Les Ecureuils se sont inclinés cet-après midi, au stade des martyrs à Kinshasa devant les Léopards sur le score de 2-0.
La sélection béninoise ne jouera pas les barrages des éliminatoires de la coupe du monde, Qatar 2022. Les protégés de Michel Dussuyer se sont inclinés lors de la dernière journée de la phase de groupe des éliminatoires, par le score de 2 buts à 0, alors qu'un match nul leur offrait le billet pour la phase de barrage. C'est l'équipe congolaise qui prendra donc part au barrage qui conduira à la phase finale de la coupe du monde Qatar 2022.
Pour ce match qui avait l'allure d'une finale qui opposait congolais et béninois, les Léopards ont très vite ouvert le score sur un penalty transformé par Dieumerci M'Bokani à la 9 ème. Le deuxième but qui a définitivement éliminé le Bénin de la course à la phase finale de la coupe du monde Qatar 2022 est intervenu à la 75 ème grâce Ben Malango.
Le Bénin fini 2ème au classement de la phase de groupe des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, avec 11 points derrière la République Démocratique du Congo (RDC) qui compte 12 points.
Marcel HOUETO
Le défenseur béninois Olivier Verdon ne sera pas de la rencontre contre la RDCongo ce dimanche 14 novembre 2021 à partir de 14 heures au stade les Martyrs de Kinshasa.
Olivier Verdon a été suspendu pour cumul de cartons "jaune". Le joueur a reçu les cartons lors des 4è et 5è journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football, Qatar 2022.
Le défenseur béninois Olivier Verdon ne sera donc pas de la rencontre contre la RDCongo ce dimanche 14 novembre 2021 à partir de 14 heures au stade les Martyrs de Kinshasa.
Cette suspension est un coup dur pour les Ecureuils du Bénin.
M. M.
Les Écureuils du Bénin affrontent dans quelques minutes les Léopards de la RDC. Pour ce match comptant pour la 6ème et dernière journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022, le sélectionneur national, Michel Dussuyer a publié la liste des 11 entrants.
Toujours dans les buts, Saturnin Allagbé. A la défense, le capitaine Khaled Adenon aura a ses côtés, Juan Roche à gauche, et Moïse Adilèhou à droite. Le milieu de terrain sera animé par des joueurs tels que David Kiki, Doremus, Adéoti, et Sessi d'Almeida. A l'attaque pour faire trembler les filets congolais, Gomez Charbel, Jodel Dossou et Steve Mounié.
Olivier Verdon suspendu pour cumul de carte est remplacé par Moïse Adilèhou.
Le match RDC/Bénin selon la décision de la CAF, se joue à huis clos en raison des travaux en cours au Stade des Martyrs qui abrite la rencontre.
Un nul suffit au Bénin, premier du groupe J de se qualifier.
Les ministres en charge du commerce des États membres de l'Uemoa seront en concertation le vendredi 19 novembre prochain à Niamey.
Les ministres feront le point des initiatives régionales pour la consolidation du marché régional, la promotion des échanges commerciaux intracommunautaires, la libre circulation des marchandises, ainsi que la lutte contre les pratiques anti communautaires.
Cette réunion des ministres permet de préparer la participation des États de l'Uemoa à la 12e conférence ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Selon le communiqué de presse de l'organisation ouest-africaine, la rencontre aura lieu le vendredi 19 novembre 2021 à partir de 09 h à l'hôtel Bravia de Niamey au Niger. Elle sera précédée par celle préparatoire des Experts du 15 au 18 novembre 2021.
A.A.A
Le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi A. Adesina, a appelé vendredi 12 novembre 2021, les pays développés du monde entier à honorer leurs engagements financiers envers les pays en développement, alors que ces derniers luttent contre les effets du changement climatique et l'impact de la pandémie de COVID-19. C'était lors d'un panel de la quatrième édition du forum de Paris sur la paix.
Dr Adesina a déclaré que la COVID-19 avait plongé des millions de personnes dans la pauvreté, en particulier en Afrique. Il s'exprimait dans le cadre d'un panel lors de la quatrième édition du forum de Paris sur la paix, un événement organisé et porté par le président français Emmanuel Macron afin de réunir les acteurs de la gouvernance mondiale dans un espace international et ouvert pour interagir, discuter et générer des solutions concrètes aux défis actuels. Le thème du forum de cette année est « Le thème du forum de cette année est “Combler la fracture de la solidarité”.
Soulignant les besoins financiers de l'Afrique dans un contexte d'inégalité mondiale, M. Adesina a déclaré : “Nous ne cherchons que 485 milliards de dollars sur les trois prochaines années pour sortir de la crise actuelle. Dans le même temps, les pays développés disposent de milliers de milliards de dollars. Alors que les pays développés procèdent aux deuxième et troisième rappels de COVID-19, l'Afrique se bat pour que les populations aient accès à l'injection de base.” Il a souligné l'importance des 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international, qui, selon lui, offrent aux pays en développement, et aux nations africaines en particulier, des ressources supplémentaires pour relever les défis de la reconstruction de leurs économies suite à la pandémie de COVID-19.
L'envoyé spécial du président français pour les initiatives liées à la COVID en Afrique, l'ambassadeur Alain Le Roy, a affirmé que la France avait donné l'exemple en fournissant 20 % de ses DTS aux pays qui en ont le plus besoin, et il a encouragé les autres pays développés à suivre l'exemple français. “Les DTS devraient également être alloués aux banques multilatérales de développement telles que la Banque africaine de développement afin de soutenir la relance économique de l'Afrique”, a-t-il souligné.
Remerciant la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, d'avoir assuré la stabilité du marché au cœur d'une crise mondiale, M. Adesina a déclaré : “Les DTS sont un bon instrument pour soutenir les pays qui ont des réserves dans les banques centrales, mais ces fonds peuvent être mieux exploités par les banques multilatérales de développement, comme la Banque africaine de développement, qui est un détenteur agréé de DTS”. Nous sommes des “machines à effet de levier” et pouvons utiliser ces ressources pour obtenir bien plus. » Il a ajouté : « Ils peuvent contribuer efficacement aux besoins de développement du continent en veillant à ce que l'éducation, l'énergie, l'eau, l'agriculture et la santé croissent de manière exponentielle, et à ce que nous récupérions les 30 millions d'emplois perdus. »
Le patron de la Banque africaine de développement a déclaré qu'il était temps d'optimiser le système financier mondial et que les partenaires devaient travailler avec détermination à la redynamisation du développement en Afrique. Il a déclaré à son homologue du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, qu'il serait souhaitable que le Fonds travaille aux côtés des banques multilatérales de développement et soutienne cette redynamisation du développement. Il a expliqué que cela permettrait aux banques publiques de développement de disposer des ressources dont elles ont tant besoin pour contribuer à relancer la croissance dans les différents secteurs. Adesina a déclaré : « Cela permettra de s'assurer que les DTS ont un impact le plus efficace possible sur le terrain. Nous pourrons alors appeler les DTS “Soutien à la redynamisation du développement”, car ils ne se contenteront plus de stabiliser les banques centrales, mais raviveront, redynamiseront et stabiliseront la vie des gens. »
Les DTS sont utiles
S'exprimant sur le même panel, le président sénégalais Macky Sall a déclaré que les DTS n'étaient qu'un outil parmi d'autres. Il a déclaré que de nombreuses économies africaines étaient déjà fragiles lorsque la crise de la COVID-19 a éclaté en 2020. Il a déclaré : « Nous avons besoin de moyens supplémentaires pour aider à l'achat de vaccins, et c'est là que les DTS sont utiles. Mais nous avons également besoin d'un “new deal” pour permettre aux gens de prendre un nouveau départ. » Cela allait dans le sens de l'appel à la redynamisation du développement lancé par le président de la Banque africaine de développement. Le président Sall a ajouté : « En Afrique, nous avons 31 millions de kilomètres carrés où nous devons bâtir nos infrastructures. Les 100 milliards de dollars par an que les pays développés ont promis aux nations en développement au titre du financement climatique, par exemple, sont une source additionnelle de financement pour nos priorités de développement. »
Abordant la question cruciale de la transition énergétique, M. Adesina a déclaré que le gaz restait important pour les économies africaines dans le cadre de leur transition énergétique. « Autant nous parlons de transition énergétique juste, autant nous devons parler de construction de systèmes énergétiques justes. » Il a souligné que l'Afrique était un continent où près de 600 millions de personnes vivaient avec un accès limité ou parfois inexistant à l'électricité, et qu'il fallait donc utiliser les sources d'énergie existantes comme le gaz naturel, qui est disponible en grande quantité sur le continent. Le président Sall a vigoureusement appuyé cette idée dans son intervention, notant que « supprimer le gaz des systèmes énergétiques africains reviendrait à tuer les économies africaines. »
M. Adesina a déclaré que si le gaz doit rester un élément important de la fourniture d'énergie en Afrique, pas moins de 83 % des financements de la Banque africaine de développement en matière de production d'énergie sont consacrés aux énergies renouvelables. L'Afrique a besoin de pouvoir accéder à l'énergie, de la payer à un prix abordable et d'en jouir en toute stabilité et sécurité.
Une campagne de vaccination contre la Covid-19 sera bientôt lancée dans les établissements de la commune d'Abomey-Calavi.
Par une note en date du 10 novembre 2021, le médecin-chef du centre de santé de la commune d'Abomey-Calavi informe les directeurs et directrices des collèges et des écoles privées et publiques de la commune de l'organisation d'une campagne de vaccination contre la Covid-19. Le médecin-chef Virginie Houssou Adjanohou demande aux directeurs des établissements d'autoriser les agents des formations sanitaires publiques à faire vacciner les élèves sous leurs ordres contre la Covid-19.
A.A.A
L'équipe de la République Démocratique du Congo accueille celle du Bénin le dimanche 14 novembre 2021 dans le cadre de la 6è journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football, Qatar 2022.
Les spectateurs ne seront pas au stade Martyrs de Kinshasa à partir de 14 h, dimanche 14 novembre 2021, dans le cadre du match RDCongo # Bénin comptant pour la 6è journée des éliminatoires de la Coupe de monde de football, Qatar. Le stade ne répondant pas encore aux normes de la Confédération Africaine de Football (Caf), l'autorisation a été donnée juste pour abriter le match.
La rencontre a l'allure d'une finale pour les Léopards de la RDCongo (2è du groupe J avec 8 points, +4) et les Ecureuils du Bénin (1er du groupe J avec 10 points, +3).
Une victoire ou un match suffirait à l'équipe du Bénin pour se qualifier.
M. M.
Le Bénin a réceptionné 26 de ses biens pillés par la France lors de la colonisation. Une cérémonie officielle a été organisée mercredi 10 novembre 2021 au Palais de la Marina. Elle a eu lieu après la signature de l'accord de transfert de propriété le 09 novembre au Palais de l'Elysée, en présence des présidents Patrice Talon et Emmanuel Macron. Voici quelques photos de la cérémonie de réception des œuvres.
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Reprise officielle et effective de la gestion du Bordereau Electronique de Suivi des Cargaisons (BESC) par le Port Autonome de Cotonou à partir du lundi 15 novembre 2021. L'information a été rendue publique par la direction du Port à travers une note circulaire en date du 11 décembre 2021.
En application de la décision du Conseil des ministres du 22 septembre 2021, la gestion du Bordereau Électronique de Suivi des Cargaisons en République du Bénin est désormais transférée au Port Autonome de Cotonou (PAC). La gestion effective du BESC par le PAC démarre le 15 novembre 2021. Le PAC rappelle à l'attention de tous les importateurs et exportateurs que toute cargaison débarquant au Port de Cotonou (avec exception des marchandises en transbordement) devra être ouverte par un BESC dûment rempli et validé sur la plateforme www.besc-benin.com de BIM E-Solutions.
Procédures de Délivrance des BESC
Selon la note de la direction du PAC, les procédures de délivrance des BESC ne subissent aucune modification. Les chargeurs ou leurs mandataires sont tenus, pour toute cargaison embarquée ou débarquée au Port de Cotonou à l'exception des marchandises en transbordement d'établir un Bordeau Électronique de Suivi des Cargaisons et de faire impérativement valider par le PAC ou son préposé (BIM E-Solutions).
Le débarquement au PAC des véhicules d'occasion non couverts par un BESC depuis le port d'embarquement constitue une infraction qui expose son auteur non seulement au paiement du montant de redevance exigée mais aussi d'une pénalité que l'auteur devra payer à la caisse au PAC. Le montant de cette pénalité est de 50.000 FCFA par véhicule.
Pour les cargaisons non flottantes, le BESC doit être obligatoirement établi au niveau du port d'embarquement par l'agent BIM mandaté. Dans le cas contraire, le PAC met le transitaire en contact de l'agent BIM au niveau du port d'embarquement de sa marchandise pour une régularisation de son BESC. Quant aux cargaisons flottantes dont certaines informations ne sont pas connues qu'à destination, elles seront régularisées localement par le PAC sans pénalité.
Le service de la validation de la certification et de la régularisation du BESC sera abrité dans le bâtiment de l'ex-SIPIC situé au niveau du port de la pêche/PAC. Pour les questions spécifiques, il faut se rendre sur contact_besc@pac.bj.
A.A.A
Le fils de Gnonnas Pedro a été conduit, ce samedi 13 novembre 2021, à sa dernière demeure à Abomey-Calavi.
Décédé des suites d'une courte maladie, Kwamy Mensah, fils de Gnonnas Pedro a été enterré ce samedi. Après une messe corps présent en l'Eglise Saint Antoine de Padoue de Calavi, Kwamy Mensah a été inhumé à son domicile dans l'intimité familiale. Âgé de 49 ans, Gnonnas A. Martin dit Kwamy Mensah "KM" a rendu l'âme, le 02 octobre 2021, au CNHU de Cotonou. Le défunt est chanteur, bassiste, percussionniste, auteur, compositeur et arrangeur.
A.A.A
Au Forum de Paris sur la Paix, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a appelé à l'intensification de la lutte contre les inégalités sociales dans le monde et le fossé entre pays riches et pays pauvres.
"Le fossé entre les riches et les pauvres, les hommes et les femmes, la fracture Nord-Sud a existé tout au long de l'histoire mondiale. Il y a eu des moments où cet écart s'est réduit, et il y a eu des moments où il a augmenté. Ces derniers temps, ainsi que depuis la pandémie, ce fossé s'est indéniablement accru. Dans le monde entier, le nombre de personnes extrêmement pauvres et de personnes très riches est en augmentation", a-t-elle déclaré.
"Les dirigeants mondiaux doivent tenir compte de l'ampleur de ce défi et se demander pourquoi 1% de la population mondiale détient aujourd'hui 45% de la richesse mondiale ? Pourquoi avons-nous permis à autant d'enfants dans le monde de mourir de faim, sachant que nous produisons assez de nourriture pour nourrir le monde ?", a déclaré Mme Harris.
Selon elle, les dirigeants ne peuvent pas se contenter de fermer les yeux en expliquant que "cela a toujours été ainsi et ce sera toujours ainsi". "Au lieu de cela, nous devons reconnaître que la hausse de cette inégalité est inacceptable. Et nous devons accepter de travailler ensemble pour l'éliminer", a ajouté la vice-présidente.
Source : TASS
Le premier médicament russe contre le Covid-19 fabriqué sous forme d'injection et dénommé Areplivir vient d'être enregistré et sera distribué aux hôpitaux d'ici fin 2021, a annoncé à TASS le service de presse du développeur Promomed.
"Le premier médicament russe antiviral destiné à une injection intraveineuse et dénommé Areplivir (favipiravir) vient d'obtenir son enregistrement et, d'ici fin 2021, sera distribué dans les hôpitaux de toutes les régions de Russie. En développant ce médicament, Promomed a su répondre à un besoin urgent du système de santé russe en médicaments destinés au traitement du Covid-19", a indiqué le service de presse.
Le médicament arrivera dans les hôpitaux russes en décembre 2021. Les essais cliniques du médicament ont été menés sous la houlette de l'académicien de l'Académie russe des Sciences Dmitri Pouchkar. Ils ont prouvé l'efficacité et la sûreté du nouveau traitement.
"L'apparition du médicament russe efficace antiviral qui doit être administré par voie parentérale peut changer le cours de la lutte contre la pandémie", a souligné le médecin en chef en pneumologie auprès du ministère russe de la Santé, l'académicien Sergueï Avdeev.
TASS
(Par Roger Gbégnonvi)
Quel Africain au sud du Sahara n'a jamais murmuré tout seul : « Et l'Afrique dans tout ça » ? Face au monde occidental sans cesse créateur, modelant et remodelant la vie, installant les OGM, l'intelligence artificielle et le mondialisme, projetant avec ardeur le transhumanisme, etc., la lenteur de l'Afrique a tout de l'immobilisme, et l'Africain, sensé et conscient, peut en devenir pensif. Homme lui aussi, n'aurait-il cependant aucune impulsion à insuffler à l'existence ? N'aurait-il qu'à tout recevoir pour le meilleur et pour le pire, n'aurait-il qu'à parasiter le monde ? Un parasite ne s'enrichit pas à se contenter des miettes de quelque table. Et l'Afrique est pauvre bien qu'elle ait sur son sol et en son sol tout ce dont a besoin l'Occident industriel et qu'il vient chez elle ramasser. Incapable en effet d'exploiter elle-même ses matières premières, l'Afrique laisse emporter ses richesses contre des royalties dont elle se contente volontiers, quitte à paraître insouciante, voire fainéante. Et donc, méprisable. Prête à étaler ses problèmes sans pour autant qu'on la voie s'enrager pour conquérir les solutions, l'Afrique se fait mépriser par ses « partenaires au développement ».
Le Président des Etats-Unis reçoit les Chefs d'Etat africains en groupe, comme si chacun, seul, ne saurait mériter les mêmes honneurs que le Président du Mexique, seul. Sans consulter outre mesure ses ‘‘homologues'' africains, le Chef d'Etat français renverse la table. Non plus France-Afrique mais Afrique-France. Et il y convie des jeunes Africains mandatés par lui seul. Ses invités saisissent l'occasion pour conspuer, face aux caméras de la télévision, « la marmite sale » qu'est à leurs yeux le prétendu partenariat entre la France et les pays africains. Et c'est peut-être le but recherché in petto par l'hôte : « Vous le voyez, les jeunes de vos pays ne comprennent rien à notre coopération. Faites bloc autour de moi pour que nous les ramenions à la raison ! » Sinon à quoi aura servi le déballage public dont l'hôte devait savoir qu'il se produirait ? Il consent à restituer au Bénin des « objets pillés par la France » (sic) dans les palais d'Abomey. Pourquoi garder certains, quitte à dévaloriser ceux qu'il a restitués ? « Bof, reprenez ceux-là ! Les plus originaux garniront mes musées. »
Ce sont exemples du mépris subliminal que doit subir l'Afrique de la part de ses ‘‘amis'' occidentaux. Si l'on veut dénoncer ce mépris, s'en plaindre, le reprocher à l'Occident, il est devenu obsolète et inopérant d'évoquer l'esclavage et la colonisation. Et selon Aimé Césaire, même « la vieille négritude progressivement se cadavérise ». Pour répondre à la question « et l'Afrique dans tout ça ? », il faut évoquer Hegel, écrivant déjà en 1830 : « Nous laissons l'Afrique pour n'en plus faire mention. Elle ne fait pas partie du monde historique, elle ne montre ni mouvement, ni développement… [Sa] place se trouve encore au seuil de l'histoire universelle ». Il faut vouloir relever aujourd'hui le violent défi lancé à l'Afrique par le professeur Hegel. Pour le faire avec succès, l'Afrique doit combler sans délai comme une crevasse. Elle la comblera en écoutant le cœur battant de l'histoire universelle : le monde est écrit avant que d'être digitalisé, la mélodie est écrite avant que d'être chantée, la chorégraphie est écrite avant que d'être dansée, Moïse, Jésus et Muhammad sont écrits avant que d'être prêchés. « Ce que Dieu a déposé dans le monde, ce sont des mots écrits », écrit Michel Foucauld. Parce que l'animal n'écrit pas, il n'a pas créé de civilisation qu'il puisse exporter. Parce que l'homme écrit, il a créé des civilisations qu'il exporte, souvent à coups de sabre et de goupillon. Halte donc au sempiternel bavardage, à la procréation abondante et irresponsable, aux fronts prosternés quémandeurs du pain quotidien. Que toute l'Afrique se mette maintenant à écrire. N'importe quoi n'importe comment. Mais se mette à écrire. L'homme fait son salut par l'écriture. C'est ce qu'enseigne l'histoire des grandes civilisations.
Une série de travaux ont été lancés, jeudi 11 novembre 2021, en faveur des populations sinistrées d'Agoué menacées par la submersion marine. C'est à travers le Projet d'Investissement de Résilience des Zones Côtières en Afrique de l'Ouest (WACA ResIP-BENIN) financé par la Banque mondiale.
Des travaux d'urgence ont été lancés, jeudi 11 novembre 2021, pour contrer la menace de submersion qui plane sur le segment de côte Sanvee-Codji-Hillacondji.
A Agoué, les populations touchées par le déferlement des vagues ont des raisons de se réjouir.
La tranchée, cause des inondations a été fermée grâce à la première phase des travaux du Projet d'Investissement de Résilience des Zones Côtières en Afrique de l'Ouest (WACA ResIP-BENIN) financé par la Banque mondiale. Considérant le fait que la menace n'est pas totalement écartée en raison des prévisions météo-marines, d'autres travaux sont prévus. « Dans une seconde phase des travaux, nous allons procéder à la libération de la berge nord pour assurer une sécurité à la population et éviter tout risque d'accident lié aux catastrophes climatiques », a indiqué Bio Djarra Moussa, spécialiste du littoral du projet WACA.
Des sites d'accueil ont été retenus dans la commune de Grand-Popo pour accueillir les familles sinistrées.
« Un volet de la Banque mondiale à travers le projet WACA a prévu des activités génératrices de revenus pour renforcer les capacités de ces ménages qui seront déplacés », explique Bienvenu Milohin, préfet du département du Mono. « Nous avons l'obligation de les protéger. Nous les avons donc rassurés que c'est pour sécuriser leur vie et leur trouver des conditions meilleures que nous avons engagé ces actions », a précisé le préfet.
M. M.
Les joueurs béninois et leur staff se sont envolés dans l'après-midi de ce vendredi 12 novembre 2021 pour Kinshasa, la capitale de la République du Bénin.
Il sonnait 15h53 lorsque la délégation béninoise composé de 150 personnes a embarqué pour la République Démocratique du Congo.
Les Ecureuils se déplacent dans le cadre de la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football, Qatar 2022.
La rencontre est prévue pour dimanche 14 novembre 2021.
Une victoire ou un match suffirait pour que le Bénin soit qualifié au Mondial.
M. M.
A la suite de la polémique née de sa thèse « Représentations sociales de la sorcellerie (AZE) chez les fon du Sud-Bénin », soutenue mercredi 10 novembre 2021, le journaliste et écrivain Florent Hessou a réagi ce vendredi 12 novembre 2021.
« Sur les réseaux sociaux, les gens ont tellement écrit. C'est normal, le sujet s'y prête. Je ne suis pas un sorcier. Je ne suis pas allé là où les sorciers dépècent leurs viandes, mais j'ai travaillé sur les représentations sociales. C'est-à-dire, ce que les Béninois pensent de la sorcellerie », a réagi Dr Florent Hessou au sujet des commentaires sur les « Représentations sociales de la sorcellerie (AZE) chez les fon du Sud-Bénin », soutenue le 10 novembre 2021 au Département de Sociologie et Anthropologie de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
Il a déploré le terme ‘'azétologie ‘' utilisé pour désigner son travail de recherche.
La sorcellerie doit être vue sous l'angle de la science, selon Dr Florent Hessou. « Tout le monde dit que la sorcellerie est mauvaise. Mais est ce qu'il y a un concept au monde qui soit à 100% négatif, sans aucune positivité ? », s'est interrogé Dr Hessou.
M. M.
Le prix du pain a été réajusté à l'issue de l'Assemblée générale de l'Association des Promoteurs et Exploitants de Boulangerie le 02 novembre 2021.
La baguette de pain sera désormais vendue aux grossistes à 75 FCFA dans le département du Littoral. Le pain sera vendu aux revendeuses à 100 FCFA qui le cèderont à leur tour à 125 FCFA aux consommateurs.
Le prix réajusté entre en vigueur à partir du lundi 15 novembre 2021 dans le département du Littoral.
L'augmentation du prix de la baguette de pain fait suite à la cherté des matières premières entrant dans la préparation du pain, selon l'Association des Promoteurs et Exploitants de Boulangerie.
Réunis en Assemblée générale le 02 novembre dernier, les promoteurs et exploitants de boulangerie sont en difficulté voire endettés à cause de la flambée du prix de la farine de blé et d'autres produits.
La situation avait contraint les boulangers du département de l'Ouémé à procéder au réajustement du prix de vente de la baguette de pain avant ceux du Littoral.
Le pain peut être cédé à 100 FCFA aux consommateurs à la boulangerie.
M. M.
La Cour suprême a effectué, ce jeudi 11 novembre 2021, la rentrée judiciaire de l'année 2021-2022. L'audience solennelle d'ouverture de la nouvelle année s'est déroulée à Porto-Novo au siège de l'institution en présence de la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata.
« Justice et redevabilité », c'est le thème retenu pour la nouvelle année judiciaire de la Cour suprême. Le juge au-delà de l'impartialité, l'intégrité que lui exige sa déontologie, a le devoir de reddition de compte vis-à-vis du peuple qu'il incarne.
La justice étant rendue au nom du peuple, ne saurait se soustraire aux exigences de redevabilité propre à toute démocratie, a a déclaré Victor Dassi Adossou, président de la Cour suprême.
Exigence dont l'effectivité et l'efficacité selon lui, ne peuvent cependant dépendre pour une large part, que des mécanismes appropriés pour lui permettre d'accomplir en toute indépendance sa mission de service public.
Pour la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, la redevabilité du juge ne suffit pas pour garantir l'efficacité de la justice.
A l'en croire, la responsabilité de l'Etat y est aussi engagée. Elle a évoqué à l'occasion, les actions menées par le gouvernement pour renforcer le conseil supérieur de la magistrature de même que l'expression générale des services judiciaires en leur allouant des moyens humains et matériels propres à leur permettre de remplir leurs fonctions.
F. A. A.
Cent millions (100.000.000) francs CFA à titre de dommages-intérêts toutes causes de préjudices confondues. C'est la somme que la Société BANQUE ATLANTIQUE BENIN SA est condamnée à verser à la Générale d'Energie de Bâtiments et de Services (GEBS) SA.
Le verdict a été rendu le 28 octobre 2021 dans le dossier portant dénonciation abusive des cautions d'avance de démarrage et de bonne exécution dans le cadre du marché n°407/MEF/MS/DNCMP/SP du 30 septembre 2015 relatif aux travaux de construction de l'hôpital de zone de Savè, lot 2 au profit du ministère de la Santé.
La Générale d'Energie de Bâtiments et de Services (GEBS) SA a sollicité l'accompagnement financier de la Société BANQUE ATLANTIQUE BENIN SA pour l'atteinte des objectifs du projet de construction. La Banque a accordé une garantie autonome de remboursement d'avance de 155.834.256 francs CFA venant à expiration le 04 avril 2018 ; une garantie autonome de remboursement d'avance de 78.807.609 francs CFA venant à expiration le 04 avril 2018 et une garantie autonome de bonne exécution de 55.655.091 francs CFA venant à expiration le 04 avril 2018.
Le 11 octobre 2018, la Banque a adressé une correspondance au maître d'ouvrage pour l'informer de la dénonciation des garanties autonomes dans un délai de quinze (15) jours et a exigé la constitution d'une sûreté réelle complémentaire d'un montant minimum de cent cinquante millions (150.000.000) francs CFA. L'entreprise s'y oppose et argue de ce que la Banque n'avait elle-même exigé qu'un engagement écrit du maître d'ouvrage.
L'entreprise a obtenu également une facilité de la Banque pour l'acquisition d'une grue. Une facilité pour laquelle des titres fonciers numéros 13907 et 13908 de Cotonou ont été mis en garantie. Selon l'entreprise, la facilité a fait l'objet d'un remboursement par anticipation de sorte qu'aucune situation ne pouvait constituer un obstacle à leur restitution.
La Banque s'oppose et développe que le crédit a été reçu en compte courant de sorte que les biens de l'entreprise devraient servir de garantie jusqu'à la clôture du compte courant qui existait entre eux. Le crédit a été remboursé et ils ont poursuivi leur relation d'affaires.
La Banque se fonde sur le fait que les deux parties ont convenu que les règlements dans le cadre du marché se feraient par des décomptes certifiés ; qu'il a été retenu de ne procéder au paiement qu'après avoir constaté que les travaux physiquement réalisés, sont conformes et ont atteint le seuil retenu pour qu'un paiement soit fait.
L'entreprise indique que la dénonciation des cautions d'avance de démarrage et de bonne fin d'exécution lui a causé un préjudice qui mérite réparation. Elle réclame 300 millions FCFA.
Selon le tribunal, dans l'exécution du marché, la GEBS SA ne peut prétendre avoir respecté le délai contractuel fixé à l'origine.
De ce fait, l'entière responsabilité des préjudices intervenus ne peut être imputée à la Banque.
« Qu'au regard de cette considération les montants qu'il réclame sont exagérés et il y a lieu de les ramener à une proportion raisonnable soit le montant de cent millions (100.000.000) francs CFA toutes causes de préjudices confondues ».
Marc MENSAH
Les conseillers à la Cour constitutionnelle se sont penchés sur le dossier de recours du général Faléti sollicitant l'intervention de la haute juridiction en vue de sa mise en liberté.
Détenu à la prison civile d'Akpro-Misséreté, Prudence Ayodélé Faléti a formé un recours le 02 août 2021 pour demander l'intervention de la Cour en vue de sa mise en liberté. Après l'examen du recours, la Cour par décision DCC-21-268 du 21 octobre 2021 s'est déclarée incompétente. Le général Faleti déplore dans sa requête « l'impossibilité pour lui de recevoir de la visite et demande à la Cour constitutionnelle d'intervenir en sa faveur auprès du président de la République aux fins de recouvrer sa liberté ».
En réponse, le procureur spécial près la CRIET observe que le requérant a été inculpé pour atteinte à la sureté de l'Etat, atteinte volontaire à la vie des personnes et mis sous mandat de dépôt le 24 janvier 2020.
A l'audience plénière du 21 octobre 2021, le général Faléti a sollicité l'amélioration de sa condition carcérale, notamment l'intégration dans le bloc commun à tous les détenus et l'autorisation à recevoir de la visite.
Mario Mètonou explique que la mesure d'interdiction de visite se justifie par la tentative d'évasion orchestrée par le requérant
Selon la haute juridiction, « le requérant demande à la Cour constitutionnelle d'intervenir dans une procédure judiciaire pendante en vue de sa mise en liberté sans évoquer la violation d'un droit fondamental ».
La Cour ajoute également que « l'appréciation d'une telle demande ne relève pas du domaine de compétence de la Cour tel que défini aux articles 114 et 125 de la Constitution ». Le général Faléti est en détention suite aux actes de violences intervenus dans la commune de Savè au cours des élections législatives de 2019. Il a été arrêté le 23 janvier 2020 à Parakou.
A.A.A