Neymar et la Seleçao ont participé à deux séances de travail sur le terrain d’entraînement de Tottenham, en prévision de leur match amical face à la Croatie, dimanche à Liverpool. Avant d’affronter le Croatie dimanche en amical à Liverpool, la Seleçao a effectué mardi dernier deux séances de travail sur le terrain d’entraînement de Tottenham, dans le grand Londres. Outre Neymar, très souriant, Philippe Coutinho, Gabriel Jesus, Thiago Silva et Marquinhos ont participé à ces entraînements qui ont duré un peu plus d’une heure. Dans la matinée, les joueurs brésiliens ont effectué un travail d’étirement et de course alors que la séance de l’après-midi était consacrée à des exercices tactiques, avec une mini opposition sur une partie réduite du terrain. En fin de session, les défenseurs ont eu droit à un travail spécifique pour coordonner leurs mouvements.
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Vendredi, huitième jour de campagne. Le voile de l'obscurité couvrait encore Cotonou lorsque nous reprîmes le chemin du septentrion. Comme la veille, j'étais assis à côté de Macaire Johnson qui s'agrippait à nouveau au volant. Nous sommes attendus dans le cours de midi, à Parakou, par une colonne de véhicules en partance pour Sinendé. J'avais vu ce phénomène en 2001 avec le Général Mathieu Kérékou, candidat à sa propre succession. Le cortège du candidat favori s'allonge au fur et à mesure que passent les jours de campagne. La fraîcheur du matin décupla le rendement de notre moteur. Le voyage fut tranquille. J'eus le temps de remarquer, sur tout le long de l'itinéraire, le fort taux de dissémination de notre logo. Il y en avait de toutes les dimensions, depuis les plus grands, jusqu'aux plus petites affichettes. Les portes de boutiques, les murs d'ateliers, les baraques les plus anodines en étaient devenus des supports d'affichage.
Nous roulâmes vite et si bien que nous étions déjà au siège départemental de campagne de Yayi à Parakou avant midi. Le siège était situé au quartier _"Guêma"_, au bord de la route inter-États, à la sortie nord de la ville. Un calme surprenant y régnait à cette heure de la journée, et surtout à cette étape de la campagne. J'y retrouvai mon beau-frère, Théophile Baballola, qui formait avec ma sœur aînée Marguerite, un couple d'activistes politiques bien connus dans la ville. Mes sœurs aînées Marguerite et Zéphyrine avaient hérité ce goût immodéré de l'activisme politique de ma mère. Celle-ci était en effet au cœur de toutes les activités de l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin, Ofrb, dans la ville de Parakou, et nous nous pressions avec passion et fierté dans la foule pour la voir défiler à la place _"Tabéra"_ au cours des innombrables défilés qui s'y tenaient.
Ce débordement d'énergie de ma mère agaçait furieusement mon père qui, lui, était plus cérébral et aimait les grands débats et les grandes théories politiques auxquels sa femme ne comprenait pas grand-chose. En plus, mon père, fidèle admirateur du président Justin Tomètin Ahomadégbé, ne porta jamais dans son cœur Kérékou à qui il reprochait d'avoir écourté le mandat présidentiel de _"Aho"_ (c'est ainsi que les gens de sa génération appelaient Ahomadégbé), mais de l'avoir en plus fait interner longuement au camp _"Séro Kpéra"_ de Parakou. Les épouses des militants de Justin Tomètin Ahomadégbé, généralement du sud, se relayèrent pendant toute la période de détention du prisonnier de luxe, pour lui apporter à manger. C'était la période de ma naissance. Mon père garda pour le président Ahomadégbé une fidélité qu'il reporta sur le président Nicéphore Soglo aux lendemains de la Conférence nationale. Ma mère, elle, prit un autre chemin et s'illustra si bien dans l'activisme au sein des structures de base de _"l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin"_, qu'elle fut remarquée par sa présidente Rafiatou Karimou, qui lui envoya, un jour, une invitation spéciale pour prendre part à une assise nationale de l'Ofrb à Cotonou. Et, cerise sur le gâteau, le voyage sur Cotonou devait se faire par avion, à travers les navettes périodiques des Transports aériens du Bénin, _"TAB"_.
La tension fut vive à la maison. Mon père se sentait émasculé par ce voyage de sa femme qui ne manquerait pas d'attirer des allusions sur lui dans les milieux d'Aboméens féodaux et majoritairement hostiles au régime Kérékou, à Parakou. Il essaya, dans un premier temps, de s'opposer à ce voyage de ma mère, prétextant mille et un risques liés aux transports aériens, mais lâcha très vite prise face au tollé général venu d'Abomey, de la part de ses frères et cousins que ma mère savait alerter pour lui faire changer d'avis. Ma mère, pour l'unique fois, prit l'avion, et en parla jusqu'à sa mort, reconnaissante à l'infini, à sa bienfaitrice, Rafiatou Karimou.
Mes deux sœurs aînées prirent donc d'elle le virus de l'activisme politique dans la ville de Parakou et Zéphyrine se révéla une grande main mobilisatrice pour Rachidi Gbadamassi au cœur du marché Arzèkè où elle remplaça au pied levé ma mère dont elle hérita tous les réseaux d'amitié. Elle ne survécut hélas pas longtemps au décès de ma mère. Nous décidâmes, contre les protestations de la famille à Abomey, de l'inhumer dans la ville, selon ses propres désirs. Tout ne s'explique pas dans notre vie. Marguerite reprit donc le flambeau, avec une forte audience dans les milieux _"fons"_ de la ville, notamment au quartier _"Camp Adagbè"_. Cette influence nous fut très bénéfique pendant les multiples meetings de proximité que nous organisâmes régulièrement dans cette partie de la ville entre 2003 et 2005, pour y prêcher le yayisme. Je me rappelle les salves d'applaudissements que je soulevais au cours de ces meetings de proximité lorsque, debout, je déclinais mon identité, Tiburce _"ADAGBE"_.
Bref, notre attente au siège de campagne _"Guêma"_ ne fut pas longue. Au milieu d'un cortège de quatre ou cinq véhicules, nous prîmes le chemin de Sinendé. Pour m'y être déjà rendu une fois en 2001 dans le cortège électoral du Général Mathieu Kérékou, je savais que Sinendé n'était pas la porte d'à côté. C'était un voyage presque interminable sur cette piste rurale poussiéreuse, en cette fin de saison sèche. La piste s'enfonçait profondément au milieu d'une forêt dense entrecoupée de savanes herbacées. Elle serpentait, montait, descendait, s'élargissait, se rétrécissait, comme si elle nous jouait des tours.
Bientôt, nous commençâmes par dépasser beaucoup de monde qui allait dans la même direction que nous, tantôt à pied, tantôt à trois ou à quatre sur une moto brandée aux effigies de Yayi. Nous dépassâmes un minibus poussif bondé de monde et tellement couvert de nos affichettes qu'on avait du mal à en voir la couleur. En haut, sur le bus, un haut-parleur diffusait une chanson en langue baatonou que je venais d'entendre au siège de campagne à Parakou et à laquelle je n'avais pas fait attention. Elle passa pourtant en boucle avec celle de GG Lapino pendant que nous attendions. Je ne suis pas locuteur baatonu, je suis locuteur dendi. Mais, cette chanson débitée par un haut-parleur commença par me faire un effet.
C'était de la musique moderne, mais avec une cadence abrupte et nerveuse, un refrain simple et répétitif qui finissait par le nom _"Yayi Boni"_.
Après le bus, nous dépassâmes des gens qui, sur leurs motos ou leurs vélos, avaient, attaché sur leur siège arrière, un poste magnétophone à cassette qui vociféraient la même chanson. _"Aourama ...aourama... aourama...Yayi Boni"_ ! Je fus définitivement convaincu que nous étions face à un autre phénomène _"GG Lapino"_ version bariba. L'artiste, m'a-t-on dit, se nommait _"Bourousman"_ et sa chanson, tel un hymne sacré, fédérait tout le milieu bariba autour de Yayi qui avait réussi à se faire accepter comme un des leurs, même s'il n'apprit son baatonou que dans un cahier de cent pages. Nous avions des échos surréalistes de la journée de la veille, que le candidat passa dans la partie bariba de l'Atacora, Kérou, Kouandè, Péhunco. Nous avions eu des échos tout aussi excitants de Banikoara.
Le cortège, depuis ce matin, était monté à Malanville avec une marrée humaine indescriptible. Nous la rejoignons à Sinendé. Et nous y voilà d'ailleurs enfin. Le meeting était déjà en cours avant notre arrivée. La densité de la foule ne nous permit d'observer que de loin, sur l'estrade, la silhouette de Yayi dans un bazin rouge écarlate. Quelques personnes que je ne reconnaissais pas se tenaient debout, à ses côtés. Ah oui, j'en reconnus finalement un : Charles Toko. Il se tenait juste dans le dos du candidat. Il avait donc dû rejoindre le cortège pour le périple en pays bariba. Après le français, Yayi enchaîna son discours en baatonou, sous les ovations du public. Même si je n'en comprenais pas grand-chose, je savais que son accent n'était pas le bon.
Mais, cette prise de parole en baatonou suffisait au bonheur de la populace. Yayi finit en disant un mot apparemment sympathique à l'endroit du fils du terroir, Soulé Dankoro. Quelques applaudissements timides fusèrent. Yayi laissa enfin le micro, que quelqu'un saisit aussitôt en lançant, sans scrupule, une des chansons les plus férocement allusives et xénophobes en milieu bariba. Je ne sais plus si c'était Charles. Ma mémoire flanche à ce niveau. Mais, je me souviens de l'enthousiasme décomplexé de la foule qui reprit en chœur la chanson qui, traduite en français, pourrait signifier à peu près ceci : _"Mon frère, pourquoi donner ton sorgho à la pintade sauvage dans la brousse, au lieu de l'utiliser pour nourrir ta poule qui est avec toi à la maison tous les jours ?... "_.
C'était aussi cela la campagne électorale dans notre pays. Je me souviens de cette mise en garde que nous fit le Général Mathieu Kérékou, en 2001, à son domicile de Natitingou, en pleine campagne électorale. _"Si vous rapportez à Cotonou tout ce que vous avez entendu ici, vous allez casser le pays"_, avait-il prévenu.
Le meeting prit fin dans un grand mouvement de foule. Informé de la présence de Soulé Dankoro à Sinendé, Yayi orienta son cortège vers son domicile. Mais, le vieux colonel s'enferma à double tour et refusa de nous recevoir. Nous insistâmes vainement en tambourinant sur le portail. Nous reprîmes finalement le chemin du haut. Le dernier meeting de la journée est prévu pour Kandi. Le maire, Allassane Séibou, un des fidèles du yayisme, nous y attend.
(✋À demain)
*Tibo*
Tout est à refaire à l’ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d’Afrique). L’élection de l’Ivoirien Lassana Palenfo pour un 4è mandat en mai 2017 a été annulée par le TAS (Tribunal arbitral du Sport) qui a rendu son verdict après de longs mois d’attente. «J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que l’élection du président de l’ACNOA à Djibouti est annulée et que de nouvelles élections doivent être organisées concernant le pote sus-indiqué, ouverte à tous«, lit-on dans un courrier adressé par l’Algérien Mustapha Berraf, 1er vice-président, chargé de l’intérim de l’institution depuis la mise à l’écart de Palenfo par le Comité d’urgence en novembre 2017. Dans le même temps, les sanctions prononcées par l’ACNOA à l’encontre du Camerounais Kalkaba Malboun, candidat aux élections, mais finalement disqualifié pour violation du code éthique, sont annulées.
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L’Argentine a facilement dominé Haïti, 4 buts à zéro, mardi à Buenos Aires, grâce aux 62e, 63e et 64e buts de Messi en sélection, en match amical de préparation pour le Mondial, qui débute le 14 juin. En première période, l’équipe haïtienne aurait pu encaisser sept à huit buts, mais le gardien Johny Placide a sorti un grand match devant les canonniers argentins, Di Maria, Higuain et Messi. Le dernier triplé de Messi avait donné in extremis la qualification à l’Argentine, contre le Pérou, lors de la dernière journée des qualifications pour le Mondial. Aguëro, entré à la place de Higuain, mettait le 4e but de la soirée à la 68e minute. Les 55 000 spectateurs étaient ravis, notamment un grand nombre d’enfants venus avec parents ou grands-parents pour voir Messi et dire au revoir à la sélection à la veille de son départ pour la Russie.
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L'Institut Supérieur des Sciences Religieuses-Notre Dame de l'Inculturation (ISSR-NDI), a ouvert ses portes ce lundi 28 Mai 2018 à Cotonou. Ce nouveau cadre d'éducation et de transmission de savoir, est l'œuvre du clergé catholique à travers Mgr Barthélémy Adoukonou. Il a pour objectif de former des chrétiens, les femmes et les hommes de bonne volonté et capables d'être, dans le monde, des promoteurs de paix et de diaconie en suivant l'esprit de Marie, la Sainte Mère Dieu.
Selon Mgr Roger Houngbédji, porte-parole de la Conférence épiscopale du Bénin, la formation enseignée à l'ISSR-NDI doit permettre aux apprenants d'acquérir les outils pour dialoguer en vérité avec les hommes et les femmes des temps actuels et participer ainsi à la nouvelle évangélisation. Les enseignements donnés tiennent largement compte, selon certains responsables de l'institut, du vécu culturel, social, politique et économique en Afrique. L'ISSR-NDI œuvre également pour la formation des agents pastoraux pour assurer leur rôle dans toutes les régions, et ce sans distinction de culture. Les filières disponibles pour ce début sont, la théologie et l'inculturation.
Plusieurs évêques et prêtes venus du Bénin et de la sous-région ont apporté leur soutien à la naissance de l'Institut Supérieur des Sciences Religieuses Notre Dame de l'Inculturation.
F. Aubin AHERHEHINNOU
Par Chaabane BENSACI .
Après avoir décrété une guerre sans merci contre les produits provenant des pays du Conseil de coopération du Golfe qui l’ont cloué au pilori en 2017, voici que le Qatar lance une autre offensive, dans le domaine particulièrement «sensible» du…football! Le groupe beIN Media a, en effet, annoncé lundi qu’il demande à la FIFA, à quelques encablures du Mondial-2018, «de prendre des mesures juridiques fortes pour mettre fin au ‘piratage » d’Arabsat, opérateur saoudien et supposé rival de la puissante firme qatarie. Compte tenu des tensions exacerbées qui minent les relations entre l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahrein et l’Egypte, d’un côté, et le Qatar, de l’autre, ainsi que du fait de la rupture des relations diplomatiques entre eux depuis bientôt un an, beIN, une chaîne basée à Doha, et qui détient les droits particulièrement onéreux de retransmission de nombreux évènements sportifs, dont la prochaine Coupe du monde en Russie (14 juin-15 juillet), n’a pas trouvé mieux que de mettre à l’index les dirigeants saoudiens. «Nous avons demandé à la FIFA (Fédération internationale de football) d’entreprendre une action légale directe contre Arabsat et les indications dont nous disposons montrent qu’elle (la FIFA) soutient cela», a déclaré Sophie Jordan, directrice juridique de beIN Media. «Nous avons demandé à la Fifa d’exercer une pression directe sur les pirates», via la justice, des discussions sont en cours et la FIFA est «très favorable à ce que nous faisons», a-t-elle encore insisté, ajoutant que cette atteinte menace l’ensemble des détenteurs de droits.
Dans son communiqué, la FIFA a affirmé «prendre les violations de sa propriété intellectuelle très au sérieux» et «combattre» ces infractions, y compris «le streaming illégal et les retransmissions sans autorisation». L’instance suprême du football mondial «travaille avec différents partenaires pour minimiser» leur impact aussi bien au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que partout ailleurs, dans le monde…
On croît rêver. Avant la brouille ou plutôt la rupture fracassante de 2017, beIN qui détient des droits de retransmission exclusifs à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord des grands évènements sportifs ne voyait aucun inconvénient à ce que «le grand frère saoudien» bénéficie indûment de ses retransmissions. Mais voilà, les temps changent et les rapports entre frères ennemis aussi! En Arabie saoudite, clame le groupe qatari, des policiers font la chasse aux décodeurs beIN dans les hôtels et les restaurants, notamment. De surcroît, un réseau pirate, agissant sous l’appellation de «beoutQ» – une manière de détourner le sigle en ridiculisant la marque – se sert du satellite Arabsat pour retransmettre illégalement les programmes du groupe qatari. A en croire celui-ci, il s’agit d’ «un précédent dangereux».
Bon prince, le groupe qatari a tout de même tenu à préciser que le phénomène n’a commencé qu’en…octobre 2017, mais avec une ampleur inquiétante, depuis, tant au Moyen-Orient qu’en Afrique du Nord, affectant considérablement ses ressources propres et celles des détenteurs de droits. Les retransmissions de «beoutQ» seraient en train de faire tache d’huile jusqu’en Asie et elles ne se limitent plus, assure le groupe, aux seules compétitions sportives puisqu’elles concernent aussi les films et les séries TV. Autant dire, en termes crus, qu’il s’agit d’une opération de piratage «lourdement financée» et un autre responsable de beIN, Tom Keaveny, ne se gêne nullement pour le dire. Là où le bât blesse, conclut le groupe, c’est qu’aucune action en justice ne peut être estée en Arabie saoudite. Il n’y a plus, dès lors, qu’à s’en remettre à la justice divine!
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DJELFA – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a affirmé, mardi à Djelfa, que la wilaya est un « pôle touristique d’excellence » et à sa place sur la carte touristique nationale.
« La wilaya de Djelfa a sa place sur la carte touristique nationale », a indiqué le ministre en marge d’une visite de travail dans la région, soulignant son intégration au titre du Plan national de développement du tourisme en tant que pôle régional englobant nombre de wilayas, et ce au vu de son potentiel naturel (entre paysages enchanteurs et forêts), et la disponibilité en son sein de zones thermales, outre sa richesse cultuelle, a ajouté M. Benmessaoud.
Le ministre, qui avait visité nombre de projets d’investissement dédiés au tourisme thermal, s’est notamment rendu à la source thermale de la commune de Charef, à 50 km à l’Ouest de Djelfa, où il a signalé l’existence, dans la région, de « trois sites thermaux » qui doivent être impérativement exploités pour « encourager cette forme de tourisme », a-t-il souligné.
Ceci d’autant plus que la wilaya s’apprête, a-t-il dit à ce propos, à réceptionner deux projets dans ce domaine « dans les prochains mois », ajoutés à un nombre de contrats de concession accordés pour cette forme de tourisme.
Toujours dans la commune de Charef, M. Benmessaoud a visité une exposition artisanale abritée par une tente traditionnelle, où lui a été présenté un exposé sur les Plans d’aménagement touristique des zones d’expansion touristique de Hammam Charef , de la source El Mesrane de Hassi Bahbah et la forêt Sin Elba.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a entamé sa visite par l’inspection du chantier d’un hôtel 4 étoiles en réalisation, au chef lieu de wilaya, un investissement privé dont il est attendu le renforcement, en lits supplémentaires, des capacités d’accueil de la wilaya.
Un autre investissement privé, représenté par un projet de réalisation d’un espace récréatif, à la forêt Sin Elba (à 5 km au l’Ouest de Djelfa), a fait l’objet également d’une visite du ministre. Sur place M. Benmessaoud a salué ce genre d’initiatives « que l’on se doit d’exploiter pour faire de la forêt un espace de villégiature pour les familles et pour les amoureux de la nature ». Sachant que cette forêt fait partie du barrage vert datant d’une quarantaine d’années.
Auparavant, le ministre s’était rendu à la Zaouia « Si Mohamed Rebih » de Medjbara (30 km au sud de Djelfa). En prenant part à une Halaqua pour la récitation du Coran, en compagnie du Cheikh de la Zaouia et de ses élèves, il a loué le rôle de ce type de structures dans l’enseignement du Coran.
Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite à Djelfa, M. Benmessaoud a annoncé la réception attendue, en perspective de la saison estivale 2018, de 60 hôtels d’une capacité d’accueil de 5000 lits.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a clos sa visite dans la wilaya par l’inspection d’un chantier de réalisation d’un village de vacances à Hammam Charef, avant d’inspecter la station thermale de la même ville, exploitée par un privé, puis la distribution de contrats de concession au profit de promoteurs de projets touristiques, agrées par son ministère.
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Le ministre a estimé, à l’issue du vote, que l’adoption du projet de loi constituait une « amorce réelle du processus de réforme du système sanitaire qui nécessite la mobilisation de toutes les capacités actives et créatives pour la formulation des textes réglementaires », précisant qu’une période transitoire de deux ans a été fixée, avant l’introduction du système sanitaire dans un nouveau cadre règlementaire ».
« L’avenir du système national de santé passe par l’actualisation du support législatif pour consacrer le rôle social de l’Etat et concrétiser ses engagements dans un nouveau cadre qui prenne en considération les mutations socio-économiques en Algérie », a-t-il expliqué.
La loi vise à garantir une « protection sanitaire globale pour tous les citoyens et dans toutes les circonstances », a précisé le ministre, ajoutant que « cette protection repose sur le secteur public qui constitue l’épine dorsale du système national de santé, au côté d’un secteur privé complémentaire oeuvrant dans un cadre cohérent et organisé ».
Outre la consécration de la gratuité des soins comme « principe irréversible », M. Hasbellaoui a souligné que les premiers objectifs du projet consistaient en la « réduction des disparités entre les régions dans l’accès aux prestations sanitaires, la définition du parcours du malade et la facilitation de l’accès aux soins dans un cadre pyramidal organisé ».
Outre l’accélération de la promulgation des textes réglementaires cités dans le projet de loi, la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale au conseil de la Nation a recommandé également le développement des services de premiers soins dans les hôpitaux publics.
Elle a salué, dans ce sens, « l’importance du développement de la médecine préventive, eu égard à son importance en matière de maîtrise de la prolifération des maladies, ainsi que le soutien de la production nationale des médicaments et l’encouragement de la recherche dans ce domaine ».
Les membres de la commission ont recommandé entre autres la promotion de la formation dans les corps des paramédicaux pour combler le déficit enregistré.
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En ces soirées de Ramadhan, le Jardin méditerranéen ne désemplit pas. Dès la rupture du jeûne, des centaines de personnes affluent vers cet immense espace vert qui surplombe la baie d’Oran, près de Akid-Lotfi, pour profiter aussi bien de la beauté du site que des moyens de divertissement aménagés à l’occasion du mois sacré. “C’est très beau, mais surtout très convivial”, juge une femme d’un âge avancé, en appréciant la présence de nombreuses familles sous l’œil vigilant d’un important dispositif policier. Depuis 2006, année de son inauguration officielle, le Jardin méditerranéen — qui s’étire, sur la frange maritime Est, depuis la résidence El-Bahia jusqu’au rond-point Akid-Lotfi sur une étendue de cinq hectares — constitue l’une des principales attractions de la wilaya d’Oran, particulièrement pendant le mois de Ramadhan et la saison estivale.
Presqu’entièrement recouvert de gazon, de platanes et de palmiers, il est traversé par des pistes cyclables, destinées aussi bien aux flâneurs qu’aux enfants à bicyclette ou en rollers. En son milieu, un lac artificiel, peuplé de dizaines de crapauds, est enjambé par une passerelle en bois sur laquelle des jeunes se prennent souvent en photo grâce à leurs cellulaires… En ce mois de carême, de nouvelles attractions ont été installées pour les visiteurs. Alors que les bandes vertes, éclairées par des dizaines de lampadaires, sont occupées par des familles, pour beaucoup venues du quartier voisin avec leurs propres tables basses et chaises, les promeneurs peuvent prendre connaissance des produits artisanaux présentés dans des stands tenus par des façonniers venus de plusieurs wilayas du pays (robes, bijoux, produits de poterie, osier et autres articles en cuir…). Les enfants et adolescents, eux, peuvent s’essayer au patinage sur glace avec l’aide d’un moniteur et sous la surveillance d’agents de sécurité. “Dommage que les adolescents ne fassent pas très attention, ils n’arrivent pas à maîtriser leurs élans et heurtent souvent les enfants”, se plaint une mère dont l’enfant a été gentiment percuté par un ado. À quelques mètres, un château gonflable aux couleurs chatoyantes est dressé pour les plus petits, dont les parents peuvent prendre un thé ou une boisson fraîche à l’un des kiosques ouverts à côté : “C’est un endroit très agréable aussi bien pour un café en famille que pour marcher ou profiter de la vue sur la mer”, reconnaît un quinquagénaire. Avec le Jardin méditerranéen, les autorités d’Oran ont réussi à offrir aux habitants un espace d’une rare beauté que des milliers de visiteurs apprécient tous les jours de l’année.
S. Ould Ali
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Les dix premiers villages de l’édition 2018 seront connus le 11 octobre prochain, à l’issue des délibérations du jury.
Décidément, le traditionnel concours du village le plus propre de la wilaya de Tizi Ouzou, organisé chaque année par l’APW à la mémoire du regretté Rabah Aïssat, ex-P/APW, suscite un engouement chez les villageois. Pour preuve, 102 villages ont confirmé officiellement leur participation à la 7e édition prévue pour le compte de la présente année 2018, encore que “ce chiffre pourrait encore évoluer du fait que certains villages retardataires viennent de déposer leurs dossiers de candidature”, nous a déclaré, avant-hier à la mi-journée, Youcef Sidali, président de la commission “Santé, hygiène et environnement” auprès de l’APW. Il est à signaler que, cette année, les organisateurs ont encouragé davantage l’adhésion des villages et ce en récompensant dix villages au lieu de huit, comme lors des années précédentes, et ce, pour inciter les villageois à accorder plus d’importance à la préservation de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie en zone rurale. Partant de là, le montant global des récompenses s’élève désormais à 44 millions de DA, alors que pour l’édition précédente il était de 33 millions de DA. Ceci dit, le premier village du concours percevra la somme considérable de 9 millions de DA, le second aura 7 millions de DA, le troisième 6 millions de DA, puis 5 millions de DA pour le 4e, 4 millions de DA pour la 5e place, 3 millions de DA pour les 6e, 7e et 8e places, alors que les 9e et 10e places donneront lieu à des récompenses de 2 millions de DA. Par ailleurs, il faut savoir que le barème de notation portera sur plusieurs volets, en l’occurrence la propreté des voies publiques (25 points), la gestion des déchets ménagers (25 points), l’entretien des places publiques (20 points), des fontaines, des abreuvoirs et des sources d’eau (10 points), des lieux de culture et des monuments (10 points), des cimetières (7 points) et enfin la consistance du règlement spécial de protection de l’environnement (3 points). Il est à souligner que pour le compte de la 6e édition disputée en 2017, le nombre de participants a atteint 78 villages. La première place est revenue au village de Tiferdoud (commune d’Abi Youcef), suivi respectivement de Talbant (Bouzeguène), Ibekaren (Bouzeguène), Laghrous (Mekla), Houra (Bouzeguène) et enfin Izaouiène et Tighilt-Mahmoud (commune de Souk El-Tenine). Pour rappel, l’initiative de récompenser le village le plus propre de la wilaya a été prise en 2006 par le regretté Rabah Aïssat, ex-P/APW de Tizi Ouzou, avant d’être lâchement assassiné par un groupe terroriste le 12 octobre de la même année à Aïn Zaouia, dans sa commune natale (daïra de Draâ El-Mizan, 40 km au sud de Tizi Ouzou). Enfin, il faut savoir que les dix premiers villages de l’édition 2018 seront connus le 11 octobre prochain à l’issue des délibérations du jury.
O. Ghilès
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La souffrance des habitants de la cité Aïn Romane relevant de la commune d’Ouled Saber située à une dizaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya continue. En effet, le sempiternel problème d’approvisionnement en eau potable envenime la vie des habitants de ladite cité. “Depuis le début du mois sacré, nous n’avons vu couler l’eau de nos robinets qu’une seule fois et les responsables font la sourde oreille”, nous dira Kamel, un habitant de la cité. Et de renchérir : “Chaque semaine, pour remplir une citerne de 500 litres, nous achetons l’eau à 1 200 DA. Nous ne sommes pas des commerçants. Il y a même des voisins qui n’ont aucun revenu.” Il est à noter que les responsables de la wilaya avaient promis dernièrement que le problème d’approvisionnement en eau sera résolu avant le mois sacré. En vain.
F. SENOUSSAOUI
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Quatre (04) responsables de la SONAPRA viennent d'être placées sous mandat de dépôt dans le cadre des dossiers de malversations.
Il s'agit de l'ancien Directeur général ICHOLA Jacob, de MOUHAMADOU ELHADJ A. Moussa, DCF, de BIO SEKO Tabé, DC et de MAMA GAO Aliou, DACG.
D. M.
L’information est tombée tel un couperet. Le ministère de la Culture a décidé de fermer la salle Mohamed Zinet pour un mois pour des motifs de diffusion de films piratés par cette salle. Le ministère de la Culture invoque plusieurs infractions dont celle de la diffusion d’un film qui aurait été jugé inapproprié pour le mois de Ramadhan. Cela fait suite à la parution d’un article sur un journal arabophone qui traite la comédienne Pamela Anderson qui joue dans le film comique Borat d’«actrice pornographique».
Un film qui, note-t-on, a été diffusé il y a deux semaines dans le cadre du ciné-club de Cinuvers. Aussi, la suspension de ce ciné-club pour des motifs qui relèvent de la morale aurait ainsi joué en défaveur de la salle Mohamed Zinet.
Le ministère de la Culture aurait ainsi trouvé la faille pour faire arrêter durant un mois le travail d’ une équipe de jeunes cinéphiles chevronnés dont le seul tort a été de vouloir distraire des centaines d’autres jeunes comme eux durant ce mois, sacralisé par certains jusqu’à la mythification crasse. S’il existe un vide juridique en tout cas concernant le travail des ciné-clubs croit-on savoir, la salle Mohamed Zinet pourtant considérée comme privée, tombe sous le couperet de la loi qui imposerait à ce qu’une commission de visionnage regarde d’abord les films avant leur diffusion sur grand écran. La question posée est: de quels films s’agit-il? Et pourquoi cette décision de fermer la salle, même temporairement, arrive le même jour de la sortie de cet article? Ce jugement de valeur sur un film a-t-il joué le rôle d’écran de fumée pour stopper une salle de cinéma devant faire son travail?
N’est-ce pas là une manoeuvre malhonnête qui sert d’excuse et de prétexte pour piéger une fois pour toutes une salle de cinéma dont le seul tort là aussi est de diffuser des films et d’abriter depuis des années des ciné-clubs dont de grands réalisateurs algériens en sont issus. On citera les noms de Karim Moussaoui, Sofia Djama, Hassan Ferhani pour ne citer que ceux-là dont les noms brillent aujourd’hui dans les grands festivals de cinéma au monde et pourtant, formés au biberon du ciné-club de Chrysalide qui, lui-même, n’avait jamais eu à se soucier de se prémunir d’un visa d’exploitation pour diffuser les grands chefs-d’oeuvre du cinéma universel et même algérien… Alors quelle mouche a-t-elle piquée aujourd’hui Azzedine Mihoubi? Vise-t-il par cet acte le réalisateur Yanis Koussim dont le producteur algérien actuel de son film Alger by night n’est autre que Sofiane Khodja, le directeur même de la salle Mohamed Zinet?
On a le droit de se poser la question… On ose espérer que non! Info capitale à retenir: Borat est en vente libre en Algérie, avec le timbre de l’Onda. Alors de qui se moque-t-on? Cinuvers aura-t-il joué finalement un simple rôle d’appât pour attraper l’hameçon? Tous les scénarios sont possibles…
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