(B2) La mission européenne au Kosovo de renforcement de l’état de droit (EULEX Kosovo) recrute une vingtaine de personnes, l’essentiel en détachement — International Secretary to the Chief of Staff Reporting Officer, Joint Operations Officer/Police Informant Handler, Member of the Human Rights Review Panel etc. — mais aussi quelques postes en contractuel — Forensic Anthropologist/ Identification Coordinator, Mobile Monitor (Justice), Close Protection Operator, Mission Security Officer, etc. Disponibilité rapide : entre aujourd’hui et juin 2019. Deadline pour poser candidature : 25 janvier 17h. Tous renseignements ici
PS : pour parfaire vos connaissances sur la politique européenne, le manuel sur la politique européenne de sécurité et de défense est le complément indispensable à votre préparation
(B2) Une solution semble en vue pour les 49 rescapés à bord du Sea Watch 3 et du Professeur Albrecht Penck (Sea Eye). Les ambassadeurs du Coreper en ont discuté mardi (8 janvier).
L’arrivée des migrants récupérées en mer par les navires des garde-côtes maltais fin décembre (crédit : UNHCR/Paolo Biondi)
Selon nos informations, une petite dizaine de pays seraient désormais prêts à prendre en charge les personnes à bord. L’Allemagne, la France, les Pays-Bas, l’Irlande (5 personnes), l’Italie, le Luxembourg, Malte, le Portugal, et même la Roumanie (présidence de l’Union européenne obligent) se seraient portées volontaires. Certains pays doivent encore augmenter leur quota de personnes accueillies afin de permettre de débloquer la situation.
Malte a, en effet, posé deux conditions pour accueillir les navires : 1° les personnes débarquées doivent repartir immédiatement vers les pays concernés ; 2° les autres pays européens doivent aussi prendre en charge une partie des quelque 250 migrants déjà recueillis par les navires maltais fin décembre 2018 (1).
On remarque que plusieurs pays sont aux abonnés absents de cette solidarité : la Belgique et la Suède car gérés par un gouvernement en affaires courantes, les pays de l’Est par position idéologique (une habitude), le Royaume-Uni concentré sur son Brexit, l’Espagne et la Grèce qui supportent déjà une bonne part des migrants arrivés par voie de mer.
Commentaire : cette situation est intenable à la fois pour les réfugiés en mer mais aussi pour les Européens au niveau politique. On ne pourra pas à chaque navire attendre que les ambassadeurs trouvent une solution, en laissant les personnes secourues ballottées au gré des flots. Un mécanisme permanent de concertation peut et doit être mis en place, afin de répartir entre les pays volontaires. Il serait tout à l’honneur de l’Europe.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Méthodologiquement, et déontologiquement, il faut maintenir les hypothèses psychiatriques dans un statut d'ultime recours quand il est question de politique, et ne se tourner vers elles qu'après avoir tout essayé. Au point où nous en sommes cependant, observant Macron, Griveaux, écoutant le défilé ininterrompu des députés LREM sur les chaînes d'information continue et les chiens de plage arrière qui font « oui oui » en leur passant les plats, on cherche en tous sens, et surtout en vain, ce qui pourrait nous (...)
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