de la drogue sud-américains.
Comme c'est souvent le cas quand on regarde le champ de bataille, j'ai aussi trouvé un lien avec la Russie. Quand l'Empire Soviétique s'est effondré, un grand nombre d'officiers du KGB se sont retrouvés sans emploi et donc sans source de revenu. Ils ne pouvaient que bien s'entendre avec les réseaux terroristes : ils n'avaient aucun problème d'ordre moral pour collaborer avec des organisations anti-américaines violentes (ils l'avaient fait pendant des décennies). Au bout de quelques années, de nombreuses planques du KGB, les bâtiments de leurs QG locaux, leurs systèmes de communication sécurisés furent mis à disposition des groupes terroristes.

La participation d'anciens officiers du KGB augmenta considérablement le professionnalisme de ces réseaux de terroristes et de criminels, mais j'en savais long sur les individus qui étaient impliqués, et je savais que nous avions nos propres professionnels capables de suivre les flux d'argent ainsi que les mouvements des armes, de la drogue et des femmes captives. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'implication du KGB nous a aidé à reconstituer les réseaux de l'ennemi, mais elle nous a ouvert une fenêtre sur leur monde et nous a aussi donné de nombreuses possibilités que nous devrions à présent exploiter plus énergiquement.

in "The Field of Fight", Michael T Flynn, 2016.I highly recommend the just out book - THE FIELD OF FIGHT - by General Michael Flynn. How to defeat radical Islam.— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 23 juillet 2016
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HMS Vengeance : serious Trident missile malfunction

CSDP blog - Mon, 01/23/2017 - 17:45

Downing Street has been accused of covering up a Trident missile malfunction weeks before a crucial Commons vote on the future of the submarine-based missile system.

A Trident II D5 missile test ended in failure after it was launched from the British submarine HMS Vengeance off the coast of Florida in June 2016. The weapon is 13 metres long, weighs 60 tonnes and can carry nuclear warheads with up to eight times the destructive capacity of the bombs that hit Hiroshima and Nagasaki in the second world war. Trident missile can hit a target 4,000 nautical miles away and be accurate to within a few metres.

The problem is that when HMS Vengeance, one of the UK’s four nuclear submarines, test-fired the missile off the coast of Florida, the missile was not out by a few metres but several thousand miles. It had been targeted at the southern Atlantic off the coast of west Africa. Instead, it was heading in the opposite direction, over the US.

The four previous UK tests – in 2000, 2005, 2009 and 2012 – were successful, it was the only firing test of a British nuclear missile in four years and raises serious questions about the reliability and safety of the weapons system. But the error was hushed up. The cause of the failure remains top secret, but quotes a senior naval source saying the missile, which was unarmed for the test, suffered an in-flight malfunction after launch. According to defence sources, the missile did not veer off in the wrong direction because it was faulty but because the information relayed to it was faulty. This explanation is not reassuring.

It was reportedly intended to be fired 5,600 miles to a sea target off the west coast of Africa but may have veered off towards America instead. There was a major panic at the highest level of government and the military after the first test of our nuclear deterrent in four years ended in disastrous failure. In July, MPs voted by 472 to 117 to back the renewal of Britain's Trident nuclear deterrence. The overwhelming vote supported the Government's plans to spend up to £40 billion on four new Successor-class submarines.

Some analysts say the fact that UK tests are infrequent is not important because the US tests much more frequently and both share the underlying technology. There are over 150 tests over almost 30 years, with a sub-3% failure rate, and well under 1% since British submarines began carrying the missiles.

Source
http://www.independent.co.uk/
http://www.thetimes.co.uk/
https://www.theguardian.com

Tag: HMS VengeanceTridentnucléaire

L'Alliance Ennemie.

C'est pas secret... Blog - Fri, 01/13/2017 - 23:46
La guerre est déclarée. Nous faisons face à une coalition qui s'étend de la Corée du Nord et de la Chine jusqu'à la Russie, l'Iran, la Syrie, Cuba, la Bolivie, le Vénézuela et le Nicaragua. Nous sommes attaqués non seulement par des états-nations directement, mais aussi par Al-Qaida, le Hezbollah, l'EI et d'innombrables autres groupes terroristes. [...]
Cette alliance peut surprendre beaucoup de monde. En surface elle semble incohérente. Comment un régime communiste comme la Corée du Nord peut-il s'accommoder avec un régime islamiste comme l'Iran ? Et la Russie de Vladimir Poutine ? Elle n'est certainement pas djihadiste, en effet la Russie a beaucoup à craindre des groupes islamistes radicaux au Sud, et les Russes ont eu la main très lourde avec les Islamistes radicaux en Tchétchénie par exemple.
Mais l'armée de l'air russe et les fantassins iraniens se battent côte à côte en Syrie. L'antipathie du Kremlin envers l'Islam radical ne l'empêche pas de construire tous les réacteurs nucléaires iraniens, et le régime communiste de Pyongyang n'hésite pas à coopérer avec Téhéran dans le domaine des armes nucléaires, des missiles, du pétrole et des tunnels. [...]
[...] l'Iran a financé le terrorisme partout dans le monde et n'a jamais cessé d'attaquer les USA en paroles et en actes. Pendant des années, le Département d'Etat a déclaré que la République Islamique était le principal soutien du terrorisme international, et pour des bonnes raisons. Les Iraniens ont créé l'Organisation du Jihad Islamique, et le Hezbollah, cette grande armée terroriste basée au Liban et maintenant en Syrie.
De plus, l'Iran a aussi soutenu Al Qaida, ce qui surprend beaucoup de monde vu qu'il s'agit d'une organisation sunnite. [...] Les liens entre l'Iran et Al Qaida sont un fait bien établi depuis l'automne 1998, quand le gouvernement américain a inculpé l'organisation et son leader Osama Ben Laden : "Al Qaeda a forgé des alliances avec le Front Islamique National au Soudan et avec le gouvernement iranien et avec le groupe terroriste qui lui est associé : le Hezbollah, dans le but de travailler ensemble contre leurs ennemis communs en Occident, en particulier les USA". [...]
[Sur l'alliance Russie-Iran]

Comment expliquer cette alliance qui semble improbable de prime abord ? En partie par le vieil adage : "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Poutine a déclaré que les USA (et l'OTAN en général) étaient la principale menace pour la sécurité nationale de la Russie, et "Mort à l'Amérique" est le chant officiel de la République Islamique d'Iran. Les Poutinistes et les Musulmans radicaux iraniens s'accordent sur l'identité de leur ennemi principal. [...]
Les Iraniens et les Russes partagent bien d'avantage qu'un ennemi commun. Ils affichent le même mépris pour la démocratie et s'accordent - comme tous les membres de l'Alliance Ennemie - sur le fait que la dictature est la meilleure manière de diriger un pays, un empire ou un califat. Il y a certes des différences entre tyrannie religieuse et tyrannie séculière - l'importance de la Sharia pour les jihadistes est la plus significative - mais les deux cherchent, et combattent avant tout pour un leader tout puissant. [...]
Attaquer l'Alliance Ennemie.
Les deux membres les plus puissants et les plus actifs de l'Alliance Ennemie sont la Russie et l'Iran, et nous pouvons juger de leur efficacité en Irak et en Syrie. C'est un étrange partenariat, c'est certain, puisque le Président V Poutine est confronté à l'intérieur de ses propres frontières à la menace jihadiste dont l'Iran est le principal soutien.
En effet, c'est Poutine lui-même qui a supervisé le massacre brutal d'Islamistes radicaux par les forces de sécurité russes lors d'un assaut féroce donné dans une école de Beslan en Ossétie du Nord en 2004. 1100 personnes, dont 770 enfants, y étaient retenues otages par des terroristes islamistes ingouches et tchétchènes. Le siège dura 3 jours et se termina par le prise d'assaut de l'école et le massacre d'au moins 385 otages, dont 186 enfants.
Cette assaut fut d'une telle brutalité que David Satter, ancien correspondant du WSJ qui a beaucoup écrit sur la Russie, écrira que "la détermination du Président Poutine à écraser le résistance tchétchène à tout prix constitue une sorte de suicide moral qui pourrait détruire tout ce qui reste de démocratie en Russie et pourrait présenter une menace pour le monde entier".
[...]
Ainsi, quand on dit que la Russie ferait un partenaire idéal dans la lutte contre l'Islam radical, on doit se rappeler qu'ils n'ont jamais été très brillants dans la lutte contre les jihadistes sur leur propre territoire et qu'ils sont de mèche avec les Iraniens. En Syrie, les deux alliés ont proclamé très bruyamment qu'ils luttaient contre l'EI alors qu'en réalité ils concentrent la quasi totalité de leurs moyens contre les opposants au régime d'Assad. Ils ne sont certainement pas en train de "combattre le terrorisme" au Moyen-Orient : ils sont là pour secourir leur allié de Damas.
Bien que je croie que l'Amérique et la Russie pourraient trouver un terrain d'entente dans le cadre de la lutte contre l'Islam radical, il n'y a aucune raison de croire que Poutine accueillerait favorablement une proposition de coopération, bien au contraire en fait.
A la mi-juin 2016, le Kremlin a annoncé son intention de créer de nouvelles bases militaires à sa frontière ouest et d'accroître le niveau de réactivité de ses forces nucléaires. Ce ne sont pas là les actes d'un pays qui cherche la détente avec l'Occident. Ce sont plutôt des indications que Poutine a pleinement l'intention de faire la même chose que les Iraniens et à leurs côtés : continuer leur guerre contre nous.


divers extraits tirés de "The Field of Fight" par le Lt Général Michael T. Flynn, juillet 2016.



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2017 : A Continental Free Trade Area in Africa?

CSDP blog - Sun, 01/01/2017 - 13:25

Under the aegis of the African Union, the 54 states will set up a "Schengen-like" borderless area in 2017 to boost trade. Negotiations for the establishment of a Continental Free Trade Area (CFTA) in Africa were formally launched in June 2015 at the African Union Summit in Johannesburg. A year later, a boost seems to be given to the project, although the project exists since the signing in 1991 of the Treaty of Abuja.

Why now ? In a context of global economic crisis, African states are somewhere forced to accelerate the pace. In 2015 the Tripartite Initiative involving COMESA, EAC and SADC was launched, with a view to the preparation of a large free trade area from Cairo to Cape Town. The Tripartite Initiative, the largest free trade agreement involving 26 countries from three regional economic communities (RECs), Comesa, CEA and SADC, with a total of 530 million inhabitants for a gross domestic product Total of $ 630 billion, more than half of Africa's economic output. This initiative has rekindled the interest of African leaders in broadening the continental free trade area.

Intra-African trade must be saved because it accounts for only 10% of trade on the continent, while in the EU, Asia and North America, intra-regional trade represents respectively 70 %, 52% and 50% of trade. Moreover, the share of Africa in world trade is even more derisory since it represents only about 2%. Implementing such an Africa-wide FTA could boost intra-African trade to the tune of US $ 35 billion annually by 2022. A review of the genesis and functioning of this area of free movement of more than one billion people.

The CFTA is a priority initiative of the AU Agenda 2063. The objective of the CFTA is to create a single continental market for goods and services, to establish the free movement of business people. It also aims to pave the way for the acceleration of the establishment of the customs union in 2022 and an African economic community by 2028. This gradual approach is justified by the fact that integration should be consolidated at regional level, through the creation and the strengthening of regional economic communities (RECs). The RECs would ultimately merge into the African Economic Community. (There are 8 RECs : UMA, CEN-SAD, CEDEAO / ECOWAS, UEMOA, MRU, CEEAC, SADC, COMESA, IGAD.)

The current intra-African trade situation is disappointing. Despite the fact that the free movement of persons, the right of residence and the right of establishment are the founding principles enshrined in Chapter VI of the Abuja Treaty, a truck that delivers supermarkets in Southern Africa needs 1,600 documents, permits and licenses to legally cross borders.In the future, the continental free trade area could just as well require the removal of barriers such as the imposition of visa requirements that restrict the movement of people across national borders. Far from being settled, remains the issue of labor mobility among African countries, one of the most contentious issues for African leaders due to security or political instability problems.

Trade and industry are catalysts for African development for the African Union, once the establishment of the CFTA, the competitiveness of industrial products would be increased by exploiting the potential of economies in a wider continental market . The initiative would also help diversify and transform the African economy, improve resource allocation, reduce prices in countries and make Africa less vulnerable to external trade shocks. In addition, regional integration of the continent should integrate regional markets with efficient infrastructure to attract investment and improve access to better products and services.

Twenty million dollars were raised to finance the initial CFTA projects in the areas of goods and services, investment and intellectual property. Of the amount so far obtained from development partners, the AU Member States contributed $ 3 million for 2016 and $ 4.9 million for 2017.
CFTA can be a paradise for international and african criminality and smuggle, like the Schengen area? Planned for 18 July 2017, the release of an African electronic passport should enable nationals of the 54 African countries to travel visa-free across Africa. For now, the initiative only concerns heads of state, government and foreign ministers. In practice, African citizens would retain their national passports and would be issued an African e-passport by the AU. A first on the world scale. But the billion African citizens will have to wait until 2025 to benefit.

Tag: african continental free trade areaCFTASchengenTripartite InitiativeAbuja Treaty

End of the mission EUPOL Afghanistan

CSDP blog - Sat, 12/31/2016 - 00:00

After nearly a decade of support for civilian police in Afghanistan, the European Union Police Mission in Afghanistan (EUPOL) officially closed its activities today, Saturday (31 December 2016) at midnight. In fact, the mission has already slowed down its activities for a few days already. A meeting marking the end of the mission was organized, Wednesday, December 14, a few days after the official end of the mission.

Source

Tag: EUPOL AfghanistanCSDP

Oleg Kalouguine doute que les services de renseignements russes aient mené une opération visant à soutenir un des candidats à la présidence.

C'est pas secret... Blog - Mon, 12/26/2016 - 21:51
L'ancien général du KGB Oleg Kalouguine, qui à l'époque soviétique supervisait les agents du KGB aux USA, doute que les services de renseignements russes aient mené une opération visant à soutenir un des candidats à la présidence, notamment parce qu'il aurait été très aléatoire de miser sur Donald Trump qui est quelqu'un d'imprévisible.
Trump est une victoire pour Poutine, mais c'est une victoire relative. Mais très relative, parce que Trump, à mon avis, est un homme imprévisible. Je ne ferai ici pas de pronostic sur la possibilité d'une amélioration des relations entre la Russie et les USA. D'autant plus qu'en Russie rien n'a changé et que Trump pouvait dire n'importe quoi dans ses déclarations de campagne. Lorsqu'il arrivera au pouvoir, qu'il l'aura pris en main à la Maison Blanche, je pense qu'il ménera sa propre politique, fondée sur ses propres intérêts. 
Du point de vue du professionnel, est-ce que la version d'une opération du Kremlin visant à soutenir la candidature de Donald Trump est plausable?
Jusqu'à présent je ne considère pas comme un fait la participation délibérée du gouvernement de Poutine à l'organisation de toutes ces actions avec l'utilisation de hackers sur le territoire des USA pendant la campagne électorale. Je pense qu'il faut encore attendre que des éléments apparaissent qui viennent confirmer cette version.

A l'époque soviétique, le gouvernement essayait-il dans une certaine mesure d'influencer le processus électoral aux USA, d'influencer l'issue des élections ou bien considérait-il cela comme une action trop risquée ?



Je suis d'accord avec vous sur le fait que c'est une entreprise très dangereuse. L'URSS soutenait évidemment le parti communiste américain sur le plan financier, mais nous avions aussi créé quelques organisations. En particulier, j'ai personnellement pris une part active à la création d'associations, sur le modèle du mouvement des droits civiques des Noirs, que dirigeait alors Martin Luther King. Le KGB avait créé des organisations qui travaillaient supposément en relation avec MLK, mais qui en fait exécutaient les ordres du Kremlin. Une situation analogue existait, liée au problème des organisations sionistes américaines qui accusaient la Russie d'antisémitisme. Nous soudoyions un des responsables d'une organisation sioniste, et nous créions pratiquement un contre-poids, peut-être pas très important, mais néanmoins un contre-poids à la propagande américaine, qui accusait la Russie d'antisémitisme.

Peut-on supposer que le Kremlin ait voulu faire en sorte qu'un Président conciliant vis-à-vis de la Russie se retrouve à la Maison Blanche et qu'alors il ait essayé d'agir dans ce sens ?

A l'époque on essayait dans une certaine mesure d'influencer le gouvernement US en confirmant que les intentions russes à leur égard étaient bienveillantes. Comme les USA considéraient toujours la Russie comme un agresseur potentiel, l'objectif des organes [de sécurité] en particulier, était non seulement la propagande, mais plus spécifiquement de modeler une autre image de la Russie, l'URSS à l'époque.


Traduit du russe par mes soins.
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Conférence du Général James Mattis.

C'est pas secret... Blog - Mon, 12/26/2016 - 20:49
Le Secrétaire d'Etat à la Défense du Président Trump expose la situation géopolitique mondiale et les défis que les USA auront à relever. Les solutions qu'il propose pour y faire face, donne une idée de ce que pourrait être la politique internationale de D Trump. Il y désigne l'Iran comme la source principale du terrorisme islamique et met en avant la nécessité d'apporter un soutien indéfectible à Israel et aux pays arabes du golfe (cf la proposition dans le programme de Trump de créer une sorte d'OTAN arabe)

(Notons tout de même une certaine naïveté en ce qui concerne la Russie (à 27'))

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Australia buys 12 French Barracuda submarines

CSDP blog - Tue, 12/20/2016 - 09:14

To replace its submarines dating back to the 1990s, Australia opted for the construction of 12 French ocean submarines. French Defence Minister Jean-Yves Le Drian inked the inter-governmental agreement (IGA) in Adelaide that will see French shipbuilder DCNS design and build the Shortfin Barracudas (Shortfin Barracuda Block 1A). The total cost of the 12 submarines, including separate agreements with US and Australian contractors, will hit Aus $50 billion (34 Mds Euro). This contract would be the most important contract concluded by France with a foreign country.

Conventionnaly powered submarines
The vessels will be a scaled-down, conventionally-powered version of France's 4,700-tonne nuclear-fuelled Barracuda but boast the same stealth capabilities.Australia awarded DCNS the main contract in April, beating off competition from Germany TKMS (ThyssenKrupp Marine Systems) and Japan Mitsubishi Heavy Industries.

"Home-made vessels" with French know-how and US weapons
The IGA is the last foundation stone needed to ensure Australia is able to develop a cutting-edge sovereign submarine capability, this will be a sovereign defence industry creating 2,800 jobs at the very cutting edge of technology. This was the sine qua non condition for winning the contract. And in France probably between 3,000 and 4,000 jobs will be perpetuated thanks to this contract. Design and mobilisation work has already been launched with Australian experts working in Cherbourg while DCNS was to open new offices in Adelaide later Tuesday employing up to 300 engineers.
US defence contractor Lockheed Martin was named in September to fit the combat systems for the Barracudas.

Geopolitical background
If Australia decides today to renew its fleet of submarines, it is because the Pacific has become one of the hotspots of the planet. The Chinese government claims several archipelagos of the region, multiplying the frictions with the riparian states that also dispute them, like Thailand, Philippines, Indonesia, Taiwan or Vietnam. For several months, with enormous operations of backfilling, Beijing transforms coral reefs into artificial islands to place new advanced bases at the disposal of the army. According to the Pentagon, also worried by these maneuvers, China would have gained more than 600 ha on the waters.

For President François Hollande, who said the contract is historic, the announcement "marks a decisive step forward in the strategic partnership between the two countries, which will cooperate over 50 years on the major element of sovereignty represented by sub-marine capacity ".

CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: BarracudaDCNSAustralian Navy

New CERPESC Analysis about EU New Security Strategy

CSDP blog - Tue, 12/20/2016 - 00:00

The Deficiencies, Mistakes and Contradictions of the New EU Foreign and Security Strategy
Evolution or Devolution? From the « Solana Paper » to the « Mogherini Paper »
András István Türke
CERPESC 16/E/3/2016 - 20 December 2016

The events of the last 20 years, the first operations and missions, show that the Common Security and Defense Policy, the CSDP (the European Security and Defense Policy: the ESDP, before 2009) does not exist only on paper. Europe must act to prevent wars and crises or to stop them. The European Union and its member countries are confronted with decisive choices for the future of Europe as a political entity. The external (and above all, energy) dependence of the Union is particularly emphasized by the European security strategies. The documents that function as strategies (the first, the 2003 ESS and the most recent, 2016 EUGS) of the European Union are quite poor in terms of content and objectives. They list the challenges, without drafting the places and means of the overall strategic presence. The purpose of this analysis is to examine the major development issues of EU strategic thinking during the period 2003-2016. Can we talk about development, stagnation, or devolution? Is the new strategy capable of fulfilling its role and can really serve as the basis of our ambitions?

Tag: EUGSESSSolanaMogherini

"Hillary will start World War III !!!"

C'est pas secret... Blog - Fri, 12/16/2016 - 23:39
Le Centre était moins impliqué dans la déstabilisation de l'élection présidentielle de 1980 qu'il ne l'avait été quatre ans plus tôt. Moscou n'avait le choix qu'entre l'administration Carter qui était influencée par la politique intransigeante de Brzezinski, et l'anti-soviétisme de Reagan. "Lassé de Carter et mal à l'aise vis-à-vis de Reagan" écrit Dobrynine, "je décidai de ne pas m'impliquer". Après l'élection de Reagan, Moscou regretta de ne pas s'être impliquée, convaincue que la nouvelle administration représentait "l'aile la plus conservatrice, nationaliste et belliqueuse du paysage politique américain ... soucieuse de retaurer le leadership mondial des USA après la défaite du Vietnam". Au grand désarroi de Dobrynine, le Kremlin succomba à une "interprétation paranoïaque" de la politique de Reagan, craignant -particulièrement en 1983- qu'il n'ait l'intention de lancer des frappes nucléaires surprises. C'est le résident du KGB à Washington, Stanislav A Androsov, qui révéla à Dobrynine l'existence dе l'opération RYAN. Menée conjoitement par le GRU et le KGB, elle avait pour but de détecter les préparatifs inexistants d'une attaque surprise. Mais RYAN demeura tellement secrète que la plupart des ambassadeurs soviétiques n'en apprirent jamais l'existence.
C'est probablement à cause de la priorité extrême que donnait le Centre à la nécessité de discréditer la politique de l'administration Reagan, qu'Andropov décida par le décret du 12 avril 1982 - qui fut l'une des dernières décisions de ses 15 ans passés à la tête du KGB - qu'il était du devoir de tous les agents de renseignements, quelles que soient leurs attributions, de participer aux mesures actives. Pour le Service A [service de désinformation du KGB ndt] il s'agissait désormais de faire en sorte que Reagan ne puisse pas faire un second mandat. Le 25 février 1983 le Centre donna des instructions à ses trois résidences américaines pour qu'elles commencent à planifier un ensemble de mesures actives visant à obtenir une défaite de Reagan lors des élections présidentielles de novembre 1984. Elles reçurent l'ordre d'établir des contacts avec des membres des équipes de campagne de chacun des candidats et dans les QG des deux grands partis. On demanda aux résidences d'autres pays si elles avaient des agents disponibles afin qu'ils fussent envoyés aux USA pour participer à l'opération.

Le Centre fit clairement savoir que n'importe quel autre candidat, quel que soit son parti, serait préférable à Reagan. Toutes les résidences du monde furent chargées de populariser le slogan "Reagan, c'est la guerre !". Le Centre annonça cinq mesures actives visant à discréditer la politique étrangère de Reagan : son aventurisme militaire, sa responsabilité dans l'accélération de la course aux armes, son soutien à des régimes autoritaires, les tentatives de son administration d'écraser les mouvements de libération nationale, et sa responsabilité dans les tensions avec ses alliés de l'OTAN. Les mesures actives visant sa politique intérieure incluaient : de prétendues discriminations envers les minorités ethniques, la corruption de son administration, et la soumission de Reagan au complexe militaro-industriel.
La large victoire de Reagan en 1984 fut la preuve flagrante des limites des mesures actives soviétiques aux USA. Même sur les campus universitaires, Reagan fut surpris par les "débordements d'affection et de soutien" (de l'avis de tous loin d'être unanimes) : "ces étudiants des années 80 étaient très différents de ceux que j'avais connu en tant que gouverneur une décennie auparavant". Bien que le Service A se refusât toujours de l'admettre, il ne pouvait pas faire grand'chose contre un président populaire. Ses attaques eurent toutefois un écho plus grand en Europe et dans le Tiers-Monde où l'on se moquait volontiers du côté populiste qu'avaient ses fréquentes références à "l'American Way".

in "The Mitrokhin Archives : the KGB in Europe and the West" pp 316-317.
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France Creates Cyber Army to Fight Against Foreign Hackers

CSDP blog - Wed, 12/14/2016 - 00:00

Since his appointment in 2012, French Defense Minister Jean-Yves Le Drian is concerned about the threats in cyberspace. With reason. CIA suspicions about the role played by Russian hackers in the election of Donald Trump to the fears expressed by the German Chancellor, the "cyber-menace" is now omnipresent. On the occasion of the inauguration on Monday of a skill center on cyber defense in Rennes as well as a new building with 7,000 sensors to house the cyber experiments of the Directorate General of Armaments (DGA) in Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian announced in a way the creation of a 4th army, or at least its matrix, that of cyberspace, to complete the army of the last century built on the triptych land, air and sea.

The future cyber force will be based on three missions:
- intelligence (identification of faults, detection of hostile actions),
- protection (building walls of cyber fortress)
- and finally computerized offensive fight (neutralization of tools used by the cyber - opponent).
But Jean-Yves Le Drian goes further: "If a cyber attack is akin to an act of war, notably by the seriousness of its effects, an adequate response must be imposed, even beyond the neutralization of infrastructures alone Involved, in a logic this time of open conflict. "

Clearly, the Minister of Defense warns that in the event of an attack, France reserves the right to retaliate by a cyber or conventional counter-attack. It is the first time that France officially warns its potential opponents that it can qualify a cyber attack in act of war and to respond accordingly. "A major computer attack, given the damage it would cause, could constitute an armed attack within the meaning of Article 51 of the Charter of the United Nations and justify the invocation of self-defense," the Minister said. So to replicate in a "proportional" way, we need a cyber-army.

On Monday, the minister summarized the efforts made and the road ahead. Under the latest military planning law, the force under construction will reach 3,200 people by 2018, double the number in 2012. Given the high level of technical skills required, the minister is also proposing to build a reserve of 4,400 specialists , Of which 400 are capable of offensive action. There, it is a matter of multiplying by ten the effort. Finally, on the side of the DGA, the effort must be multiplied by three to go from 250 to 650 experts. Over 2014-2019, the appropriations devoted to the cyber-war amount to 440 million euros.

Finally, the minister announced the imminent appointment of a new cyber operations commander, a four-star general who will be placed directly under the authority of the chief of staff. In order to carry out military operations, the French army will have its commander-in-chief, which will "have authority over all operational units specializing in cyber defense of the ministry, belonging to all armies, ie 2,600 digital fighters by 2019". Vice-Admiral Arnaud Coustillière, appointed general officer in cyber defense in July 2011, is approached. Decrees and decrees will be promulgated to institutionalize this cyber defense. For the minister, the white collar war is just beginning. In this respect, he often referred to the Stuxnet weapon, the undetectable virus transmitted on Iranian nuclear centrifuges, which delayed Iran's advances in nuclear enrichment by at least two years. 'uranium.

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Depuis sa nomination en 2012, le ministre français de défense, Jean-Yves Le Drian s'inquiète des menaces dans le cyberespace. Avec raison. Des soupçons de la CIA sur le rôle joué par des hackeurs russes dans l'élection de Donald Trump aux craintes exprimées par la chancelière allemande, la « cyber-menace » est désormais omniprésente. A l'occasion de l'inauguration ce lundi d'un pôle de compétences sur la cyberdéfense à Rennes ainsi que d'un nouveau bâtiment doté de 7.000 capteurs pour abriter les expériences cyber de la Direction générale de l'armement (DGA) à Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian a annoncé en quelque sorte la mise sur pied d'une quatrième armée, ou tout du moins de sa matrice, celle du cyberespace, pour compléter l'armée du siècle passé, construite sur le triptyque terre, air et mer.

La future force cyber s'articulera autour de trois missions : le renseignement (identification des failles, détection des actions hostiles), la protection (édification des murs de la forteresse cyber) et enfin la lutte informatique offensive (neutralisation des outils employés par l'adversaire). Mais Jean-Yves Le Drian va au-delà : « Si une attaque cyber s'apparente à un acte de guerre, notamment par la gravité de ses effets, une riposte adéquate s'impose, au-delà même de la neutralisation des seules infrastructures impliquées, dans une logique cette fois de conflit ouvert. »

En clair, le ministre de la Défense avertit qu'en cas d'attaque, la France se réserve le droit de riposter par une contre-attaque cyber ou conventionnelle. C'est la première fois que la France prévient ainsi officiellement ses adversaires potentiels qu'elle peut qualifier une attaque cyber en acte de guerre et y riposter en conséquence. « Une attaque informatique majeure, eu égard aux dommages qu'elle causerait, pourrait constituer une agression armée au sens de l'article 51 de la Charte des Nations unies et justifier l'invocation de la légitime défense », affirme le ministre. Donc pour répliquer d'une manière « proportionnelle », il faut une cyber-armée.

Une réserve de 4.400 spécialistes
Le ministre a dressé ce lundi un bilan des efforts fournis et du chemin qui reste à parcourir. La force en construction atteindra selon la dernière loi de programmation militaire 3.200 personnes à l'horizon 2018, soit le double des effectifs de 2012. Au vu des compétences techniques de très haut niveau nécessaires, le ministre propose aussi de bâtir une réserve de 4.400 spécialistes, dont 400 aptes à des actions offensives. Là, il s'agit de multiplier par dix l'effort. Enfin, du côté de la DGA, l'effort doit être multiplié par trois pour passer de 250 à 650 experts. Sur 2014-2019, les crédits consacrés à la cyber-guerre atteignent 440 millions d'euros.

Enfin, le ministre a annoncé la nomination imminente d'un nouveau commandant des opérations cyber, un général quatre étoiles qui sera placé directement sous l'autorité du chef d'Etat-major. Pour mener des opérations militaires, l'armée française aura son commandant en chef, lequel « aura autorité sur toutes les unités opérationnelles spécialisées dans la cyberdéfense du ministère, appartenant à toutes les armées, soit 2.600 combattants numériques à l'horizon 2019 ». Le vice-amiral Arnaud Coustillière, nommé officier général à la cyberdéfense en juillet 2011, est pressenti. Des décrets et arrêtés vont être promulgués pour institutionnaliser cette cyberdéfense.

Pour le ministre, la guerre en col blanc ne fait que commencer. Il a, à cet égard, souvent fait allusion ce lundi à l'arme Stuxnet, ce virus indétectable transmis sur les centrifugeuses nucléaires iraniennes qui a permis de retarder d'au moins deux ans les avancées de l'Iran en matière d'enrichissement d'uranium.

Tag: cyberattaquecybersecurityarmée françaiseFranceDrian

Chammal : les chiens de garde des profondeurs du groupe aéronaval

ColBleus - Marine nationale (FR) - Sat, 12/03/2016 - 14:50

© Marine nationale

Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.

Opérations préventives, défensives et offensives.

Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.

La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.

En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.

La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.

Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.

Source: Marine nationale
Droits: Marine nationale

 

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Categories: Défense

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