Par Mohamed Boufatah.
Ce texte de loi sera voté aujourd’hui.
Le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 63- 278 du 26 juillet 1963 fixant la liste des fêtes légales a été débattu, hier, en plénière du Conseil de la nation en l’absence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, parti à Genève prendre part à la 107e Conférence internationale du travail (CIT). Ce dernier a été représenté au Sénat par le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Beda. A titre de rappel, ledit texte de loi a été adopté en avril dernier à l’APN. Intervenant à la fin des débats, Mahdjoub Bedda a affirmé que «l’ouverture du champ de recherche dans les questions techniques inhérentes à cette question, sera prise en charge au titre de la loi organique portant création de l’Académie de langue amazighe qui veillera à la promotion et au développement de cette langue dans ses différentes variantes linguistiques». A travers leurs interventions, hier, en plénière, les membres du Conseil de la nation ont salué la décision du président Bouteflika de consacrer le jour de l’An amazigh fête légale. D’après ces derniers, «cette décision qui contribuera au raffermissement de l’unité nationale et à la consolidation de la stabilité, constitue un rempart contre les agendas suspects des ennemis de l’Algérie et les tentatives d’influence extérieure». Dans ce contexte, Aïcha Bakri, sénatrice du tiers présidentiel a affirmé que «cette décision qui est un acquis historique sera inscrite en lettres d’or dans l’Histoire». Aux yeux de la majorité des sénateurs, «l’histoire retiendra cet acte éclairé, venu consolider les fondements de l’identité nationale dans sa triple composante».
Les sénateurs de la majorité parlementaire et ceux du tiers présidentiel ont estimé à l’unanimité que «cette officialisation est un jalon supplémentaire et une consécration de la dimension nationale de la composante amazighe pour raffermir l’unité nationale, consolider la stabilité du pays et renforcer la cohésion entre Algériens». A ce propos, Mahmoud Kissari du Front de Libération nationale (FLN) a indiqué que «l’institution du 12 janvier, fête nationale et journée chômée et payée, revêt des dimensions juridiques, politiques et socio-culturelles», rappelant que cet acte consolidera la stabilité et l’unité nationale…». Abdelhamid Latrech, estime que «cette consécration est un raffermissement de l’unité nationale et une consolidation des fondements nationaux». D’autres intervenants ont affirmé que «l’Histoire retiendra pour le président Bouteflika cette décision qui barre la route à toute instrumentalisation de l’identité nationale». Pour Nacer Belmadani du RND, «l’initiative du président Bouteflika permettra de renforcer la Réconciliation nationale loin de l’instrumentalisation politique».
«L’introduction du jour de l’An amazigh dans le calendrier des fêtes légales a permis de trancher une des questions les plus polémiques et de la mettre à l’abri des tiraillements politiques», a estimé le sénateur Mohamed Rachedi. Un autre membre du Conseil de la nation a évoqué les aspects techniques qui devraient, selon lui, être confiés à des linguistes.
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Le film documentaire «Une journée au soleil», du journaliste et cinéaste algérien Arezki Metref, sera projeté samedi prochain à la cinémathèque d’Oran, a-t-on appris hier de la direction de cette structure culturelle. Cette oeuvre de création récente, dédiée à l’histoire de l’émigration algérienne en France, sera projetée en présence du réalisateur et plusieurs invités, a-t-on précisé de même source.
La séance permettra ainsi au public de découvrir ce nouveau documentaire dont le scénario a été coécrit par Metref avec Marie-Joëlle Rupp, fille de l’anticolonialiste Serge Michel (1922-1997). Tourné en France dans un café parisien, «Le Soleil», le film retrace l’histoire de l’émigration algérienne dans ce pays à travers plusieurs témoignages et portraits de personnes ayant fréquenté ce lieu de sociabilité et chargé d’histoire.
«Ce lieu mythique au coeur des mémoires conjuguées, immigrée, ouvrière et révolutionnaire, verra se croiser des ouvriers, intellectuels, écrivains, musiciens, commerçants», indique le synopsis. «Une journée au Soleil» a remporté, en avril dernier, le Grand-prix du documentaire à la 11ème édition du Festival Issni N’Ourgh international du
film amazigh d’Agadir (Finifa, Maroc), rappelle-t-on.
La programmation de ce film à Oran est organisée par la Cinémathèque algérienne en collaboration avec l’Institut de développement des ressources humaines (Idrh, Oran) et le Centre d’études maghrébines en Algérie (Cema, Oran), rappelle-t-on.
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Le mois sacré du ramadan, est un mois de piété et d’abstinance, il est donc impératif de se faire plaisir tout en évitant le gaspillage.
Une panoplie de spécialités culinaires viennent se dresser sur la table de l’ftour. Mais la question qui se pose est, qui est l’auteur de ce festin?
De manière générale, c’est la femme (la soeur, la mère ou la grand mère) qui cuisine pendant le mois du ramadan et qui tente de satisfaire les palais de chaque membre de la famille. Cela dit il y a de nombreux hommes qui cuisinent également pendant le ramadan.
En effet certains hommes préfèrent endosser le rôle du cuisinier au court du mois du ramadan, pendant que la femme s’occupe d’autres taches domestiques. La répartition des taches se retrouve de ce fait équilibrée.
Voici le témoignage d’un homme marié qui cuisine pendant le mois du Ramadan:
« Je travaille la journée, je termine à 16H je rentre puis je cuisine. Même si je suis marié, je préfère faire la cuisine, étant donner que c’est toujours moi qui le fait. Pendant ce temps ma femme s’occupe des enfants, ce qui lui demande déjà beaucoup d’efforts ».
LDJ. Sarah
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Le groupe décapité à Menka est «une bande armée» constituée depuis des mois pour «semer la terreur et la désolation au sein de la population», selon M. Tchiroma, porte-parole du gouvernement qui lui impute l’assassinat de gendarmes, des enlèvements, des viols et des rackets. Trente-deux personnes, dont cinq «otages», ont été tuées la semaine dernière à Menka, dans la région anglophone du Nord-Ouest au Cameroun, lors d’un affrontement entre forces de sécurité et un groupe armé reclus dans un motel, selon un bilan officiel du gouvernement camerounais. «Vingt-sept terroristes (ont été) neutralisés» le 25 mai lors d’une «opération spéciale» menée par 30 militaires et policiers pour déloger «des assaillants» qui avaient pris possession d’un motel à Menka, a déclaré lundi soir à la presse Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Il a affirmé que «15 otages» se trouvaient dans l’établissement et que cinq d’entre eux avaient été tués «par les terroristes» après les «sommations» des forces camerounaises pour qu’ils se rendent et libèrent leurs otages. Un policier a été blessé, de même qu’un «terroriste», alors qu’un autre, une femme, s’est rendue, a affirmé le porte-parole. «Cinq fusils à pompe en service seulement dans les unités spéciales ont été saisis, ainsi que 17 armes de guerre et 10 armes de chasse, avec plus de 2 000 munitions, une trentaine de tenues militaires et cinq bérets qui appartenaient aux gendarmes et policiers froidement assassinés par ces mêmes terroristes à Bali, Bello et Batibo» dans la même région du Nord-Ouest, selon M. Tchiroma. Il a réfuté les «allégations de carnage perpétré par l’armée camerounaise sur les populations civiles». Les images des morts de Menka ont fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l’indignation d’hommes politiques et de défenseur des droits humains du Cameroun. D’après le leader de l’opposition, Ni John Fru Ndi, qui s’est rendu samedi à Menka, des «civils» font partie des victimes. Un député de son parti, Nji Tumasang, avait affirmé que trois autres personnes, dont une soupçonnée d’appartenir au groupe du motel et un conducteur de moto-taxi, avaient été arrêtées dans un hôpital d’une localité voisine (Buchi) et exécutées par des soldats.
Le groupe décapité à Menka est «une bande armée» constituée depuis des mois pour «semer la terreur et la désolation au sein de la population», selon M. Tchroma. Il a affirmé que ce groupe serait à l’origine de l’assassinat de gendarmes dans la région, d’enlèvements, de viols et rackets. Les combats entre l’armée et des groupes armés séparatistes sont devenus presque quotidiens dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, de même que les enlèvements de Camerounais et d’étrangers. Selon le centre d’études International Crisis Group (ICG), «au moins 120» civils et «au moins 43» membres des forces de sécurité ont été tués depuis fin 2016.
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Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait voter la fin de cette semaine sur un projet de résolution appelant à fournir une protection internationale au peuple palestinien dans les territoires occupés contre les tueries commises quotidiennement par les forces d’occupation israéliennes. C’est ce qu’a indiqué Saleh Rafat, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) lundi à la radio voix de Palestine. Le responsable palestinien a ajouté que si les Etats-Unis décidaient d’opposer leur veto à la résolution, les Palestiniens demanderaient à l’Assemblée générale des Nations unies de convoquer une réunion extraordinaire sous le titre «L’Union pour la paix». Depuis le 30 mars dernier, plus de 120 Palestiniens ont été tués et 13 000 autres ont été blessés dans la bande de Ghaza par des tirs à balles réelles de l’armée d’occupation israélienne, lors de manifestations pacifiques organisées pour la levée du blocus imposé à la bande de Ghaza et le retour des réfugiés spoliés de leurs terres en 1948. Ces massacres avaient suscité une vive condamnation de la communauté internationale réclamant au Conseil de sécurité de l’ONU d’assurer une protection urgente au peuple palestinien. Par ailleurs, le responsable palestinien a annoncé que le président Mahmoud Abbas va diriger une réunion pour le Comité exécutif de l’OLP.
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La cité de l'indépendance d'Azovè accueille le samedi 02 juin prochain, la cérémonie de décoration de plusieurs cadres et personnalités de haut rang ayant été une référence en matière de développement tant dans le Couffo qu'au Bénin.
Plusieurs cadres et personnalités politiques qui ont porté le flambeau du département du Couffo seront célébrés par ma jeunesse. Pour leur dévouement non seulement pour la cause du Couffo mais aussi pour le Bénin en général, les Jeunes Ambassadeurs des Politiques de Développement dans le Couffo (JAPoDeC) n'entendent pas les honorer à titre posthume. Conscients du combat menés par leurs aînés, ils ont jugé utile de jouer leur participation avec leur moyens de bord. 15 cadres et personnalités du Couffo ont été désignés pour leurs efforts de développement dans le département afin de bénéficier symboliquement d'une décoration. JAPoDeC s'engagent à promouvoir les cadres émérites du département. Une actions qui incite la génération montante à imiter les actions nobles de ces cadres et personnalités qui seront honorés. Au nombre de ceux-ci figurent :
1-Monsieur Bruno AMOUSSOU, président de l'UN
2-Monsieur Christophe H. MEGBÉDJI, préfet du Couffo
3-Monsieur Gérard GBÉNONCHI, député à l'Assemblée nationale
4-Monsieur Pascal ESSOU, député à l'Assemblée nationale
5-Monsieur Rigobert TOZO, maire de la commune de Tovikin
6-Monsieur William FANGBÉDJI, maire de la commune de Lalo et président du réseau
7-Monsieur Mohamed AHOUDOU, footballeur international
8-Monsieur Enerst MÉDÉWANOU, PDG de l'hôtel BEL AZUR
9-Monsieur Thibaut AMOUZOU, PDG de ZÉPHIR TÉLÉCOM
10-Monsieur séraphin YETO dit Yovo, PDG SONIMEX
11-Monsieur Clément GBADÈ dit ADJINAKOU, artiste chanteur
12-Monsieur Doto DAHOUÈ dit EKPO, artiste chanteur
13-Monsieur Apollinaire HOUENOU dit Alèvi, artiste chanteur
14-Monsieur Gabriel ENI TOSSOU, promoteur de la radio Couffo FM
15- Monsieur Raphaël TCHIDIMÈ, PDG du laboratoire GBE
G. A.
La Bourse d’Alger, mise en place en 1997, est toujours boudée par les PME algériennes, mais surtout par les grandes entreprises publiques, en particulier les groupes Sonatrach et Sonelgaz.
Les raisons de cette énigme sont brièvement énumérées par le directeur général de la Bourse d’Alger, M. Yazid Benmouhoub. Il a expliqué hier à la radio nationale que «les conditions d’émergence de l’époque n’étaient pas propices pour avoir un marché de capitaux, mais aujourd’hui, avec le stress financier depuis 2014, cela a montré d’abord les limites du système de financement classique basé à 97% sur le financement bancaire. Et l’idée donc est d’aller vers d’autres sources de financement, et parmi lesquelles la Bourse, le marché des capitaux, qui pourrait jouer un rôle important dans le financement des entreprises». Pour lui, il y a «plusieurs facteurs» qui expliquent pourquoi les entreprises tournent le dos au marché des capitaux, dont «l’absence de culture boursière», car «des chefs d’entreprises ne savent pas que la Bourse peut les financer, il y a aussi les crédits bancaires bonifiés qui bloquent» l’entrée des entreprises en Bourse.
«Maintenant, nous pensons qu’il faut de nouvelles sources de financement, car le financement bancaire a des limites. La Banque d’Algérie empêche d’aller au-delà d’un ratio de financement, et donc il y a l’éventualité des financements de la Bourse», estime M. Benmouhoub, selon lequel il y a sur le tissu économique national près d’un million de PME qui sont loin des standards internationaux. Sans être vraiment critique, M. Benmouhoub pense que les conditions actuelles d’accès aux crédits bancaires, dont beaucoup sont bonifiés constituent le principal obstacle de l’entrée en Bourse de beaucoup d’entreprises, publiques ou privées. «Mais, nous pensons que la Bourse est une alternative pour le financement de ces entreprises», souligne t-il, avant de relever que «nous voulons inverser la tendance et alléger le fardeau sur le financement bancaire», soulignant qu’au second semestre 2017, «la liquidité bancaire avait chuté, ce qui avait affecté la disponibilité de crédits pour les entreprises».
«Pour les PME, qui répondent aux critères selon la loi de juin 2017, il y a un peu plus de 3.000 sociétés, dont une partie peut être financée sur le marché boursier», estime t-il, précisant que «le dispositif est là, et même appuyé par des exonérations fiscales, des allègements de taux d’ouverture (10% pour les PME)». Pour autant, il déplore le fait que les «sociétés privées soient réfractaires à l’ouverture du capital, il faut peut-être les faire passer par des fonds d’investissement et les aider à se structurer, et le meilleur moyen de le faire est la Bourse d’Alger.» M. Benmouhoub estime en outre que «le facteur fiscal ne suffit plus pour relancer la Bourse d’Alger, car les sociétés émettrices bénéficient depuis 2015 d’une réduction de l’IBS. Il faut donc chercher d’autres solutions ailleurs, comme revoir certains aspects liés aux avantages donnés aux entreprises, avec des points aux sociétés cotées en bourse.» Le marché informel plombe t-il le marché boursier ? M. Benmouhoub est affirmatif, estimant qu’il est clair qu»’il impacte non seulement la Bourse, mais tout le secteur économique». Mais, pour lui, «les moyens de paiement électronique vont assécher graduellement la masse monétaire, qui circule sur le marché informel, et la ramener vers le marché formel». «Il est très difficile pour nous de le concurrencer en termes de rendement», explique-t-il, rappelant qu’en 2017, «les sociétés cotées en bourse ont donné 11% de rendement, ce qui est assez élevé par rapport à ce qui existe sur le marché. Mais cela n’a pas suffi à drainer davantage d’investisseurs ou d’entreprises cotées». En 2013, par ailleurs, le ministère des Finances avait recommandé aux entreprises d’entrer en bourse, mais sans grand résultat, car les «patrons de PME se posent la question de savoir pourquoi les entreprises publiques ne sont pas cotées en bourse», même si, «pour le secteur privé, il doit aller chercher les sources de financement là où elles sont, contrairement aux entreprises publiques, propriété de l’Etat et donc financées par les banques.» Pour autant, le premier responsable de la Bourse d’Alger estime que «par rapport aux besoins des entreprises nationales, cela ne doit être appuyée que par des financements, et cela ne peut être permis que par le marché des capitaux, c’est-à-dire la Bourse».
«La balle est dans le camp des entreprises», lance t-il. Par ailleurs, il s’est interrogé sur l’utilisation des fonds d’investissements, octroyés à raison d’un milliard de dinars par l’Etat à chacune des 48 wilayas pour relancer les PME locales. «Au 31 décembre 2017, à peine 10% de ce montant a été utilisé», déplore-t-il, avant de s’interroger sur les raisons qui empêchent l’entrée en Bourse de «plusieurs entreprises en vue.» «On se demande pourquoi elles ne sont pas en Bourse, car la Bourse est un élément pour les booster de manière considérable», a-t-il souligné, avant de citer le cas de Biopharm, dont l’entrée en Bourse lui a donné de «la visibilité à l’international.»
Par ailleurs, M. Benmouhoub est revenu sur le cas des huit entreprises publiques qui devaient intégrer la Bourse d’Alger, dont Mobilis, Cosider et des cimenteries, dont celle d’Ain Kebira. Pour rappel, c’est le Conseil des participations de l’Etat (CPE) qui avait donné son feu vert en 2013 à huit entreprises publiques pour louverture ou laugmentation de leur capital social à travers la Bourse. Il sagissait de trois cimenteries relevant du groupe public GICA (dont celle dAïn Kebira), du Crédit populaire dAlgérie (CPA), de la compagnie d’assurance Caar, de Cosider Carrières (filiale du groupe Cosider), de lentreprise hydro-aménagement et de Mobilis. Mais, l’Etat a stoppé net le processus, qui a été annoncé fin 2017 par le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Selon M. Benmouhoub, ce choix, dicté par la conjoncture financière que traverse le pays, à savoir un manque drastique des liquidités bancaires, a été bénéfique aux PME, car «une éventuelle introduction en Bourse des entreprises publiques aurait un effet d’éviction sur les PME», qui n’ont pas le même attrait que les entreprises publiques. D’autre part, il estime que «la Bourse peut être un barrage au marché parallèle, si un nombre important d’entreprises entrent en Bourse et attirent la masse thésaurisée par les ménages». Et, même si l’Etat boude la Bourse des valeurs d’Alger en ne cotant pas la dernière opération d’emprunt obligataire de 2016, M. Benmouhoub a expliqué qu’en fait, depuis 2008, l’Etat cote les obligations du Trésor (ORT), et «97% de l’activité de la Bourse provient de l’activité des ORT, soit presque 400 milliards de dinars d’encours. Entre 2016 et 2017, on est passé de 14% à 24% d’augmentation du niveau des ORT au niveau de la Bourse d’Alger».
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« Henly Passport Index » est un classement des passeports de tout les pays du monde, selon le nombre de pays accessibles sans visas.
Le passeport japonais se retrouve à la tête du classement 2018 « Henly Passport Index« , permettant l’accès à 189 pays avec ou sans visa. Suivi du passeport allemand (188 pays sans formalité de visa), en troisième position se trouvent le passeport français, finlandais, italien, suédois, espagnol et sud coréen avec un accès à 187 pays sans visa.
Le passeport algérien gagne trois places en se retrouvant à la quatre-vingt-cinquième place.
LDJ. Sarah
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Le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a défendu, hier, à Boumerdès, la décision de Sonatrach d’acquérir la raffinerie d’Augusta en Italie.
Le ministre de l’Énergie a insisté sur le fait que cette décision nerelève pas uniquement du P.-dgde Sonatrach ni même du seul conseild’administration du groupe pétrolierpublic.Le dossier de l’achat de la raffinerie »dépasse la Sonatrach et son conseild’administration qui l’a validé », aassuré M.
Guitouni.Ce dossier est « passé par le ministèrede l’Énergie et ensuite par le gouvernementqui a donné le feu vert pourque la raffinerie d’Augusta entredans le patrimoine de Sonatrach », at-il ajouté.Le ministre de l’Énergie est égalementrevenu sur le défaut de communicationà ce sujet qui a été reproché à Abdelmoumène Ould Kaddour. »Le P.-dg de Sonatrach a fait plusieurs conférences de presse, il estallé au Parlement, au Sénat et il aexpliqué qu’il a fait un investissementet avant qu’il ne le fasse, il a dit qu’ilsouhaitait restructurer la Sonatrach »,a argué M. Guitouni.L’achat de cette raffinerie en Italie estune bonne affaire, selon M. Guitouni.
« On dit qu’elle est âgée, qu’elle datede 1949 mais il y a eu des rénovations,chaque année on rénove », a-t-ilinsisté. Parmi les arguments avancés par le ministre de l’Énergie pour défendre l’opération menée par Sonatrach en Italie, le prix qu’aurait coûté une raffinerie neuve, à savoir 5 milliards dedollars, selon lui, en plus du délai de cinq ans pour sa réalisation.
L’achat de la raffinerie entre dans le cadre de la restructuration de Sonatrach et son plan de développement 2020-2030, a rappelé M. Guitouni qui a expliqué que cet achat s’est fait après « des pourparlers avec Exxon Mobil qui ont duré une année ».La consultation d’experts et des concertations avec les autorités italiennes se sont également inscrites dans le processus de l’achat de la raffinerie d’Augusta, a indiqué le ministre de l’Énergie.
Trop de gaspillage d’électricité
Lors de la même conférence de presse, le ministre de l’Énergie s’est légèrement emballé sur la question du gaspillage de l’électricité par lesAlgériens. « L’Algérien consomme six fois plusque le Tunisien et six fois plus que leMarocain », a-t-il remarqué, ajoutant que « c’est parce que nous gaspillons beaucoup et ça, tout le monde le sait ».
« Nous sommes le seul pays où l’énergie coûte aussi peu cher, elle est vendue à quatre dinars au consommateuret elle revient à 9 ou 10 dinars le kilowatt/heure », a appuyé le ministre, voulant probablement faire le lien entre le coût bas de l’électricité et songaspillage. La consommation d’électricité en Algérie varie beaucoup d’une période à l’autre de l’année, ce qui « n’est pas normal » pour le ministre.
« On n’apas une courbe plane, régulièrecomme dans d’autres pays, je pense que maintenant, les gens doiventcomprendre qu’ils doivent utilisercette énergie de façon raisonnable »,a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Chaque année, noussommes obligés d’investir deux milliards de dollars pour passer le pic del’été ».
La transition énergétique vers dessources de production renouvelables comme le solaire est « en train de sefaire », selon le ministre qui a annoncé l’objectif de son département de « passer aux 22.000 mégawatts en photovoltaïque », sans donner de délai précis pour atteindre cet objectif. « Nous sommes maintenant capables de faire du photovoltaïque et d’ailleurs nous sommes en train de le faire dans d’autres pays d’Afrique, je citele Soudan par exemple », a-t-ilaffirmé.
Par : RIAD EL HADIThe post Raffinerie d’augusta: Guitouni défend Sonatrach appeared first on .
Par Wahib AïT OUAKLI.
Tel que prévue, la nouvelle aérogare d’Oran sera réceptionnée à la fin de l’année en cours. En plus du téléphérique à relancer ces jours-ci et de la ligne maritime à démarrer le mois de juillet, la ville d’Oran sera, dans les tout prochains jours, au rendez-vous avec la livraison de la nouvelle aérogare de l’aéroport destinée aux traitements des passagers en partance vers les destinations internationales.
Les travaux sont pratiquement dans la phase finale. C’est ce que nous confie Mouloud Cherifi, wali d’Oran confirmant que «les travaux ont largement dépassé les deux tiers, soit un taux dépassant 73%». Tous les bâtiments, composant la nouvelle aérogare, sont aux dernières retouches, à commencer par les édifices devant servir de lieux dédiés à l’accueil des passagers et les infrastructures mis en place pour le traitement des bagages. L’aérogare comprend également le parc de l’aéroport, une nouvelle tour de contrôle et de plusieurs infrastructures.
Les promoteurs dudit projet misent le tout pour le tout en prenant en compte l’ouverture de l’espace aérien de la ville pour plusieurs dizaines de compagnies aériennes dont les avions atterrissent, de manière récurrente, sur le sol oranais. Un flux important de voyageurs est subséquemment traité quotidiennement. Celui-ci est, selon les premières estimations, estimé à plus de 3,5 millions de passagers.
La wilaya d’Oran, n’accorde aucune indulgence vis-à-vis des retards dans la réalisation de tous les projets lancés et ceux à lancer incessamment, a par le biais de Mouloud Cherifi, été explicite en ne ratant aucune occasion pour réitérer la nécessité de passer à la vitesse supérieure dans l’exécution des travaux. D’ailleurs, il n’est plus question de faire du laxisme. La situation urge étant donné que cette ville s’est lancée d’importants défis.
Le wali a, dans ce chapitre et dans ses propos directs, abordé ces projets expliquant que «la dynamique par laquelle les travaux avancent va permettre au nouvel aéroport d’être opérationnel afin d’accueillir les Jeux méditerranéens prévus en 2021».
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Le ministre du Commerce était à Bouira, hier. Pour meubler ce déplacement, le premier commerçant du pays s’est rendu au marché couvert quotidien du chef-lieu de la wilaya où il constatera de visu les prix des fruits et légumes. Le poulet qui la veille coûtait 310 DA le kilogramme est passé à 370 DA le kilo. La laitue, la courgette, la carotte mais et surtout la tomate continuent de rester en-deçà des moyens financiers d’un simple fonctionnaire. Sur place, le ministre admettra que le marché algérien se caractérise par des dysfonctionnements. Il fera une remarque à propos du manque d’étiquetage, de l’affichage des prix, notamment sur les rayons viandes.
A El Hachimia, le ministre visitera l’unité de production d’oeufs du groupe agroalimentaire algérien Bali-Haddiouche qui produit 455 000 oeufs /jour. En plus de pouvoir satisfaire le marché local, le groupe envisage des extensions qui porteront sa production à 1 000 000 unités/ jour. Le groupe envisage aussi la mise en place d’une unité de production de la mayonnaise et tentera d’intégrer le marché extérieur. A Bechloul, l’hôte de la wilaya a inauguré officiellement un abattoir, investissement consenti par un particulier. Cette unité d’abattage et de découpe peut prendre en charge 1 000 bovins et 2 000 ovins par jour, selon son propriétaire.
L’investisseur qui s’est installé sur la zone d’activité de la commune de Bechloul envisage des extensions avec la réalisation d’une unité de production du corned-beef et un laboratoire de contrôle sanitaire pour les viandes. Avant de repartir, le ministre a rencontré les cadres et les fonctionnaires de son département auxquels il a demandé de redoubler de vigilance sur la qualité des produits et de réprimer toutes infractions à la loi. sept anciens cadres de la direction, partis en retraite, ont été récompensés par le ministre. Lors d’un bref point de presse, le ministre est revenu sur les importations des viandes où il est temps de compter sur la production locale. A une question relative à la hausse des prix qui a concerné la mercuriale, le ministre dira que cette situation est conjoncturelle et concerne particulièrement la première semaine du Ramadhan. Les choses reviennent à la normale et les prix baisseront encore avec l’arrivée des grosses chaleurs, prédira le premier responsable du secteur.
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Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse, mercredi en Asie, les marchés redoutant un possible assouplissement des limitations de production par l’Opep et ses partenaires, au premier rang desquels la Russie. Vers 04H45 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juillet, cédait 8 cents à 66,65 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juillet également, reculait de 27 cents à 75,12 dollars.
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Le principal syndicat de travailleurs du secteur pétrolier au Brésil a lancé un appel à une grève de 72 heures à partir de mercredi, dans un pays déjà paralysé depuis neuf jours par un arrêt de travail des transporteurs routiers. La Fédération Unique des Pétroliers (FUP) réclame une réduction des prix des carburants et du gaz de ville, la fin de la politique de vente d’actifs de Petrobras et la démission du président de cette compagnie pétrolière publique, Pedro Parente. Les transporteurs routiers, qui revendiquaient également une baisse des prix des carburants, ont obtenu dimanche une forte réduction de ceux du gazole. Leur mouvement donnait des signes d’essoufflement mardi, mais de nombreux grévistes restaient mobilisés.
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Jeudi, septième jour de campagne. Le cortège officiel du candidat devrait se trouver quelque part dans la zone bariba de l'Atacora. Macaire Johnson et moi avions dû passer la nuit de la veille à Natitingou, pour pouvoir rejoindre Cotonou avec les images de la campagne. Ce fut bien entendu très désagréable pour moi de devoir faire cette navette. Mais, aucune autre alternative ne se présentait. Et je me sentais de moins en moins à l'aise de ne pas participer à la recherche de solution. J'ai longuement échangé avec Didier Aplogan au téléphone.
C'était le désarroi au Novotel, dans la mesure où les acteurs de la campagne du candidat, au sud du pays, cachaient de plus en plus mal leur frustration de ne pas savoir ce qui se passait autour du candidat sur le terrain, au nord. Ceux qui n'ont jamais travaillé que pour la réélection d'un chef d'Etat candidat à sa propre succession ne comprendront sans doute jamais cette angoisse qu'on vit avec un candidat qui se lance dans la bataille pour la première fois. Ses chances ont beau être grandes, sa victoire a beau être évidente, il n'y a que le terrain pour vous donner tort ou raison. La pression, je l'imaginais bien, devrait être de plus en plus forte sur l'équipe de communication du Novotel.
Si les images du nord sont bonnes, théorisait-on, cela remotivera davantage l'électorat du sud. Et ce n'était pas faux. Dans cette compétition, il n'y avait ni confrontation d'idéologies ni confrontation de projets de société. L'électorat indécis, qui ne fait son choix qu'au dernier moment, attend juste de voter pour le cheval gagnant. Nos images du nord étaient excellentes, au-delà de mes attentes. Cela m'encourageait à reprendre la route du Novotel, malgré l'option ferme que j'avais prise de tourner la page de la communication.
Le soulagement de Didier fut grand lorsque je l'informai que je descendais sur Cotonou avec les premières images du nord. Il m'informa qu'il prenait de nouvelles dispositions afin d'envoyer quelqu'un attendre le cortège à Parakou afin, si possible, de ramener un second lot d'images. Aujourd'hui, ce récit peut paraître drôle, avec le prodigieux développement des Technologies de l'information et de la communication.
N'importe qui aujourd'hui n'aurait qu'à activer son écran Android, et un meeting politique se déroulant à peu près n'importe où, serait vécu en direct sur les réseaux sociaux. Mais, nous étions en 2006. Les réseaux sociaux étaient encore embryonnaires et l'Internet sur les téléphones portables relevait encore de la science fiction. Je me rappelle que lorsqu'un ministre partait en tournée d'une semaine à l'intérieur du pays, il fallait attendre toute la durée de la tournée, attendre ensuite que les reporters télé prennent trois à quatre jours pour traiter tout le stock d'images, avec prévision de premières diffusions, deux ou trois nouveaux jours plus tard.
Les réalités ont largement évolué et personne ne peut plus envisager une stratégie de conquête et de gestion en occultant la puissance des réseaux sociaux. Ces petits morceaux d'écran que nous avons tous en main toute la journée, et même parfois toute la nuit, redimensionnent dorénavant nos rapports sociaux, notre compréhension de la vie, et même nos réflexes qui n'ont plus grand-chose de naturel. C'est évident que cette dématérialisation des relations interpersonnelles ira crescendo. Nous regardons plus nos écrans Android que l'écran de nos postes téléviseurs.
Cette joyeuse explosion des communautés virtuelles, en démocratisant et en banalisant la prise de la parole, nous oblige à redéfinir la notion d'espace public. L'agora n'est plus dorénavant un lieu physique. Et un nouveau type de leaders d'opinion et d'influenceurs apparaît.
Dès que j'aurai bouclé la rédaction de cet épisode par exemple, il me suffira juste de cliquer sur cette petite fléchette pour qu'il se retrouve sur les cinq continents. Communiquer, c'est maîtriser. Comment maîtrise-t-on, ou alors que peut-on désormais maîtriser quand le développement exponentiel des Technologies de l'information et de la communication transforme tout le monde en influenceur potentiel ?
Laissons la question aux théoriciens et revenons à notre récit.
Nous partîmes de Natitingou très tôt le matin. Macaire Johnson était au volant et j'étais assis à côté de lui. La route était calme et nous ne recevions que l'écho du sifflement de nos pneus sur l'asphalte. Macaire était concentré. Il roulait vite, très vite. Mais, sans que je ne sache pourquoi, sa silhouette massive accrochée au petit volant de la voiture _"Carina 3"_ me donnait une sensation de sécurité absolue. Bientôt, un segment du tronçon de voie à l'entrée de Djougou nous obligea à ralentir et à slalomer entre des nids-de-poule béants qui causaient en ce temps-là tellement de drames.
Djougou s'éveillait à peine. Quelques panneaux géants aux effigies de Yayi, Houngbédji et Amoussou rappelaient le fort intérêt que nourrissaient les différents candidats à cette élection présidentielle pour la cité des _"Diarra"_. Je repensai à notre meeting qui, quelques jours plus tôt, avait mis la ville en effervescence. Je repensai surtout aux femmes leaders de cette région qui s'engagèrent tête et pieds avec nous : Garba Fouléra qui nous donna le gîte, Lamatou Alaza qui se détourna de Idji Kolawolé qui eût pu être son choix naturel, Amissétou Affo Djobo qui tenait un maquis à Parakou, mais qui s'illustrait déjà dans l'activisme politique.
Nous traversâmes Djougou en coup de vent et nous nous engageâmes sur un tronçon d'asphalte qui me parut interminable. Sur plus d'une cinquantaine de kilomètres, nous roulâmes seuls, croisant de temps en temps quelques paysans qui se rendaient aux champs, leur chien sur le réservoir de leur moto, les deux pattes avant posées entre les guidons, ou trottant docilement devant leur vélo.
Il était environ onze heures lorsque nous atteignîmes le rond-point du carrefour de Dassa. De là jusqu'à Cotonou, nous croisions par intervalles réguliers des camions en partance pour le nord et dont le pare-brise portait une affichette de notre candidat. Et puisque notre voiture était également couverte d'affichettes, nous échangions avec ces conducteurs de gros porteurs des signes d'encouragement et de complicité, tantôt en klaxonnant, tantôt en faisant un _"V"_ de victoire en sortant le bras. C'était aussi surtout notre façon de conjurer le calvaire que représentait alors le tronçon de route Bohicon-Cotonou.
En milieu d'après-midi, j'étais au Novotel. Didier n'y était pas. Il était en ville. Il me demanda de laisser les supports auprès du secrétariat. L'ambiance me parut plus animée. Le siège de campagne semblait carrément s'être déporté sur le Novotel. J'aperçus la silhouette de Robert Dossou et d'autres visages que je ne connus que plus tard. Didier était le maître du Novotel. Je m'en étais rapidement rendu compte au secrétariat, par le nombre de personnes qui y passaient demander d'après lui pour tout et pour rien. Que devenait Charles Toko ? Ça faisait un moment que je n'avais plus de ses nouvelles. Mais, j'étais convaincu qu'il avait raté un train. Et l'avenir ne me démentira pas.
J'informai Didier que je retournais au nord le lendemain, mais que je n'étais plus disposé à refaire cette corvée. Il me rassura. Quelqu'un était déjà en route pour Parakou. En revenant sur le parking du Novotel, je recroisai Maurille Agbokou, presque au même endroit où je l'avais vu il y a quelques jours. Il prit des nouvelles du nord, puis d'un ton mesuré, exprima son optimisme. Il n'y avait décidément rien de militant en lui.
Alors que je ressortais du Novotel, Didier me rappela. _"Quelque chose est prévu pour toi"_, me dit-il. Il me demanda de repasser plus tard dans la soirée, si c'était possible. _"Je ne suis pas sûr de pouvoir repasser ici le soir"_, lui répondis-je, avant d'ajouter sur le ton de la blague, _"je ne suis pas pressé, Didier. Une chose est certaine, le plat de légumes qui m'est destiné ne souffrira pas d'avarie"_. Il éclata de rire et fit une répartie dont je ne me souviens plus, mais qui me fit rire à gorge déployée. Le tout ne suffit pas de savoir se battre, il faut savoir prendre le pouvoir.
Charles savait se battre, Didier savait prendre le pouvoir. Ma conviction était définitivement établie.
Je rentrai directement à la maison. Je repars très tôt demain, chercher Macaire Johnson chez lui à Akpakpa. Nous remontons jusqu'à Sinendé, si tout va bien. Le cortège de Yayi est prévu pour s'y trouver dans l'après-midi. Sinendé, c'est une autre histoire...!
(✋À demain)
*Tibo*