MOSTAGANEM, 15 juil 2018 (APS)- Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar a souligné dimanche à Mostaganem la nécessité de promouvoir en Algérie l’enseignement des mathématiques.
Intervenant en ouverture du 70ème congrès de la Commission internationale pour l’étude et l’amélioration de l’enseignement des mathématiques, le ministre a insisté sur le « développement des méthodes d’enseignement des mathématique et l’encouragement des étudiants à opter pour cette science fondamentale ».
Une cinquante d’experts venus de 25 pays participent à ce rendez-vous scientifique abrité par l’université Abdelhamid Benbadis de Mostaganem. Dans ce contexte, M. Hadjar a rappelé que son département a permis aux bacheliers de la série mathématiques d’accéder à toutes les branches et spécialités universitaires.
« Nous oeuvrons à revoir les méthodes d’orientation des étudiants afin de les encourager à opter pour cette science », a-t-il indiqué. « Nous déployons également des efforts pour assurer une formation adéquate et de qualité aux formateurs, au niveau des universités du pays et des écoles supérieures des enseignants en assurant les méthodes et les moyens pédagogiques les plus modernes », a encore assuré le ministre.
Pour sa part, Cheikh Khaled Bentounès, président de l’Association internationale soufie Alawia (AISA), initiatrice de cette manifestation, a affirmé que ce colloque est une occasion idoine pour tisser et renforcer les relations entre les différents pays du monde, mutualiser les capacités et les énergies de chaque pays afin d’échanger les connaissances et les expériences dans le but de développer la société de demain, celle du vivre ensemble dans la paix.
« Ce colloque nous interpelle à soulever la question de la relation des mathématiques avec le vivre ensemble, surtout que cette science est présente dans tous les domaines et organise notre vie sans qu’on s’en rende compte », a-t-il précisé, estimant que « le défi de cette rencontre est d’initier une méthodologie de la vie, une vision d’unificatrice d’une pédagogie, basée sur le modèle du vivre et travailler ensemble ». Les participants ont appelé, lors de cette rencontre, « à porter l’idée de la paix et de l’espoir et la diffuser à une large échelle dans les universités et dans tous les pays afin d’initier et d’impulser une nouvelle dynamique du vivre ensemble qui se développe de jour en jour ».
Ce congrès international, organisé pour la première fois hors du continent européen, s’inscrit dans le cadre des festivités de l’Algérie marquant la journée mondiale du vivre ensemble (16 mai). Placée sous le thème : « Mathématiques et vivre ensemble ». La rencontre enregistre la participation de 110 inspecteurs du secteur de l’éducation nationale.
Plusieurs thématiques seront abordées lors de ce congrès comme « Mathématiques et vivre ensemble », « Mathématiques et développement durable », « Les mathématiques et les autres sciences », « Mathématiques transfrontières ». La CIEAEM travaille, depuis sa création, à améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage des mathématiques, sujet qui interpelle les responsables du secteur confrontés à un « inquiétant décrochage » des élèves en ce qui concerne les mathématiques.
Les organisateurs soulignent que les participants mettront en exergue, lors de ce congrès, l’apport des savants musulmans au développement des mathématiques au 9ème siècle de l’ère chrétienne dans les domaines de l’algèbre, de la géométrie, des algorithmes et de la conception des chiffres, fondements du développement scientifique et technologique actuel.
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Cet accord a été conclu vendredi dernier en Tunisie et porte sur la fourniture de 200 à 300 Megawatts (MW) par l’Algérie et le Maroc pour permettre à la Tunisie de faire face à sa demande en cette énergie, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une rencontre avec les entreprises nationales spécialisées dans la réalisation des réseaux électriques.
Questionné sur les activités de Sonelgaz en Libye, M. Arkab a précisé qu’il s’agissait surtout de la maintenance des équipements électriques de ce pays.
Il a aussi avancé que l’Algérie a un projet de partenariat avec ce même pays pour la production de l’électricité en Libye.
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ALGER – La production nationale de la filière oléicole s’est établie à 6.844.606 quintaux (qx) en 2017 pour une valeur de 160.283 millions DA, a indiqué dimanche le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche dans un communiqué.
Par types, la production a été de 2.928.812 qx d’olive de table, de 3.915.794 qx d’olive à huile, a précisé la même source, ajoutant que la production d’huile avait atteint 685.215 hectolitres en 2017. Etalée sur une superficie globale de 432.916 hectares comprenant 60.969.641 d’arbres, dont 36.117.825 oliviers en production, la filière oléicole avait enregistré en 2017 un rendement de 19 kg/arbre et 17,5 litres/quintal.
Les wilayas potentielles productrices d’olives pour l’année 2017, sont Mascra avec une production de 800.000 qx, Tlemcen avec une production de 730.000 qx et Bejaia avec une production de 600.551 qx.
Par ailleurs, le ministère a fait savoir que l’assemblée générale élective de l’ensemble des professionnels de la filière oléicole (producteurs, transformateurs…etc.) a élu dimanche M. Belaassia M’Hamed en qualité de président du Conseil national interprofessionnel de cette filière. A cette occasion, M. Belaassia a indiqué que le conseil permettra une amélioration rapide du rendement de la filière oléicole à travers l’accompagnement, la formation et le recours aux techniques modernes de production.
Il s’est engagé à œuvrer à la promotion et au développement de la filière à travers l’accompagnement des oléiculteurs et la prise en charge de leurs préoccupations, en appelant ces derniers à contribuer au développement de leur activité. M. Belaassia s’attèle de mener un travail en vue de créer un label pour l’huile d’olive de table, comme ce fut le cas pour les dattes Deglet Nour.
Pour rappel, les assemblées générales pour l’élection des présidents des Conseils nationaux interprofessionnels des filières agricoles ont déjà élu récemment ceux de quatre (5) filières (maraîchère, ail et oignon, pomme de terre, avicole et viande rouge). Ces assemblées générales électives se sont tenues suite aux recommandations issues des assises nationales de l’Agriculture liées aux organisations professionnelles et interprofessionnelles des filières agricoles, tenues en avril dernier à Alger.
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Environ 9.000 passagers ont été bloqués samedi par les pluies diluviennes à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), ont indiqué les autorités. Les pluies ont commencé à toucher la ville vers midi et duré presque deux heures. Un total de 33 vols ont atterri dans les aéroports alternatifs à Chongqing, Guiyang, Kunming, Xi’an, Mianyang, Nanchong et Yibin, selon un bilan établi à 14h30, a précisé l’Aéroport international Shuangliu de Chengdu. Environ 85 vols au départ ont été retardés, alors que 15 autres vols ont été annulés. Environ 9.000 passagers se sont retrouvés bloqués à l’aéroport à 15h00. Le Sichuan a été touché par des pluies diluviennes cet été. Les autorités météorologiques ont demandé au public de se préparer à des désastres potentiels alors que les intempéries se poursuivent.
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Le Paris Saint-Germain et Renault ont signé un partenariat officiel liant les deux parties pour les trois prochaines saisons, affirme un communiqué du constructeur français.
Comme rapporté sur nos colonnes, le Paris Saint-Germain, qui était sans partenaire automobile depuis la fin du contrat le liant à Citroën, est désormais lié à Renault, les deux marques déploieront ensemble des campagnes publicitaires de grande envergure en France et à l’international, bénéficiant de la force de frappe de Renault, l’un des plus grands annonceurs français, et de la passion des supporters derrière le Club parisien, rapporte le communiqué du Losange.
L’alliance des deux marques sera également digitale. Dans un domaine où elles font toutes deux preuve d’une très forte créativité, les 60 millions de fans du Club sur les médias sociaux peuvent s’attendre à des contenus toujours plus surprenants et engageants.
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A la veille de l'examen du Baccalauréat, session de juillet 2018, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, à travers un message, a rassuré les candidats que les épreuves sont à leur portée. « C'est maintenant à partir de demain par la concentration sur les exigences de chacune des épreuves qui sont à votre portée que vous donnerez un tournant décisif à votre vie », a-t-elle déclaré. Le ministre a précisé que l'examen du baccalauréat n'est pas un concours, mais une évaluation qui conduit à une conclusion réussie des études secondaires et ouvre les portes des études supérieures dans les universités publiques et privées.
Marie-Odile Attanasso assure compter sur la confiance de chacun pour conserver au baccalauréat, le label de qualité qui fait la fierté du Bénin dans la sous-région. « La balle est dans votre camp », a-t-elle indiqué en s'inscrivant dans le contexte de la coupe du monde.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Dans son programme d'action 2016-2021 ; le Chef de l'Etat a initié le projet d'asphaltage et de pavage des voiries dans neufs villes du Bénin.
Abomey (41 km), Abomey Calavi (71 km) Bohicon (35km), Cotonou (237km), Lokossa (29km), Natitingou (36km), Porto Novo (90km) et Sémè Podji (37km). Soit au total 646 km de voiries pour un montant 900 milliards FCFA.
Dans la Commune d'Abomey Calavi, il est prévu l'aménagement et la réhabilitation de 70 km de voirie primaire, secondaire et tertiaire.
Les travaux sont divisés en deux (02) lots répartis comme suit
Lot 10 : 35 km de voirie dont 9km de voirie primaire - au dela de 40m- , 22km de voirie secondaire - voirie de 15km à 40km- et 4km de voirie tertiaire- voirie inférieure à 15 m de largeur
Lot 11 : 35 km de voirie dont 8km de voirie primaire - au dela de 40m- , 23km de voirie secondaire - voirie de 15km à 40km- et 4km de voirie tertiaire- voirie inférieure à 15 m de largeur
Dans la première phase du projet, la Société HNRB a été déclarée attributaire du lot 10A pour un montant de 30.186.366.866 f. Les travaux démarrent début août 2018.
Cartographie des voiries à Abomey-Calavi
Liste de quelques rues à paver et à bitumer
C'est le stade municipal de Banikoara qui a servi de cadre à la célébration de l'édition 2018 de la fête nationale du cotonculteur. C'etait samedi 14 juillet 2018 en présence du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui et celui des Infrastructures et des Transports, M. Alassane Séidou.
Avec une production de 597.985 tonnes pour la campagne 2017-2018, la réforme dans le secteur cotonnier a fait parler d'elle une fois de plus. Confortés par ce chiffre record, autorités locales et acteurs de la filière coton ont répondu présents à la célébration du cotonculteur
Le maire de la commune de Banikoara Tamou Bio Sarako, a salué la présence des ministres de l'agriculture et celui des transports aux côtés des producteurs. Il remercie le gouvernement pour le choix porté sur sa commune. Le préfet du département de l'Alibori Mohamadou Moussa, s'étant lui aussi inscrit dans cette même démarche, a souligné que cette décision vient couronner les efforts des producteurs qui ont fait de la commune, le bassin cotonnier béninois.
Avec une production de 142.741 tonnes, soit 24% de la production nationale, la commune de Banikoara bat le record des communes productrices .
Président de la fédération nationale des Coopératives Villageoises de Producteurs de Coton, Tamou Gani Badou n'a pas manqué de dire sa joie pour le choix du gouvernement de laisser la gestion de la filière aux acteurs eux-mêmes. Il lance au nom de tous les cotonculteurs, le défi des 700 000 tonnes pour la campagne 2018-2019.
Le Président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), Mathieu Adjovi, quant à lui, adresse ses remerciements au Chef de l'Etat Patrice Talon pour sa sollicitude à l'endroit des producteurs qui sont davantage motivés. Il a fait un clin d'oeil à l'endroit des cotonculteurs qui, au regard de leur détermination, ont conduit aux résultats jamais égalés.
Le Ministre de l'agriculture a expliqué le bien fondé de cette célébration du cotonculteur. Selon M. Dossouhoui, les prouesses réalisées par la filière témoignent de l'engagement du gouvernement à libéraliser le secteur. « Les cotonculteurs marquent très positivement l'histoire de notre agriculture et de notre économie », a-t-il déclaré. « En ce moment, j'éprouve un sentiment de joie immense et de fierté pour la contribution de la filière coton à la formation du PIB et de la richesse nationale ».
Le ministre annonce que le gouvernement entend augmenter la capacité d'égrenage au plan national. Cela passe par la construction de deux nouvelles usines de capacités 60.000 tonnes chacune. Ce qui portera la capacité d'égrenage nationale à 720.000 tonnes contre 600.000 actuellement.
Le Ministre des Infrastructures et des Transports met l'accent sur la réfection des pistes rurales pour un bon écoulement des productions.
Plusieurs récompenses ont été octroyées suivant les catégories. Il s'agit des meilleurs producteurs de la campagne 2017-2018, les meilleures Coopératives Villageoises de Producteurs de Coton par département ayant plus de 5 000 tonnes, et les meilleures Coopératives Villageoises avec 100% de taux de récupération.
Giscard AMOUSSOU
Quelquzs artistiques
Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 15 juillet 2018, le ministre des petites et moyenne entreprise, Modeste Kérékou s'est prononcé sur l'actualité nationale. Il est revenu sur la question du référendum et le rôle de son ministère dans les réformes du gouvernement de la Rupture.
Selon Modeste Kérékou, les initiatives de révision constitutionnelles pourraient aboutir si chacun avait pour objectif l'intérêt du pays. Il dira que les deux initiatives d'avril 2017 et juillet 2018 auraient pu aboutir. « Pour la première initiative, j'avais espoir que le texte sera au moins accepté››, explique-t-il. La dernière fois, c'est une initiative du parlement et ils ont accepté les amendements et son adoption aurait dû passer aussi, si les 4/5 étaient obtenus à la fin du Modeste Kérékou pense que ce qui se passe n'est pas digne car dit-il, « le débat me semble puéril et quelque fois ridicule ». « La constitution n'est pas un dogme. Elle a été rédigée en 1990 avec une certaine réalité. Il faut faire les choses de manière à voir la réalité. Le temps évolue et les choses s'améliorent », souligne le fils de l'ancien président de la République. Le ministre des petites et moyennes entreprises estime que « chaque fois que le sujet revient, les débats se font en sorcellerie ». Mais « Est-ce qu'on ne peut pas revenir et faire des débats réels pour trouver le juste milieu ? », s'interroge-t-il. Pour lui, « On laisse le sujet en débat et on s'attaque à ce qui n'a rien à voir avec la question. De mon point de vue, c'est la mauvaise foi de certaines personnes qui ont pourtant donné quitus de faire le débat alors qu'ils ne sont pas francs. C'est dommage et regrettable ». Il souhaite que les choses soient faites autrement. « Si la formulation dérange pourquoi ne pas faire d'autres propositions qui lèvent toute ambiguïté, tout doute. Agir de la sorte, c'est faire de la sorcellerie » estime-t-il.
M. Kérékou explique ces attitudes par le fait que « certains députés digèrent mal leur défaite en 2016 et ne supportent pas voir ceux qui sont aux affaires réalisés ce qu'ils n'ont pas pu. Nous qui sommes aux affaires aujourd'hui, on n'y sera pas éternellement ». Il estime que quand on a fini d'être aux affaires, on ne se donne pas le droit de saboter tout ce que les autres font. « Je déplore une certaine attitude qui de mon point de vue n'est pas constructive. Quand on a fini son tour de gestion, on s'assoit pour être consulté sur un certain nombre de choses ».
L'imminent référendum
« La constitution a prévu que pour aller au référendum, c'est le chef de l'Etat qui prend l'initiative », indique le ministre. Néanmoins, il affirme : « je souhaite que cela se passe pour que le travail d'intoxication dissipe dans l'opinion. Nous aurons le temps de se croiser sur le terrain pour exposer les idées ». Il faut selon Modeste Kérékou d'aller au référendum. « Si je dois donner un conseil, je dirai au chef de l'Etat que c'est le moment plus que jamais d'aller à la consultation nationale ». C'est une opportunité pour le gouvernement aujourd'hui, selon le ministre. « Je ne suis pas de ceux qui pensent que la constitution ne peut pas être révisée maintenant et ont une position dogmatique. Je crois qu'on peut se réunir et à tête reposée, s'entendre sur ce qui ne va pas et apporter des corrections ». Il dira que pour le référendum, « la chance que le OUI l'emporte est que nous sommes dans une démocratie, où les débats d'idée ont évolué et le peuple n'est pas naïf et il a été aux urnes plusieurs fois et n'est pas dupe ». Le ministre des PME soutient que le peuple est le seul juge et pourra trancher. « Nous savons et nous sommes prêts à aller au front, à prendre le risque. Nous comptons sur le sens du discernement des concitoyens », soutient Modeste Kérékou. Il ajoute qu'il faut apprendre à détacher les sujets majeurs des personnes. Pour lui, « le président, c'est un homme d'Etat et il travaille pour la prochaine génération ».
Le président a pris, selon le ministre, le pays dans une situation ou beaucoup de fondamentaux sont saqués.
À propos des sujets d'amendement, Modeste Kérékou estime qu'il n'y a rien de cacher. Et les amendements sont aussi objectifs que les propositions claires.
Concernant la réforme du système partisan, Modeste Kérékou se dit confiant de son aboutissement.
En ce qui concerne le département dont il a la charge et les réformes en cours, M. Kérékou pense que c'est de la volonté du chef de l'Etat à relancer l'économie nationale à travers la promotion de l'emploi qu'il a créé ce ministère. « Nous avons commencé par revoir tout l'environnement juridique. Voir s'il faut de nouvelles mesures ou corriger ce qui existe », a expliqué le ministre. Pour lui, « le rôle de l'Etat est de conduire une certaine réforme qui, à la fin va créer de plus value et de l'emploi ». Il sera question de « faire la promotion de l'auto emploi. Un des moyens de promotion de l'emploi, c'est l'auto emploi », rappelle le ministre. Il s'engage dans ses projets à restructurer le métier de l'artisanat qui est un domaine dense qui emploie directement les gens.
Plusieurs réformes sont en cours dans le ministère pour motiver les gens à s'auto employer.
Giscard AMOUSSOU
‘'Référendum constitutionnel au Bénin : Conditions et chances de succès'', c'est le thème autour duquel les invités de la Radio nationale ont débattu, ce dimanche 15 juillet 2018, dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre''. Claude Djankaki, administrateur des finances à la retraite, ancien secrétaire général chargé de la coopération interparlementaire à l'Assemblée nationale et observateur politique, Charles Badou, avocat, docteur en droit privé et observateur politique et Maryse Glèlè Ahanhanzo, coordonnatrice nationale du Wanep Bénin, ont exprimé leurs positions sur l'organisation d'un probable référendum avant les législatives de 2019.
Selon Claude Djankaki, ancien secrétaire général chargé de la coopération interparlementaire, à l'étape actuelle de nos textes, il n'est pas possible d'organiser des élections ou de référendum avant les élections législatives de 2019. A titre illustratif, il a cité la loi 2011-27 du 18 janvier 2012 portant condition de recours au référendum. Cette loi dispose, selon lui, que « pour entamer la procédure, il faut que ce soit débattu au niveau de l'Assemblée nationale à sa première session ». Et suivant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale, cette première session se déroule dans le courant de la première quinzaine du mois d'avril. Or, la session d'avril a pris fin le 06 juillet dernier. Ainsi, rien ne peut se faire selon Claude Djankaki, avant les législatives de 2019. Il a par ailleurs regretté qu'il n'y ait pas eu une concertation préalable avec les divers acteurs politiques pour l'élaboration de la proposition de loi.
Charles Badou, avocat et observateur politique pense par contre que plusieurs facteurs militent en faveur de la tenue de référendum sur la révision de la constitution au Bénin. Il note premièrement que les députés ont voté la recevabilité du projet de révision de la Constitution, deuxièmement, qu'il y a une loi qui peut être appliquée aujourd'hui, qui peut être appliquée demain, qui peut être appliquée après demain et troisièmement, que les députés ont la prérogative de modifier la loi, si on estime que cette loi n'avait conclu à un certains nombre de considérations.
Les conditions du référendum selon l'avocat, sont définies par la loi et la Cour constitutionnelle a eu à dire que cette loi est conforme à la constitution. Mais il y a, observe-t-il, des cas où la loi dit non, et c'est le peuple lui-même qui décide comme c'est le cas du référendum. « Donc, je suis pour qu'il y ait réforme, et pour moi, rien que pour ça, justifie le fait de saisir directement le peuple pour que le peuple se prononce, si les questions en débat vont en faveur du référendum.
La coordonnatrice nationale du Wanep Bénin, Maryse Glèlè Ahanhanzo, à mis l'accent sur ce qui empêche l'aboutissement de toute initiative portée vers la révision de la constitution. Il s'agit selon elle, de la méfiance et du défaut de concertation entre les acteurs politiques. Cette suspicion pour elle, est due et se renforce davantage par la méthode qui est chaque fois empruntée pour la révision de la constitution. « De plus en plus, le peuple n'est plus si viscéralement opposé à toute révision de la constitution comme il l'était dans les années 2006 et 2011. Mais chaque fois, c'est la méthode qui fait que la suspicion est renforcée », a observé Maryse Glèlè Ahanhanzo. Chaque fois, déplore la coordonnatrice, il n'y a pas de préparation avant qu'on ne finisse par découvrir qu'il y a une proposition qui a été introduite. « Il faut que les acteurs politiques arrivent à s'intégrer que tant qu'on n'arrive pas à avoir une démarche, une méthode consensuelle, je pense que ça va être tout le temps la même chose. Qu'on le veuille ou non, c'est des amendements majeurs, on ne peut pas parler d'aligner les élections, de faire des élections générales sans consulter d'autres acteurs », a-t-elle insisté.
F. Aubin AHEHEHINNOU
MOSTAGANEM – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a annoncé dimanche à Mostaganem la création d’une école supérieure des mathématiques à Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, au début de l’année prochaine.
A l’ouverture des travaux du 70ème congrès de la Commission internationale pour l’étude et l’amélioration de l’enseignement des mathématiques, le ministre a indiqué que la création de cette nouvelle école scientifique est une reconnaissance à la ville de Béjaïa, pôle de rayonnement et de développement des sciences mathématiques aux 12 et 13èmes siècles.
« La création de cette école répond aux doléances du corps universitaire et de la recherche scientifique. Elle permettra d’encourager les étudiants à s’orienter vers cette spécialité, de créer un référent national de cette science et d’exploiter l’espace universitaire existant à Amizour qui dispose d’équipements inexploités », a ajouté le ministre.
Sur le choix de la wilaya de Bejaïa à abriter cette école, Tahar Hadjar a souligné que cette ville a été « la destination d’étudiants en quête du savoir, des beaux-arts et surtout de la science des mathématiques, à l’exemple de l’Italien Léonardo de Pise qui a enseigné cette science et découvert , pour la première fois à Bejaïa, le calcul et les chiffres arabes au 12ème siècle, pour les diffuser en Europe ».
Le ministre a rappelé que « l’histoire nous rapporte la contribution de notre pays au développement de cette science durant l’époque musulmane à travers un bond qualitatif dont ont contribué des villes algériennes notamment Tiaret, Bejaia, Tlemcen, Constantine, Annaba et Oran, cités du savoir dont la production prolifique a marqué des siècles en Maghreb arabe et en Europe ».
Cette période a connu, selon le ministre, de savants notoires comme Ibn Marzouk (1364), Mohamed Benbrahim Abili (1456), AbouAbdellah Chérif, connu sous le nom El Gharbi (14ème siècle), Ibn Gounfoud El Kassentini (1406), El Habbak Tilimssani (1463) et autres érudits. Leurs œuvres en algèbre, calculs, astronomie et autres sciences sont toujours enseignées à ce jour, dans les écoles et universités.
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ALGER – L’ancien journaliste de l’Agence Algérie presse service (APS), Abdelhadi Merad est décédé dimanche à Alger à l’âge de 76 ans, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS auprès d’un proche du défunt.
Abdelhadi Merad est décédé dans la matinée à l’hôpital Salim-Zemirli à El Harrach, a précisé son frère, Abdrezzak Merad Rédacteur en chef de la coordination d’Annaba de l’APS, feu Merad était correspondant de presse à Madrid (Espagne) et New York (Etats-d’Unis).
Le défunt, également ancien collaborateur à la revue El Djeich, avait rejoint l’APS dans les années 1960, où il a travaillé dans plusieurs services avant d’occuper le poste de correspondant de l’APS, dans les années 1980, à Madrid et New York, successivement.
En 1990, le défunt avait rejoint la coordination d’Annaba avant sa mise à la retraite en 2006. Toujours souriant, Abdelhadi Merad était apprécié par tous ses collègues pour ses qualités tant morales que professionnelles.
Le défunt sera inhumé dimanche après la prière d’El Asr, au cimetière Oued Romane à Alger.
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250g de farine, 250g de sucre en poudre, 4 œufs, 1l de lait, 100g de beurre, 250g de pruneaux, 4 c. à s. d’eau de fleurs d’oranger, sel, 30g de beurre
Faites tremper les pruneaux dénoyautés dans l’eau de fleurs d’oranger pendant 8 heures. Préchauffez le four à th.6/7 (180/210°C). Mettez de côté une noix de beurre et faites fondre le reste. Etalez la noix de beurre dans un plat allant au four et pouvant être présenté à table. Dans un saladier, battez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne bien mousseux. Faites un puits au milieu de la farine et versez-y le mélange œufs-sucre. Ajoutez la pincée de sel, un peu de lait et le beurre fondu. Mélangez vivement de manière à obtenir une pâte assez consistante et sans grumeaux. Ajoutez le reste du lait par petites quantités en remuant avec une cuillère en bois jusqu’à obtention d’une pâte assez liquide et très lisse. Déposez les pruneaux dans le plat beurré. Versez la pâte et enfournez pour 45 min en surveillant, en fin de cuisson, le niveau de coloration du far. Vérifiez la cuisson à l’aide d’un couteau et prolongez-la si besoin. Servez tiède ou froid dans le plat de cuisson.
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En communiquant son bilan d’activités pour le mois de juin 2018, la Sûreté de wilaya de Naâma réitère et multiplie ses appels aux usagers de la circulation estivale, à la prudence et à la vigilance durant cette période des grandes vacances.
Concernant le mois écoulé, les services chargés de la prévention routière dans les milieux urbains ont enregistré 10 accidents de la route causant 13 blessés.
Par ailleurs, 2 927 véhicules ont été contrôlés, dont 146 automobilistes ont été verbalisés et 21 chauffards ont fait l’objet de retrait de permis de conduire, alors que 1661 interventions ont été effectuées en patrouilles pédestre et motorisée.
Concernant les activités des brigades de l’urbanisme et de la protection de l’environnement, le bilan du même mois enregistre plusieurs contraventions, dont des étalages de marchandises sur les trottoirs et les abords des rues, ainsi que les déchets et les détritus abandonnés sur la voie publique.
Dans le même sillage, 19 interventions ont été réglées à l’amiable et 26 sorties ont été effectuées en compagnie des services du commerce et des APC à travers les commerces et les marchés hebdos, alors que 11 correspondances ont été adressées aux autorités locales, concernant notamment la prolifération des chiens errants, le manque d’éclairage public dans certains endroits et les fuites des canalisations des AEP, et ce, à l’effet d’éventuelles solutions pour éradiquer ces fléaux.
B. Henine
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Le marché hebdomadaire de Taher qui se tient chaque lundi au milieu de la route est un véritable enfer pour les usagers de chemins de wilaya 135 reliant la commune de Taher à celle de Chekfa.
les usagers de cette route, notamment les transporteurs de voyageurs desservant les lignes Taher-Chekfa , Chahna, Ouled Asker, Bordj Thar, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme des responsables de cette commune sur les désagréments, les embouteillages et les interminables files de véhicules, de la tenue de ce marché qui constitue un vrai calvaire pour eux. nous souffrons le martyre chaque lundi. on passe plus d’une heure pour une distance de 2 kilomètres, c’est un non-sens, a pesté Riad transporteur desservant la ligne reliant Taher à la commune de Chekfa. souvent, je ne travaille pas la journée du lundi en raison de ce calvaire, a t-il ajouté sur un ton amer.
A cet effet, le visiteur de cet important espace commercial sera désagréablement surpris par l’état déplorable des lieux : des marchandises de tout genre exposées à même le sol au milieu de la chaussée, ce qui perturbe fortement les usagers de ladite route qui enregistre quotidiennement un dense trafic routier.
En parcourant cette route érigée en marché hebdomadaire grâce à «l’intelligence» des élus communaux de la troisième commune de la wilaya, on a une notion en matière d’indicateurs socio-économiques. on vend n’importe quoi et n’importe comment. On a du mal à trouver les mots pour décrire cette pagaille au su et au vu de tous : on trouve des légumes et des fruits, des produits périssables à côté des matériaux de construction et des buses géantes produites par une unité appartenant à un privé mitoyenne au cimetière des Martyrs, des portes et fenêtres au milieu de la chaussée. Et ceci face à l’absence des services de contrôle qui semblent avoir d’autres chats à fouetter.
Il y a lieu de souligner que les transporteurs de voyageurs ont mené à maintes reprises des mouvements de protestation pour une éventuelle délocalisation de ce marché controversé vers un endroit répondant aux exigences et aux normes régissant ce genre d’espaces commerciaux.
Des vendeurs ambulants venus de plusieurs régions du pays dressent des tables de fortune au milieu de la chaussée vendant différents produits sur un sol boueux, notamment en hiver, sans tenir compte des mesures les plus élémentaires d’hygiène.
Des sachets et des ordures jonchant le sol font partie du décor hideux de cet espace public. D’aucuns s’interrogent sur l’utilité du bureau d’hygiène de la commune de Taher.
Cette anarchie organisée a lourdement pénalisé la circulation routière tout au long de la tenue de ce marché controversé ou ce souk, au sens péjoratif du mot. Un état de fait qui doit interpeller les pouvoirs publics : APC, les agents de l’ordre, les services de la Direction du commerce, le bureau communal d’hygiène pour le transfert de ce marché vers un autre endroit répondant aux exigences de l’activité commerciale.
Une mission qui s’annonce difficile dans une commune dont la gestion est sous l’emprise d’une poignée de rentiers et des petits affairistes qui font la pluie et le beau temps face à une autorité faible pour ne pas dire totalement absente.
Bouhali Mohammed Cherif
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Le corps d’un adolescent âgé de 17 ans a été retrouvé avant-hier matin pendu à un arbre dans le massif forestier de Sidi Mohamed-Echerif à l’est du chef-lieu de la wilaya, a-t-on appris de sources proches de la Protection civile. Les passants qui empruntent quotidiennement la forêt pour se rendre en ville ont fait cette macabre découverte et ont alerté les services de sécurité qui se sont rendus sur les lieux en compagnie des secours. après constat des faits, ils ont transporté le corps sans vie de la victime non encore identifiée vers la morgue de l’hôpital Allia-Salah de Tébessa. Une enquête judiciaire a été ouverte.
Par Maâlem Hafid.The post Tébessa: Mort suspecte d’un adolescent appeared first on .
1 700 foyers seront raccordés au gaz naturel, dans les jours à venir, dans la daïra d’El-Amria, dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Cette opération ne se limitera pas au gaz naturel mais également à tous les autres réseaux souterrains. Selon les responsables locaux, ladite opération, qui vise à améliorer le niveau de vie des citoyens, concernera les agglomérations secondaires, en plus de certaines localités urbaines.
Pour rappel, environ 1 500 familles ont déjà bénéficié du raccordement au gaz naturel dans une première opération. Dans le même ordre d’idées, la commune de Bouzedjar a consacré d’importants montants pour prendre en charge ses trois plages durant cette saison estivale et également pour l’aménagement de plusieurs structures qui ont connu une dégradation totale lors des dernières années. Ainsi, 3 millions de dinars ont été dégagés pour la restauration des centres de la Protection civile et la Gendarmerie nationale, ainsi pour éliminer les séquelles des dernières intempéries, 2 millions de dinars sont consacrés pour l’aménagement des 3 plages de la commune, à savoir Madagh 1 et Bouzedjar 1 et 2.
Cette opération a été entamée au début de l’année, et ce, pour accueillir les estivants dans les meilleures conditions.
S. B.
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Malgré les mesures dissuasives, des candidats à l’émigration clandestine n’hésitent pas à braver mille et un dangers pour rejoindre la côte ibérique. Vingt harragas, parmi eux un mineur, ont été secourus mercredi en fin d’après-midi par les gardes-côtes en opération sur la façade maritime ouest. Les naufragés sont originaires de la wilaya de Mostaganem et dont le moteur de l’embarcation pneumatique est tombé en panne à 17 milles marins. Profitant des conditions climatiques favorables, ils avaient embarqué d’une des plages de la wilaya avec la ferme intention de quitter le pays pour rejoindre, tant bien que mal, des dizaines de jeunes Maghrébins et migrants subsahariens déjà arrivés et placés dans des centres de rétention en Espagne. Les harragas ont été reconduits sur la terre pleine du port de Mostaganem. Après la visite médicale d’usage, ils seront présentés devant le procureur de la République.
A. B.
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Le gaspillage est érigé en règle à Guelma, même chez les familles à moyen et faible revenu. Un constat relevé à l’occasion des fêtes familiales et même dans les cérémonies funéraires d’un parent.
Des dépenses exorbitantes sont faites lors des fêtes de mariages, de réussites aux examens de fin de cycles scolaires…, pour sauver les apparences.
Ces comportements qui prennent de l’ampleur ces dernières années, sont qualifiés d’exhibitions arrogantes et trompeuses. Faut-il rappeler la citation «faut pas jouer les riches quand on a pas le sou». C’est surtout la gent féminine qui cherche à se faire valoir quel que soit le prix.
Certaines familles ont parlé de ce qui se passe derrière ces apparences «remplies de paillettes». Elles ont avoué qu’elles s’étaient endettées jusqu’au cou «pour pouvoir se positionner sur l’échiquier social local» afin de satisfaire l’entourage.
A Guelma, les fêtes familiales donnent de plus en plus des sueurs froides aux organisateurs. «Réservation dans les salles des fêtes, dans les agences de voyages, en passant obligatoirement, pour les mariages, par la sélection des meubles et de l’électroménager, sans compter le séjour dans un hôtel de luxe pendant la lune de miel», s’indigne un jeune couple d’enseignants dans la ville de Guelma. Et d’enchaîner «toutes ces dépenses ne garantissent pas la pérennité du couple, qui entame sa nouvelle vie tout essoufflé sur le plan financier, une situation qui va gâcher le quotidien de la toute nouvelle petite famille, et la suite vous la connaissez !». Même son de cloche pour des citadins conservateurs de la ville de Guelma, qui jugent ces pratiques insensées, et qu’«il faut donc faire revenir ces familles à la raison». «Certes, les fêtes familiales font partie de nos coutumes, mais il faut faire l’essentiel et éviter ce qui est inutile», indique une assistante sociale exerçant dans une structure de santé publique. Avant d’ajouter : «Dans une société dominée par l’esprit de concurrence déloyale, on peut concevoir qu’il y a de multiples raisons qui expliquent la décadence, notamment celle de continuer à gaspiller de cette façon».
Ammi Mahmoud, un ancien cadre d’administration, quant à lui, dénonce les gaspillages dans les cérémonies funéraires. Selon lui, de nos jours, des familles ont perdu la raison, «même dans ces moments de tristesse, elles veulent se faire voir». « C’est absurde de gaspiller dans les cérémonies funéraires, cela est contraire au principe de l’Islam qui rappelle aux fidèles que le décès d’un proche devrait être un moment de prières et de recueillement, donc pourquoi autant de dépenses, avec l’installation des tentes et des chaises ? », s’interroge-t-il. «Finalement, la famille du défunt se trouve obligée d’accueillir les parents, les voisins, les collègues et même les riverains les plus éloignés, et dont la prise en charge devient de plus en plus coûteuse», regrette-t-il. Décidément, même ce moment de recueillement, de tristesse et de douleur se trouve aujourd’hui frappé de plein fouet par des effets de la société actuelle. Il est devenu, par la force des choses, un moment de rencontres conviviales et de distractions, comme en témoignent les mets et les friandises les plus sophistiqués, distribués, notamment le jour du «farg», troisième jour du décès. Certes, les familles de Guelma sont attachées à ces pratiques coutumières, et qui font partie de leur vie, «mais il est regrettable de les voir aujourd’hui malmenées par des changements absurdes et brutaux», estiment des anciens de la cité, dont le rôle devient de plus en plus aléatoire.
Noureddine Guergour
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Très jeune, la talentueuse chanteuse en herbe Nadia Kamar aimait la musique et la chanson oranaises. Elle a fait ses débuts à l’orchestre de la maison de jeunes de Aïn Témouchent sous la direction d’Abdallah Ghorbal qui lui a appris l’art de chanter. Elle a commencé par la musique andalouse genre haouzi. Ensuite, son destin a voulu qu’elle s’enrôle dans l’orchestre sous la houlette du musicien Rizoug Lahbib qui l’introduit dans le monde de la musique oranaise. Selon ce musicien, Nadia Kamar a une jolie voix de charme. Elle a un don. «Grâce à sa voix douce et charmante, elle a opté pour la chanson oranaise authentique el ouahrani el açyl. Très sollicitée par les musiciens, Nadia Kamar a représenté avec l’art et la manière la wilaya dans plusieurs manifestations artistiques», dira-t-il.
De son vrai nom Belbachir Djamila, cette Témouchentoise reste optimiste bien que la chance ne lui ait pas encore souri par manque de connaissances et de moyens. «Je me suis inspirée de la chanteuse la défunte Sabah Saghira, qui a honoré la chanson oranaise. Au niveau local, je suis ignorée et personne ne m’a tendu la main. Pourtant, je suis une artiste chevronnée inscrite sur les registres de l’Onda», souligne-t-elle.
Dans son nouvel album figurent six chansons intitulées Goul ya goul, Ya bahr, Nafsi Aziza, Malazamch n’goul et Anta Kadba.
Les paroles sont écrites par la poétesse Mechri Halima et la composition musicale est l’œuvre de Rizoug Habib.
S. B.
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