Lancés le mardi 12 juin dernier, les travaux de l'atelier international sur le développement et le financement des énergies renouvelables ont été clôturés, ce mercredi 13 juin 2018, par le ministre de l'énergie et des mines, Dona Jean-Claude Houssou.
Au cours des travaux, les participants ont suivi un exposé de l'ancien ministre de l'environnement, de l'habitat et de l'urbanisme, Luc Gnacadja, qui a attiré leur attention sur la problématique des énergies renouvelables pour la satisfaction des besoins en service énergétique et la nécessité de contribuer à un développement durable, et quatre panels qui ont porté sur différentes thématiques. Trois groupes de travail ont été mis sur pieds pour réfléchir sur différents thèmes thématiques.
Les travaux des différents groupes ont permis de rédiger le rapport global sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin. Ce rapport a été lu par M. Gbodogbé, Secrétaire Général du Ministère de l'Energie.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou, en clôturant les travaux, a retenu en conclusion un code. Celui de ‘'2-3-4-16'' à savoir, 2 jours de réunion avec 3 groupes de travail, 4 panels et 16 recommandations. Avec ce code, « je veux que nous ouvrons la porte d'une révolution verte, efficace avec l'appui des autorités du gouvernement du Bénin », a exhorté le ministre de l'énergie. Il s'est engagé à mettre en place un comité plurisectoriel qui sera chargé de faire en sorte que les recommandations faites aujourd'hui, puissent avoir une suite.
F. A. A.
La retransmission sur écrans géants des matchs de Russie 2018 est interdite dans la commune de Bohicon, à cause des prochains examens nationaux. C'est ce qu'a annoncé le maire Luc Sètondji Atrokpo, dans un communiqué en date du 13 juin 2018.
L'installation d'écrans géants sur les lieux publics dans la ville de Bohicon, pour la diffusion des matchs de la Coupe du monde de football Russie 2018 est formellement prohibée jusqu'à la fin du mois d'août 2018. « A cette veille des examens de fin d'année scolaire, les élèves-candidats au CEP, BEPC, BAC, BTS..., au lieu de s'attrouper autour des écrans géants, ont plutôt besoin de réviser leurs cours longtemps perturbés par des grèves perlées », a précisé le maire dans le communiqué.
Tout en souhaitant plein succès à tous les candidats aux examens, Luc Atrokpo compte sur le sens de compréhension de toute la population de Bohicon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Au nombre des lois votées ces dernières semaines, ily a le code pénal qui suscite débat et interrogations au sein de la population de notre pays. Pour d'aucuns, ce code n'est que le bienvenu ; en ce sens qu'il permet au juge de s'appuyer sur des dispositions légales pour dire le droit par rapport à des faits et situations qui jusque là, ne sont pas formellement réglementés ou régis par la loi. Pour d'autres, c'est un code taillé sur mesure et dont certaines dispositions ne feront que compliquer l'existence à une catégorie de citoyens dans la République.
Des commentaires vont jusqu'à insinuer que c'est pour rendre la vie difficile à ceux qui se sont investis dans la vente de l'essence dite de contrebande et qui en tirent substantiellement leurs revenus, que des dispositions ont été insérées dans le dit code. Mais attention à se convaincre de cela. Car il ne faut pas opiner par rapport à cet aspect du débat sous l'emprise de l'émotion. Il faut dépasser cet état d'esprit, pour aller ou voir au delà d'une ou de quelques dispositions légales dans ce code. En effet, s'il est vrai que des décennies durant , ce commerce a permis à quelques-uns de nos compatriotes de survivre et non de vivre, il n'est pas moins vrai qu'il n'est que temps que l'État prenne ses responsabilités.
Et dans ce domaine précis, il n'y a que le parlement qui puisse jouer son rôle de légiférer, non pas pour faire mal au peuple, mais légiférer pour son bien. Il ne suffit que de constater avec amertume et désolation les incendies, les drames et les pertes en vies humaines causés par le commerce et la vente de l'essence dite de contrebande pour justifier les dispositions contenues dans ce code de loi y relatives. Faut-il alors continuer de s'apitoyer sur le sort de ceux qui interviennent dans ce secteur, qu'ils soient grossistes ou détaillants, pour voir mourir impuissants les nôtres de cancer, de ci ou de ça, de malformation due à ci ou à ça ou encore à d'autres maladies causées par cette qualité d'essence ?
Tout en ne perdant pas de vue, que brusquement, plus d'un million de nos compatriotes engagés dans ce secteur informel, se voient contraints d'abandonner leurs activités combien illégales, il faut bien les orienter autrement. Et les orienter autrement,c'est plaider pour leur reconversion, pour leur accompagnement par le gouvernement et par d'autres structures capables de leur redonner espoir ; ce qui pourra aider à éviter une éventuelle tension sociale qui pourrait advenir.
L'autre tension sociale à éviter, c'est celle que pourrait générer des dispositions d'un nouveau code électoral en gestation. Mais c'est déjà heureux qu'un séminaire parlementaire soit initié pour en débattre. Et il faut souhaiter que le contenu de ce code électoral envue, ne donne pas raison à ceux de nos compatriotes qui, avant même qu'il ne soit étudié et voté, pensent qu'il sera également taillé sur mesure, pour exclure d'avance certains potentiels candidats.
À ce sujet également, nous voulons croire qu'il ne s'agit que d'une suspicion dont il faut éviter les pièges. Il ne reste alors qu'aux députés législateurs et aux membres des institutions qui rendent obligatoires l'observance et l'application de nos différents textes et lois, de prouver leur bonne foi. Une bonne foi qui ne doit pas être prise à défaut par ceux qui craignent que des lois injustes et iniques sont votées au profit d'une minorité, pour régenter, dominer et brimer une majorité. (...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/768-tension-et-suspicion
Abbé Crépin M. Acapovi, Directeur de publication La Croix du Bénin
Dans le cadre du plan d'amélioration de la qualité de l'éducation dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire, le ministère organise, le samedi 16 juin prochain, une évaluation en vue de jauger le niveau intellectuel des enseignants et envisager au besoin, des renforcements de capacités à leur profit.
Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, les enseignants subiront trois épreuves. « Il y aura une correction en bonne et due forme et tout se fera dans l'anonymat total. Lorsque les notes seront connues, on saura qu'est-ce que chaque enseignant présente comme besoin en formation », a expliqué le ministre. Fière de cette évaluation, le Syndicat national des institutrices et instituteurs acteurs du développement pour une éducation de qualité au Bénin (Syniadeq-Bénin) suggère qu'il n'y ait pas d'arbitraire dans le processus. Arnaud Agbohounka, secrétaire général du Syniadeq-Bénin, a souhaité qu'il n'y ait pas de distension car, selon lui, il y a des enseignants qui depuis 10 ans, sont titulaires de la classe de CI. Il a également émis le vœu que les résultats ne soient pas publiés sur les réseaux sociaux.
Cette évaluation initiée par le ministère des enseignements maternel et primaire suscite déjà des inquiétudes dans le rang des enseignants. Plusieurs d'entre eux s'inquiètent des intentions réelles cachées derrière une telle initiative. Assisterait-on à des radiations après la proclamation des résultats ? C'est la grande question que beaucoup d'entre eux se posent.
F. A. A.
Le taux des cas de grossesses en milieu scolaire a connu une régression et est passé de 322 à 274 cette année. C'est ce qui ressort de l'atelier bilan à mi-parcours de la campagne Atacora zéro grossesse en milieu scolaire et d'apprentissage pour mille opportunités à l'horizon 2020, tenu à la préfecture de Natitingou.
Au cours de cet atelier, il a été relevé que sur les 217 cas de grossesses enregistrés cette année, la commune de Natitingou vient en tête du classement avec 58 cas et celle de Toucountouna avec un taux plus faible de 11 cas. Parmi les présumés auteurs de ces grossesses, il y a 21 élèves, 16 étudiants, 13 artisans, 12 paysans, 5 enseignants, et 4 commerçants. Pour l'instant, 112 auteurs ne sont pas encore connus. Les participants à cet atelier ont discuté des forces et faiblesses des stratégies utilisés pour aboutir à ces résultats dans le cadre de cette campagne. Ils ont donné de nouvelles recommandations notamment la mise en service d'un numéro vert Zégromis pour les dénonciations.
Le directeur de l'unité de programme Nord de Plan international Bénin, Roger Bakary, a réitéré l'engagement des partenaires à accompagner l'autorité départementale dans l'éradication des grossesses en milieu scolaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Huit carrières de sable viennent d'être fermées à Ouidah et Abomey-Calavi. La décision a été prise par le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, pour non-respect de la réglementation en vigueur par les promoteurs des carrières en cause. Il est reproché aux promoteurs des carrières, le non-paiement des fonds relatifs aux œuvres sociales. Ces fonds, selon le préfet, sont destinés à l'amélioration des conditions de vie des populations riveraines.
Sur dix carrières de sable visitées dans ces deux communes, seules deux étaient en règle. Il s'agit des carrières gérées par les sociétés Minex-Bénin et Afritec. Pour Jean-Claude Codjia, « les promoteurs ont l'obligation de respecter les clauses de la convention qu'ils ont librement signée et qui les autorise à s'installer ».
En dehors des fonds relatifs aux œuvres sociales, les promoteurs de carrières de sable doivent aussi s'acquitter régulièrement des redevances minières et respecter les heures d'exploitation. Pour le préfet, l'objectif n'est pas de décourager les promoteurs de carrières dont les sites ont été fermés. Il s'agit plutôt de les amener à contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la population, a-t-il précisé.
F. A. A.
La 2e édition de la Conférence internationale sur la sécurité des soins en Afrique (CIMSA) est prévue du 18 au 22 juin. C'est ce qu'a annoncé, ce mardi 12 juin 2018, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et son homologue de l'économie numérique et de la communication Adam Soulé Zoumarou, au cours d'une conférence de presse.
Le thème de cette conférence internationale est intitulé « L'apport du numérique dans l'amélioration de la performance des systèmes de santé en Afrique : quels enjeux pour la gestion de la sécurité des patients et le développement du tourisme ». Pour le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, l'objectif de ladite conférence est d'attirer l'attention de toutes les autorités à divers niveaux, sur la problématique de la gestion des risques et de la sécurité dans tous les hôpitaux. Ce qui va permettre de mettre en place des stratégies appropriées par l'utilisation des technologies du numérique. Ces dernières seront inscrites dans une perspective d'amélioration des plateaux techniques médicaux, du développement de la télémédecine et du tourisme médical dans les pays de l'Afrique. « C'est aussi une occasion de mobiliser les décideurs des systèmes de santé en Afrique sur la nécessité de faire de cette problématique une priorité dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales de santé », a précisé Benjamin Hounkpatin.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre de l'économie numérique et de la communication, a approuvé l'organisation de cet évènement d'une grande envergure. Les technologies de l'information et de la communication au niveau de la santé ne sont pas à négliger, car elles viennent booster les apports de la santé des populations, a-t-elle expliqué. La ministre de l'économie numérique a mentionné que le Bénin fait partie des 19 pays de la sous-région qui sont dotés de la cyber sécurité, un instrument très capital dans le domaine de la santé. Pour elle, cette conférence va traiter de toutes les questions en insistant sur le volet relatif à la qualité des soins et à la gestion des risques.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un revenant appelé communément ‘'égoun-goun'' a poignardé un jeune homme à Cocotomey, un quartier de l'arrondissement de Godomey à Cotonou. L'incident s'est produit dans la nuit de ce mercredi 13 juin 2018.
Selon des témoignages, le ‘'égoun-goun'', dans sa course aux spectateurs joyeux qui essaient de lui échapper, a sorti un couteau pour poursuivre un jeune homme qu'il a poignardé dans le dos et lui a asséné des coups au moment où celui-ci s'est retourné vers lui.
Sur instruction du maître de cérémonie, appelé ‘'ballè'', le jeune homme a été conduit à l'hôpital de zone de Mènontin. Mais c'était trop tard. Le jeune homme ayant rendu l'âme avant l'arrivée à l'hôpital. Le conducteur de taxi-moto et les personnes qui ont accompagné le jeune homme à l'hôpital sont gardés par la police. Des agents de sécurité se sont rendus sur les lieux du drame pour les constats d'usage.
Le ‘'ballè'' et toutes les personnes concernées par cette affaire seront tous interpellés et présentés au procureur de la République, renseigne-t-on de source policière.
F. A. A.
L'hôtel de ville de Pobè a servi de carde, ce mercredi 14 juin 2018, au lancement officiel des audiences foraines du Médiateur de la République, au titre de l'année 2018. La cérémonie de lancement, couplée avec la première audience, a été présidée par Joseph Gnonlonfoun, médiateur de la République, en présence des élus locaux et des autorités politico administrative du département de l'Ouémé.
Le directeur de cabinet du Médiateur de la République, Toungouh Zourkarnéyni, dans un exposé, a entretenu l'assistance sur les statuts, les attributs, le fonctionnement et la procédure de saisine de l'institution ainsi que ses forces et ses faiblesses.
Depuis environ 12 ans que l'institution existe au Bénin, 4500 voire 5000 réclamations des citoyens ont été déjà étudiées et 75 % des réclamations ont eu une suite favorable, a précisé Toungouh Zourkarnéyni.
Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, fier du choix porté sur la ville de Pobè, a remercié M. Joseph Gnonlonfoun. Pour lui, le Médiateur de la République contribue à l'amélioration de l'Etat de droit et de la gouvernance administrative. Il a invité les populations à suivre attentivement les différentes communications.
Rassurant les populations du rôle du Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun a expliqué qu'il n'est ni un gendarme ni un juge. Il ne dresse pas de procès-verbaux. Il n'a pas le droit de condamner, mais il peut obtenir avec douceur ce que parfois le citoyen reçoit dans la douleur à travers les jugements et les procès de l'administration.
Les audiences foraines selon lui, sont indispensables pour le Médiateur de la République. Elles lui permettent d'entrer en relation avec les citoyens afin d'obtenir d'eux des plaintes vis-à-vis de l'administration, a informé Joseph Gnonlonfoun.
F. A. A.
Une centaine de femmes musulmanes de la ville de Djougou ont bénéficié des vivres de la part de la fondation Etisalat-Bénin, ce mercredi 13 juin 2018. C'était sous la houlette de sa directrice Dolores Chabi-Kao, en présence des responsables religieux.
Le don est composé entre autres de sacs de riz, de paquets de sucre, de pâtes alimentaires, de bidons d'huile végétale. Pour Mme Dolores Chabi-Kao, c'est une manière de remercier les femmes musulmanes qui travaillent à tout moment durant la période de carême. « Ce don va servir aux bénéficiaires pour la fête du ramadan », a-t-elle précisé.
La présidente des femmes balayeuses de Djougou, Rafiatou Adjamoussé, a remercié les donateurs en affirmant que toutes les femmes de la localité vont s'abonner au réseau Moov-Bénin. Elle a profité de l'occasion pour demander à ladite fondation d'offrir des balais aux femmes pour la salubrité de la ville.
Le représentant de l'iman central de Djougou, Fousséni Issaka Aboubacar, a au nom des femmes bénéficiaires, salué la fondation Etisalat et sa directrice pour ce geste de générosité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)