La Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SImAU) lance un appel d'offres international pour la réalisation des travaux de construction du Quartier Culturel et Créatif (QCC) de Cotonou. Ce centre qui vise à être un épicentre des industries culturelles et créatives du Bénin et un point de convergence d'espaces dédiés à l'innovation, à la création, à la diffusion, à la consommation culturelle, à la commercialisation de biens culturels et artistiques assemblant plusieurs équipements et activités interconnectés. Les travaux sont subdivisés en trois (3) lots.
Lot 1 : Travaux de voiries et réseaux divers (VRD), d'aménagement de gros œuvre et d'étanchéité
Lot 2 : Travaux de corps d'état techniques
Lot 3 : Travaux de corps d'état architecturaux.
La date limite de dépôt des offres est fixée au jeudi 27 février 2025.
Les résultats du concours de recrutement de 225 agents contractuels de droit public de l'État (ACDPE) au profit du ministère de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche (MAEP) ont été rendus publics par la direction générale de la fonction publique. Voici les candidats déclarés admis aux concours de recrutement.
Une motocyclette volée à Ekpè-Pk10 dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 Novembre 2024 a été retrouvée, mardi 12 décembre 2024, au quartier Sèkandji.
A la suite d'une enquête ouverte après le vol d'une moto de marque Dayang à Ekpè-Pk10 dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 Novembre 2024, la police a localisé l'engin à Sèkandji le mardi 12 décembre 2024.
L'engin volé était en possession d'un individu. Le suspect, selon la police, n'a pu fournir de titre de propriété. Il a été alors arrêté.
M. M.
Le programme de cantines scolaires, fer de lance des politiques éducatives au Bénin, continue de transformer la vie des élèves dans le département de l'Ouémé-Plateau. Depuis sa relance en 2016 et son renforcement en 2018 avec le Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), cette initiative assure un repas chaud quotidien à des milliers d'écoliers.
Le programme de cantines scolaires, pilier du Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), transforme significativement l'expérience éducative des enfants dans le département de l'Ouémé-Plateau. Depuis sa relance en 2016 et son renforcement en 2018, cette initiative ambitieuse vise à améliorer l'accès à l'éducation primaire et à augmenter le taux de rétention scolaire en fournissant quotidiennement des repas chauds aux élèves. Aujourd'hui, ses impacts sont palpables. Au complexe scolaire d'Abéokuta, dans l'arrondissement d'Azowlissè, commune d'Adjohoun, les élèves bénéficient pleinement de cette mesure inscrite dans le Programme d'Action du Gouvernement. Dans cette commune, 33 écoles profitent de ce programme qui joue un rôle crucial pour encourager la fréquentation scolaire, notamment dans les zones rurales où les familles peinent souvent à satisfaire les besoins alimentaires de leurs enfants. Yvette Akogbéto, directrice du groupe A du complexe scolaire d'Abéokouta, et Judes Augustin Bodjrènou, responsable du groupe B, saluent les efforts déployés par le gouvernement. Selon eux, cette initiative améliore non seulement la qualité de vie des élèves mais également leur assiduité en classe, renforçant ainsi l'ensemble du système éducatif. Le succès observé dans l'Ouémé-Plateau s'inscrit dans une dynamique nationale remarquable. Entre 2016 et 2023, le taux de couverture des écoles primaires publiques en cantines scolaires est passé de 31 % à 75 %, permettant à plus de 1,3 million d'écoliers, dont 45 % de filles, de bénéficier d'un repas chaud chaque jour. Ce progrès a valu au Bénin une reconnaissance internationale : en 2022, le pays a été désigné "Champion des cantines scolaires" par le Programme alimentaire mondial. Cette réussite repose sur des investissements conséquents. Le budget alloué à ce programme a connu une hausse significative, passant de 1,5 milliard FCFA en 2016 à 48,7 milliards FCFA en 2022. Avec des ressources prévues pour atteindre 153,8 milliards FCFA d'ici 2026, le gouvernement ambitionne de garantir une couverture totale des écoles primaires publiques en cantines scolaires, confirmant ainsi son engagement envers l'éducation et le bien-être des enfants.
Programme durable et participatif
Les perspectives d'avenir du programme d'alimentation scolaire se dessinent autour d'une approche plus durable et participative, visant à renforcer l'implication des communautés locales. Dans l'Ouémé comme dans le Plateau, les écoles sont encouragées à adopter des solutions innovantes, telles que l'élevage ou la mise en place de jardins scolaires, afin de diversifier les apports nutritionnels et renforcer l'autosuffisance alimentaire. Parallèlement, des récompenses seront attribuées aux comités de gestion des cantines pour encourager l'excellence dans la gestion et l'organisation de ces initiatives essentielles. Pour le Préfet du département de l'Ouémé Marie Akpotrossou, la construction des cantines présente un intérêt pour la promotion de la scolarisation des enfants. Malgré ces progrès, des défis persistent, notamment le manque d'équipements dans certaines écoles. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) prévoit d'apporter des améliorations en dotant les cantines d'ustensiles supplémentaires, garantissant ainsi des conditions optimales pour la préparation des repas. Cette initiative s'inscrit dans une vision globale qui lie alimentation, éducation et développement communautaire. Le Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) témoigne ainsi de l'engagement du Bénin à bâtir un avenir durable, où chaque enfant bénéficie de conditions propices à l'apprentissage, au développement et à la réussite. En visant une couverture nationale de 100 % d'ici 2026, le gouvernement béninois positionne ce programme comme un modèle inspirant pour l'Afrique et pour le monde entier. Il transforme non seulement les écoles mais aussi les vies des enfants, leur offrant l'opportunité d'apprendre et de s'épanouir dans un environnement favorable à leur réussite.
Les éléments de la police républicaine de Djidja ont procédé à l'interpellation d'un couple et d'un jeune homme pour enlèvement de mineur.
Ils séjournent désormais en prison en attendant leur audience. Les accusés sont un couple et un jeune homme arrêtés dans une présumée affaire d'enlèvement d'une fillette de 6 ans. La plainte de disparition de l'enfant a été enregistrée dans la soirée du lundi 18 novembre 2024. L'un des parents de l'enfant a été contacté par les ravisseurs quelques heures après l'enlèvement. Ils ont exigé la somme de 5.600.000 FCFA contre libération de l'enfant.
L'enquête de la police républicaine a permis de mettre la main sur un couple dans la commune de Djidja. Ils ont avoué leur implication dans l'enlèvement et donné des informations. La police s'est ensuite rendue chez le complice ayant déjà amené l'enfant à Abomey, au quartier Adandokpodji. L'opération de la police républicaine s'est soldée par la libération de la fillette et l'interpellation du complice d'une vingtaine d'années. Les agents de la police républicaine ont aussi saisi la carte SIM utilisée pour joindre les parents de la victime.
A.A.A
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, lundi 23 décembre 2024, au Palais Royal à Casablanca, une séance de travail consacrée à la révision du Code de la Famille.
La séance de travail présidée ce lundi par SM le Roi Mohammed VI sur la révision du Code de la famille vise à renforcer et à consolider la cellule familiale comme fondement de la société marocaine.
Cette séance intervient après une série de larges concertations avec les différentes couches de la société et a recueilli plus de 100 propositions d'amendement. Sa Majesté le Roi, Amir Al-Mouminine, a bien voulu saisir le Conseil supérieur des Oulémas concernant certaines propositions relatives à des textes religieux au sujet desquelles le Conseil a émis un avis légal.
Le Souverain a procédé aussi aux arbitrages nécessaires par rapport aux choix qui cadrent avec les référentiels et les finalités définis dans la Lettre Royale adressée à Monsieur le Chef du gouvernement, ainsi que ceux fixés par les normes régissant l'action de l'Instance, à leur tête la norme de "Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé".
Au cours de la séance, le ministre de la Justice, Monsieur Abdellatif Ouahbi, a présenté un exposé sur la démarche et la méthodologie de travail de l'Instance de révision du Code la famille et des conclusions du Conseil supérieur des oulémas.
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Monsieur Ahmed Toufiq, a exposé, les conclusions de l'Avis du Conseil qui ont établi le fondement légal essentiel de certaines propositions de l'Instance et pris en compte le principe de la Maslaha (l'intérêt) pour trouver des solutions conformes à la Charia concernant d'autres propositions.
Le Souverain a appelé le Conseil supérieur des Oulémas à poursuivre la réflexion pour la création sein du Conseil Supérieur des Oulémas d'un cadre dédié à l'Ijtihad sur la question de la famille marocaine, et qui exigent des réponses novatrices en phase avec les exigences de l'heure.
Sa Majesté le Roi ambitionne, à travers la création de ce cadre institutionnel, de permettre à l'Ijtihad d'être au service de l'intérêt supérieur de la famille, à l'aune du développement de la société, et pour qu'il ne soit plus occasionnel ou dépendant d'une demande de Fatwa adressée au Conseil Supérieur des Oulémas.
Le Souverain a chargé le gouvernement de communiquer avec toutes les composantes de la Nation et toutes les couches de la société du bien fondé de cette réforme pour la famille marocaine.
Concernant la phase législative de la révision du Code de la Famille, et les discussions et votes qui s'ensuivront dans les deux Chambres du Parlement, Sa Majesté le Roi a rappelé les référentiels et les fondements devant l'encadrer, tels que contenus dans la Lettre Royale précitée.
Il s'agit des principes de justice, d'égalité, de solidarité et de cohérence prônés par la Sainte religion de l'Islam, ainsi que des valeurs universelles émanant des conventions internationales ratifiées par le Maroc.
Sa Majesté le Roi a également souligné la nécessité de garder à l'esprit la volonté de réforme et d'ouverture sur le progrès, voulue par le Souverain à travers le lancement de cette initiative prometteuse de réforme, vingt ans après la mise en œuvre du Code de la Famille, et de garantir la protection de la famille sur les plans juridique, social et économique.
Le Souverain a insisté sur l'impératif de percevoir la teneur de la réforme dans un cadre de complémentarité, en ce sens qu'elle ne favorise pas une partie au détriment de l'autre, mais concerne la famille marocaine, qui constitue la "cellule de base de la société", ce qui implique de veiller à l'élaboration de tout ce qui précède sous forme de règles juridiques claires et intelligibles, afin d'éviter les lectures judiciaires contradictoires et les cas de conflit dans leur interprétation.
Sa Majesté le Roi aussi attiré l'attention quant à l'impératif d'accorder l'intérêt nécessaire à tous les autres prérequis appuyant et renforçant la révision du Code de la Famille, qu'il s'agisse de la consolidation de l'expérience de la justice de la famille, de la révision des textes législatifs et réglementaires y afférents à la lumière des nouvelles dispositions constitutionnelles, ou de l'élaboration de programmes de sensibilisation permettant aux citoyennes et citoyens d'accéder à la loi et de mieux assimiler leurs droits et obligations.
La séance de travail de ce lundi s'est déroulée en présence de plusieurs ministres sectoriels et de leur Chef, M. Aziz Akhannouch, dont le gouvernement sera chargé de présenter le projet de loi relatif à la révision du Code de la Famille devant le parlement en vue de son adoption.
La Promenade des Anglais a été inaugurée en 1824 grâce à l'initiative du Révérend Lewis Way. Lewis Way était un avocat et homme d'église anglais, connu pour son action chrétienne auprès des Juifs. Il ne doit pas être confondu avec son grand-père, également appelé Lewis Way, directeur de la South Sea Company.
Lewis Way est né le 11 février 1772, deuxième fils de Benjamin Way (1740-1808) de Denham, Buckinghamshire. Benjamin Way était député et membre de la Royal Society, et s'occupa de la formation de son fils en tant qu'avocat. Way obtint son diplôme de maîtrise en 1796 au Merton College d'Oxford, et en 1797 fut admis au barreau par la Society of the Inner Temple. Lewis Way eut un coup de chance en octobre 1799. Un homme riche nommé John Way (1732-1804) était à l'Inner Temple pour ajuster son testament ; il s'arrêta au bureau de Lewis Way, curieux de rencontrer la personne qui partageait son nom de famille inhabituel. Bien que les deux Way ne soient pas apparentés, ils nouèrent une amitié et une correspondance. Lewis rendit visite à John chez lui, et John lui apporta un soutien financier. John Way n'avait pas d'enfants et il modifia son testament de telle sorte que sa succession d'environ 300 000 £ (= environ 32 millions de livres sterling en 2021, corrigées de l'inflation) revint à Lewis, après en avoir mis de côté une partie pour sa femme.
John Way mourut en 1804 et Lewis Way devint soudainement riche et indépendant et n'eut plus besoin de subvenir à ses besoins en tant qu'avocat. Il devint alors philanthrope. Lewis Way fut ordonné prêtre de l'Église d'Angleterre en 1817, et consacra une grande partie de sa fortune à des œuvres religieuses.
En route pour le Liban en 1823, il séjourna quelque temps à Nice, sur la côte méditerranéenne de l'actuelle France. Pendant son séjour, il fit don de fonds pour la construction de la Promenade des Anglais en bord de mer. Au Liban, il rencontra la voyageuse Lady Hester Stanhope. Il vécut plus tard à Paris en tant qu'aumônier de l'ambassadeur britannique. Il fonda la chapelle Marboeuf près des Champs-Élysées en 1824, où ses prêches attirèrent une congrégation à la mode. Cette église a déménagé et est aujourd'hui St George's Paris.
Les dernières années de Lewis Way furent passées dans la campagne du Warwickshire, sous la garde d'un asile d'aliénés à Barford. Il mourut le 23 janvier 1840.
Lewis Way appartenait à l'aile évangélique de l'Église d'Angleterre et participait activement à son action auprès du peuple juif. Il fut membre fondateur de la London Society for Promoting Christianity Amongst the Jews. En 1812-1816, il construisit la chapelle de Stansted Park, dans le Sussex, dans le cadre de ce ministère. Lewis Way croyait fermement que la restauration des Juifs en Israël accomplirait les prophéties mandatées par la Bible, et croyait que cela serait lié à la conversion massive des Juifs au christianisme. En 1817, Lewis Way se rendit en Russie, s'arrêtant aux Pays-Bas, en Allemagne et en Pologne pour visiter les populations juives et les lieux de culte. Il obtint quatre audiences du tsar Alexandre Ier de Russie, qui se lia d'amitié avec lui et partagea son intérêt pour l'avenir du peuple juif (voir Histoire des Juifs en Russie).
Lewis Way écrivit : « Ce n'était pas une audience d'un homme privé avec un empereur, mais plutôt un échange de vues très amical entre un chrétien et un autre chrétien. »
Le tsar envoya Way au congrès d'Aix-la-Chapelle (1818) dans ce qui est aujourd'hui Aix-la-Chapelle en Allemagne pour obtenir un engagement des chefs d'État européens post-napoléoniens à améliorer le sort de la population juive d'Europe. C'est à la suite de sa visite en Russie en 1817 que Lewis Way développa une croyance dans le retour imminent du Christ, adoptant le pseudonyme de « Basilicus » pour la publication de ses convictions dans Thoughts on the Scriptural Expectations of the Christian Church.
Il a également poursuivi l'idée de créer un collège à Stansted Park pour former des missionnaires auprès des Juifs, mais le projet n'a jamais abouti.
En 1801, Lewis Way a épousé Mary Drewe (1780-1848), la plus jeune fille du révérend Herman Drewe de The Grange, Broadhembury, un domaine substantiel dans le Devon. Le couple a eu neuf enfants : trois fils et six filles. Parmi eux, l'antiquaire Albert Way (1805-1874), Georgiana Millicent Way, qui a épousé Henry Daniel Cholmeley (né en 1810, décédé le 1er juin 1865), et Olive qui a épousé le révérend Charles Edward Kennaway, l'ecclésiastique et poète anglican.
Kevin LOGNONÉ
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a condamné, jeudi 19 décembre 2024, un douanier à une peine pécuniaire dans une affaire de fausse alerte à la drogue. Deux (2) co-prévenus ont écopé chacun de 2 ans et 5 ans de prison.
Condamnation d'un douanier et de deux klébés dans une affaire de fausse alerte à la drogue. Ils ont été déposés en prison après avoir intercepté un véhicule soupçonné de transporter de la drogue en direction de Porto-Novo selon Banouto. Le douanier a reçu l'alerte d'un informateur ‘'Klébé''. Il a ensuite joint un autre informateur pour l'aider à intercepter le véhicule. Lors de la fouille du véhicule, aucune substance illicite n'a été retrouvée. Cet informateur se serait présenté au douanier comme un proche collaborateur de l'ex-directeur général des douanes, Alain Hinkati. Le propriétaire du véhicule a décidé de saisir la justice.
La Criet, dans son verdict a condamné le douanier à une amende de 20.000.000 FCFA pour abus de fonction. Le premier informateur a été condamné à 2 ans de prison ferme et 500 000 FCFA d'amende pour « dénonciation calomnieuse ». Le second informateur a écopé de 5 ans de prison ferme et 6 000 000 FCFA d'amende pour les faits de « trafic d'influence et de blanchiment de capitaux ». Les prévenus ont été condamnés solidairement à payer au plaignant, la somme de 20.000.000 FCFA pour toutes les causes du préjudice.
A.A.A
Les Guépards du Bénin ont marqué l'année 2024 par leur qualification à la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN) Maroc 2025. Cette prouesse du sélectionneur national et de ses poulains a redonné l'espoir et la joie au coeur à tout un peuple
Que retenir de l'année 2024 chez les Guépards du Bénin de avec le sélectionneur Gernot Rohr ?
Sortie d'une année 2023 "échec", l'équipe nationale du Bénin sous l'ère Gernot Rohr, cherchait désespérément l'équilibre pour revenir au devant de la scène continentale.
En effet, après sept matchs joués en 2023, les Guépards n'ont enregistré aucune victoire. Miraculeusement graciée par la Confédération Africaine de Football (CAF), la bande à Gernot Rohr a pu tout au moins se contenter d'une victoire sur tapis vert face au Rwanda dans le cadre des éliminatoires de la CAN. L'année 2023 devrait alors être oubliée mais, pas très vite.
Début 2024, Steve Mounié et ses coéquipiers se sont contentés depuis leurs clubs respectifs, de suivre la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations sur écrans de télé. Un très beau tournoi que ce fut ! La compétition aura "réveillée" le onze national. En mars, Rohr et ses hommes ont surpris le public, en tenant tête au champion d'Afrique en titre, la Côte d'Ivoire (2-2). C'était lors du premier match amical de l'année. Un résultat plein d'espérance. Et ce, alors que s'annonçaient les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
"J'ai fait une Coupe du Monde avec le Nigéria, je veux la refaire avec le Bénin." C'est la promesse faite par le sélectionneur Gernot Rohr, au moment où il prenait fraîchement ses fonctions de sélectionneur national des Guépards du Bénin. Après les mots, il fallait confirmer les faits sur le rectangle vert. Mais, l'équipe faisait déjà sa mauvaise entrée comme d'habitude. Lors des deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2026, les Guépards se sont inclinés face à l'Afrique du Sud (2-1) et ont fait nul avec le Lesotho (0-0). Juin 2024, Rohr et son équipe de jeunes talents ont néanmoins réussi à changer la donne. Malgré son absence à la CAN 2023, le onze national a battu le Rwanda 1-0 (3e journée) et le géant Nigéria (2-1). Junior Olaitan et le groupe se sont faits ainsi pleine confiance et donnaient plus confiance aux amoureux du cuir rond au pays. Toutefois, une malédiction devrait être brisée.
Depuis l'exploit avec une qualification en quarts de finale à la 32e édition de la CAN disputée en Égypte, le public béninois mourait d'envie de revoir les Guépards mouiller les maillots dans la plus prestigieuse des compétitions africaines du sport-roi. Gernot Rohr et ses poulains étaient alors décidés à briser la malédiction. Poussés par le Gouvernement Talon, les Guépards bouclent les qualificatifs de la CAN avec 2 victoires, 2 défaites et 2 nuls. Ce bilan bien que mitigé, aura marqué l'an 2024 au Bénin. C'est le rêve de tout un peuple qui a été réalisé : LE BÉNIN EST QUALIFIÉ POUR DISPUTER LA CAN MAROC 2025.
Avec cette qualification, le football béninois a fait un grand pas en avant. Classé 97e au plan mondial par la FIFA en 2023, le onze national a clôturé l'année "magique 2024" à la 94e position en se hissant au 21e rang sur le plan continental. C'est une prouesse, et le numéro 1 Béninois, le Chef de l'État, Patrice TALON n'a pas manqué de le souligner dans son message à la Nation le vendredi 20 décembre 2024.
"À quoi devons-nous une telle dynamique qui nous vaut les prouesses remarquables que le monde relève et apprécie… ? L'ampleur et la qualité de nos réalisations tiennent de notre volonté de changer le destin, de notre ardeur au travail mais davantage de l'état d'esprit qui nous caractérise désormais. Cet état d'esprit, j'en ai la conviction, a inspiré nos Guépards dans leur campagne de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations de Football, édition 2025. Et il leur a permis de surmonter les difficultés même lorsque cela paraissait impossible, pour revenir sur le devant de la scène continentale. Je crois qu'ils y puiseront désormais les ressources pour s'y maintenir et viser encore plus haut.", a déclaré le Président de la République devant les députés à l'Assemblée Nationale.
De par leur qualification à la CAN MAROC 2025, les Guépards du Bénin sont entrés dans la légende des Hommes qui ont marqué le football au Bénin en 2024.
L'année 2024 qui s'achève a été couronnée de succès pour le onze national. L'An 2025 va s'ouvrir avec le plus grand défi pour Gernot Rohr : QUALIFIER LE BÉNIN POUR LA COUPE DU MONDE 2026.
J.S
Le marché moderne de Natitingou a été inauguré, dimanche 22 décembre 2024. C'est en présence d'une délégation du gouvernement béninois avec à sa tête le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, du Préfet Déré Lydie Chabi Nah et des populations.
Natitingou dispose désormais d'un marché moderne pour le bonheur des marchands et des usagers. Il a ouvert ses portes dimanche 22 décembre. L'infrastructures comprend des équipements modernes et conformes aux normes internationales. Selon la ministre de l'Industrie et du Commerce Shadiya Alimatou Assouman, avec 2.297 espaces de vente, le marché de Natitingou a deux blocs.
Le bloc principal compte 179 boutiques, 26 boucheries, 15 restaurants, 618 hangars individuels accueillant 1218 marchands, 2 magasins pour les poissonnières et 27 hangars communs abritant 810 personnes. Le bloc artisanat est composé de 44 boutiques, 2 ateliers et 3 magasins. Le marché moderne de Natitingou, c'est aussi un bloc administratif, une infirmerie, un bloc pour la gestion du parking, une gare routière, et des installations sanitaires.
Selon le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, le marché moderne régional de Natitingou représente une opportunité d'expansion, une plateforme d'échanges et un levier pour renforcer la vitalité économique de cette région de notre pays. Il a invité les bénéficiaires du joyau, à en faire un bon usage, à y cultiver la solidarité et la collaboration pour en maximiser les retombées économiques et sociales. « Le Gouvernement vous confie aujourd'hui ce joyau. Il vous appartient de le préserver, de l'animer et de l'utiliser pour faire prospérer vos activités », a-t-il déclaré.
La délégation gouvernementale est composée du Secrétaire général du Gouvernement Édouard Ouin Ouro, Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l'Industrie et du Commerce, Modeste Kérékou, ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi et Kouaro Yves Chabi ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
A.A.A
Quelques photos
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, a condamné, jeudi 19 décembre 2024, un policier nigérian a deux (2) ans de prison ferme dans une affaire de délivrance de faux passeports.
Pour avoir établi de faux passeports à trois (3) femmes, un policer nigérian se retrouve en prison. Selon ‘'Banouto'', les femmes devraient se rendre en Arabie Saoudite en prenant départ de l'aéroport de Cotonou. Il s'est donc chargé d'établir de passeports pour les femmes. Le policier nigérian a même aidé les femmes venant du Nigéria à rejoindre le Bénin via la frontière de Sèmè-Podji. Il s'est aussi assuré de leur logement dans un hôtel. Les femmes ont été arrêtés et déposées en prison une fois à l'aéroport de Cotonou.
À la barre, informe la même source, le policier nigérian et les femmes ont plaidé non coupable. Le policier nigérian a été condamné à 24 mois de prison ferme et 250 000 FCFA d'amende pour « abus de fonctions et usage fausses attestations ». La CRIET a ordonné la relaxe au bénéfice du doute des femmes en détention provisoire.
A.A.A
Le ministre béninois des Affaires étrangères a échangé, vendredi 20 décembre 2024, à Bamako (Mali) avec son homologue malien, Abdoulaye Diop. C'est en marge des travaux de la session du Conseil des Ministres de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Tête à tête entre les ministres des Affaires étrangères du Bénin et du Mali. Ils ont échangé sur plusieurs sujets d'intérêts communs. A l'issue des échanges, ils ont réaffirmé « leur engagement à renforcer les liens séculaires entre les peuples du Bénin et du Mali, quels que soient leurs choix d'organisations politiques ». Lors du 66ème Sommet de la CEDEAO, les Chefs d'État et de Gouvernement ont approuvé le retrait des trois (03) pays de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Mali de l'organisation régionale.
A l'occasion d'une conférence de presse lundi 16 décembre 2024, le ministre Bakari a souligné que pour les pays membres de la CEDEAO et plus particulièrement pour le Bénin, la question de la préservation des intérêts des populations est essentielle.
Tout en respectant le choix de ces trois pays, le Bénin compte bien œuvrer au maintien et à la dynamisation des relations séculaires entre leurs peuples.La session ordinaire des membres du Conseil des Ministres statutaire de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) a été l'occasion de se pencher sur plusieurs dossiers importants.
A.A.A
Les travaux de construction du Centre des Affaires Maritimes évoluent à grands pas à Cotonou.
Dans le but de moderniser, le Port Autonome de Cotonou, le gouvernement du Président Patrice Talon a mis en place le projet de construction du Centre des Affaires Maritimes. Les travaux sont en cours sur le site situé en face du Port Autonome de Cotonou sur le Boulevard de la Marina. L'objectif est « offrir plus d'espace pour améliorer la fluidité des opérations portuaires, regrouper tous les acteurs clés de la plateforme portuaire et créer un cadre de travail plus performant pour l'ensemble des acteurs ». Il s'agit de 2 bâtiments de type R+7, un bâtiment de type R+5, un parking R+3 de 1.600 places environ et une aire de stationnement de près de 300 places pour motos.
Ce centre permettra entre autres de renforcer la célérité des opérations et d'améliorer l'efficacité des intervenants dans la chaîne portuaire.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), a rendu ce lundi 23 son verdict dans le dossier d'attribution de marchés publics au CNLS-TP et à la SBEE. L'ex-directeur national du contrôle des marchés publics (DNCPM) et sept (7) personnes écopent des peines de prison. Un chef d'entreprise écope d'une lourde amende de 02 milliards FCFA.
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La décision de la CRIET est tombée dans l'affaire de corruption dans l'attribution de marchés publics au CNLS-TP et à la SBEE. Dans cette affaire, 15 prévenus dont d'ex-cadres du CNLS-TP et de la SBEE sont inculpés dans le dossier. Quatre personnes sont poursuivies sans mandat de dépôt et onze autres ont été placées en détention provisoire par le parquet spécial de la CRIET entre le 10 mars 2023 et le 21 juin 2023. Parmi les personnes poursuivies avec mandat de dépôt figurent, l'ex-secrétaire exécutif du CNLS-TP et l'ex-Directeur national du contrôle des marchés publics jusqu'à son interpellation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Cinq chefs d'accusation pèsent contre les prévenus dans ce dossier. Il s'agit des charges « d'abus de fonction, de fausses attestations, de complicité de fausses attestations, de trafic d'influence et de blanchiment de capitaux ». Ces faits sont reprochés aux prévenus dans le cadre de passation de marchés publics, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Selon l'accusation , à l'occasion du contrôle de l'attribution d'un marché public au niveau du CNLS-TP, la dame A. R.C.A. a été interpellée . Elle n'a été remise en liberté qu'au paiement d'une caution de 60 millions FCFA. Les enquêtes menées par la suite ont permis de découvrir que c'est le principal prévenu, un certain Faïssol dont la société a été attributaire de ce marché qui l'a utilisé comme un prête-nom.
Les enquêtes menées par la brigade économique et financière ont permis d'interpeller un chef d'entreprise, le nommé Faïssol et tous les mis en cause. Selon le parquet, les enquêteurs ont découvert un système de captation de tous les marchés publics dans le but de passer en possession tous les deniers publics. Les marchés publics ont été passés de gré à gré, selon le parquet spécial de la CRIET
Des relaxes et des condamnations
La chambre correctionnelle de la CRIET a rendu son verdict ce lundi 23 décembre 2024. La Cour a relaxé quatre personnes dont trois femmes.
Mais, elle a requalifié les faits d'abus de fonction en abus de fonction et blanchiment de capitaux pour plusieurs prévenus. Ainsi, quatre personnes dont une femme ont été déclarées coupables des faits de complicité d'abus de fonction. Le premier prévenu condamné a été reconnu coupable de trafic d'influence. Il a écopé de 24 mois de prison ferme et d'un million FCFA d'amendes. Une deuxième prévenue a été reconnue coupable de complicité d'abus de fonction et condamnée à 24 mois de prison ferme et 5 millions FCFA d'amendes. Un mandat d'arrêt a été décerné contre la jeune dame qui a comparu libre tout le long du procès. Elle a été immédiatement conduite en prison.
Pour le nommé Arnaud T. , la Cour a requalifié les faits de complicité d'abus de fonction qui lui ont été reprochés en recel. Il écope de 24 mois de prison ferme et deux-millions francs CFA d'amendes.
L'ex-PRMP du ministère de l'Energie a été reconnu coupable d'abus de fonction et écope de 36 mois de prison et 1,5 millions FCFA d'amendes. Un autre a été condamné à 21 mois de prison et 500 000 FCFA d'amendes
Moins de chance pour l'ex-secrétaire exécutif du CNLS-TP. Alors que le procureur avait demandé de le retenir dans les liens de la prévention des faits de fausses attestations et avait requis contre eux 24 mois de prison dont douze (12) mois fermes. La Cour est allée loin dans sa décision rendue ce lundi 23 décembre 2024, elle a d'abord requalifié les faits de fausses attestations en abus de fonction et blanchiment de capitaux. Elle a ensuite condamné l'ex-secrétaire exécutif du CNLS-TP a 36 mois de prison ferme et 2 millions FCFA d'amendes. La confiscation de ses biens immobiliers et de ses voitures a été ordonnée.
Quant à l'ex-directeur national du contrôle des marchés publics Yetongnon, l'ex-PRMP de CNLS-TP , du nommé Koty, l'ex-directeur technique de la SBEE, d'un nommé Seidou, ils sont reconnus coupables d'abus de fonction et de blanchiment de capitaux. L'ex-directeur national du contrôle des marchés publics écope de 5 ans de prison ferme et de 18 millions FCFA d'amendes. L'ex-PRMP de la SBEE écope de 5 ans fermes et 36 millions FCFA d'amendes. Un autre prévenu écope également de la même peine. Leurs biens dont des parcelles et des véhicules ont été confisqués par la Cour.
Le chef d'entreprise, présenté comme le principal prévenu, un certain Faïssol a été reconnu coupable de complicité d'abus de fonction et de blanchiment de capitaux. Il est condamné à 5 ans de prison ferme à 02 milliards FCFA d'amendes. Ses biens ont été confisqués par la Cour. Les condamnés disposent de 15 jours pour faire appel de la décision.
Les rencontres comptant pour la 13e journée de la Ligue Professionnelle ont pris fin de la soirée de ce dimanche 22 décembre. Coton FC a encore fait un faux pas. En déplacement chez AS Cotonou, le club de Lionel Talon s'est contenté d'un simple nul et rentre avec 1 point. Dadjè FC a maitrisé Bani Gansè FC avec une victoire 2-1. Loto-Popo de son côté, a été défait. Les Loto Boys ont perdu 1-0 sur la pelouse de Panthères FC.
Les résultats de la 13e journée :
AS POLICE (0-0) ADJIDJA FC
DYNAMIQUE FC (1-0) DYNAMO P
HODIO FC (1-0) BÉKÉ FC
AS TONNERRE (0-1) DAMISSA FC
AS COTONOU (0-0) COTON FC
JSO (2-0) REQUINS FC
JAK FC (1-0) DRAGONS FC
SITATUNGA FC (1-3) SOBEMAP FC
BUFFLES FC (2-2) CAVALIERS FC
BOA FC (0-1) ESPOIR SAVALOU
DADJÈ FC (2-1) BANI GANSÉ FC
PANTHÈRES FC (1-0) LOTO-POPO
RÉAL SPORT (2-1) ABEILLES FC
TAKUNNIN FC (0-2) DYNAMO D'ABOMEY
AVRANKOU OMN (1-1) ASVO
AYÉMA FC (1-1) ASPAC
AZIZA FC (4-2) USS KRAKÉ
ÉTOILES FILANTES (0-0) JSP
J.S
Le Bénin dispose désormais d'un guide complet combinant les aspects tourisme, culture et économie. L'outil " l'Officiel Touristique et Économique du Bénin" qui contribue au rayonnement du Bénin sur la scène internationale a été officiellement lancé, vendredi 20 décembre 2024, à l'Hôtel Golden Tulip de Cotonou en présence des porteurs du projet Yolande Hounkpodoté et Pascal Zinsou, de plusieurs personnalités et invités.
Promouvoir les atouts touristiques, culturels et économiques du Bénin. Tel est l'objectif de l'Officiel Touristique et Économique du Bénin (OTEB). Il s'agit d'un guide conçu pour « inspirer, informer et attirer les investisseurs, touristes et curieux qui souhaitent explorer tout le potentiel » du Bénin. Réalisé par des experts locaux et internationaux, il cible les touristes, entreprises, investisseurs et la diaspora béninoise.
La première édition 2025 a été lancée sous l'impulsion de Yolande Hounkpodoté et Pascal Zinsou. Cet ouvrage sous forme d'agenda guide met en lumière les multiples facettes du Bénin. Selon Pascal Zinsou, c'est aussi un témoin des avancées et de la transformation du Bénin. Le guide, informe-t-il, renseigne sur les événements culturels et touristiques du Bénin. L'accent est mis sur la découverte des sites touristiques du Bénin ; les plages de la côte atlantique, le guide du voyageur, le bien-être, et des contacts utiles en cas de besoin. Aussi, les investisseurs sauront-ils sur les incitations fiscales et douanières et seront confortés par les raisons de venir et d'investir au Bénin. Les grands projets en développement, les mesures d'incitation fiscales et douanières pour l'investissement, la zone industrielle de Glo Djigbé y sont également présentés.
« L'OTEB est également une plateforme de choix pour les annonceurs, un support idéal pour promouvoir leurs entreprises, produits et services auprès du public. C'est un ouvrage qui aspire à devenir un outil incontournable pour le marketing du Bénin à l'international, un véritable vecteur de communication au service de notre rayonnement », a déclaré Pascal Zinsou. Conçu en anglais et en français, l'OTEB est disponible en ligne et peut être consulté en version livre à feuilleter (www.oteb.fr).
Un jeu concours durant les 12 mois de 2025
Dans le but de faire de l'OTEB, un véritable instrument interactif, il est prévu un jeu concours durant les 12 prochains mois de 2025. L'objectif de ce jeu est d'encourager chacun à participer à l'enrichissement des productions de 2026. Selon Yolande Hounkpodoté, chaque mois de l'année 2025, les joueurs participeront à une série de défis qui tournent autour du tourisme, des arts, de l'économie et de la politique du Bénin et du monde. Chaque défi est lié à un thème spécifique et les réponses ou réalisations doivent entre soumises à la fin de chaque mois. Les joueurs cumulent des points chaque mois et un classement trimestriel est publié sur les canaux sociaux de l'OTEB. Les meilleurs participants recevront des cadeaux prestigieux tous les 3 mois de 2025. À la fin de l'année, les 12 meilleurs participants avec le plus grand nombre de points seront cités dans l'édition 2026 de l'OTEB.
La cérémonie de lancement de ce guide a été aussi l'occasion de reconnaitre le dynamise de certaines personnalités dans leurs différents secteurs. Il s'agit entre autres de l'écrivain, Florent Couao Zotti, le préfet Alain Orounla, le styliste Jean-Baptiste Hounyovi et autres.
L'OTEB s'annonce comme un véritable outil de promotion du Bénin comme une destination incontournable en Afrique de l'Ouest ; de valorisation des acteurs économiques et culturels du pays et d'accompagnement des entreprises locales en offrant une visibilité auprès des partenaires et investisseurs internationaux.
Akpédjé Ayosso
Le journaliste freelance, Joël Yétondji a subi un grave accident de circulation ce samedi 21 décembre 2024, sur la route de Porto-Novo.
Joël Yétondji, ancien journaliste éditorialiste, grand reporter à Sikka TV dans un état critique. Ceci, après un grave accident de circulation survenu, samedi 21 décembre 2024, dans l'après-midi, à Ganvidokpo non loin de Djèrègbé, sur la route de Porto-Novo. La victime selon nos sources, est hospitalisée au Centre hospitalier départemental de l'Ouémé (CHD-Ouémé). Selon les informations, il a été grièvement blessé aux pieds.
Joël Yétondji fut directeur régional Mono-Couffo de Golfe TV.
Ce samedi 21 décembre 2024, une tentative d'évasion a été déjouée à la prison civile d'Abomey-Calavi. Le détenu serait un ancien agent judiciaire déguisé en femme.
Un détenu à la prison civile d'Abomey-Calavi a tenté de s'évader ce samedi 21 décembre 2024. Le mis en cause selon nos sources, a mis son plan d'évasion en exécution avec la complicité de son épouse enceinte. Pour échapper au contrôle des gardiens, il se serait déguisé arborant des vêtements de femme, perruque, lunettes, faux-cils, etc. Mais son plan sera mis à nu au moment de sortir de la maison d'arrêt.
La femme ayant rendu visite à son époux a présenté le badge qui lui a été remis à l"entrée avant de sortir. Mais son époux déguisé en femme n'a pu présenter un badge de visiteur. Un fait qui a suscité la curiosité des gardiens en poste. Un contrôle approfondi a révélé par la suite que c'est un ancien agent judiciaire, en détention dans la prison, qui s'est déguisé pour s'évader.
Il a été interpellé au même titre que la dame.
L'intéressé était condamné à une peine de 48 mois fermes pour fraude au Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA).
Le gouvernement du Bénin à travers le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) a mis en place des actions pour soutenir les groupements féminins. Ces appuis ciblés ont permis d'autonomiser environ 8500 mais l'Etat veut toucher plus de groupements féminins.
À l'horizon 2026, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) prévoit de poursuivre l'opérationnalisation du Projet de Promotion du Genre et de l'Autonomisation de la Femme, avec pour objectif d'appuyer au moins 2.000 nouveaux groupements féminins dans toutes les communes du Bénin. Ce projet ambitieux vise à étendre le soutien aux femmes, en renforçant les infrastructures existantes et en assurant une plus grande couverture territoriale.
Rappelant les réalisations dans ce cadre, la ministre Véronique Tognifodé a fait savoir à l'occasion de la présentation des actions de son départementque des efforts considérables ont été déployés pour renforcer les capacités des femmes. Environ 8.500 d'entre elles ont été formées dans des domaines clés tels que la gestion financière, l'épargne et le crédit, leur offrant ainsi les outils nécessaires pour gérer efficacement leurs activités économiques.
Les groupements ont également bénéficié d'un soutien matériel important, notamment des équipements pour la transformation de produits agricoles locaux tels que les noix de karité, le riz, l'arachide, le manioc et le maïs. Cette approche a permis aux femmes de valoriser leurs produits et d'accroître leur pouvoir économique à travers des transformations locales.
Selon la ministre, une plateforme numérique dédiée au recensement des groupements féminins a été mise en place. Cette plateforme permet non seulement de mieux identifier les groupements de femmes, mais aussi de les suivre de manière plus efficace. Cela a permis de recenser près de 4.000 groupements actifs, répartis sur l'ensemble du territoire national. Les groupements ont été catégorisés, a précisé la ministre, pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques, en termes de formation, de financement et d'équipement.
M. M.
Grâce à des initiatives novatrices comme la Gestion Électronique des Courriers (GEC), les Points Numériques Communautaires (PNC), la plateforme BJCOLLAB et le portail national des services publics, les habitants de l'Ouémé-Plateau bénéficient désormais d'une administration plus accessible, rapide et efficace. Cette révolution numérique transforme profondément la manière dont les citoyens interagissent avec l'administration.
Il y a seulement six ans, obtenir un document administratif ou régler une facture nécessitait un déplacement dans une préfecture ou une agence, avec une attente souvent longue et fastidieuse. Aujourd'hui, tout cela se fait en ligne, en quelques minutes. Dans les départements de l'Ouémé et du Plateau, la transformation numérique des services publics est en marche. Elle est facilitée par la mise en place du portail national des services publics. Ce portail centralise toutes les démarches administratives en ligne, permettant aux citoyens d'accéder à plus de 210 services dématérialisés.
Qu'il s'agisse d'obtenir un document administratif, de régler une facture ou de suivre une demande, tout se fait désormais sur une seule plateforme. Pour les populations, c'est une véritable libération des contraintes administratives et des pertes de temps. « Avant, les démarches administratives prenaient souvent des heures, voire des jours. Aujourd'hui, grâce aux services en ligne, il suffit de se connecter à Internet pour obtenir un acte de naissance, renouveler une carte d'identité ou payer une facture d'eau ou d'électricité », déclare Prospère Houssou, enseignant. Ce changement permet non seulement de gagner un temps précieux, mais aussi de réduire les déplacements, souvent coûteux, pour les citoyens vivant dans les zones rurales. « Cette facilité d'accès aux services publics est bénéfique pour les personnes vulnérables notamment les personnes âgées vivant en milieu rural comme moi », se réjouit la sexagénaire Angèle Bossou, fonctionnaire à la retraite.
Service rapide et efficace
Les avancées ne s'arrêtent pas là. La plateforme BJCOLLAB, un autre outil phare de cette transformation, renforce la collaboration entre les différents services publics, facilitant les échanges entre municipalités et préfectures. Cette plateforme devient ainsi un catalyseur pour une administration plus réactive et plus proche des citoyens, qui peuvent désormais interagir avec les services publics à tout moment et depuis n'importe quel endroit. L'introduction de la Gestion Électronique des Courriers (GEC) dans certaines communes de l'Ouémé-Plateau permet de gérer les correspondances administratives de manière totalement dématérialisée. Les montagnes de papiers et les longues procédures sont désormais remplacées par des processus rapides et transparents. Le tout se passe en ligne : un simple clic et le courrier est envoyé, reçu et traité. À travers les Points Numériques Communautaires (PNC) d'Adjarra, Adjohoun, Bonou, Dangbo, Akpro-Missérété, Ifangni, Kétou, Pobè, Sakété et Sèmè-Podji, la révolution numérique prend une nouvelle dimension dans l'Ouémé-Plateau. Ces centres d'accès numérique, répartis dans ces localités, offrent aux citoyens un accès à Internet, à des services publics en ligne, ainsi qu'à des formations en informatique et en compétences numériques. Grâce aux PNC, même les habitants des zones les plus reculées peuvent désormais bénéficier d'un accès direct aux services administratifs dématérialisés, éliminant ainsi les obstacles liés à la distance ou à la connectivité personnelle.
Des retombées économiques et sociales importantes
Les effets de cette transformation numérique ne se limitent pas à la simplification des démarches administratives. La digitalisation engendre également des retombées économiques et sociales importantes pour les populations locales. Sur le plan économique, les entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), tirent parti de la dématérialisation des services publics pour réduire leurs coûts opérationnels. La digitalisation a également un impact positif sur l'emploi, en créant de nouvelles opportunités pour les jeunes formés aux compétences numériques à Porto-Novo et dans d'autres communes des départements de l'Ouémé et du Plateau. Sur le plan social, cette nouvelle forme de gouvernance numérique offre une meilleure transparence et réduit les inégalités. Les citoyens, qu'ils vivent à Porto-Novo, la capitale, ou dans des communes comme Bonou, ont désormais les mêmes chances d'accéder aux services publics. Cela renforce la confiance dans les institutions et favorise un climat de développement plus harmonieux et équitable. Au-delà de la GEC, la digitalisation dans l'Ouémé-Plateau s'accompagne d'une forte volonté de sécuriser les données administratives. Grâce au Programme de Renforcement des Structures Centrales de Gouvernance (PRSCG), lancé avec l'Allemagne, un réseau informatique sécurisé a été créé, permettant à 187 structures publiques de gérer leurs ressources numériques de manière plus efficace. Le Datacenter National, cœur de ce réseau, garantit non seulement la sécurité des données, mais aussi une gestion optimale des informations administratives, contribuant ainsi à une plus grande transparence et à une meilleure traçabilité des actions publiques.