Natitingou la belle ! Je ne sais plus à quand remonte mon premier séjour dans cette ville aux charmes irrésistibles. Mais, j'y ai vécu mes aubes les plus merveilleuses. La magie de ce décor montagneux apparaît dans toute sa grandeur, au petit matin, à l'heure où, témoin de la naissance du jour, vous vous sentez co-auteur de ce tableau de peintre paysagiste qui apparaît progressivement sous vos yeux. Et lorsqu'on est poète dans l'âme, c'est une expérience exceptionnelle qui vous donne des ailes d'ivresse, cet indescriptible sentiment d'être complice de toute la création.
Je ne sais plus, disais -je, à quand remonte mon premier séjour dans cette ville. Mais, j'y ai gardé le souvenir le plus marquant de mes jeunes années de journalisme : ma rencontre avec le général Mathieu Kérékou. C'était en 2001. J'étais dans l'équipe de presse qui suivait son long périple électoral à travers le Bénin. Notre journée, la veille, avait été particulièrement chargée.
Les meetings électoraux s'étaient enchainés jusqu'à tard dans la nuit. Je me souviens encore de notre entrée dans Kouandé. Ce devrait être la première fois que je découvrais cette ville très présente dans mes cours d'histoire du Bénin aux cours primaires. À quoi comparerai-je Kouandé ? À une ville hors du temps, emmitouflée dans une cuvette montagneuse. Le soir tombait lorsque nous entrâmes dans cette fière citée baatombu dont j'ai déjà vu les habitants afficher des complexes à se faire désigner comme _"bariba de l'Atacora"_.
Une subtile spécificité sociologique du département de l'Atacora.
Cette ville princière me sembla compter autant de chevaux que d'hommes. Notre périple ce soir-là derrière le général Mathieu Kérékou, sembla particulièrement long et éprouvante. Kouandé, Kérou, Péhounco, puis une partie des communes de l'ouest de l'Atacora. Le général était sur ses terres et cela n'était pas à démontrer. C'était la zone où il faisait ses scores électoraux les plus staliniens. Et je ne crois pas que ce fut du fait d'une quelconque fraude électorale. J'ai vu dans ces contrées, des signes d'allégeance au candidat Mathieu Kérékou, qu'aucun mot ne pourrait transcrire fidèlement. J'ai vu des chiens apparemment heureux de servir de supports aux affichettes du général, j'ai vu le moindre arbre au bord de la voie, transformé en panneau d'affichage. Et pourtant, le département de l'Atacora est la région la plus balkanisée du Bénin, d'un point de vue linguistique. Ce dense cloisonnement ethnique explique, à mon avis, le facile rapport qu'ont les populations de l'Atacora avec la langue française qui devient une passerelle utile et obligatoire dans les rapports quotidiens avec le voisin du hameau ou du village d'à côté.
Ce qui n'est pas le cas dans les zones du pays qui présentent une grande continuité linguistique. Le cas par exemple des baribas et des fons qui, dans leurs sphères géographiques naturelles, peuvent se passer d'une langue d'emprunt dans leurs activités quotidiennes. Sur tout le plateau d'Abomey, vous pouvez parler le fongbe sans discontinuer, et vous faire comprendre par n'importe qui. Ce qui n'est pas le cas pour le waaba de Kouarfa qui a besoin du français pour communiquer avec le biali de Matéri ou le somba de Boukoumbé. Car, contrairement aux clichés et aux idées reçues, tous les ressortissants de l'Atacora - ouest ne sont pas somba.
Le général Mathieu Kérékou était waaba ou waama et pouvait ne pas comprendre un traître mot du tamaribe de Théophile Nata. Et la cicatrice raciale nattée du vieux caméléon présente des nuances avec d'autres cicatrices raciales nattées de la même région. Pas simple ! Je vous vois vous embrouiller. Revenons donc à notre récit. Les sociologues et les linguistes s'occuperont du reste.
Notre périple de la veille avec le général Kérékou avait finit très tard, au-delà, je crois, de une heure du matin. La dizaine de journalistes que nous étions, passâmes dans un dortoir inoccupé de l'École normale intégrée, ENI. La bonne nouvelle qui nous fit réveiller très tôt le lendemain matin, c'est que le général voulait nous rencontrer.
Notre excitation était grande lorsque notre minibus s'engagea dans cette ruelle calme et pavée. Il stationna devant une modeste maison à étage. Malik Gomina qui, en ce moment, exerçait déjà des talents d'homme de réseau, avec un certain penchant pour les milieux du pouvoir, nous fit attendre dans le véhicule et descendit seul. Il s'introduit facilement dans le domicile d'où il ressortit une dizaine de minute plus tard. Entre-temps, Christophe Hodonou, un de nos confrères, nous raconta l'histoire de ce domicile de Kérékou qui lui aurait été construit de force par un de ses admirateurs. Un peu décalé, en face de la modeste résidence, se trouve le domicile d'un autre acteur de l'histoire contemporaine du Bénin : Maurice Iropa Kouandété. Malik Gomina nous invita à descendre et à le suivre. Nous rentrâmes en file indienne dans la petite cour de la résidence sous le regard austère de deux ou trois gardes du corps habillés en blue-jeans. Après quelques atermoiements sur la véranda, on nous fit entrer dans le séjour. Je trouvai le mobilier étrangement sommaire et sobre. Il n'y a pas suffisamment de sièges pour tout le monde. Pas grave. Nous nous coinçâmes de manière à laisser un fauteuil vide pour le maître des lieux.
Puis, ce fut un silence plat. Kérékou ne venait que très rarement ici, mais ce n'était pas une raison pour que le lieu manque autant de goût, pensais-je. L'image de ce petit bâtiment colonial jaune-pâle, aux allures de bureau de poste qui lui servait de résidence principale au carrefour des trois banques à Cotonou, me revint à l'esprit. Quel homme quand-même, ce Kérékou, me disais-je silencieusement.
Soudain, des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Un garde qui était debout, à côté du siège laissé libre, nous fit signe de nous mettre debout. Kérékou apparut dans un costume gris sur une chemise bleu boutonnée jusqu'à la gorge. Il promena un regard sombre puis sembla se parler à lui-même. Il entreprit de nous serrer individuellement la main. Lorsque je serrai à mon tour cette poignée, je photographiai dans ma mémoire et pour toute ma vie, le dos de sa paume où saillaient quelques poils duveteux et grisonnants . Il y a dans toute vie, des instants qui ne s'oublient pas. Je venais enfin de serrer la main à l'homme du 26 octobre 1972.
Chacun de nous déclinait son identité quand le général lui tendait la main. Quand fut venu le tour de notre confrère Christophe Hodonou, Kérékou marqua une surprise. _"Monsieur Hodonou, vous êtes aussi là ?"_, dit-il. Le premier à être pris au dépourvu par la réaction du vieux caméléon, fut Christophe Hodonou lui-même. On le voyait à cette grimace indescriptible qu'il fit en guise de réponse. Le général finit le tour et alla s'asseoir. Il promena encore ce regard sombre dans la salle, puis lança : _"alors ça va ? J'espère qu'ils vous donnent à manger"_, puis il enchaîna aussitôt : _"on ne m'avait pas dit que les journalistes étaient avec nous. C'est seulement hier nuit qu'on m'a informé. Alors, j'ai décidé de vous rencontrer. Je viens d'ailleurs de voir que "Tam-tam Express" aussi est parmi vous"_. Un murmure se fit dans le petit séjour.
Malik Gomina demanda la parole, puis précisa : _"monsieur le président, celui qui est parmi nous, c'est Christophe Hodonou et non Denis Hodonou"_. _"merci beaucoup, reprit le général. Je sais que vous êtes des adultes. Et ce n'est pas tout ce qu'un adulte entend qu'il rapporte. Vous avez vu vous-même le niveau de conscience de nos populations. Quand je sors mon livre où est écrit mon projet de société, ils commencent par quitter les lieux de meeting. Donc je suis obligé de leur tenir leur langage. Mais on est en campagne électorale et je veux vous dire que vous êtes des adultes responsables. Ce que je dis dans mes meetings, c'est pour ici. N'écrivez pas ça à Cotonou. Sinon vous allez casser le pays"_.
Le général fut bref et à la fin, l'un d'entre nous émit le vœu d'une photo souvenir. L'idée enthousiasma le général. Le petit séjour étant mal éclairé, le photographe proposa que la photo - souvenir se fasse dehors, sur la petite véranda. Nous sortîmes sur la véranda où le photographe nous dispose. lorsqu'il fut satisfait de notre disposition, l'un des gardes alla avertir le général qui sortit à son tour. Il fit aussitôt une blague en nous montrant un petit arbre à côté de la véranda. _"Vous avez vu mon colatier stérile ?"_, lança -t-il. Nous éclatâmes de rire. Je ne sais si tout le monde avait compris le calembour. Le général faisait allusion au figuier biblique qui fut frappé de stérilité, sur parole christique. Tout le monde rit. Et c'était l'essentiel.
La photo prise est encore affiché sur mon mur Facebook. Un grand moment !
2006. Cinq années plus tard, me revoilà à Natitingou. Cette fois-ci avec un autre candidat : Yayi Boni. La nuit est avancée et nous sommes fatigués. Demain, nous ferons le périple de l'Atacora. Et je pourrai faire mes comparaisons.
(✋À demain)
*Tibo*
Conformément à des engagements pris lors de la campagne présidentielle, le Premier ministre français, « soucieux de respecter les engagements du Président de la République », a décidé d’attribuer la carte du combattant dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019 à « plusieurs dizaines de milliers de jeunes Français déployés en Algérie entre les mois de juillet 1962 et de juillet 1964 à la suite des accords d’Evian ».
Selon les services de Geneviève Darrieussecq, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, près de 50 000 personnes sont concernées.
Ces soldats (en grande majorité des appelés) n’ont jamais pu bénéficier de la carte du combattant et des avantages qui s’y attachent, comme peuvent la recevoir aujourd’hui ceux qui sont déployés hors du territoire national dès lors que la France intervient à titre militaire.
« Demandée depuis des années par les associations du monde combattant et jamais accordée par les gouvernements précédents, elle traduit la reconnaissance du Gouvernement pour les anciens combattants présents en Algérie et plus largement le respect que le gouvernement tient à manifester envers tous ceux qui ont porté les armes au service de notre pays, de ses intérêts et de ses valeurs », a précisé la secrétaire d’Etat.
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Aujourd’hui aura lieu l’examen de fin de cycle moyen. En effet afin de se retrouver sur les bancs du lycée, plus de 600000 collégiens passeront l’examen du brevet en Algérie.
Le taux s’élève à 595,865 candidats, une hausse de 5,9% est constatée en sachant que l’an passé le nombre de candidats été de 566.221.
L’examen du brevet durera trois jours, et englobera toutes les matières étudiées durant l’année scolaire.
La ministre de l’éducation Nouria Benghebrit, procèdera au lancement de cet examen à partir des Wilayas de Laghouat et de Djelfa, et précise que les résultats de l’examen de fin de cycle moyen seront affichés le 18 Juin prochain.
LDJ. Sarah
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Les ex agents de la police nationale entre désormais dans la dynamique de la fusion avec l'ex gendarmerie. C'est part décret N°2018-155 du 02 mai 2018 que le chef de l'État a corrigé le problème de grade des commissaires de 2ème devenus capitaines et des inspecteurs désormais classés dans le rang des lieutenants.
Après le redéploiement des agents de l'ex-police, les autorités ont jugé bon de corriger les irrégularités dans le rang de certains agents afin non seulement d'uniformiser mais de régler une situation qui pourrait créer de confusion au sein de l'unité républicaine. Ainsi conformément au décret N°2018-155 du 02 mai 2018 portant modalités de reclassement des personnels de l'ex-Police nationale dans les différents grades des corps créés par la loi N° 2015-20 du 19 juin 2015 portant statut spécial des personnels des Forces de sécurité publique et assimilées en République du Bénin, le chef de l'État a donc reclassé deux cent quarante-sept (247) commissaires de l'ex-police nationale. Ces derniers étant déjà affectés au sein de la Police Républicaine suite au décret n° 2018-170 du 16 mai 2018 relatif à la fusion de la Police et de la gendarmerie nationale. Le décret N°2018 – 155 du 02 mai 2018 place le commissaire de police de 2ème classe au rang de capitaine de la police républicaine tandis que les inspecteurs porteront désormais le litre de lieutenant au sein de la même force. Les agents de l'ex-police nationale ont désormais leur statut corrigé grâce à la volonté politique du chef de l'État, et chef des armées, Patrice Talon. Une situation qui créait des frustrations au sein de certains agents.
Liste des 247 ex-commissaires reclassés
Réunie à Ouidah du 23 au 25 mai 2018, la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) s'est penchée sur la situation sociopolitique du pays et la visite du chef de l'État au Vatican.
À travers un communiqué rendu public au terme des trois jours de conclave, la conférence a donné son point de vue sur le séjour du Président de la République du Bénin au Vatican. Les évêques saluent cette visite qui est à l'actif de la diplomatique béninoise. Tout en reconnaissant unanimement ces relations fructueuses entre le Bénin et le Saint Siège, les évêques ont demandé la protection et l'assistance de Dieu sur le pays. Cette rencontre entre dans le cadre de la troisième session plénière pastorale des Evêques du Bénin. Le mois de mai étant celui de souvenir des dix ans de décès du cardinal Bernardin Gantin, les évêques ont au cours de leur rencontre honoré la mémoire du patriarche. Concernant la visite de Patrice Talon au Saint Siège, les évêques se sont dits satisfaits du déroulement de ce séjour du Chef de l'Etat. Il s'agit pour la Confefence épiscopale d'un grand coup réussi de la diplomatie du chef de l'Etat. Mgr Eugène Cyrille Houndékon, porte-parole, des évêques du Bénin a salué la diligence du chef de l'État. La Conférence épiscopale du Bénin estime que ladite visite est de nature à consolider la fructueuse coopération entre le Saint Siège et la République du Bénin. Ils ont unanimement salué ce déplacement de Patrice Talon à Rome.
Giscard AMOUSSOU
L’ultimatum donné à Sellal
L’ancien premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait confié que le problème des DEUA va connaître une fin heureuse et ce, via l’approbation par le gouvernement des doléances des 217 000 diplômés. Réagissant à cet engagement de l’ancien Premier ministre, l’Association des DEUA, avait estimé que cette nouvelle étape dans la prise en charge du dossier de ces diplômés est de bon augure. Mais l’engagement est une chose et sa concrétisation en est une autre. Et quand le fossé entre les deux s’élargit, la protestation refait surface, inévitablement. Prudente, l’association des diplômés, qui avait menacé de reprendre les actions de protestation via des rassemblements devant le siège de la Fonction publique, exige du concret et fixe un ultimatum. “L’ancien Premier ministre avait un mois pour prendre une position claire et concrétiser officiellement son engagement”, mais il a été remplacé, répliqua l’association. Et de poursuivre : “(…) et ce, pour s’éviter et nous éviter le retour à la contestation et à la perturbation qui ont marqué ces derniers mois.” S’adressant aux DEUA, le président de l’association soulignera : “La balle est dans leur camp. Pour l’heure, nous restons pacifistes et raisonnables et comptons arracher nos droits via le dialogue, sauf s’ils veulent le contraire.”
Les titulaires du DEUA de Sonelgaz menacent
La colère est à son comble chez les titulaires des Diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA), occupant des postes dans le groupe Sonelgaz. Les détenteurs du DEUA ont brandi la menace de passer à l’offensive pour exiger l’application des promesses faites par les responsables concernés et satisfaction de leurs revendications. La commission nationale des titulaires du DEUA, affiliée au syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du GAZ (SNATEGS), prépare son prochain mouvement de protestation qui risque, selon ce syndicat, de paralyser les services du groupe Sonelgaz, étant donner que la majorité des travailleurs de cette entreprise publique sont détenteurs d’un diplôme bac+3, d’études universitaires appliquées (DEUA). Ces protestataires dénoncent avec force le fait que l’administration n’a pas encore procédé à l’application du décret présidentiel relatif à leur reclassement en catégorie «A». «Près de deux ans après la promulgation du décret de reclassification des titulaires de ce diplôme dans la Fonction publique, l’administration n’est toujours pas décidée à l’appliquer», déplore encore un membre de la commission en question. À noter que le décret présidentiel 304/07 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires a été abrogé par le nouveau décret 14-266 du 28 septembre 2014, mais n’a pas encore été appliqué. Ce qui a suscité la colère des détenteurs du DEUA qui demandent l’application de ce dernier décret présidentiel, et la révision de la classification de cette catégorie de travailleurs du 13 à l’échelle 15. Les détenteurs du DEUA exigent également la revalorisation de l’expérience professionnelle et le calcul des années de travail dans la révision de la classification de cette catégorie de travailleurs. Par ailleurs et en vue de renforcer ses rangs, la commission en question a appelé tous les détenteurs du DEUA à travers les 48 filiales du Groupe Sonelgaz, à être vigilants et à se mobiliser autour de leur base afin de faire valoir leurs revendications.
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Un mémorandum de coopération sur la mise en œuvre du programme national d’efficacité énergétique dans le secteur des travaux publics et des transports a été signé par le ministre de l’Energie et celui des Travaux publics et des Transports, respectivement Mustapha Guitouni et Abdelghani Zaalane.
Ce mémorandum de coopération prévoit une subvention du Fonds national pour la maîtrise de l’énergie et pour les énergies renouvelables et la cogénération (FNMERC) à hauteur de 50% du coût global de conversion, et ce, au profit des chauffeurs de taxi, ainsi que la promotion à grande échelle du gaz de pétrole liquéfié carburant (GPL/c) et du gaz naturel comprimé (GNC).
Un premier objectif de conversion en GPL/c de 50 000 taxis est ainsi fixé pour l’année 2018.
En vertu de ce mémorandum, les deux parties conviennent également d’engager une réflexion sur les voies et moyens permettant une implication accrue de tous les opérateurs de transport public, ainsi que les automobilistes, dans la mise en œuvre du programme national d’efficacité énergétique.
Lors de son intervention, Zaalane a indiqué que la signature de ce mémorandum permettra de concrétiser une grande partie des objectifs assignés au titre du programme national d’efficacité énergétique.
Entre autres objectifs, le ministre a cité la réduction à hauteur de 9% de la consommation énergétique totale, soit une économie de 63 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) (40 milliards de dollars).
Cette action devra également permettre, selon le ministre des Travaux publics, de généraliser l’utilisation du GPL/c à plus d’un million de véhicules et plus de 20 000 bus, et de créer 180 000 postes d’emploi.
Zaalane n’a pas manqué de signaler que dans le monde les moyens de transport sont les plus grands polluants et consomment de l’énergie à hauteur de 41%.
Le directeur général des transports, Mourad Khoukhi, a indiqué, quant à lui, qu’afin d’affiner les données brutes du parc taxis, une enquête a été lancée par le ministère des Travaux publics et des Transports à travers les directions des transports des wilayas et en collaboration avec les syndicats des chauffeurs de taxi.
Cette enquête avait pour objectif de déterminer la classification des taxis par type de motorisation (essence, diesel et GPL) et le potentiel de taxis susceptibles d’être convertis au GPL/c par wilaya.
Khoukhi a précisé, à ce propos, qu’au 31 mars 2018 le nombre de taxis nouveaux est de 66 901, dont 6 020 appartenant à 582 sociétés de taxis.
Il a ajouté que le nombre de taxis collectifs urbains est de 15 687 alors que celui des taxis collectifs interurbains est de 20.462 et les taxis collectifs interwilayas atteignent 14.869.
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A Bab El Oued, front de mer, quartier El Kettani se trouve un immense espace, spécialement aménagé pour ce mois de Ramadhan, au grand bonheur des citoyens. C’est un village de toile composé d’un grand nombre de pavillons de moyenne capacité et complété par une gigantesque tente qui impressionne par ses dimensions hors du commun.
Regroupées ensemble dans un même lieu, les tentes de moyenne capacité représentent le marché de proximité, spécialement Ramadhan. Avec pour devise du producteur au consommateur, ce marché soulage les ménages de la flambée des prix que connaît l’avènement du Ramadhan. Les produits laitiers, les pâtes, l’huile, les boissons, les détergents, les gâteaux industriels, sont vendus à prix d’usine. Les dattes, les viandes rouges et blanches, les œufs, les fruits et légumes, sont aussi disponibles, moins chers que dans les marchés habituels. L’avantage, c’est qu’ici, inutile d’en faire des stocks, tout est ouvert pendant la journée avec disponibilité de la marchandise.
Quant à l’immense pavillon de ce village, sa fonction est d’être le restaurant Errahma pour tout Bab El Oued. Sa capacité est tellement grande qu’il est en mesure d’accepter tous les arrivants qui se présentent à l’heure du ftour.
Il ouvre dix minutes avant l’adhan du maghrib, et malgré le nombre considérable de jeûneurs arrivant par vagues, tout se fait dans la discipline et le calme, grâce à l’accueil fraternel du personnel et aussi au confort des lieux. Aïssa,un quadragénaire parle : « Je suis heureux de venir ici, on mange à sa faim ; aujourd’hui par exemple, c’est une chorba avec sa viande et un plat de résistance, mtéouam, avec trois grandes boules de viandes hachée, un yaourt, du jus à volonté et de la Saïda. ». Aïssa enchaîne, « Ce qui est bien ici, c’est la gentillesse extrême des serveurs et surtout d’arriver au dernier moment avec l’assurance de trouver une place. Ailleurs, il faut venir deux heures à l’avance, une heure à attendre dehors et une heure attablé avant le ftoure » .
Dans ce restaurant Errahma pas comme les autres, ce sont des belles tables rondes et larges qui accueillent douze personnes et les lieux sont si accueillants qu’on prolonge volontiers le temps imparti au ftour pour l’apprécier davantage.
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Volvo Cars, le constructeur automobile premium, a enregistré près de 80 000 commandes de son nouveau SUV compact XC40 récompensé et augmente sa production en Europe et en Chine pour répondre à la demande.
Etant donné l’extraordinaire popularité de la Voiture européenne de l’année 2018, l’usine de Gand va augmenter sa production et Volvo Cars compte renforcer, dès le premier semestre 2019, la capacité de production en XC40de son site de Luqiao, en Chine.
« Le succès du XC40 dépasse nos prévisions les plus optimistes », s’est réjoui Håkan Samuelsson, Président et CEO de Volvo Cars. « Le segment des SUV compact est le plus dynamique de l’industrie automobile à l’heure actuelle, et les nouveaux modèles basés sur la plate-forme CMA devraient nous permettre de capitaliser encore plus sur cette croissance ».
Lancé fin 2017 et salué dans le monde entier, le XC40 est la première Volvo à avoir été élue – en mars dernier – Voiture européenne de l’année.
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Volkswagen a levé le voile sur un nouveau SUV compact portant la dénomination de Tharu et destiné dans un premier temps au marché chinois avant d’aller conquérir d’autre marchés à l’international, hormis l’européen.
Sur le plan esthétique, le Tharu dégage une impression de déjà vu, avec un mélange entre un air général de Skoda Kodiaq et un faciès du nouveau Tiguan tandis que l’arrière s’inspire de l’Atlas et viendra proposer une offre économique comparativement au reste de la gamme sur certains marchés. En Chine, il viendra se positionner sous le Tiguan qui n’est disponible qu’en version allongée tandis qu’iil pourrait faire office de remplaçant du T-Rocsur les marchés ou ce dernier ne sera pas commercialisé.
Sous le capot, le Tharu disposera de deux quatre cylindres essence, le 1.2 litres de 116 chevaux et le 1.4 litres de 150 chevaux.
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Présentée au Salon de Genève 2016, la Bugatti Chiron voit la centième unité sortir des chaînes de l’usine de Molsheim dont la capacité est de 70 unités/an.
Fabriquée à seulement 500 unités en cinq ans, la Bugatti Chiron atteint ainsi le 1/5 de sa production programmée avec une unité qui trouvera refuge au Moyen-Orient, région qui représente un quart des ventes.
La Bugatti Chiron n°100 se distingue par sa finition en fibre de carbone et une teinte bleue, avec des détails de contraste en rouge, et des jantes noires ainsi qu’une sellerie en cuir rouge dans l’habitacle. SOn tarif serait de l’ordre de 2.8 millions d’Euros.
Pour rappel, Bugatti Chiron impressionne par les chiffres : 4.54m de long pour moins de 2 T, W16 de 8.0 litres, double injection directe et indirecte, 4 turbocompresseurs dont 2 opérationnels à partir de 3 800 tr/mn, 1500ch à 6 700 tr/mn, 1 600Nm de couple entre 2 000 et 6 000 tr/mn, moins de 2.5 sec au 0 à 100 km/h, moins de 6.5 sec pour le 0 à 200 km/h , moins de 13.6 sec pour le 0 à 300 km/h et une vitesse de pointe limitée électroniquement à 380 km/h. Mais comme pour la Veyron, une seconde clé permet de pousser la limite à 420 km/h, une vitesse qui est également autolimitée.
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