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24 Heures au Bénin

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Updated: 8 hours 23 min ago

L'Etat annonce l'indemnisation des personnes affectées

Wed, 10/30/2024 - 14:48

Les personnes affectées par le projet de construction du Quartier culturel et créatif de Cotonou, de sa base logistique et autres bâtiments connexes seront indemnisées bientôt, conformément à la décision prise en Conseil des ministres le mercredi 30 octobre 2024.

Certaines infrastructures prévues au projet de construction du Quartier culturel et créatif de Cotonou seront implantées sur un domaine appartenant à des particuliers. Le gouvernement a décidé de dédommager les personnes affectées par ledit projet.

Selon le Conseil des ministres du 30 octobre 2024, une « évaluation immobilière » a été faite aux fins de « verser aux personnes affectées, des indemnités de dédommagement après déduction des loyers dus par chacune d'elles au titre des baux emphytéotiques qui les lient à l'État ».

Le Quartier culturel et créatif de Cotonou (QCCC) sera développé autour du Musée d'art contemporain de Cotonou. Entre autres infrastructures prévues au projet, figurent des galeries d'art, des ateliers d'artistes ; des espaces laboratoires gérés par les artistes ; des agences créatives en matière de médias, publicité, architecture, de production audiovisuelle ; des show- rooms de stylistes comme lieux d'exposition et de vente de fashion design ; des bureaux et espaces de coworking, des commerces et services ; un centre culturel binational bénino-français ; le marché artisanal mixte de Cotonou, etc.
M. M.

Categories: Afrique

Le Bénin se dote d'un Centre dédié aux produits biologiques à usage vétérinaire

Wed, 10/30/2024 - 14:47

En conseil des ministres, mercredi 30 octobre 2024, le gouvernement a décidé de la création du Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire.

Le Centre mis en place au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche pour la santé animale a été « restructuré ». Il a été érigé en établissement public dont les statuts ont été approuvés en Conseil des ministres, mercredi 30 octobre 2024.

La création du Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire vise à « générer plus d'impact au profit du sous-secteur de l'élevage ».

Selon l'état des lieux, les principales maladies auxquelles sont sujets les animaux d'élevage ont une incidence économique réelle sur la production et constituent une limite à leur développement.

« Pour lever cette contrainte et contribuer à terme à l'accroissement du cheptel, de la productivité et à la compétitivité des filières animales, l'accent doit être mis sur la prophylaxie médicale qui consiste en des soins préventifs. Elle suppose la disponibilité en quantité, en qualité et en temps réel des vaccins à l'échelle nationale. Aussi, au regard des enjeux actuels, convient-il que le centre dédié mis en place au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, soit restructuré (…) », a indiqué le gouvernement.

Le Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire, selon le Conseil des ministres, sera notamment chargé de : « assurer la disponibilité permanente, la qualité et la distribution des produits biologiques à usage vétérinaire sur l'ensemble du territoire ; accroître les capacités de contrôle des maladies animales à travers les laboratoires vétérinaires ; fabriquer sur place des vaccins vétérinaires de qualité ».

Le Conseil a instruit les Ministres pour l'opérationnalisation du Centre.
M. M.

Categories: Afrique

Le Maroc s'apprête à envoyer des secours aux sinistrés

Wed, 10/30/2024 - 14:30

L'Espagne est confrontée à une catastrophe naturelle et les populations ont besoin de l'aide. Le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, s'apprête à dépêcher des équipes de secours et à fournir l'aide nécessaire aux sinistrés.

Suite aux inondations qui ont ravagé plusieurs régions de l'Espagne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Très Hautes Instructions au ministre de l'Intérieur afin de s'entretenir au téléphone avec son homologue espagnol. Au cours de cet entretien, le ministre a informé son homologue que, conformément aux Hautes Instructions Royales, le Maroc est pleinement disposé à dépêcher des équipes de secours et à fournir toute l'aide nécessaire à l'Espagne pour faire face à cette catastrophe naturelle, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Le ministre a exprimé les condoléances et la solidarité du Maroc aux autorités espagnoles et aux familles des victimes.
Les crues et inondations dramatiques qui dévastent le sud-est de l'Espagne et notamment la région de Valence et d'Albacete ont fait déjà des dizaines de morts et des blessés et de nombreux dégâts matériels.

Categories: Afrique

Succès de l'Offre publique de vente des actions de la LNB

Wed, 10/30/2024 - 11:40

L'Offre Publique de Vente des actions ‘Loterie Nationale du Bénin (LNB)' lancée par l'Etat du Bénin et arrangée par EDC Investment Corporation (EIC), s'est officiellement clôturée avec succès le vendredi 25 Octobre 2024.

Lancée le 7 octobre 2024, l'Offre Publique de Vente des actions ‘Loterie Nationale du Bénin (LNB)' a permis au grand public béninois, aux investisseurs de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), et à d'autres acteurs internationaux d'acquérir des parts dans la LNB, une entreprise au potentiel de croissance prometteur.

L'OPV comprise dans une fourchette de cession de 35% à 45% des parts de l'Etat, a été conclue à la borne supérieure des 45 %, le 25 octobre 2024, concrétisant ainsi la mobilisation du maximum recherché de 43,200 milliards de FCFA.

L'opération, une première de ce type pour le Bénin, témoigne de la confiance des investisseurs dans les réformes entreprises au Bénin depuis 2016.

Les actions de la LNB seront inscrites et cotées dans les prochaines semaines à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), garantissant ainsi la transparence pour les investisseurs.

Dans un communiqué publié le 29 octobre 2024, le gouvernement béninois, la LNB, ainsi que les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI) impliquées, ont adressé leurs sincères remerciements aux investisseurs pour leur forte participation à cette première opération réussie pour le Bénin.
M. M.

Categories: Afrique

Deux jeunes dames poursuivies pour vol de numéraire et de bijoux

Wed, 10/30/2024 - 11:40

Deux jeunes dames ont été auditionnées mardi 29 octobre 2024, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Recrutées pour assister une vieille dame dans ses activités, elles abusent de sa confiance et volent ses sous.

Une affaire de vol de numéraire devant le tribunal de Cotonou ce mardi 29 octobre 2024. Le dossier implique deux jeunes dames, recrutées pour assister une vieille femme dans son commerce. Les deux prévenues sont parvenues à voler plusieurs millions de francs CFA à leur patronne.
A la barre, elles ont reconnu les faits mis à leur charge, mais sollicitent une liberté provisoire pour rembourser. Une demande à laquelle le ministère public s'est opposé.
La victime dans ses déclarations fait savoir qu'en plus de l'argent, ses deux assistantes ont également volé ses bijoux. Elle évalue le montant total des préjudices à 5 832 000 francs CFA.
L'audience est renvoyée au 26 novembre 2024 pour ordre de paiement et pour les réquisitions du ministère public.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les Ministres KOUARO et ASSOUMAN félicitent le secteur privé

Wed, 10/30/2024 - 09:20

C'est la satisfaction à l'issue du premier symposium sur l'implication du secteur privé dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation techniques et professionnels (EFTP) qui s'est tenu les 24 et 25 octobre 2024 à Cotonou.

Les acteurs des secteurs publics et privé ont échangé, pour une première fois, sur la stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation techniques et professionnels (EFTP) au Bénin.

Pour Fructueux AHO, directeur général de l'Agence de Développement de l'Enseignement Technique (ADET), « c'est déjà un début d'amorce de partenariat et de complicité entre le secteur public et le secteur privé en vue d'avoir un développement efficace et harmonieux du secteur de l'EFTP ».

Le ministère de l'Industrie et du Commerce reconnaît l'importance de cette synergie entre l'État et le secteur privé pour faire des réformes en cours un succès durable, a déclaré Elie SANTOS, conseiller technique représentant la ministre Shadiya Alimatou ASSOUMAN.

« Nos entreprises grandes comme petites ont besoin de l'expertise et des savoir-faire techniques de la jeunesse béninoise qui représente l'avenir de notre industrie. Il est donc impératif que le secteur privé participe activement à la mise en œuvre de la stratégie adoptée pour s'assurer que les compétences qui sont développées dans nos centres de formation répondent aux besoins réels du marché. Nous saluons ainsi les initiatives qui visent à améliorer la qualité des formations techniques à travers le renforcement des partenariats avec le secteur privé et à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes dans des domaines aussi variés que l'agro-industrie, la mécanique, l'informatique, l'électronique, etc. », va t-il ajouter.

Pour le ministre de l'Enseignement Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (ESTFP), le gouvernement accorde du prix aux travaux du Symposium. « Nous avons la ferme conviction que nous ne pouvons pas obtenir les résultats que nous-mêmes nous nous sommes assignés (…) si le secteur privé ne s'implique pas intimement sur toute la ligne lors de la conception, la préparation des formations donc les programmes d'études, les curricula, et même, pendant le déroulement des formations, parce que nous voulons que nos apprenants sortent de nos lycées techniques réellement bien outillés, bien formés (…) », a rappelé Yves Chabi KOUARO.

Tout en félicitant les participants pour les deux jours de travaux, le ministre a fait savoir que le gouvernement a hâte de prendre connaissance du Mémorandum du Symposium. « Le document sera un peu comme la promesse du secteur privé à s'engager dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l'EFTP » a t-il précisé.

Organisé par les chambres et organisations patronales (CCI-Bénin, CMA, CNA, CNP-Bénin et CONEB), le premier symposium sur l'implication du secteur privé dans la mise en œuvre de l'EFTP s'est tenu sous le thème : ‘'Les réformes de l'enseignement et la formation techniques et professionnels au Bénin : Implication, enjeux et perspectives pour le secteur privé''.
M. M.

Categories: Afrique

Benin Cashew recomposée aux All Africa Business Leaders Awards

Wed, 10/30/2024 - 09:20

La société Benin Cashew SA obtient une distinction internationale. L'entité du groupe ARISE IIP, spécialisée dans la transformation des noix de cajou à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a remporté le prix 2024 de la meilleure Entreprise Agro-Africaine de l'Année. C'était à l'occasion des All Africa Business Leaders Awards, tenus à Johannesburg le 24 octobre 2024.
ARISE IIP et Benin Cashew SA à travers un communiqué de presse conjoint publié ce mardi 29 octobre 2024, ont informé le public.

Lire l'intégralité du communiqué

Categories: Afrique

"Les investissements publics français au Maroc se poursuivront, y compris au Sahara"

Tue, 10/29/2024 - 22:30

Le Président Emmanuel Macron, en visite d'État au Maroc, a affirmé, lors de la "Rencontre entrepreneuriale Maroc-France", mardi dernier, à Rabat, que les investissements publics de la France se poursuivront dans le Royaume du Maroc, y compris au Sahara.

Dans son discours, mardi dernier, devant les chefs d'entreprises et les opérateurs économiques à la clôture de la "Rencontre entrepreneuriale Maroc-France", M. Macron a déclaré que le Royaume du Maroc est "le premier client" de l'Agence française de développement (AFD) en termes d'investissements.

Le président français a ajouté que l'AFD continuera de financer des projets dans le Royaume, y compris ceux portés par les entreprises françaises au Sahara marocain. La France entend développer avec le Maroc un partenariat économique équitable et gagnant-gagnant, eu égard aux multiples complémentarités entre les économies des deux pays, a-t-il assuré.

Le Chef de l'Etat français a mis l'accent sur le partenariat industriel existant dans plusieurs domaines, appelant à une plus grande intégration des chaînes de valeur face à un contexte de "re-régionalisation des tarifs".

M. Macron a dit regretter le fait que des groupes financiers européens et français soient contraints de quitter l'Afrique "en raison des règles et des normes de régulation que les Européens ont pris pour eux-mêmes".

"Je pense que c'est une erreur stratégique terrible. (…) nous, Européens, avons à nous interroger sur les règles et les restrictions que nous avons posées à nos établissements", a avoué le N⁰1 de l'Élysée.

La "Rencontre entrepreneuriale Maroc-France" a été co-organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), via le Club des Chefs d'Entreprises France-Maroc.

Categories: Afrique

Gagner avec 1Win : Un portail vers la prospérité

Tue, 10/29/2024 - 22:19

Débloquer le potentiel de 1Win : Un nom de confiance dans le secteur des jeux d'argent au Bénin

1Win est reconnu comme une plateforme de jeu en ligne de premier plan, offrant une gamme impressionnante de services aux parieurs avides du Bénin. Depuis sa création, 1Win a fourni non seulement une expérience de jeu robuste mais aussi un environnement sécurisé pour ses utilisateurs.
La plateforme propose une grande variété de jeux allant des paris sportifs aux classiques du casino comme le poker et les machines à sous. Créé il y a plusieurs années, 1Win a réussi à capter l'intérêt de la communauté locale des joueurs grâce à son interface conviviale, sa sélection de jeux complète et son service clientèle accessible.
La popularité de la plateforme est renforcée par sa technologie de pointe qui garantit une expérience de jeu transparente et immersive. De plus, l'engagement de 1Win en matière de sécurité et d'équité lui a valu la confiance de ses utilisateurs, ce qui en fait une destination de choix pour les joueurs du Bénin.
Des bonus passionnants vous attendent : Guide des offres de 1Win
Les généreux bonus offerts par 1Win Bénin constituent un attrait important pour les parieurs qui cherchent à maximiser leur potentiel de pari. L'un des bonus les plus populaires est le bonus de bienvenue, qui peut atteindre 200 000 francs CFA sur le premier dépôt. Les nouveaux utilisateurs peuvent bénéficier de ce bonus en effectuant un dépôt minimum de 5 000 XOF.
En outre, des promotions régulières telles que les offres de cashback et les paris gratuits maintiennent l'expérience de jeu fraîche et gratifiante. Les bonus cashback remboursent un pourcentage des pertes nettes de l'utilisateur au cours d'une période donnée, ce qui constitue un filet de sécurité et encourage à continuer à jouer.
Pour bénéficier de ces bonus, les joueurs doivent remplir certaines conditions de mise, ce qui garantit un environnement de jeu équitable. En utilisant ces bonus avec précaution, les joueurs peuvent augmenter considérablement leurs chances de succès sur la plateforme.

Un regard complet sur le Sportsbook de 1Win

1Win propose un vaste paris sportif qui couvre plus de 30 sports, ce qui en fait un choix populaire pour les parieurs béninois à la recherche d'options de paris variées. La plateforme améliore considérablement l'expérience de jeu avec des cotes de haute qualité, garantissant des retours attrayants pour les paris réussis.
De plus, des retransmissions en direct de certains événements sont disponibles, ce qui permet aux parieurs de s'engager dans des paris en temps réel tout en assistant au déroulement de l'excitation. Cette fonction est particulièrement intéressante pour ceux qui apprécient la nature dynamique des paris en direct. En ce qui concerne les sports les plus populaires au Bénin, 1Win ne déçoit pas, en proposant :
. Le football : Pariez sur la Premier League, la Ligue des champions de l'UEFA et la Coupe d'Afrique des Nations.
Basket-ball : Suivez les matchs de la NBA, de l'AfroBasket de la FIBA et de l'EuroLeague.
.Tennis : profitez des matchs de Wimbledon, de Roland-Garros et de l'US Open.
Athlétisme : Suivez la Diamond League, les championnats du monde et les Jeux olympiques.
.Boxe : Pariez sur des événements tels que les combats pour le titre WBC, les qualifications olympiques et les matchs locaux.
Chaque sport est présenté avec une gamme détaillée de cotes, ce qui permet aux parieurs d'adapter leurs stratégies de paris afin de maximiser les résultats potentiels.

Explorer les différents marchés de paris de 1Win

1Win propose une pléthore de marchés de paris et de types de paris qui répondent aux différentes inclinaisons de ses utilisateurs. Les joueurs peuvent explorer de nombreuses options de marché, telles que “ Vainqueur du match “, “Plus/Moins”, “Premier buteur”, “Mi-temps/Minute”, “Les deux équipes vont marquer” et “Pari handicap”. Ces résultats offrent aux parieurs un avantage stratégique, en tenant compte de leurs préférences en matière de paris.
Parmi les types de paris, les paris simples sont directs et impliquent de parier sur un seul résultat, tandis que les paris express combinent plusieurs signatures en un seul ticket, offrant un potentiel de rendement plus élevé grâce à des cotes multipliées. Les paris systématiques, quant à eux, offrent un filet de sécurité, puisqu'ils permettent des combinaisons multiples au sein d'un groupe de sélections, garantissant un certain retour sur investissement même si tous les résultats ne sont pas positifs. Ces types de paris créent un environnement de pari dynamique et polyvalent chez 1Win.

Comment placer votre pari sur 1Win

Placer un pari sur 1Win est remarquablement facile, garantissant que les nouveaux venus et les parieurs chevronnés trouvent le processus intuitif. Pour commencer, suivez les étapes suivantes :
1-Connectez-vous à votre compte : Entrez vos identifiants pour accéder à votre compte 1Win et naviguez jusqu'à la section « Sportsbook ».
2-Choisissez votre sport : Parcourez les sports disponibles et cliquez sur votre option préférée pour voir les événements et les cotes.
3-Sélectionnez un événement : Explorez les événements sous le sport choisi et sélectionnez celui qui vous intéresse.
4-Ajouter à la fiche de pari : Cliquez sur la cote de l'événement que vous avez choisi, et ajoutez-la automatiquement à votre bulletin de pari sur le côté droit de l'écran.
5-Confirmez votre pari : Vérifiez votre sélection sur le bulletin de pari, entrez le montant de votre mise et cliquez sur le bouton « Placer le pari » pour finaliser votre mise.

Exploration de l'extravagance des casinos en ligne de 1Win
La section casino en ligne de 1Win promet une expérience exaltante aux parieurs béninois grâce à sa grande variété de jeux. La plateforme compte plus de 9 000 jeux de machines à sous, répondant à différents goûts grâce à des thèmes captivants et immersifs. Les jeux de machines à sous les plus populaires sont « Book of Ra », « Starburst » et « Mega Moolah », chacun offrant des caractéristiques et des possibilités de gains uniques. Ces jeux trouvent un écho favorable auprès des joueurs béninois grâce à leurs thèmes vivants et à leur jouabilité exceptionnelle.
Les amateurs de jeux de table trouveront leur bonheur avec une sélection impressionnante de plus de 200 jeux. Les classiques tels que le blackjack, la roulette et le baccarat dominent la scène, garantissant que les joueurs traditionnels et modernes ont l'embarras du choix. Ces jeux offrent une profondeur stratégique qui engage les parieurs, leur permettant de développer et de mettre en œuvre des stratégies gagnantes adaptées à la dynamique de chaque jeu.
Les jeux de casino en direct sont l'un des points forts, avec plus de 150 options permettant aux joueurs de vivre l'ambiance d'un vrai casino sur leur écran. Parmi les exemples notables, citons le « Blackjack en direct », la « Roulette en direct » et le « Baccarat en direct », tous animés par des croupiers professionnels en temps réel. L'environnement interactif des jeux en direct renforce la connectivité sociale et offre aux joueurs béninois une expérience de casino authentique.

Fournisseurs de jeux premium chez 1Win

1Win collabore avec des fournisseurs de jeux renommés pour garantir une expérience de jeu riche. Pour les jeux de machines à sous, NetEnt, Microgaming et Pragmatic Play se distinguent, offrant un contenu fiable et de pointe avec des visuels captivants et des fonctionnalités innovantes. Ces développeurs garantissent des jeux équitables et des thèmes attrayants qui trouvent un écho auprès d'un large éventail de joueurs.
Dans le domaine des jeux de table, des fournisseurs comme Evolution Gaming, Microgaming et Playtech apparaissent fréquemment. Leur réputation en matière de création de jeux stratégiques et détaillés garantit aux joueurs des variantes classiques et des versions modernes de jeux bien connus.
Pour les amateurs de casino en direct, Evolution Gaming, Authentic Gaming et VIVO Gaming constituent des options de premier ordre, offrant un mélange harmonieux de technologie et d'interaction en direct, attirant les joueurs dans une atmosphère de casino authentique et ajoutant de la dynamique à chaque session.
Choisir le jeu de casino idéal chez 1Win
Choisir le jeu de casino idéal sur 1Win peut élever l'aventure du pari. Pour faire un choix éclairé, les joueurs doivent suivre les étapes suivantes :
.Évaluez vos préférences : Déterminez si vous préférez les machines à sous, les jeux de table ou les expériences de casino en direct. La compréhension de vos intérêts guidera votre processus de sélection.
.Évaluez les fournisseurs de jeux : Explorez les offres de jeux des développeurs prestigieux répertoriés sur le site pour vous assurer de la qualité et de l'équité des jeux.
.Vérifiez les variantes de jeu : Pour les jeux de table, recherchez des règles ou des formats différents susceptibles de répondre à vos intérêts stratégiques.
.Comprendre les caractéristiques des jeux : Examinez les bonus et les règles des jeux de machines à sous pour trouver ceux qui offrent le meilleur potentiel de gains et d'engagement.
Considérations budgétaires : Choisissez des jeux dont les enjeux correspondent à votre budget de mise, afin de vous assurer une expérience de jeu confortable.
.Essayez les démos gratuites : Utilisez les options de jeu gratuit dans un premier temps pour évaluer les mécanismes et l'attrait du jeu avant d'engager de l'argent réel.

Diverses options de paiement pour les parieurs béninois
1Win prend en charge une variété de méthodes de paiement adaptées aux préférences des parieurs béninois, garantissant des transactions pratiques et sécurisées. Des options de renommée internationale comme Visa et MasterCard sont disponibles pour les dépôts et les retraits. Pour ceux qui préfèrent les solutions numériques, les portefeuilles électroniques tels que Skrill et Neteller se distinguent par la rapidité de leurs transactions. En outre, 1Win adopte des méthodes locales populaires telles que Moov Money, reconnaissant ainsi le paysage des paiements régionaux.
Les dépôts minimums sont fixés à 5 000 CFA, tandis que les retraits nécessitent un minimum de 10 000 CFA. La plateforme offre une limite de retrait journalière de 500 000 CFA. Les retraits sont généralement traités dans un délai de 24 à 48 heures, selon la méthode choisie, ce qui garantit un accès efficace aux gains. Ces diverses options et ces processus simplifiés améliorent l'expérience de pari pour tous les utilisateurs béninois.
Commencez sans effort votre parcours de parieur
Créer un compte et effectuer un dépôt sur 1Win est simple, grâce à l'interface conviviale de la plateforme. Voici comment commencer :
1-Visitez la page d'accueil de 1Win : Naviguez sur le site et cliquez sur le bouton « S'inscrire », bien en vue dans le coin supérieur droit.
2-Remplissez le formulaire d'inscription : Saisissez les informations requises telles que l'adresse électronique, le mot de passe et le pays, en veillant à la précision de chaque détail.
3-Vérifiez votre compte : Vérifiez si votre courriel contient un lien de vérification et cliquez dessus pour activer votre compte.
4-Connectez-vous à votre nouveau compte : Utilisez vos identifiants pour accéder à la plateforme et rendez-vous dans la section « Caisse ».
5-Choisissez une méthode de paiement : Dans la section « Caisse », parcourez les options disponibles telles que Moov Money, Visa, ou Skrill.
6-Entrez le montant du dépôt : Spécifiez le montant à déposer, en vous assurant qu'il correspond au minimum requis de 5 000 CFA.
7-Confirmez la transaction : Suivez les instructions à l'écran pour finaliser le processus de dépôt et commencer à parier.

Categories: Afrique

Tony Elumelu coprésidera le New Africa Summit lors de la 8e édition du Future Investment Initiative

Tue, 10/29/2024 - 22:04

Elumelu et d'autres dirigeants mondiaux du secteur financier ouvriront la séance plénière du FII intitulée « Conseil des Acteurs du Changement : Banque et Investissement ».

• Il interviendra également lors d'une discussion informelle intitulée « Panorama de l'Entrepreneuriat Africain », où il défendra l'entrepreneuriat, l'investissement dans la jeunesse et mettra en avant la présence en forte croissance de United Bank for Africa (UBA) dans le Golfe.

R Tony Elumelu, Président de Heirs Holdings et de United Bank for Africa (UBA), et Fondateur de la Tony Elumelu Foundation (TEF), co-présidera le New African Summit lors de la huitième édition du Future Investment Initiative (FII) à Riyad, en Arabie Saoudite.

Sous le thème « Horizons Infinis », le FII réunira certains des leaders les plus influents du monde pour démontrer comment l'investissement peut servir de catalyseur pour un avenir prospère et durable, repoussant les limites de ce qui est possible pour l'humanité. Elumelu apportera son point de vue en tant que dirigeant d'entreprise et philanthrope catalyseur.

L'Afrique sera au cœur des discussions au FII. M. Elumelu, l'une des voix les plus en vue sur l'agenda de la transformation de l'Afrique, plaidera en faveur de l'entrepreneuriat et des investissements dans la jeunesse comme moyens d'accélérer la croissance économique et le développement de l'Afrique. Il s'inspirera de l'impact et du modèle unique de la Tony Elumelu Foundation, la principale fondation philanthropique qui soutient une nouvelle génération d'entrepreneurs africains, favorisant l'éradication de la pauvreté et la création d'emplois à travers le continent.

Le 29 octobre, M. Elumelu rejoindra d'autres dirigeants d'entreprises mondiaux lors de la séance plénière d'ouverture, intitulée « Conseil des acteurs du changement : Banque et Investissement », pour discuter de la possibilité pour les leaders visionnaires de créer de nouveaux systèmes économiques embrassant l'innovation.

Illustrant l'intérêt mondial pour les entreprises du groupe HH et la diversité du portefeuille d'investissements de HH, le Forum verra également la participation d'autres cadres supérieurs de Heirs Holdings.

• Owen Omogiafo, Présidente et Directrice Générale de Transcorp Group, l'une des principales entreprises cotées d'Afrique avec des investissements stratégiques dans les secteurs de l'énergie, de l'hôtellerie et de l'électricité, guidée par sa mission d'améliorer les vies et de transformer l'Afrique, rejoindra d'autres dirigeantes mondiales dans le secteur de l'énergie lors du sommet HERizon pour discuter de la manière dont les femmes peuvent soutenir des chaînes d'approvisionnement durables.

• Osa Igiehon, Directeur Général de Heirs Energies, partagera ses perspectives sur la transition et la sécurité énergétique lors de sa session consacrée à l'avenir énergétique de l'Afrique grâce aux investissements verts. Heirs Energies a eu un impact significatif au Nigeria, en favorisant l'autosuffisance énergétique grâce à une expansion rapide de la production de pétrole et de gaz et en développant des chaînes de valeur énergétique, contribuant ainsi à la stratégie énergétique intégrée de HH.

• Muyiwa Akinyemi, Directeur Général Adjoint du Groupe United Bank for Africa, participera à une table ronde, en s'appuyant sur sa carrière au sein de la Banque Mondiale d'Afrique. La présence du Groupe UBA dans le CCG est essentielle pour renforcer les liens économiques entre l'Afrique et le Golfe, reflétant un engagement en faveur de l'investissement transfrontalier et de la croissance durable.

La Tony Elumelu Foundation organisera également une session plénière en marge du FII, centrée sur l'entrepreneuriat des jeunes et son rôle essentiel dans la création d'une prospérité partagée sur le continent.

En tant que défenseur de l'Africapitalisme, M. Elumelu a longtemps promu l'entrepreneuriat comme clé pour accélérer la croissance économique à travers l'Afrique, profitant de sa présence au FII pour mettre en lumière les vastes opportunités d'investissement du continent.

M. Elumelu a déclaré : « La relation entre l'Afrique et le Golfe est devenue un partenariat économique florissant, stimulant la croissance dans les deux régions. Je suis fier de coprésider le New Africa Summit au FII, où nous explorerons des opportunités d'investissement mutuellement bénéfiques entre l'Afrique et le Golfe et soulignerons le rôle clé de l'entrepreneuriat dans la transformation des visions en projets. Ensemble, l'Afrique et le Golfe construisent un héritage de prospérité partagée pour un avenir meilleur. »

A PROPOS DE TONY ELUMELU
D'origine nigériane, Tony Elumelu, que Time a désigné comme l'une des personnalités les plus influentes du monde en 2020, est l'un des entrepreneurs, hommes d'affaires et philanthropes les plus respectés d'Afrique. Il est Président de Heirs Holdings, une société d'investissement de premier plan appartenant à sa famille, et de United Bank for Africa (UBA), une banque gloable présente sur quatre continents et originaire d'Afrique subsaharienne. Nommé parmi les 50 Africains les plus riches par Forbes, M. Elumelu a consacré 100 millions de dollars de sa fortune à 20 000 entrepreneurs répartis dans 54 pays africains grâce à la Tony Elumelu Foundation (TEF), dont il est le Fondateur.

Categories: Afrique

Amazones et Guépards logés dans les Groupes B

Tue, 10/29/2024 - 21:29

Ce mardi 29 octobre 2024 a eu lieu le tirage au sort de la 3e édition du Championnat d'Afrique scolaire de football pour la zone UFOA B. La cérémonie s'est déroulée du côté de Lomé, la capitale togolaise. Les équipes féminines et masculines se retrouvent réparties en deux groupes pour cette compétition prometteuse.

Catégorie Féminine

Poule A : Niger, Burkina Faso, Ghana

Poule B : Bénin, Côte d'Ivoire, Nigéria

Catégorie Masculine

Poule A : Niger, Burkina Faso, Ghana

Poule B : Bénin, Côte d'Ivoire, Nigéria

La compétition se tiendra du 20 au 23 novembre 2024 à Niamey. Le Bénin, double tenant du titre chez les garçons et champion 2022 chez les filles, tentera de défendre ses titres dans un tournoi qui s'annonce palpitant.

J.S

Categories: Afrique

3,5 milliards FCFA par an pour la gratuité scolaire des filles

Tue, 10/29/2024 - 20:30

En phase expérimentale dans vingt communes du Bénin pour les filles, la mesure d'exemption des frais de scolarité est étendue à l'ensemble des 77 communes que compte le pays, selon le ministre de l'Enseignement secondaire, technique et de la Formation professionnelle.

Près de 2 millions de filles inscrites au premier cycle de l'enseignement secondaire général dans toutes les communes du Bénin bénéficient de la gratuité des frais de scolarité. Un chiffre qui est en croissance comparativement à la période d'avant 2016 où 1 117 816 filles bénéficiaient de la mesure.

Le ministre de l'Enseignement secondaire, technique et de la Formation professionnelle a annoncé, jeudi dernier, que la mesure a été renforcée pour plus d'inclusion. La gratuité a été progressivement étendue au second cycle avec une phase pilote lancée au cours de l'année 2023-2024.

« Nous avons lancé la phase pilote dans 20 communes réparties dans les 12 départements. Cette mesure représente un investissement de plus de 3,5 milliards de Fcfa par an », a précisé Kouaro Yves Chabi.

Le gouvernement alloue également des subventions à 42 établissements de l'Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle (EFTP) ainsi qu'à 7 lycées de jeunes filles avec internat.

La gratuité pour les filles à l'instar du Projet d'autonomisation des femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) vise à maintenir les filles à l'école d'une part et augmenter d'autre part le taux de scolarisation de cette catégorie d'élèves. Une allocation financière journalière est allouée aux filles bénéficiaires du Projet qui a pour cible 30.000 jeunes filles.
M. M.

Categories: Afrique

Liste de bacheliers sélectionnés à titre payant dans les EPES

Tue, 10/29/2024 - 19:01

La liste des bacheliers sélectionnés à titre entièrement payant pour le compte de l'année académique 2024-2025 dans les Etablissements privés d'enseignement supérieur (EPES), a été rendue publique ce mardi 28 octobre 2024.

CONSULTER LA LISTE

Categories: Afrique

Une dame jugée pour avoir reçu un transfert MoMo d'un téléphone volé

Tue, 10/29/2024 - 19:01

Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a auditionné une jeune femme ce mardi 29 octobre 2024. Elle est poursuivie dans un dossier de cambriolage.

Pour avoir reçu un transfert Mobile Money (MoMo) d'un téléphone volé au cours d'un cambriolage, une jeune dame a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt. Son procès a lieu ce mardi 29 octobre 2024, au tribunal de première instance de Cotonou.
A la barre, la victime déclare avoir été cambriolée. Les malfrats ayant fait irruption dans son domicile avaient emporté plusieurs objets dont des téléphones portables, des ordinateurs, et une importante somme d'argent. L'enquête ouverte selon ses déclarations, n'a permis d'appréhender les auteurs du cambriolage. Mais une transaction MoMo a été repérée au niveau d'un opérateur GSM avec l'un des portables volés. Ce qui a permis d'interpeller l'accusée. Le montant des objets volés et de la somme d'argent selon la victime, est estimé à environ 02 millions de francs CFA.
A son tour, l'accusée affirme avoir reçu le transfert en cause de son frère. Mais toute tentative pour entrer en contact avec celui est restée vaine.
Après les débats, le dossier a été renvoyé au 26 novembre 2024.

F. A. A.

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Le Théâtre Royal inauguré par SAR la Princesse Lalla Hasnaa et Mme Brigitte Macron

Tue, 10/29/2024 - 19:00

Le Théâtre Royal de Rabat a été inauguré, à Rabat, ce mardi 29 octobre 2024, sur Hautes Instructions de SM le Roi, par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, accompagnée de la Première dame de France Brigitte Macron.

La visite d'Etat qu'effectue le Président français au Maroc été marquée, ce mardi, par un grand événement. Il s'agit de l'inauguration du Théâtre Royal de Rabat.

Sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, accompagnée de Mme Brigitte Macron, a procédé, à l'inauguration de ce projet structurant qui vient renforcer l'écosystème de la Ville lumière.

Dévoilement de la plaque commémorative, présentation sur l'architecture intérieure du Théâtre Royal de Rabat et visite des différentes dépendances du complexe. Voilà les moments forts de cette cérémonie d'inauguration dans la capitale culturelle du Maroc.

Lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et faisant partie du programme de développement de la ville de Rabat, ce projet d'envergure contribue au renforcement des infrastructures culturelles au niveau des différentes régions du Royaume et promeut le rayonnement culturel du Maroc dans le monde.

Situé au cœur de la vallée du Bouregreg, dans la continuité de la Tour Hassan et du Mausolée Mohammed V, le Théâtre Royal de Rabat se dresse comme un symbole du renouveau culturel et artistique de la capitale du Royaume.

Réalisé par l'Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg et conçu par l'architecte feue Zaha Hadid, le Théâtre Royal de Rabat s'étale sur une superficie de 7,1 Ha dont 25.400 m² de surface construite. L'ouvrage s'intègre harmonieusement dans le site de la vallée du Bouregreg grâce à sa forme, pensée pour fusionner avec le dynamisme du site et se fondre dans son paysage.

Composé de plusieurs espaces, le Théâtre Royal de Rabat se distingue par son agencement innovant, qui permet une interactivité entre ses différentes composantes, mais aussi par une mobilité fluide du public grâce à des escaliers monumentaux, des coursives, des ascenseurs ainsi que des accès dédiés aux personnes à mobilité réduite (PMR) conformes au principe de “mobilité pour tous”.

Le Théâtre Royal de Rabat comprend un auditorium, une grande salle de spectacles, qui peut accueillir plus de 1.800 spectateurs. Conçu dans un design unique, basé sur une facettisation géométrique des murs et plafond distinctive et innovante, cet auditorium peut accueillir un large éventail de manifestations artistiques et culturelles (théâtre, danse, ballet, opéra, comédies musicales, concerts symphoniques et philharmoniques, ainsi que d'autres formes de spectacles vivants).

L'auditorium du Théâtre offre une acoustique qui répond à un niveau d'isolation classé parmi les meilleurs standards internationaux. Il dispose d'un plafond amovible sous forme de réflecteur acoustique.

Le Théâtre Royal de Rabat comprend une deuxième salle de spectacles dotée de 250 places.

A l'extérieur se trouve un amphithéâtre d'une capacité de 7.000 personnes, destiné à recevoir les festivals et autres grandes manifestations.

Le Théâtre Royal de Rabat est conçu pour accueilir des événements culturels nationaux et internationaux, contribuant ainsi à enrichir, encore plus, la scène culturelle de Rabat et du Maroc.

Avec cette infrastructure, la ville de Rabat se hisse au rang des grandes destinations culturelles internationales sous l'impulsion visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

A son arrivée au Théâtre Royal de Rabat, la Première dame de France a reçu tous les honneurs dus à son rang.

Plusieurs personnalités dont le ministre délégué auprès de la ministre de l'Economie et des Finances, chargé du budget, M. Fouzi Lekjaa, le Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, M. Mohamed Yacoubi ont assisté à la cérémonie d'inauguration du Théâtre Royal de Rabat.

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Une variété de produits locaux exposés à la CCI Bénin

Tue, 10/29/2024 - 18:59

Dans le cadre de l'initiative « Consommons local », la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé le jeudi 24 octobre 2024, une spéciale dégustation de produits locaux. Plusieurs variétés de produits fabriqués localement ont été exposées au public lors de cette initiative qui vise à promouvoir les entreprises béninoises.

Le Made in Benin sous les projecteurs à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin. Au cours d'une spéciale dégustation jeudi 24 octobre 2024, plusieurs entreprises spécialisées dans la transformation de produits locaux ont exposé leurs différents produits au public.

Ruth BIDE, promotrice d'une biscuiterie travaille différentes farines pour la fabrication de biscuits. A la spéciale dégustation de la CCI Bénin, elle a proposé des biscuits fabriqués à base de farine de fonio et de manioc sous la marque Biskuity.
Des crèmes de dessert fabriqué à base du cacao ou du baobab, c'est ce que Déborah ADJOVI propose a proposé au public lors des spéciales dégustations.
Les participants à cette 2e édition, ont également eu droit à la liqueur locale appelée « sodabi » sous différentes formes. Ceci, grâce à Queen of SOTTO, présenté sous diverses saveurs à savoir : l'aphrodisiaque fait avec le piment et le gingembre ; les épices ; le gingembre simple ; l'ananas simple et le mix ananas plus gingembre ; la cannelle ; les écorces ; les épices, etc.
Plusieurs autres entreprises ont présenté différents produits (légumes précuits, jus de fruits, gâteau à base de manioc, vin d'ananas...) lors des spéciales dégustations qui a eu pour cadre le jardin de l'institution consulaire, en présence de plusieurs invités, du personnel de la CCI Bénin, etc.

F. A. A.

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Attention ! Cet article date de 2012

Tue, 10/29/2024 - 18:57

Il circule depuis ce matin dans les réseaux sociaux, une capture d'écran du titre d'un ancien article de 24 Heures au Bénin, datant de 2012 au sujet de Madame Christelle Houdonougbo.
Cette capture d'écran qui est abondamment partagée dans les groupes whatsapp depuis ce matin, est le titre d'un article publié en décembre 2012.
Pour des raisons que l'équipe de 24 Heures au Bénin ignore, les auteurs de la manipulation profite de la révocation de la directrice de l'administration du parti UP-R pour relayer une information vieille de plus de dix ans. Pour s'en rendre compte, une simple recherche avec le titre « Christelle-Houndonougbo-mise-sous-mandat-de-depot » dans un moteur de recherche permet de retrouver l'article d'origine que les auteurs de la manipulation ont sorti de son contexte. Pour tromper l'opinion publique, les auteurs de cette intoxication ont pris soin de ne laisser apparaître la date exacte de la publication et ce sont contentés uniquement du titre.
Conclusion : Cette publication n'est plus d'actualité et est totalement sortie de son contexte.

LA REDACTION

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La directrice de l'administration du parti UP-R limogée

Tue, 10/29/2024 - 16:15

Christhelle HOUNDONOUGBO épse ALIOZA n'est plus la Directrice de l'administration du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R).

Christhelle HOUNDONOUGBO épse ALIOZA a été révoquée de ses fonctions pour « faute grave ».

Le parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R), dans une décision en date du 28 octobre 2024 et signée du président Joseph DJOGBENOU, reproche à la désormais ex Directrice de l'administration d'avoir « de son propre chef et sans avoir reçu pouvoir spécial ou une quelconque habilitation du Parti et encore moins informé son président, engagé, poursuivi et conclu le 8 octobre 2024, un contrat qualifié ‘'mémorandum d'accord'' qui engage le parti à l'égard d'un cabinet dénommé ‘'Particip Gmbh'' ».
M. M.

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Le Président Macron réitère le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Tue, 10/29/2024 - 16:00

Le Président français a réitéré, ce mardi, devant le Parlement, à Rabat, le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. SEM. Emmanuel Macron n'a pas manqué de déclarer que Sa Majesté le Roi incarne "la continuité de l'une des plus anciennes dynasties du monde et l'un des visages de la modernité".

Le Président français en visite d'État au Maroc n'a pas manqué de saluer l'admiration qu'il a pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les progrès accomplis sous son règne au cours des dernières décennies.

Depuis Son accession au Trône il y a plus de 25 ans, Sa Majesté le Roi Mohammed VI incarne "la continuité de l'une des plus anciennes dynasties du monde et l'un des visages de la modernité industrielle et technologique", a déclaré le Président de la République française, dans un discours, ce mardi, à Rabat, devant les deux Chambres du Parlement.

Parmi les plus anciennes monarchies du monde, le Royaume du Maroc "avance avec confiance, cette confiance qu'il a en lui-même et qu'il porte en son Roi, la conscience que lui donne sa longue histoire et l'énergie d'une jeunesse nombreuse, pleinement désireuse d'accompagner son émergence"., a déclaré M. Macron.

Le Chef de l'Etat français a souligné que l'Islam de tolérance promu par Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, "forme un défi à toute forme d'extrémisme". "Cette richesse du Maroc est encore plus précieuse et digne de respect à l'heure où notre
monde est déchiré par l'intolérance et par la guerre", a-t-il fait remarquer.

Par rapport aux réalisations des 25 premières années de son règne, le Président Macron a affirmé que la "vision éclairée" de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont "une invitation à nous tourner vers l'avenir".

"C'est, vous l'avez compris, ce qu'à vos côtés et avec vous, je suis venu faire", a dit M. Macron à l'adresse des membres des deux Chambres du Parlement.
"Puisse cette visite d'Etat marquer l'ouverture de ce nouveau livre dans notre longue histoire partagée, qui permettra à nos deux nations d'avancer avec détermination dans ce siècle incertain, mais qui a besoin de la richesse de notre amitié", a plaidé M. Macron.

"Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l'avenir de ce territoire s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine."

Dans son discours devant élus du Royaume, le président français a réitéré le soutien de son pays à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
"Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l'avenir de ce territoire s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue", a déclaré le Président de la République française, ce mardi, à Rabat, devant des deux Chambres du Parlement marocain.

S.E.M. Emmanuel Macron réitère ainsi la position claire et forte qu'il avait communiquée, dans son message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors du 25ème anniversaire de la Fête du Trône.

Le Président Macron s'est également engagé, au nom de la France, à "accompagner le Maroc dans les instances internationales", en soulignant que "le plan d'autonomie de 2007 constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies".

"Et je le dis ici aussi avec beaucoup de force, nos opérateurs et nos entreprises accompagneront le développement de ces territoires au travers d'investissements, d'initiatives durables et
solidaires au bénéfice des populations locales", a ajouté le Patron de l'Élysée devant les élus de la Nation.

Selon S.E.M. Macron, cette évolution significative de la position de la France est placée dans le cadre d'un contexte régional qui doit privilégier la coopération et la concertation. "Cette position n'est hostile à personne. Elle permet d'ouvrir une nouvelle page entre nous, comme avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale, en Méditerranée, avec les pays voisins du Maroc et avec l'Union européenne"., a-t-il expliqué.

Cette déclaration historique devant les élus du Royaume vient confirmer la profondeur des relations qui lient les deux Etats et les deux peuples.
"Tout au long des décennies passées, le Maroc et la France sont demeurés des alliés fidèles dans les temps troublés et jamais la France n'a manqué au Maroc sur toutes les questions existentielles auxquelles il a fait face", a rappelé le Président Emmanuel Macron.

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Le monde francophone n'a reçu que 20,1 % des aides françaises au développement en 2022

Tue, 10/29/2024 - 14:57

Contrairement à une idée largement répandue, le monde francophone ne bénéficie que d'une partie très minoritaire des aides publiques françaises au développement, face à une Union européenne qui se taille constamment la part du lion. Une politique peu francophonophile, contraire aux intérêts économiques et géopolitiques de la France, et traduisant un cruel manque de pragmatisme et de vision à long terme.

À partir des dernières données disponibles auprès de l'OCDE et de la Commission européenne, en se basant sur la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne (UE) et en tenant compte des aides multilatérales reçues par les pays situés en dehors de l'UE (dont celles provenant du budget de l'UE), la part du monde francophone dans les aides publiques françaises au développement peut être estimée à 20,1 % en 2022, soit un montant de 4,8 milliards d'euros. Un niveau se situant loin derrière celui de l'UE, dont la part s'est établie à 37,2 % (9,0 Mds d'euros), et essentiellement au bénéfice des 13 pays de sa partie orientale et de leurs 114 millions d'habitants, seulement, la même année.

Une politique qui demeure peu francophonophile

Les 27 pays francophones du Sud, rassemblant non moins de 474 millions d'habitants mi-2022, et presque entièrement situés sur le continent africain, ont donc continué à ne bénéficier que d'une faible part des aides françaises au développement. Une part oscillant chaque année autour de 20 % de l'enveloppe globale, avec une moyenne estimée à 20,3 % pour les aides cumulées sur la période de cinq années 2018-2022 (soit 4,1 milliards d'euros en moyenne annuelle, aides multilatérales et bilatérales confondues). Ce chiffre constitue une estimation avec une marge d'erreur d'environ un point de pourcentage, compte tenu de l'existence d'un certain nombre de sommes ne faisant pas l'objet d'une répartition précise pour les pays bénéficiaires non membres de l'UE. Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte des aides destinées à Wallis-et-Futuna, archipel du Pacifique Sud comptabilisé par le gouvernement français et l'OCDE parmi les bénéficiaires des aides publiques au développement, mais ne pouvant être pris en considération puisqu'il s'agit d'un territoire français.

À l'inverse de l'espace francophone, l'UE continue donc à s'accaparer la part du lion, avec une part se situant autour de 40 % de l'effort financier de la France. Sur la période 2018-2022, celle-ci s'est ainsi établie à 38,5 %, soit 7,7 Mds d'euros en moyenne annuelle. Ainsi, l'UE s'accapare chaque année l'écrasante majorité des dix premières places des principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement. En 2022, et sans tenir compte, évidemment, de la Belgique et du Luxembourg, qui bénéficient d'importants transferts au titre des frais de fonctionnement des institutions de l'UE, ce sont non moins de sept des dix premières places qui étaient donc occupées par des pays membres de l'UE, contre seulement deux pour le monde francophone, qui de surcroît n'étaient que les sixième et dixième places, et auxquels s'ajoutait un huitième pays européen, à savoir l'Ukraine (classée deuxième, avec une aide de 1,522 Md d'euros). Les sept pays membres de l'UE concernés sont la Pologne (2,210 Mds d'euros), la Roumanie (1,094 Md), la Hongrie (837 millions), la Grèce (681 millions), le Portugal (557 millions), la République tchèque (525 millions) et la Slovaquie (426 millions). Quant aux deux seuls pays francophones, il s'agit de la Côte d'Ivoire (600 millions) et du Maroc (421 millions).

Comme chaque année, la Pologne continue donc à être, et de loin, le premier pays bénéficiaire des aides publiques françaises au développement, avec une enveloppe près de quatre fois supérieure en 2022 à celle reçue par le premier pays francophone bénéficiaire. Cette prépondérance de l'UE se manifeste également par la présence de 10 pays membres parmi les 20 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement, ces pays se concentrant d'ailleurs dans les 14 premières places. Dans ce cadre, ceux de la partie orientale de l'UE, soit au total 13 pays allant des pays Baltes, au nord, à Chypre, au sud, et formant un ensemble que l'on peut désigner par l'appellation UE-13, représentent chaque année l'écrasante majorité des pays bénéficiaires, soit neuf de ces dix pays membres de l'UE présents parmi les principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement en 2022. À l'inverse, seuls trois pays francophones font partie des 20 premiers pays bénéficiaires, le Cameroun étant le troisième d'entre eux et n'arrivant qu'en 19e position. Une marginalisation de l'espace francophone qui s'observe également par la présence de non moins de six pays non francophones, à savoir l'Afrique du Sud (11e), l'Égypte (15e), le Bangladesh (16e), le Mexique (17e), le Nigeria (18e) et la Turquie (20e).

Le tropisme européen de la politique française d'aide au développement se manifeste donc naturellement au niveau du volume des aides publiques versées par habitant. Ainsi, et selon ce classement, neuf des dix premiers pays bénéficiaires sont membres de l'UE, tous appartenant à l'UE-13, contre aucun pays francophone (le dixième étant l'Arménie). De même, 12 des 20 premiers pays bénéficiaires sont membres de l'UE, se concentrant dans les 13 premières places, contre seulement deux pays francophones, et n'occupant que les 14e et 20e places (à savoir la Gabon et le Congo-Brazzaville, respectivement). Par ailleurs, 15 des 20 premières positions sont occupées par des pays du continent européen, membres ou non de l'UE.

Ainsi, et bien que peuplée de seulement 1,3 millions d'habitants, l'Estonie, qui arrive en tête, a reçu en 2022 une aide publique française au développement presque égale à celle reçue par le Congo-Kinshasa (174 millions d'euros, contre 188 millions), qui n'est autre que le premier pays francophone du monde avec ses 110 millions d'habitants actuels, et dont la capitale Kinshasa est la plus grande des villes francophones avec ses 17 millions d'habitants, ne cessant de creuser l'écart avec Paris (11 millions). En d'autres termes, le montant de l'aide française par habitant reçue par ce petit pays balte a été non moins de 68 fois supérieure à celle reçue par le Congo-Kinshasa (ou République démocratique du Congo, RDC), selon la population estimée de l'époque, soit 129,3 euros par habitant contre seulement 1,9 euro. Autre exemple frappant, le Maroc, un des plus grands et sincères amis de la France, et modèle de développement et de bonne gouvernance pour le monde arabe et le continent africain, a reçu une aide de 421 millions d'euros, soit 5,2 fois moins que la Pologne à laquelle a été octroyée une somme de nouveau supérieure à 2 Mds d'euros (2,2 Mds en 2022). Et ce, pour une population quasi égale, et en dépit des politiques économique et étrangère polonaises souvent hostiles aux intérêts français.

Des écarts considérables que confirment d'ailleurs les transferts observés sur la période de cinq années 2018-2022, la Pologne ayant bénéficié d'une moyenne annuelle de 2,014 Mds d'euros, contre seulement 333 millions pour la Maroc. Quant à l'Estonie et à la RDC, la première s'est vue allouer une aide de 132 millions d'euros en moyenne, soit un niveau également comparable à celui de la RDC (153 millions).

Par conséquent, force est de constater que les pays de l'UE-13, pourtant déjà assez développés, ont bénéficié d'un effort financier 1,6 fois plus important que pour l'ensemble des 27 pays francophones du Sud (soit 7,5 Mds d'euros, frais de fonctionnement inclus), en dépit d'une population 4,2 fois inférieure en 2022 (et répartie sur un territoire 11 fois moins vaste), soit un volume d'aide par habitant 6,5 fois supérieur. Des aides publiques qui sont, de surcroît, octroyées à des conditions plus favorables aux pays de l'UE-13, car intégralement versées sous forme de dons, et non assorties de la moindre condition, directe ou indirecte, ni même ponctuelle (par exemple en matière d'attribution de marchés).

Certes, et outre le fait que les montants indiqués pour les pays francophones puissent être légèrement revus à la hausse, par l'intégration de la partie non imputée des aides versées aux étudiants et aux demandeurs d'asile (les demandeurs d'asile en France n'étant toutefois qu'à un quart, au plus, francophones), les aides publiques françaises au développement ne constituent évidemment pas les seuls flux financiers en provenance de France, puisque doivent être également pris en compte les flux en provenance des diasporas francophones vivant dans l'Hexagone, ainsi que les investissements réalisés par les entreprises françaises dans les pays francophones. Toutefois, et à l'exception du Maroc et de la Tunisie (qui comptent une importante diaspora en France et accueillent de très nombreuses entreprises tricolores, ayant créé des dizaines de milliers d'emplois, directs et indirects, et payant de nombreux impôts, sous différentes formes), la prise en compte de ces flux supplémentaires ne change rien au fait que les transferts reçus par les pays francophones demeurent proportionnellement très en deçà de ceux reçus par chacun des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE (et dont certains comptent également de nombreux ressortissants en France, permanents ou temporaires, et reçoivent d'importants investissements français).

Une politique qui demeure surtout irrationnelle

Cette politique d'aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D'un point de vue économique, d'abord parce que les pays de l'UE-13 s'orientent principalement et historiquement vers l'Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de biens de la zone, avec une part de marché souvent proche des 20 % (16,9 % en 2022), contre toujours environ 3 % pour la France (2,9 % en 2022), dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l'on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse », qui semble être désormais la doctrine de la politique étrangère de la France.…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d'autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », qui est d'ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position encore assez bonne, globalement, de la France en Afrique francophone, dont elle demeure le second fournisseur en dépit d'un certain manque d'intérêt, avec une part de marché globale estimée à 9,6 % en 2022. Une part inférieure à celle de la Chine (15,5 %, Hong Kong inclus), mais largement supérieure à celle de l'Allemagne, estimée à seulement 3,3 %, et qui arrive même derrière l'Espagne (6,5 % et troisième fournisseur), l'Italie (4,7 %) et les États-Unis (4,4 %).

Ces données permettent d'ailleurs de constater un écart considérable, pour ne pas dire colossal, en matière de rapport entre les parts de marché de la France et le montant de ses aides publiques au développement. En effet, et malgré une enveloppe financière de 7,5 Mds d'euros en 2022, la part de marché de l'Hexagone n'a été que 2,9 % dans les pays l'UE-13, alors qu'elle s'est établie à 9,6 % en Afrique francophone, malgré une aide de seulement 4,7 Mds d'euros. Ainsi, la part de marché de la France dans les pays de l'UE-13 a atteint seulement 0,39 % pour chaque milliard d'euros versés par le contribuable français (pour une zone de 114 millions d'habitants mi-2022), contre 2,04 % en Afrique francophone (463 millions d'habitants à la même date), soit 5,2 fois plus dans cette dernière (ou + 424 %). En d'autres termes, toute dépense publique française dans les pays d'Europe orientale constitue un manque à gagner considérable pour la France, son économie et sa population, et donc un appauvrissement de même ampleur.

Enfin, parce que c'est dans cette même Afrique francophone qu'il convient d'investir massivement, d'une part afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l'on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent et désormais important relais de la croissance mondiale, et d'autre part car c'est bien en accélérant l'émergence économique de cet ensemble qu'augmentera encore plus fortement le nombre d'apprenants du français à travers le monde, et ce, au bénéfice économique et géopolitique de la France, mais aussi au bénéfice de tous les pays et peuples francophones du monde. En effet, la langue est le principal vecteur d'influence culturelle, avec, in fine, d'importantes répercussions économiques et géopolitiques.

Quant au niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d'aide au développement s'explique également par le fait que l'écrasante majorité des pays de l'UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions françaises au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquels ils se fournissent d'ailleurs presque exclusivement en matière d'armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…). Et ce, contrairement à la majorité des pays francophones, qui partage avec la France nombre de valeurs et d'orientations communes en matière de politique étrangère, et dont il convient alors d'accroître le poids.

Ainsi, l'intérêt pour la France de consacrer une part aussi importante de ses aides et de son énergie aux pays de l'UE-13 se révèle donc extrêmement marginal, en comparaison avec les avantages économiques et géopolitiques qu'elle tirerait d'une nouvelle répartition plus favorable aux pays du monde francophone. En d'autres termes, la prépondérance européenne dans les aides au développement ne fait incontestablement qu'affaiblir la France au niveau international, tant économiquement que géopolitiquement (les deux étant d'ailleurs, à terme, étroitement liés).

Certes, la France est une grande puissance mondiale, la deuxième ou troisième en tenant compte de tous les critères de puissance (économie, capacités militaires, technologie, industrie spatiale, influences diplomatique et culturelle, territoire maritime…). Des critères qui doivent d'ailleurs toujours être pris en compte dans leur ensemble afin de pouvoir correctement apprécier le poids d'un pays (tout comme l'on compare toujours les élèves d'une même classe sur l'ensemble des matières étudiées, et non sur une seule d'entre elles). La France est territorialement présente sur quatre continents et militairement sur les cinq continents, notamment grâce à ses territoires d'outre-mer. Grâce à sa vaste zone économique exclusive (ZEE), la seconde plus vaste au monde avec des 10,2 millions de km2, elle compte non moins de 32 pays frontaliers à travers la planète (dont 21 uniquement par mer), ce qui constitue un record mondial, devant le Royaume-Uni (25 pays) et les États-Unis (18 pays). En tant que puissance mondiale, la France se doit donc d'être financièrement présente sur tous les continents, y compris en Europe.

Mais afin de consolider ce statut, la France doit privilégier le vaste monde francophone, où le retour global sur investissement est bien supérieur, grâce au lien linguistique et aux grandes opportunités économiques qu'il présente, et grâce à sa contribution considérable à l'augmentation du nombre d'apprenants du français à travers le monde, notamment du fait de son émergence démographique (le monde francophone ayant d'ailleurs assez récemment dépassé démographiquement l'ensemble UE - Royaume-Uni, avec une population estimée à 584 millions d'habitants mi-2024, contre 519 millions, hors territoires français d'outre-mer, et ayant dépassé auparavant l'espace hispanophone, peuplé de 483 millions d'habitants). Occasion de rappeler, au passage, que l'espace francophone est près de quatre fois plus vaste que l'UE tout entière, contrairement à ce qu'indiquent la plupart des cartes géographiques en circulation, qui en divisent la taille par deux ou par trois).

L'Afrique francophone subsaharienne, un espace de plus en plus propice à l'investissement

La priorisation du monde francophone est d'autant plus justifiée que la majorité des pays francophones du Sud ont réalisé de grandes avancées en matière de bonne gouvernance et d'amélioration du climat des affaires, qui ont notamment contribué à faire de l'Afrique francophone la partie la plus dynamique économiquement du continent africain. En effet, celle-ci constitue le moteur de la croissance africaine, en plus d'être globalement et historiquement la partie du continent la moins touchée par l'inflation, la moins endettée, mais aussi la moins frappée par la corruption, les inégalités (avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays africains les plus inégalitaires, selon l'indice Gini, et se classant à partir de la neuvième place), la violence sociale, la criminalité et les conflits, comme on le voit actuellement au Soudan (où la guerre civile a déjà fait, en une seule année, plus de victimes que les troubles observés dans toute l'Afrique de l'Ouest francophone depuis les indépendances, il y a plus de 60 ans), ou comme on l'a récemment vu en Éthiopie (où la guerre civile, achevée en novembre 2022, a fait bien plus de victimes en seulement deux années qu'il n'y en a eu dans toutes les anciennes colonies françaises d'Afrique subsaharienne depuis leur indépendance également !).

Ainsi, l'Afrique subsaharienne francophone, vaste ensemble de 22 pays, a réalisé en 2023 le niveau de croissance économique le plus élevé d'Afrique subsaharienne pour la dixième année consécutive et la onzième fois en douze ans (avec une croissance annuelle de 3,9 % sur la période décennale 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne), tout en enregistrant une bien plus faible inflation (4,1 % sur la dernière décennie, contre 17,2 %), et un endettement davantage maîtrisé (51,3 % du PIB en 2023, contre 67,1 %, et avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés). Une différence que l'on observe également en Afrique du Nord, avec des niveaux d'inflation et d'endettement bien plus faibles dans les pays francophones du Maghreb qu'en Égypte.

Au cours de la dernière décennie, huit des dix plus fortes croissances réalisées sur le continent l'ont ainsi été par des pays francophones (un classement qui n'intègre pas le cas très particulier du Rwanda anglophone, qui ne peut plus être pris en compte vu que les performances officielles sont largement faussées par le pillage massif des richesses de la RDC voisine, qui représentent désormais près de 50 % des exportations rwandaises. Un cas unique au monde, accompagné de massacres réguliers de populations civiles, et permis par une féroce protection des États-Unis, qui avaient, dans ce but, préparé l'arrivée au pouvoir du régime dictatorial rwandais dès la fin des années 1980). Un dynamisme notamment dû aux nombreuses réformes accomplies par la plupart des pays francophones afin d'améliorer le climat des affaires et de progresser en matière de diversification et de bonne gouvernance, et qui ont été particulièrement importantes dans les pays de l'Afrique de l'Ouest francophone, qui continue à être la plus vaste zone de forte croissance de l'ensemble du continent (5,5 % de croissance annuelle sur la décennie 2014-2023).

Il convient d'ailleurs de souligner que le statut de zone la plus dynamique du continent constitue une très bonne performance pour l'Afrique de l'Ouest francophone, vu que la région la plus pauvre du continent, et qui devrait donc connaître la croissance la plus élevée, et l'Afrique de l'Est. En effet, cette dernière affiche des niveaux de PIB par habitant souvent largement inférieurs, et ce, en plus d'être également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment les pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie). Des conflits auxquels s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique en Somalie, dans le nord du Mozambique, en Ouganda…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, avec, en particulier, l'Afrique du Sud et ses plus de 27 000 homicides en 2023).

La vitalité économique des pays francophones s'est notamment traduite par le fait que la Côte d'Ivoire a réussi l'exploit de devenir le pays le plus riche de toute l'Afrique de l'Ouest continentale (avec un PIB par habitant de 2 729 dollars en 2023), malgré une production pétrolière environ 50 fois inférieure à celle du Nigeria au cours de la dernière décennie, et des productions pétrolière et aurifère également très faibles en comparaison avec celles du Ghana voisin. Un dynamisme supérieur que l'on observe également au Sénégal et au Cameroun, qui viennent eux aussi, en 2023, de dépasser le Nigeria en PIB par habitant, en dépit d'une production pétrolière 20 fois moindre pour le Cameroun au cours de cette même décennie, et tout simplement encore inexistante au Sénégal. Par ailleurs, il est à noter que l'Algérie devrait dépasser cette année le Nigeria en termes de PIB nominal, malgré une population quatre fois inférieure, et que le Bénin devrait également passer devant en matière de PIB par habitant.

Par ailleurs, et grâce à une croissance de 6,3 % en moyenne sur la décennie 2014-2023, soit la plus forte progression au monde de ces dix dernières années pour la catégorie des pays qui avaient un PIB par habitant supérieur à 1 000 dollars en début de période, la Côte d'Ivoire est récemment devenue le premier - et encore le seul - pays africain disposant d'une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant a atteint 2 530 dollars en 2023 (hors très petits pays africains de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires et ne pouvant être pris en compte pour de pertinentes comparaisons).

Autre exemple de dynamisme, mais situé en Afrique centrale, le Gabon a réaffirmé son statut de pays le plus riche d'Afrique continentale, avec un PIB de 8 420 dollars par habitant en 2023, creusant ainsi légèrement l'écart avec le Botswana, deuxième producteur mondial de diamants, après la Russie (7 250 dollars). Une performance obtenue grâce aux grandes avancées réalisées au cours de la dernière décennie en matière de diversification et de bonne gouvernance.

Enfin, il convient de rappeler que l'espace UEMOA est également la zone la plus intégrée du continent, devant la CEMAC qui recouvre une partie de l'Afrique centrale francophone. Ces deux exemples d'intégration poussée, loin devant les autres ensembles régionaux, démontrent d'ailleurs que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone.

Au nom de ses propres intérêts, la France doit donc porter une attention plus importante au monde francophone, à travers une répartition plus favorable à celui-ci de ses aides publiques au développement. Une nouvelle répartition qui permettrait notamment à la France de renforcer ses positions dans les pays francophones du Sud, et en particulier dans ceux où elle est assez faiblement présente. Et ce, comme en RDC, grand pays stratégique qui n'est autre que le premier francophone du monde avec ses 110 millions d'habitants, et où la quasi-absence de la France constitue probablement la meilleure illustration de son manque d'intérêt aberrant et irrationnel pour l'espace francophone. En effet, la part de la France dans le commerce extérieur de la RDC, vaste comme plus de la moitié de l'Union européenne tout entière, s'est de nouveau établie à seulement 0,5 % en 2022, très largement derrière la Chine dont la part se situe régulièrement au-dessus de 30 % (38,5 % en 2022, soit environ 77 fois plus !). Et comme les années précédentes, la RDC, qui a réalisé un taux de croissance de 8,9 % la même année, est arrivée au-delà de la 100e position dans le classement mondial des partenaires commerciaux de l'Hexagone, dont elle n'a représenté que 0,02 % du commerce extérieur (soit seulement 1 cinq-millième du total). Ce désintérêt de la France se traduit également au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants présents en France (0,7 % du total pour l'année universitaire 2022-2023, et seulement 1,5 % des étudiants africains), de la part du pays dans les aides françaises au développement (0,8 % du total en 2022, et 1,2 % des aides versées hors UE), ou encore au niveau de la part infime des projets et jumelages réalisés au titre de la coopération décentralisée française pour ce qui est du seul continent africain (moins de 0,3 %). Pourtant, la France pourrait sans grande difficulté accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis de la Chine risque de nuire, à terme, à la souveraineté et aux intérêts du pays (dont le principal créancier bilatéral est aussi la Chine).

Des perspectives peu encourageantes

Contrairement aux discours officiels sur la francophonie, les dernières évolutions de la politique française d'aide au développement ne permettent guère de déceler un réel changement d'attitude, et encore moins de paradigme et de tropisme, de la part des autorités françaises, qui demeurent profondément marquées par une irrationnelle et néfaste obsession européiste. De toute façon, tant que le vaste espace composé par les pays francophones du Sud continuera à ne recevoir qu'environ un cinquième du total des aides versées par l'Hexagone à des pays tiers, et tant qu'il recevra proportionnellement à sa population six ou sept fois moins d'aides que l'ensemble composé par les pays de la partie orientale de l'UE, toutes les déclarations officielles en faveur de la « francophonie » ou de la « francophonie économique » ne seront guère à prendre au sérieux.

Mais toute redéfinition en faveur du monde francophone de la politique française d'aide au développement, au nom des intérêts économiques et géopolitiques de la France, grande puissance engluée, anesthésiée, par les obligations liées à son appartenance à l'UE, ne pourra se faire qu'à travers une redéfinition en profondeur, pour ne pas dire radicale, du fonctionnement de celle-ci. Voire, si nécessaire, et même probablement, une sortie pure et simple de cet ensemble qui ne fait que l'épuiser financièrement et l'affaiblir, en l'éloignant du monde francophone et en l'alignant sur les intérêts économiques de l'Allemagne et économico-géopolitiques des États-Unis (notamment à travers une attitude hostile et belliqueuse à l'égard de la Russie, accompagnée d'une politique d'anglicisation forcenée, à laquelle échappent, à leur plus grand bénéfice, la Chine, la Russie et bien d'autres puissances).

Par ailleurs, ce manque d'intérêt des gouvernants français pour le monde francophone, et leur politique de repli sur l'Union européenne, ont donc naturellement des répercussions fort négatives sur le niveau d'intérêt des Français eux-mêmes, qui, maintenus à l'écart, ignorent pratiquement tout de ce vaste espace. À titre d'exemple, la quasi-intégralité de la population française ne sait rien des Jeux de la Francophonie qui se tiennent tous les quatre ans (contraste frappant avec la couverture médiatique dont jouissent les Jeux du Commonwealth au Royaume-Uni), de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire (qui n'est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome), ou encore du concours musical « The Voice Afrique francophone » (qui fût dans sa saison 2016-2017 le plus grand concours musical au monde en termes d'audience cumulée, avec son équivalent arabophone).

Or, cette large méconnaissance de la grande famille francophone et de sa dimension mondiale, et outre le fait de priver nombre d'investisseurs et de représentants de la société civile de multiples opportunités d'échange et de partenariat mutuellement bénéfiques, a pour conséquence préjudiciable de réduire considérablement l'attachement des Français à leur langue. Eux, qui n'ont jamais été si peu intéressés par la promotion et la diffusion de celle-ci à travers le monde, alors même qu'elle n'a jamais été autant parlée et apprise. Et ce, au grand étonnement des francophones extra-européens, auxquels est aujourd'hui entièrement attribuable la progression constante de l'apprentissage du français hors espace francophone, face à une France qui est désormais clairement un frein, et même un obstacle en la matière (et dont l'inconscience des graves conséquences économiques et géopolitiques de pareille attitude dénote une évidente immaturité). Une ignorance française au sujet de l'espace francophone qui s'oppose d'ailleurs à la plus grande culture qu'ont les Britanniques de leur espace linguistique, et qui explique en bonne partie leur attachement viscéral à leur langue, à sa défense et à sa diffusion.

À bien des niveaux, la France devrait donc s'inspirer du Royaume-Uni qui a toujours su faire preuve de pragmatisme, d'intelligence et de vision à long terme en privilégiant constamment son espace géolinguistique, dès sa création au début du 17e siècle. À titre d'exemple, l'Angleterre, quatre fois moins peuplée que la France d'alors et également engagée dans de très nombreuses guerres européennes, fournissait proportionnellement, et hors dépenses militaires, 30 à 40 fois plus d'efforts dans le développement de ses modestes territoires d'Amérique du Nord, région très majoritairement française à l'époque. Ainsi, la France a toujours fini par payer lourdement ses périodes d'irrationnelle obsession européiste, et ne doit donc plus reproduire les mêmes erreurs. Au lieu de s'épuiser inutilement à financer une Europe anglophone, germanophile et américanophile, et donc par définition hostile aux intérêts français, elle doit donc au contraire privilégier systématiquement l'espace francophone dans toute coopération internationale, économique, politique ou scientifique. Et ce, aussi bien dans le monde d'aujourd'hui que dans le futur, et notamment dans le cadre de la prochaine conquête « territoriale » de l'espace, où la langue française devra être solidement présente.

Categories: Afrique

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