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Afrique

Samba Thiam : ma mise au point sur la polémique à propos de l'article...

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 13:25
Samba Thiam - Maintenant que la clameur semble s’estomper je peux peut-être placer quelques mots... Ce sera autour du sens de nos excuses,...
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De nouvelles méthodes pour accélérer l’affichage des résultats de la 5e AP BEM et Bac

Algérie 360 - Wed, 05/23/2018 - 13:17

Cette année l’annonce des résultats des examens de fin de cycle primaire, moyen et secondaire sera plus accélérée.

En effet un nouveau système reliant la plateforme numérique et l’ONEC  a été mis à disposition.

Selon la chaîne algérienne Ennahar, tout les élèves qui passeront l’examen auront un code secret personnel, qui permettra de faciliter le transfert des notes obtenues durant l’année en cours vers l’ONEC, et de ce fait annoncer facilement les résultats des examens.

Le ministère de l’éducation nationale insiste sur l’introduction du code secret des élèves, afin d’éviter des erreurs dans les résultats.

LDJ. Sarah

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Mauritanie: le gouvernement suspend le salaire des médecins grévistes

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 13:15
RFI - En Mauritanie, la grève des médecins spécialistes risque de se durcir. Depuis près d'un mois, les praticiens du secteur public ont...
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L'accouchement à domicile, une pratique qui perdure

24 Heures au Bénin - Wed, 05/23/2018 - 13:04

L'accouchement à domicile est encore monnaie courante dans certaines localités du département du Mono. Dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, si bon nombre de femmes reconnaissent les bienfaits d'accoucher dans un centre de santé, d'autres par contre continuent de donner vie à la maison, exposant ainsi leur propre vie et celle du nouveau-né.

‘'Donner vie reste le mystère le plus grand dans ce monde des humains qui résiste encore à la curiosité. En effet, la science a pu faire connaître le processus depuis l'accouplement jusqu'à l'accouchement, mais ne parvient pas encore à savoir ce qui peut se passer exactement au cours d'un accouchement. Il apparaît donc clairement que l'accouchement, le moment où le nouveau-né sort des entrailles de sa mère reste un moment incertain où pour les professionnelles, tout peut arriver, même le pire, c'est-à-dire la mort. Face à cette incertitude, il est recommandé un suivi rigoureux de la grossesse depuis la gestation jusqu'à l'étape fatidique, l'accouchement. Personne ne sait ce qui peut arriver à l'accouchement, même pas nous sages-femmes. C'est un moment d'incertitude totale. C'est pourquoi, nous prenons les mesures d'hygiène et de santé maximales pour éviter le pire. C'est donc suicidaire l'idée même de penser accoucher à la maison loin de toutes mesures d'hygiène'', explique Pulchérie Oza, sage-femme diplômée d'Etat et responsable de la maternité de l'Hôpital de zone de Lokossa.
Mais force est de constater que malgré tout le risque que cela peut drainer, il y a encore des femmes qui, non seulement ne font pas suivre leur grossesse par des professionnels de la santé, mais accouchent aussi à la maison.
Les raisons d'un tel comportement sont souvent d'ordre économique mais parfois d'ordre culturel.

Les raisons majeures

Si l'on s'en tient aux différentes témoignages des femmes qui se rendent dans un centre de santé pour accoucher, on aurait dit que leurs sœurs qui continuent de donner vie à la maison le font par ignorance. Mais, apparemment, il y a d'autres raisons qui sous-tendent de tels comportements. Au nombre de ces raisons, il y a fondamentalement le facteur économique. Du fait que les maris soient incapables de remplir leur devoir, les pauvres dames, vivant souvent dans des villages reculés, n'arrivent pas à aller en consultation prénatale, mais accouchent à la maison pour ne pas être humiliées par les agents de santé pour leur incapacité à régler les factures.
‘'La première raison est financière. Les dames n'ont pas les moyens pour se faire suivre dans un centre de santé et du coup préfèrent accoucher à la maison.'', reconnaît Diane Kiki, sage-femme diplômée d'Etat. C'est une situation qui, malheureusement perdure encore dans nos sociétés.
Une gynécologue en consultation dans un hôpital moderne (hôpital de zone de Lokossa)
En dehors de cette raison économique, il y a parfois la situation géographique qui empêche certaines femmes à se rendre dans un centre de santé. Celles-ci sont contraintes d'accoucher à la maison du fait que, soit il n'y a pas de centre de santé proche de la concession, soit pas parce que la voie d'accès est tellement impraticable qu'elles préfèrent avoir recours à une matrone, au risque de leur vie. ‘'Moi, j'ai accouché quatre de mes six enfants à la maison. Mais je fais suivre ma grossesse dans un centre de santé. J'ai toujours accouché sans problème à la maison du fait que le centre de santé est éloigné et souvent quand j'entre en travail, je ne tarde pas avant de mettre l'enfant au monde. En ce moment là, il n'y avait pas de centre de santé à Adohoun. Donc, il fallait se rendre à Athiémé, à 7 kilomètres environs. Aujourd'hui, il y a un centre de santé et on voit de moins en moins de femmes accoucher à la maison. Mais certaines le font quand elles sont surprises par le travail, ou c'est en allant à l'hôpital qu'elles enfantent en chemin'', confesse dame Kouessiba Loko. D'autres disent que chez eux, c'est ce qui se fait et cela n'a jamais tué quelqu'un. ‘'C'est simple et moins coûteux'', soutiennent-elles.
L'autre raison qu'on ne saurait négliger est culturelle. Les femmes qui sont dans les couvents et sont interdites de tout contact extérieur, se voient bien obligées d'accoucher dans ces lieux sous la bénédiction d'un guérisseur traditionnel commis à cet effet. Mais de plus en plus, selon dame Philomène Avogniha, cette pratique tend à disparaître. ‘'Si la femme est enceinte avant d'entrer au couvent, quand le moment approche, on précipite les cérémonies pour lui permettre d'aller accoucher en toute sécurité à l'hôpital'', confie-t-elle.
La pratique de l'accouchement à domicile perdure dans certaines localités du département du Mono, même si les professionnels de la santé reconnaissent que le phénomène est en régression.
Les risques que courent les femmes qui s'adonnent à cette pratique sont énormes et parfois çà peut être fatal non seulement pour la maman mais aussi pour l'enfant qui va naître.

Quand on accroît le risque de mourir en donnant vie

Les praticiens de la médecine moderne sont unanimes là-dessus : c'est simplement dangereux d'accoucher à la maison. Cela expose la mère à de graves préjudices. Les conditions dans lesquelles l'accouchement se fait à la maison n'offrent aucune garantie hygiénique et sanitaire. ‘'Souvent, c'est sur des nattes sales non désinfectées ou sur des pagnes de mêmes caractéristiques. Il faut dire que beaucoup de paramètres de premiers soins échappent aux accoucheuses traditionnelles, n'étant pas du domaine'', témoigne Pulchérie Oza.
Une femme en plein travail prête à accoucher
Selon la sage-femme, les risques que courent ces femmes sont nombreux et multiformes. ‘'D'abord, l'hémorragie de la délivrance peut entraîner la mort de la mère et de l'enfant, si elle n'est pas maîtrisée à temps. Or, quand on accouche à la maison, on n'a pas les outils nécessaires pour vite l'arrêter. Ensuite, les soins appropriés à donner à la mère après l'accouchement ne sont souvent pas observés. Ce qui peut provoquer l'anémie chez la femme et la conduire dans un état clinique critique. Les femmes qui accouchent à la maison peuvent aussi développer des infections graves du fait que les conditions dans lesquelles l'accouchement a eu lieu ne sont pas propices et indiquées à cause du manque d'hygiène. L'enfant aussi peut être infecté et même mourir de cette infection. Et si ces infections sont mal traitées chez la femme, elle peut avoir les trompes bouchées entraînant ainsi sa stérilité. Enfin, une conséquence qui rend la vie difficile à l'enfant plus tard, est relative à son état civil. Les enfants nés à la maison ne sont ni enregistrés, ni déclarés et des fois les parents eux-mêmes se perdent dans la date de naissance de leur progéniture. Ces enfants sont donc sans acte de naissance et c'est quand sonne l'heure de les inscrire pour examen que tous les problèmes se posent à lui'', poursuit-elle.
Il apparait donc clairement qu'accoucher à la maison, c'est accroître considérablement les risques de mourir en voulant donner vie. Car si la mère et/ou l'enfant ne meurent pas à l'accouchement, on « tue » de toute façon l'enfant qui n'existe pas parce que n'ayant pas été déclaré et donc sans acte de naissance. ‘'Nous n'avons jamais reçu des déclarations de naissance des enfants nés à domicile. Donc, visiblement ils ne sont pas enregistrés. C'est un peu comme des enfants qui n'existent pas. Les déclarations nous viennent des centres de santé et parfois nous allons nous-mêmes, sur instruction de l'actuel chef d'arrondissement de Lokossa, récupérer les fiches de naissances afin d'établir les actes dans les 24 heures'', a expliqué Adrien Togbé, secrétaire à l'état civil à l'arrondissement de Lokossa.
Face à toutes ses conséquences fâcheuses, les professionnels de la santé maternelle proposent qu'à côté des efforts que le gouvernement fournis déjà en rapprochant les unités villageoises de santé des populations, des séances de sensibilisation s'intensifient pour que tombent les barrières de tous ordres qui empêchent les femmes de se faire suivre de la grossesse jusqu'à l'accouchement. Car, la qualité de la santé et l'avenir à assurer aux enfants doivent prévaloir sur toutes autres raisons.

Un phénomène en nette régression
Aujourd'hui, le phénomène n'a plus la même ampleur que par le passé dans la zone Lokossa-Athiémé. Les populations ont suffisamment pris conscience et essaient tant bien que mal de respecter les conseils des sages-femmes de leur localité. ‘'Avec la proximité des centres de santé, on assiste de moins en moins à ce phénomène. Les femmes y vont accoucher sans problème. C'est un grand soulagement. Car si moi personnellement, je n'ai pas eu de problème en accouchant quatre fois de suite à la maison, j'en connaissais qui y avaient laissé leur peau et même perdu leur enfant'', confesse dame Loko, soudainement plongée dans la tristesse en se remémorant certains événements dramatiques.
Une matrone en consultation, mais ce phénomène tend à disparaître
‘'Nous recevons de moins en moins ces cas. Mais des poches de résistance existent. C'est aussi vrai que nous avons des fois recours à des matrones qui les accompagnent pour la délivrance. Mais, on peut toujours dire que les femmes ont compris et que le phénomène prend de recul dans cette zone'', souligne une des responsable de la maternité d'Adohoun qui a requis l'anonymat. ‘'C'est la preuve que les multiples sensibilisations en la matière et le rapprochement des centres de santé des populations ont été d'une efficacité certaine et le gouvernement doit pouvoir continuer le combat'', recommande-t-elle.
D'une façon générale et selon les témoignages concordants, il apparaît que le phénomène d'accouchement à domicile est en train d'être conjugué au passé dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé.
Cette pratique que certains qualifieraient d'imprudent et ancestral, est en voie de disparition. Mais tant qu'une seule femme continue d'accoucher à la maison, au mépris des règles élémentaires en matière de santé et d'hygiène, il reste à faire et les autorités compétentes ne doivent pas baisser la garde.

Cokou Romain AHLINVI

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Des douaniers envoyés en prison pour vol de carburant

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 12:33
Adrar-Info - Le juge d’instruction compétent a envoyé en prison, un groupe d’agents des douanes ainsi que des employés de l’entreprise «...
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Lettre de plaidoyer Plus d'enfants mendiants dans nos rues

24 Heures au Bénin - Wed, 05/23/2018 - 12:13

83 lettres reçues ce jour et une seule venant du nord du Bénin. Et c'est aussi celle qui a intéressé les membres du jury. Mobinatou, en classe de 5e au complexe scolaire privé Solidarité de Kandi, nous demande d'agir urgemment afin qu'il n'y ait plus d'enfants mendiants dans nos rues. Revendication légitime chère Mobinatou, et nous nous faisons le devoir de la vulgariser :

*CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS*

Mobinatou, depuis Kandi dans le département de l'Alibori au Bénin

Ma lettre de plaidoyer :

J'écris pour le Maire de la Commune de Kandi

Objet : Plus d'enfants mendiants dans nos rues

J'ai écrit cette lettre avec des amis de mon Collège qui sont aussi soucieux comme moi.
Chaque jour dans notre localité, nous constatons un bon nombre d'enfants qui mendient toute la journée. Ces enfants mènent une vie difficile. Ce sont souvent des enfants de parents pauvres ou très très âgés. Des fois, quand ils tombent malades, on les voit se coucher dans des coins des rues, des marchés, sauf si quelqu'un les amène à l'hôpital pour être soignés. Tout cela nous rend très soucieux car leur place doit être, comme moi, à l'école. Pourquoi c'est comme ca ? Nous ne savons pas.
Mais nous sommes sûrs que notre Maire peut régler cette situation.
Nous attirons votre attention sur ce fléau afin de faire bénéficier à tous les enfants du « droit à l'éducation », parce que la commune de Kandi nécessite une attention particulière.
Nous prions les gens qui financent les projets d'aider ces enfants et leurs parents.
Je vous remercie.

PORON'DOURO Mobinatou, Elève en classe de 5e au Complexe Scolaire Solidarité de KANDI

Lu et autorisé pour large diffusion
@ANACEB
Mail : conseilenfant@gmail.com
Tel : +229 96779473

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Mauritanie : Lancement du processus d’actualisation de la stratégie nationale de protection de l’enfance

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 11:54
Le Quotidien de Nouakchott - « Un atelier technique de lancement du processus d’actualisation de la stratégie nationale de protection de...
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Mise en service d'un bureau d'état civil à l'Uac

24 Heures au Bénin - Wed, 05/23/2018 - 11:21

Les usagers de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) n'auront plus de peine à se faire établir les actes d'état civil. Ceci est le fruit des démarches menées par le recteur de l'UAC, le professeur Maxime da Cruz.

C'est à travers un arrêté en date du 16 mai 2018 et portant mise à disposition d'un local que le recteur de l'UAC, le Professeur Maxime da Cruz porte à l'attention du maire de la Commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada qu'après étude de la demande de la mairie, que le rectorat a décidé de mettre au profit du service d'état civil de ladite municipalité, un bureau sur le campus universitaire. Ce bureau localisé au niveau du bâtiment Jean Pliya servira de cadre pour l'établissement des actes d'état civil de la mairie d'Abomey-Calavi.
Le Professeur Maxime da Cruz voudrait prier le maire de prendre contact avec les services compétents de l'UAC, notamment le service de la Maintenance et du Matériel du Rectorat, afin de récupérer les clés dudit local. Un local qui permet à la mairie de satisfaire les usagers de l'Université pour les services d'état civil. Il s'agit donc d'une bonne nouvelle pour tous les usagers du campus universitaire d'Abomey-Calavi. Par cet acte du recteur et du maire Georges Bada, les étudiants pourront désormais souffler un tout petit peu contre les lourdes tracasseries dans l'établissement de certains de leurs actes d'état civil.
G. A.

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Patrice Talon appelle à des actions concrètes

24 Heures au Bénin - Wed, 05/23/2018 - 11:17

En marge de la Conférence internationale sur l'accès aux médicaments de qualité en Afrique francophone qui se tient à Genève depuis mardi 22 mai 2018, le président de la République du Bénin, Patrice Talon a adressé son message à la communauté internationale. Il interpelle sur la guerre contre les faux médicaments et la discrimination dans la commercialisation en Afrique de certains médicaments interdits dans les pays développés.
« La cause qui nous réunit ce jour en cette conférence est d'un paradoxe incroyable, si l'on convient qu'un produit destiné à soulager, à guérir et à sauver la vie ne peut être que de qualité », annonce-t-il. Il estime qu'un « médicament ne devrait faillir que par erreur ou ignorance humaine ». Pour le chef de l'Etat « l'homme ne pouvait en toute conscience, commercialiser un poison pour un médicament ». Il fait savoir à l'opinion internationale que « en nos temps (...) des produits fabriqués et commercialisés comme médicaments ne sont destinés ni à soulager, ni à guérir, si ce n'est exclusivement pour enrichir illégitimement et illicitement leurs auteurs ». Le président de la République souligne que « le grand malheur est que ces pseudo médicaments tuent en masse, compromettent l'efficacité des médicaments de qualité et ciblent sans pitié les plus pauvres ». Il faut donc mettre un terme aux produits qui au lieu de guérir deviennent des nids de production d'autres microbes. « Le fléau des faux médicaments est l'un des défis majeurs de notre génération, toute nations confondues, parce qu'à terme, si rien n'est fait, les maladies et les microbes invaincus et aguerris dans les milieux pauvres ne manqueront pas de sévir partout dans le monde », prévient Patrice Talon. Interpellant la conscience de tous, il pense que « la réflexion à laquelle nous invite la présente rencontre est un impératif ». Selon lui, « trouver coûte que coûte les voies et les moyens pour un meilleur accès aux médicaments et aux produits médicaux de qualité dans les pays en développement, notamment africains est désormais une urgence car, malgré les mesures conventionnelles internationales, le fléau du faux médicaments continue de faire des ravages au sein des populations pauvres en s'intensifiant ».
Les difficultés n'ont cessé d'accroître depuis le déclenchement de cette lutte au regard du circuit de trafic de ces produits. « Plus d'une décennie après ''l'Appel de Cotonou'' pour la lutte contre ce fléau, le trafic des médicaments et produits contrefaits ne s'est pas essoufflé sur le continent africain, bien au contraire ; ceci à la faveur d'une meilleure organisation des réseaux criminels spécialisés et le coût souvent trop élevé, il faut le reconnaître, des produits de qualité », déplore M. Talon.

Des réflexions aux actions

La présente conférence est une occasion privilégiée selon le président de la République du Bénin pour parvenir à l'adoption de mesures concrètes permettant enfin d'inverser la tendance. Il pense que l'Appel dit de Cotonou n'était pas chose de hasard mais « c'est parce que la capitale économique de mon pays le Bénin figurait, en raison de sa situation géographique favorable, sur la liste des plateformes répertoriées dans le trafic de faux médicaments ». L'engagement des gouvernants cette fois-ci après quelques années de léthargie donne ses fruits. « S'il est malheureusement établi que malgré le choix de Cotonou pour le lancement solennel de la lutte en Afrique, le Bénin n'a pu faire grand-chose jusqu'en 2016, il convient aujourd'hui de signaler que depuis bientôt deux ans, mon pays s'est courageusement engagé dans l'éradication des circuits illicites de distribution de médicaments par une lutte implacable contre les trafiquants à qui notre arsenal d'investigation, de contrôles, de saisies, de condamnation des concernés et de destruction systématique des produits illicites ne laisse plus aucun répit », explique Patrice Talon à la communauté internationale. Il reste confiant de la réussite de cette lutte implacable lancée par son gouvernement. « La guerre que nous menons est loin d'être gagnée, mais je peux vous assurer que nous avons déjà remporté de grandes victoires qui nous encouragent à aller beaucoup plus loin », se réjouit-il. C'est alors que des mesures sont prises pour remédier au déficit créer par cette lutte. Ainsi donc « le gouvernement du Bénin a entrepris de réformer tout le secteur des médicaments et de procéder aux investissements nécessaires en vue de garantir la qualité des produits entrant sur son territoire ». Il souligne que « le prix à payer est énorme, mais notre détermination est irréversible et c'est tout le sens de ma présence ici parmi vous ». Le chef de l'Etat invite à la création d'un cadre plus large pour cette lutte qui ne peut être exclusivement celle du Bénin. « Je n'ai ni la prétention, ni l'illusion de croire que le Bénin, dans une démarche solitaire, gagnera cette guerre car la lutte contre les faux médicaments est une lutte qui déborde largement nos cadres nationaux et qui doit s'inscrire dans une coopération internationale proactive en matière d'information, de renseignement, d'expertise, de formation, d'investissement et de sincérité », insiste-t-il. Il pense qu'il est important que la lutte soit désormais « sincère à tout point de vue et que les grands laboratoires cessent de développer des chaînes de production exclusivement dédiées aux pays pauvres » puisqu'une telle discrimination est selon lui « immorale, viole l'éthique, côtoie pour le moins l'illicite et fragilise dans tous les cas notre lutte ». « Est-il d'ailleurs possible que dans un même pays, il y ait des médicaments produits pour les pauvres exclusivement et non recommandés pour les riches ? Pourquoi est-il permis qu'au plan international, certaines productions soient dédiées exclusivement aux pays pauvres et interdites de vente dans les pays développés ?', se questionne-t-il. Confiant que la présente conférence soit un cadre qui incite à « des échanges francs débouchant sur des recommandations concrètes et susceptibles d'efficacité afin qu'il ne s'agisse pas simplement d'une conférence de plus », Patrice Talon pense qu' « au terme de nos travaux des actions concrètes seront programmées pour la suite ».
Giscard AMOUSSOU

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Force du G5 Sahel: premier "haut fait" de guerre ou bavure?

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 11:11
Le360 - Attendue depuis plus d’une année comme une alternative sous-régionale crédible et un outil endogène pour prendre le relai de la...
Categories: Afrique

Mauritanie : durcissement de la loi régissant les partis politiques

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 10:35
Le Monde Arabe - La Mauritanie souhaite dissoudre les partis sous-représentés à l’échelle nationale et régionale. Un décret a été voté...
Categories: Afrique

Mali : deux villageois tués par des jihadistes présumés dans le centre du pays

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 05/23/2018 - 10:14
Jeune Afrique - Deux personnes ont été tuées le 21 mai par des jihadistes présumés dans un village du centre du Mali, situé dans la vallée...
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E-visa

24 Heures au Bénin - Wed, 05/23/2018 - 02:11
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Sponsor

24 Heures au Bénin - Wed, 05/23/2018 - 01:29
Categories: Afrique

Liberté de la presse : Moussa Ngom, journaliste sénégalais, veut participer « à l’éveil des consciences »

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Tue, 05/22/2018 - 22:30
Depuis l’âge de 15 ans, Moussa Ngom est passionné par le journalisme. Cette passion vient d’être récompensée par les Nations Unies sous la forme d’un prix que ce jeune journaliste sénégalais, âgé de 24 ans, a reçu récemment pour célébrer la liberté de la presse.
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« Flash Tour 2018 » : Richard Flash expose l'objectif de son projet

24 Heures au Bénin - Tue, 05/22/2018 - 21:46

L'artiste chanteur béninois Richard Flash, était face aux hommes des médias dans l'après-midi de ce mardi 22 mai à Africa Sound City pour faire connaître les objectifs de son Flash live tour qui va couvrir les 77 communes du Bénin.
Dénommé « Flash Tour 2018 », l'objectif principal de ce projet est d'apporter du divertissement à toutes les populations du Bénin, quelle que soit leur commune. La plupart des concerts se font à Cotonou et beaucoup de Béninois n'ont pas la possibilité d'y participer. Cette tournée de spectacles dans les soixante-dix-sept communes, vise à aller au contact des gens et leur donner la joie de vivre. L'artiste est le seul qui a cette magie de transformer par son chanson le visage d'un être humain. C'est un rôle qu'il doit jouer dans la société d'une façon permanente. On ne va pas attendre le 1er août avant de faire de grands concerts pour divertir les gens, a déclaré l'artiste chanteur Richard Flash. Cette tournée permettra la promotion de certains artistes béninois comme Sessimè, Nikanor, Vano Baby, Tyaf , Kamal Radji, WilF Enigma et plusieurs autres comédiens. Il compte aussi associer dans chaque commune des artistes locaux qui ont eux aussi besoin de promotion, a ajouté Richard Flash. Les artistes lors de leur prestation auront à faire passer des messages de sensibilisation sur les violences faites aux femmes, les grossesses non désirées, la scolarisation des filles, les avortements et le planning familial. Pour cette série de spectacles, le staff a pris le soin de travailler pendant plus d'un an et demi. Parmi les sponsors qui accompagnent ce projet, il y a Dongaco, l'Africaine des assurances. Il y aura aussi d' partenaires, sans oublier le ministère de la culture qui a donné son appui favorable à la réussite de l'évènement.
La tournée démarre à Tori-Bossito le 24 juin prochain pour une durée de six mois. Richard Flash invite tous les acteurs concernés à y apporter leurs contributions pour la projet réussite du projet.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le nouveau DG Soneb entre en fonctions

24 Heures au Bénin - Tue, 05/22/2018 - 21:44

La cérémonie de passation de charge marquant l'entrée en fonction du nouveau DG de la Soneb a lieu ce jour mardi 22 mai 2018 à la direction générale de la société. Gougbé Camille Dansou a officiellement pris les rênes de l'entreprise en charge de l'eau potable au Bénin.
C'est sous la présidence du Directeur de Cabinet du Ministère de l'Eau et des Mines, M. Emmanuel Lawin, en présence du Secrétaire Général adjoint du Ministère Youssouf Abou et du PCA de la Soneb Corneille Ahouansou que Lucien Avohouémè directeur général par intérim a remis les clés de la Soneb à Gougbé Camille Dansou, nouveau Directeur Général de la Soneb. Tout en remerciant le Chef de l'Etat et le Ministre de l'Eau pour la confiance placée en lui, il s'est dit convaincu de la tâche à lui confier. Il reste déterminé à relever les défis de sa tâche et la mission attendue de lui par le Gouvernement et les populations. Gougbé Camille Dansou se dit apte pour l'atteinte des résultats dans la qualité et la performance. Un engagement qu'il a réitéré devant les membres du Conseil d'administration de la société. "Je peux dire que je suis un étranger qui connaissait le salon de la maison. A présent, je vais en connaître toutes les chambres et travailler au rayonnement de notre entité commune, dans le respect des ambitions voulues par le Gouvernement", a-t-il affirmé. Le nouveau directeur de la Soneb devra se lancer dans la dynamique de son prédécesseur qui a su aider le Bénin à atteindre l'Objectif du millénaire pour le développement. C'est le tour de Gougbé Camille Dansou d'en faire autant pour atteinte des ODD.
G. A.

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