L’agence Reuters a rapporté que le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, Jean-Baptiste Lemoyne, vient de demander à l’agence Business France, organisme qui assure la promotion de groupes français sur les marchés mondiaux, d’organiser dans les plus brefs délais une visite d’exportateurs français en Algérie dans le but de faire changer d’avis les responsables algériens de recourir au marché russe pour s’approvisionner en blé.
Il est désormais clair que la volonté des russes de se placer sur le marché algérien avec une meilleure offre en qualité et en prix, inquiète les plus hautes autorités de la France qui craignent un sérieux revers à leurs revenus à l’exportation par la fonte de leur cagnotte tirée annuellement des ventes vers l’Algérie.
Une inquiétude tout à fait compréhensible puisque jusque-là, l’Algérie est le principal marché d’accueil du blé français en dehors de la zone euro avec la moitié des épis vendus vers le reste du monde. En tout cas, sauf changement intempestif, l’Algérie demeure résignée à faire jouer la concurrence pour tirer un meilleur parti et par delà mettre fin au monopole français dans certaines filières. D’ailleurs, des sources diverses ont indiqué qu’un contrat serait signé dès que tous les certificats de conformité délivrés.
La décision algérienne de s’approvisionner en blé russe est, a-t-on expliqué basée sur les résultats de l’inspection du lot de blé d’essai qui sera envoyé à l’Algérie très bientôt. Dans ce contexte, Mohamed Belabdi, le directeur de l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC), a sous entendu la détermination d’aller voir ailleurs en confirmant l’intérêt de l’Algérie pour l’achat de blé russe. à cet effet, une délégation officielle de l’OAIC s’est déplacée à Moscou pour constater de visu la qualité du blé russe et sa conformité avec les cahiers des charges.
La démarche algérienne semble ainsi intriguer outre mesure la France qui y voit une vraie menace sur sa suprématie commerciale sur le marché algérien. Jean Philipe Levy, le directeur de l’institut technique des céréales, a fait part des craintes de son pays qui risque de perdre sa part dans le marché algérien des céréales, sachant que les français font face à une rude concurrence de certains pays de l’Europe de l’est, à l’instar de l’Ukraine et le Kazakhstan.
Dans cette ambiance de panique générale, des médias français ont cité ainsi une étude «fondée sur les résultats de l’examen d’un lot d’essai de blé qui sera prochainement envoyé en Algérie», présageant le début de la fin d’un monopole historique sur le marché algérien du blé où le pays de l’hexagone exporte chaque année, environs 4 millions de tonnes. Ces mêmes médias ont appelé à ne pas rester les bras de marbre face à la volonté de l’Algérie de diversifier ses fournisseurs au détriment des agriculteurs français.
Zacharie S. Loutari
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Les travailleurs retraités du groupe Sonatrach ne semblent pas résignés à baisser les bras. Ils envisagent de tenir un méga sit-in (37ème sit-in) le 30 octobre, devant le siège de la direction générale sis Djenane El Malik à Hydra pour se faire entendre.
La porte-parole des retraités libres du groupe Sonatrach dresse une situation catastrophique et lamentable des ex-travailleurs, plus de 28 000 retraités du groupe SH, à travers l’ensemble du territoire national sont privés de leurs droits. Une partie de ces retraités ont atteint un âge avancé, malades, handicapés et d’autres sont décédés sans avoir obtenu leur dû.
« Nous n’abandonnerons pas notre cause et continuerons à manifester et à mettre notre tutelle devant le fait accompli et face à ses responsabilités », s’exclame un des retraités « nous voulons aussi les obliger à se conformer aux lois de la république, à la législation en vigueur et aux conventions. Mais surtout obtenir des réponses favorables à nos revendications, notamment celles relatives à nos pensions et indemnités, entre autres la pension complémentaire de retraite (PCR) réduite illégalement de 20% à 12,50% traduite par une diminution drastique de 40% de notre pension, l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP) pour tous les retraités sortis après 2009 et l’indemnité compensatoire (I.C) pour tous ceux ayant exercé dans les bases de vie au sud régime célibataire.»
Pour les travailleurs retraités, « il incombe à la Sonatrach et la MIP d’assumer l’entière responsabilité de ces trois dossiers ». Pour rappel, les travailleurs retraités du géant pétrolier du pays n’ont ménagé aucun effort pour obtenir leurs droits de leur tutelle et de la mutuelle avant de recourir à ces sit-in pacifiques. Les responsables semblent non seulement sombrer dans la surdité mais aussi, comme le rapportent certains retraités, piétinent les directives législatives, les lois et les principes de la République qui se résument dans les prononcés judiciaires plaidant en faveur des retraités pour une régularisation de leur PCR à 20% et celle de l’IEP et de l’I.C.
Les jugements définitifs et exécutoires ont été notifiés et les saisies sur compte ont été ordonnées sans pour autant que la SH et la MIP ne se conforment aux lois. Tous les retraités plaignants ayant eu gain de cause se voyaient radiés définitivement et injustement du bénéfice de leur rente viagère infligée arbitrairement, à titre de représailles. Ils interpellent le ministre en charge de la sécurité sociale tutelle des mutuelles pour demander à la MIP d’assumer ses missions en direction de ses adhérents et demander à saisir l’inspection générale des finances (IGF) afin qu’une enquête approfondie puisse être menée sur la gestion de la MIP conformément à la loi 15-02 du 04/01/2015 relative aux mutuelle sociales et son article 88 chapitre 2 : Contrôle de la mutuelle sociale.
Ould Kaddour interpellé
Ils réclament aussi le redressement du taux de la PCR à 20% au lieu du taux actuel 12,50%. Le paiement des rappels de tous les retraités depuis 2003 malgré les 700 milliards de subvention fraîchement versés dans les caisses de la MIP et les promesses du P-DG qui perdurent. Remise de la notification de pension avec décompte détaillé du calcul de la pension pour l’ensemble des retraités (anciens et nouveaux), les gestionnaires de la MIP ne délivrent plus ce document qui leur revient de droit. Le paiement de la pension complémentaire se fera mensuellement et selon les mêmes modalités de la pension principale servie par la CNR (Art 27 nouvelle loi sur les mutuelles).
Les pensions de retraite complémentaire sont revalorisées chaque année, avec effet à compter du 1er mai (Art 28 nouvelle loi sur les mutuelles). Rétablissement des droits au paiement de la pension à tous les retraités qui ont esté la MIP en justice. Ils réclament également la régularisation et le redressement de l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP) pour tous les retraités d’après 2009 conformément, disent-ils, «à l’article 67 de la CCE », ainsi que la régularisation et le paiement de l’indemnité compensatoire (IC) pour tous les retraités d’avant le 6 avril 2011 qui ont travaillé dans les bases de vie au sud et quitté le groupe entre 1996 et 2011».
Cette indemnité a été décidée par l’ancien ministre de l’Energie à travers une décision du 18 avril 2008 et approuvée par le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, le 27 juillet 2008. En fin de compte, les retraités libres interpellent le P-DG Ould Kadour et demandent officiellement une audience afin que les problèmes en suspens soient définitivement pris en charge de manière sérieuse et plus efficace.
I.M. Amine
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Par Hammadi Souhila
Le coût global de la prise en charge du diabète avoisine les 640 milliards de dinars, soit 26,6% des dépenses en produits pharmaceutiques remboursés.
Le directeur de Novo Nordisk Maghreb, Jean-Paul Digy, s’est montré très clair, hier, en conférence de presse. “Si notre médicament n’est pas remboursé par la Sécurité sociale, nous cesserons d’investir en Algérie.” Il parlait du seul analogue du GLP-1, une nouvelle classe d’antidiabétiques, alternative à l’insuline (diabète de type 2), ayant obtenu l’AMM (autorisation de mise sur le marché national) sans être inclus dans la nomenclature des produits pharmaceutiques remboursables. “Nous nous engageons à produire ce traitement localement s’il est pris en charge par la Sécurité sociale”, a promis le responsable du groupe pharmaceutique danois, estimant illogique de continuer à consentir de gros investissements dans le pays sans pouvoir faire aussi des bénéfices.
Son plaidoyer est conforté par le président de la Société de diabétologie, le Pr Mourad Semrouni, qui a affirmé que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale s’entête à contredire les praticiens spécialisés en matière de service médical rendu de tel ou tel traitement. “Depuis dix ans, aucune innovation thérapeutique n’a été introduite dans le pays pour les diabétiques”, a-t-il regretté.
Pourtant cette maladie est classée 3e cause de mortalité prématurée. Il a indiqué que 12,2% de la population générale sont des diabétiques. Sur ce nombre, 10% des patients atteignent les objectifs thérapeutiques et uniquement 5% vivent sans complications. Moralité, un diabétique en Algérie perd, dès 40 ans, presque 23 ans d’espérance de vie.
En 2016, le pays a compté près de 28 000 décès des suites de complications de cette pathologie, soit les AVC, la néphropathie, les atteintes cardiaques et l’hypertension artérielle.
Le Dr Yacine Sellam, président de la Société algérienne des affaires réglementaires et de la pharmacoéconomie, a rapporté que la valeur globale de la prise en charge du diabète (coût direct, indirect et intangible) avoisine les 640 milliards de dinars par an. Ce qui représente 26,6% des dépenses totales sur le remboursement des produits pharmaceutiques. En clair, un patient mis sous insuline coûte entre 45 000 et 60 000 DA par mois, alors que le malade traité par des antidiabétiques oraux revient entre 7 000 et 10 000 DA pendant la même période. “Si l’on considère l’approche pharmacoéconomique, il sera plus rentable de recourir à des traitements plus efficaces et peut-être plus chers à l’unité, mais qui réduisent la dépense par patient guéri”, a-t-il développé.
Le professeur Semrouni a corroboré l’argumentaire en se fondant sur le consensus international sur la gestion de l’hyperglycémie chez les patients atteints de diabète de type 2, rendu public le 5 octobre dernier, à Berlin, par les associations américaine et européenne. C’est une sorte de feuille de route sur les nouvelles stratégies thérapeutiques à adopter par les praticiens spécialistes, qui favorise le recours à la classe des agonistes du GLP-1 en première intention.
Souhila H.
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Par Salami Youcef
Le très réputé Fraser Institute, un groupe de réflexion canadien, vient de passer au crible les libertés économiques dans le monde (dans 159 pays). L’Algérie est classée parmi les mauvais élèves.
L’Algérie figure parmi les 10 pays les plus mal notés au classement que Fraser a établi, dans le cadre de son rapport 2018. Les 10 pays en question sont le Soudan, la Guinée-Bissau, l’Angola, la République centrafricaine, la République du Congo, la Syrie, l’Algérie, l’Argentine, la Libye et enfin le Venezuela.
Le classement a été élaboré sur la base d’une série de critères parmi lesquels on peut citer le degré de soutien dont bénéficient les libertés économiques de la part des institutions dans le pays, la protection du droit de propriété privée, la stabilité de la monnaie, la structure juridique, la liberté des échanges commerciaux à l’international, la réglementation relative au marché du crédit, au marché du travail et aux entreprises, les indicateurs de bien-être, et le PIB…
Notre pays fait, par exemple, partie des pays affichant un PIB moyen par habitant de 5 649 dollars, contre un PIB de 40 376 dollars pour les pays les mieux notés. Fraser Institute relève dans ce rapport l’impact de la liberté économique sur l’investissement, sur la croissance économique, sur les niveaux de revenu et sur les taux de pauvreté. Il ajoute que les études qu’il a élaborées ont montré que les pays dotés d’institutions et de politiques plus compatibles avec la liberté économique enregistrent des taux d’investissement plus élevés, une croissance économique plus rapide, des niveaux de revenu plus élevés et une réduction plus rapide du taux de pauvreté.
Fraser souligne également que l’espérance de vie est de 79,5 ans dans les pays particulièrement bien notés, contre 64,4 ans dans les pays en bas du classement. Il analyse qu’à mesure que les dépenses publiques, l’imposition et la taille des entreprises contrôlées par l’État augmentent, la prise de décision économique devient complexe et la liberté économique se réduit dans les pays les plus notés cités plus haut.
Le rapport met également en relief l’inflation dans les pays les plus mal classés, et dont fait partie le nôtre, expliquant que les tensions inflationnistes érodent la valeur des salaires et de l’épargne des ménages. Il y est ajouté : quand l’inflation est non seulement élevée mais aussi volatile, il devient difficile de s’y retrouver sur le plan de l’emploi et des libertés économiques, entre autres. Il est bon de savoir que l’indice de liberté économique a été créé par la Fondation Héritage et le Wall Street Journal. Il l’a été, selon une approche d’inspiration libérale. Il consacre, en fait, une règle cardinale déjà bien établie, à savoir que “l’existence d’institutions élémentaires préservant la liberté des individus à se consacrer à leurs propres intérêts économiques garantit une prospérité plus importante de toute la société dans son ensemble”.
Youcef SALAMI
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Les force de police ont mené dans nombre de wilayas plusieurs descentes ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le trafic de drogue, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction général de la Sûreté nationale (DGSN).
Les forces de police relevant de la Sûreté d’Alger ont effectué des descentes dans différents quartiers, ayant entrainé l’arrestation de 103 individus et la saisie de 585 g de kif traité, 101 comprimés psychotropes et 27 armes blanches prohibées de différents types et volumes, précise le communiqué.
Les forces de police de la wilaya de Sidi Bel Abbès ont saisi plus d’un kilogramme de kif traité et arrêté un suspect.
A Biskra, les éléments de police ont saisi 476 comprimés psychotropes et arrêté un suspect.
La DGSN a rappelé le numéro vert 1548 et a souligné « le rôle important du citoyen en tant qu’élément essentiel de l’équation sécuritaire, à travers la culture du signalement ».
La Brigade de recherche et d’investigation (BRI) du service de wilaya de la police judiciaire de Ghardaïa a démantelé également un réseau de trafic de drogue et en a saisi plus de trois kg de kif traité et arrêté sept mis en cause.
Les services de Sûreté au niveau des wilayas « sont mobilisés 24h/24h pour recueillir les signalements via le numéro vert 1548 et celui des secours mis à la disposition des citoyens.
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Par Madjid BERKANE
«Le FCP aspire, à travers sa création, à combler le déficit en connaissances théoriques et pratiques en matière de pilotage des projets reconnus et appliqués à travers le monde.»
Contrairement à ce que laisse entendre sa dénomination, le Forum des chefs de projets(FCP) dont le lancement officiel a été donné hier n’est pas destiné uniquement aux porteurs de projets en activité, mais à tous ceux qui veulent s’approprier la culture de pilotage des projets.
Il est ainsi destiné à tous les diplômés universitaires et les cadres des entreprises. Selon Mounir Chérif, président de ce forum qui s’exprimait hier au forum du journal El Moudjahid, «le FCP cherche à travers sa création à combler le déficit en connaissances théoriques et pratiques en matière de pilotage des projets reconnus et appliqués à travers le monde».
L’inscription au forum nécessite le respect de certaines procédures. En effet, explique le président du FCP, «les inscrits auront à suivre une formation de 12 mois au terme de laquelle ils auront des diplômes dans le pilotage des projets», a expliqué le conférencier notant que la formation est payante. «Les inscrits, une fois qu’ils auront terminé la formation théorique, passeront à l’étape des simulations. Cette dernière consiste en des exercices pratiques au bout desquelles, les inscrits pourront juger leur formation et s’auto-corriger», souligne-t-il.
Pour le président du FCP, le pilotage des projets a une méthodologie et des spécificités totalement différentes du management général. «L’instauration de la culture et de l’esprit «projet» est indispensable en particulier pour la promotion du chef de projet en tant que métier et non pas en tant que fonction», explique Mounir Chérif, déplorant l’absence pour l’heure de cette culture en Algérie.
«Le FCP aspire aussi à vulgariser à moyen terme la culture du pilotage au sein des établissements scolaires. Des sessions de vulgarisation de cette culture seront proposées au ministère de tutelle afin de les programmer au profit des élèves.
La culture de pilotage doit être apprise dès le jeune âge comme cela se fait partout ailleurs», a insisté le conférencier. Interrogé par ailleurs, si le FCP ne va pas chercher un rapprochement avec le Forum des chefs d’entreprise (FCE), Mounir Chérif a indiqué que «le FCP n’est pas intéressé par cette idée, par contre si le FCE le souhaite, il est le bienvenu.
Le FCP se propose à toute institution cherchant de l’aide en matière de pilotage des projets», dira-t-il. Sur la question du choix du timing pour le lancement de ce Forum, l’invité d’El Moudjahid a fait savoir que le choix de timing ne répond à aucun agenda autre que le fait qu’il correspond à la fin des préparatifs nécessaires pour son lancement.
Le président du FCP a souligné en outre que ce forum aura des bureaux à travers toutes les wilayas. Le FCP activera sur le plan organique en tant que section de l’Académie de la société civile algérienne.
Le Forum des chefs de projet va se porter aussi volontiers en ce qui concerne la prise des décisions économiques du pays.
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Par Mohamed BOUFATAH
Les députés ignorent si l’activité programmée par la commission défense de l’APN sera maintenue.
L’opposition parlementaire reste dans l’expectative par rapport à la crise qui frappe l’APN, depuis maintenant une vingtaine de jours, alors que la loi de finances a déjà atterri à l’Assemblée.
Les cinq groupes de l’opposition parlementaire(MSP, FFS, PT, l’union d’El-Adala-El Binaa-Ennahda), auxquels s’ajoutent les députés du RCD, affichent leur «neutralité» par rapport à la crise. Face à cette brèche ouverte, l’opposition ne veut pas s’y engouffrer et avance, en rangs dispersés.
«La neutralité» semble être la stratégie commune de l’opposition parlementaire.
Dans ce contexte, Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du PT, a indiqué que «son parti n’est pas concerné par cette crise: on est ni avec les uns ni avec les autres». Pour, Djelloul Djoudi, «l’impasse à laquelle est parvenue cette assemblée montre la justesse de notre analyse et de notre position pour le renouveau politique, consistant à élire une Assemblée nationale constituante qui élaborera une nouvelle Constitution pour instaurer la démocratie et redonner la parole au peuple», autrement dit, la «dissolution» de l’actuelle Assemblée.
Le chef du groupe parlementaire du MSP, Ahmed Saddok, a indiqué que «l’APN peut continuer à fonctionner sans les députés de la majorité qui ont gelé leurs activités, conformément à une disposition de l’article 58 du règlement intérieur», a-t-il appuyé. «En tant que groupe parlementaire du MSP, on n’est pas concerné par ce gel qui reste une méthode primitive et illégale», a-t-il ajouté. D’ailleurs, ce parti compte organiser une journée d’étude sur la loi de finances 2019 mercredi prochain. Il a rappelé que «sa formation a lancé une initiative de médiation entre Saïd Bouhadja et les frondeurs, sans l’annoncer à la presse. Laquelle offre «s’est heurtée au refus catégorique des députés de la majorité», a-t-il fait savoir. Par conséquent, poursuit-il «la situation a empiré davantage, car aujourd’hui, l’Assemblée est dans une impasse totale où chaque partie s’est cramponnée à sa position, en refusant de faire le moindre compromis».
«L’initiative de médiation du Front El-Moustakbel, qui a convoqué les groupes de l’opposition parlementaire, n’a pas abouti car elle est mal partie »». «Elle a été annoncée à travers la presse avant d’avoir informé les autres groupes parlementaires», a-t-il estimé. Pour ce député, «l’issue à cette crise passe nécessairement par le dialogue et les concessions qui doivent être faites de part et d’autre; supposons que ce problème relève d’une affaire interne à l’APN, en revanche si la crise est provoquée et nourrie par des parties externes à l’Assemblée, la solution sera impossible à dégager». Plus précis, il dira: «Aucune initiative ne pourra aboutir, car les deux parties qui restent dans l’expectative, obéissent à des injonctions venues de l’extérieur de l’Assemblée.»
Par ailleurs, les députés ignorent si «l’activité relative à la formation de 60 cadres de l’Académie militaire de Cherchell programmée par la commission défense de l’APN sera maintenue». Selon un parlementaire, «cette activité aurait été transférée au Conseil de la nation, car le président de cette commission a gelé ces activités». D’après une autre source, «si annulation de cette activité il y a, elle n’est pas parvenue aux députés».Pour rappel, nombreux sont les députés qui affirment que «le gel de l’activité de l’APN n’est pas légal et l’Assemblée peut continuer à fonctionner sans les députés de la majorité».
Le règlement intérieur de l’Assemblée populaire nationale stipule qu’en cas d’absence de quorum pour le vote des projets de loi, on peut suspendre la séance de 6 à 12 heures; après quoi, le vote s’effectuera, quel que soit le nombre de députés.
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La capitale de l’Ouest algérien a connu son troisième homicide, qui a eu lieu à la cité des Oliviers d’Oran, en l’espace d’une semaine à peine. Un drame familial sordide qui a mis aux prises un oncle à son neveu, selon les premiers témoignages recueillis par les services de sécurité.
Les témoins de ce drame tragique, affirmèrent que les relations entre l’oncle et son neveu, s’étaient détériorées depuis quelque temps, jusqu’à devenir exécrables l’oncle âgé de 30 ans accusait le fils de sa soeur, âgé de 19 ans d’être responsable dans l’agression de sa mère, une altercation s’en est suivie entre les deux hommes, ce qui poussa l’oncle à perdre le contrôle de lui-même pour commettre l’irréparable, en poignardant mortellement son propre neveu de plusieurs coups de couteau, une fois son forfait accompli, il s’évanouit dans la nature.
Le corps de la victime a été transféré à la morgue de l’hôpital universitaire Ben Zerdjeb d’Oran. Les services de sécurité ont déclenché de leur côté, les recherches pour appréhender le fugitif, afin de le livrer à la justice.
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Les éléments de la Protection civile d’Oran ont découvert vendredi dernier, le corps d’un jeune âgé de 37 ans, sur le bas côté d’une départementale, reliant les communes de Gdyel et de Hassi Ben Okba à 20 km à l’Est de la wilaya.
Les médecins dépêchés sur les lieux, ont constaté, des lacérations multiples et profondes sur différentes partie du corps de la victime.
L’identité du supplicié a été rendue possible grâce à ses papiers d’identité retrouvés sur lui. Il serait originaire d’une commune voisine de Hassi Bounif, relevant de la daïra de Bir El-Djir.
Selon les témoignages recueillis sur place, par les inspecteurs de la Gendarmerie nationale, il s’avère qu’une bande de jeunes suivait le véhicule de la victime, puis l’avait extraite pour l’agresser tout en lui portant des coups mortels.
Le corps de la malheureuse victime a été transféré à la morgue de l’hôpital Mohamed Seghir Nekkache d’Arzew dans l’attente d’une autopsie approfondie. Les meurtriers sont quant à eux activement recherchés.
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Par Abdenour MERZOUK
«C’est une injustice et un abus à l’égard des étudiants studieux (…) un étudiant ayant obtenu une moyenne annuelle de 13 ou 14 est exclu, alors qu’un étudiant ayant obtenu sa licence avec 10 est retenu pour le master. C’est une énormité!»
Les propos sont ceux du porte-parole de l’Union générale des étudiants libres (Ugel) de l’université Akli Mohand Oulhadj. Cette institution est paralysée depuis hier pour un mouvement de grève prôné par cette organisation qui a à son actif plusieurs protestations et actions lors de l’exercice précédent. Selon toujours le représentant de l’organisation estudiantine, les rejets catégoriques de plusieurs demandes à travers le site mis en place s’apparentent à un abus.
Cette plateforme, a été ouverte du 28 juin au 30 juillet, avant d’être réouverte du 7 au 15 septembre, pour faciliter les démarches d’inscriptions aux étudiants. Les inscriptions pour le master se font via ce site. Pour un étudiant en droit, désireux d’obtenir un master en droit des affaires la situation actuelle reste incompréhensible «Moi et mes camarades, nous remplissions toutes les conditions imposées par le ministère pour ouvrir droit au master. Cependant, on nous a refusé ce droit sans prendre en considération nos excellents résultats alors que d’autres étudiants ayant un faible parcours avec un 10/20 de moyenne en session de rattrapage.»
Du côté de la direction, la situation est le résultat d’une mauvaise manipulation des étudiants lors de l’inscription. «Nous avons observé que la plupart des étudiants ont coché la case externe, au lieu de celle interne, or 80% des postulants sont pris dans le registre des internes et seulement 20% dans la catégorie des externes. C’est cet imbroglio qui a créé la confusion» dira le recteur, le professeur Ben Ali Cherif Noureddine.
Concernant le mouvement de débrayage, le recteur trouve que cette grève n’a pas lieu d’être, car selon lui, les recours introduits ont été pris en charge et la nouvelle liste des étudiants en master 1, a été affichée, avant-hier samedi, il a invité les étudiants et les comités estudiantins à plus de sagesse et de réalisme dans leur démarches.
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Par Arezki SLIMANI
A Béjaïa certains revendiquent des dos-d’âne, d’autres manifestent pour leur démantèlement. Une majorité silencieuse subit. Voilà à quoi est réduite l’activité politique et sociale dans cette ville.
Le feuilleton des Routes nationales continue. Si les RN 09 et 12 sont toujours fermées à la circulation sur fond de revendications en relation avec le cadre de vie des habitants, le cas de la Route nationale 26 se singularise.
Ouverte à une circulation, qui reste difficile et périlleuse depuis l’installation des trois dos-d’âne en réponse à une revendication «citoyenne», un autre mouvement de grève des transporteurs, dont certains n’arrivent plus à assurer leurs rotations en raison de l’énorme bouchon induit par les nouveaux dos-d’âne s’invite. Un imbroglio de plus pour une wilaya qui subit un sous-développement aux conséquences incommensurables.
Après une semaine de tension faite d’un blocage, oeuvre des «habitants» du village Abadou, qui exigeaient il y a une semaine l’implantation de dos-d’âne sur le tronçon d’Abadou, où l’activité économique et commerciale se résume à deux bar-restaurant, deux pompes à essence et un fabriquant de bennes de camion, voilà que les transporteurs et d’autres usagers de cet axe routier, sortent de leur réserve pour revendiquer le démantèlement de ces mêmes dos-d’âne.
Un face-à-face indirect qui illustre toute la complexité de la gestion d’une wilaya soumise à la fronde depuis plusieurs années. Les transporteurs de voyageurs de la vallée de la Soummam, notamment ceux assurant les lignes Tazmalt, Akbou, Seddouk, Sidi Aich et Timezrit vers le chef-lieu de wilaya observent depuis hier une grève générale pour protester contre les nombreux ralentisseurs réalisés sur la RN 26, entre le Village socialiste agricole et la ville d’El-Kseur, plus précisément au village Abadou dans la commune de Fénaïa.
Les transporteurs frondeurs s’estiment lésés et parlent d’un trajet habituel qui coûte une heure de plus de temps. «Depuis l’implantation de ces dos-d’âne, je n’ai jamais pu assurer ma rotation dans les délais requis», expliquait hier l’un d’entre eux. Un autre renchérit «la DTP a réalisé ces dos- d’âne sans se conformer à la réglementation en vigueur, qui détermine les conditions et les normes d’un dos-d’âne». «Trois camions et un bus ont déjà laissé sur place leurs lames de ressort car ils ne traversent pas un dos-d’âne mais une traversée de goudron», souligne un camionneur.
Perte de temps, dégâts de matériel, des bouchons interminables, ce sont là quelques conséquences de ce nouveau paysage de la RN 26. Les dos-d’âne de la discorde continueront à faire parler d’eux. Quelle sera la réponse de l’autorité concernée? Seront-ils démantelés? Va-t-on les réimplanter selon les normes? Autant de questions qui préoccupent les habitants de Béjaïa, qui ne savent plus à quel saint se vouer, tant les insuffisances sont partout et font l’objet de fronde loin de gêner ceux qui ont la charge de les satisfaire. A bon entendeur…
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Par Arezki SLIMANI
Unanimement, les employés du collège d’enseignement moyen, Emir Abdelkader dans la commune d’Aokas, observent, depuis hier, une grève illimitée pour dénoncer le «mutisme des autorités» concernant la revendication liée à l’existence de l’amiante dans certains locaux de l’établissement.
Hier, les personnels administratifs et pédagogiques ainsi que les travailleurs, sont entrés dans un mouvement de grève illimité jusqu’à ce que cette revendication soit satisfaite, autrement dit les grévistes poursuivront leur mouvement jusqu’à ce que les locaux contenant de l’amiante soient démolis et déplacés ailleurs. «Il y va de notre santé et de celle des enfants scolarisés», indiquait hier un enseignant gréviste qui soulevait notamment le risque «de cancer».
Il est à noter qu’à Béjaïa plusieurs établissements d’enseignement construits en préfabriqué durant les années 1980 contenaient de l’amiante et de la laine de verre. Un programme de reconstruction a été élaboré par la direction de l’éducation. Le lycée de Chemini et le CEM d’Akfadou ont été conséquemment reconstruits. Le programme se poursuit, croit-on savoir auprès d’une source de la direction de l’éducation qui ne précise pas si le CEM d’Aokas est concerné ou pas.
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Par Kamel BOUDJADI
Abdelhakim Chater s’est enquis de l’avancement du nouveau pôle urbain d’Imllel qui devait accueillir quelque 50.000 habitants.
Des instructions ont été données samedi, par le wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, aux conservateurs des forêts pour entamer les travaux d’ouverture d’accès au niveau de la zone d’activité d’Azazga, afin de permettre aux investisseurs de s’y installer.
Le chef de l’exécutif local qui a effectué une visite de travail dans les quatre communes de la daïra d’Azazga, a souligné que l’ouverture de ces accès permettra aux investisseurs qui ont bénéficié des 17 lots au niveau de cette zone qui s’étend sur 35 ha, d’entamer la construction de leurs infrastructures. «Cette mesure vise à gagner du temps en attendant l’aboutissement de la demande de mobilisation de crédit pour la viabilisation de cette zone d’activité crée en 1986, introduite par la wilaya auprès des autorités centrales compétentes», a-t-il ajouté.
Le wali qui a insisté sur l’importance d’encourager l’investissement, créateur de richesses et d’emplois, a visité l’unité de fabrication de transformateurs électriques électro-industrie de la même ville d’Azazga, où il a été informé que cette unité de droit public, a prévu dans son plan de développement, la fabrication locale de générateurs électriques pour réduire de manière considérable la facture d’importation de ce produit.
Selon le président-directeur général de cette entité économique, Djillali Bentaha, «l’Algérie a importé entre 2015 et 2018 quelque 10 000 groupes électrogènes pour une valeur de 10.000 milliards de DA. Mon souhait c’est d’intégrer les groupes électrogènes au niveau de cette unité afin de réduire cette facture d’importation», a-t-il dit.
Lors de cette même visite qui s’est terminée tard dans la soirée de samedi, le wali s’est également enquis de l’avancement du nouveau pôle urbain d’Imllel où des programmes de logements de divers segments (LPL, LSP et Aadl) sont projetés en prévision d’accueillir quelque 50.000 habitants, ainsi que des équipements publics.
Sur place il a demandé l’accélération de la cadence de construction des équipements publics qui doivent être réceptionnés avant les logements pour permettre aux futurs locataires de bénéficier de toutes les commodités nécessaires.
Dans la commune de Yakourène, Chater qui s’est enquis des travaux de réhabilitation de l’hôtel Tamgout, a été informé que le chantier accuse un retard de plus de 15 mois. Il a donné instruction au bureau d’études chargé du suivi du projet d’imposer au groupement d’entreprises en charge de cette opération, un planning des travaux et de veiller à son respect.
Dans cette même commune et dans celles de Zekri et de Fréha, le chef de l’exécutif local a visité plusieurs projets relevant entre autres, des secteurs de l’habitat, de l’éducation de la jeunesse et des sports et de la culture et de la santé et a écouté les doléances des citoyens. Il a rassuré les villageois quant à la prise en charge de leurs préoccupations un cadre serein les invitant à s’impliquer activement dans l’acte de développement en préconisant une démarche participative, notamment pour la levée des oppositions qui bloquent plusieurs projets à travers la wilaya » a-t-il dit.
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Par Mohamed TOUATI
Le ministre de l’Energie a aussi annoncé, hier, la renégociation de tous les contrats de commercialisation de gaz à long terme.
Doucement mais sûrement. L’Algérie est sur le point de se doter d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures. Cela a pris le temps qu’il fallait. Il ne fallait surtout ne rien laisser au hasard, éviter de bâcler un texte qui concerne un secteur qui porte l’économie du pays à bout de bras. Les exportations des hydrocarbures, celles du pétrole et du gaz, assurent l’essentiel des revenus du pays. L’opération devait être millimétrée. Normal donc que sa gestation prenne du temps. Le ministre de l’Energie s’explique: «Quand on élabore une loi, on a toujours des difficultés pour la faire aboutir. Il vaut mieux qu’elle (la phase de son élaboration) dure pour qu’on puisse étudier tous les risques. Maintenant, on a introduit l’exploitation off-shore et le non conventionnel. Actuellement, on arrive à la fin de la révision de la loi sur les hydrocarbures», a indiqué hier Mustapha Guitouni lors d’une conférence-débat qui a eu lieu après l’inauguration du nouveau siège de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, (Alnaft).
L’Algérie, qui aspire, à travers la compagnie nationale des hydrocarbures à jouer dans la cour des grands devait inévitablement dépoussiérer sa loi sur les hydrocarbures. La nouvelle donne géopolitique, qui a fait son apparition dans le sillage de la dégringolade des cours de l’or noir puis dans leur rebond assez récent, oblige à changer son fusil d’épaule pour coller à cette conjoncture. L’Algérie n’a pas d’autre choix que de s’y mettre. «On ne peut pas continuer à appliquer la loi en vigueur alors que les cours se sont dramatiquement effondrés depuis juin 2014», a fait remarquer le ministre. La concurrence sera rude, il faut donc jeter du lest. «Pour plus d’attractivité, l’Etat a décidé de revoir le texte en vigueur et ce, en introduisant beaucoup de «souplesse» à l’effet d’attirer davantage les investisseurs étrangers», a affirmé le premier responsable du secteur de l’énergie.
Cette opération séduction devrait même permettre à l’Algérie de reconstituer son bas de laine ou au moins le préserver. Mustapha Guitouni affiche un optimisme qui permet en tout cas d’y croire. «On va reconstituer les réserves du pays, d’autant que l’Algérie s’oriente aujourd’hui vers la diversification du bouquet énergétique», a-t-il assuré. Comment y parvenir? «La seule façon pour y arriver est de lancer des investissements avec le partenaire étranger. Sonatrach seule ne peut y arriver. Les investissements sont très grands et le risque est d’autant plus grand», a-t-il expliqué. Le ministre de l’Energie a aussi annoncé la renégociation de tous les contrats de commercialisation de gaz à long terme. L’Algérie ne compte pas marchander.
Le successeur de Noureddine Bouterfa l’assure. «Tous les contrats de commercialisation de gaz à long terme vont être revus, mais ce seront des négociations fermes», a indiqué Mustapha Guitouni.
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Par Ilhem TERKI
Cette opération englobera 2000 familles. Elle ciblera en particulier les zones inondables à proximité des oueds, des autoroutes et les sites vulnérables aux intempéries…
La 2ème phase de relogement de la 24ème opération dans la wilaya d’Alger aura lieu après-demain. «La wilaya d’Alger poursuivra après-demain, la 24ème opération de relogement dans sa 2ème phase», a indiqué, hier, lors d’une conférence de presse le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Il a fait savoir que cette opération englobera 2000 familles, elle ciblera en particulier les zones inondables à proximité des oueds, des autoroutes et les sites vulnérables aux intempéries (caves, terrasses et bâtiments en cours de réhabilitation). A la veille de l’hiver, cette nouvelle, soulagera sans doute, les centaines de familles qui souffrent d’inondations.
Le wali Alger, a en outre, noté que dans ce cadre, plus de 20.000 familles habitant les zones inondables et vulnérables ont été relogées dans les 24 opérations déjà réalisées. «Plus de 100.000 personnes ont été protégées des risques liés aux intempéries», ajoute-t-il.
Par ailleurs, cette phase de relogement concernera les 17 sites bidonvilles, répartis sur 20 communes relevant de 10 circonscriptions administratives, à savoir «Baraki-Bouzaréah- Sidi M’hamed- Bab El Oued-Rouiba- Bir Mourad Rais-El Harrach- Zéralda – Chéraga et Hussein Dey».
Il est à signaler qu’afin d’assurer le bon déroulement de cette opération de relogement, et éviter les problèmes de circulation, cette opération sera réalisée en deux tranches, la première est prévue pour après-demain, où 1300 familles sont concernées et la seconde est prévue après une semaine du lancement de la première phase, où 600 familles seront relogées!
Dans ce même sens, le wali a indiqué qu’environ «1300 familles réparties sur sept circonscriptions administratives, à savoir Rouiba – Baraki – Bouzaréah – Sidi M’hamed – Bab El Oued – Bir Mourad Raïs et Chéraga, seront relogées après-demain». La plus grande opération est celle de Rouiba, où plus de 550 familles seront relogées, il s’agit des sites bidonvilles Oued Djakane, commune de Réghaïa, du bidonville Belgourari, commune de Réghaïa et du site bidonville Zahlouka, commune de Réghaïa. La seconde opération est celle de la circonscription administrative de Baraki, dont 345 familles seront relogées. Il s’agit des sites bidonville Saliba, commune de Baraki, celui du bidonville Biga -2-, et aussi le site bidonville Leghouazi.
Pour les recours, le responsable, a souligné que, «11 familles seront relogées dans le cadre de la prise en charge des recours ayant l’avis favorable de la commission de recours sur la circonscription administrative de Rouiba».
Par ailleurs, s’agissant du programme d’urgence, il est à signaler que 25 familles ont été déjà relogées dans le cadre du programme d’urgence de la 24ème opération de relogement issus de la commune de la Casbah et de Zéralda. Les opérations de relogement, ont permis à la wilaya d’Alger de récupérer près de 15 ha de terrains.
Ce qui permettra la libération de plusieurs projets structurant des secteurs de l’hydraulique, équipements publics, travaux publics et d’autres secteurs. «A l’achèvement de cette phase, environ 530 ha de terrains ont été récupérés depuis le lancement de l’opération de relogement, le mois de juin 2014», a fait savoir le responsable.
Dans un autre chapitre, il est important de noter que 2 062 postulants ont été soumis au contrôle au niveau du Fichier national du logement, 211 postulants ont fait l’objet d’un résultat positif soit environ 10%. Le même responsable, s’est félicité, avant de souligner qu’à l’achèvement de cette phase de relogement le nombre des familles relogées par la wilaya d’Alger depuis l’année 2014, tous segments confondus, est d’environ 90.000 familles équivalant environ à 450.000 personnes.
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Une somme importante a été saisie hier, en effet le passager se rendait à Dubaï avec plus de 80.000 Euros non déclaré.
Le passage a été interpellé par les services de la police des frontières de l’Aéroport International Houari Boumediene d’Alger, alors qu’il était en possession de 86.800 Euros cachés et qu’il n’avait pas déclaré à l’administration.
Rappelons que Jeudi dernier, 100.000 Euros ont été saisis à l’Aéroport d’Oran, la destination était Istanbul.
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Par Kamel BOUDJADI
Cette bourgade est connue pour sa fête de la forge qui se tient chaque année.
Azemmour Oumeriem est désormais le village le plus propre de la wilaya de Tizi Ouzou. Le prix Rabah Aïssat du village le plus propre, organisé chaque année par l’APW, lui a été décerné hier, lors d’une cérémonie grandiose au niveau du théâtre régional Kateb Yacine.
Ce beau village, situé dans la commune de Tirmitine, dans la daïra de Draâ Ben Khedda, à l’ouest du chef-lieu de la wilaya, est récompensé pour les efforts gigantesques des villageois et des autorités locales qui ont complètement transformé Azemmour Oumeriem.
La cérémonie a eu lieu en présence du wali, Abdelhakim Chatter, du président de l’APW Youcef Aouchiche et des présidents d’APC. Parmi l’assistance, il y avait aussi la présence remarquée du président de la JSK, Cherif Mellal.
La remise des prix a commencé vers 11h dans l’ordre décroissant. Dix villages en tout ont été récompensés pour leurs efforts, avec des diplômes d’honneur et des enveloppes financières destinées à l’amélioration du cadre de vie des villageois. En 10e position donc, arrive Tamkalvouth, un petit mais très joli bourg dans la commune d’Aït Bouadou. Une enveloppe de deux millions de dinars a donc été remise aux représentants du village.
A la 9ème place, c’est Aïssa Ouyahia dans la commune d’Illilten alors que le village Bouyaghzar de la commune de Frikat est classé à la 8e position suivi directement par Ichliven d’Abi Youcef. La 6e place au classement est revenue au village Aït Ameur d’Aït Bouadou. Tissegouine, un beau village de la commune de Boudjima, arrive à la 5e position. En 4e position, arrive le village Megdoul de la commune de Tirmitine, en 3e position le village Chvava de Bounouh et en 2e position, le village Aït Saïd de la commune de Bouzeguène. Au sujet des récompenses financières notons que celles-ci varient entre deux millions de dinars, quatre millions, 5 millions, 7 millions et 10 millions de dinars pour le village le plus propre.
Par ailleurs, il est à signaler que la cérémonie de la remise des prix a été l’occasion de révéler que le concours Rabah Aïssat prend désormais une dimension nationale. La nouvelle a été annoncée par l’APW de Béjaïa hier. Cette wilaya organisera donc à partir de l’année prochaine le concours qui portera le même nom pour récompenser le village le plus propre de la wilaya de Béjaïa. C’est la même nouvelle qui est parvenue de la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif. Le projet d’organisation du concours du village le plus propre de cette wilaya est désormais lancé.
Côté animation, la cérémonie n’a pas été pauvre. Bien au contraire, les présents ont eu le plaisir d’admirer les chansons de la chorale du village Ihitoussen. Cette bourgade est connue pour sa fête de la forge qui se tient chaque année. Cependant, le plus grand spectacle a été la comédie musicale composée par l’artiste Zayen. Le sujet était à l’évidence l’environnement présenté avec brio sous forme de comédie par des voix féminines et masculines de chanteuses et de chanteurs kabyles, sous la direction de Zayen.
Enfin, la cérémonie de remise du prix du village le plus propre a été aussi mis à profit par les élus de la majorité à l’APW de Tizi Ouzou pour réclamer toute la vérité sur l’assassinat du défunt Rabah Aïssat, l’ancien président de cette même assemblée, assassiné dans son village dans les années 1990. Dans sa prise de parole, le président de l’APW, Youcef Aouchiche, a en effet déploré le fait que l’enquête sur ce lâche assassinat n’a rien révélé jusqu’ à présent.
A la fin de la cérémonie, le wali de Tizi Ouzou a exprimé son admiration pour cette initiative, tout en s’engageant à accompagner ce concours et d’autres actions visant à lutter contre la dégradation de l’environnement.
Le président de l’APW, Youcef Aouchiche, pour sa part, a fait remarquer que ce concours prend une dimension nationale après avoir touché toutes les communes de la wilaya de Tizi Ouzou, de Zouvga à Boumessaoud, de Timizart au Nord à Tiferdhoud sur les hauteurs du Djurdjura et cette année, le prix est revenu à un beau village du Sud-Ouest. Félicitations aux villageois d’Azemmour Oumeriem.
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