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Défense

Pour le général Lecointre, la coopération avec l’Allemagne est « déséquilibrée »

Blog Secret Défense - Sun, 12/17/2017 - 11:41
Le chef d’état-major des armées évoquait les aspects industriels du futur avion de combat.
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Le G5 Sahel, improbable ticket de sortie du Mali

Blog Secret Défense - Tue, 12/12/2017 - 10:39
Près de cinq ans après le début de l’intervention au Mali, le président de la République réunit mercredi à La Celle-Saint-Cloud, une vingtaine de pays, dont l’Allemagne, en soutien au G5 Sahel.
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Contrats au Qatar : les armes françaises continuent à bien s’exporter

Blog Secret Défense - Fri, 12/08/2017 - 13:03
L’émirat va acheter 12 Rafale supplémentaires et négocie l’acquisition de près de 400 VBCI. Après la Belgique et les EAU, c’est le troisième succès de l’équipe Macron-Parly
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L’amiral Casabianca, major général des armées ?

Blog Secret Défense - Mon, 12/04/2017 - 18:20
(Actualisé) Le général Lavigne pourrait lui succéder au MinArm
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Quatre femmes à bord de la prochaine patrouille de SNLE

Blog Secret Défense - Mon, 12/04/2017 - 11:34
Pour la première fois, quatre officiers féminins vont embarquer à bord d’un sous-marin nucléaire lanceurs d’engins.
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Le général de Villiers, auteur à succès et future «autorité morale» des armées

Blog Secret Défense - Thu, 11/30/2017 - 13:19
« Servir », le livre de l’ancien chef d’état-major des armées a trouvé son public alors que l’auteur refuse d’entrer dans les polémiques
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Arnaud Danjean : « Sans céder à un misérabilisme médiatiquement facile... »

Blog Secret Défense - Tue, 11/28/2017 - 11:46
Dans la RDN, le député européen revient sur les critiques faites à la Revue stratégique
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Comment Paris peut-il se réinventer un rôle au Proche-Orient ?

Article paru dans L'Orient Le Jour (Beyrouth)Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian (à g.), en compagnie du Premier ministre libanais démissionnaire, Saad Hariri, le 16 novembre 2017, à Riyad. Valérie Leroux/AFP×1 / 2
Proche-Orient : Que peut faire la France?
Frédéric Charillon (Professeur des Universités en science politique, UCA, Sciences Po, ENA – ancien directeur de l’institut de recherche stratégique de l’école militaire)

La France s'efforce, depuis longtemps, de maintenir ou d'adapter son rôle au Moyen-Orient. Aujourd'hui ses grands partenaires (Egypte, Arabie) inquiètent par leurs crispations internes ou leur aventurisme extérieur. Le Liban, auquel elle tient tant, est dans la tourmente.  Face à cette situation, sa diplomatie se heurte à plusieurs obstacles : un contexte international défavorable, la difficulté à trouver des relais régionaux, la contradiction des intérêts français eux-mêmes. Paris peut néanmoins aborder cette séquence difficile avec une nouvelle méthode de dialogue.

Un contexte difficile
Les encouragements donnés par Washington aux postures dures contre l'Iran favorisent la confrontation dans la région. Ni l'état actuel de l'Union européenne, ni la longue prudence des émergents, ne contrebalancent cette tendance. Et Moscou est suffisamment occupé par la Syrie pour se risquer à des arbitrages ailleurs. Dès lors, la France, plus préoccupée que d'autres par la situation libanaise et qui a souhaité y réagir vite, se trouve bien seule pour mener une initiative.
Ayant établi une relation de confiance avec Riyad (essentiellement avant la nomination du nouveau prince héritier), Paris soigne également son dialogue avec Le Caire, et se refuse à donner des leçons à quiconque, comme il l'a été rappelé lors de la visite à Paris du président Sissi. La posture a ses mérites comme ses défauts, mais elle ne permet pas de transcender le problème principal : aucune de ces capitales arabes n'est en mesure d’être un hégémon consensuel dans la tourmente actuelle. L'initiative appartient même désormais aux puissances non arabes, Israël, Iran, Turquie.  Acteurs avec lesquels Paris entretient des relations tendues, et dont l'intransigeance se prolonge (Israël), se renforce (Turquie), ou fait l'objet de rapports de force internes (Iran).
La France doit enfin faire l’inventaire de ses intérêts dans la région. L'affaire syrienne, depuis 2013, reste l'objet d'un débat : en exigeant alors le départ de Bachar al-Assad, Paris a pris le risque d'avoir moralement raison tout en se mettant diplomatiquement hors-jeu. Voir s'effondrer les régimes de l'Arabie ou de l'Egypte serait une nouvelle terrible, mais il est impossible de leur donner carte blanche pour jouer la politique du pire. Soutenir le Liban et le protéger du chaos est un réflexe à Paris : les événements libanais remontent plus haut et plus vite au sommet de l'Etat que beaucoup d'événements internationaux, et la France ne souhaite ni une mainmise étrangère sur le pays, ni un étouffement progressif interne qui ne respecte pas la pluralité libanaise. Mais l'on se souvient du temps passé pour rien à tenter de résoudre la crise institutionnelle en 2007.

L'indispensable changement d'optique
A région bouleversée, méthode nouvelle. La politique des blocs a vécu, l'unité arabe aussi, et les sociétés s'expriment de plus en plus. Comment Paris peut-il se réinventer un rôle ? Les équipes Macron, dans lesquelles on compte plusieurs connaisseurs de la zone, tablent d'abord sur le dialogue avec tous les acteurs, en l’élargissant même à de nouveaux, quels que soient les points de désaccord ; ensuite sur le multilatéralisme ; enfin sur la réaffirmation des principes.
Cette méthode (esquissée par le Président devant les Ambassadeurs français à Paris, où les Nations Unies à New York) peut-elle s’appliquer au Proche Orient ? Le dialogue à tout prix, on l’a vu dans la réception de Sissi à Paris, comme d’ailleurs avec Trump ou Poutine, consiste à chercher les points de convergence en dépit de tensions réelles. Le multilatéralisme, lui, pourrait peut prendre la forme de conférences internationales aux formats ad hoc, sur la Syrie ou pourquoi pas sur le Liban, qui mettront l'accent sur l’avenir des peuples plutôt que sur les compétitions étatiques. La réaffirmation des principes enfin, consiste à édicter la position et les lignes rouges de la France, mais sans en faire un casus belli.
Un enseignement s’impose, sur la période récente : laisser les capitales régionales dériver vers la manière forte pour ménager leur susceptibilité, n'a renforcé ni la stabilité régionale, ni l'influence française. La France teste donc sa nouvelle méthode. Elle maintient le lien historique avec Le Caire ou Riyad, mais mise aussi sur les Emirats, acteur montant. Emmanuel Macron, puis son ministre des Affaires Etrangères (ce dernier fort d’une relation de confiance ancienne avec l’Arabie) rendent visite au Prince héritier saoudien pour parler du Liban, mais invitent dans la foulée Saad Hariri à Paris, comme pour souligner que la souveraineté libanaise n’est pas négociable.
Pour peser davantage, la France doit sortir des dilemmes traditionnels: Doha ou Riyad, Sissi ou pas Sissi, Bachar ou Daech, le Hezbollah ou Hariri, etc. D’autant qu’ainsi formulés, c’est le Proche-Orient qui en est la première victime. Surtout, elle peut tenter de prendre l’initiative, en y associant les institutions internationales, de nouveaux acteurs étatiques, et les nouveaux acteurs sociétaux (jeunes, intellectuels, femmes). La réussite n’est jamais garantie au Proche-Orient, mais il est temps d’essayer ce qui ne l’a pas encore été.






Quand le Président Trump suicide l'Amérique Monde


« Le monde doit composer avec une administration américaine devenue nihiliste»
Paru dans LeMonde
En lançant son offensive contre l’accord avec l’Iran, Donald Trump aggrave la méfiance internationale à l’égard de l’Amérique et entraîne un risque de prolifération au Proche-Orient, déplore le politiste Frédéric Charillon dans une tribune au « Monde ».LE MONDE | 14.10.2017 à 10h31 • Mis à jour le 16.10.2017 à 09h29 | Par Frédéric Charillon (professeur des universités en science politique)



Tribune. 
Le comportement de Donald Trump à l’international semble obéir à des logiques désormais identifiées : s’en prendre systématiquement aux accords forgés par son prédécesseur (forcément « les pires » qui soient) ; adopter une posture belliqueuse face aux adversaires consacrés tout en ménageant d’autres régimes autoritaires ; rejeter ce qui a fait l’ancrage de l’Amérique au cœur de l’international (multilatéralisme, libre-échange…), pour flatter le segment de l’opinion américaine le moins internationalisé.L’offensive contre l’accord du 14 juillet 2015 s’inscrit dans la logique de nombreux épisodes : critiques contre l’OTAN, remise en cause de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna), rejet du traité transpacifique, sortie de l’accord de Paris sur le climat, fin du rapprochement avec Cuba, menaces contre le Venezuela et la Corée du Nord, retrait de l’Unesco au nom d’un soutien à Israël… C’est donc sans surprise que le président américain renoue avec la diatribe, et la stigmatisation de l’Iran – « dictatorial », « principal parrain du terrorisme dans le monde ». Sans surprise qu’il persiste dans la logique du retrait et du cavalier seul.
Trois types de dégâts sont à attendre : une méfiance accrue vis-à-vis de l’Amérique à l’échelle globale ; un désarroi européen encore aggravé ; un Proche-Orient victime des signaux politiques dangereux envoyés par Washington. 
Jadis partisans d’une stabilité hégémonique assurée par eux-mêmes, les Etats-Unis se considèrent désormais comme une citadelle assiégée dans un monde à l’état de nature. En conséquence, on ne discute plus : on se barricade et on menace. On ne travaille plus à forger des accords, on les rejette. On ne croit plus aux biens communs ni au multilatéralisme, mais au chacun pour soi. C’est toute une panoplie d’outils de la domination américaine dans les dernières décennies qui se voit ainsi balayée.
Travail de sape

Devant ce tableau,
Lire la suite sur dans Le Monde

Airbus bought 50% of Bombardier aircraft section

CSDP blog - Wed, 10/18/2017 - 21:42

The European aircraft manufacturer Airbus takes control of the CSeries medium-haul aircraft program of Canadian Bombardier. By this operation Airbus puts 50.01% of the flagship program of the family business in Quebec. A "win-win" operation Airbus shares took 4% on the Paris Stock Exchange.

The company that built the medium-haul jet was created in 2016 by Bombardier and the Government of Quebec to save the bankruptcy program. Ultimately, Airbus will take the majority stake in this company alongside family shareholders (31%) and Quebec authorities (19%). Indeed, under pressure from Boeing, the Trump administration, on the pretext of this subsidy, had overwhelmed the CSeries with an exceptional tax of 300%. A sort of death sentence for a program that has accumulated only 350 orders, but $ 450 million in losses in 2016. Yet the Quebec builder had spared no effort to try to sell his new plane. According to some analysts, the discounts could reach 75% for a device billed about $ 70 million at the list price.

Indeed, this program of medium-haul aircraft perfectly complements the range of Airbus. The CSeries is a 100 to 150-seat airplane of the latest generation, launched in 2013. It is located at the very beginning of the range of Airbus single-aisle aircraft, with 150 to 240 seats. It replaces an aging A319. Once integrated into the industrial aircraft of the European aircraft manufacturer, the CSeries should prove its full commercial potential.

Aircraft are expected to require more than 6,000 aircraft with 100 to 150 seats within 20 years. More importantly, the entry of the CSeries into the bosom of Airbus reinforces the dominance of the European aircraft manufacturer in the medium-haul segment. Airbus already holds more than 60% of a market estimated at more than 25,000 aircraft by 2037.

CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: AirbusBombardier

Benvinguts a la República Independent de Catalunya ?

CSDP blog - Mon, 10/02/2017 - 00:00

Freedom of expression is the right of every person to think as he wishes and to be able to express his opinions by any means he deems appropriate in the fields of politics, philosophy, religion, morals. Freedom of expression in a democratic country of the European Union is considered illegal. In a EU that never hesitates to give lessons in human rights and democracy, for example to African or Balkans countries.

According to Barcelona, the YES has won with 90% of the votes. Some 2.26 million people voted and 2.02 million voted in favor of independence. These figures represent a participation of almost 42.3%, Catalonia counting 5.34 million voters.

The referendum is quite illegal under the Spanish Constitution and the interpretation given to it by the Spanish Constitutional Court. ("It is not within the competence of the autonomies to hold consultations ... which have an impact on the fundamental issues resolved by the constitutional process.") But it is legal according to the Catalan law.

CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: Catalunyafreedom of expression

Pernille RIEKER, French Foreign Policy in a Changing World


Pernille RIEKER, French Foreign Policy in a Changing World: Practising Grandeur. Palgrave MacMillan, Londres, 2017



Il n'est jamais facile d'écrire avec justesse sur la politique étrangère d'un autre pays. A cet égard il convient de saluer la publication du livre de Pernille Rieker sur la politique étrangère de la France, qui se distingue dans cet exercice pour au moins trois raisons: l'auteur ne sur-théorise pas, et délaisse avec raison ce terrible appauvrissement académique qui consiste à tout réduire à la question agent-structure ; elle évite également les clichés habituels sur le gaullisme, l'ENA, etc., qui marquent encore trop souvent la littérature scientifique anglo-saxonne sur la France ; enfin elle propose un tour d'horizon certes non exhaustif mais pertinent, des grands dossiers de notre diplomatie (Afrique, Russie, Etats-Unis, OTAN, terrorisme...). Si un chapitre à part entière sur l'Europe eut été utile, on ne peut s'empêcher de penser que son absence (l'ouvrage a été achevé avant l'élection d'Emmanuel Macron) est significative. Idem sur l'Asie ou l'Amérique du Sud, rarement présentées à Paris comme des priorités. Tout au plus pourrait-on souhaiter une perspective plus assumée sur les approches de la Méditerrannée et du Proche-Orient (les cas libyen ou syrien sont néanmoins bel et bien discutés).
Mais l'essentiel est ailleurs. Pernille Rieker, dont les travaux au sein du Norvegian Institute of International Affairs font référence, pose des questions justes : Paris a-il  plus de leviers ou au contraire moins de "grandeur", dans un monde globalisé et régionalisé? Comment  la France peut-elle continuer à influencer le monde, plaider pour son exceptionnalisme, compte tenu de ressources contraintes qui l'obligent souvent à boxer au-dessus de sa catégorie ? Réponse: par la promotion des valeurs liées à son universalisme, ou perçues comme telles. Elle peut compter pour cela sur plusieurs atouts: un rôle global qui lui confère une légitimité historique, des institutions et une élite administrative fortes, une présence dans les principales institutions internationales, des instruments de projection qui participent aussi bien du hard power (l'outil militaire) que du soft power (diplomatie culturelle).
En opposant la puissance matérielle à la puissance symbolique, et en croyant davantage à la seconde qu'à la première, la chercheuse lance un vrai débat, qui rejoint celui sur lesintérêts opposés aux valeurs dans l'action extérieure. On pourrait lui objecter que c'est le discours français qui était en panne, plutôt que l'outil matériel (comme l'ont montré les récentes opérations militaires, au Mali, en Centrafrique, en Libye...). C'est le message symbolique qui n'était plus perçu, alors même que la puissance structurelle demeure (l'image de la France dans le Sud, notamment s'est considérablement brouillée dans les dernières années). On  peut aussi estimer que puissance symbolique et puissance matérielle se rejoignent dans la pratique concrète, car une diplomatie d'influence digne de ce nom a un coût, et croire qu'on peut la décréter "à moyens constants" est une dangereuse illusion. Mais l'important était de briser le tabou et de poser la question.
En liant le destin de la France comme puissance d'influence à sa capacité à réinventer l'universalisme, Pernille Rieker ouvre encore un chantier important, valable également d'ailleurs pour le Royaume-Uni, l'Allemagne, même les Etats-Unis, et le monde occidental en général.
Après plusieurs discours de politique étrangère du nouveau président, et les premières indications sur la tonalité de ce que pourrait être un "macronisme de politique étrangère", les questions posées dans l'ouvrage apparaissent plus pertinentes encore. Comme si la nouvelle équipe au pouvoir, elle aussi, se posait la question de la pérennité de l'influence française, avec déjà quelques éléments de réponse, proches des hypothèses de Pernille Rieker. La réinvention du message universaliste est un souci visible à Paris, qui semble passer par la promotion du multilatéralisme ("multilateralism is the new universalism", pour reprendre une structure de phrase à la mode). La reconquête de l'influence telle que proposée se fait en trois temps: 1- dégager des marges de manœuvre budgétaires et montrer une crédibilité sérieuse dans la remise en ordre de la gestion intérieure ; 2- relancer le projet européen, meilleure garantie de notre rôle dans le monde ; 3- enfin, à partir de ce socle, proposer ensuite un agenda international. On retrouve bien la dialectique entre puissance symbolique et puissance matérielle, discutée dans le livre. Mais on retrouve aussi les mises en garde sous-jacentes qu'implique ce travail: le système international, comme régional, est bien là, avec ses acteurs et ses contraintes. La France ne pourra, seule, réinventer le multilatéralisme ni imposer le dialogue, si elle n'est pas suivie par d'autres sur ce terrain. Un Donald Trump à la Maison Blanche, une Angela Merkel maintenue mais affaiblie, une Grande-Bretagne qui doute, une Europe orientale qui se crispe, ne seront pas pour aider.
La France "compte toujours", pour répondre à une question posée jadis par un ouvrage antérieur. Et Pernille Rieker le prouve, en s'y intéressant au point de lui consacrer un livre. Mais la "pratique de la grandeur" devra suivre une voie parsemée d'embûches.

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