Le Bénin depuis avril 2016 s'est résolument engagé sur la voie du développement. Dans les Programmes d'actions du gouvernement I (2016-2021) et II (2021-2026), nombre de
projets de développement économique et social ambitieux sont concoctés et dans divers secteurs phares pour un envol réel et définitif du pays. Cet article vous propose une analyse de plusieurs projets et reformes qui se poursuivront dans le but d'accélérer le développement économique et social du Bénin, notamment le renforcement du capital humain.
189 projets phares et structurants font la consistance du Programme d'actions du gouvernement 2016-2021 (PAG I). Sa mise en œuvre a permis de consolider les bases de développement économique et d'accélérer la modernisation du pays grâce à la mise en place de nombreux projets dans divers domaines. Dans ce document de politique publique, la santé, l'éducation, les infrastructures, l'énergie, le tourisme, l'agriculture, la digitalisation, la gouvernance publique et la sécurité sociale ont été les principaux secteurs ciblés. Un investissement total de 7.658 Mds FCFA a été consenti. Les Béninois ont reconnu la pertinence des efforts en renouvelant leur confiance au Président Patrice Talon et son équipe pour la poursuite et la consolidation des acquis.
En 2021, le Programme d'Actions du Gouvernement II a vu le jour. Il est bâti autour de trois piliers à savoir : renforcer la démocratie, l'État de droit et la bonne gouvernance ; poursuivre la transformation structurelle de l'économie et enfin, accroître durablement la qualité de vie des populations. La feuille de route du second quinquennat est riche de 153 projets phares (en complément des 189 projets du premier PAG) pour un budget de 4.353 Mds FCFA. Pour la décennie, le gouvernement entend investir au titre des deux PAG, donc d'ici 2026, 12.000 Mds FCFA dans des projets structurants qui impacteront sensiblement le développement et le niveau de vie des Béninois. Avec les ambitions du gouvernement, durant le quinquennat 2021-2026, la croissance devrait atteindre en moyenne 8,3% et générer plusieurs milliers d'emplois directs et indirects, soit 1.377.163. À cet effet, des dispositions ont été prises afin d'atteindre les objectifs. Partant de la révision constitutionnelle ; la réforme de la Cour des Comptes a été opérationalisée et les juges de la première mandature désignés et installés en mai 2021. Ainsi, le glas de l'impunité se trouve sonné pour les dirigeants ou responsables politiques qui abusent parfois de leurs fonctions. La certification des comptes de l'État est plus que jamais de mise, gage de confiance et d'assurance pour les partenaires au développement.
Pour améliorer la capacité et les offres de soins aux populations béninoise réduire le coût des évacuations sanitaires en proposant au Bénin, des soins et prestations aux normes internationales le CHU de référence d'Abomey-Calavi est en construction. Ils est destiné à devenir un hôpital de référence au Bénin et dans la sous-région. Le CHUR couvrira une superficie de 40.000m2 avec une capacité de 436 lits et disposera de services de pointe notamment en cardiologie interventionnelle, gastro entérologie et autres spécialités médicales. En termes de chirurgie, il offrira aux populations béninoises la chirurgie cardiovasculaire et thoracique, de l'ophtalmologie et d'oto-rhino- laryngologie de pointe sans oublier d'autres services comme la chirurgie viscérale et traumatologique. Ce nouveau centre de référence sera complété par la construction et équipement d'un CHU général, d'un CHU Mère-Enfant et d'un funérarium à Togbin. L'acquisition de 200 nouvelles ambulances et le développement d'un schéma de transport sanitaire intégrant le SAMU permettra d'améliorer la prise en charge d'urgence des patients, par le développement d'une médecine ambulatoire intégrée, adossée à un centre opérationnel proactif.
Priorité est par ailleurs donnée à l'accélération du développement social. Infrastructures de transport et logistique, autonomie énergétique, infrastructures et services numériques, secteur agricole, patrimoine culturel et artisanat, tourisme, industrie et emploi des jeunes et des femmes sont les principaux axes d'investissements ciblés et d'autres menus objectifs viennent s'y greffer.
TRANSFORMATION STRUCTURELLE DE L'ÉCONOMIE ET MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES
Depuis son avènement en 2016, le gouvernement du président Patrice Talon s'est illustré par son engagement pour les grands travaux routiers. Ils sont ainsi nombreux les chantiers routiers partout dans le pays du Nord au Sud. En plus de l'asphaltage qui a métamorphosé toutes les communes du Grand Nokoué, Abomey, Bohicon, Parakou et autres, nombre de bretelles et voies rendent aisée la circulation à Cotonou et dans les autres grandes villes. Pour ce quinquennat, les solutions sont en cours contre l'embouteillage qui bat son plein entre Cotonou et Abomey-Calavi. Après le projet de contournement Nord de Cotonou (37 km) et de ses barreaux de liaison (5,7 Km) qui se précise, l'échangeur de Vèdoko sera une réalité avec un effet catalyseur sur les bouchons entre 7-10h puis de 18h jusqu'à 20h voir 21h.
Comment ne pas mentionner la route des pêches, l'arpente touristique le long de l'océan et dont, le réaménagement et bitumage phase 2 sont prévus avec la bretelle Adounko- Cocodji. Dans le PAG 2021-2026, il est également prévu la reconstruction en 2x2 voies de la RNIE2, tronçon Cotonou-Allada-Bohicon-Dassa (207) kilomètres ; l'aménagement, le bitumage et la réhabilitation ou renforcement de 1.112 Km de routes, la construction et l'entretien de 1.415 Km de route en terre et 12.600 kilomètres de pistes rurales avec les ouvrages afférents. Le gouvernement a en projet le dédoublement de la route Sèmè- Kpodji-Porto-Novo longue de 10Km et la construction d'un nouveau pont en 2x2 voies. La route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara longue de 210 Km sera aménagée. Nombre d'autres projets de réaménagement, de construction, d'extension et de tracée de piste de desserte rurale un peu partout dans le pays sont prévus. Dans chacune des localités, les projets sont corroborés par des ouvrages confortatifs et autres projets sociaux susceptibles de faciliter le développement harmonieux des localités.
Plusieurs chantiers autres chantiers sont ouverts : non loin de l'Aéroport International Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou qui fait peau neuve, et accueille devant lui, la statue du Roi Bio Guera, le boulevard de la Marina prend vie avec déjà la statue et l'Esplanade des Amazones. D'autres suivront jusqu'à Ganhi où se dresse en espace écologique viable, « Les jardins de Mathieu ».
A quelques encablures de cette artère, la cité ministérielle, le pôle administratif qui réunira une bonne partie des départements ministériels est en plein chantier et très avancée.
Comme quoi, la navette sur des distances entre les ministères sera bientôt du passé. Toutes ces actions participeront au développement du tourisme, un secteur dans lequel le gouvernement consent également de gros investissements de plus de 600 milliards avec l' Aménagement d'une station balnéaire d'exception à Avlékété ; la construction d'un complexe touristique « Marina » près de la porte du non-retour à Djègbadji ; le Complexe balnéaire PLM/Eldorado à Akpakpa et aménagement et protection des côtes ; la reconstruction á l'identique de la cité historique de Ouidah, l'aménagement de la cité lacustre de Ganvié ; le Musée de l' Épopée des Amazones et des Rois du Danxomè ; le Musée International des Arts et Civilisations Vodun à Porto- Novo, la construction de l'Arène de la Gaani et du Nouveau Palais Royal de Nikki ; le projet de galerie d'art nationale ; l'amélioration de la gestion dans les parcs animaliers (Pendjari/W), les classes culturelles, la formation des acteurs...L'offre touristique a été récemment renforcée par le rapatriement de 26 trésors royaux de la France et l'acquisition de nombreuses autres collections par l'Etat pour un tourisme dynamique, riche et dense.
Quant à l'autonomie énergétique, l'ambition est claire. On entend non seulement aller à l'autosuffisance mais également exporter. A cet effet, des projets se succèdent. Avec 60% de capacité productive, le parc disponible est en plein renforcement. Une nouvelle centrale thermique, dual fuel de 143 MW devrait voir le jour à la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé ou Glo-Djigbé industrial Zone (GDIZ) appuyée par la construction de cinq centrales solaires photovoltaïques (100 MWc) ; la construction du barrage hydroélectrique multifonctions de Dogo bis (128 MW) ; la construction d'une nouvelle Centrale turbine à gaz à Maria-Gléta (40 MW). Le Benin entend également investir dans la construction d'un terminal flottant de stockage et de regazéification (FSRU). Le MCA- Bénin II poursuit lui aussi ses investissements pour des capacités complémentaires avec une énergie renouvelable, le solaire. L'ensemble de ses investissements est renforcé par un vaste projet de développement des réseaux de distribution pour un accès durable et sécurisé à l'électricité.
Le secteur agricole bénéficie d'une attention soutenue. Le Programme National de Développement des Plantations et des Grandes Cultures (PNDPGC) avec un investissement de plus de 500 Mds transformera l'agriculture béninoise à travers le développement de grandes plantations en vue de la rendre plus compétitive et capable de soutenir durablement une agro-industrie locale. Grâce au Fonds National de Développement Agricole (FNDA), le financement du secteur agricole prend progressivement. Le volet agro-industrie qui en découle connait également une amélioration avec le projet de la GDIZ où plusieurs entreprises de transformation agro- alimentaire ont déjà contracté pour apporter de la plus value à l'agriculture béninoise. Dans ce sens, accroitre la productivité est nécessaire et la Société Nationale de la Mécanisation Agricole y travaille sans relâche. La capacité à transformer surplace la production nationale s'accroît. La preuve, horizon 2024, plus aucune noix de cajou ne devrait sortir du Bénin sans avoir été transformée. Avec la Glo-Djigbé Industrial Zone (GDIZ) dont l'aménagement des premiers 400 hectares est bouclé et entièrement occupé, plus d'une trentaine d'industries s'investiront dans la production et la transformation de divers biens. Le soja, le coton, l'ananas, le cajou, le palmier à l'huile béninois depuis des champs atterriront dans cette zone d'où ils ressortiront en produits finis exportables. Le Bénin s'attend avec l'opérationalisation de la GDIZ à un boom de 5 à 10 milliards de dollars de ses exportations et 4 à 7 millions de dollars de son PIB. Hub industriel haute potentialité, cette zone inspirée de grande économie asiatique et autres, transformée avec « le génie Talon » est à ce jour, unique en Afrique de l'Ouest.
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Au plan commercial, la transformation de Dantokpa, le plus grand centre commercial de l'Afrique de l'Ouest suit son cours. Le marché de gros devrait être délocalisé pour Glo- Djigbé incessamment. Au stade Général Mathieu Kérékou, le chantier de galerie marchande est ouvert avec une totale métamorphose de l'environnement. Dans de nombreuses communes, les grands marchés du pays font eux aussi peau neuve.
Des marchés secondaires de Cotonou, à l'historique marché Houndjro d'Abomey, les centres de transaction de très haut standing s'érigent en matériaux très confortables.
Le secteur des mines et hydrocarbures qui a profité très peu au pays depuis les indépendances reçoit lui aussi sa dose d'investissement. Le projet de Pipeline Bénin- Niger lui renforcera les revenus et le trafic au Port autonome de Cotonou. Et ce n'est pas tout un projet de construction d'une mini raffinerie de plus de 120 milliards , et d'autres des investissements sont en cours dans la transformation minière. Une unité de production de pierre ornementale a été agréée au régime du Code des Investissement. Ce sont également plusieurs autres unités qui s'installeront dans la Zone Franche Industrielle de Sèmè. Le régime juridique desdites zones est bien élaboré et offre d'énormes opportunités aux investisseurs.
DES IMPACTS SOCIAUX CERTAINS
« Le hautement social » clamé par le chef de l'Etat dès sa réélection a commencé par se traduire dans des actes concrets. C'est à travers l'augmentation des cagnottes accordées aux femmes bénéficiaires de la microfinance, des artisans pour des formations opérationnelles et le projet ARCH (Assurance pour le Renforcement du capital humain) qui a été renforcé pour accorder plus d'attention aux citoyens économiquement faibles. De 50.000 FCFA, la cagnotte a été doublée et portée à 100.000 FCFA, plus de 99 Mds seront injectés pour accroitre sensiblement les capacités d'actions des bénéficiaire. Les jeunes et les femmes entrepreneurs auront un accès plus aisé au financement. Le projet d'autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) favorisera le maintien des filles à l'école grâce au renforcement de leurs compétences en santé reproductive. De même, il permettra la mise en oeuvre de meilleures pratiques liées à l'autonomisation des femmes, l'éducation des filles, le renforcement de leurs capacités en santé de la reproduction. De grands chantiers ouverts un peu partout dans le pays en offrent bien l'opportunité. Déjà pour l'opérationalisation de la Glo-Djigbé industrial Zone (GDIZ), un recrutement de près de 15.000 jeunes âgés de 18 à 30 ans est annoncé et une vague de 1.000 a été déjà effective. Leur incubation progressive est en cours actuellement dans des unités textiles. Dans différentes communes du pays, le projet asphaltage suit son cours et d'autres attendent de s'embellir davantage avec la phase 2 inscrite au PAG II. La prospérité partagée est donc assurée au bout des différents projets et chaque citoyen trouve absolument pour son compte.
L'HABITAT, LE RECORD DU BÉNIN INDÉPENDANT
Après la série de travaux d'aménagement du cadre de vie au premier quinquennat, le PAG2 entendenfinirdéfinitivementaveclesinondationsàCotonou.Danscecadre,le Projet d'assainissement pluvial de Cotonou a vu le jour déjà et les travaux de réalisation de circuits de canalisation des eaux sont en cours actuellement C'est plus de 262 Mds FCFA qui ont été mobilisés auprès de différents bailleurs ou partenaires techniques et financiers à cet effet. Si les gouvernements précédents avaient tous nourri l'ambition de vaincre l'inondation à Cotonou, ce n'est que sous Patrice Talon que l'acte a été joint à la parole, avec une volonté manifeste de régler définitivement et une fois pour toute la situation. Le signal de ce grand projet d'aménagement a été donné depuis le premier mandat avec l'asphaltage qui a complètement métamorphosé les zones comme Akogbato, Agla, Fidjrossè et autres.
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||Un autre chantier important qui tient à cœur au gouvernement est l'érection de 20.000 logements sociaux dont 1.735 actuellement en cours à Ouèdo (Abomey-Calavi). 150.000 personnes sont visées par cet ambitieux projet. Un chantier très avancé selon le constat fait par le ministre d'Etat, chargé du développement et de la coordination de l'action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané qui y a effectué une descente le 28 juin 2022 et d'où il est reparti séduit. Un projet de haute portée sociale qui permettra aux béninois à revenu modeste de disposer de toit écologique et économique à coût raisonnable qu'ils pourront payer sur une période allant jusqu'à 25 ans, ces conditions les rendant accessibles au fonctionnaire moyen. Il est attendu à Ouèdo au bout du quinquennat, 11.500 logements sociaux, 3.000 à Porto-Novo, 1000 à Sèmè-Kpodji, 700 à Abomey-Bohicon, 200 respectivement à Djougou et Natitingou, 100 respectivement à Lokossa, Dassa-Zoumè, Pobè, Malanville, Awovè-Aplahoué puis 300 à Ouidah-Pahou. C'est dire que le projet n'est pas concentré uniquement à Ouèdo et les béninois où qu'ils soient pourront également en bénéficier. Plus de 6.000 emplois nationaux directs seront créés dans le cadre de ces chantiers avec à la clé au moins une centaine de jeunes artisans formés aux métiers de la construction.
La Fédération des Associations Nationales des Acteurs de la Médecine Traditionnelle du Bénin (FANAMETRAB) a remercié le président de la République Patrice Talon pour avoir promu Dr Melchior Athanase Joël C. AISSI au poste de Directeur Général de l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS). C'est à travers une lettre en date du 30 août 2022.
Les acteurs de la Médecine Traditionnelle reconnaissent en la personne du Dr Melchior Athanase Joël C. AISSI, un défenseur des acteurs de la médecine traditionnelle. C'est dans cette perspective que ces Tradipraticiens réunis au sein de la Fédération des Associations Nationales des Acteurs de la Médecine Traditionnelle du Bénin (FANAMETRAB) remercie le Chef de l'Etat Patrice Talon d'avoir promu Dr Melchior Athanase Joël C. AISSI au poste de Directeur Général de l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS). C'est à travers une lettre du 30 août 2022 signée du président de la FANAMETRAB, Basile BADJITO
M. M.
LIRE LA LETTRE
<< Le bureau exécutif national de la Fédération des Associations Nationales des Acteurs de la Médecine Traditionnelle du Benin (FANAMETRAB), la faitière des acteurs de la médecine traditionnelle au Bénin, passe par ce communiqué pour adresser ses sincères remerciements au chef de l'Etat, le Président Patrice TALON pour avoir fait la promotion d'un grand ami des tradi-praticiens du Bénin, un véritable défenseur des acteurs de la médecine traditionnelle du Bénin, le Docteur Melchior Athanase Joël C. AISSI comme nouveau Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), institution spécialisée de la CEDEAO. Cet acte montre une fois encore que vous êtes un homme de vision.
Quant à notre très cher ami, Docteur Melchior Athanase Joël C. AISSI, nous vous disons simplement félicitations, tout en vous réaffirmant l'entière disponibilité des acteurs de la médecine traditionnelle du Bénin à vous accompagner dans cette noble mission.
Que le plus haut, les mânes de nos ancêtres vous accompagnent >>
Basile BADJITO, Président National Fédéral
Afin de sauver des vies en cette période de pénurie de sang dans les hôpitaux, l'équipe du Parc national de la Pendjari a organisé une séance de don de sang au profit de l'Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.
C'est une réponse de la Direction du Parc à la demande de ce centre hospitalier.
Coordonnée par Monsieur Etienne KOUNA, Délégué du personnel et Monsieur Karim OROU BARRE, Président de l'Association des donneurs de sang de Tanguiéta, cette activité est organisée pour marquer le 5ème anniversaire du mandat de gestion d'African Parks Bénin au Parc national de la Pendjari.
Clap de fin aux tournées entamées dans chacun des treize arrondissements de Cotonou par le Médiateur de la République pour sensibiliser sur les attributions, le statut, le fonctionnement du Médiateur et comment saisir l'institution en cas de différend avec l'administration publique.
La dernière étape des audiences foraines du Médiateur de la République dans les arrondissements de Cotonou s'est tenue, jeudi 1er septembre 2022, dans le 13e arrondissement de Cotonou en présence des populations et d'élus locaux qui ont fait massivement le déplacement.
« Le fait que le Médiateur a pris quand même l'initiative de descendre sur le terrain pour (…) faire comprendre le fonctionnement de son institution est une très bonne chose et nous apprécions beaucoup », s'est réjoui Jean Marc Médétadji, Chef Quartier Houénoussou qui a participé aux échanges avec la délégation du Médiateur de la République.
C'est le même sentiment de satisfaction au niveau des autres élus. « Ils nous ont informé de ce que fait le Médiateur de la République, les raisons pour lesquelles on peut saisir le Médiateur de la République, ce pourquoi on ne peut pas saisir le Médiateur de la République, nous sommes informés de tout ça. (…) il y a pas mal de choses que je viens d'entendre et que je ne connaissais pas. Donc, c'est vraiment bien, je l'apprécie », a renchéri Fernand Toupe, conseiller, élu local de Agla Figaro.
Pour Thierry Badou, chargé d'études à la Direction des recours du Médiateur de la République, le « bilan est positif » à l'issue des ‘'Audiences foraines'' qui ont permis de sensibiliser les citoyens et les élus locaux de chacun des treize arrondissements de Cotonou durant deux semaines environ sur les attributions du Médiateur, ce qu'ils peuvent avoir avec l'institution du Médiateur de la République.
« La plupart des responsables, chefs arrondissements, chefs quartiers, chefs villages sont venus écouter et nous les avons sensibilisés également pour être le relais de l'institution du médiateur de la République auprès des citoyens », a expliqué Thierry Badou. Un appel qui a eu écho favorable auprès des élus locaux. « (…) En tant que CQ (Chef Quartier, Ndlr), nous avons beaucoup de doléances, beaucoup de plaintes surtout de nos administrés. Connaissant beaucoup de choses désormais, nous pouvons les orienter auprès du Médiateur de la République », s'est engagé le Chef Quartier Houénoussou.
La délégation du Médiateur a exhorté à saisir par écrit l'institution en cas de difficultés avec l'administration publique.
« Aujourd'hui, le bras long est à disposition de tous les citoyens, c'est le Médiateur de la République. Quand vous avez une difficulté avec l'administration publique, ayez le réflexe de dire ‘'je recours au Médiateur'' », a conclu Thierry Badou.
En prélude aux législatives de 2023, le médiateur a prévu d'autres séances de sensibilisation sur des thématiques en lien avec les élections.
M. MENSAH
En prélude à la rentrée scolaire et universitaire 2022-2023, le gouvernement et les syndicats seront face à face le 8 septembre 2022.
Les Secrétaires généraux de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB), de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin) et de la Confédération des Organisations syndicales Indépendantes du Bénin (COSI-Bénin) accompagnés d'un membre de leur organisation respective prendront part à une rencontre de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives au titre de l'année 2022 avec le gouvernement. Il s'agira de se pencher sur la rentrée scolaire et universitaire 2022-2023 et d'autres questions liées aux exigences des travailleurs vis-à-vis du gouvernement.
La rencontre est prévue jeudi 08 Septembre 2022 à partir de 10h à l'INFOSEC, selon l'invitation adressée aux Confédération syndicales par le ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané.
M. M.
Le Conseil d'Administration de Coris Bank International Togo a procédé lors de sa dernière session à la nomination de M. Towadan Fidèle Désiré Toko, au poste du Directeur Général Adjoint de la filiale. La nouvelle a été annoncée par le président du Conseil d'Administration de la Holding Coris Bank international.
Towadan Fidèle Désiré Toko occupe désormais un nouveau poste à Coris Bank International Togo. « Le Conseil d'Administration de Coris Bank International Togo a décidé de porter sa confiance sur M. Towadan Fidèle Désiré Toko pour occuper le poste de Directeur Général Adjoint de cette filiale », a déclaré Idrissa Nassa, président du Conseil d'Administration de la Holding Coris Bank international.
La nomination de M.Toko s'inscrit dans la dynamique de renforcement de la gouvernance afin de faire face aux défis et accroître la qualité de service à la clientèle.
Avec plus de 21 années d'expérience, Towadan Fidèle Désiré Toko a rejoint le Groupe Coris en 2016. Il a participé activement à l'installation de la filiale du Bénin avant de rejoindre Coris Bank International Togo en 2018 au poste de Directeur des Finance et de la Comptabilité (DFC). Selon Idrissa Nassa, cette promotion interne, basée sur le mérite et l'engagement, est conforme à la philosophie du Groupe Coris. Il a souhaité plein succès à M.Toko dans ses nouvelles fonctions.
A.Ayosso
Le Conseil d'Administration de Coris Bank International Togo a décidé de porter sa confiance sur M. Towadan Fidèle Désiré TOKO, pour occuper le poste de Directeur Général Adjoint de cette filiale. Je lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions. pic.twitter.com/2S6Tz7IEt0
— Idrissa NASSA (@Idrissanassa) September 1, 2022
L'artiste GG Lapino n'est plus militant du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) de Claudine Prudencio. Il a rejoint l'Union Progressiste le Renouveau de Joseph Djogbénou. La déclaration d'adhésion est annoncée pour samedi 03 septembre à Abomey-Calavi.
A quelques mois des législatives de 2023, les acteurs se repositionnent sur l'échiquier politique national.
Autrefois militant UDBN, l'artiste GG Lapino de son vrai nom Théodore Gougounon fait ses valises pour l'UPR de Joseph Djogbénou. La déclaration d'adhésion se fera samedi 03 septembre prochain à Abomey-Calavi.
GG Lapino fut candidat aux dernières élections communales et municipales sur la liste UDBN à Godomey. Avant d'entrer en politique, il a créé un mouvement dénommé "Nouvelle Étoile".
F. A. A.
Braquage dans la commune de Bembèrèkè !
Trois individus non encore identifiés ont attaqué à coup de machettes un homme, mercredi 31 août 2022 vers 21h, à Bembèrèkè dans le département du Borgou.
Les braqueurs ont frappé l'homme au crâne, au bras et à la jambe avec leurs machettes. Ils ont emportés la moto et le téléphone portable de la victime, selon Fm Nonsina.
Le braquage a été opéré non loin de la station JNP de Guéré.
M. M.
Le journaliste Distel AMOUSSOU poursuit son périple auprès des acteurs politiques béninois. Après le chef de file de l'opposition, les présidents des partis Bloc Républicain (BR) et Union Progressiste le Renouveau (UPR), il a rencontré le président du parti Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB). Au terme des échanges avec Soumanou TOLEBA, Distel AMOUSSOU dit retenir trois éléments.
Préoccupé par la sécurisation des réformes au Bénin, Distel AMOUSSOU, journaliste et consultant poursuit les rencontres avec les hommes politiques. Avec le président de Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB), il a retenu trois éléments à prendre en compte.
Le premier fait-il savoir, est la consolidation de la réforme du système partisan. Cette réforme depuis quelques jours, est titillée. « Il n'y a plus d'alliance autorisée mais il y a des regroupements qui pourraient ressembler à des alliances », a confié Distel AMOUSSOU au terme des échanges avec TOLEBA.
Pour le président de FCDB, c'est une opportunité pour les acteurs politiques béninois de s'asseoir, de revoir les textes, de discuter, et de voir s'il ne serait pas possible de faire une ouverture.
Le 2e élément retenu avec Soumanou TOLEBA et que Distel AMOUSSOU compte intégrer à sa démarche, concerne le financement des partis politiques. Pour les militants FCDB, on peut réfléchir à nouveau de sorte que ‘'les mastodontes'' ne restent pas les plus forts, mais que les jeunes pousses puissent bénéficier également de la formation.
« La formation est indispensable, importante en matière de préparation au militantisme », a souligné Distel AMOUSSOU.
Enfin, le 3e et dernier élément a trait au financement des partis politiques. Pour TOLEBA et son équipe, on pourrait revoir la clé de distribution de financement aux partis politiques.
Ces trois éléments, Distel Amoussou compte les intégrer à sa démarche pour les proposer à des réflexions générales.
Le journaliste consultant est annoncé auprès de plusieurs autres acteurs politiques dans les jours à venir.
F. A. A.
Le maire de Boukoumbé a interdit par arrêté en date du 30 août 2022 l'installation et l'utilisation de machines à sous dans la commune.
L'installation et l'utilisation des machines à sous sont interdites dans les buvettes, bistrots et autres lieux de la commune de Boukoumbé, selon un arrêté communal en date du 30 août 2022.
Le maire a instruit les autorités policières à l'effet de faire subir la rigueur de la loi à tout contrevenant à la nouvelle décision portant interdiction d'implantation et d'utilisation de machines à sous sur toute l'étendue du territoire de la commune.
M. M.
Intervenant dans le cadre de la pré-session de l'examen périodique universel dédiée à la société civile, une militante algérienne des droits de l'homme a interpellé par vidéoconférence le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'Homme sur le climat de répression et d'oppression des libertés fondamentales en Algérie. Jamila Loukil a dénoncé les pratiques policières répressives en Algérie, les actes d'intimidation, les pratiques d'harcèlement judiciaire et le recours par les autorités aux interdictions arbitraires de voyager afin de faire pression sur les militants des droits de l'homme.
Empêchée de quitter son pays, Jamila Loukil interpelle par vidéoconférence, le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Droits de l'Homme sur la situation des droits humains en Algérie. Dans sa déclaration, elle fait le récit des sévices dont elle a fait l'objet lors du voyage avec son époux, Kaddour Chouicha, vice-président du bureau de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) à Genève pour assister à la pré-session de l'examen périodique universel dédiée à la société civile. Pour ce voyage, la militante des droits de l'homme affirme avoir été retenue avec son époux par la police de l'aéroport d'Oran, qui aurait voulu sciemment lui faire rater son voyage à destination de Genève. Ce n'est qu'après le départ de l'avion que son époux et lui, ont pu sortir du commissariat.
A l'en croire, la situation des droits humains et des libertés s'est fortement dégradée en Algérie. Et ce, avec une répression sans précédent des droits et des libertés fondamentaux.
Dans le domaine de la liberté de réunion et de manifestation, Jamila Loukil fait observer que depuis 2021, le code pénal a subi une large modification avec l'élargissement des champs d'accusation, le durcissement des peines criminelles et surtout l'expansion de la notion de terrorisme à toutes activités ou prises de position critiques, avec l'instrumentalisation de l'institution judiciaire.
« Cela a conduit à la criminalisation des activités associatives, syndicales, politiques, des défenseurs des droits de l'homme, des journalistes et l'emprisonnement de milliers de personnes », s'est-elle insurgée.
Jamila Loukil a par ailleurs souligné que les engagements de l'Algérie à respecter la liberté de la presse et la liberté d'expression n'ont pas été tenus. Des journalistes et blogueurs ont été emprisonnés avec des accusations de terrorisme ou de dispositions du code pénal qui prévoient des peines privatives de liberté, a dénoncé selon l'activiste des droits humains évoquant à titre illustratif, l'incitation à des attroupements non armés, discrédit des décisions de justice, attaque morale de l'armée, offense de fonctionnaires et la diffamation.
Depuis 17 mois, Jamila Loukil et son époux sont placés en liberté provisoire pour de fausses accusations de terrorisme.
Des individus non encore identifiés se sont emparés d'une marmite de sauce en pleine cuisson et d'une casserole contenant des poissons. Les faits se sont produits en début de semaine dans la commune de Lokossa, département du Mono.
Une marmite de sauce et une casserole de poissons volées à Lokossa non loin du collège catholique. Les mets étaient destinés à la vente dans un maquis. Selon ''L'Investigateur'', la gérante s'est rapidement rendue dans le maquis pour aménager l'intérieur. Et c'est en son absence que les voleurs ont opéré. Dès qu'elle revient pour apprêter la sauce, elle n'a plus retrouvé la marmite au feu, ni la casserole contenant les poissons.
A.Ayosso
Nouvelle adhésion pour le parti Union Progressiste le Renouveau (UPR). Le Parti pour l'Engagement et la Relève (PER) de Nathanael KOTY a rejoint la plus grande formation politique de la mouvance présidentielle au cours d'un congrès extraordinaire tenu ce jeudi 1er septembre 2022 Abomey-Calavi.
Un parti de l'opposition rejoint la mouvance présidentielle. Ceci, par l'entremise du parti Union Progressiste le Renouveau. Nathanael KOTY et les militants PER autrefois opposés au régime du président TALON sont désormais dans la mouvance présidentielle.
Le congrès extraordinaire a été marqué par la présence du maire de la commune d'Abomey-Calavi, Angelo AHOUANDJINOU et du député Orden ALLADATIN.
Si l'Afrique est une terre d'opportunités, certains pays du continent en offrent davantage en raison des atouts naturels, économiques et autres dont ils sont dotés. C'est le cas du Bénin pays côtier, donnant sur nombre de pays de l'hinterland et partageant une large frontière avec le Nigéria, un gros marché. Un gouvernement ambitieux en place depuis 2016, prend des initiatives qui valorisent au mieux les atouts du pays dans divers domaines.Les reformes s'accélèrent et les mesures touchent plusieurs secteurs : la réforme du Code des Impôts et des procédures fiscales ; l'opérationalisation des zones économiques spéciales dont la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ) ; la mise en place d'une plateforme Agro- Alimentaire du Grand-Nokoué ; d'une zone de libre-échange avec le Nigéria et les autres pays de la sous-région (cadre juridique de coopération, mécanismes de facilitation des échanges, émergence de co-entreprises, délocalisation réciproque des entreprises) etc. La digitalisation des procédures fiscales et douanières, télédéclaration et télépaiement des impôts, la dématérialisation et simplification des procédures de dédouanement ; des services publics (environ 158 nouvelles prestations ou services concernés) de la passation des marchés publics (e-procurement) ; la rénovation et extension des infrastructures portuaires etc.
LA STABILITÉ POLITIQUE ET SECRÉTAIRE DU PAYS EN FAIT UN PAYS SÛR POUR LES INVESTISSEURS
Une paix et une stabilité légendaires, une vaste côte maritime, une vitalité démocratique singulière, de riches terres arables, une offre touristique variée, une population jeune, dynamique, un programme harmonieux de développement avec des visions claires...le Bénin est une terre d !immenses opportunités. A ce jour en Afrique de l !Ouest, c !est l !un des rares pays où le terrorisme sévit moins si ce n !est dans quelques localités frontalières aux Etats du Sahel. Le dispositif sécuritaire qui se met en place privilégie une approche civile de sécurité par la réalisation d'infrastructures socio-communautaires dans les zones d'incursion ainsi que d'innovants projets de création et de promotion d'emploi pour les jeunes. Il met ainsi le pays à l !abri du grand terrorisme, et offre une plus grande sécurité et stabilité pour l !investissement. Le Ministre d' État chargé de l' Économie et des
Finances, Romuald Wadagni annonçait lors du débat d'orientation budgétaire comptant pour la loi de finances 2023, le 27 juin 2022 que l'Etat renfoncera davantage sa présence à travers de nombreux projets pour les populations des régions exposées. Depuis 1990, le Bénin a donné un bel exemple de démocratie, et on note un cadre politique et institutionnel stable en plein renforcement. Vieillissant, le processus démocratique dans ce pays ne cesse de se bonifier à travers des réformes politiques audacieuses engagées parlePrésidentTalon. Cette stabilité sécuritaire et politique du Bénin est un atout pour les investissements. Les réformes politiques devraient venir renforcer la stabilité démocratique et permettront de créer les conditions d'un environnement encore plus favorable aux affaires.
A tout cela, s !ajoute une stabilité monétaire corroborée par une économie particulièrement dynamique, une politique fiscale responsable au service de l'entreprise et de l'emploi et depuis 2016, une digitalisation accrue des services publics qui induit un gain d'argent et de temps dans toutes les procédures administratives. En un clic aujourd !hui sur le Portail National des services publics du Bénin, on peut obtenir plusieurs documents administratifs et créer également une entreprise au Bénin en l !espace de deux, trois heures sur monentreprise.bj.. En fin d'année 2020, le Bénin a été désigné n°1 mondial en matière de facilité de création d'entreprises par la CNUCED. On note chez les dirigeants actuels une vision claire et soutenue du développement, un cadre juridique assez moderne qui offre la sécurité que tout investisseur souhaiterait avoir. Il en est de même de la sécurité foncière avec une Juridiction spéciale en gestation pour régler les différents litiges et donner un maximum d !assurance aux investisseurs. Le Bénin également a mis en place un cadre juridique adéquat aux investissements. Il dispose d !un tribunal de commerce, un projet de tribunal en charge des affaires domaniales est en cours. L !idée derrière tout cela est de favoriser le maximum de sécurité dans les investissements, gage de sécurité aux investisseurs. Depuis décembre 2016, le pays sous la houlette du gouvernement du président Patrice Talon a élaboré un plan de développement et d'investissement à travers le Programme d'action du gouvernement (PAG) qui tire son fondement du programme National de Développement (PND), soutenu par divers documents de politiques stratégiques opérationnelles. Pour le second quinquennat 2021-2026, le Programme d'action du gouvernement PAG II élaboré se veut la pérennisation des acquis et de promotion du capital humain. Il se déclinera à travers des reformes et des projets structurants . « Il porte notre ambition d'entretenir durablement la flamme de la renaissance amorcée pour asseoir définitivement les bases de notre développement socio-économique en vue de l'amélioration des conditions de vie de chacun. » Patrice Talon.
UN PAYS AU FORT POTENTIEL AGRICOLE
Le pays dispose d'un fort potentiel agricole avec une bonne part de terres arables. Le Bénin, c'est la deuxième vallée la plus riche du monde après celle du Nil, l'Ouémé. Ainsi, l'agriculture constitue l'un des secteurs prioritaires de l'économie. Avec deux saisons pluvieuses l'an, le pays s'appuie sur une bonne pluviométrie et développe même avec ses vastes superficies de cours d'eau, des cultures de contre-saison. Le Bénin, c'est plusieurs identités sûres de production agricole. Depuis trois ans (2019, 2020, 2021), le pays plane sur le toit de l !Afrique dans la production cotonnière avec de belles perspectives sur la période triennale 2023-2025.
La qualité de noix de cajou produite au Bénin ne fait non plus l !ombre d !aucun doute. A- t-on besoin de parler de l !ananas « pain de sucre » du plateau d !Allada, à une dizaine de kilomètres de Cotonou qui a reçu le signe « Indication Géographique Protégée », du karité ou encore de la baume de cajou où excelle le Bénin avec l !entreprise Fludor, leader et la seule sur le continent dans la fabrication de ce lubrifiant qui sert dans l !aéronautique, la peinture, les engrais et autres ? C !est dire que la matière première existe grâce aux efforts du gouvernement qui permet depuis son avènement avec des mesures d !accompagnement, d !accroitre la productivité dans tous les domaines. À côté de l !agriculture en pleine modernisation avec des performances d !année en années croissantes, voit le jour depuis quelques mois des investissements et projets conséquents dans l !agro-industrie, la transition énergétique, la mobilité, le tourisme...
INVESTISSEMENT MASSIF DANS L'ÉNERGIE, LE TOURISME ET L'INDUSTRIALISATION
Avec 41,5 % de taux d'accès à l'électricité au niveau national en 2018 (source : Banque Mondiale), le Bénin affichait un taux inférieur à la moyenne des pays d'Afrique sub- saharienne (47,7 % en 2018 d'après la Banque Mondiale). Selon les statistiques nationales, le taux d'accès est de 53,9 % en milieu urbain contre 6,6 % en milieu rural. Parti d'une plateforme énergétique quasi inexistante et réduite à l'approvisionnement auprès des voisins (Nigeria, Togo, Ghana) en 2016, le Bénin a rapidement élaboré une politique de mise en place d'infrastructures adéquates de production. Pour son opérationalisation, le Gouvernement a engagé une réforme institutionnelle qui a conduit à la naissance de la Société Béninoise de Production Electrique (SBPE) avec pour principales attributions, la production et le transport de l'énergie, laissant ainsi à l'ancien opérateur la Société Beninoise d'Energie Électrique (SBEE), la commercialisation. Depuis lors, le temps de coupure a été considérablement réduit. Sauf catastrophes naturels et autres dégâts dans le réseau, le Bénin a fait définitivement dos au délestage, jadis lot quotidien des abonnés. Une assurance pour les investisseurs qui bénéficient même de branchement quasi-gratuit pour le raccordement au réseau et des tarifs relativement intéressant pour une production hautement concurrentielle. D'ailleurs, pour les PME/PMI, des opérations gratuites de connexion au réseau électrique national ont été offertes. En conseil des ministres le 7 juillet 2022, le gouvernement a considéré l'électrification comme un produit relevant du social et d'en faciliter l'accès en baissant le coût de raccordement à 25.000 FCFA contre 85.000 FCFA initialement . En clair, les investissements massifs en cours et à venir dans le secteur de l'énergie, favorisent le développement de nouvelles capacités de production et le renforcement des infrastructures de réseau, dans le but d'atteindre l'autonomie énergétique dans les prochaines années. De nombreuses opportunités liées au développement de la capacité de transformation agroalimentaire et le développement d'une agriculture moderne sont ainsi facilités.
Dans le domaine du tourisme, pour la quatrième année consécutive , le Bénin a été classé premier à l'échelle du continent africain en matière d'ouverture sur les visas, selon le rapport 2021 de l'Indice d'Ouverture sur les Visas en Afrique (IOVA). Il a accueilli 337.000 de touristes en 2019, ce qui les place au 145ème rang mondial en termes absolus. Si l'on rapporte le nombre de touristes au nombre d'habitants du Bénin, on obtient une image un peu plus comparable : avec 0,027 touristes par habitant, le Bénin se situait au 161ème rang mondial. En Afrique de l'Ouest, à la 6ème place, derrière le Ghana. Dans la même année le World Economic Forum dans son rapport sur la compétitivité du voyage et du tourisme le classait 22ème. Sa part dans le PIB devrait doubler d'ici 2025 par rapport à 2013, portés par des projets ambitieux, notamment dans le domaine du tourisme mémoriel. Des boulevards et avenues, des statues voient déjà le jour (dont la statue de l'Amazone, derrière le Palais de la Marina, à quelques encablures du Palais des Congrès et du Port Autonome de Cotonou les Jardins de Mathieu et la statue de Bio Guera devant l'aéroport de Cotonou et á Parakou , qui seront inaugurés fin juillet). La restauration de plusieurs sites touristiques du pays, tels que les palais royaux d'Abomey, le village lacustre de Ganvié, le fort portugais...et l'avènement de nouvelles infrastructures à savoir : le musée Vodoun, l'avenue de la Marina avec plusieurs places mémorables. L'offre touristique s'est également enrichie depuis novembre 2021 avec le rapatriement de 26 trésors royaux et l'acquisition de nombreuses collections d'art en prélude à la galerie nationale d'art en chantier à Ouidah. Tous ces investissements sont soutenus par l'ambition du gouvernement de faire de ce secteur une filière de développement économique créatrice de richesses et d'emplois, et le principal outil de rayonnement du Bénin à l'international. Le pays devrait progressivement devenir une destination touristique de premier plan en Afrique.
L'INDUSTRIALISATION ET LA CRÉATION DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE GLO DJIGBÉ (GDIZ)
Le Bénin en raison de sa position stratégique offre de belles opportunités d'affaires. Pays, côtier donnant sur l'hinterland, proche du Nigeria, marché potentiel de plus de 200 millions d'habitants...des opportunités longtemps banalisées mais que le gouvernement du président Patrice Talon travaille à valoriser, rentabiliser et ne plus rien laisser passer afin de simuler le secteur industriel. C'est alors qu'avec le PAG 2 « Le développement ça y est », un projet de Zone Economique Spéciale, la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ) située à 45 km de Cotonou a vu le jour. Il s'agit d'une ville industrielle qui s'étend sur plus de 1.640 hectares et qui est dédiée à la transformation locale de plusieurs produits agricoles, notamment le coton, la noix de cajou, l'ananas, la noix de karité, le palmier à huile, le soja, le bois et bien d'autres.
Partant de la politique agricole très concluante que déploie le pays depuis 2016, l'ambition du gouvernement est de capter de manière beaucoup plus importante la plus- value de l'agriculture béninoise. A cet effet, la GDIZ devrait attirer un investissement d'au moins 1,4 milliards de dollars US pendant la première phase et créer environ une dizaine de milliers d'emplois. C'est une zone de très grande attraction en raison des nombreuses facilités dont bénéficient les investisseurs qui s'y installent. A la GDIZ, les entreprises bénéficient de plusieurs exonérations notamment les droits fiscaux, douaniers, patronal..., d'un libre accès au marché sous régional et international. Elles ont également la possibilité de rapatriement de capitaux. Le Bénin, c'est également une population jeune, dynamique et rompue à la tâche, une main d'œuvre globalement abordable.
UN PORT DYNAMIQUE ET EN PLEINE MODERNISATION
Une chose est de parvenir à produire en quantité mais une autre demeure le marché d'écoulement. En plus du potentiel marché nigérian (plus de 200 millions d !habitants), le Bénin dispose d !un Port autonome très dynamique et en modernisation continue depuis quelques années. C !est aux mains des professionnels du Port d !Anvers qui ont fait leurs preuves ailleurs dans le monde. C !est dire que l'écoulement de la production industrielle de la GDIZ sera aisé pour ceux qui souhaitent aller sur le marché étranger. Un réseau routier dense et constamment renforcé profitera également aux distributeurs désireux de desservir l !hinterland depuis la GDIZ. Avec le PAC et les travaux de modernisation, les activités de transit sont désormais très fluides. La Société Benin Control
commis aux travaux de dédouanement, de tracking, d !enlèvement et autres, fait de sorte à accélérer les différentes procédures. En l !espace d'une demi-journée, il est possible d !enlever
aujourd !hui une marchandise du PAC. Selon le classement de Africa Logistics Magazine rapporté par MARITIM AFRICA (www.maritiafrica.com), le Port autonome de Cotonou compte au nombre des plus grands en Afrique et occupe sur la liste la sixième position en 2020. Plusieurs autres classements confortent cette position et fait du PAC, une référence en Afrique. Des projets d'élargissement des quais, d !acquisition de remorqueurs de grande puissance, la construction de nouveau terminal (Terminal 5), reconstruction du quai Nord, extension du bassin portuaire de 154 mètres et le renouvellement de tout l'équipement naval etc. permettent à ce jour de maintenir le cap. Globalement, le PAC offre au jour le jour, de nouveaux atouts pour le transit et des opérations dans la plus grande sérénité.
Sa majesté Ganmadoaye, roi de Dogbo Ahomey (Couffo) a rejoint ses aïeuls.
Le décès est survenu lundi 29 août 2022 des suites d'une longue maladie.
Sa majesté Ganmadoaye est âgé de 75 ans.
M. M.
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Tiens justement , PATOU devant ses camarades GANDOKIN-KLOKLONON (Gros portefeuilles) français, du MEDEF le lundi dernier, nous a submergé d'une bouffée de nostalgie, nous les vieux syndicalistes, en parlant de nos grèves d'avant ! Ah qu'il parait loin le temps où avec pratiquement des excuses, le gouvernement nous retournait les rares retenues sur salaires pour fait de grève, afin que nous arrêtions une grève déclenchée parce que l'Autorité peut être, nous a mal parlé ou qu'elle porte des vestes bleues , ou que nous voulions exiger désormais des croissants au petit déjeuner…
Il y avait de ces motifs dont nous même nous rions à part ! C'est comme cette grève de enseignants vacataires déclenchée sous AGBONNON parce que mon petit Neveu ROMY-La Caisse avait osé exiger d'eux qu'ils aillent ouvrir des comptes bancaires pour y recevoir désormais leurs salaires. au lieu d'aller tous les fins du mois faire les salamalecs chez le receveur du coin …
En tout cas vous vous Mes Neveux et Nièces qui me me demandez pourquoi depuis des années les syndicalistes ne veulent même plus jouir des deux jours de grève auxquels ils ont toujours droit par mois dans la nouvelle loi , vous êtes tous des pagailleurs .
Votre Oncle AGBAYA !