De nouveaux ménages sont connectés à l'énergie électrique à Abomey-Calavi grâce au Projet de Restructuration et d'Extension des Réseaux de la SBEE dans le département de l'Atlantique (PRERA). Accompagné des professionnels des médias, le directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) a visité ce lundi 03 avril 2023, à Akassato (Abomey-Calavi) des postes de transformation électriques. Ils ont été installés dans le cadre du projet PRERA financé par l'Agence Française de Développement, l'Union Européenne, la Banque Européenne d'Investissement à plus de 60.000.000 millions d'euros. Le projet PRERA a entre autres pour objectif l'augmentation de l'accès à l'énergie électrique dans le département de l'Atlantique. Nous y reviendrons.
Akpédjé Ayosso
Le Bénin et la Chine ont célébré dimanche 02 avril 2023 à Pékin, le cinquantenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. L'ambassadeur du Bénin en Chine, Simon Pierre ADOVELANDE a initié à cette occasion, un forum de coopération économique et commercial.
Ce dimanche 02 avril 2023, plus de 400 opérateurs économiques du Bénin et de la Chine ont participé aux travaux du Forum économique commercial initié dans le cadre du cinquantenaire des relations diplomatiques entre le Bénin et la Chine. Placé sous le thème « Coopération économique et commerciale sino-béninoise dans une nouvelle ère », les participants à cette rencontre de haut niveau ont été conviés à réfléchir aux perspectives d'un nouveau Chapitre pour le renforcement de la coopération économique et commerciale bilatérale. Cette initiative qui permet de renforcer les relations de coopération entre les deux pays s'inscrit dans le cadre de la ‘'coopération de destin'' prônée par le président chinois, Xi Jinping.
Pour l'ambassadeur du Bénin en Chine, il s'agit de travailler à un nouveau dynamisme de partenariat pour accompagner la phase d'industrialisation déjà amorcée grâce au Programme d'action du gouvernement (PAG), pour une nouvelle ère économique.
Ce forum économique qui a connu un grand succès offre de nouvelles chances pour le Bénin et la Chine de consolider les liens d'amitié et le partenariat qui datent de plusieurs décennies déjà.
F. A. A.
La commune de Djidja dans le département du Zou, a un nouveau maire. Mathias AGNOUN a été élu au terme d'une plénière ce lundi 03 avril 2023.
Mathias AGNOUN, conseiller du parti Bloc Républicain (BR), et chef de l'arrondissement de Sètto désormais aux commandes à la mairie de Djidja. Il a été élu ce lundi 03 avril 2023 au terme de la plénière présidée par le préfet du Zou, Firmin KOUTON. Sur les 25 conseillers communaux que compte Djidja, 14 ont répondu présents. On dénombre parmi eux, 09 conseillers du parti Union Progressiste le Renouveau (UPR), parti de la minorité.
Mathias AGNOUN succède ainsi à Denis GLEGBETO, élu député à l'Assemblée nationale, 9e législature.
F. A. A.
Le directeur de l'Agence française de développement Jérôme Bertrand-Hardy s'est rendu ce lundi 03 avril 2023, sur deux sites de projets du secteur de cadre de vie en cours d'exécution à Agla et Ménontin (Cotonou). Il s'agit des projets PAVICC (Programme d'Adaptation des Villes au Changement Climatique) ciblant quatre communes et PAPC (Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou) ayant pour but d'améliorer le cadre de vie des populations. Dans le cadre du projet PAVICC, les travaux d'extension du collecteur X1.1 ont été constatés.
En ce qui concerne le projet PAPC, l'aménagement du bassin XX, d'une superficie de 524 hectares est en cours d'exécution. Situé dans la partie Ouest de Cotonou, il draine les quartiers de Ménontin et d'Agla situés en bordure du lac Nokoué.
L'appui financier de l'AFD pour la réalisation de ces projets prenant en compte d'autres villes du Bénin est respectivement de 58.000.000 d'euros et de 40.000.000 d'euros. Nous y reviendrons.
A.A.A
Le professeur de sciences politiques José Javier Olivas a produit un rapport critique sur les travaux menés par le Laboratoire ‘'Citizen Lab'' dans le cadre de l'affaire Pegasus. Ce document remet en cause la fiabilité et la crédibilité du rapport "Catalan-gate" de ce laboratoire canadien sur la prétendue "implication" du gouvernement espagnol dans l'espionnage des indépendantistes catalans. L'entretien du professeur est publié par le journal espagnol El Mundo dans son édition du 2 avril 2023 sous le titre : "La farce du Catalan-gate et la complicité de Citizen Lab"
Le Laboratoire ‘'Citizen Lab'' « fait preuve d'un manque total de transparence en ce qui concerne la méthodologie adoptée » pour les travaux menés dans le cadre de l'affaire Pegasus. Selon les analyses de José Javier Olivas, professeur de la London School of Economics et chercheur au département de sciences politiques et d'administration de l'UNED, la méthodologie utilisée est contraire à ce que recommande le monde universitaire.
« De nombreux universitaires ont demandé à Citizen Lab de fournir des informations sur ses recherches, mais le laboratoire canadien a refusé. Par exemple, les experts de Citizen Lab ne disent pas combien de dispositifs ont été analysés, car ce n'est pas la même chose qu'il y en ait 50 et que tous soient positifs, ou qu'il y en ait 2000 et que seulement 50 soient positifs. Ils ne précisent pas non plus qui les a analysés, ni quand, ni comment. Et chaque fois que nous soulignons les lacunes du rapport, Citizen Lab adopte une attitude arrogante, discréditant ceux qui leur demandent des explications », a fustigé José Javier Olivas dans la publication du journal espagnol ‘'El Mundo'' en date du 02 avril 2023.
L'objectif du « travail de recherche truffé d'erreurs et de lacunes méthodologiques » est de désinformer. La campagne bien orchestrée, au niveau international, vise non seulement à accuser l'Espagne, mais aussi à faire taire les voix critiques, selon Prof José Javier Olivas, qui ajoute que « "Citizen Lab" a des contacts avec de nombreux journalistes spécialistes dans le domaine de la technologie ».
L'universitaire confie pour étayer ses propos que « quelqu'un a emmené à Barcelone le correspondant d'un journal japonais à Bruxelles, pour interviewer José Bové (ex-eurodéputé français), avant de publier un article très critique contre l'Espagne au Japon ». Il semble, selon José Javier Olivas, que les ambassades et les consulats n'aient pas pour mandat de contrer ces initiatives de désinformation.
Les indépendantistes cherchent à annuler les condamnations du "procès", en se basant sur un rapport dépourvu de crédibilité et en instrumentalisant la Commission d'enquête du Parlement Européen sur l'utilisation de Pegasus (PEGA), a conclu Prof José Javier Olivas.
Le professeur Olivas en arrive à la conclusion que ce mouvement séparatiste s'est basé sur le rapport de "Citizen Lab" pour exercer de la pression sur le cabinet Sanchez, tout en instrumentalisant la commission du Parlement européen, chargée d'enquêter sur l'affaire Pegasus (PEGA). L'objectif final étant de parvenir à l'annulation des procès de 12 personnalités indépendantistes catalanes condamnés pour "crime de sédition". Les mis en cause avaient écopé des peines de prison de 09 à 13 ans.
L'organisation mondiale de la Santé compte tester des candidats vaccins en Guinée équatoriale et en Tanzanie après des cas confirmés du virus Marburg.
Des essais clinique du vaccin contre la fièvre Marburg (MARV) en Guinée équatoriale et en Tanzanie. Les deux pays ont enregistré une vingtaine de cas confirmés de ce virus depuis février. La situation est sous surveillance dans ces deux pays qui enregistrent deux petits foyers. Le virus de Marburg ou virus Marburg est apparu pour la première fois dans la ville de Marbourg en Allemagne en 1967. Des recherches sur un vaccin contre le MARV sont en cours depuis des années. En août 2022, l'OMS a lancé au Ghana le consortium MARVAC afin d'accélérer les recherches. Le consortium réunit les acteurs du domaine tels que les scientifiques, industriels, ONG et autorités de santé. Deux rencontres du consortium ont eu lieu en février avec objectif mettre en place des essais cliniques de terrain dans les plus brefs délais. Lors d'un point de presse, le 29 mars dernier, l'OMS a informé que des protocoles d'essais cliniques ont été validés par des experts pour évaluer quatre candidats vaccins
« La Guinée équatoriale et la Tanzanie, envisagent actuellement d'introduire ces phases de recherche dans leur riposte et nous nous préparons à soutenir les autorités nationales pour faciliter le processus si nécessaire. », rapporte ‘'Le Monde''. L'OMS précise que ces essais « s'inscrivent dans une approche collaborative qui place les ministères de la santé et les chercheurs nationaux au cœur de tous les efforts de recherche ».
A en croire Sylvain Baize, responsable de l'Unité de biologie des infections virales émergentes, « les flambées épidémiques sont des occasions uniques pour permettre l'avancée des recherches sur les vaccins et les traitements qui visent ces fièvres hémorragiques ».
« C'est par exemple grâce à l'épidémie de maladie à virus Ebola qui avait frappé l'Afrique de l'Ouest que le vaccin VSV-Ebola avait été homologué en 2015. Les premières publications sur ce vaccin dataient de 2005 et, en 2014, il n'y avait eu que quelques essais cliniques de phase 1. », a ajouté le spécialiste de la fièvre hémorragique de Lassa.
Le virus de Marburg est une maladie infectieuse de la même famille qu'Ebola. Il se transmet par contact sanguin ou fluides corporels. Les premiers symptômes sont : fièvre, des frissons, céphalées, douleurs musculaires etc.
A.A.A
Un instituteur en poste à Bohicon a comparu pour la seconde fois devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) mardi 28 mars dernier. Accusé dans un affaire de cybercriminalité, il sera fixé sur son sort le 25 avril prochain.
Nouvelle comparution d'un enseignant devant les juges de la CRIET mardi 28 mars 2023. Poursuivi pour des faits de cybercriminalité, l'enseignant en poste à Bohicon a comparu pour la seconde fois devant la juridiction spéciale.
Au cours de la première comparution, le ministère public avait requis une peine de 05 ans de prison, dont 02 ferme contre lui. A l'audience du mardi dernier, la défense a imploré la clémence du juge pour sa remise en liberté provisoire. Ceci, dans le but de lui permettre de retrouver les classes.
Après cette nouvelle comparution, le juge en charge du dossier a renvoyé le délibéré au 25 avril prochain.
F. A. A.
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) a examiné le dossier de deux militaires béninois poursuivis pour abus de fonction et cession de munitions.
En détention provisoire depuis le 3 janvier, les deux militaires ont été présentés à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet).
Selon les faits, l'un des militaires, instructeur à l'Ecole Normale des Officiers (ENO) de Toffo, a pris des munitions au cours de l'une de ses formations. Les munitions ont été ensuite vendues à un autre militaire.
Poursuivis pour « abus de fonctions et cession de munitions », les deux soldats ont arrêtés et déposés en prison.
Lors des débats à la CRIET, le ministère public a requis 2 ans de prison ferme et 500 000 FCFA d'amende contre le militaire instructeur.
Contre le deuxième prévenu, il a été demandé 3 ans de prison ferme et 1 000 000 FCFA d'amende, rapporte Librexpress.
Les deux militaires seront fixés sur leur sort à la prochaine audience prévue pour le 25 avril 2023.
M. M.
Un propriétaire d'immeuble sis à Fidjrossè, un quartier de Cotonou a saisi le Tribunal de commerce de Cotonou pour résiliation du bail avec une polyclinique ainsi que le paiement de loyers dûs.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné, jeudi 23 mars 2023, une polyclinique à payer à son bailleur la somme de 14 200 000 FCFA représentant des loyers impayés.
Selon les faits, le propriétaire a conclu le 11 juin 2014 un bail professionnel avec la polyclinique moyennant 200 000 FCFA par mois.
A la suite d'une accumulation d'arriérés de loyer, le bailleur a adressé une mise en demeure à la polyclinique le 12 août 2022.
La mise en demeure est restée sans suite et les lieux occupés par une autre clinique.
Le bailleur demande la résiliation du bail pour non respect des clauses de la convention.
Les défendeurs demandent à leur au tribunal de prononcer la nullité de la mise en demeure parce qu'elle ne mentionne pas les clauses violées.
Le sieur J. D. qui a agit au nom de la polyclinique a cessé toute activité avec la polyclinique et a suspendu l'ouverture de la polyclinique conformément au décret n°2018-342 du 25 juillet 2018 portant suspension de délivrance d'autorisation et révocation d'autorisation pour l'exercice en clientèle privée.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné la polyclinique à payer à son bailleur la somme de 14 200 000 FCFA au titre de loyers échus et impayés à la date de l'assignation du 04 novembre 2022.
Selon le Tribunal, la décision est exécutoire par provision à hauteur de la moitié de la condamnation pécuniaire.
M. M.
La faillite de Silicon Valley Bank montre que les déboires d'une petite banque, facilités par l'avidité de ses dirigeants et la dérégulation financière, peuvent éventuellement provoquer une crise nationale.
Par Christian ChavagneuxLa seizième banque américaine, Silicon Valley Bank (SVB), a fait faillite le week-end dernier. Et pas de manière sophistiquée, juste un bon bank run à l'ancienne, type XIXe siècle, c'est-à-dire une fuite des déposants qui ont perdu confiance dans leur banquier. Les autorités financières ont immédiatement établi un filet de sécurité pour éviter toute généralisation de la panique.
Comment la banque chérie des startupers de la Silicon Valley en est-elle arrivée là ? Petit retour en arrière.
Avec la pandémie mondiale, les entreprises de la tech connaissent un énorme boom boursier : la technologie va sûrement prendre une place de plus en plus grande, les perspectives de profits du secteur s'accroissent, c'est le moment d'y investir.
L'avidité de Silicon Valley Bank
Les fondateurs de startup trouvent de l'argent rapidement, qu'il faut bien mettre quelque part en attendant que leurs produits réussissent, ou pas. SVB recevait une large partie de ces dépôts qui ont explosé avec la pandémie, passant de 102 milliards de dollars en 2020 à 189 milliards en 2021.
Comme toutes les banques, celle-ci accorde des financements mais à un niveau bien moindre que le total de ses ressources ; elle cherche donc à placer le surplus. Jusqu'en 2018, ses dirigeants privilégient l'achat de titres de court terme – moins d'un an – essentiellement dans l'immobilier. Mais cela rapporte peu. Ce n'est pas grave, les taux d'intérêt sont bas, la banque n'est pas un fonds spéculatif, elle n'a pas à justifier de très hauts rendements.
C'est sans compter sur l'avidité des actionnaires et des dirigeants. Pour accroître le rendement des placements, ils achètent de plus en plus de titres de long terme, aux taux d'intérêt plus élevés. Tout le monde sait qu'un jour les banques centrales vont remonter les taux. Et quand cela se produira, la valeur des titres détenus chutera : une obligation ancienne qui rapporte 1 % perd de la valeur quand, avec la hausse des taux, les nouvelles rapportent plus de 4 %. Si l'on est obligé de la vendre avant terme, cela se traduira par une moins-value. Mais si l'on peut la conserver, on touche les intérêts et on attend patiemment.
Seulement voilà, les investisseurs financiers toujours à l'affut d'un bon coup ont fait leurs calculs : avec la hausse rapide et forte des taux d'intérêt aux Etats-Unis, si jamais SVB est obligé de vendre, cela occasionnera une perte d'environ 15 milliards de dollars quand son capital pour l'absorber est de… 16 milliards. Oups !
Le boom pandémique de la tech n'a duré qu'un temps. Depuis de longs mois le secteur est nettement orienté à la baisse et tout le monde est nerveux. Des clients de SVB commencent à retirer leurs dépôts, doucement, puis, de manière inattendue, fortement en février et début mars.
SVB est obligée de faire ce qu'elle ne voulait pas faire : vendre une partie de ses placements pour rembourser les clients. Et reconnaître des pertes : 1,8 milliard d'un coup. Vite, pour rassurer tout le monde, la banque annonce en même temps que ses pertes une augmentation de capital, une défense classique et opportune… quand on arrive à la réaliser.
Trop tard : les créanciers n'ont plus confiance dans la banque. Du coup, c'est panique chez les déposants : le 9 mars, sur une seule journée, ils retirent 42 milliards de dollars, un quart du total. SVB n'a pas de quoi payer tout le monde. C'est la faillite.
Force de réaction rapide
Deux types d'acteurs vont réagir extrêmement rapidement. En premier, des fonds spéculatifs sont venus tout de suite proposer aux dirigeants des startups de leur fournir immédiatement l'argent correspondant à leurs dépôts mais pour 60 à 80 cents pour un dollar, en espérant pouvoir de leur côté récupérer plus. Les vautours se sont jetés sur les proies sans attendre.
Mais la banque centrale, le Trésor et les régulateurs financiers américains sont intervenus dès le weekend dernier pour mettre en place un programme d'intervention destiné à aider les banques qui connaîtraient des difficultés et éviter toute contagion de la panique.
Le message est clair : si les déposants vous font le même coup qu'à SVB, ne vendez pas vos vieux titres qui vous feront faire des moins-values, apportez-les-nous, on vous les prend au pair – sans décote – comme garantie contre autant de prêts qu'il faudra pour rembourser les dépôts de vos clients en intégralité. On fera ensuite les comptes sur ce qui a été dépensé et on imposera une taxe sur le secteur bancaire qui devra rapporter un montant équivalent. L'argent du contribuable ne sera pas mobilisé.
Les dépôts sont garantis jusqu'à 250 000 dollars, une assurance suffisante pour rembourser les ménages, sauf les très riches, s'il arrive des soucis à une banque. Dans le cas de SVB, 97 % des dépôts étaient largement supérieurs et donc non assurés. D'où la nécessité d'une intervention publique.
Les autorités américaines ont bien pris soin de souligner que les actionnaires et les dirigeants de la banque n'étaient pas sauvés : ils y perdent leur investissement dans la banque et leur job. Mais les clients le sont.
Trois leçons
Après plusieurs jours assez agités, la fin de l'histoire n'est pas encore écrite. Mais on peut d'ores et déjà tirer trois leçons de cette nouvelle phase d'instabilité bancaire.
D'abord, même les petites banques peuvent être systémiques, c'est-à-dire que leurs petits déboires locaux ou sectoriels peuvent éventuellement provoquer une crise nationale. Le secteur de la tech et des cryptos apparaît clairement aujourd'hui comme une source d'instabilité bancaire : avant SVB, Silvergate, une banque spécialisée dans les cryptos a fait faillite puis une autre, Signature Bank, juste après. Des nains bancaires peuvent-ils faire tomber des géants, s'interroge la spécialiste de finance Laurence Scialom ? En tout cas, le cours des actions des grandes banques est à la peine depuis la fin de la semaine dernière.
Ensuite, on voit les dégâts induits par la dérégulation financière à bas bruit mise en œuvre par Donald Trump, notamment en faveur des plus petites banques régionales. On ne peut pas dire que la hausse des taux d'intérêt n'allait pas se produire. Et SVB aurait très bien pu acheter des protections pour se prémunir de ses effets sur la valeur de ses titres.
Mais cela coûte de l'argent et réduit la rentabilité alors que, grâce à Trump, cela n'était pas obligatoire pour une banque de la taille de SVB, une banque qui n'a pas été dans les dernières à réclamer cette baisse de régulation. Un pari sans assurances qui a permis à la banque d'améliorer le rendement de son portefeuille de... 0,4 %. Tout ça pour ça !
Enfin, même si la puissance publique n'a effectivement pas sauvé les actionnaires de la banque, elle a quand même assuré l'argent de startupers qui n'appartiennent pas à la partie la plus pauvre de la population. SVB s'occupait des dépôts des entreprises mais gérait aussi les finances personnelles de leurs dirigeants. Il reste comme un goût d'aléa moral dans cette histoire. A quoi bon fixer un cap sur les remboursements des dépôts si, quand il y a un problème, on instaure une sorte de garantie universelle ?
Reste à voir maintenant la suite des évènements. On sait depuis John Maynard Keynes que les fluctuations de la finance obéissent à des facteurs psychologiques et fondés sur une rationalité mimétique de moutons de Panurge. La tension ne devrait donc pas retomber dans les jours qui viennent.
https://www.alternatives-economiques.fr/silicon-valley-bank-trois-lecons-dune-faillite/00106234
À travers un communiqué en date du 28 mars 2023, le président de Commission interministérielle chargée du dédommagement des Personnes affectées par la libération du site de la Zone Économique Spéciale (ZES) de Glo-Djigbé, invite les propriétaires et/ou présumés propriétaires de terrains situés dans ledit périmètre à fournir leurs dossiers de dédommagement au plus tard le vendredi 14 avril 2023. Lire les pièces à fournir et les lieux de dépôt des dossiers.
Le Bénin sera bel et bien représenté en Afrique du Sud pour le premier Championnat Africain des Scolaires.
La délégation béninoise en partance pour le 1er Championnat Africain des Scolaires vient d'embarquer pour Durban en Afrique du Sud.
Les équipes des CEG Sainte Rita ( chez les garçons) et Cobly ( chez les filles) représenteront le Bénin durant la compétition.
Elle démarre ce dimanche 2 Avril et prendra fin le 9 prochain à Durban en Afrique du Sud.
J.S
Le groupe Gangbé Brass Band anime un géant concert dans la soirée de ce samedi 1er avril 2023 à l'Institut français du Bénin (IFB). Ce concert s'inscrit dans le cadre des activités de musique fanfare prévues pour le second trimestre de l'année 2023 à l'IFB.
De la musique fanfare ce samedi 1er avril à l'Institut français du Bénin. Le groupe Gangbé Brass Band va égayer le public. L'annonce a été faite par la directrice déléguée de l'IFB lors d'une conférence de presse ce vendredi 31 mars. Il s'agit selon Fabienne BIDOU, d'un des deux grands rendez-vous de ce mois d'avril.
Ce concert selon Athanase, un des membres de l'orchestre, vise à annoncer l'arrivée d'un grand groupe français dénommé "Journal intime". Un groupe avec lequel Gangbé Brass Band a travaillé l'été dernier à Paris avec deux semaines de résidence.
Ce groupe selon Athanase devrait présenter la première phase du projet le 14 mars dernier, ce qui n'a plus été possible, en raison des contraintes d'agenda chargé. « Le concert de ce 1er avril, c'est pour annoncer l'accueil et l'arrivée du "Journal intime" le 09 décembre prochain », a-t-il insisté avant d'informer que plusieurs tournées sont prévues avec "Journal intime".
Le concert poursuivit Athanase, sera également l'occasion de retracer l'histoire du groupe à travers l'usage des rythmes, chants et danses du Bénin. Il n'a pas manqué de remercier l'IFB pour son soutien et son accompagnement.
Après ce concert du groupe Gangbé Brass Band, une grande rencontre de musique en fanfare aura lieu le 08 avril. Elle regroupe Harmony's Brass Band, Assia Brass Band, Ayessi Brass Band, Ifè Brass Band, fanfare RELP du Togo, et Pépit'Arts du Bénin. « Ce sera une énorme rencontre de soufflants », a confié Fabienne BIDOU. Cette activité culturelle selon la directrice déléguée de l'IFB, vise à « rendre hommage » à la fanfare en tant qu'identité du Bénin, et la dynamique qui l'entoure ; très rare et présent dans peu de pays.
Pour le second trimestre de l'année 2023, au total 14 « sorties d'atelier » seront découvert en danse, théâtre, cirque ou musique à l'Institut français du Bénin.
F. A. A.
La police républicaine a procédé, vendredi 31 mars 2023, à l'interpellation de deux présumés cambrioleurs à Houègbo, commune de Toffo dans le département de l'Atlantique. Des vivres et plusieurs autres objets volés ont été saisis.
Deux (02) sacs de riz de 25 kg, un (01) bidon de 25 litres rempli de maïs, un (01) poste téléviseur et un (01) poste radio ont été saisis, vendredi 31 mars 2023, auprès de deux présumés cambrioleurs à Houègbo dans la commune de Toffo.
C'est à la suite d'une descente de la police républicaine au domicile d'une serveuse de bar.
Les deux cambrioleurs arrêtés sont membres d'un réseau qui opère au quartier Hêlita. Leur dernière opération remonte à la nuit du mardi 28 au mercredi 29 mars 2023.
Les deux présumés cambrioleurs interpellés seront présentés au Procureur dans les prochains jours.
Une enquête a été ouverte pour démanteler le reste de la bande de cambrioleurs.
M. M.
La SOBEBRA, entreprise citoyenne fièrement béninoise.
En 2022, elle a travaillé avec 300 fournisseurs établis au Bénin, leur permettant de réaliser un chiffre d'affaires de près de 30 milliards de francs CFA.
En 2023, en tant qu'entreprise citoyenne, la SOBEBRA s'investira davantage au Bénin.
En 2022, elle a poussé les limites de la production au sommet. Convaincu du développement industriel au Bénin, la SOBEBRA s'apprête à investir massivement dans son usine de production dont elle augmentera de près de 50% la capacité.
En 2022, elle a rendu plus de 400 millions de bouteilles.
En 2023, en tant qu'entreprise leader, la SOBEBRA compte faire davantage. En 2022, les 1000 agents béninois de la SOBEBRA ont bénéficié de 22.000 heures de formation. La SOBEBRA croit en l'avenir au Bénin.
Un éleveur a été tué dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 mars 2023 à Tapoga, une localité de la commune de Cobly.
Assassinat d'un éleveur à Tapoga, commune de Cobly. Des individus non identifiés ont fait irruption dans le domicile de El Hadj DJIBRIL Dramane dans la nuit du jeudi au vendredi 31 mars 2023, et lui ont tiré dessus. Les assaillants, au nombre de 06 d'après nos sources, ont traîné leur victime sur une distance de 150 mètres, avant de l'achever. Conduit d'urgence à l'hôpital par les secours, il sera déclaré mort. Une enquête est ouverte.
El Hadj DJIBRIL Dramane est un homme polygame, père de 27 enfants, a-t-on appris.
F. A. A.
Enfin une réaction d'un Guépard après le nul lors de la double confrontation entre le Bénin et le Rwanda.
A l'occasion de la 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023, le Bénin et le Rwanda se sont accrochés à Cotonou (1-1) comme à Kigali (1-1). Dernier du groupe L avec seulement 2 points derrière le Sénégal, la Mozambique et Rwanda, le Bénin a désormais des chances très réduites pour valider son ticket pour la Côte d'Ivoire.
Alors que le peuple beninois perd déjà l'espoir, l'auteur du but de l'équipe de Gernot Rohr à Kigali ne veut pas se laisser gagner par le doute. Jordel Dossou y croit.
"J'y crois toujours", a-t-il écrit sur sa page Facebook dans la soirée de ce samedi 31 Mars 2023.
Lors de la 5e journée le Bénin recevra le Sénégal au GMK à Cotonou avant de se déplacer en Mozambique pour la 6e et dernière journée des éliminatoires.
J.S
(Par Roger Gbégnonvi)
Dans le poème PRIÈRE DE PAIX daté de janvier 1945 qui clôt son recueil Hosties Noires, au chant III, Léopold Sédar Senghor, sortant de la généralité de « l'Europe blanche », précise : « et je veux prier singulièrement pour la France. Seigneur, parmi les nations blanches, place la France à la droite du Père. » A la place donc du Christ Rédempteur, alors même que le poète ne peint pas l'Hexagone en ange vêtu de blanc immaculé, puisque son poème comporte moult versets de reproches à la France dont « la poudre a croulé dans l'éclair la fierté des tatas et des collines, [qui] a traité les résistants de bandits, et craché sur les têtes-aux-vastes-desseins […], qui traite ses Sénégalais en mercenaires, faisant d'eux les dogues noirs de l'Empire », etc., etc.
« Prière de paix et de pardon » cependant car, à l'instar de toute l'Afrique sous le choc de l'humiliation, le futur académicien est resté sous le charme de son vainqueur brutal mais fascinant. Et l'Afrique de cultiver en son for intérieur, comme tous les « damnés de la terre », le bien connu syndrome de Stockholm, étrange attachement affectif du vaincu au vainqueur, alors même que le vaincu sait n'avoir retiré aucun avantage de la barbarie du vainqueur. Car, pour enrichir leurs civilisations d'un apport nouveau, point n'est besoin de brûler les terres des peuples ‘‘découverts'', de les brûler eux-mêmes au besoin, le besoin étant d'accaparer leurs territoires et leurs richesses, tout en renversant les Tables de la Loi : dire de la force sanguinaire qu'elle est vertu héroïque, écrire, comme Hegel, que « l'esclavage a contribué à éveiller un plus grand sens de l'humanité chez les nègres. » Or la stricte vérité est que l'esclavage a révélé la bestialité du négrier, noir et blanc, sa férocité quand il s'agit de saisir les biens des peuples vaincus, tués ou soumis. Et Senghor de stigmatiser « la meute boulimique des puissants et des tortionnaires ». Meute qui beugle, vole, viole et tue. Et Senghor est vrai quand il écrit « brigand du Nord » et dit « mon Afrique crucifiée depuis quatre cents ans et pourtant respirante ».
Pendant quatre siècles d'esclavage et de colonisation, ledit brigand s'est installé dans la facilité sur le dos du Nègre vassalisé, mais respirant, Nègre devenu sa rente viagère à travers une foultitude d'institutions conçues pour l'exploit machiavélique d'arracher au Nègre toute lanterne et de lui imposer comme lanterne toute vessie. Mais, et c'est ici la faille, ledit brigand ne peut, indéfiniment, maintenir les peuples les yeux bandés et leur parler sans cesse de l'Arlésienne de leur développement. Quatre siècles de servitude et un demi-siècle de fausse décolonisation ont sorti les Nègres du « sommeil dogmatique » à eux inoculé par leurs vainqueurs. A présent réveillés et debout, ils dessouchent le rhizome des mensonges et entendent en finir, à terme, avec le pillage de leurs ressources par le « brigand du Nord », qui ne peut plus se prétendre propriétaire de l'or, du pétrole, de l'uranium, des trésors des terres-noires, et tutti quanti, que son sous-sol ne produit pas et ne produira jamais. Sentant le pouvoir échapper en Afrique aux vieux béni-oui-oui, le Chef de l'Hexagone est allé courtiser les jeunes Africains à Montpelier et trinquer avec eux à Kinshasa. Mais les jeunes Africains savent quel étau leurs parents ont décidé de desserrer et n'entendent pas s'y laisser enfermer à leur tour.
Voilà pourquoi, ne disposant plus à sa guise de l'Afrique, le Chef de l'Hexagone demande aux siens de travailler plus, de renoncer en somme au mantra de facilité ‘‘grèves et vacances'' qui n'avait de socle que l'oreiller de la sueur nègre, pour adopter maintenant, tout à côté d'eux, le mantra de responsabilité Arbeit und Steuer (travail et impôts). Ce mantra, qui court le long du Rhin, conviendrait aussi très bien aux Nègres, si l'on en croit Aimé Césaire : « Je demande trop aux hommes ! Mais pas assez aux nègres… » Et pas assez aux habitants de l'Hexagone, à qui leur personnel politique cache délibérément la vérité africaine de la France et qui sont loin de savoir que leur ancienne aise tenait à l'Afrique ancienne et que, donc, leur malaise actuel a possiblement pour origine l'Afrique nouvelle, réveillée et debout.
Permutation entre le Directeur Départemental de la Police républicaine (DDPR) Atlantique et le DDPR Plateau.
BANDELE COFFE Nicolas Ganiou est le nouveau Directeur Départemental de la Police républicaine (DDPR) Atlantique. L'officier supérieur a été permuté de la Direction Départementale Plateau pour l'Atlantique .
Le nouveau Directeur Départemental de la Police républicaine (DDPR) Plateau est l'officier supérieur HOUNGBEDJI Cohovi René qui a été permuté de la Direction départementale Atlantique.
Les deux officiers supérieurs permutés sont invités à rejoindre leurs nouveaux postes lundi 03 avril 2023, selon une note du Directeur général de la Police républicaine Soumaïla Yaya en date du 29 mars 2023.
M. M.