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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 12 hours 51 min ago

Le recours du Bénin contre la RDC examiné le 23 novembre

Wed, 11/17/2021 - 21:23

La plainte déposée par la Fédération Béninoise de Football (FBF) à la Fédération Internationale de Football et Association (FIFA) sera examinée le 23 septembre 2021.

Dans la note Ref.N°:FDD-9625 en date du 17 Novembre 2021 adressée à la Fédération Béninoise de Football (FBF), la Fédération Internationale de Football et Association (FIFA) a donné suite à la réclamation déposée dans le cadre du match RD Congo # Bénin joué le 14 novembre 2021. (...) La réclamation susmentionnée sera soumise à un membre de la Commission de Discipline de la FIFA le 23 novembre 2021 pour examen et décision conformément à l'art. 14 (9) du Règlement de la Coupe du Monde FIFA 2022 Compétition Préliminaire ainsi qu'aux art. 46 et 54 du Code Disciplinaire de la FIFA », lit-on dans la lettre.
La FIFA a également informé la partie Congolaise qu'elle peut faire parvenir à la Commission de Discipline « tout commentaire qu'elle juge approprié sur la réclamation » , « ainsi que tout document jugé nécessaire » au plus tard le 20 novembre 2021.
Face au Bénin, dimanche 14 novembre 2021, au stade les Martyrs de Kinshasa, le sélectionneur de la RDC a procédé à quatre remplacements : à la 63è, à la 77è , à la 84è et à la 90è.
Les textes de la FIFA autorisent jusqu'à cinq changements mais répartis au maximum sur trois arrêts de jeu.
Les quatre (04) changements opérés en seconde période par le sélectionneur des Léopards de la RDC lors de la 6è journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football, Qatar 2022 n'ont pas été faits dans les normes.
Le Bénin a donc porté sa réclamation devant l'instance internationale de régulation du football ce lundi 15 novembre 2021.
Une autre irrégularité entache la rencontre : le pénalty transformé à la 8è minute de jeu.
M. M.

Categories: Afrique

Le groupe Nks installe une unité de transformation de noix de cajou dans la Gdiz

Wed, 11/17/2021 - 19:44

La Société d'investissement et de Promotion de l'Industrie (SIPI-BENIN SA) est heureuse d'annoncer la signature d'un nouveau contrat entre le groupe NAND KISHORE AND SONS (NKS) et la Glo-Djigbé Industrial Zone (GDIZ).

SIPI-BENIN SA a engagé depuis plusieurs mois des discussions avec le groupe NKS pour l'installation d'une usine de transformation de noix de cajou dans la GDIZ.

NKS est un groupe international installé au Bénin depuis 1998 avec des activités de trading de teck et d'exportation de noix de cajou brutes à destination de l'Asie. NKS est aussi présent au Gabon avec des activités dans la transformation de bois.

Le montant estimé de l'investissement dans la GDIZ est de 20 millions d'euros (13 milliards de francs CFA) pour une capacité annuelle de traitement de 30 000 tonnes de noix de cajou, avec la création de 600 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects. L'installation de NKS dans la GDIZ s'inscrit dans la volonté de GDIZ et du Groupe ARISE IIP d'accroitre la quantité de matières premières agricoles transformées localement afin d'augmenter les recettes d'exportations et le PIB du Bénin.

L'unité de transformation de noix de cajou du Groupe NKS, dont la construction démarre en décembre 2021 et qui sera opérationnelle en août 2022, s'étendra sur une superficie six (6) hectares et permettra
à NKS de faire partie d'un groupe de plusieurs investisseurs dont ORYX, SYRRIUS, SIBP, M.AUTO, FHC MEDICA, JNP,GROUPE AIGLE, PORTEO,SIDDHI PHARM, PIERRE NAT, et AMB, qui ont déjà signé avec SIPI-BENIN SA pour installer leurs unités de production dans la GDIZ.

Cette signature de partenariat avec le groupe NKS cadre parfaitement avec les objectifs du Programme d'action du Gouvernement (PAG) et contribuera à la transformation structurelle de notre économie en faisant de la GDIZ et du Bénin un hub industriel en Afrique de l'Ouest.

À propos de GDIZ
Glo-Djigbé Industrial Zone (GDIZ), développée par la Société d'Investissement et de Promotion de l'Industrie - BENIN (SIPI BENIN SA), est un Partenariat Public-Privé entre la République du Bénin et le groupe ARISE IIP, spécialisé dans le développement des zones économiques spéciales (Plateforme Industrielle d'Adétikopé au Togo, Zone Economique Spéciale de N'Kok au Gabon).

La GDIZ est une zone industrielle de pointe de 1640 hectares créée afin de faire du Bénin un hub industriel et d'assurer la transformation locale de produits agricoles à l'instar de la noix de cajou, du coton, du karité, de l'l'ananas, du soja, etc. et de capter de manière beaucoup plus importante la plus-value de nos produits agricoles.

La GDIZ a été conçue pour être un parc industriel moderne, respectueuse des normes environnementales et sociales les plus élevées, et destinée à fournir un cadre propice à différentes industries, notamment :
• les industries de transformation de noix de cajou ;
• les industries de filature et de tissage du coton ;
• les industries de fabrication de vêtements ;
• les industries agroalimentaires ;
• les industries du bois, etc.

300 000 - 350 000 emplois sont prévus dans cette zone d'ici 2030 (notamment 100 000 emplois dans la transformation de noix de cajou et 200 000 - 250 000 emplois dans la filature / tissage du coton et la fabrication de vêtements).
Le montant estimé de l'investissement est de 1,5 milliards de dollars US sur une période de huit (8) années pour aménager et développer la GDIZ.
Categories: Afrique

Igor ALIGNON BOCO, CA par intérim de Godomey

Wed, 11/17/2021 - 19:42

Le maire de la commune d'Abomey Calavi, Angelo AHOUADJINOU a nommé un nouveau chef d'arrondissement par intérim à Godomey. Igor ALIGNON BOCO a été nommé ce mercredi 17 novembre 2021 par un arrêté communal.

Le nouveau CA par intérim de l'arrondissement de Godomey est un élu du parti Union Progressiste (UP). Il a occupé avant sa nomination le poste de président de la commission de l'emploi, de l'économie locale et de la lutte contre l'évasion fiscale.
Depuis quelques mois, le fauteuil de chef d'arrondissement est vacant à Godomey.
Léon Christian KPOBLI, ex CA a été condamné par la Cour de répressions des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à 5 ans d'emprisonnement dont 2 ferme dans l'affaire 39 hectares. Christelle Senamy DAN, 2ème adjointe au maire de la commune d'Abomey Calavi a assuré l'intérim depuis septembre dernier, cumulativement avec ses fonctions.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le périmètre de la zone touristique Ouidah Cotonou sur le littoral redéfini

Wed, 11/17/2021 - 17:28

En Conseil des ministres ce mercredi 17 novembre 2021, le gouvernement à travers un décret a redéfini le périmètre de développement de la zone touristique sur le littoral entre les communes de Cotonou et de Ouidah.

Selon le communiqué final du conseil des ministres, dans le cadre de la réalisation du projet de développement touristique entre Cotonou et Ouidah, il avait été procédé au déclassement du périmètre situé au nord de la Route des pêches, allant du quartier Fiyégnon jusqu'à la hauteur de l'Ecole internationale de Théâtre du Bénin, afin de préserver les zones fortement agglomérées. Mais, avec l'évolution des études qui visent le renforcement des équipements prévus dans ledit projet, il est apparu judicieux de réintégrer la portion comprise entre le carrefour dit Togbin Daho et ladite école de théâtre.
Une telle option selon le gouvernement, permettra de valoriser l'ensemble de la zone et d'assurer l'adéquation avec les constructions environnantes.
Raison pour laquelle le décret a été adopté pour consacrer l'adaptation des nouvelles coordonnées géographiques à la configuration actualisée du périmètre du projet.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le soutien du Cnpa au personnel de Océan Fm

Wed, 11/17/2021 - 16:46

Le Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel (Cnpa) n'est pas resté indifférent à l'incendie survenue, mardi 16 novembre 2021, dans les studios de la ‘'radio de défis'', Océan Fm.

Evariste Hodonou, président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel (Cnpa-Bénin) s'est rendu, mercredi 17 novembre 2021, dans les locaux de Océan Fm, après l'incendie qui a consumé la radio. « Océan Fm, c'est notre chose. Le promoteur Charles Toko, c'est notre doyen. Nous sommes venus pour constater de visu ce qui s'est passé. (...). Nous avons vu les dégâts. Heureusement qu'il n'y a pas eu de dégâts en vies humaines, mais plutôt des dégâts matériels », a indiqué le président du Cnpa-Bénin. Evariste Hodonou a exprimé le soutien du Cnpa-Bénin au promoteur de la radio Charles Toko et au personnel de Océan Fm.
Le premier bilan de l'incendie fait état de mobiliers, de deux à trois tables de mixage, et des micros partis en fumée. Des dégâts évalués à 10 millions FCFA, selon Charles Toko, promoteur de la radio Océan Fm.
M. M.

Categories: Afrique

Les directeurs du contrôle fiscal en séminaire à Cotonou

Wed, 11/17/2021 - 16:45

Après Madagascar en 2019, le Bénin accueille, ce mercredi 17 novembre 2021, le séminaire des directeurs des administrations fiscales. Les travaux de cet atelier international ont été ouverts par Herman Orou Takou, directeur de cabinet du ministère de l'économie et des finances.

« Le contrôle fiscal à l'ère du numérique : Défis et opportunités », c'est le thème retenu pour cet atelier qui s'inscrit dans le prolongement des travaux de Madagascar, organisé par le Cercle de réflexions et d'échange des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) et la Direction générale des impôts du Bénin (DGI).
Dans son mot de bienvenue, le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi, a félicité tous les membres du CREDAF pour la mise en place d'un réseau des responsables du contrôle fiscal ; un réseau qui vise une meilleure atteinte des objectifs assignés aux administrations fiscales en matière de mobilisation de ressources.
L'approche de travail par grand métier recommandée par le séminaire de Madagascar ayant été négativement impactée par la crise sanitaire de Covid-19, l'atelier de Cotonou sera l'occasion selon le directeur général, de travailler pour sa relance, et à l'animation effective du réseau des responsables du contrôle fiscal. Pour lui, nul ne peut douter de l'existence de la fraude fiscale.
L'atelier de Cotonou permettra d'examiner les défis auxquels font face les administrations fiscales mais aussi les opportunités qui s'offrent à elles dans le cadre de la conduite de leurs missions de contrôle fiscal, a-t-il expliqué.
M. Yenoussi a souligné qu'il faudra améliorer les performances du contrôle fiscal en privilégiant des partenariats et des solutions numériques.
Pour le directeur de la Directeur général des impôts, les assises de Cotonou seront également l'occasion de partager « des retours d'expériences » sur des initiatives telles que inspecteurs des impôts sans frontières et initiative Afrique, et de « trouver indubitablement des solutions de décloisonnement de la mission du contrôle fiscal dans chaque administration fiscale membre du CREDAF ».

Selon le secrétaire général du CREDAF, le séminaire de Cotonou, le 1er en présentiel suite au Coronavirus vise deux objectifs majeurs. Le premier est de relancer le réseau des responsables du contrôle fiscal ; un réseau qui a vocation à permettre d'échanger régulièrement sur les problématiques, mutualiser les meilleures pratiques et permettre cette coopération multinationale qui constitue l'ADN du CREDAF.
Le second poursuit Catherine Lemesle consiste à examiner les défis et les opportunités qui se posent aux administrations fiscales dans leurs activités de contrôle fiscal grâce aux apports de la numérisation grandissante.
« Aucune administration ne peut aujourd'hui exercer sérieusement ses prérogatives si elle ne se met pas en situation de pouvoir relever ce défi qui est imposé par les progrès technologiques lié au numérique », a-t-elle souligné. Les dispositions légales, les outils, les organisations et les formations nécessaires pour faire face à ces enjeux doivent constituer une préoccupation majeure pour les administrations fiscales, et la réflexion à mener ne peut qu'être que plus riches en étant partagés, a poursuivi le secrétaire général du CREDAF.
Catherine Lemesle a par ailleurs rassuré que le secrétariat dont elle a la charge continuera à œuvrer dans le sens de la prise en charge des préoccupations de ses membres en collaboration avec ses partenaires.
Un séminaire international sur le contrôle fiscal à l'ère du numérique est une « grande opportunité pour les administrations en vue de renforcer l'efficacité de leurs actions », a souligné le directeur de cabinet du ministère de l'économie et des finances.
Les débats qui dureront deux jours contribueront à consolider un dialogue plus constructif entre les dirigeants des administrations fiscales mais surtout, aider à parvenir à une meilleure compréhension des fonctionnements de chaque administration fiscale en générale, et particulièrement, de ceux du contrôle fiscal au sein de celles-ci, a-t-il précisé.
La cérémonie d'ouverture du séminaire des directeurs des administrations fiscales a été marquée par la présence de Marc Vizy, ambassadeur de France près le Bénin, et du représentant de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Fabrice A. AHÉHÉHINNOU

Quelques images

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Trois nominations dans deux ministères ce mercredi

Wed, 11/17/2021 - 16:45

Les membres du gouvernement ont tenu, ce mercredi 17 novembre 2021, la session ordinaire du Conseil des ministres. Les nominations ci-après ont été prononcées.

Au ministère du cadre de vie et du développement durable
Directeur de Cabinet : Madame Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO
Au ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale
Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Charaf Dine GADO
Inspecteur général du ministère : Monsieur Périclès Pascal FATEMBO ADEDEDJI

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Le prix plancher du soja fixé à 190 FCFA/kg

Wed, 11/17/2021 - 16:45

Le gouvernement a fixé, ce mercredi 17 novembre, les conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 du soja.

La commercialisation du soja au titre de la campagne 2021-2022 sera lancée le 25 novembre 2021 dans la commune de Djidja et s'achèvera le 30 juin 2022.
Le gouvernement a décidé de fixer le prix plancher d'achat du soja au producteur à 190 FCFA/kg.
Le prix de cession du kilogramme de soja a été fixé en tenant compte de l'évolution des prix sur le marché ainsi que de la proposition des acteurs de la filière.
« (…) Le Conseil recommande aux intéressés, de veiller au respect des bonnes pratiques afin de garantir la qualité des produit. Le ministre de l'Industrie et du Commerce et le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche sont instruits de faciliter aux producteurs, l'accès à des semences certifiées à un prix raisonnable », précise le compte rendu de la séance.
Pour cette campagne de commercialisation (2021-2022), les prévisions en ce qui concerne la production du soja sont à la hausse.
Le Bénin entend renforcer sa position dans la filière soja.
M. M.

Categories: Afrique

Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO nommée DC

Wed, 11/17/2021 - 16:45

Le ministère du cadre de vie et du développement durable a une nouvelle Directrice de cabinet. Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO a été nommée ce mercredi 17 novembre 2021 en Conseil des ministres.

La nouvelle directrice de cabinet succède à Mme Josette Jeanne Acatcha Akoha, rappelée à Dieu le samedi 13 juillet 2021 dans un accident de circulation.

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Un plateau technique pour l'Ecole des métiers du numérique

Wed, 11/17/2021 - 16:44

L'Ecole des métiers du numérique sera bientôt dotée d'un plateau technique. Le gouvernement a marqué son accord en Conseil des ministres ce mercredi 17 novembre 2021 pour sa réalisation.

Ce plateau technique selon le Conseil des ministres, est composé notamment d'un espace intérieur regroupant un module de trois ateliers pour les travaux pratiques, d'un appartement témoin, un espace extérieur permettant de reproduire l'architecture réseau actuellement déployée au Bénin et les évolutions à l'international, ainsi que d'une salle de stockage d'équipements sensibles.

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COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 17 NOV. 2021

Wed, 11/17/2021 - 15:53

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 17 novembre 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Redéfinition du périmètre de développement de la zone touristique sur le littoral entre les communes de Cotonou et de Ouidah.

Dans le cadre de la réalisation du projet de développement touristique dans cette zone, il avait été procédé au déclassement du périmètre situé au nord de la Route des pêches, allant du quartier Fiyégnon jusqu'à la hauteur de l'école internationale de Théâtre du Bénin, afin de préserver les zones fortement agglomérées.
Mais, avec l'évolution des études qui visent le renforcement des équipements prévus dans ledit projet, il est apparu judicieux de réintégrer la portion comprise entre le carrefour dit Togbin daho et ladite école de théâtre.
Une telle option permettra de valoriser l'ensemble de la zone et d'assurer l'adéquation avec les constructions environnantes.
C'est pourquoi, le présent décret intervient pour consacrer l'adaptation des nouvelles coordonnées géographiques à la configuration actualisée du périmètre du projet.
I-2. Conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 du soja.
Avec une production en constante hausse, notre pays renforce de plus en plus sa position dans la filière soja.
La présente campagne de commercialisation s'ouvrira le 25 novembre 2021 dans la commune de Djidja et s'achèvera le 30 juin 2022. Dans cette perspective et tenant compte de l'évolution des prix sur le marché ainsi que de la proposition des acteurs de la filière, le Conseil a décidé de fixer le prix plancher d'achat au producteur à 190 FCFA/kg.
Par la même occasion, le Conseil recommande aux intéressés, de veiller au respect des bonnes pratiques afin de garantir la qualité des produits.
Le ministre de l'Industrie et du Commerce et le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche sont instruits de faciliter aux producteurs, l'accès à des semences certifiées à un prix raisonnable.
Au titre des autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant :
règles de coordination des procédures et des interventions des diverses autorités compétentes dans le cadre de la passation des conventions de délégation de service public ou autres contrats relatifs aux activités règlementées en matière d'électricité ; puis
description du costume d'audience du magistrat dans les juridictions du Fond.

II- COMMUNICATIONS.
Contractualisation pour la réalisation des travaux de construction du plateau technique de l'Ecole des métiers du Numérique au Bénin.
Ledit plateau technique est notamment composé d'un espace intérieur regroupant un module de trois ateliers pour les travaux pratiques, d'un appartement témoin, d'un espace extérieur permettant de reproduire l'architecture réseau actuellement déployée au Bénin et les évolutions à l'international, ainsi que d'une salle de stockage d'équipements sensibles.
Au regard de l'importance d'une telle infrastructure et de la qualité des formations attendues de cette école, le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise disposant de bonnes références en vue de la conduite diligente du chantier.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le Conseil a autorisé la participation du Bénin, à la 13ème conférence des ministres du Comité des pêches du centre-ouest du Golfe de Guinée, du 15 au 17 décembre 2021, à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Sur proposition des ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées :
Au ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable
Directeur de Cabinet : Madame Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO
Au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale
Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Charaf Dine GADO
Inspecteur général du ministère : Monsieur Périclès Pascal FATEMBO ADEDEDJI.

Fait à Cotonou, le 17 novembre 2021,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

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Les grandes décisions de ce mercredi 17 novembre

Wed, 11/17/2021 - 15:14

Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 17 novembre 2021 sous la présidence du Chef de l'État Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance.

Le gouvernement béninois a adopté les décrets portant redéfinition du périmètre de développement de la zone touristique sur le littoral entre les communes de Cotonou et de Ouidah ; les conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 du soja et les règles de coordination des procédures et des interventions des diverses autorités compétentes dans le cadre de la passation des conventions de délégation de service public ou autres contrats relatifs aux activités règlementées en matière d'électricité.
Le Conseil a aussi adopté le décret portant description du costume
d'audience du magistrat dans les juridictions du Fond.

Le Conseil a autorisé la contractualisation pour la réalisation des travaux de construction du plateau technique de l'Ecole des métiers du Numérique au Bénin.
Des nominations ont été prononcées au ministère du Cadre de vie et du Développement durable et au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.

A.A.A

Categories: Afrique

La campagne accélérée de vaccination Covid-19 démarre

Wed, 11/17/2021 - 13:57

Le gouvernement a lancé une campagne accélérée de vaccination contre la Covid-19.
La campagne nationale accélérée de vaccination contre la Covid-19 se déroule du 15 novembre au 15 décembre 2021. En procédant au lancement officiel de la campagne, mardi 16 novembre 2021, à la mairie d'Abomey-Calavi, le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a déclaré que l'objectif est de rapprocher le vaccin des citoyens.

« Avec cette campagne intensive qui démarre, les vaccins sont désormais disponibles dans toutes les communes et dans tous les arrondissements de notre pays afin d'assurer l'équité de l'offre vaccinale à tous les Béninois âgés de 12 ans et plus de se faire vacciner. Nous voulons rapprocher le plus possible le vaccin de nos compatriotes. Plus de 1000 équipes ont été mobilisées à cet effet », a indiqué le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale. Le ministre n'a pas manqué d'inviter toutes les Béninoises et tous les Béninois ainsi que toutes les personnes résidents dans le pays, âgés de 12 ans et plus à se faire vacciner. « Je veux donner l'assurance, du haut de cette tribune, que les vaccins contre la Covid-19 utilisés au Bénin sont sûrs et efficaces. L'efficacité et la sécurité des vaccins sont des priorités pour notre Gouvernement », a rassuré le ministre. « Nous devons avoir à l'esprit, que personne ne sera en sécurité tant que le monde entier ne sera pas en sécurité, d'où la nécessité d'opter pour la vaccination, seule arme de protection contre la pandémie », a exhorté le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin Dr Mamoudou Harouna Djingarey. L'objectif de la campagne est d'atteindre 40% de la population d'ici fin décembre 2021 car « à la date du 07 novembre 2021, 347.270 personnes ont bénéficié d'une première dose de vaccins et 265.501 complètements vaccinées soit un total de 3,64% de la population ». Selon des chiffres citées par le Représentant résident de l'Oms, le Bénin a connu son troisième pic dans la période d'août à septembre 2021 avec une moyenne de cas allant jusqu'à 1800 cas et 6 décès par semaine. Le Gouvernement du Bénin grâce à l'appui de ses partenaires techniques et financiers entend atténuer les cas et prévenir les formes graves de Covid-19
Il faut préciser que le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale Abdoulaye Bio Tchané a procédé au lancement de la campagne nationale accélérée de vaccination contre la Covid-19 en compagnie du ministre de la santé, du ministre des affaires sociales, du préfet de l'Atlantique et du maire de la commune d'Abomey-Calavi.
M. M.

Categories: Afrique

L'ASEA organise sa conférence annuelle les 24 et 25 novembre

Wed, 11/17/2021 - 13:57

La 24ème Conférence annuelle de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) aura lieu les mercredi 24 et jeudi 25 novembre 2021 en ligne.

Le thème retenu pour la conférence est « Les marchés financiers, moteurs de l'émergence africaine ». Plus de 300 délégués dont des membres de l'ASEA, des représentants du gouvernement, des régulateurs, de dirigeants d'entreprise, d'éminents experts du marché des capitaux et des entrepreneurs du monde entier prendront part à la conférence. Elle vise à souligner comment les marchés des capitaux et les bourses africains peuvent contribuer à l'émergence économique de l'Afrique post-covid 19.

La conférence a entre autres pour objectifs d'accélérer la reprise économique post-covid ; de financer les gouvernements et les infrastructures du continent, d'aider les entreprises publiques à financer leur développement et à diversifier leurs sources de financement et aussi de mobiliser les capitaux indispensables pour aider à développer les PME en quête d'expansion commerciale. Parmi les conférenciers, il y a Kamal Mokdad, président du Directoire Bourse de Casablanca ; Edoh Kossi Amenounve président d'ASEA - Directeur Général, BRVM & DC/BR et Nezha Hayat président et PDG Autorité du marché des capitaux du Maroc.

A.A.A

Categories: Afrique

Un militaire tente d'échapper à un contrôle policier

Wed, 11/17/2021 - 12:11

Au cours d'une opération de contrôle de pièces de motos à Houéyogbé, dans le département du Mono, un militaire en civil tombe dans la nasse des éléments de la police républicaine. Au terme des échanges avec les policiers, le militaire s'identifie comme un homme de rang.

L'ayant reconnu comme un homme en uniforme, les policiers autorisent le soldat à conduire lui-même la moto arraisonnée au commissariat. En cours de route, il prend un autre chemin et s'enfuit. Le soldat indélicat sera rattrapé par les éléments de la police républicaine et conduit au commissariat.
Plus de 500 motos ont été arrêtées dans le département du Mono, et environ 300 sont encore à la fourrière et attendent leurs propriétaires.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le budget du cadre de vie augmente de 68%

Wed, 11/17/2021 - 12:11

Le budget 2022 du Ministère du cadre de vie et du développement durable connaît un accroissement de 68%, selon les prévisions de la loi de finances, gestion 2022 présentées aux membres de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.

« Pour 2022, nous sommes venus défendre un budget pour lequel nous demandons des ressources d'à peu près 170 milliards Fcfa », a déclaré José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable, le mardi 16 novembre 2021 devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
« Globalement, nous allons poursuivre la construction de la résilience du Bénin vis-à-vis des effets pervers du changement climatique par des programmes de protection côtière, des programmes de reboisement, des programmes de restauration des forêts classées, des programmes de reboisement intensif allant jusqu'à la gestion des aires protégées (…) Et après, tous les programmes emblématiques que vous avez connus comme le programme d'aménagement de la voirie urbaine dans nos villes, le programme asphaltage, du programme assainissement pluvial qui sera à la fois au niveau de Cotonou et dans les principales villes secondaires, la poursuite de la construction des infrastructures administratives. Cette année, nous avons lancé la construction de la cité ministérielle et de la cité administrative », précise le ministre.
Comparativement à 2021 où le budget s'est établi à 101 Milliards FCFA, un accroissement de l'ordre de 68 % est enregistré en 2022. Expliquant la hausse, le ministre a fait savoir que l'accroissement de 68% se justifie par le fait que le Programme d'actions du gouvernement (PAG2) est basé sur les études conduites dans le PAG 1. « La plupart des études sont prêtes et ces projets vont immédiatement démarrer », a indiqué le ministre. Il s'agit, entre autres, du programme asphaltage, du programme assainissement pluvial qui sera à la fois au niveau de Cotonou et dans les principales villes secondaires, de la poursuite de la construction des infrastructures administratives et des marchés.
« Nous sommes en capacité technique et humaine de consommer les ressources que nous demandons », a rassuré José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable.

Marc MENSAH

Categories: Afrique

Le directeur de Océan FM dresse un premier bilan

Wed, 11/17/2021 - 11:54

Le directeur de la radio Océan FM s'est prononcé quelques heures après l'incendie, qui a ravagé la station qu'il dirige. Léonide Glégan dans un entretien accordé à la Radio nationale a évalué à environ 10 millions FCFA, les pertes enregistrées suite à l'incendie qui s'est déclenché ce mardi 16 novembre au studio de la ''radio des défis''.

Pas de perte en vie humaine à Océan FM, mais les dégâts matériels sont énormes et empêchent la station radio d'émettre. Suite à l'incendie qui s'est déclenché mardi dernier à son siège, Océan FM a perdu des mobiliers, deux à trois tables de mixage, et des micros. Selon le directeur, « l'équipement de la base fréquence est parti totalement ». Le bilan financier selon lui, est estimé à environ 10 millions de francs CFA.
A sa prise de fonction, Léonide Glégan dit avoir repris certaines choses au niveau de l'équipement, à la régie, à la production et au niveau du studio. Les travaux exécutés à l'époque, ont coûté près de 10 millions FCFA, emportés par les flammes. « Ces équipements sont partis, en plus de ce qui est là et qu'on n'avait pas changé », a ajouté le directeur.
La cause de l'incendie survenu, ce mardi 16 novembre, à Océan FM reste pour le moment, inconnues. Il n'est pas exclu qu'elle soit liée à un court-circuit.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le monde francophone demeure le parent pauvre de l'aide française au développement

Wed, 11/17/2021 - 11:52
Le monde francophone n'a reçu que 20,5 % des aides françaises au développement en 2019

Contrairement à une idée largement répandue, le monde francophone ne bénéficie que d'une partie très minoritaire des aides publiques françaises au développement, face à une Union européenne qui se taille constamment la part du lion. Une politique peu francophonophile, contraire aux intérêts de la France et traduisant un manque de pragmatisme, d'intelligence stratégique et de vision à long terme. Et les récentes augmentations annoncées ne changent pratiquement rien à la donne, car accompagnées d'une forte hausse parallèle de la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne, notamment du fait du Brexit.

Selon les dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l'OCDE, après détermination de la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne (UE) et après imputation des aides multilatérales pour les pays situés en dehors de l'UE, la part du monde francophone dans les aides publiques françaises au développement peut être estimée à environ 20,5 % en 2019, soit un montant d'environ 3,8 milliards d'euros. Un niveau se situant loin derrière celui de l'UE, dont la part s'est établie à 41,4 % (ou 7,7 Mds d'euros), et essentiellement au bénéfice des 13 pays de sa partie orientale et de leurs 114 millions d'habitants seulement, début 2019.

Une politique qui demeure peu francophonophile

Les 27 pays francophones du Sud, et leurs 425 millions d'habitants début 2019, presque entièrement situés sur le continent africain, ont donc continué à ne bénéficier que d'une faible partie des aides françaises au développement, leur part oscillant généralement entre 15 et 20 % de l'enveloppe globale, avec une moyenne d'environ 17,4 % sur la période de cinq années 2015-2019 (soit environ 2,9 milliards d'euros en moyenne annuelle, aides multilatérales et bilatérales confondues). Un chiffre qui constitue une estimation, à quelques décimales près, compte tenu de l'existence d'un certain nombre de dépenses ne faisant pas l'objet d'une répartition précise pour les pays bénéficiaires non membres de l'UE, et concernant notamment les étudiants étrangers, les demandeurs d'« asile » et les frais administratifs (qui sont alors répartis approximativement en fonction des données disponibles sur le poids de la présence francophone dans ces différentes catégories de dépenses). Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte des aides destinées à Wallis-et-Futuna, archipel du Pacifique Sud comptabilisé par le gouvernement français et l'OCDE, mais ne pouvant pourtant être pris en considération puisqu'il s'agit d'un territoire français.

À l'inverse de l'espace francophone, l'UE continue donc à s'accaparer la part du lion, avec une part se situant en général à plus de 40 % de l'effort financier de la France, et ayant même parfois dépassé la barre des 50 %. Sur la période 2015-2019, cette part s'est établie à 43,1 %, soit 7,2 Mds d'euros en moyenne annuelle. Ainsi, l'UE s'accapare chaque année l'écrasante majorité des dix premières places des principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement. En 2019, sept des dix premières places étaient donc occupées par des pays membres de l'UE, contre seulement deux pour le monde francophone (le Cameroun, premier pays francophone n'arrivant qu'en septième position). Trois ans plus tôt, en 2016, neuf des dix premières places étaient occupées par des pays de l'UE, contre aucune pour le monde francophone (le Maroc, alors premier bénéficiaire francophone, n'arrivant qu'en onzième position).

Par conséquent, force est de constater que les 13 pays situés dans la partie orientale de l'UE (des pays baltes au nord à Chypre au sud, et que l'on appellera UE-13) ont bénéficié en 2019 d'un effort financier environ 1,8 fois plus important que l'ensemble des 27 pays francophones du Sud (soit environ 6,7 Mds d'euros, frais administratifs inclus), en dépit d'une population près de 4 fois inférieure début 2019 (et répartie sur un espace 11 fois moins vaste), soit un volume d'aide par habitant environ 6,5 fois supérieur. Des aides publiques qui sont, de surcroît, octroyées à des conditions plus favorables aux pays de l'UE-13, car intégralement sous forme de dons (un sixième étant remboursable pour les pays francophones) et non assorties de la moindre condition, directe ou indirecte, ni même ponctuelle, en matière d'attribution de marchés.

Ainsi, et bien que peuplée de seulement 1,3 millions d'habitants, l'Estonie a reçu en 2019 une aide française au développement de 166,6 millions d'euros, soit largement davantage (+77 %) que l'aide reçue par le Congo-Kinshasa (93,9 millions), qui n'est autre que le premier pays francophone du monde avec ses 85,7 millions d'habitants début 2019, et dont la capitale Kinshasa est désormais la plus grande des villes francophones avec ses 15 millions d'habitants (et ne cessant de creuser l'écart avec Paris, 11 millions d'habitants). En d'autres termes, le montant de l'aide française par habitant reçue par ce petit pays balte a été non moins de 115 fois supérieure à celle reçue par le Congo-Kinshasa (ou République démocratique du Congo, RDC), soit 125,7 euros par habitant contre seulement 1,1 euro. Autre exemple frappant, le Maroc, un des plus grands et sincères amis de la France, et modèle de développement et de bonne gouvernance pour le monde arabe et le continent africain, a reçu une aide de 243 millions d'euros, soit bien moins que la Pologne à laquelle a été octroyée une somme de 2,103 Mds d'euros. Et ce, pour une population à peu près égale (38 millions contre 36 début 2019 pour le royaume chérifien, qui la dépassera bientôt), et en dépit d'une politique économique et étrangère souvent contraire aux intérêts français. Des écarts considérables que confirment d'ailleurs les moyennes des aides reçues sur la période de cinq années 2015-2019, la Pologne ayant bénéficié d'une enveloppe annuelle de 1,748 Md d'euros en moyenne, contre seulement 0,288 Md pour la Maroc. Quant à l'Estonie et la RDC, la première s'est vue allouer une aide annuelle moyenne de 96 millions d'euros, contre seulement 109 millions d'euros pour le Congo-Kinshasa. Des moyennes qui permettent d'ailleurs de constater une dégradation récente de la situation, et non l'inverse…

Certes, et outre le fait que les montants indiqués pour ces deux derniers pays francophones soient légèrement sous-évalués (car s'y ajoutent un certain nombre d'aides versées à des étudiants et demandeurs d'asile, et n'ayant pas fait l'objet d'une répartition précise par pays), il convient de rappeler que les aides françaises au développement ne constituent pas les seuls flux financiers en provenance de France, puisque doivent être également pris en compte les flux en provenance des diasporas francophones vivant dans l'Hexagone, ainsi que les investissements réalisés par les entreprises françaises dans les pays francophones. Toutefois, et à l'exception du Maroc et de la Tunisie (qui comptent une importante diaspora en France et accueillent de nombreuses entreprises tricolores qui y ont créé des dizaines de milliers d'emplois, directs et indirects, et paient de nombreux impôts, sous différentes formes), la prise en compte de ces flux supplémentaires ne change rien au fait que les transferts reçus par les pays francophones demeurent très en deçà de ceux reçus, par habitant, par chacun des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE, et qui comptent d'ailleurs également des ressortissants en France et reçoivent divers investissements français).

Une politique irrationnelle et contraire aux intérêts de la France

Cette politique d'aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D'un point de vue économique, d'abord parce que les pays de l'UE-13 s'orientent principalement et historiquement vers l'Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d'environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l'on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse », qui semble être désormais la doctrine de la politique étrangère de la France.…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d'autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », qui est d'ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone, dont elle demeure le second fournisseur en dépit d'un certain manque d'intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l'Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l'Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l'Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).

Enfin, parce que c'est dans cette même Afrique francophone qu'il convient d'investir massivement, d'une part afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l'on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent et un de principaux relais de la croissance mondiale, et d'autre part car c'est bien en accélérant l'émergence économique de cet ensemble qu'augmentera encore plus fortement le nombre d'apprenants du français à travers le monde, et ce, au bénéfice économique et géopolitique de la France, mais aussi au bénéfice de tous les pays francophones du monde.

Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d'aide au développement s'explique également par le fait que l'écrasante majorité des pays de l'UE, malgré les aides massives versées chaque année par l'Hexagone, vote régulièrement contre les positions françaises au sein des grandes instances internationales, et ce, au profit des États-Unis et contrairement à la majorité des pays francophones qui partage avec la France nombre de valeurs et d'orientations communes en matière de politique étrangère, et dont il convient alors d'accroître le poids.

Ainsi, l'intérêt pour la France de consacrer une part aussi importante de ses aides et de son énergie aux pays de l'UE-13 se révèle donc extrêmement marginal, en comparaison avec les avantages économiques et géopolitiques qu'elle tirerait d'une nouvelle répartition plus favorable aux pays du monde francophone. En d'autres termes, la prépondérance européenne dans les aides françaises au développement ne fait incontestablement qu'affaiblir la France au niveau international, tant économiquement que géopolitiquement (les deux étant d'ailleurs, à terme, étroitement liés).

Certes, la France est une grande puissance mondiale, la deuxième ou troisième tous critères de puissance confondus (capacités militaires, économie, technologie, influence géopolitique et culturelle, territoire maritime…). Des critères qui doivent d'ailleurs toujours être pris en compte dans leur ensemble afin de pouvoir correctement apprécier le poids d'un pays (tout comme l'on compare toujours les élèves d'une même classe sur l'ensemble des matières étudiées, et non sur une seule d'entre elles). La France est territorialement présente sur quatre continents et militairement sur cinq continents, notamment grâce aux « DOM-TOM » (ce qui n'est pas le cas de la Russie, par exemple). Grâce à sa vaste zone économique exclusive (ZEE), la seconde plus vaste au monde avec des 10,2 millions de km2, elle compte non moins de 34 pays frontaliers à travers la planète (dont 23 uniquement par mer), ce qui constitue un record mondial, devant le Royaume-Uni (25 pays) et les États-Unis (18 pays). En tant que puissance mondiale, la France se doit donc d'être financièrement présente sur tous les continents, y compris en Europe. Mais afin de consolider ce statut, la France doit privilégier le vaste monde francophone, où le retour sur investissement est bien supérieur, à travers les grandes opportunités économiques qu'il présente désormais, et grâce à sa contribution considérable à l'augmentation du nombre d'apprenants du français à travers le monde, du fait de sa double émergence démographique et économique (le monde francophone venant d'ailleurs de dépasser démographiquement l'ensemble UE - Royaume-Uni, avec une population estimée à 524 millions d'habitants début 2021, contre 514 millions, et ayant dépassé quelques années plus tôt l'espace hispanophone, 470 millions d'habitants). Occasion de rappeler, au passage, que l'espace francophone est près de quatre fois plus vaste que l'UE tout entière, contrairement à ce qu'indiquent la plupart des cartes géographiques en circulation, qui en divisent la superficie par deux ou par trois). La langue étant le principal vecteur d'influence culturelle, avec, in fine, d'importantes répercussions économiques et géopolitiques, la France doit donc investir prioritairement dans son espace linguistique afin d'amplifier la progression de la langue française dans le monde, aussi bien au bénéfice de ses propres intérêts que de ceux de l'ensemble des pays et peuples francophones du monde.

L'Afrique francophone subsaharienne, un espace de plus en plus propice à l'investissement

La priorisation du monde francophone est d'autant plus justifiée que la majorité des pays francophones du Sud ont réalisé de grandes avancées en matière de bonne gouvernance, et qui ont contribué à faire de l'Afrique subsaharienne francophone la partie la plus dynamique économiquement et la moins endettée du continent africain, dont elle continue à être le moteur de la croissance. Ainsi, et malgré la pandémie, cet ensemble de 22 pays a globalement réalisé en 2020 les meilleures performances économiques du continent pour la septième année consécutive et la huitième fois en neuf ans. Sur la période 2012-2020, soit neuf années, la croissance annuelle de cet ensemble s'est ainsi établie à 3,5 % en moyenne (4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, dont la production pétrolière a baissé presque aussi vite qu'elle n'avait augmenté au début des années 2000), contre 2,1 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Pour rappel, et juste avant la pandémie, la croissance globale annuelle s'était établie à 4,2 % pour l'Afrique subsaharienne francophone sur la période 2012-2019 (4,7 % hors Guinée équatoriale), et à 2,8 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne.

De son côté, l'espace UEMOA constitue depuis plusieurs années la plus vaste zone de forte croissance du continent, avec une hausse annuelle globale du PIB de 5,6 % en moyenne sur la période de neuf années 2012-2020 (et 6,3 % sur la période 2012-2019). Une grande performance compte tenu du fait que cette région ne constitue pas la région la plus pauvre du continent, place occupée par l'Afrique de l'Est. Ainsi, la Côte d'Ivoire, qui a affiché une croissance de 7,4 % en moyenne sur la période 2012-2020, soit la deuxième plus forte progression au monde (et la plus importante pour la catégorie des pays ayant un PIB par habitant supérieur à 1 000 dollars début 2012), est récemment devenue le pays le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale, en réussissant notamment l'exploit de dépasser le Nigeria, dont la production pétrolière est environ 50 fois supérieure (avec un PIB par habitant de 2 326 dollars pour la Côte d'Ivoire début 2021, contre 2 097 dollars, selon la Banque mondiale). Le Nigeria devrait d'ailleurs être bientôt dépassé par le Sénégal, et à moyen terme par le Cameroun, qui réalisent souvent des taux de croissance deux ou trois fois plus élevés (et qui affichent un PIB par habitant de 1 488 et de 1 499 dollars, respectivement, et loin de pays comme l'Éthiopie ou le Rwanda, où il s'établit à 936 et 798 dollars, respectivement). Parallèlement, la Côte d'Ivoire, qui continue à creuser l'écart avec le Kenya (1 838 dollars, et pays le plus prospère d'Afrique de l'Est continentale, après Djibouti, pays francophone), est récemment devenue le premier pays africain de l'histoire disposant d'une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant atteignait 1 905 dollars début 2021 (hors très petits pays africains de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires). La Côte d'Ivoire est d'ailleurs sur le point de devancer également le Honduras, dont le PIB par habitant s'établissait à 2 406 dollars début 2021.

Pour sa part, et grâce notamment à de nombreuses réformes, le Niger n'est désormais plus le pays le plus pauvre d'Afrique de l'Ouest, ayant récemment dépassé la Sierra Leone (565 dollars par habitant début 2021, contre 484 dollars). De plus, le pays pourrait dès cette année dépasser le Liberia, autre pays anglophone côtier (583 dollars). Le Niger est d'ailleurs sur le point de quitter la liste des dix pays les plus pauvres du continent, et dépasserait désormais non moins de 15 pays africains en matière de développement humain, selon le classement de la fondation Mo Ibrahim (plus fiable sur ce point que l'ONU qui place systématiquement - et étrangement - le Niger, au taux de fécondité le plus élevé au monde, à la dernière position du classement, derrière un pays comme le Soudan du Sud qui est pourtant réputé être le moins développé du continent - avec la Somalie, non classée…).

Désormais, seul un des quatre pays les plus pauvres du continent est francophone, à savoir le Burundi, qui se trouve aux côtés du Soudan du Sud, de la Somalie et du Mozambique, trois autres pays d'Afrique de l'Est, qui constitue également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment deux des trois pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan du Sud et la Somalie). À ces conflits, s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique dans le nord du Mozambique…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, avec, en particulier, l'Afrique du Sud et ses plus de 15 000 homicides par an).

Quant à l'endettement, l'Afrique subsaharienne francophone demeure la partie la moins endettée du continent, avec un taux global de dette publique qui devrait s'établir à 49,4 % du PIB fin 2021, selon le FMI (58,4 % pour l'ensemble de l'Afrique francophone, Maghreb inclus). Un niveau largement inférieur à celui de la majorité des pays développés, ainsi qu'à celui du reste de l'Afrique subsaharienne qui devrait se situer à 62,3 % (68,3 % pour l'ensemble de l'Afrique non francophone). Il est également à noter que seuls deux ou trois pays francophones font chaque année partie des dix pays les plus endettés du continent, et qu'aucun d'entre eux ne fait partie des cinq les plus endettés.

Enfin, les pays francophones sont globalement moins inégalitaires. La République centrafricaine serait même le seul pays francophone parmi les dix pays africains les plus inégalitaires (selon les données de la Banque mondiale relatives à l'indice GINI, qui est toutefois insuffisamment fiable faute de données assez récentes).

La progression de l'Afrique subsaharienne francophone résulte notamment des nombreuses réformes accomplies par la majorité des pays en matière de diversification et d'amélioration du climat des affaires. Sur ce dernier point, certains pays ont ainsi réalisé un bon considérable entre les classements 2012 et 2020 de la Banque mondiale, et notamment le Togo (passé de la 162e à la 97e place), la Côte d'Ivoire (de la 167e place à la 110e place), le Sénégal (de la 154e à la 123e) ou encore le Niger (passé de la 173e à la 132e place) et qui talonne ainsi désormais le Nigeria (131e), et fait largement mieux que l'Angola (177e) ou encore que l'Éthiopie (classée 159e, avant le début de la guerre civile).

Au nom de ses propres intérêts, la France doit donc porter une attention plus importante au monde francophone, à travers une répartition plus favorable à celui-ci de ses aides publiques au développement. Une nouvelle répartition qui pourrait au minimum prendre la forme d'un rééquilibrage entre l'Union européenne et le monde francophone, et qui permettrait au moins à la France de renforcer ses positions dans les pays francophones du Sud, et en particulier dans ceux où elle est assez faiblement présente. Et ce, comme en RDC, grand pays stratégique qui n'est autre que le premier francophone du monde avec ses 93 millions d'habitants, et où la quasi-absence de la France constitue probablement la meilleure illustration du manque d'intérêt de celle-ci pour l'espace francophone. En effet, la part de la France dans le commerce extérieur de la RDC, vaste comme plus de la moitié de l'UE, s'est établie à seulement 0,5 % en 2020 (comme en 2018), très largement derrière la Chine dont la part se situe chaque année autour de 30 % (36 % en 2020). Et comme les années précédentes, la RDC est arrivée bien au-delà de la 100e position dans le classement mondial des partenaires commerciaux de l'Hexagone, dont elle n'a représenté que 0,02 % du commerce extérieur (soit seulement 1 cinq-millième du total). Ce désintérêt de la France se traduit également au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants présents en France (0,6 % du total pour l'année universitaire 2018-2019, et seulement 1,3 % des étudiants africains), de la part du pays dans les aides françaises au développement (0,5 % en 2019, et très majoritairement par la voie multilatérale, ce qui témoigne de l'extrême faiblesse des relations directes entre les deux pays), ou encore au niveau de la part infime des projets y étant réalisés par les collectivités et structures intercommunales françaises au titre de la coopération décentralisée en Afrique (< 2 %). La France pourrait pourtant, et sans grande difficulté, accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis de la Chine risque de nuire, à terme, à la souveraineté et aux intérêts du pays (la Chine a absorbé 41 % des exportations de la RDC, dont elle est également devenue le principal créancier bilatéral).

Des perspectives peu encourageantes

Les dernières évolutions de la politique française d'aide au développement ne permettent guère de déceler un réel changement d'attitude, et encore moins de paradigme, de la part des autorités françaises. En effet, les récentes augmentations du volume d'aide annoncées pour les années 2020 et 2021 ne changent pratiquement rien à la donne, car accompagnées d'une forte hausse parallèle de la contribution nette de la France au budget de l'UE, qui a augmenté de non moins de 23 % en 2020 (pour un total de 9,5 Mds d'euros), et ce afin de compenser la sortie du Royaume-Uni ainsi que la réduction exigée par certains pays d'Europe de l'Ouest de leur contribution au budget de l'UE (les « Rabais »).

De toute façon, tant que le monde francophone continuera à ne recevoir qu'un cinquième ou un sixième du total des aides versées par l'Hexagone à des pays tiers, et tant que l'espace composé par les pays francophones du Sud recevra proportionnellement à sa population six, sept ou huit fois moins d'aides que l'ensemble composé par les pays de la partie orientale de l'UE, toutes les déclarations officielles en faveur de la « francophonie » ou de la « francophonie économique » ne seront guère à prendre au sérieux.

Mais toute redéfinition en faveur du monde francophone de la politique française d'aide au développement, au nom des intérêts économiques et géopolitiques de la France, grande puissance engluée, anesthésiée, par les obligations liées à son appartenance à l'UE, ne pourra se faire qu'à travers une redéfinition en profondeur du fonctionnement de celle-ci. Voire, si nécessaire, une sortie pure et simple de la France de cet ensemble qui ne fait que l'épuiser financièrement et l'affaiblir, en l'éloignant du monde francophone, et donc en l'alignant sur les intérêts économiques de l'Allemagne et économico-géopolitiques des États-Unis (notamment à travers une politique hostile à la Russie et une anglicisation forcenée, à laquelle échappent, à leur plus grand bénéfice, la Chine, la Russie et bien d'autres puissances).

Cet éloignement vis-à-vis du monde francophone et ce repli de la France sur l'UE, ont notamment pour conséquence, in fine, une grande méconnaissance de ce vaste espace de la part de la population française, qui en ignore pratiquement tout. À titre d'exemple, la quasi-intégralité de la population française ne sait rien des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus en 2017 à Abidjan (contraste frappant avec la couverture médiatique dont jouissent les Jeux du Commonwealth au Royaume-Uni), de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire (qui n'est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome), du concours musical « The Voice Afrique francophone » (qui fût dans sa saison 2016-2017, relayée par certains médias nationaux africains, le plus grand concours musical au monde en termes d'audience cumulée, avec son équivalent arabophone), ou encore du peuple acadien, que bon nombre de Français situent en Louisiane…

Or, cette large méconnaissance du monde francophone et de sa dimension mondiale, et outre le fait de faire perdre à nombre d'investisseurs et de représentants de la société civile de multiples opportunités d'échange et de partenariat mutuellement bénéfiques, a pour conséquence préjudiciable de réduire considérablement l'attachement des Français à leur langue. Eux, qui n'ont jamais été si peu intéressés par la promotion et la diffusion de celle-ci à travers le monde, alors même qu'elle n'a jamais été autant parlée et apprise. Et ce, au grand étonnement des francophones extra-européens, auxquels est aujourd'hui entièrement attribuable la progression constante de l'apprentissage du français hors espace francophone, face à une France qui est désormais clairement un frein, et même un obstacle, en la matière (et dont l'inconscience des graves conséquences économiques et géopolitiques de pareille attitude irresponsable dénote une certaine immaturité). Une ignorance française au sujet de l'espace francophone qui s'oppose d'ailleurs à la plus grande culture qu'ont les Britanniques de leur espace linguistique, et qui explique en bonne partie leur attachement viscéral à leur langue, à sa défense et à sa diffusion.

Au nom de leurs propres intérêts, les francophones situés en dehors du continent européen ne doivent donc pas suivre le mauvais exemple de la France en matière de promotion de la langue française, pour s'inspirer plutôt du modèle québécois (et britannique) et faire respecter leur langue commune au sein des différentes organisations régionales et internationales, politiques, économiques, culturelles et sportives, dont ils font partie ou avec lesquelles ils sont en étroite collaboration (et notamment au niveau de l'Union africaine et dans le cadre de leurs relations avec l'Union européenne, d'autant plus que l'Afrique francophone est la partie la plus dynamique économiquement, la moins endettée, la plus stable et la moins violente du continent).

À bien des niveaux, la France devrait donc s'inspirer du Royaume-Uni qui a toujours su faire preuve de pragmatisme, d'intelligence stratégique et de vision à long terme en privilégiant constamment son espace géolinguistique, dès les années 1 600 (quatre fois moins peuplée que la France d'alors, l'Angleterre, qui était pourtant très souvent engagée en Europe à travers de nombreuses guerres, investissait proportionnellement, et hors dépenses militaires, environ 30 fois plus que la France dans ses modestes territoires d'Amérique du Nord, très majoritairement française à l'époque…). Et ce, face à une France irrégulière, et qui a toujours fini par payer lourdement ses périodes d'irrationnelle obsession européiste.

Source https://www.cermf.org/le-monde-francophone-a-recu-cinquieme-des-aides-francaises

Categories: Afrique

Les 10 pays africains qualifiés pour les barrages

Wed, 11/17/2021 - 11:01

Après le 2è tour de qualification pour la Coupe du monde de football, Qatar 2022, place au 3è et dernier tour. Dix équipes africaines participent aux barrages.

Maroc, Sénégal, Algérie, Nigéria, Tunisie, Mali, Egypte, RD Congo, Ghana, Cameroun sont les dix (10) pays africains qualifiés pour les barrages.
Ces dix (10) équipes disputeront 5 places qualificatives à travers 5 matches. Il s'agira de double confrontation aller-retour. Le vainqueur de chaque affiche jouera la Coupe du monde.
Les matches des barrages débutent en mars 2022, soit après la CAN Cameroun 2021 prévue pour janvier 2022.
Pour l'heure, chaque équipe ne connaît pas encore son adversaire dans le cadre des barrages pour le Mondial 2022.
Le tirage au sort des pays qui seront face-à-face sera effectué le 18 décembre prochain à Doha.
Seuls les chapeaux ont été dévoilés.
M. M.

Chapeau 1
Sénégal
Tunisie
Algérie
Nigeria
Maroc
Chapeau 2
Egypte
Ghana
Cameroun
RD Congo
Mali

Categories: Afrique

Un héritier déposé en prison pour fausses déclarations

Wed, 11/17/2021 - 11:01

Une affaire de succession tourne mal pour un héritier à Lokossa dans le département du Mono.

Un héritier a fourni de fausses informations au juge pour se faire établir une ordonnance faisant de lui le seul héritier et administrateur des biens de la famille.
Mais le pot-aux-roses a été découvert. Il n'est pas le seul enfant de son défunt père comme il a tenté de le faire croire. Le juge l'a placé sous mandat de dépôt.
Les faits se sont passés à Lokossa dans le département du Mono, selon Frissons radio.
M. M.

Categories: Afrique

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