23 mai 1928, 10 heures : une voiture de course futuriste avec des ailerons latéraux déchaine le tonnerre sur le circuit Avus de Berlin, dans un vacarme accompagné d’un énorme sifflement.
Fritz von Opel, 29 ans, petit-fils du fondateur de la société Adam Opel, vient d’allumer successivement les 24 fusées à poudre installées à l’arrière de son RAK 2 et enfume les stands dans la traînée de feu de son sillage. Les 3.000 spectateurs se déchainent lorsque la voiture noire arborant fièrement en grosses lettres la marque Opel s’arrête : « Fritz la bombe » de Rüsselsheim vient d’établir un nouveau record de vitesse sur circuit avec 238 km/h. Il vient aussi de prouver au grand public que la propulsion par fusées permet d’aller vite, tout en restant maitrisable. Opel ouvre l’âge de la propulsion à réaction devant les caméras de télévision – et jette les bases des vols spatiaux habités.
Constructeur automobile et pionnier du moteur à réaction
L’histoire de l’Opel RAK 2 remonte à l’automne 1927. Fritz von Opel décide de s’impliquer activement dans les recherches sur le moteur-fusée après avoir rencontré Max Valier (1895-1930), un autrichien passionné de publicité et d’astronomie. Le pilote de course, entrepreneur et brillant ingénieur, se met au service de cette cause en amenant ses convictions, ainsi que la volonté d’innovation et la puissance financière d’Opel. D’abord, parce qu’il est personnellement fasciné par la technologie des fusées et ensuite, parce qu’il espère que ce projet futuriste aura des retombées positives pour la marque Opel. Opel demande à Friedrich Sander (1885-1938) de se joindre à ce projet pour finaliser rapidement la mise en œuvre du moteur fusée. L’entreprise de Sander fabrique des fusées de détresse à poudre.
Premiers essais à Rüsselsheim
La coopération entre Valier, Sander et von Opel commence à porter ses fruits dès mars 1928. Les premiers prototypes de véhicules-fusée sont lancés sur la piste d’essai d’Opel à Rüsselsheim – évidemment derrière des portes closes. Le 11 avril, l’Opel RAK 1 avec à son volant Kurt Volkhart, ingénieur et pilote de course Opel, atteint 100 km/h en huit secondes. Le véhicule, qui a déjà des petites ailes latérales, est basé sur l’Opel 4/12. Il est propulsé par douze fusées Sander contenant environ 40 kilogrammes d’explosifs. Cette voiture prouve que l’on peut utiliser des fusées dans la propulsion automobile. L’équipe pense toutefois qu’il faut faire des essais à des vitesses plus élevées, d’autant que l’accueil de la presse s’est montré délirant. Comme la piste d’essai de Rüsselsheim ne convient pas pour de tels essais, c’est le circuit Avus de Berlin que choisit le team, parce qu’il possède deux longues lignes droites.
Un prototype futuriste propulsé par 24 fusées
L’Opel RAK 2 a été spécialement conçu pour la tentative de record sur l’Avus. Il est basé sur le châssis d’une Opel 10/40 et améliore le RAK 1 dans de nombreux domaines. Il est plus long que son prédécesseur avec une longueur qui atteint désormais 4,88 mètres, l’aérodynamique a été retravaillée, les ailerons latéraux sont plus importants et il est équipé de 24 fusées à poudre qui développent 6 tonnes de poussée. Toutefois, l’allumage séquentiel électrique des charges grâce à une pédale installée au plancher a été maintenu. En dehors de cela, la voiture de course futuriste de 560 kg n’a ni moteur ni boîte.
Une utopie devenue réalité
Fritz von Opel décide de conduire lui-même l’engin – et il organise un véritable show pour la tentative de record de Berlin avec une précision méticuleuse, tant sur le plan technique que sur celui de l’organisation. Environ 3.000 personnes, journalistes, célébrités, athlètes et hommes politiques sont invités. Et le grand monde se presse pour assister à l’événement. Des stars de cinéma comme Lilian Harvey ou Thea von Harbou, le réalisateur de Metropolis, Fritz Lang, de célèbres pilotes de course comme Hanni Köhler ou Carl Jörns ou le boxeur de légende Max Schmeling, sont tous au rendez-vous. Avant le début de la tentative de record, le professeur Johann Schütte, Président de la société scientifique de l’Aviation, et Fritz von Opel, font des discours prémonitoires. Puis le team Opel se prépare. August Becker et Karl Treber, les mécaniciens, lèvent la bâche sur l’Opel RAK 2 et le poussent précautionneusement sur la ligne de départ. C’est alors seulement que les fusées sont installées et raccordées au mécanisme d’allumage. La police dégage la piste et Fritz von Opel s’installe derrière le grand volant en bois. Poignée de main émue accompagnée de quelques mots de Friedrich Sander… Tout à coup, les spectateurs enthousiastes se taisent. Puis tout se passe très vite. « J’appuie sur la pédale d’allumage et les fusées se mettent à hurler dans mon dos, tout en me donnant une formidable impulsion en avant… Alors j’appuie encore sur la pédale, et encore – une sorte de frénésie s’empare de moi – jusqu’à la quatrième fois. À mes côtés, tout disparaît… L’accélération déclenche chez moi une montée d’adrénaline. Je cesse de penser. J’agis juste par instinct, alors qu’une puissance incontrôlable se déchaine dans mon dos, » se souvient « Fritz la bombe ».
Le jeune intrépide portant un nom célèbre à Rüsselsheim parvient à négocier le virage nord, et évite à la voiture de s’envoler – les ailerons ne fournissent pas suffisamment d’appui pour la vertigineuse vitesse atteinte. L’affaire est bouclée en trois minutes. Le RAK 2 ralentit lentement jusqu’à s’arrêter, le grand panache blanc de fumée disparait dans le ciel de Berlin et est bien vite remplacé par le tonnerre des applaudissements des spectateurs. Une utopie est devenue réalité et se transforme en succès spectaculaire. Von Opel a atteint une vitesse de 238 km/h, et en une nuit, tout le monde connait son nom en Allemagne. La marque Opel est immédiatement reconnue comme une marque synonyme de progrès technique et d’innovation. L’ère de la propulsion à réaction vient de commencer.
Esprit d’innovation et compétence technique
Encouragés par leur succès de Berlin, Fritz von Opel et Friedrich Sander poursuivent leurs expériences. Le 23 juin 1928, ils battent un nouveau record pour véhicules sur rails en atteignant 256 km/h avec une draisine sur laquelle ont été greffées des fusées, l’Opel RAK 3. Après des essais menés avec une moto, la légendaire Opel Motoclub, ils se tournent vers l’aviation. Et le 30 septembre 1929, ils enregistrent un nouvel exploit qui fait d’eux de grands pionniers : ils effectuent premier vol sur avion à réaction jamais effectué en public à bord de l’Opel-Sander RAK1 construit par Julius Hatry. Peu après, les essais de propulsion à réaction d’Opel doivent s’arrêter, à cause de la crise économique de 1929. L’entreprise choisit de concentrer ses moyens techniques sur le développement de l’automobile. Cependant, l’esprit d’innovation et la compétence technique restent encore des valeurs présentes aujourd’hui dans les gènes d’Opel. Et la recherche et le développement de nouvelles technologies de propulsion restent l’un des objectifs majeurs de l’entreprise – peut-être plus encore aujourd’hui que jamais.
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Distributeur de Mahindra Two Wheels, Sodivem dispose également de deux nouvelles cartes dans son portefeuille avec l’arrivée de la marque hongroise Motowell et chinoise Znen.
Fondée en 2005, Motowell est une marque de scooters et motos distribuée surtout dans la partie orientale de l’Europe (Pologne, Slovaquie, Tchéquie, Serbie…) mais qu’on retrouve également en Autriche, Allemagne et Royaume-Uni.
Notre visite au showroom Sodivem a permis de faire connaissance avec certains des modèles qui seront lancés après le ramadhan au plus tard, comme les scooters de 150cc « Crogen RS » et « Magnet RS », le scooter « Elenor » au look rétro, le maxi-scooter « Grand Mex-on 200i » de 170cc et le roadster » Ghost-R ». Notons que l’assurance et le casque seront inclus dans les tarifs, non encore fixés au moment de notre passage.
Par ailleurs, une troisième marque était présente au showroom, celle du chinois Znen Motor China à travers son scooter « Miami » de 150cc.
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Le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs Mohamed Aissa a fait savoir que l’Etat n’a aucun intérêt à fixer aux citoyens algériens les horaires du jeûne,plus ou moins de ce que Dieu tout puissant avait dicté.
Une déclaration intervenue en guise de réponse au sismologue chercheur et docteur d’Etat en astronomie et astrophysique Loth Bonatiro,qui avait déjà dévoilé que le ministère des Affaires Religieuses s’est trompé dans les horaires de la prière, particulièrement celle de l’Aube, affirmant que les citoyens algériens jeûnent 40 minutes supplémentaires.
«Ceux qui sont chargés du secteur des Wakfs ne sont pas les ennemis de la Charia Islamique pour qu’ils truquent les horaires de la prière et du jeûne »,a-dévoilé le ministre ,en marge d’une publication sur son compte Facebook.
«Je ne veux ,en aucun cas, aborder les propos de cet intellectuel qui avait l’habitude de prédire les tremblements de terre, et expliquer les phénomènes cosmiques, des explications quoi ne sont même pas rationnelles. Chaque domaine a ses spécialistes, et je respecte ça »,a-t-il ajouté.
Mohamed Lahouazi / version française: Rachel Hamdi
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Le maire de la commune de Savalou Prosper Yao Iroukora, a offert ce mardi 22 mai, quatre ambulances et plusieurs autres matériels à la zone sanitaire Savalou-Bantè. La cérémonie s'est déroulée dans l'enceinte de la mairie, en présence du directeur départemental des Collines, des élus communaux et des populations de Savalou.
Le don est composé entre autres de deux groupes électrogènes, quatre ambulances entièrement équipées, soixante-seize matelas, quatre cent tables et bancs et un bureau directeur. Selon le maire, les ambulances ont été offertes à la mairie de Savalou par l'Association française des ambulanciers humanitaires (Afah) avec qui il a été mis en contact par le docteur Laurent Assongba, natif de Savalou. Le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Savalou-Bantè a apprécié l'utilité de ces matériels car dorénavant les femmes en situation d'urgence seront référées aisément. Les matériels roulants réduiront les cas de mortalité néo natale, a indiqué Dr Jacques Akpovi Houngnonvi. Il profite de l'occasion pour solliciter les cadres de Savalou et de Bantè à apporter un appui financier pour assurer la gratuité de la référence des cas urgents. L'une des quatre ambulances a été remise aux sapeurs-pompiers. Le responsable de la base M. Razak a remercié le maire et l'Afah au nom du commandant départemental du groupement des sapeurs-pompiers et a affirmé que le maire vient d'honorer une promesse qu'il avait faite auparavant à leur unité. Dr. Codjo Dandonoigbo, directeur départemental de la santé des Collines, a promis rendre compte fidèlement au ministre de la santé de cette donation que le maire de Savalou a fait à l'endroit des populations. M. Iroukora a rendu hommage au conseil communal qui a su donner son accord favorable pour son voyage en France dont le présent geste est l'un des nombreux fruits. La santé est l'une des plus grandes priorités de son action, affirme-t-il. En précisant que les quatre cent tables et bancs offerts sont acquis sur financement du gouvernement, au profit des écoles primaires publiques de Savalou, il a exhorté ses administrés à une plus grande mobilisation de ressources financières locales.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Selon des sources proches de l’infrastructure pénitentiaire, deux détenus incarcérés au centre de rééducation de Remchi (à 25 km du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen) se sont évadés dans la nuit de lundi à mardi. Ils sont parvenus à passer les différents points de contrôle, tromper la vigilance des gardiens, puis ont escaladé le mur d’enceinte. L’un des détenus évadés a été arrêté rapidement par les agents du service pénitentiaire. Le second est toujours en cavale. Il est activement recherché par les services de la sûreté de daïra, mis en alerte. Les deux détenus purgeaient, dans cet établissement, une peine pour trafic de stupéfiants. Cette affaire rappelle quelque peu celle qui a défrayé la chronique en avril 2016, soit l’évasion spectaculaire de la prison d’El-Harrach d’un détenu, placé sous mandat de dépôt pour trafic de drogue, port d’armes à feu, de munitions et faux et usage de faux. Il avait bénéficié de la complicité de son avocate.
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La salle de cinéma “La Mitidja”, qui constituait un lieu de loisir pour les habitants de Rouiba, proche banlieue est de la capitale, dans les années 1970 et 1980, est fermée depuis plus de trente ans sur décision des autorités locales. L’infrastructure, complètement abandonnée, menace ruine. D’aucuns se demandent pourquoi la structure, construite sur deux étages, n’est pas réhabilitée. Utilisée à bon escient, elle générerait une ressource financière supplémentaire pour la collectivité locale.
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Le ministère du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato, a présidé, ce mardi 22 mai, la cérémonie de lancement de la semaine de la biodiversité et de la recherche forestière dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la biodiversité. Ladite cérémonie s'est déroulée à la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasses à Cotonou en présence des cadres du ministère, des forestiers et des membres des organisations de la Société civile.
« Célébrer 25 ans d'actions pour la biodiversité », c'est le thème choisi pour la semaine de la biodiversité et de la recherche forestière. Pour le directeur général du Centre d'études et de recherches forestières (Cerf), Gaston S. Akouèhou, maître de conférences du Cames, le thème fait appel à tous les acteurs impliqués dans la conservation de la diversité biologique. Depuis vingt-cinq ans, plusieurs actions ont été menées pour la conservation et la valorisation de la biodiversité. Les Osc et des garants de la tradition ont œuvré dans le but de préserver les valeurs des plantes. Pourtant, le problème de la biodiversité persiste toujours au Bénin. Les changements climatiques, la sécurité d'approvisionnement en eau, la sécurité alimentaire, la santé publique sont autant de défis à relever. Toutes les actions doivent être menées pour mettre fin à la destruction de la biodiversité, a-t-il ajouté. Séverin K. N'Sia, directeur général des Eaux, Forêts et Chasse a mentionné que la conservation de la biodiversité, permet à l'humanité d'avoir de l'eau. Elle constitue une source de revenus pour les entreprises. Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato, a souligné que les projets du Pag sont et seront exécutés en vue de la conservation de la biodiversité, notamment la mise en concession du parc de la Pendjari. L'Afrique, affirme-t-il, dispose de forêts et fleuves sacrés qui ont leur importance. Il faut donc renforcer les actions et les partenariats pour combattre la dégradation des terres et permettre la conservation de la biodiversité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L’absence de terrains d’assiette dans la commune de Sidi Boumediene (wilaya de Aïn Témouchent) constitue un véritable casse-tête pour les élus locaux, en ce sens qu’ils peinent à inscrire des programmes de logements aidés dans les différentes formules. Un géomètre expert a été désigné en coordination avec les parties concernées pour tenter de trouver une parcelle de terrain pouvant accueillir des projets du secteur de l’habitat.
La commune de Sidi Boumediene n’a bénéficié, rappelons-le, et ce, depuis l’indépendance, que de 160 logements sociaux, dont 48 logements sont en cours d’achèvement. Même le logement rural n’a pas échappé à ce problème crucial qui pénalise les requérants. L’agglomération n’a pu construire, en 56 ans, que 150 habitations rurales.
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Le P/APC d’Ath Laqser (sud-ouest de Bouira) a dénoncé hier les imams de sa commune qui, d’après lui, ne font aucun effort pour économiser l’énergie électrique, comme le démontrent les grosses factures des mosquées qu’il a qualifiées d’énergivores. En effet, lors d’une journée de sensibilisation initiée par la SDC de Bouira, en collaboration avec les services des affaires religieuses, cet édile fera remarquer que certains imams officiant dans des mosquées de sa municipalité font montre de gaspillage énergétique. Selon lui, les imams laissent les lumières des mosquées allumées nuit et jour, et font tourner la climatisation à plein régime. Une remarque qui a fait sourire plus d’un, au moment où la SDC de Bouira compte énormément sur les imams pour sensibiliser leurs fidèles à la rationalisation énergétique.
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Les banques publiques continuent à exclure les compagnies d’assurances privées de l’octroi des marchés. À ce titre, les entités publiques ont désormais un pouvoir illimité de souscription des assurances entreprises PME-PMI. Selon nos sources, cette discrimination est contenue dans des clauses qui restreignent les souscriptions au profit de compagnies privées, à moins de 5 milliards de dinars. Sachant que ces dernières disposent, dans leur majorité, d’un traité de réassurance qui couvre un minimum de 5 milliards de dinars par risque, les organismes financiers utilisent ce subterfuge pour mettre au ban le secteur privé national. Il s’agit là, pour nombre d’observateurs, d’un sectarisme flagrant, en totale contradiction avec le discours officiel, et qui fait fi des critères techniques de réassurance et de capacités managériales.
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ALGER- Des experts ont appelé dimanche à Alger à un débat national approfondi dans l’objectif d’ »inventer » un modèle de réforme des subventions qui soit à 100% algérien et conforme à la justice sociale.
Intervenant lors d’un séminaire sur la réforme des subventions en Algérie, organisé par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) avec la participation des experts en économie du collectif citoyen NABNI (Notre Algérie Bâtie sur de Nouvelles Idées), ces derniers ont plaidé pour un débat national, voire une consultation nationale, pour sortir du modèle des subventions généralisées et concevoir un modèle de transferts monétaires qui soit conforme à « l’idéal algérien de justice sociale ».
Ainsi, et sans attendre d’arriver à un système d’information et de statistiques fiable dont la mise en place nécessiterait, selon eux, jusqu’à une dizaine d’années, les économistes de Nabni préconisent d’aller rapidement vers la mise en £uvre d’un « modèle algérien » de transferts monétaires.
Pour ce faire, Nabni, qui veut que ce dossier de réforme des subventions soit classé comme le « chantier de la décennie 2020 », propose, selon Abdelkrim Boudraa,deux alternatives « made in Algeria » réalisables dès 2019.
La première alternative consiste en un « ciblage progressif » de tous les ménages déclarant un revenu inférieur à un certain plafond.
En l’absence d’un système d’information exhaustif, avance-t-il, un programme de ciblage administratif exclurait un grand nombre de ceux qui auront le plus besoin de ces aides et couvrira à peine 20% des citoyens.
Le ciblage progressif visé devrait, par contre, toucher progressivement 40% des ménages les moins aisés en Algérie (4 millions de ménages), sur une base uniquement déclarative, préconise-t-il.
Reconnaissant que les « bénéficiaires indus » seraient nombreux en cas d’application de cette solution, le représentant de Nabni prédit que cette catégorie de bénéficiaires allait être progressivement exclue une fois le nouveau système d’information de l’administration du budget sera opérationnel.
Selon Mebrouk Aïb, également membre de Nabni, le coût de ce modèle de subvention sera d’environ 2,4% du PIB contre des subventions directes (budgétisées) de plus de 8% du PIB en 2018.
Le transfert mensuel moyen par ménage sera de 12.000 DA en moyenne, selon la même proposition.
Quant à la seconde alternative initiée par ce collectif d’experts, et afin d’éviter les erreurs et les complexités du ciblage, elle propose une nouvelle approche de la redistribution sociale qui profite à la quasi-totalité de la population, sauf aux plus riches.
Il s’agit de mettre en place un revenu universel individuel, accessible à quasiment tous les citoyens, sur une base déclarative également, poursuit-t-il.
« Cette option est plus simple à mettre enoeuvre mais elle est plus que deux fois plus coûteuse que le ciblage progressif », estime cet expert qui souligne que cette alternative pourrait être mieux acceptée par la population puisqu’elle n’exclut que les plus riches.
Une telle mesure toucherait rapidement plus de 90% de la population pour un coût d’environ 5,5% du PIB et un transfert mensuel moyen d’environ 2.000 DA par personne, précise M. Aïb.
Selon ces deux experts de Nabni, les deux options proposées reviendront moins chères que les subventions généralisées pratiquées actuellement en Algérie et qui ont, selon Mouloud Hedir, expert auprès de CARE, un caractère « anti-économique ».
« Les subventions actuelles profitent surtout aux importations et aux plus riches. A titre d’exemple, lorsque quelqu’un fait le plein d’essence, soit 50 litres environ, il reçoit indirectement plus de 5.000 DA du budget de l’Etat au titre des subventions aux carburants », estime M. Hedir.
Pour rappel, la loi de finances 2018 a prévu pour les transferts sociaux un budget de 1.760 milliards (mds) de DA, soit 8,4% du PIB.
Plus de 60% de ce budget sont réservés aux soutiens des familles avec 183,2 mds de DA pour le soutien des prix des produits de base alors que les subventions indirectes, dites implicites, ne sont pas budgétisées. En incluant ces dernières, le montant des subventions serait de près de 30% du PIB algérien, selon les experts.
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ALGER- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, prend part mercredi à la conférence internationale sur le forum politique de Bologne qui se tient à Paris (France) du 23 au 25 mai 2018 avec la participation des ministres de l’espace européen de l’Enseignement supérieur, des décideurs politiques, des organisations internationales ainsi que des experts, indique un communiqué de ce ministère.
La principale thématique abordée durant cette rencontre porte sur le rôle de l’enseignement supérieur dans une société en évolution, selon la même source qui précise que cette conférence « intervient dans un contexte particulier où les universités dans le monde entier font face aux implications de l’internationalisation et la mondialisation de l’enseignement supérieur, aux changements sociétaux, aux nouvelles formes de connaissances et aux problèmes majeurs de la massification de l’enseignement supérieur ».
« Face à tous ces défis, le forum de Bologne lance ce dialogue en réunissant 48 ministres de l’espace européen de l’enseignement supérieur, des décideurs politiques de premier ordre, des organisations internationales ainsi que des experts, afin de comprendre et partager leurs expériences respectives en vue d’apporter des réponses communes au défis futurs », ajoute la même source.
Ce forum envisage aussi de mettre en place un groupe de travail mondial pour la période 2018-2020 en vue d’organiser deux séminaires mondiaux d’apprentissage par les pairs sur l’enseignement supérieur inclus et le rôle social et civique en université.
Au cours de cette conférence, M. Hadjar interviendra au niveau d’une table-ronde consacrée au thème « élargir l’accès et assurer le succès pour tous de l’enseignement supérieur » pour présenter l’expérience algérienne et les nombreuses réalisations enregistrées dans le pays.
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ALGER – Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) prévoit la tenue, en septembre prochain, d’un colloque international autour de la question de la femme et une conférence sur le code du travail, indique mercredi un communiqué du parti.
« Les secrétaires nationaux sont chargés de réunir les conditions pour la tenue d’une conférence publique autour du code du travail pour le 8 septembre 2018 et d’un colloque international autour de la question de la femme les 14 et 15 du même mois », souligne le parti à l’issue de la réunion mensuelle de son Secrétariat national.
Au cours de cette réunion, « il a été mis à l’ordre du jour la structuration organique du parti au lendemain de son 5ème congrès ».
Le Secrétariat national du RCD a également abordé le dernier congrès fondateur de l’organisation partisane de jeunesse appelée « Les Jeunes progressistes », en affirmant qu' »il avait enregistré avec sérénité les résultats de la mobilisation des jeunes militants qui ont tenu le congrès fondateur » de cette organisation.
Le Parti a également soulevé, lors de la réunion de son secrétariat national, la question du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale populaire (APN) qui, selon la même source, « ne laisse aucune initiative à l’opposition et renforce le contrôle sur les députés ».
L’exécutif du RCD a aussi examiné « les développements dans la situation internationale qui menacent la paix dans le monde et, singulièrement au Moyen-Orient », relève la même source.
Par ailleurs, le Secrétariat national du RCD « condamne avec force les tueries de l’armée israélienne contre les manifestants palestiniens spoliés de leurs terres et de leurs droits à ériger leur propre Etat ».
Pour le RCD, la question palestinienne « relève de la décolonisation, nullement d’un problème ethnique ou religieux, son dénouement exige la solidarité la plus large », soulignant que « la politique du président américain sur la question de Jérusalem et la poursuite de constructions dans les colonies va à l’encontre de la promotion de la paix dans la région. C’est aussi le cas dans la dénonciation unilatérale de l’Accord sur les activités nucléaires de l’Iran ».
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