(B2) Une formation pour 64 marins et garde-côtes libyens vient de se terminer vendredi (30 novembre), à l’École de la marine italienne à La Maddalena (Italie).
Remise du certificat de formation par le vice-amiral (amiral de division) Credendino (crédit : MOD Italie)
Une étape importante
C’est « une étape importante pour démontrer l’activité de l’Italie pour la stabilisation de la Libye » a souligné la ministre de la Défense, Elisabetta Trenta, présente à la cérémonie de clôture du cours. « Les garde-côtes et la marine militaire libyenne sont des outils permettant d’atteindre cet objectif, car le renforcement des institutions libyennes est un moyen de parvenir à la pacification de la région » .
Deux cours différents
Le module, comprenait deux cours différents l’un pour les « officiers de pont » l’autre pour les « chargés de maintenance ». Durant huit semaines, 64 marins et garde-côtes ont reçu « les connaissances et la formation nécessaires pour mener à bien des activités de routine à bord d’un navire de surveillance en mer », en particulier sur « les droits de l’Homme, les premiers secours et la politique d’égalité des sexes », insiste le QG de l’opération Sophia.
Un premier cours « gender » assuré par les Libyens
Un officier libyen, sélectionné à la fin de ce module, a obtenu le titre d’instructeur « de premier niveau sur la problématique hommes-femmes ». Et, vendredi matin, il a donné le premier cours sur ce sujet à ses collègues de l’école de formation, à la Maddalena. Un forum actif réunissant cinq spécialistes de l’opération Sophia, deux experts externes et quatre agents des garde-côtes et de la marine libyens.
320 personnels formés
Au total, 320 membres du personnel des gardes-côtes et de la marine libyens ont été formés par EUNAVFOR Med. Un autre module de formation est en cours à Split (Croatie), axé sur les techniques de plongée pour cinq plongeurs militaires de la marine et des garde-côtes libyens (lire : Cours de plongée pour cinq garde-côtes libyens en Croatie).
(Nicolas Gros-Verheyde)
(B2) Après trois mois de formation, les militaires du bataillon amphibie des forces armées centrafricaines (FACA) ont finalisé jeudi (29 novembre) leur formation, par un dernier exercice au camp Kassaï, à Bangui.
(crédit : EUTM Rca)
Un exercice de restitution
Un exercice dit de ‘restitution des acquis fondamentaux’, avec la présence des compagnies de manœuvre, de la compagnie de commandement d’appui et des services et de l’état-major du bataillon, des processus de décision militaire du niveau section, à celui de commandement de l’état-major du bataillon, l’assaut délibéré des compagnies, les équipes de soins mobilisées.
La protection du fleuve en ligne de mire
La formation a été dispensée par les militaires européens de la mission d’entrainement de l’Union Européenne en Centrafrique (EUTM-RCA). Le bataillon amphibie, fort de 330 hommes, est chargé de la protection du fleuve Oubangui — qui sépare la Centrafrique du RD Congo — et des populations environnantes.
(NGV)