Le directeur de l'Office du Baccalauréat Alphonse da-Silva a rendu public le programme de validation par département des listes de surveillance et de correction.
Selon le programme, la validation des listes de surveillance et de correction pour le compte de l'examen du Baccalauréat, session unique de 2022, démarre lundi 11 avril par les départements de l'Atacora, Donga, Borgou et Alibori. Le processus va se poursuivre dans les autres départements jusqu'au vendredi 22 avril 2022.
La session normale de l'examen du Baccalauréat se tiendra du lundi 20 au jeudi 23 juin 2022. Voici la programmation.
L'Agence des Services et Systèmes d'Informations (ASSI) a un Directeur intérimaire à la suite de la démission de Serge Adjovi le mardi 05 avril 2022.
Aristide Adjinacou est le nouveau Directeur par intérim de l'Agence des Services et Systèmes d'Informations (ASSI). Le nouveau Directeur était le Directeur des opérations de l'ASSI. Il remplace l'ex directeur Serge Adjovi qui a démissionné le mardi 05 avril 2022.
Des responsables de l'ASSI impliqués dans une affaire de marchés publics qui porte plus d'un milliard FCFA sont poursuivis sans mandat de dépôt par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) depuis vendredi 1er avril 2022.
La démission de Serge Adjovi à la tête de l'ASSI intervient à la suite de cette affaire. Mais l'ex directeur n'a encore fait de déclaration et rien n'a filtré quant à la raison de cette démission.
M. M.
Comme prévu, les frais de ramassage des ordures ne seront plus greffés aux factures d'électricité et d'eau. Les redevances seront prélevées directement auprès des ménages. Un changement d'option qui conduit au prolongement de la date de paiement.
Le paiement des frais de ramassage des ordures de la Société de gestion des déchets et de la salubrité du grand Nokoué (SGDS-GN) annoncé pour ce mois d'avril n'aura plus lieu. Et pour cause, un changement d'option. Au lieu d'être greffés aux factures d'eau et d'électricité, ces redevances seront prélevées directement auprès des ménages.
Dans un entretien accordé à Frisons radio, le directeur général de la SGDS-GN informe que c'est le gouvernement qui a pris la décision de différer la date de paiement. A en croire Valery Lawson, le paiement des frais de ramassage d'ordures pourra intervenir au dernier trimestre de l'année 2022. Des études ont été réalisées, il y a un dispositif organisationnel qu'il faudra mettre en place pour être beaucoup plus sûr, pour un paiement direct par les ménages, a-t-il expliqué.
F. A. A.
Comme prévu, les frais de ramassage des ordures ne seront plus greffés aux factures d'électricité et d'eau. Les redevances seront prélevées directement auprès des ménages. Un changement d'option qui conduit au prolongement de la date de paiement.
Le paiement des frais de ramassage des ordures de la Société de gestion des déchets et de la salubrité du grand Nokoué (SGDS-GN) annoncé pour ce mois d'avril n'aura plus lieu. Et pour cause, un changement d'option. Au lieu d'être greffés aux factures d'eau et d'électricité, ces redevances seront prélevées directement auprès des ménages.
Dans un entretien accordé à Frisons radio, le directeur général de la SGDS-GN informe que c'est le gouvernement qui a pris la décision de différer la date de paiement. A en croire Valery Lawson, le paiement des frais de ramassage d'ordures pourra intervenir au dernier trimestre de l'année 2022. Des études ont été réalisées, il y a un dispositif organisationnel qu'il faudra mettre en place pour être beaucoup plus sûr, pour un paiement direct par les ménages, a-t-il expliqué.
F. A. A.
Une dizaine de personnes comparaissent, ce jeudi 7 avril 2022, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour vol de données informatiques et complicité de vol de millions FCFA de crédit d'appels.
Une affaire de vol de millions de FCFA de crédit d'appels. Selon Frissons Radio, un ancien technicien d'un réseau GSM a volé des comptes des gros clients plus de 45 millions de FCFA de crédit d'appels. Il aurait vendu les crédits aux petites sociétés. Les responsables de ces sociétés ont été arrêtés. Le technicien serait en cavale. Au total, 10 personnes sont en prison depuis fin 2021 pour vol de données informatiques, complicité de vol, recel de vol, accès frauduleux à des systèmes informatiques.
Leur procès est prévu pour ce jeudi à la CRIET à Porto-Novo.
A.Ayosso
Le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) invite les enseignants communautaires, éducatrices, éducateurs et autres agents occasionnels restés au service de l'administration depuis le 31 décembre 2007 à constituer leurs dossiers de reversement en Agent Contractuels de l'Etat (ACE).
A travers la note N°120/MEMP/DC/SGM/DAF/SGRHTE/DCCE/SA en date du 05 avril 2022 portant reversement en agents contractuels de l'Etat des personnels restés au service de l'Administration depuis le 31 décembre 2077, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) demande aux Directeurs Départementaux de bien vouloir « inviter les enseignants communautaires, éducatrices, éducateurs et autres agents occasionnels en service sous leurs ordres à constituer leurs dossiers de reversement en Agent Contractuels de l'Etat (ACE) conformément à la liste des pièces (…) en vue de la régularisation de leur situation administrative.
LISTE DES ENSEIGNANTS REVERSES EN ACE
La Direction générale des impôts (DGI) rappelle à travers la note circulaire n°0478/MEF/DC/SGM/DGI/DCFR les aux conditions de conformité et de recevabilité des états financiers. Selon la note signée de Nicolas Yènoussi, Directeur Général des impôts, les entreprises doivent s'y conformer pour être à jour vis-à-vis de l'administration fiscale au plus tard le 30 avril 2022, date de dépôt des états financiers.
CIRCULAIRE 0478/MEF/DC/SGM/DGI/DCFR relative aux conditions de conformité et de recevabilité des états financiers
Les états financiers qui accompagnent les déclarations de résultats annuels, souscrites par les entités au plus tard le 30 avril de chaque année, en vertu des dispositions des articles 50, 66 et 184 du Code Général des Impôts (CGI), sont recevables sous les conditions de conformité et de recevabilité ci-dessous.
I- Les conditions de conformité des états financiers
Les états financiers annuels des entités proviennent d'une comptabilité régulière, tenue conformément aux dispositions de l'Acte Uniforme de l'OHADA, relatif au droit comptable et à l'information financière et présentés selon le format défini par le référentiel comptable applicable au secteur d'activité de l'entité.
A- Cas des entreprises dont la comptabilité est régie par le référentiel SYSCOHADA
Il existe deux modèles de présentation des états financiers : le système normal et le système minimal de trésorerie. Le système normal est le système par défaut. Il peut être adopté par toutes les entreprises quels que soient le niveau du chiffre d'affaires et le secteur d'activité. Il est obligatoire lorsque le chiffre d'affaires (exprimé en francs CFA) est supérieur ou égal à :
– 60 millions pour le secteur du négoce ;
– 40 millions pour le secteur de l'artisanat ;
– 30 millions pour les services.
Le système minimal de trésorerie est une dérogation au système normal. Il peut être adopté par les entreprises dont les recettes annuelles sont inférieures aux seuils indiqués ci-dessus au regard des secteurs d'activité.
En dehors de la page de garde, la liasse des états financiers comprend obligatoirement les fiches de renseignements R1, R2, R3 et R4. Les notes annexes permettent de compléter et de commenter l'information contenue dans le bilan, le compte de résultat et le Tableau des Flux de Trésorerie (TFT).
Pour le système normal (SN), il y a trente-neuf (39) notes annexes décomposées en quarante-neuf (49) tableaux et pour le système minimal de trésorerie (SMT), quatre (04) notes annexes en six (06) tableaux.
B- Cas des entreprises dont la comptabilité est régie par des référentiels comptables spécifiques
Ces cas regroupent les banques, les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), les compagnies d'assurance, les sociétés de gestion et d'intermédiation.
1- Le Référentiel Comptable Spécifique des Systèmes Financiers Décentralisés (RCSFD)
Les SFD doivent présenter leurs états financiers, composés du Bilan et du Hors bilan (DIMF 2000) et de dix-sept (17) états annexes (DIMF 2005 à 2980), suivant les modèles définis conformément aux instructions de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Il existe deux versions de présentation :
– la version développée qui est la règle et qui peut être adoptée par toutes les entités relevant des SFD ;
– la version allégée ou simplifiée qui peut être adoptée par les seules entités des SFD dont les encours de dépôts ou de crédits sont inférieurs à cinquante (50) millions de francs CFA au cours de deux (2) exercices consécutifs.
Le choix de la version développée, par une entité éligible à la version allégée, est irrévocablesauf en cas de changement majeur dans la structure ou dans l'activité et sur autorisation formelle des autorités de contrôles.
2- Le Plan Comptable Bancaire (PCB)
Les banques présentent leurs états financiers suivant le PCB. Ces états financiers se composent du Bilan (déclaration des établissements de crédit-DEC-2800), du Hors bilan (DEC-2800), du compte de résultat (DEC-2880) et des états annexés.
3- Le code CIMA
Les sociétés d'assurance et de réassurance doivent présenter leurs états financiers suivant les dispositions du code CIMA. Ces états financiers sont composés du bilan, du compte d'exploitation général, du compte général des pertes et de profits, du compte de résultat en instance d'affectation et des états annexés.
4- Le référentiel spécifique des sociétés de gestion et d'intermédiation (SGI)
Les états financiers de ces entreprises, conformément à la réglementation du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), sont composés du bilan, du résultat, de la fiche de renseignements annuels, de l'engagement hors bilan et du tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE).
C- Cas des associations et organismes à but non lucratif
En attendant l'adoption d'un référentiel comptable spécifique aux entités de cette catégorie, elles doivent présenter et transmettre aux services fiscaux, conformément aux dispositions de l'article 4 du CGI, leurs rapports moral et financier accompagnés des annexes, produits suivant le modèle fourni par l'administration. Ces annexes comprennent :
– l'état du personnel et des reversements effectués au titre de l'Impôt sur les traitements et salaires ;
– la déclaration des honoraires, commissions et de toutes rémunérations autres que les traitements et salaires, versés aux tiers.
II- Les conditions de recevabilité des états financiers
Pour être recevables, les états financiers, qu'ils soient transmis via la plateforme eBilan ou déposés en version papier, doivent comporter des documents et renseignements essentiels dont notamment :
– l'attestation d'immatriculation à l'Identifiant Fiscal Unique (IFU) ;
– le visa ou l'attestation de présentation des états financiers, délivré par un membre de l'Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés du Bénin (OECCA-BENIN), dans le cas où les états financiers sont établis par un membre de l'Ordre ;
– le visa ou l'attestation de présentation des états financiers, délivré par un Centre de Gestion Agréé (CGA), dans le cas où les états financiers sont établis par ce CGA ;
– l'attestation d'immatriculation et de paiement des cotisations sociales à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), dans le cas où les états financiers sont produits par un comptable salarié de l'entité, agissant pour le compte de son employeur unique ;
Pour les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel ne dépasse pas cinquante millions (50) millions de francs CFA, le visa ou l'attestation de présentation des états financiers est facultatif.
Outre ces éléments, les états financiers doivent comporter tous les champs et tableaux, notamment ceux requis à la page de garde et aux fiches 1 à 4, qui doivent être bien renseignés à savoir : le centre des impôts gestionnaire, la période d'imposition, la dénomination ou la raison sociale de l'entreprise, l'identité des actionnaires, l'activité de l'entreprise, le tableau de ventilation du chiffre d'affaires selon les branches de l'activité, les relevés d'identité bancaires (RIB), l'adresse du dirigeant, le nom du salarié comptable ou de l'expert-comptable membre de l'ordre ou encore du responsable du CGA.
III-Rôles des services
A- La transmission des états financiers via la plateforme eBilan
Les états financiers des moyennes entreprises des départements de l'Alibori, du Borgou, de l'Atlantique et du Littoral et des grandes entreprises sont transmis à l'administration fiscale via la plateforme eBilan.
Ceux des micros et petites entreprises ainsi que ceux des autres moyennes entreprises sont déposés en version papier en cinq (05) exemplaires dans les centres des impôts compétents.
B- La Recette des Impôts : porte d'entrée des états financiers
La Recette des Impôts, prolongement du Guichet Unique de Dépôt des Etats Financiers (GUDEF) dont les attributions sont fixées par l'Arrêté n°1210/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 14 mai 2020, est en amont de la réception des états financiers dans les centres des impôts. Elle met en place une organisation qui permet de faire les premières vérifications de forme avant de déclarer les états financiers recevables. Un registre de dépôt, tenu à cet effet, est arrêté par le Chef de Service d'Assiette ou de Gestion et le Receveur au soir de la date limite de souscription des déclarations.
Dans les centres des impôts dotés d'un système informatique (RFU, LOGIL, etc.), il est procédé à la saisie des informations essentielles (date de souscription de la déclaration, chiffre d'affaires, résultat et le montant de l'impôt déclarés, nom de l'expert-comptable ou du CGA ayant délivré l'attestation de présentation ou du comptable salarié ayant signé les états financiers). Le numéro d'enregistrement de la déclaration à inscrire sur la première page des états financiers est généré automatiquement par le système informatique.
Des cinq (5) exemplaires des états financiers présentés par le contribuable, la recette des impôts lui retourne un, transmet un au service de d'assiette ou de gestion et les trois restants au Guichet Unique de dépôt des Etats Financiers (GUDEF).
Les membres de l'OECCA-Bénin, les comptables salariés d'entreprises, les responsables de CGA et tous les acteurs impliqués dans la présentation et la transmission des états financiers sont tenus de se conformer aux prescriptions de la présente circulaire.
Le Directeur Général des Impôts,
Nicolas YENOUSSI
Les performances exceptionnelles du Programme d'Appui à l'entrepreneuriat féminin au sein de la filière riz Bénin (PAEFFR-Bénin) retiennent l'attention des autorités nationales pour la promotion du riz étuvé du Bénin et l'extension du projet à l'échelle nationale. C'est pourquoi du 24 et 25 mars 2022, la Vice-Présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata accompagnée de la Cheffe de Coopération de l'Ambassade du Canada près le Bénin étaient dans le département des Collines pour mieux s'imprégner des prouesses des femmes étuveuses de riz.
Depuis février 2017, le gouvernement du Canada a investi plus de cinq milliard FCFA dans le programme d'appui en l'entrepreneuriat féminin (PAEFFR) à travers le Centre d'Étude et de Coopération Internationale (CECI). Ce programme qui prendra fin en novembre 2023, est déployé dans les six (6) communes du département des Collines (Banté, Dassa, Glazoué, Ouèssè, Savalou et Savè), a permis de renforcer la vocation économique de l'Union Régionale des Femmes Étuveuses des Collines (URFER-C) et de ses six (06) coopératives communales. En effet, plusieurs investissements structurants ont été réalisés. Il s'agit notamment des aménagements hydroagricoles, la construction et l'équipement de centres modernes de transformation de riz. Le projet a également contribué au renforcement des capacités de gestion des coopérations membres, facilité l'accès aux services financiers, aux connaissances professionnelles et aux marchés. Conscient que les femmes ont des difficultés pour s'affirmer, les actions du projet sont allées dans le sens du renforcement de leur participation aux instances décisionnelles des structures associatives de la filière, du développement du leadership féminin et des capacités de prise de parole. La négociation, l'alphabétisation fonctionnelle et le renforcement du fonctionnement institutionnel de l'URFER-C et de ses coopératives membres ne sont pas du reste.
Autonomes grâces au PAEFFR-Bénin
Toutes ces actions ont contribué à bâtir aujourd'hui dans cette région du Bénin, un exemple type d'entreprenariat féminin à succès. La principale particularité de ce succès est qu'il est impulsé et géré essentiellement par des femmes. Cette initiative permet donc de mettre en exergue le potentiel de ces femmes dans un environnement où jusqu'à un passé récent, l'on ne pouvait pas imaginer qu'elles étaient capables.
C'est d'ailleurs tout le fondement de la politique d'aide international féministe du Canada qui repose sur le principe selon lequel promouvoir l'égalité ainsi que l'autonomisation des femmes est la démarche la plus efficace pour produire une croissance économique forte et éradiquer la pauvreté. Politique canadienne d'aide international féministe soutient que les femmes sont des agents puissants du changement qui peuvent complètement transformer leur ménage, leur société et leur économie. Cette initiative permettra progressivement un développement territorial concerté et intégré si les autorités du pays l'encadrent et l'entretiennent durablement de sorte que l'expérience puisse être répliquée à une échelle qui dépasse celle de l'URFER-C. Car, l'activité génératrice de revenue que constitue le riz étuvé, est réalisée par les ressources locales, en l'occurrence les femmes. Elle leur permet d'avoir une autonomisation financière et de dégager des ressources pour leur besoin ainsi que ceux de leur famille. En conséquence, la demande locale serait boostée au niveau de la communauté. « C'est une opportunité unique pour les femmes d'échanger sur les filières de riz et principalement la commercialisation du riz local et les opportunités d'affaires à saisir pour mieux écouler leurs produits », a fait savoir la cheffe de la Coopération Canadienne Myriam Pierre-Louis au cours de cette mission économique dont l'enjeu était de taille.
Des succès à dupliquer sur tout le territoire
D'un autre côté, l'accès aux services financiers ayant été facilité par le programme, les femmes n'auront plus à faire face aux difficultés qu'elles rencontrent pour avoir des crédits auprès des institutions financières que ce soit auprès des banques classiques ou des Systèmes Financiers Décentralisé. Par ailleurs, avec l'alphabétisation fonctionnelle qu'offre le programme, les barrières de l'analphabétisation seront repoussées, permettant aux femmes de participer activement à toutes les activités dans lesquelles l'alphabétisme est requis pour un fonctionnement efficace dans le groupe et la communauté. Très souvent, la communauté à tendance à penser que les femmes ne sont pas capables autant que les hommes. Mieux, ce sont les femmes elles même qui se sous estiment. Une solution est alors trouvée à ce problème avec le développement du leadership féminin chez les étuveuses à travers PAEFFR. En retour, elles inspirent plus confiance et sont capables de guider une équipe grâce à leur charisme, leur intelligence émotionnelle et leur exemplarité. Ce sont autant d'atout que les femmes recherchent aujourd'hui pour avoir une place dans la société, diriger une entreprise ou un business et pour être un vrai leader. Avec ces capacités dont les disposent aujourd'hui les unions de femmes grâce au PAEFFR et au regard des répercussions positives quelles ont déjà et peuvent avoir encore davantage sur l'économie territoriale, le gouvernement du Bénin pourrait s'en inspirer pour une implémentation à l'échelle nationale avec d'autres spéculations. Au-delà de ces transformations engendrées par le PAEFFR, il presse de donner une chance à ces femmes étuveuses de promouvoir le du riz étuvé du Bénin. Le message porté par ces femmes étuveuses a captivé l'attention des officiels. La Vice-Présidente, Mariam Chabi Talata a lancé un appel pour que des décisions soient prises pour la consommation du riz béninois qui correspond à la vision du chef de l'État Patrice Talon, à travers le volet Agriculture du Programme d'action du gouvernement 2021-2026, qui constitue une opportunité pour assoir et développer cette expérience au regard de ces objectifs pour assurer l'autosuffisance alimentaire, l'amélioration des conditions de vie des populations, l'entrepreneuriat etc., en mettant un accent particulier sur la formation technique.
« L'État reconnaît la grandeur de la tâche mise en œuvre par l'Union régionale des femmes étuveuses de riz des collines (URFER-C) en matière d'apport qualitatif à la nutrition pour le bien-être de la population béninoise, toute entière. Le riz étuvé des collines est un aliment de très haute qualité, deux à trois plus riche en vitamine B1, B2. Plus qu'un riz, je dirai que c'est un alicament », a déclaré le maire de la Commune de Glazoué, Gilles Houndolo.
D'autres synergies peuvent être trouvées et des leçons apprises de cette initiative pourraient constituer un tremplin pour le développement du pays. Pour le riz produit par ces femmes étuveuses, le succès de cette généralisation dépendra de la maitrise d'un certain nombre de paramètres. Lesquels sont : la question de la productivité du riz, la qualité du paddy transformé et stocké. Au cours de cette tournée, les femmes ont pu démontrer qu'avec les investissements du Canada au niveau des irrigations et des centres d'étuvage, les rendements du riz sont passés de 3 à 6 tonnes/hectare et qu'elles peuvent faire aujourd'hui deux récoltes de riz par an. La commercialisation du riz local reste encore à organiser. L'éloignement des sites de
vente (Cotonou et autres grandes villes du Bénin) par rapport aux lieux de production est un réel frein à l'approvisionnement des grands marchés. Les prix de vente de ce riz sont concurrencés par les bas prix des produits importés.
Néanmoins, il est possible que les organismes internationaux comme le Programme alimentaire mondial (Pam) et d'autres structures de marchés privés en attendant de pallier ces écueils épineux, soulagent un tant soit peu ces femmes. Ceci, en décidant par exemple de ravitailler les stocks destinés aux cantines scolaires en riz étuvé, comme le cas actuellement chez les producteurs de maïs.
Les étuveuses de riz en imagesLa Délégation de l'Union Européenne au Bénin organise le concours de photos sur le thème : "L'héritage culturel du Bénin" dans le cadre de la "Semaine de l'Europe" prévue du 2 au 15 mai 2022.
Le concours est doté de prix destinés aux trois meilleurs. Le premier prix est constitué d'un appareil photo compact (CANON), les 2ème et 3ème prix sont un ORDINATEUR PC UTLRA PORTABLE et une TABLETTE SAMSUNG.
Les prix seront remis aux lauréats à l'occasion de la célébration de la Journée de l'Europe le 9 mai prochain.
Les douze meilleures photos seront également reprises sur le calendrier 2023 de la Délégation de l'Union Européenne au Bénin.
Les oeuvres seront examinées par un jury composé de membres de la Délégation de l'Union européenne au Bénin et de photographes professionnels, qui évaluera les photos reçues sur la base de leur pertinence par rapport à l'objectif du concours et de leurs qualités esthétiques (composition/éclairage, créativité et originalité) et sélectionnera 3 lauréats.
Les candidatures sont reçues jusqu'au 25 avril 2022 à minuit (heure de Cotonou-UTC+1) à l'adresse : concoursphotoduebenin2022@gmail.com
Le règlement du concours et le formulaire d'inscription sont disponibles au siège de la Délégation de l'UE au Bénin, sur le site internet de la DUE : https://eeas.europa.eu/delegations/benin_fr et sur la page Facebook de la Délégation : https://www.facebook.com/EUbenin/
M. M.
REGLEMENT DU CONCOURS ET FORMULAIRE DE CANDIDATURE
Les maires de six communes invités à Cotonou, ce jeudi 06 avril, pour le tirage au sort de nouveaux Secrétaires Exécutifs (SE).
Suite au désistement de leur Secrétaire Exécutif (SE) tiré au sort, il y a quelques jours, les maires des communes de Karimama, Pèrèrè, Lalo, Aguégués, Bembèrèkè et Zè sont invités à un nouveau tirage de leur SE, qui aura lieu ce jeudi à 16 h au palais des congrès à Cotonou.
M. M.
Le gouvernement béninois a adopté en Conseil des ministres ce mercredi 06 avril 2022 plusieurs décrets.
Le Conseil a adopté le décret portant création, attributions et composition du comité d'orientation pour le développement de l'élevage et les décrets portant approbation des statuts des structures ci-après : office du baccalauréat et agence nationale de l'Aviation civile de même que la nomination des membres de son Conseil d'administration.
Le gouvernement a aussi adopté les décrets portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, des projets de loi portant : composition, organisation, fonctionnement et attributions de la Cour suprême ; statut des magistrats de la Cour suprême ; règles particulières de procédure applicables devant les formations juridictionnelles de la Cour suprême ; loi organique sur la Cour des comptes ; statut des magistrats de la Cour des comptes ; règles de procédure devant la Cour des comptes ; loi organique sur la Cour constitutionnelle ; loi organique sur la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication ; création, composition et organisation du corps des inspecteurs des services judiciaires.
A.Ayosso
Les personnes en situation de mendicité seront bientôt relogées. En Conseil des ministres, ce mercredi 06 avril 2022, le gouvernement a décidé de la création d'un centre de transit dans la commune de Kpomassè pour les accueillir.
Le gouvernement préoccupé par le bien-être des mendiants. Un centre sera bientôt aménagé dans la commune de Kpomassè, département de l'Atlantique pour les accueillir. Le centre de transit selon le Conseil des ministres, sera basé dans les infrastructures actuelles du site ayant abrité par le passé des réfugiés et dont une partie sera réhabilitée. « Sur place, pendant une période d'un à trois mois, ces personnes, selon leurs conditions et les catégories auxquelles elles appartiennent, seront prises en charge et préparées à quitter la situation de rue », précise le communiqué du gouvernement.
Dans les villes du Bénin, les mendiants occupent souvent les carrefours, les places publiques et les axes routiers afin de quémander l'aumône. Cette pratique selon le gouvernement, les expose aux intempéries et aux maladies, en même temps qu'elle constitue un risque d'endommagement des infrastructures qu'ils squattent, et de perturbation des usagers de la route.
Le phénomène expose à la violation des droits humains et constitue aussi une source d'insécurité. Le Conseil des ministres souligne que la mendicité au regard de la législation, constitue une infraction, et que des sanctions sont prévues à l'encontre de ceux qui l'organisent, notamment en y soumettant les enfants.
Pour arrêter progressivement le fléau, le gouvernement a décidé d'instituer un dispositif de dissuasion et de transit des personnes en situation de mendicité, en commençant par la ville de Cotonou.
F. A. A.
Les producteurs agricoles peuvent désormais emblaver de grandes superficies. Des tracteurs ont été remis à une trentaine d'entre eux, ce mardi 05 avril 2022, au siège de la Société nationale de mécanisation agricole (SONAMA) à Ouidah.
Améliorer en quantité et en qualité la production agricole afin d'assurer la sécurité alimentaire des populations est un impératif pour le gouvernement. En collaboration avec la SONAMA, des tracteurs ont été mis à la disposition des producteurs.
Accompagnés de leurs tractoristes, une trentaine de producteurs ont reçu chacun, ce mardi, leurs kits composés de tracteur et de plusieurs autres outils agricoles tels que semoir, billonneuse, charrue, et autres matériels. Les kits remis selon les informations, ont une garantie d'un an. Les tractoristes seront formés à la conduite des engins afin d'assurer leur durabilité.
L'opération de remise de clés de tracteurs qui a démarré, mardi dernier, va s'étendre sur tout ce mois d'avril. Environ 450 producteurs ayants droit seront servis.
F. A. A.
Un autre cas de désistement a été enregistré dans les rangs des Secrétaires Exécutifs des mairies. Ce qui porte déjà le nombre à six. Les maires des communes concernées sont invités à un nouveau tirage ce jeudi à Cotonou.
Akeline Behanzin, Secrétaire Exécutive tirée au sort pour le compte de la mairie de Bembereke a rendu sa démission. Ce désistement porte à six le nombre de secrétaires exécutifs démissionnaires.
Les SE de Lalo, Pèrèrè, Karimama, Aguégués et Zê avaient également rendus leur démission.
Suite au désistement des SE, les maires des communes concernées sont invités ''de toute urgence'' à prendre part à nouveau au tirage de leur SE qui aura lieu, jeudi 7 avril, à 16 h dans la salle bleue du palais des congrès à Cotonou.
Marc MENSAH
Le décret portant création, attributions et composition Comité d'orientation pour le développement de l'élevage a été pris en Conseil des ministres, ce mercredi 06 avril 2022.
Le gouvernement a décidé de renforcer les différentes initiatives de promotion de l'élevage pour atteindre plus de résultats. Selon le Conseil des ministres de ce mercredi 06 avril 2022, cela passe par l'effectivité d'un cadre stratégique de réflexion pour prendre en charge, de façon holistique, la question du développement de l'élevage et de la promotion des éleveurs. Dans cette perspective, le décret portant création, attributions et composition Comité d'orientation pour le développement de l'élevage a été pris en Conseil des ministres. Ledit Comité « aura pour mission notamment de coordonner la mise en œuvre des directives du Gouvernement, destinées à favoriser l'essor de l'activité ainsi que la cohabitation harmonieuse entre agriculteurs et éleveurs », a indiqué le compte rendu du Conseil des ministres.
M. M.
Nouvelle promotion en deux semaines pour Candide Ahodégnon Frutueux Gbaguidi.
Promu général de Brigade à compter du 1er janvier 2022 en Conseil des ministres, mercredi dernier, Fructueux Candide Ahodégnon Gbaguidi a été promu Chef d'état-major général des Forces armées béninoises en Conseil des ministres ce mercredi 06 avril 2022.
Le nouveau Chef d'état-major général des Forces armées béninoises est pétri de 35 années d'expérience et commande l'armée de terre depuis novembre 2016. Cet ancien enfant de troupe est entré à l'Académie militaire d'Antsirabé à Madagascar en 1987 avant d'être admis en 1990 à l'Infantry Officer Basic Course de Fort Benning en Georgie aux Etats-Unis. En 1991, Fructueux Candide Ahodégnon Gbaguidi reçoit une formation de parachutiste à American Airborne School. En 1996, il se forme à Infantry Officer Advanced Course en Géorgie (USA). Il entre en 2006 à l'école de guerre de Paris et obtient brillamment, après un an, le parchemin du prestigieux centre de formation militaire.
Le général Fructueux Gbaguidi va succéder à l'état-major général au Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, qui va faire valoir ses droits à la retraite en octobre prochain.
M. M.
À l'heure où le débat sur le changement climatique bat son plein, et que se pose la question de savoir si nous devrions utiliser ou monétiser le gaz et d'autres ressources naturelles, il ne faut pas perdre de vue que d'ici 2050 près du quart de la population mondiale (deux milliards et demi de personnes) vivra sur le continent africain. La population de l'Afrique subsaharienne, notamment, devrait doubler d'ici 2050 et sera composée de 60% de jeunes de moins de 25 ans.
Ces statistiques ne peuvent qu'inquiéter, car elles suggèrent qu'un conflit ne manquera pas de surgir entre l'accès à l'énergie et la croissance démographique. Toutefois, des solutions existent : l'adoption de technologies avancées et le développement accéléré du wifi gratuit pour renforcer l'apprentissage et favoriser l'accès aux ressources actuellement disponibles, mais de manière judicieuse, en fonction du cadre dans lequel les projets sont développés. Une évolution dans ce sens n'est pas au-delà des capacités des acteurs du marché, mais très peu d'IPP (Independant Power Producer, ou fournisseurs d'énergie indépendants) parviennent à l'équilibre financier, leur nombre augmente très lentement et risque, d'ici dix ans, d'être dépassé par la croissance démographique. Il faut se rendre à l'évidence : les capacités du secteur énergétique africain sont en conflit avec la croissance de la population et, faute d'être à la hauteur, la communauté des investisseurs risque d'être dépassée.
Comme à chaque édition, le Forum africain de l'énergie sera dédié au développement de projets émanant du secteur privé dont les parties prenantes pourront amplement débattre. Cependant, dans la perspective des élections gouvernementales et des autres changements qui surviennent parallèlement à l'évolution des contextes politiques et des changements de rôle au sein des ministères, le cadre dans lequel le secteur privé opère doit évoluer afin de promouvoir une plus grande stabilité. Le cadre sectoriel égyptien, qui a augmenté la génération d'énergie de 28 GW en seulement 8 ans, est un modèle qui peut être reproduit sur tout le continent, à différentes échelles. Le modèle sud‑africain de l'IPP Office a été largement reconnu comme étant le programme d'énergie renouvelable le plus réussi et le plus dynamique au monde et peut également être reproduit partout sur le continent. Il existe donc de nombreux exemples dont les décideurs et les parties prenantes peuvent s'inspirer. Le temps presse, mais la bataille n'est pas encore perdue.
Rejoignez le Forum africain de l'énergie (AEF) pour faire entendre votre voix ! La manifestation ouvrira ses portes dans moins de 11 semaines et l'agenda est déjà rempli à 60%. Plus de 150 intervenants dont 8 ministres de l'énergie, 10 organismes de services aux collectivités, 21 institutions financières de développement et plus de 70 investisseurs du secteur privé sont déjà inscrits : le décor est planté pour un nouvel aef22 dont l'impact sera plus fort que jamais.
Les discussions interactives qui porteront sur des sujets cruciaux, par exemple sur la Préparation des projets (Comment les parties prenantes peuvent-elles renforcer leur collaboration pour augmenter le nombre de projets parvenant au stade du bouclage du montage financier ? Exemples récents de succès et d'échecs) ; l'application de solutions pratiques pour les services aux collectivités en Afrique (Quelles solutions réalistes pour relever les défis liés au financement et à la modernisation ?) ; de la COP26 à la COP27 (l'évolution du débat – La voix de l'Afrique dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Ce que l'Afrique attend de la COP27) ; comment les engagements pris par la communauté du financement du développement lors de la COP26 ont-ils été canalisés (Que signifie le financement de la transition énergétique et comment est-il déployé ?) ; le gaz, combustible de l'Afrique, est là pour longtemps (La politique est-elle déconnectée de la réalité ? D'où viendra le financement ?) ; l'Afrique, une centrale électrique à hydrogène verte ? (Quels bénéfices économiques les pays africains tireront-ils réellement de leur investissement dans l'hydrogène ?) ; Intégrer les énergies solaire et éolienne au réseau (mise en place des infrastructures de distribution nécessaires pour absorber la production d'énergie) et la décarbonation des industries et des entreprises (Comment les industries et le secteur minier contribuent-ils à la décarbonation ?).
Par ailleurs, la session Country Spotlights réunira des ministres et des directeurs de services aux collectivités du Kenya, d'Afrique du Sud, du Nigeria, du Ghana, d'Égypte, de Tanzanie, du Botswana, du Maroc, du Sénégal, de Côte d'Ivoire et du Mozambique, entre autres. Ils présenteront des projets et des opportunités dans lesquels les parties prenantes pourront s'impliquer immédiatement.
« À la suite de la session Country Project Spotlight : Ghana, d'innombrables investisseurs ont souhaité nous rencontrer pour obtenir de plus amples informations. Je vous remercie chaleureusement de nous avoir offert cette opportunité. Depuis la réunion, six investisseurs se sont rendus au Ghana pour de nouvelles discussions sur les opportunités de développement des énergies renouvelables », a affirmé Anthony Boye Osafo-Kissi, directeur général adjoint, Ingénierie, Bui Power Authority, Ghana.
Parmi les experts ayant confirmé leur participation à l'événement, il y a M. Matthew Opoku Prempeh (député), ministre de l'Énergie, Ghana ; M. Fafa Sanyang, ministre du Pétrole et de l'Énergie, Gambie ; M. Christopher Kirigua, directeur général, Partenariats public-privé, ministère des Finances, Gouvernement du Kenya ; Mme Ngozi Beckley-Lines, directrice des projets, ministère de l'Énergie Sierra Leone ; M. Marcelino Gildo Alberto, PDG, Electricidade de Moçambique (EDM), Mozambique ; Mme Mandy Rambharos, directrice générale, Just Energy Transition, Eskom, Afrique du Sud ; M. Daniel Bargoria, directeur général, EPRA (Autorité régulatrice de l'énergie et du pétrole), Kenya ; M. Hizkyas Dufera, conseiller spécial auprès du ministre, ministère de l'Irrigation et de l'Énergie (MoWIE), Éthiopie.
Le 24e Africa Energy Forum annuel aura lieu du 21 au 24 juin à Tour & Taxis à Bruxelles. Cette nouvelle édition retrouvera son format habituel et répondra à tous les besoins de développement commercial. Économisez 40 % sur le prix d'entrée normal des délégués en vous inscrivant avant le vendredi 8 avril.
Source : EnergyNet Ltd.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 06 avril 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Mise en place du comité d'orientation pour le développement de l'élevage.
Les différentes initiatives du Gouvernement, entrant dans le sens de la promotion de l'élevage, méritent d'être renforcées en vue d'obtenir des résultats plus probants.
Cela passe par l'effectivité d'un cadre stratégique de réflexion pour prendre en charge, de façon holistique, la question du développement de l'élevage et de la promotion des éleveurs.
C'est ce qui justifie la mise en place du Comité d'orientation pour le développement de l'élevage. Il aura pour mission notamment de coordonner la mise en œuvre des directives du Gouvernement, destinées à favoriser l'essor de l'activité ainsi que la cohabitation harmonieuse entre agriculteurs et éleveurs.
Aussi, le Conseil a-t-il adopté le présent décret portant création, attributions et composition dudit comité.
Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés, les décrets portanttransmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, des projets de loi portant :
composition, organisation, fonctionnement et attributions de la Cour suprême ;
statut des magistrats de la Cour suprême ;
règles particulières de procédure applicables devant les formations juridictionnelles de la Cour suprême ;
loi organique sur la Cour des comptes ;
statut des magistrats de la Cour des comptes ;
règles de procédure devant la Cour des comptes ;
loi organique sur la Cour constitutionnelle ;
loi organique sur la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication ;
création, composition et organisation du corps des inspecteurs des services judiciaires.
De même, ont été adoptés les décrets portant approbation des statuts des structures ci-après :
Hôpitaux de zone ;
Office du baccalauréat ;
Agence nationale de l'Aviation civile, puis celui relatif à la nomination des membres de son Conseil d'administration.
II- COMMUNICATIONS.
Création d'un centre de transit dans la commune de Kpomassè, pour l'accueil des personnes en situation de mendicité.
Dans nos villes, ces personnes occupent souvent des carrefours, des places publiques et des axes routiers afin de quémander l'aumône. Cette pratique les expose aux intempéries et aux maladies, en même temps qu'elle constitue un risque d'endommagement des infrastructures qu'elles squattent et de perturbation des usagers de la route.
Par ailleurs, le phénomène expose à la violation des droits humains et constitue aussi une source d'insécurité.
En outre, il convient de rappeler que la mendicité constitue, au regard de la législation, une infraction et que des sanctions sont prévues à l'encontre de ceux qui l'organisent, notamment en y soumettant les enfants.
C'est pour arrêter progressivement ce fléau que le Gouvernement a décidé d'instituer un dispositif de dissuasion et de transit des personnes en situation de mendicité en commençant par la ville de Cotonou.
Celui-ci consiste en la création et en l'animation d'un centre qui sera basé à Kpomassè-centre, dans les infrastructures actuelles du site ayant abrité par le passé des réfugiés et dont une partie sera réhabilitée. Sur place, pendant une période d'un à trois mois, ces personnes, selon leurs conditions et les catégories auxquelles elles appartiennent, seront prises en charge et préparées à quitter la situation de rue.
Le Conseil a instruit les ministres concernés de veiller au bon fonctionnement du centre en vue d'atteindre les objectifs visés.
III- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations suivantes ont été prononcées :
Au ministère de la Justice et de la Législation
Sur proposition du ministre
Greffier en chef près le tribunal de première instance de 2ème classe de Pobè : Monsieur Kouassi Mahuna Aubin TOGBENOU
Au ministère de la Défense Nationale
Cabinet du ministre
Directeur de Cabinet : Colonel Abdoul Baki SANNI BACHABI
Directeur adjoint de Cabinet : Colonel Blaise ADANDEDJAN
Secrétaire général du ministère : Colonel Sourou Mathias ALIZANNON
Secrétaire général adjoint du ministère : Colonel Koffi Norbert AGONTIGLO
Inspecteur général des armées : Colonel Bruno BABI FANOU
Inspecteur général des armées adjoint : Colonel Bouraïma B. L. YACOUBOU
Directeur de la coopération militaire et des opérations de paix : Colonel Guy Antoine ADJAHO
Directeur de la Participation des armées au développement et aux tâches d'intérêt public : Colonel Yessignon Armand HOUENOU
Directeur de la sécurité militaire : Colonel Nicaise HOUNDJREBO
Directeur des Systèmes d'Information : Colonel Tchankpega SANSIMA
Conseiller technique maritime : Capitaine de Vaisseau Ezin Albert BADOU
Conseiller technique à Logistique et à la Communication : Colonel Hossou Didier Gilles Maxime AHOUANVOEDO
Conseiller technique à la Stratégie : Capitaine de Vaisseau Régis AHOUEYA
Au haut commandement militaire
Chef d'état-major général : Général de brigade Fructueux C. A. GBAGUIDI
Chef d'état-major de l'Armée de terre : Général de brigade Abou ISSA
Chef d'état-major de l'Armée de terre adjoint : Colonel Tétédé IDJOUOLA
Chef d'état-major de la Garde nationale : Colonel Codjo François AMOUSSOU
Chef d'état-major de la Garde nationale adjoint : Colonel Faïzou GOMINA
Chef d'état-major de la Marine nationale : Capitaine de Vaisseau Jean Léon OLATOUNDJI
Chef d'état-major de la Marine nationale adjoint : Capitaine de Vaisseau Victorien SINHA
Chef d'état-major de l'Armée de l'air : Colonel Hermann William AVOCANH
Dans les organismes interarmées
Directeur central du génie des armées : Capitaine de Vaisseau Samson AHOUANMENOU
Directeur central du génie des armées adjoint : Colonel Jean-Claude CHANGO
Directeur central du service du commissariat des armées : Intendant militaire de 2ème classe Hervé DOSSOU-YOVO
Directeur du matériel des armées : Colonel Dominique MIGNONDO
Directeur du matériel des armées adjoint : Capitaine de Vaisseau Emile Simba SAMA
Directeur des écoles et des sports : Colonel Célestin Zinsou LOKO
Directeur central du service de santé des armées : Médecin-Colonel Léonce Djidjoho AHOUANVOEKE
Directeur du renseignement militaire : Capitaine de Vaisseau Virgile DADO
Directeur de l'organisation et du personnel des armées : Capitaine de Vaisseau Michel DAGUE
Directeur de l'organisation et du personnel des armées adjoint : Intendant militaire de 1ère classe Mohamed IDRISSOU
Directeur des systèmes d'information et de communication des armées : Colonel Chabi Idrissou SOULE
Au cabinet du Chef d'état-major général
Chef de la Division opérations et entrainement : Lieutenant-colonel Tchowa Pascal AFFORA
Chef de la Division soutien logistique : Colonel Roland Renaud KOUTON
Chef de la Division coopération et relations internationales : Colonel Edmond DIGNY
Par ailleurs, le Général de brigade Laurent AMOUSSOU est nommé Attaché de Défense près l'Ambassade du Bénin aux Nations Unies.
Des nominations ont été prononcées, ce mercredi 06 avril 2022, en Conseil des ministres. Il y a 37 nominations dont 01 au ministère de la Justice et de la Législation et 36 au ministère de la Défense Nationale.
Les nominations prononcées :
Au ministère de la Justice et de la Législation
Sur proposition du ministre
Greffier en chef près le tribunal de première instance de 2ème classe de Pobè : Monsieur Kouassi Mahuna Aubin TOGBENOU
Au ministère de la Défense Nationale
Cabinet du ministre
Directeur de Cabinet : Colonel Abdoul Baki SANNI BACHABI
Directeur adjoint de Cabinet : Colonel Blaise ADANDEDJAN
Secrétaire général du ministère : Colonel Sourou Mathias ALIZANNON
Secrétaire général adjoint du ministère : Colonel Koffi Norbert AGONTIGLO
Inspecteur général des armées : Colonel Bruno BABI FANOU
Inspecteur général des armées adjoint : Colonel Bouraïma B. L. YACOUBOU
Directeur de la coopération militaire et des opérations de paix : Colonel Guy Antoine ADJAHO
Directeur de la Participation des armées au développement et aux tâches d'intérêt public : Colonel Yessignon Armand HOUENOU
Directeur de la sécurité militaire : Colonel Nicaise HOUNDJREBO
Directeur des Systèmes d'Information : Colonel Tchankpega SANSIMA
Conseiller technique maritime : Capitaine de Vaisseau Ezin Albert BADOU
Conseiller technique à Logistique et à la Communication : Colonel Hossou Didier Gilles Maxime AHOUANVOEDO
Conseiller technique à la Stratégie : Capitaine de Vaisseau Régis AHOUEYA
Au haut commandement militaire
Chef d'état-major général : Général de brigade Fructueux C. A. GBAGUIDI
Chef d'état-major de l'Armée de terre : Général de brigade Abou ISSA
Chef d'état-major de l'Armée de terre adjoint : Colonel Tétédé IDJOUOLA
Chef d'état-major de la Garde nationale : Colonel Codjo François AMOUSSOU
Chef d'état-major de la Garde nationale adjoint : Colonel Faïzou GOMINA
Chef d'état-major de la Marine nationale : Capitaine de Vaisseau Jean Léon OLATOUNDJI
Chef d'état-major de la Marine nationale adjoint : Capitaine de Vaisseau Victorien SINHA
Chef d'état-major de l'Armée de l'air : Colonel Hermann William AVOCANH
Dans les organismes interarmées
Directeur central du génie des armées : Capitaine de Vaisseau Samson AHOUANMENOU
Directeur central du génie des armées adjoint : Colonel Jean-Claude CHANGO
Directeur central du service du commissariat des armées : Intendant militaire de 2ème classe Hervé DOSSOU-YOVO
Directeur du matériel des armées : Colonel Dominique MIGNONDO
Directeur du matériel des armées adjoint : Capitaine de Vaisseau Emile Simba SAMA
Directeur des écoles et des sports : Colonel Célestin Zinsou LOKO
Directeur central du service de santé des armées : Médecin-Colonel Léonce Djidjoho AHOUANVOEKE
Directeur du renseignement militaire : Capitaine de Vaisseau Virgile DADO
Directeur de l'organisation et du personnel des armées : Capitaine de Vaisseau Michel DAGUE
Directeur de l'organisation et du personnel des armées adjoint : Intendant militaire de 1ère classe Mohamed IDRISSOU
Directeur des systèmes d'information et de communication des armées : Colonel Chabi Idrissou SOULE
Au cabinet du Chef d'état-major général
Chef de la Division opérations et entrainement : Lieutenant-colonel Tchowa Pascal AFFORA
Chef de la Division soutien logistique : Colonel Roland Renaud KOUTON
Chef de la Division coopération et relations internationales : Colonel Edmond DIGNY
Par ailleurs, le Général de brigade Laurent AMOUSSOU est nommé Attaché de Défense près l'Ambassade du Bénin aux Nations Unies.