Les prix des viandes blanches ont connu une hausse ces derniers jours sur le marché local dans la wilaya de Jijel.
Le prix de poulet a atteint 400 DA le kilogramme, hier lundi, chez les vendeurs des viandes blanches au marché du centre ville de Jijel alors qu’il était à 300 DA le kilogramme il y a une semaine. Lors de notre virée au marché des fruits et légumes situé dans le quartier de Village Moussa, nous avons constaté que les prix de poulet varient entre 390 et 400 DA chez les marchands longeant ce quartier populaire.
Interrogé par nos soins sur cette flambée des prix qui s’installe dans la durée chaque été , un jeune vendeur des viandes blanches l’attribue à la vague de chaleur qui sévit actuellement, provoquant la mort des milliers de poussins à l’échelle de wilaya ; soulignant que de nombreux poulaillers se trouvant dans les régions montagneuses sont dépourvus des climatiseurs et de système de ventilation, ce qui provoque des pertes aux professionnels des viandes blanches ; ajoutant que pour compenser leurs pertes , les vendeurs procèdent à l’augmentation des prix. Rachid , un vendeur de poulet dans la région de Taher, nous a affirmé qu’un de ses collègues a perdu 500 poussins. Imaginez-vous ces pertes sans compter les autres charges dont entre autres la location du poulailler, les charges d’électricité ? D’autres par contre estiment que cette hausse des prix s’explique par la baisse de la production et la forte demande sur les viandes blanches due au grand flux de milliers d’estivants sur la wilaya de Jijel.
Notons enfin que cette hausse des prix pénalise lourdement les bourses moyennes dont le pouvoir d’achat est déjà touché par les effets de la crise.
Bouhali Mohammed Cherif
The post Le prix des viandes blanches en hausse: Le poulet à 400 DA à Jijel appeared first on .
Inscrit et approuvé par un décret exécutif publié au Journal officiel, en 2012, le projet de réalisation d’une zone industrielle à Souamaâ, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou, n’est pas près de connaître une traduction sur le terrain.
Sur fond de polémique, le projet se perd dans un imbroglio juridique opposant l’Etat et un groupe de citoyens d’Aït-Zellal, dans la commune de Souamaâ, réunis en association.
Ces derniers revendiquent la propriété des terres sur lesquelles devait être érigée la zone industrielle, se fondant sur des documents juridiques datant de l’époque coloniale.
Dans une conférence de presse organisée hier, des élus locaux et parlementaires du RCD relancent la controverse et chargent l’Etat et ses services (la Direction des Domaines) accusés de «blocage délibéré et illégal» de ce projet présenté comme vital pour le développement socioéconomique de la wilaya. Sûr de son fait, le RCD, qui dit avoir mené des investigations nécessaires pour cerner le dossier dans ses dimensions juridique et foncière, n’y va pas par trente-six chemins pour accabler l’Etat, notamment la Direction des Domaines qui oppose son veto à l’opération du balayage cadastral que devait mener la direction éponyme (la Direction du Cadastre) dont le travail permettrait l’élaboration des documents juridiques nécessaires à l’indemnisation des citoyens qui se disent propriétaires en vertu de décisions et d’actes juridiques datant de l’époque coloniale (grosse de jugement définitif, datant du 4-4-1895 et rendu en leur faveur dans un procès qui a opposé leurs aïeux à l’administration coloniale et qui indiquent avoir exercé leur droit de jouissance durant un siècle sur les terrains objet d’expropriation pour utilité publique) relatent les animateurs de la conférence de presse qui précisent que ces citoyens ne s’opposent pas au versement de ces terres au profit de la création du projet de zone industrielle.
«A condition que l’Etat leur reconnaisse le statut de propriétaires légaux de ces terres et qu’ils soient indemnisés en conséquence», précisent les élus du RCD qui pointent du doigt la position «ambiguë» de l’administration. «L’administration campe sur sa position première, à savoir que le terrain est la propriété des Domaines et refuse catégoriquement de reconnaître la décision de justice notifiée par les propriétaires terriens», plaide le RCD qui n’hésite pas à parler d’«un abus de pouvoir caractérisé» imputé à l’administration qui refuse de reconnaître une décision de justice sous prétexte qu’elle émane d’un tribunal colonial.
Dans le même temps, et pour justifier la nature domaniale du terrain, elle (l’administration) fait valoir le sénatus-consulte qui a été établi par l’administration coloniale. De plus, la décision de justice (1895) est postérieure au sénatus-consulte (1863).
S. A. M.
The post Blocage du projet de réalisation de la zone industrielle de Souamaâ (Tizi-Ouzou): Le RCD dénonce la position de l’administration appeared first on .
Contrairement à leur habitude, les policiers de la wilaya de Boumerdès ont célébré cette année la fête de la Police, qui coïncide avec le 22 juillet, dans l’intimité.
Les années passées, les policiers de Boumerdès organisaient le 22 juillet de véritables fêtes populaires qui rencontraient beaucoup de succès. Ce n’est pas le cas cette année.
Lors de la cérémonie de cette année, présidée par le contrôleur de police, Ali Badaoui, directeur de la Sûreté de wilaya, 158 agents et cadres policiers venant de divers services de la wilaya ont été promus à des grades supérieurs pour les récompenser des efforts consentis durant l’exercice passé.
Les familles de policiers victimes du terrorisme n’ont pas été oubliées. Avant de lancer les festivités, le directeur de la Sûreté de wilaya a fait lecture du message du nouveau DGSN adressé au corps de la Sûreté nationale.
Abachi L.
The post Boumerdès: Les policiers célèbrent leur fête dans l’intimité appeared first on .
Des dizaines de citoyens ayant voté pour le FLN, sorti vainqueur lors des dernières élections du 23 novembre dernier, dans la commune de Taghzout, à 10 kilomètres au nord-est de Bouira, se sont rassemblés hier devant le siège de l’APC en affichant de grandes banderoles, pour dénoncer la décision prise par le wali, jeudi dernier, et qui consiste en le gel de l’APC et la délégation des pouvoirs au chef de daïra de Haïzer.
D’après les citoyens rencontrés sur les lieux, tous partisans du maire dont le mandat, au même titre que les autres élus, est gelé, la décision du wali est jugée trop injuste surtout que d’après eux, «la commune a bien fonctionné durant ces huit derniers mois malgré l’absence de vice-présidences et de présidents de commissions». D’ailleurs, quatre banderoles déployées sur les lieux en disent long sur le sentiment qui prévaut chez les protestataires : «Non au blocage», «Président élu», «Sit-in de protestation contre la décision abusive du wali» et, enfin, «Non au viol de la volonté populaire».
Aussi, la décision prise par le wali de geler l’Assemblée et de déléguer les pouvoirs et la gestion de leur APC au chef de daïra de Haïzer ne les arrange guère, car, expliquent-ils, «d’abord, la disponibilité et l’écoute du chef de daïra ne seront jamais comme celles de (leur) maire». Car, de l’avis de tous ceux qui étaient présents à ce rassemblement, «le P/APC était toujours présent au siège de l’APC, et surtout, il était à l’écoute de tous les problèmes que rencontraient les citoyens quel que soit leur penchant politique».
De plus, et cela est également un autre témoignage tenu par un des présents, «le maire d’obédience FLN a toujours essayé de composer avec les autres élus du RND et du RCD, mais ceux-ci ont refusé catégoriquement toute alliance». Aussi, et selon nos interlocuteurs, «le bon sens aurait voulu que le wali délègue les pleins pouvoirs au maire puisque le blocage n’est pas de sa faute», avant qu’un autre ne renchérisse : «Pourquoi parlait-on d’un nouveau code communal, avec notamment ce fameux article qui donne le poste de P/APC à la liste ayant remporté une majorité simple si, par la suite, l’on revenait à la même situation de blocage que l’ancienne mandature ? Normalement, si les autres élus refusent de composer, le P/APC installé par la force de la loi devra être confirmé dans son poste en tant que seul maître à bord et non renvoyé par le wali comme un vulgaire citoyen.»
Un autre rappellera ce paradoxe existant dans notre pays : « Vous imaginez un maire qui était, il y a moins d’une semaine, le premier magistrat de la commune, et avec une simple décision pour une faute dont il est totalement étranger, il devient, une semaine plus tard, un moins que rien. Un anonyme ! Où sont le respect des urnes et la souveraineté populaire dans tout ça ?»
Cela étant, du côté des responsables, l’on assure que le wali n’a fait qu’appliquer la loi, à savoir les articles 100 et 101 du code de la commune qui stipulent qu’en cas de blocage d’une Assemblée communale et le refus des élus de siéger dans les exécutifs et les commissions, le wali, et après avoir épuisé toutes les voies de conciliation par l’intermédiaire du chef de daïra, procède au gel de l’Assemblée et la désignation d’un commis de l’Etat pour gérer les affaires courantes de l’APC.
Rappelons que la décision de gel de l’Assemblée a touché également l’APC de Raouraoua qui a vécu une situation de blocage depuis les dernières élections locales.
Y. Y.
The post Bouira: Des dizaines de citoyens de Taghzout protestent contre la décision du wali appeared first on .
Ali Aïssat fut le directeur, entre 2002 et 2007, de l’Office national d’appareillages et d’accessoires pour personnes handicapées et dont le siège est situé à Hay Ennasr (Radar), à Chlef, un office, le seul, qui compte une clientèle nombreuse des wilayas de Relizane, Chlef, Tissemsilt, Aïn-Defla et Tiaret.
Selon des sources dignes de foi, Ali Aïssat avait été accusé de détournement et mauvaise gestion par sa direction générale et d’importation de produits douteux, alors que ces produits qui entrent dans la production de différents accessoires, commandés auprès d’une entreprise espagnole, sont de très bonne qualité et c’est sur la base de ces accusations fallacieuses qu’il avait été licencié et traduit en justice, accusations qu’il a toujours niées.
Toujours selon nos sources, après des batailles juridiques qui ont duré 3 années, la justice a fini par reconnaître que les charges dont il avait été accusé étaient non fondées et l’a, de ce fait, innocenté le 26 juin 2010.
Ali Aïssat explique que les deux produits soi-disant douteux, il les avait remarqués lors de la foire tenue à Alger et qu’après examen des échantillonnages, il s’est révélé que ces produits étaient de meilleure qualité et leur prix compétitif et attractif, ce qui a intéressé son office au point de passer commande et, de plus, ces produits il ne les a pas réceptionnés mais ont été réceptionnés quand même après son licenciement. Pourtant, ajoute-t-on, ce responsable a respecté toutes les démarches légales et reçu l’aval de sa direction générale pour passer commande.
En sus, l’ex-directeur, selon nos sources, explique que les multiples commissions dépêchées et les contrôles effectués ont toujours attesté, avec preuves à l’appui qu’il dit détenir, que l’entreprise était largement bénéficiaire, voire florissante.
Ali Aïssat a confié à notre source : «On me cherchait des noises parce que je ne voulais pas marcher dans certaines tractations douteuses qui auraient nui à notre entreprise et je ne voulais pas obéir également à certains ordres.» Qu’en est-il alors de la décision prononçant l’innocence de l’ex-directeur ? Selon nos informations, après tout ce qu’il a enduré, les sévices, moral et financier, la direction générale refuse de le réhabiliter dans ses droits. «Cela fait 8 années, ni dédommagement ni réintégration, encore moins de régularisation des arriérés de salaires», il est réduit à la pauvreté.
Karim O.
The post Accusé à tort, licencié mais innocenté par la Justice: L’ex-directeur de l’Onaaph, toujours pas réhabilité par sa direction générale appeared first on .
Nous avons appris de source hospitalière qu’un groupe de dix personnes a été admis aux services des urgences de nuit à la suite d’un accident.
Selon la Protection civile de la wilaya de Tipasa, ces dix rescapés ont été repêchés par les services des gardes-côtes de la Marine nationale aux environs de trois heures du matin au nord-est au large de la côte de Cherchell, à environ trois milles nautiques.
Comment ce drame est-il survenu ? Selon des sources locales, il s’agit d’une embarcation de pêche, utilisée par des harragas, qui est partie de la côte-Est de Cherchell, avec 13 personnes à bord : une femme, sept personnes originaires d’Alger, une personne originaire de la ville d’Adrar, et 2 autres originaires de Cherchell.
Parmi les personnes repêchées figuraient deux noyés. Nous avons appris, par ailleurs, que des recherches sont en cours pour retrouver 3 autres personnes portées disparues.
Selon les rescapés, ces jeunes qui ignoraient tout de la mer et de la navigation ont percuté l’un des récifs situés au large de Cap-Blanc à proximité du Chenoua. L’embarcation ayant perdu le contrôle a dérivé vers le grand large à plus de 3 milles nautiques au nord-est de la côte.
Cette dérive de l’embarcation a affolé les passagers dont l’un d’eux a utilisé son téléphone pour appeler ses parents et signaler le drame aux services de sécurité. C’est cette initiative qui a permis aux services des gardes-côtes d’intervenir et de sauver dix personnes.
Une autre source nous a informé que ces jeunes rescapés ont déversé du gasoil, pour s’en imbiber dans l’espoir de pouvoir flotter sur l’eau ; cela a eu pour effet de leur causer des brûlures.
Houari Larbi
The post Cherchell (Tipaza): Une embarcation chavire avec 13 personnes à bord appeared first on .
Même si ce n’est pas encore la grande ruée vers les plages de Annaba, celles-ci commencent, et ce, depuis l’annonce des résultats du baccalauréat, cette fin de semaine, à recevoir chaque jour de plus en plus d’estivants.
Ce regain vers la Grande Bleue trouve son explication dans la persistance de la canicule et le taux d’humidité fort élevé sévissant ces derniers jours dans la région de Annaba.
Selon les statistiques établies par les services de la Protection civile, depuis le 1er et jusqu’au 21 juillet courant, l’ensemble des 21 plages de la wilaya autorisées à la baignade, il a été enregistré un peu plus de 500 000 estivants dont près de la moitié durant la semaine allant du 14 au 21 juillet. On est loin des 77 000 estivants enregistrés durant tout le mois de juin écoulé. Les mêmes services indiquent que les éléments de ce corps constitué en poste dans les différentes plages ont eu à intervenir 588 fois pour sauver 249 personnes dont beaucoup de femmes et d’enfants d’une noyade certaine; soigner sur place 254 personnes et évacuer sur les urgences des hôpitaux quelque 85 autres personnes nécessitant une prise en charge adéquate vu leurs blessures autrement plus graves.
Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont eu à déplorer une noyade, en fin d’après-midi de la journée de lundi dernier d’un jeune homme, âgé de 30 ans, originaire de la ville de Oued Zenati, dans la wilaya de Guelma. au lieudit Kef El Ouaer, littéralement «falaise difficile», dans la commune côtière de Chetaïbi, à 70 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Annaba.
Il s’agit de la première noyade de la saison estivale 2018 mais qui s’est produite dans une plage non surveillée, donc interdite à la baignade.
A. Bouacha
The post Recensés durant les 21 premiers jours de juillet: Plus de 500 000 estivants sur les plages de Annaba appeared first on .
Une partie de l’extérieur de la raffinerie de sucre de Mostaganem, implantée au niveau de l’axe de la route express Mosta-Oran, a été partiellement ravagée par un énorme incendie qui s’est déclaré le 23 juillet aux environs de 14 heures et qui a détruit quelque 4 hectares d’arbres et de broussailles sèches.
L’usine de transformation, les silos de stockage, les hangars, le matériel et autres équipements de la raffinerie de même pour le sucre n’ont pas été touchés par l’incendie.
Le départ du feu a été provoqué probablement par la canicule qui sévit ces derniers temps dans la région.
La Protection civile a déployé sur le lieu du sinistre de gros moyens pour maîtriser le feu qui a duré
7 heures puisque c’est aux environs de 21 heures que les pompiers sont parvenus à éteindre totalement le feu et ont pu éviter des dégâts supplémentaires au niveau de la raffinerie.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
A. B.
The post Mostaganem: Important incendie à la raffinerie de sucre appeared first on .
Nonobstant les pressions et autres protestations, la décision salutaire prise par les autorités locales, il y a deux années, de délocaliser les vendeurs de matériaux de construction à l’extérieur de la ville d’El Tarf, a été saluée positivement, en son temps, par toute la population.
Et pour cause, les hangars et autres locaux desdits vendeurs étaient incorporés dans le tissu urbain et jouxtent une artère principale de la route, engendrant des nuisances sonores du fait, du va-et-vient, des engins et, par ailleurs, de la pollution à cause des nuées de sable et de ciment en vrac et même en sac qui restent en suspension dans l’air.
Malheureusement, le site que d’aucuns croyaient libéré, irrémédiablement, est en train d’être reconquis, doucement mais sûrement et de plus belle, avec l’installation d’un premier vendeur au niveau du même site, ce qui a provoqué une levée de boucliers de la population qui estime que les édiles de la communes et les autorités locales ont failli à leur engagement et qu’il y a anguille sous roche en tolérant ce cas de figure qui est assimilé à une balafre sur le visage de la ville d’El Tarf. «D’autres vendeurs vont revenir et squatter les terrains en bordure de la route qui, ironie de la situation, sont derrière le siège de la wilaya et à deux cents mètres de la Direction des services agricoles (DSA)». a-t-on indiqué.
Il est judicieux de savoir que les vendeurs disposent, en bonne et due forme, de terrains adéquats pour exercer leur activité, situés à seulement 5 km du chef-lieu de wilaya.
Quoi qu’il en soit, cette affaire qui sent le roussi, cache, en fait, un scandale et un empiètement des lois de la République où les connivences sont à tous les niveaux. Le wali se doit de sévir. Triste commune.
Daoud Allam
The post Devant le silence des autorités d’El Tarf: Les vendeurs de matériaux de construction réintègrent, doucement, le tissu urbain appeared first on .
La répression de l'utilisation des sachets plastiques démarre en août prochain sur toute l'étendue du territoire national. Malgré le moratoire de six mois et le délai supplémentaire accordés aux usagers, les populations continuent avec les anciennes habitudes en attendant l'opération de répression.
L'usage des sachets plastiques s'observe toujours malgré l'existence de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l'importation, de l'exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin. Au cours de la journée mondiale de l'Océan, célébrée le vendredi 8 juin dernier, les responsables du Ministère du Cadre de Vie et du Développement durable ont mis l'accent sur les dispositions de cette loi qui vont s'appliquer à tous les citoyens détenteurs de sachets plastiques. Mais en dépit de ce fait, toute la population n'est pas informée sur les contours de cette nouvelle loi.
Lors d'une sensibilisation initiée par la direction départementale du Cadre de Vie et du Développement durable du Mono et du Couffo, le directeur Gabin Aclombessi a affirmé que « Les populations utilisent les emballages plastiques tout en ignorant les impacts négatifs que cela produit sur l'environnement et la santé ». Il a évoqué dans un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé, que 7 millions de décès ont été enregistrés en 2014 à cause de l'usage des emballages contrairement au VIH-SIDA, qui a enregistré 1,9 millions de décès.
C'est donc dans le but de pallier cette situation que l'Etat béninois, à travers son ministère, a introduit un projet de loi à l'Assemblée qui a été votée et promulguée. « Un moratoire de six mois est accordé pour prendre fin le 26 juin. Au-delà de cette date, une période est encore réitérée et prendra fin le 19 août prochain », avait-il signalé.
Les contours de la mesure
Martin Pépin Aïna, directeur général de l'environnement et du climat (DGEC) s'était prononcé sur les contours de la répression contre l'utilisation des sachets plastiques au cours d'une émission sur l'hebdo de Océan Fm. Il a expliqué comment cette opération va se dérouler sur toute l'étendue du territoire national. « C'est à travers des descentes inopinées que le contrôle se fera sur le terrain. Les équipes de contrôle se rendront dans les centres commerciaux, les lieux de service et les espaces publics. La veille pour l'application de la loi qui est entrée en vigueur est assurée par les préfets de tous les départements du pays », avait précisé le DGEC. Pour chaque type d'utilisation, la loi a prévu des sanctions différentes.
Pour les importateurs et producteurs déclare-t-il, l'article 12 prévoit qu'ils auront à payer une amende de 5 millions à 50 millions de FCFA. Concernant les commerçants, l'amende est de 100 000 à 5 millions de francs CFA assortis d'emprisonnement de 03 à 06 mois. Les individus qui jettent les sachets dans les caniveaux et les ruelles, leur amende est de 25 000 à 1 million de francs CFA, en plus d'une peine d'emprisonnement de 03 à 06 mois. Les détenteurs de ces sachets ou ceux qui les cèdent frauduleusement paieront 10 000 à 500 000 FCFA comme amende. L'article 16 mentionne aussi que toute personne qui jette un sachet en plastique par-dessus bord des véhicules est punie d'une amende allant 5000 à 100 00 FCFA. Le propriétaire du véhicule par-dessus bord duquel les sachets en plastique est jeté est également puni d'une amende de 5000 FCFA. Le directeur de l'environnement a confié que les forces de l'ordre ont déjà reçu de fermes instructions et toute personne en infraction sera interpellée et traduite devant les tribunaux qui décideront de la peine. Et ce, après avoir payé l'amende correspondant à l'infraction. Les agents de la Police républicaine n'attendent donc que la fin du délai pour déclencher l'opération.
Les mesures prises par le gouvernement
Le taux de population informé des mesures prises pour entrer en possession des sachets bio dégradables est très faible. Dans les rues, les marchés, les habitués des sachets plastiques n'ont pas connaissance des mesures de rechange proposées par le ministère du Cadre de Vie et du Développement durable en remplacement des sacs en sachets plastiques.
Au ministère du Cadre de vie indique Pépin Aïna, le personnel est sensibilisé sur le sujet. Les travailleurs se sont débarrassés de tout sachet en plastique et reçoivent en échange des sacs biodégradables. Le DGEC renseigne que depuis peu 100 sachets plastiques sont échangés contre un sac en tissu et un autre biodégradable au ministère du cadre de vie et dans plusieurs organisations non gouvernementales. Cette opération d'échange n'est pas connue de tous et les populations ignorent comment entrer en possession de ces sachets biodégradables.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Se prononçant sur la levée d'immunité parlementaire des députés à l'Assemblée nationale, ce mardi 24 juillet 2018, l'historien et homme politique, Djibril Débourou, pense que c'est une première depuis l'avènement de la démocratie au Bénin. « Ce qui s'est passé hier est inédit à l'Assemblée nationale du Bénin depuis 1991 », a-t-il souligné. Selon l'historien, plusieurs demandes ont été formulées sous le règne de différents présidents mais n'ont jamais abouti. Ainsi, sous le premier mandat du président Mathieu Kérékou, rappelle-t-il, celui-ci avait demandé la levée d'immunité du député Valentin Somassè et finalement le vote n'est pas intervenu. De même, le président Boni Yayi, avait en son temps, demandé de levée d'immunité du député Célestine Adjanohoun ainsi que plusieurs autres demandes qui n'ont même pas été annoncées en plénière, a rappelé Djibril Débourou.
F. A. A.
L'étude en plénière des dossiers relatifs à la levée de l'immunité parlementaire des députés Djènontin, Bako et Atao n'a pas été sans polémiques et sans invectives. Ayant dirigé les débats avec tact et professionnalisme, Maître Adrien Houngbédji a été dans le viseur de beaucoup de gens notamment ses collègues avec qui il collabore à l'hémicycle et qui pourtant devraient le féliciter pour être resté coller aux textes tout le temps. Le cas le plus touchant a été celui du député Simplice Codjo, qui une fois ayant pris la parole, a critiqué la manière avec laquelle la gestion de ces dossiers se fait par le président de l'Assemblée nationale. Malgré le dynamisme de Me Adrien Houngbédji à contenir tout le monde, le député est allé jusqu'à faire allusion en rappelant le parcours du président de l'Assemblée nationale, un parcours qui selon Simplice Codjo ne permettrait pas au président de cautionner l'injustice. Comme le dit un proverbe "c'est en colère qu'on crache tout ce qui est dans son ventre". Mais les propos de l'élu du peuple n'a pas amené le président à user de ses prérogatives mais comme un bon père de famille, Me Adrien Houngbédji a réagit avec délicatesse. "Notre règlement intérieur m'autorise à censurer les attaques contre ma personne. Pourtant, je ne l'ai pas fait. Si je ne l'ai pas fait, c'est parce que j'ai un parcours qui me met au dessus de tout ce que vous avez dit", lance-t-il pour faire comprendre au député que malgré toutes les attaques, il se met au-dessus de la mêlée. Aussi, ajoute-t-il pour montrer à tous, tout qu'il a tout accepté dans sa vie. "J'ai été condamné à mort dans ce pays sans jugement. J'ai été condamné dans ce pays à l'exil pendant 15 ans, ma famille brisée et j'ai même été spolié. Donc s'il vous plaît, arrêtez !''
G.A.
Par A. Mallem
Des portes ouvertes sur les orientations et les offres de formation à l’intention des nouveaux bacheliers, leur orientation pour les aider à faire le choix de formation conforme à leurs résultats au bac, ont été ouvertes hier au niveau des universités du pôle constantinois de l’enseignement supérieur. Les informations et des échos sur l’accueil des nouveaux bacheliers ont été recueillis hier dans les trois universités du pôle constantinois, l’université Constantine 1 des Frères Mentouri, l’université 2 Abdelhamid Mehri et l’université 3 Salah Boubnider. Sur le campus de l’université des Frères Mentouri, que nous avons pris comme échantillon, les portes ouvertes ont commencé hier 24 juillet et elles n’ont pas connu une grande affluence car les bacheliers ont commencé à recevoir le jour même leur relevé de notes, un document indispensable pour procéder à la préinscription qui est prévue du jeudi 26 au lundi 30 juillet. «C’est à partir du jeudi qu’il faut s’attendre à la grande affluence des nouveaux bacheliers qui viendront s’informer aux stands ouverts à leur intention, faire leur choix de formation et procéder à la préinscription», nous a expliqué M. Bachkhaznadji Abdelmalik, vice-recteur chargé de la pédagogie à l’université Mentouri, en ajoutant que, par habitude, l’affluence commence à augmenter à partir de ce jour-là.Cette manifestation annuelle a été organisée au niveau du bloc des lettres où les responsables de l’université ont installé des stands pour accueillir les nouveaux bacheliers et répondre à toutes leurs questions. A cet égard, et pour faciliter le travail de chacun, les responsables de l’université Mentouri ont installé un stand «spécial Internet» où les étudiants pourront faire eux-mêmes, et gratuitement, leur inscription au lieu d’effectuer cette opération dans un Cyber ou à la maison car ils vont bénéficier de l’assistance technique et conseils d’enseignants et responsables de l’université pour les guider dans leur choix et leur donner toutes les informations qui les guideront à la prise de décision en vue de la préinscription. «En plus, a indiqué ce responsable, nous avons ouvert un portail électronique dédié aux futurs étudiants où toutes les informations, les documents à télécharger, les applications concernant les préinscriptions et inscriptions seront à leur disposition sur le site de l’université».
M. Djekoune Abdelhamid, le recteur de l’université, qui était présent à l’ouverture de l’évènement, a complété en déclarant que «parmi l’ensemble des informations qui seront données aux nouveaux bacheliers, il y aura les contenus des programmes de formation, les possibilités que celles-ci offrent quant à l’ouverture sur l’environnement socioéconomique, etc.». Et sur les nouvelles formations offertes cette année aux nouveaux étudiants, le recteur a cité les études en rapport avec le traitement des déchets, l’environnement, une formation dans le domaine des énergies renouvelables, le transport et l’industrie mécanique, tous des cursus qui viennent d’être introduits dans le programme de formation de l’université Mentouri. «Pour conclure, nous pouvons dire que le dispositif est maintenant en place et à partir de demain, mercredi, il sera pleinement opérationnel. Et si les préinscriptions sont prévues du 26 au 30 juillet, les inscriptions officielles seront ouvertes au mois de septembre prochain», a terminé notre interlocuteur.
Pour l’université Constantine 2 Abdelhamid Mehri, c’est M. Oukaci, vice-recteur chargé de la pédagogie, qui s’est exprimé en soulignant l’importance de cette étape dans le cursus universitaire du nouvel étudiant. «Et pour l’aider à aborder ce cursus de la meilleure des façons, a-t-il dit, l’université 2 a mis en place toutes les conditions d’accueil au cours des portes ouvertes qui se sont ouvertes aujourd’hui pou informer les futurs étudiants, les orienter et les assister dans l’opération de préinscription». Et c’est pratiquement les mêmes indications qui nous ont été données par M. Bouras, recteur de l’université 3 Salah Boubnider, lorsque nous l’avons contacté. Ce dernier a tenu à souligner que, à son niveau, l’ouverture des portes sur les informations d’orientation, sur les modalités de préinscription et inscription définitive s’est déroulée de la meilleure des façons.
The post Constantine – L’université ouvre ses portes aux nouveaux bacheliers appeared first on .