La diversification de la production automobile en Algérie se poursuit à un rythme soutenu. Après le lancement dans son usine de Relizane, l’assemblage de plusieurs modèles des marques du groupe allemand Volkswagen, Sovac Production s’apprête à intégrer la marque premium Audi avec un premier modèle, la A3 vers la fin de l’année en cours. Cette montée en gamme dès lors qu’elle est agréée par la marque aux quatre anneaux, dont l’exigence est bien connue, pourrait s’expliquer par une meilleure maîtrise du processus d’assemblage par les techniciens algériens.
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Au-delà du calvaire que vivent ceux qui sont atteints de maladies orphelines, ce sont aussi les difficultés dans leur identification mais également le manque de formation du personnel médical. A cet effet, le CHU Oran va organiser les premières journées internationales destinées à ces maladies.
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Suite à une enquête menée, les responsables du centre hospitalier départemental de la Donga ont détecté 72 cabinets illégaux qui exercent sans autorisation. Une situation qui ne fait qu'empirer l'état de santé des populations.
Selon le directeur du centre hospitalier départemental de la Donga, Bernard Matchi, il a été dénombré dans la commune de Djougou 56 cabinets illégaux, 10 à Bassila, 04 à Copargo et 02 à Ouakè.
Ce effectif a été déploré par les responsables du centre.
« Nous avons des piqueurs sauvages, et il va falloir parer au plus pressé pour arrêter la saignée dans le département », a déclaré le directeur départemental de la santé de la Donga, Dr Mahamoud Zongo.
Le maire de la commune de Djougou Abischaï Akpalla a invité ses pairs à une synergie d'actions afin de lutter contre ce phénomène. Par cette démarche, le gouvernement entend assainir le secteur de la santé en vue d'une amélioration de la qualité des services offerts aux populations
Depuis le 1er septembre 2018, une délégation du ministère de la santé est chargée d'un contrôle sur toute l'entendue du territoire national en vue de procéder à la fermeture des centres illégaux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
C'est la joie et la ferveur au sein des populations depuis que le gouvernement du président Patrice Talon a décidé, ce samedi 22 septembre 2018, d'annuler les taxes sur l'usage des réseaux ouverts au public. Des citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou et à Abomey-Calavi ont exprimé leurs satisfactions par rapport à cette décision gouvernementale qui témoigne de ce que le chef de l'Etat est à l'écoute du peuple et prend en compte ses aspirations.
Selon Mathias Houdji, soudeur exerçant au quartier Gbégamey à Cotonou, le président Talon en annulant ces taxes a soulagé bon nombre de Béninois. « Tout le monde est déjà habitué à Whatsapp. Avec 100 F seulement, tu peux communiquer pendant longtemps et télécharger quelques images ou vidéos. Mais avec les nouveaux tarifs, on sera obligé de dépenser beaucoup alors qu'il n'y a pas d'argent », a-t-il souligné. Il ajoute que le chef de l'Etat par cette décision a donné la preuve qu'il écoute son peuple.
Pour Christian Akpaloubo, mécanicien vélomoteur, « quand le chef prend une décision qui n'est pas du goût du peuple qui l'a élu, il doit retourner en arrière et faire ce qui arrange le peuple ». Autant nous dépendons de lui, autant lui aussi il dépend de nous, a-t-il observé. C'est une décision sage que le président a prise en annulant ces taxes, s'est réjoui Christian.
Pour certains enseignants de cours primaire et secondaire, la décision d'annulation de la taxe sur les réseaux sociaux est un grand soulagement pour les consommateurs. « Un président doit être à l'écoute de son peuple », souligne Jonas Agbato. Pour lui, c'est la volonté de certains chefs d'Etat à foncer tête baissée sans écouter le peuple, qui est souvent la source de soulèvement. Il exhorte le président Talon à écouter souvent son peuple, gage du succès et de la réussite de son mandat. Pascal Hounyèmè pour sa part pense que le président de la République, au-delà de tout ce que les gens racontent, a démontré sa bonne foi. Selon lui, si le chef de l'Etat voulait de la misère du peuple, il n'allait pas revenir sur sa décision.
Les étudiants à l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) n'ont pas caché leurs impressions. C'est avec beaucoup de joie qu'ils ont accueilli la décision gouvernementale. « Nous les jeunes, lorsqu'on va sur les réseaux sociaux, on pense que c'est pour faire de n'importe quoi », renseigne Riveria Quenum, étudiant en 2ème année d'anglais. Pour lui, les réseaux sont d'une importance capitale dans les échanges avec les amis aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. Si le chef de l'Etat maintenait les tarifs suivant le nouveau décret, comment allons-nous faire ?, s'est-il interrogé indiquant que tous les étudiants ne sont pas boursiers et que les moyens ne permettent pas de s'offrir 50 Mo à 500 FCFA selon la nouvelle grille. Ses propos ne sont pas loin de ceux de son camarade Barthélémy Azankpé. Celui-ci aurait souhaité que le gouvernement fasse une petite enquête au sein de l'opinion avant l'exécution du décret. Une telle démarche selon l'étudiant aurait évité que le gouvernement revienne sur sa décision. Mais au-delà de tout, poursuit-il, le gouvernement a écouté le peuple en ramenant les anciens tarifs pour le bonheur des citoyens et c'est le plus important.
Plusieurs autres étudiants de l'Uac et des universités privées ont aussi exprimé leurs satisfactions par rapport à la décision du président de la République qui abroge le décret 2018-431 du 26 juillet 2018. Selon Guy Togninou, étudiant à Gasa-Formation, le gouvernement en optant pour les anciens tarifs, facilite la vie aux étudiants. « On ne peut plus de nos jours, nous passer des réseaux sociaux. C'est grâce aux informations sur les réseaux sociaux que nous avons les informations ailleurs et dans les groupes de l'université. Mais si cela va coûter cher, on va manquer d'informations utiles à des moments donnés, et notre formation pourrait prendre un coup », fait-il remarquer.
Selon le professeur Félix Iroko, c'est une mesure salutaire que le gouvernement revienne sur sa décision. Citant l'adage selon lequel « il n'y a que des idiots qui ne changent pas d'avis même s'ils constatent que leurs avis a fini par poser problème ou indisposer les gens », il estime que le chef de l'Etat en décidant de l'annulation des taxes lors d'une session extraordinaire du conseil des ministres, a donné la preuve qu'il écoute son peuple.
A la suite d'une réaction qui a été tout à fait négative et surtout commune et globale, les gens ont réagi et c'était un sentiment de mécontentement et d'insatisfaction, indique le professeur. Or, selon l'avis même des gouvernants, ce n'était pas une mesure pour nuire ou pour mettre mal à l'aise le peuple, a-t-il poursuivi.
Le chef de l'Etat selon Félix Iroko, est tout puissant ; il aurait pu dire, moi j'ai pris ma décision, je l'impose que les gens soient satisfaits ou pas, ce n'est pas mon problème ; ‘'le chien aboie, la caravane passe''. Mais, que le président revienne sagement sur sa décision, c'est la preuve qu'il a reconnu qu'il s'est trompé ou qu'il a fait un choix qui n'a pas donné satisfaction aux gens, observe-t-il.
Pour nous les êtres humains, conseille le professeur d'histoire, il faudrait qu'on apprenne à revenir sur nos décisions, si on constate que ça n'a pas plu aux autres ou à l'autre. En tant qu'élément humain isolé, quelle que soit notre grandeur à un moment donné, on ne détient pas le monopole de la vérité, a-t-il conclu.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a, ce jour mercredi 26 Septembre 2018, de nouveaux clients. Après son premier dossier relatif à la drogue arrêté à Comé, les juges statuent sur d'autres personnes qui sont tombés dans les filets de la lutte contre la délinquance financière. Il s'agit des agents officiants au poste péage-pesage d'Èkpè.
Des agents du poste péage-pesage d'Ekpè sont tombés sous le coup de la loi. Après que plusieurs plaintes ont fait état de la délivrance des tickets de la veille et autres tickets trafiqués aux usagers, le Procureur spécial de la CRIET s'est finalement après enquêtes rendu compte de la réalité. Le lundi 17 septembre 2018, le procureur spécial de la Criet, M. Ulrich Togbonon a été victime de cette maladresse des agents qui lui ont délivré un ticket datant de la veille, c'est-à-dire du dimanche 16 Septembre 2018. Il s'agit d'un délit qui ne sera laissé impuni. Pris en flagrant délit, les agents ont été convoqués par le juge spécial de la Criet pour ce jour. C'est donc un avertissement que les juges de la CRIET lancent aux « délinquants financiers » qui s'adonnent aux fraudes et aux détournements de deniers publics.
G. A.
Le Président de la République Patrice Talon, accompagné d'une forte délégation, participe à diverses activités dans le cadre de la 73ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations-Unies aux États-Unis.
Patrice Talon dès son arrivée à New york, a été reçu par le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres. Ils ont eu un entretien autour des questions relatives au thème de l'année qui est : « Faire de l'ONU une organisation pour tous : une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équitables et durables ».
Le chef de l'État a pris part à la manifestation parallèle organisée lundi par le Secrétaire Général de l'ONU sur le financement des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Réunissant 80 pays, Antonio Guterres a précisé la nécessité pour la communauté internationale de s'unir afin de parvenir aux ODD.
En vue de gérer des dossiers majeurs tels que la pauvreté, les inégalités et le réchauffement climatique, 17 objectifs ont été fixés.
Le Secrétaire Général de l'ONU, a souligné qu'un investissement de 7000 milliards de dollars chaque année était nécessaire pour parvenir à l'atteinte de ces objectifs d'ici 2030.
Par ailleurs, le Chef de l'Etat Patrice Talon a présidé la table ronde organisée par African Partner à Africa House.
Sur le thème « Le rôle des partenariats public-privé dans la gestion des aires protégées », Patrice Talon a saisi l'occasion pour exposer le projet de la réhabilitation complète du parc de la Pendjari.
En présence du grand mécène du Bénin dans ce projet David Bonderman, tout le potentiel touristique du Bénin a été dévoilé aux investisseurs.
En dehors des travaux de l'Assemblée, Patrice Talon a reçu en audience, la directrice générale du Fonds Monétaire International, Christine Lagarde. Ils ont échangé sur les progrès des derniers mois du pays au plan économique. Aussi, ont-ils abordé les coûts des Objectifs de Développement Durable ainsi que des options envisageables pour le traitement des besoins de financement du Bénin.
Plusieurs autres audiences sont prévues dans l'agenda du Chef de l'Etat pour mettre fin à l'étape de New York avant sa visite de travail à Washington.
Le Président de la République a été accueilli, dimanche 23 septembre 2018, à l'aéroport Newark dans le New Jersey, par le ministre béninois des Affaires Etrangères, Aurélien Agbénonci et l'Ambassadeur permanent du Bénin près des Nations Unies, Jean-Claude do Régo.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Agissements constitutifs de voies de fait et abus de pouvoir. Tels sont les causes du recours formulé par Me Victorien Olatoundji Fadé, conseil de M. Richard Hounmavo et consorts, pour inconstitutionnalité imputés à l'adjudant Alassani Ibrahima, commandant de l'ex-brigade de gendarmerie d'Akassato. Ladite requête en date à Cotonou du 21 août 2017, est enregistrée au secrétariat de la Cour constitutionnelle le 12 septembre 2017.
« Le requérant expose que dans la nuit du 15 juin 2017 aux environs de 21h30, des agents de l'ex-brigade de gendarmerie d'Akassato, sans aucun mandat, ont fait irruption au domicile de ses clients. A la suite d'une perquisition violente, ils ont emporté deux motocyclettes, un sac contenant une somme de sept cent soixante-dix mille (770.000) francs et conduit trois personnes à l'ex-brigade. Sur le chemin de retour, ils ont rencontré Mme Isidora Tonan sur qui ils ont exercé des violences. Il affirme que les personnes interpellées ont été soumises à des interrogatoires du 15 juin au 04 juillet 2017, date de leur présentation au procureur de la République, qui a classé l'affaire sans suite ».
C'est dans le procès verbal d'arrestation que le commissaire fait cas d'informations de soupçon de vol et recel de motos volées, où une perquisition dans la maison Hounmavo leur a permis de récupérer deux motos sans pièces justificatives et d'appréhender les sieurs Marius Adétola Hounmavo et Florentin Hounmavo. « Les personnes interpellées avaient fait l'objet de garde à vue du 15 juin 2017, à partir de 21heures, au 20 juin 2017 à 8heures, une prorogation de 48 heures comprise, soit une durée de 96 heures ».
D'abord, la Cour estime que la requête doit émaner du requérant et être signée de lui et non d'un tiers, car l'assistance n'est pas assimilable à la représentation, de sorte qu'une requête qui ne comporte pas la signature du requérant lui-même est irrecevable. « Qu'en l'espèce, la requête de Me Victorien Olatoundji Fade n'est pas revêtue de la signature de ses clients. Dès lors, elle doit être déclarée irrecevable »
Dans ce même dossier, la Cour a statué sur la garde à vue des clients. « Il apparaît que cette garde à vue s'est poursuivie en dehors du délai constitutionnel et de la prolongation, entre le 19 juin 2017 à 21 heures et le 20 juin 2017 à 08heures. Qu'en outre, les intéressés n'ont été remis en liberté que le 04 juillet 2017 en raison du classement sans suite de la procédure. Il en résulte une seconde irrégularité par rapport à leur garde à vue, entre le 20 juin 2017 à 8heures et le 04 juillet 2017 ».
La Cour estime que « ces extensions de la garde à vue ont été faites au mépris des dispositions de l'article 18 alinéa 4 de la constitution ; qu'en conséquence, la garde à vue de Messieurs Marius Adétola Hounmavo et Florentin Hounmavo est abusive et contraire à la constitution ».
En conclusion, la requête de Me Victorien Olantoundji Fadé est irrecevable et la Cour se prononce d'office.
L'article 3 de la décision précise qu'il n'y a ni violation de domicile, ni violation de la présomption d'innocence. Il n'y a donc pas traitement inhumain et dégradant. Néanmoins, les sages de la Cour souligne dans article 4 de ladite décision que « la garde à vue de Messieurs Marius Adétola Hounmavo et Florentin Hounmavo entre le 19 juin 2017 à 21 heures et le 20 juin 2017 à 8heures, d'une part, entre le 20 juin 2017 de 08h au 04 juillet 2017, d'autre part, est abusive et contraire à la constitution ».
G.A.
Les numéros de préfixe 90 LIBERCOM SA sont attribués à MTN Bénin en vue d'assurer la continuité du service. C'est ce qui ressort du communiqué de la Direction Générale de MTN BÉNIN en date du lundi 24 septembre 2018.
Sur décision nº 2018-191 du 29 Août 2018 de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), les numéros de préfixe 90 LIBERCOM SA sont attribués à MTN Bénin.
Le réseau LIBERCOM informe le communiqué suspendra ses services le 30 septembre 2018.
Disposant de capacités techniques nécessaires pour assurer le service à l'ensemble des abonnés de LIBERCOM, MTN BENIN invite ces derniers à se rapprocher de ses agences munis de leurs pièces d'identité pour un changement gratuit de leur carte SIM à compter de jeudi 27 septembre 2018.
Par ailleurs, la Direction de MTN rassure les abonnés que toutes les dispositions sont prises pour que la migration se passe dans les meilleures conditions.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
C'est à travers l'audience de ce mardi 25 septembre que la Cour constitutionnelle a statué sur la requête en date à Cotonou du 10 avril 2017 enregistrée à son secrétariat le 20 avril 2017. Il s'agit d'un recours formulé par Monsieur Matine A. Alassane qui demande réparation d'une injustice. Après étude, la Cour rejette sa demande et déclare qu'il n'y a pas violation de l'article 26 de la constitution.
Dans son recours dont les faits remontent en 2002, Monsieur Matine Alassane explique que « suite à un test de sélection pour une formation d'officiers en Lybie organisé par l'Etat béninois, il a été retenu 6ème sur la liste ; qu'après une première vague de cinq partie pour la formation, il attendait son tour quand le Burkina Faso a octroyé au Bénin une bourse pour la même formation ; qu'alors qu'il est le premier sur la liste d'attente, cette bourse a été attribuée au deuxième sur cette liste soit au 7ème de la liste retenue pour la Lybie ; qu'à ce jour, il n'a pu bénéficier de cette formation ; que selon lui il y a injustice et qu'il demande réparation ». Selon la requête, la Cour a interpellé les mis en cause dans le dossier et suivant la réponse du directeur du cabinet du ministre de la Défense nationale, Monsieur Montan Homère Kérékou, il s'est avéré que « Monsieur Matine Alassane retenu 6ème suivant l'ordre de mérite après le test de désignation des bénéficiaires des bourses octroyées par la Lybie n'a pas pu faire le stage du fait de la réduction du nombre de bourses octroyées par la Lybie après le test ; que seul les cinq premiers, plus méritants, ont bénéficié de cette formation ». Aussi souligne-t-il à la Cour que « ce test était spécifique à la Lybie, les lauréats ne devant donc bénéficié d'une reconduction de leur admissibilité pour d'autres bourses ; qu'ainsi, les conditions de désignation de bénéficiaires pour la bourse offerte par le Burkina Faso sont différentes et que cette bourse n'a aucun lien avec les bourses octroyées par la Lybie ». Après analyse du recours et l'argumentaire développé par le directeur de cabinet pour expliquer ce qui en est réellement, les sages présents à cette séance estiment que « selon une jurisprudence constante de la Cour, le traitement inégal n'est admis que lorsque des personnes se trouvant dans une situation identique sont traitées différemment ». Il n'y a donc pas selon les sages, discrimination au sens de l'article 26 de la constitution qui stipule « L'Etat assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale.. ». La Cour déclare donc qu'il n'y a pas violation de l'article 26 de la constitution.
G. A.