Par communiqué en date du 28 novembre 2023, le directeur général du Trésor et de la Compatibilité Publique porte à l'attention des clients des banques et établissements financiers qu'ils peuvent réclamer leurs droits. Il s'agit des clients non satisfaits des produits ou services financiers fournis par ces établissements.
Le gouvernement a annoncé mercredi dernier en conseil des ministres la création de médailles militaires pour les Forces armées béninoises. Le porte-parole du gouvernement s'est prononcé sur le sujet, ce vendredi 1er décembre, dans les locaux de 24 Heures au Bénin, lors des échanges avec les professionnels des médias.
Est-ce seulement les faits d'armes des militaires qui sont encouragés à travers les médailles instituées par le gouvernement à l'issue du Conseil des ministre du mercredi 29 novembre dernier ? « Non ! », a répondu Wilfried Houngbédji lors de la rencontre avec les journalistes vendredi 1er décembre 2023.
Les forces de défense et de sécurité sont de plus en plus présentes sur les théâtres d'opération. « Mais on sait que, classiquement, c'est une mission qui revient aux militaires. C'est pour ça que c'est spécifié ainsi », a expliqué le porte-parole du gouvernement au sujet des ‘'médailles militaires des Forces armées béninoises''.
A en croire Wilfried Houngbédji, tout le monde est visé par les décrets, même si cela n'a pas été précisé. Si un policier est mobilisé au front dans une opération comme celle visée par les décrets et qu'il remplit les conditions, celui-ci sera pris en compte, selon le porte-parole du gouvernement.
Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement a institué des médailles militaires des Forces Armées Béninoises. Il s'agit de la Médaille de la défense nationale et la Croix du combattant.
La ‘'Médaille de la défense nationale'' « vise à récompenser les personnels et les unités militaires qui, au cours d'opérations nationales, multinationales, spéciales, ou en service commandé, humanitaire ou militaire, se sont particulièrement illustrés par le courage et le zèle, la bravoure ou par des résultats méritoires, héroïques ou exceptionnels voire particulièrement déterminants pour sauver la vie des camarades ou des populations civiles et remporter la victoire sur l'ennemi ».
‘'La Croix du combattant" « récompense les personnels et les unités militaires des Forces armées béninoises qui, au cours d'opérations nationales, multinationales, spéciales, ou en service commandé, se sont particulièrement illustrés par leur bravoure et ont été grièvement blessés, sont morts ou portés disparus au combat au pays ou hors du territoire national ».
M. M.
La Vice-présidente de la République du Bénin, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima prend part à la 28ème Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP 28) à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.
Participation du Bénin à la 28ème Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP 28). Le Bénin y est représenté par la Vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima. Elle a été accueillie, à son arrivée à l'aéroport de Dubaï dans la soirée du jeudi 30 novembre 2023, par Mohammed Saeed Mohammed ALKAABI, Ambassadeur des Emirats Arabes Unis près le Bénin. Mariam Chabi Talata est appelée à prononcer un discours à cette conférence.
La 28e Conférence des Parties sur le Climat de l'ONU (COP 28) se déroule du 30 novembre au 12 décembre 2023. Les États évalueront « les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés par l'Accord de Paris et définiront un plan d'action ». L'accent sera mis sur le premier Global Stocktake (Bilan Mondial), la transition énergétique, et la solidarité entre les pays du Nord et les pays du Sud. La conférence internationale réunit les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que les acteurs et actrices du climat.
A.A.A
Pour les fêtes de fin d'année, CANAL+ propose des offres exceptionnelles à toute la population béninoise. Les différentes offres ont été présentées au public lors d'une conférence de presse animée par la directrice générale, Yacine ALAO, et Barnes VIDJANNAGNI, responsable à la communication, dans la matinée du vendredi 1er décembre 2023, à la boutique CANAL+ de Saint Michel à Cotonou.
Du 1er au 31 décembre 2023, pour tout réabonnement, CANAL+ accorde 30 jours à TOUT CANAL+ à ses abonnés. Mieux, le décodeur HD est vendu pendant la même période au prix de 1000 francs CFA à partir de la formule EVASION. Ces offres exceptionnelles ont été présentées à la presse dans la matinée de ce vendredi 1er décembre 2023.
Sur CANAL+, c'est plus de 400 chaines télé et radio selon la formule (de la formule ACCESS à la formule TOUT CANAL+), des chaines thématiques, des émissions CANAL+, c'est le meilleur de la Télé, le meilleur du divertissement pour enfants et grandes personnes, a rappelé la responsable à la communication. Barnes VIDJANNAGNI a évoqué au cours de la rencontre avec les professionnels des médias, les 8 nouvelles chaines thématiques, notamment, CANAL+ CAN ; disponible sur le canal 9. Le but visé à l'en croire, est de permettre aux passionnés du football, « de vivre et de vibrer de jeux de passe » à la CAN 2023 en Côte d'Ivoire. Des chaines classiques qui revêtent le chapeau de Noël (Christmas, et plusieurs autres programmes), seront proposées aux abonnés pendant cette période des fêtes.
L'objectif poursuivi à travers ces offres de fin d'année, selon la directrice générale, est d'offrir « un contenu inédit […] pour toute la famille ». Les abonnés pourront également bénéficier des services des techniciens agréés de CANAL+ à 2000 francs CFA, au lieu de 4000 Francs CFA.
La nouveauté sur CANAL+, c'est aussi la présence sur le bouquet CANAL+, de la chaîne EDEN TV, disponible sur le canal 287. Ceci, en réponse aux appels des abonnés.
F. A. A.
Le gouvernement des États-Unis d'Amérique, par l'intermédiaire de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) au Bénin a procédé, ce jeudi 30 novembre 2023, au Bénin Royal hôtel à Cotonou, au lancement du projet Momentum Routine Immunization Transformation et Equity (MRITE). Il s'agit d'un projet qui vise à augmenter la couverture vaccinale de façon équitable pour les vaccins de routine dans les départements du Plateau, du Mono, du Couffo et de l'Atlantique.
Le projet est mis en œuvre par un consortium de partenaires sous le leadership de John Snow Inc.(JSI). En étroite collaboration avec le Ministère de la Santé à travers l'Agence Nationale des Soins de Santé primaires (ANSSP), le projet fournira une assistance technique pour améliorer l'accès et l'utilisation des services de vaccination de routine en particulier dans les départements du Plateau, du Mono, du Couffo et de l'Atlantique. Ce projet qui vise à renforcer la vaccination de routine au Bénin afin de protéger les enfants des maladies évitables par la vaccination est une réponse de l'USAID au souhait du Bénin d'améliorer les taux de vaccination, essentiels pour la croissance des enfants.
« L'USAID a mobilisé JSI pour apporter son expertise au Bénin, en particulier pour les enfants ayant reçu peu ou pas de vaccinations. Il offrira une assistance technique et des approches novatrices pour atteindre les enfants non vaccinés et sous-vaccinés dans quatre départements (Plateau, Mono, Couffo et Atlantique) à faible couverture vaccinale », a précisé dans son discours, la représentante du Représentant résident de l'USAID au Bénin, Dr Lauren Wright.
En rappelant les défis du Bénin en matière de la couverture vaccinale des enfants, le représentant du Ministre de la santé, Dr Achille Batonon, a indiqué qu' « environ 20% des enfants de la cohorte annuelle de naissance n'ont pas accès au service de vaccination de routine. Ces enfants “zéro-doses'' sont malheureusement mis en marge des services de vaccination pour des raisons multiples à savoir l'inaccessibilité géographique, croyance, rumeurs fausses informations… ». A l'en croire, ce projet, qui a été présenté aux acteurs du système sanitaire par la coordonnatrice Dr Adicatou-Laï Adeothy, vient à point nommé pour corriger ces lacunes qui augmentent le risque de résurgence de maladies comme la rougeole et la polio. Il a assuré que le ministère ne ménagera aucun effort pour l'atteinte des objectifs de ce projet avant de remercier l'USAID pour avoir retenu le Bénin parmi les 18 pays au monde bénéficiaires du projet.
Au nom des Partenaires Techniques et Financiers œuvrant dans le domaine de la santé, le Représentant résident de l'OMS au Bénin a félicité le gouvernement du Bénin pour les importantes réformes dans le secteur permettant de doter le pays d'un système de santé régulé, performant et résilient basé sur la disponibilité permanente de soins à tous les niveaux de la pyramide sanitaire d'ici à 2030.
« Pour atteindre les objectifs du projet tous les acteurs doivent travailler en synergie d'action afin de trouver des solutions adaptées aux besoins locaux en matière de couverture vaccinale », a insisté Dr Jean Kouamé Konan. Il a renouvelé la constante disponibilité des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la santé à accompagner le projet en vue de la réduction de la mortalité et la morbidité dues aux maladies à prévention vaccinale de manière à ne laisser personnes de côté en renforçant l'accès équitable. La cérémonie officielle de lancement a été ponctuée par plusieurs allocutions et la présentation du projet aux divers acteurs du système.
Dans son allocution, la Directrice des programmes pays du projet, basée à Washington, a rappelé l'intérêt de la vaccination administrée de façon équitable à tous les enfants du Bénin. Mme Vanessa Richart a invité chacun des acteurs à s'impliquer activement et surtout à prendre en compte les spécificités locales des quatre départements pour la réussite du projet dans les zones ciblées.
J. M.
Le match de classement de cette 19e édition de la Coupe du Monde U17 en Indonésie s'est joué ce vendredi 01 Décembre 2023. Face à l'Argentine, le Mali s'est logiquement imposé 3-0 et remporte la médaille de bronze.
Très vite durant le match, les Maliens de Soumaila Coulibaly marquaient le but d'ouverture déjà à la 9e minute grâce à Ibrahim Diarra d'une belle frappe enroulée dans le petit filet. Les Albicelestes avaient du mal à contenir les nombreux assauts maliens dans leur surface, au point de concéder même un deuxième but avant la pause. Un but signé Mamadou Doumbia.
De retour des vestiaires, le Mali a aggravé le score sur un but de Hamidou Makalou, joueur le plus petit par la taille de la compétition (1m64). Il s'offrait un festival dans la surface adverse pour pousser le ballon dans le but vide à la 48e. Le score va ainsi rester inchangé jusqu'au coup de sifflet final.
Une victoire avec la manière pour les Maliens qui bouclent leur compétition sur une très bonne note.
J.S
Les travaux de construction de marchés modernes (phase 1) sont achevés dans plusieurs villes du Bénin et les populations s'impatient quant à leur mise en service. Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a expliqué, vendredi 1er décembre 2023, lors d'une rencontre avec les journalistes à 24 Heures au Bénin, les raisons de la non opérationnalisation de ces infrastructures marchandes modernes.
On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres. A l'image de cet adage religieux, plusieurs marchés modernes urbains sont prêts mais il y a un aspect auquel le gouvernement tient particulièrement avant leur ouverture. Ce détail important, le porte-parole du gouvernement l'a révélé lors de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias. « (…) Quand on a fait ces marchés, initialement, il y a un aspect auquel on n'a pas pensé : le mobilier qui va y être déployé », a confié Wilfried Houngbédji, vendredi 1er décembre 2023 lors de sa rencontre hebdomadaire qui a eu pour cadre le siège du journal 24 Heures au Bénin.
Mais le Chef de l'Etat a donné des instructions. « (…) Il y a une commande qui a été passée en mobiliers. Il est possible que d'ici quelques temps, (...) les premiers (mobiliers, NDLR) arrivent et soient installés », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
« L'Agence travaille, au modèle économique, au modèle d'entretien, avec la société partenaire qui avait été identifiée. Et quand tout ça sera prêt, nous allons ouvrir ces marchés pour le bonheur des usagers des marchés et davantage pour le bonheur des commerçants, des marchands qui y vont s'installer » , a ajouté Wilfried Houngbédji.
Le gouvernement tient, autant que les usagers des marchés, à l'ouverture de ces infrastructures marchandes dans les plus brefs délais. « (…) Nous sommes bien plus pressés que vous parce que les lauriers seront pour ceux qui ont fait ces marchés. (…) Et nous faisons en sorte que les chantiers qui ont connu des difficultés mais qui sont maintenant sous maîtrise avancent bien. Nous faisons en sorte qu'eux tous aboutissent et qu'au fur et à mesure, tous les marchés qui seront prêts soient ouverts avant la réalisation de la seconde phase », a rassuré le porte-parole du gouvernement.
M. M.
Ce vendredi 01 décembre 2023, le Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu sa rencontre hebdomadaire avec la presse au siège de 24 Heures au Bénin, à Cotonou. Les discussions se sont accentuées sur les questions relatives au conseil des ministres du 28 novembre dernier mais également des questions d'actualité.
Au menu, la dernière rencontre entre le chef de l'Etat et les représentants du parti politique Les Démocrates conduits par l'ancien président de la République, Dr Thomas Yayi Boni.
A la sortie de la rencontre tenue lundi dernier, une décision du chef de l'Etat a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. C'est notamment celle du refus de Patrice Talon de gracier Reckya Madougou encore cette fois sur demande de Yayi Boni.
Interrogé ce vendredi sur cette décision du Président de la République, Wilfried Léandre Houngbédji n'est pas surpris. Il voit un chef de l'Etat qui est en pleine constance. « C'est un homme responsable qui assure sa position en homme d'Etat. Ce qui nous montre qu'un Etat doit avoir une ligne directionnelle qui le fait agir. Que ce n'est pas les émotions qui le font agir. Donc le Président a été plutôt honnête sur sa position. Celle qu'il avait déjà signifiée par le passé. Cela montre de la constance du chef de l'Etat. », a déclaré le SGAG.
Wilfried Léandre Houngbédji va soutenir le président Talon en faisant recours à la citation suivante : « A trop pardonner à celui qui est fautif, on fait offense à celui qui n'est pas fautif. »
J.S
Un jeune homme a charcuté son père et sa mère, vendredi 1er décembre 2023 à Fidjrossè, un quartier du 12e arrondissement de Cotonou.
Scène horrible au quartier Fidjrossè. Un jeune homme a ôté froidement la vie à ses parents. La maison du drame est située non loin du commissariat de Fidjrossè. Se retrouvant seul avec ses parents, il a utilisé une machette pour charcuter son père avant de s'attaquer à sa mère. Les corps ont été découverts dans la matinée de ce vendredi 1er décembre 2023. Le Chef quartier et les policiers sont actuellement sur les lieux. Un médecin a constaté la mort des parents. Selon les informations, le jeune homme serait un malade mental. Il a été conduit au commissariat de Fidjrossè. Les habitants du quartier Fidjrossè sont toujours sous le choc.
A.A.A
Les nouveaux bacheliers qui désirent s'inscrire à titre payant dans les établissements privés d'enseignement supérieur dans le cadre d'une collaboration avec le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique sont invités à s'enregistrer du jeudi 30 novembre au mercredi 06 décembre 2023.
Filières et établissements
Une interdiction de viser les ordres de mission non étatiques a été donnée aux commissaires et à tous les chefs d'unités de la Police républicaine.
Plus aucun ordre de mission provenant d'Organisations Non Gouvernementales (ONG) et de Structures privées non étatiques ne sera visé dans les commissariats. C'est l'instruction que le Directeur Général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya a donné aux commissaires, commandants ou chefs d'unités le 30 novembre 2023.
Selon le communiqué-radio-téléphone-porté du DGPR, les fonctionnaires de police ne doivent « viser uniquement ordres de mission provenant structures officielles étatiques ou administrations publiques ». Ceux-ci sont également appelés à « lire correctement dits ordre de missions pour éviter toute confusion ».
Les « Commissaires ou chefs unités qui contreviendraient aux présentes instructions seront sévèrement sanctionnés », a mis en garde le DGPR qui dit attacher du prix à l'exécution correcte et diligente de ces instructions.
M. M.
D'une production de 400.000 tonnes pour le compte de la campagne 2022-2023, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) pourra atteindre d'ici 2024, une capacité de transformation de 600.000 tonnes de soja. Létondji BEHETON, directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), a fait l'annonce vendredi 24 novembre 2024, lors d'une rencontre avec la presse.
Au terme de la première phase d'exploitation de 400 ha à la Zone industrielle de Glo-Djigbé, BENIN ORGANICS et BENIN AGRI BUSINESS sont les deux unités de transformation de soja déjà opérationnelles. La première, spécialisée dans la transformation de soja organique, a une capacité de transformation annuelle de 60.000 tonnes, tandis que BENIN AGRI BUSINESS, en place pour la transformation de soja conventionnel, est dotée d'une capacité annuelle de transformation qui avoisine les 150.000 tonnes.
La société NAP SARL en cours d'installation, démarre ses activités en 2024, avec un objectif de 50.000 tonnes de soja par an.
Face aux professionnels des médias vendredi 24 novembre 2023, le directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie a présenté le bilan en matière de transformation de soja au Bénin ces dernières années. « Avant 2018, la production totale de soja au Bénin était de 22.000 tonnes. Entre 2022 et 2023, nous avons enregistré une production record de 400.000 tonnes », a-t-il confié avant d'annoncer le record attendu pour 2024. « Pour la campagne 2023-2024, le ministère de l'agriculture nous a informés que nous attendons une production record de 600.000 tonnes », a ajouté Létondji BEHETON. A l'en croire, la GDIZ dans sa politique de transformation des produits agricoles, s'assure de ce que les investisseurs ne manquent pas de matières premières.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé, fruit de la joint-venture entre le Groupe ARISE et le gouvernement béninois, a enregistré en deux ans d'exploitation (2021-2023), l'installation de 36 investisseurs opérant dans les secteurs de la transformation du cajou, le textile, de soja, les emballages, etc. Sur ce nombre, 12 investisseurs sont déjà opérationnels, et emploient de façon directe, plus de 10.000 jeunes béninois.
F. A. A.
Plus d'individus mandatés par les associations ou Organisations Non Gouvernementale (ONG) pour opérer des contrôles de conditions de vente et de qualité des produits alimentaires, cosmétiques et d'entretien dans les bars, restaurants, boutiques, supermarchés et les marchés. Seuls les agents des Ministères sectoriels concernés sont habilités à le faire, a mis en garde la Ministre de l'industrie et du commerce dans un communiqué en date du 30 novembre 2023.
Le Ministère de l'industrie et du commerce invite les associations ou ONG qui « dépêchent des individus dans les bars, restaurants, boutiques, supermarchés, marchés pour y opérer des contrôles relatifs aux conditions de vente et à la qualité des produits alimentaires, cosmétiques et d'entretien » à « mettre fin » à de telles pratiques au « risque du subir la rigueur de la loi ».
« (…) Conformément aux textes en vigueur, le contrôle des conditions de vente et de la qualité des produits mis en vente sur le territoire national est une mission dévolue exclusivement aux agents du Ministère de l'Industrie et du Commerce ; du Ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche ; du Ministère de la Santé ainsi que du Ministère en charge de l'environnement, mandatés à cet effet », a rappelé la ministre Alimatou Shadiya Assouman dans un communiqué en date du 30 novembre 2023.
La ministre a saisi l'occasion pour inviter les opérateurs économiques en particulier et les populations en général à dénoncer les auteurs de ces agissements à la Direction de la Concurrence, dans les Directions Départementales de l'Industrie et du Commerce et auprès des unités de la Police républicaine.
M. M.
La flotte de véhicules taxis lancée en 2017 par le gouvernement est au centre d'une question orale avec débat adressée au gouvernement. C'est à l'initiative du député Kamel Bio Sika Ouanssangari du groupe parlementaire Les Démocrates.
QUESTION ORALE AVEC DÉBAT AU GOUVERNEMENT
1- Quel est le bilan que fait le gouvernement de la mise en œuvre de ce projet ?
2- Quel est le coût d'achat des véhicules mis à disposition dans le cadre de ce projet ?
3- Combien de véhicules ont été finalement acquis dans le cadre de ce projet ?
4- Combien d'emplois ont été créés dans le cadre de ce projet ?
5- Quelles sont les difficultés recensées auprès de ces conducteurs ?
6- Quelles ont été les mesures d'accompagnement du gouvernement vis-à-vis des conducteurs sélectionnés dans le cadre de ce projet ?
7- Après plus de quatre ans de mise en œuvre de ce projet, quel est le taux de recouvrement total réalisé auprès des conducteurs sélectionnés ?
8- Le call center censé aider les conducteurs dans la recherche de la clientèle fonctionne-t-il toujours ? Si non combien de mois ce call center a-t-il été fonctionnel ?
9- Est-ce que l'expérience a été une réussite ou un échec pour les jeunes qu'on disait vouloir sortir du besoin que pour le gouvernement ?
10- Le gouvernement a-t-il évalué la gestion de ce projet ? Qu'en est-il de l'audit financier de sa gestion ?
11- Dans quelle mesure le projet a-t-il résorbé le taux de chômage ?
12- Le projet a-t-il pu changer la donne sur le trafic urbain à Cotonou et dans les autres communes où il a été expérimenté ?
13- À la date d'aujourd'hui, combien de véhicules sont toujours sous contrat ?
14- Combien de conducteurs sélectionnés dans le cadre de ce projet ont pu solder entièrement leur contrat ? Qu'est ce qui est envisagé pour ceux qui ne sont pas arrivés à honorer leur contrat ?
15- Une seconde phase du projet est-elle envisageable ?
Les étudiants de 6 des Etats membres du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) ont compéti, jeudi 30 novembre 2023 à l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin). A l'issue de cette 5è édition du Concours interuniversitaire d'art oratoire sur l'impact du Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT) sur les économies ouest-africaines, les trois premiers Prix sont revenus respectivement au Sénégal, Bénin et Togo.
Le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a organisé, jeudi 30 novembre 2023 à l'amphithéâtre Idriss Déby de l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin, la 5è édition du Concours interuniversitaire d'art oratoire sur l'impact du Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT) sur les économies ouest-africaines. Le concours placé sous le thème ‘'La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : quels enjeux pour la jeunesse ‘' a opposé six (06) étudiants présélectionnés dans les Etats membres francophones et lusophones du GIABA. Les six candidats représentant respectivement l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin) ; l'Université publique du Cabo Verde (Cabo Verde) ; l'Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d'Ivoire) ; l'Université Amílcar Cabral (Guinée Bissau) ; l'Université Cheikh-Anta-Diop (Sénégal) et l'Université de Lomé (Togo) ont presté chacun durant 20 minutes maximum devant un Jury.
Les présentations sont axées, entre autres, sur l'Aperçu de la menace BC/FT dans la société, les risques et enjeux du BC/FT ; les Conséquences du BC/FT sur le développement économique des Etats membres de la CEDEAO ; Rôle et efforts du GIABA dans la lutte contre le BC/FT en Afrique de l'Ouest ; Stratégies de lutte contre le BC/FT au sein de la jeunesse ouest-africaine ; Rôle des universitaires dans la lutte contre le BC/FT en Afrique de l'Ouest ; le rôle des jeunes dans la LBC/FT et les infractions sous-jacentes.
L'organisation du concours témoigne de l'intérêt que le dispositif national et régional de lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme accorde aux jeunes et de la nécessité de prévenir les activités liées aux BC/FT et autres infractions sous-jacentes, selon Wilfried Houedokou, Président par intérim de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) et Correspondant national du GIABA. « Mettre cette problématique au centre d'un art oratoire permettra aux jeunes de bien cerner les risques auxquels ils sont exposés et de prendre des dispositions nécessaires pour ne plus se compromettre dans leur vie quotidienne », a-t-il expliqué.
La « stratégie » adoptée à travers le concours d'art oratoire est à la fois « ludique et stimulante ». Elle « permettra infailliblement aux jeunes de mieux cerner les risques auxquels ils sont exposés », a reconnu Yélindo Patrick Houessou, Vice-Recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, Représentant le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique. Il a saisi l'occasion pour remercier le GIABA pour avoir choisi le Bénin pour abriter la 5è édition du Concours interuniversitaire d'art oratoire sur l'impact du Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT) sur les économies ouest-africaines.
Pour Mamadou Konaté, le représentant du Représentant résident de la CEDEAO au Bénin, il est primordial de sensibiliser et d'éduquer les jeunes sur les dispositifs de lutte contre le BC/FT. A l'en croire le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont des « fléaux qui menacent » les « économies » et la « stabilité » des pays africains. « En développant vos compétences en art oratoire, vous vous armez d'outils puissants pour sensibiliser vos pairs, vos familles et vos communautés sur les dangers du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme », a indiqué Mamadou Konaté à l'endroit des jeunes étudiants.
L'objectif du GIABA, selon Timothy Melaye, le représentant du Directeur général de l'institution, est de mobiliser les étudiants et le public universitaire contre le BC/FT. Le concours entend susciter des contributions universitaires pertinentes au moyen de travaux de recherches et de publications d'ouvrages sur le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT).
A l'issue des délibérations du Jury, la candidate de l'Université Cheikh-Anta-Diop (Sénégal), Oumou Kalsoum Thiandoum a remporté le 1er prix avec une moyenne de 89,33 sur 100.
L'Université d'Abomey-Calavi (Bénin) représentée par Gracia Darel Bignon Dolape gagne le 2è Prix avec une moyenne de 80,66 sur 100.
La troisième place est revenue à l'Université de Lomé (Togo) qui a obtenu 73 points grâce au candidat Batiam Lare Baknampar.
Le trio gagnant a reçu respectivement une plaque, un ordinateur portatif, un certificat de participation plus un chèque de 1000 USD (1er Prix), 750 USD (2è prix) et 500 USD (3è prix).
Un ordinateur portatif a été offert à chacun des autres participants (Guinée Bissau, Côte d'Ivoire et Cabo Verde) en guise de lot de consolation plus un certificat de participation.
Le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) est une institution spécialisée de la CEDEAO. Elle a en charge le renforcement des capacités des Etats membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région ouest-africaine.
Marc MENSAH
Le Souverain marocain a adressé un message à la COP 28 qui se tient à Dubaï. Au cours de cette rencontre internationale de haut niveau, consacrée aux défis climatiques dans le monde, le Roi du Maroc a plaidé en faveur d'un Pacte pour l'action face au défi climatique.
« Aussi nécessaire qu'elle soit, la négociation climatique n'est pas - et ne peut devenir - une fin en soi. Il est un temps pour négocier, et il est un temps pour agir », c'est ce qu'a laissé entendre le Roi Mohammed VI du Maroc dans son discours au Sommet mondial sur l'action climatique, organisé dans le cadre de la 28e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28), à Dubaï.
Selon le Roi, le temps pour agir est déjà là. Pour Mohammed VI, il s'agit d'un Pacte pour l'action qu'il faudra lancer sans délai. Tout comme le changement climatique s'amplifie inexorablement, les COP doivent sortir de la logique des "petits pas", qui les caractérise depuis trop longtemps », a-t-il souligné. « Entre l'action climatique par "petits pas" et les défis climatiques imminents qui s'imposent significativement, se crée un fossé qu'il convient de combler sans délai », a ajouté le Souverain.
Pour le Roi du Maroc, entre les voix de ceux qui se résignent aux "petits pas", et de ceux qui ne jurent que par les "grandes ruptures, il y a un chemin fait de pragmatisme certes, mais aussi de volontarisme, d'ambition et de vision. Chemin qu'il a exhorté toute la communauté internationale à emprunter si, dira-t-il, le dessein commun, est toujours d'être à la hauteur des engagements souscrits à la COP 21 de Paris en 2015, et à la COP 22 à Marrakech en 2016.
Tout en admettant que les conclusions du Premier Bilan Mondial de la mise en œuvre de l'Accord de Paris attestent d'une dynamique universelle autour de la question climatique, le Souverain a affirmé que « les efforts d'adaptation observés demeurent fragmentés, progressifs et très inégalement répartis entre les régions, et particulièrement les plus vulnérables aux effets dévastateurs du dérèglement climatique ».
Pour le Roi du Maroc, la gestion mondiale de la crise climatique ne peut que s'orienter vers une approche plus adaptée aux contraintes nationales, centrée sur une croissance qualitative durable et surtout sur une vision à vocation humaniste.
SM. Mohammed VI a évoqué à l'occasion, la conviction du Maroc, dont l'engagement climatique est précurseur, se concrétise à travers plusieurs leviers stratégiques et politiques, dont une Contribution Nationale Déterminée rehaussée en 2021.
Le Souverain a cité dans ce contexte le Nouveau Modèle de Développement conçu dans une optique de durabilité et la Stratégie Nationale de Développement Durable, pensée et déclinée dans une perspective de forte inclusion.
« Au Maroc, l'essor des Énergies Renouvelables et durables, le développement des filières d'hydrogène vert compétitif, notre connectivité grandissante avec les marchés mondiaux et l'organisation d'une Coupe du monde de football entre deux continents sont autant de preuves de la vision d'intégration régionale que nous portons", a a indiqué Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
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L'Ambassadeur des États-Unis, Brian Shukan, a officiellement remis aux Forces Armées béninoises (FAB), des équipements d'une valeur de plus de 1,3 milliards de francs CFA, le 29 novembre, au Camp Militaire de Parakou dans le cadre de la deuxième édition du Programme de Sécurisation des Frontières, connu sous le nom de BORSEC II. Ce don d'équipements inclut des bottes, des gants, des lunettes balistiques, des projecteurs, des émetteurs-récepteurs radio, des écrans, des trousses de premier secours, des pelles-pioches, et des jumelles.
À travers le programme BORSEC, plus de 700 soldats béninois ont reçu une formation sur les tactiques de surveillance des frontières telles que la navigation terrestre, les exercices de combat, les patrouilles et les soins médicaux d'urgence. La formation inclut également le renforcement des relations entre les populations locales et les militaires.
BORSEC vise également à institutionnaliser le type de formation que les soldats reçoivent dans le cadre du programme, au sein des forces terrestres conventionnelles du Bénin. « Face à la menace que posent l'insécurité et le terrorisme, il est impératif que nous nous unissions, que nous partagions nos connaissances et nos ressources, et que nous coordonnions nos actions pour éradiquer cette menace dévastatrice, » a déclaré l'Ambassadeur Shukan durant la cérémonie de remise de don. « Les États-Unis sont fiers de jouer un rôle actif dans ce programme, en fournissant des équipements de pointe qui renforceront les capacités des Forces Armées Béninoises. »
L'Ambassadeur Shukan et le Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, ont signé un Mémorandum d'Entente pour un Programme de Développement de Compétences Fondamentales et du Leadership financé par le gouvernement américain. L'objectif de ce programme est de renforcer les capacités des FAB à lutter contre le terrorisme dans le nord du Bénin, à travers un projet en plusieurs phases visant à équiper et à soutenir la formation des soldats au Centre de Formation Militaire de Bembèrèkè et dans les unités des FAB déployées le long de la frontière. Le programme sera exécuté avec les nouveaux diplômés qui ont reçu la formation de base des FAB pour renforcer des compétences telles que la navigation terrestre, le maniement des armes, les mouvements de troupes, les premiers soins d'urgence et l'établissement de relations positives avec la population civile.
Brian Shukan a exprimé sa gratitude à l'endroit des hommes et femmes empreints de courage, qui risquent leur vie chaque jour pour combattre le terrorisme. Il a par ailleurs loué leur dévouement, leur professionnalisme, et leur sacrifice.
Le ministre du cadre de vie, en charge des transports et du développement durable a défendu mercredi 29 novembre 2023, le budget du département ministériel dont il a la charge, devant les députés de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale. José TONATO a défendu une enveloppe de plus de 410 milliards de francs CFA, jamais défendu jusque-là.
410, 674 445 milliards de francs CFA, c'est l'enveloppe financière qu'il faudra pour le ministère du cadre de vie chargé des transports, et du développement durable en 2024. Le ministre José TONATO a défendu le projet de budget devant la représentation nationale mercredi 29 novembre 2023. Le document présenté à la représentation nationale, connait un accroissement annuel de 9,27% par rapport aux crédits ouverts en 2023. Les dépenses en capital s'élèvent à 397, 289 625 milliards de francs CFA, soit 96,74 %, contre 3,26 % pour le fonctionnement. Elles sont financées à hauteur de 58,24 % par le budget national, et 38,50% par les ressources extérieures sous forme de prêts et de dons.
La hausse du budget de ce ministère selon TONATO, s'explique par la nécessité de poursuivre la mise en œuvre diligente des programmes majeurs du Programme d'action du gouvernement (PAG2) 2021-2026 dans le secteur du cadre de vie et des transports. Le but selon le ministre, est de poursuivre la dynamique de la consolidation des réformes et des projets structurants. José TONATO a évoqué la réhabilitation et l'aménagement des voiries dans certaines villes du Bénin (asphaltage » phase B) ; l'assainissement pluvial de Cotonou et des villes secondaires ; la construction des équipements marchands ; la gestion intégrée des déchets, boues de vidange et eaux usées dans les grandes villes du Bénin ; le renforcement de la mobilité urbaine dans le Grand-Nokoué ; la protection de la zone côtière du Bénin à l'Ouest (Hillacondji-Grand-Popo) ; l'aménagement et la réhabilitation des périmètres autour des lacs Ahémé et Nokoué et de la lagune de Porto-Novo.
Les travaux de construction de bâtiments administratifs et d'infrastructures socio-communautaires, notamment, la Cité administrative ; la Cité ministérielle ; les Cités administratives départementales ; les Sièges des institutions ; la réhabilitation des forêts classées du Bénin ; le programme de 20.000 logements économiques et sociaux ; le développement et la maintenance des infrastructures routières-voies revêtues et routes en terre ; la modernisation des infrastructures d'envergure internationale notamment, le Port autonome de Cotonou, l'Aéroport international de Cotonou, sont entre autres les grands chantiers sur lesquels il faudra poursuivre les travaux en 2024.
Le ministère du cadre de vie en charge des transports et du développement durable, résulte de la fusion de l'ex ministère des transports et des travaux publics, et du ministère du cadre de vie et du développement durable, et l'adoption du décret N°2023-156 du 17 avril 2023, portant composition du nouveau gouvernement mis en place par le président de la République, Son Excellence Patrice TALON.
La fête nationale du Vodun, célébrée le 10 janvier de chaque année aura un cachet spécial dans la ville de Ouidah à partir de 2024, avec les Vodun Days ; nouveau festival des arts Vodun prévu pour se tenir les 09 et 10 janvier de chaque année dans la cité historique. Au cours d'une conférence de presse jeudi 30 novembre 2023, Jean-Michel ABIMBOLA, ministre du tourisme, de la culture et des arts, a apporté des clarifications sur ce nouveau festival qui répond à l'ambition du gouvernement de développer le tourisme religieux, de révéler « l'exception culturelle béninoise », et d'en faire un véritable pilier de la diversification de l'offre touristique dans le pays.
Jean-Michel ABIMBOLA matérialise son ambition de faire de la célébration du Vodun, un grand festival des arts Vodun. Le 10 janvier 2023, l'autorité ministérielle avait exprimé sa volonté de faire de cette occasion de célébration des religions endogènes, un festival qui convoquera toutes les expressions créatives autour de ce qu'il appelle, « marqueur identitaire ». L'idée selon le ministre, est de permettre au Bénin, « d'assumer pleinement sa vocation de terre de pèlerinage et berceau du Vodun, pour y faire éclore le potentiel de cette culture dans ses aspects les plus inspirants ».
Face à la presse ce jeudi 30 novembre, Jean-Michel ABIMBOLA a souligné que les Vodun Days constituent un « nouveau naming du Festival Vodun qui se tenait à Ouidah à l'occasion de la fête du 10 janvier ». Le choix porté sur Ouidah selon le ministre, s'explique par son statut de « ville symbole de réhabilitation de la mémoire des afro-descendants ». « Ce lieu est un instrument de promotion de la destination Bénin », a-t-il ajouté avant de rappeler l'importance des Vodun Days qui, d'après lui, constituent « un évènement qui vient décupler le potentiel touristique de Ouidah et le rayonnement de la destination Bénin ». « Les Vodun Days se dérouleront chaque année à Ouidah, il n'y a pas un principe de rotation autour de l'événement », a précisé l'autorité ministérielle.
Pour une bonne réussite de la 1ère édition des Vodun Days, plusieurs comités sont mis en place. Un comité est dédié à l'ingénierie événementielle, un autre à la logistique événementielle, et un 3e à la communication événementielle.
Au total, 05 lieux d'animation sont retenus pour les Vodun Days. Il s'agit de la Place Maro, l'esplanade du Fort français, la Forêt sacrée de Kpassè, l'esplanade du Temple des Pythons, et le couvent éphémère dédié à Vodun Mami. Une scène est prévue sur la plage pour accueillir des artistes béninois et internationaux pour un concert et un spectacle. Pour ce qui concerne le village des Vodun Days, une sélection d'ateliers thématiques permettra d'approfondir la compréhension de la religion ; des stands de restauration présents proposeront une variété de repas locaux et internationaux ; et pour garantir le confort du public, de nombreux points d'informations et des installations sanitaires seront installés au sein du village.
L'espace camping des Vodun Days composé de 81 emplacements, est une solution conviviale pour ceux qui souhaitent vivre l'événement de manière immersive et qui souhaitent être à proximité des activités.
Les Vodun Days proposent, pour différents types de publics, un camping composé de 81 emplacements. Une solution conviviale pour ceux qui souhaitent vivre l'événement de manière immersive, et à proximité des activités.
« Le Vodun, avec son message d'amour, d'humanisme, de tolérance, et de respect pour la nature, aspire à l'épanouissement intégral de l'individu dans toutes ses dimensions. Il s'impose ainsi comme un symbole de la diversité, de la complexité de l'altérité africaine », c'est l'appel que le ministre du tourisme, de la culture et des arts a lancé après avoir rappelé le clou du spectacle qui sera marqué par le cérémonial du 10 janvier, en présence des hauts dignitaires et empreint d'une grande solennité, la parade rituelle de sortie des fidèles de couvents Vodun.
F. A. A.
Le directeur adjoint de Cabinet du ministre de la Justice et de la Législation Gilbert Togbonon, a procédé ce jeudi 30 novembre 2023, à l'ouverture des travaux de la 5e édition du Séminaire sur le Justice Commerciale. Cette rencontre annuelle est organisée par le Conseil des Investisseurs Privés au Bénin en partenariat technique avec le Tribunal de Commerce de Cotonou.
La 5e édition du Séminaire sur la Justice Commerciale (SJC) a réuni les acteurs du monde judiciaire et économique sous le thème : « L'amélioration du climat des affaires et l'efficience du recouvrement des créances ». C'est une initiative annuelle du Conseil des investisseurs privés au Bénin (CIPB) ; une association qui contribue depuis des années, à la mise en place d'un espace favorable à l'investissement, à l'emploi et à l'optimisation des ressources locales. Selon le président du Conseil des investisseurs privés au Bénin, Roland Riboux, « cette 5e édition du SJC s'inscrit dans un processus de maintien du dialogue public-privé entre l'Etat et le secteur privé pour la bonne marche des entreprises et le développement économique du Bénin ». L'édition 2023 du SJC permet d'aborder les techniques de financement des entreprises par les établissements de crédit et leur impact dans le recouvrement des créances ; et l'intelligence stratégique dans la gestion du contentieux commercial. Le CIPB, informe Roland Riboux, souhaite que les travaux autour de ces communications suscitent non seulement des réflexions pour mieux appréhender la pertinence des problèmes soulevés, mais aussi, aident les participants à améliorer l'exécution de leurs différents contentieux. Il a remercié le Tribunal de Commerce de Cotonou pour la fructueuse collaboration entretenue depuis les quatre dernières éditions du SJC.
À en croire le magistrat Romain Koffi, l'impact des rencontres ‘SJC' sur l'efficacité des actions du Tribunal de Commerce de Cotonou n'est plus à démontrer. Il a rassuré les participants de la poursuite de l'implémentation des bonnes pratiques au sein du Tribunal de Commerce de Cotonou. « Nous restons à l'écoute et ouvert à toutes les idées qui participent à l'amélioration de nos performances », a affirmé le président du Tribunal de Commerce de Cotonou.
L'Ambassade de France au Bénin apporte chaque année, son soutien à l'organisation du SJC. Selon l'attachée de coopération, Marie Veillon, l'Ambassade de France au Bénin est convaincue de l'intérêt de cet espace de dialogue qui permet aux investisseurs d'évoquer les aspérités de leur quotidien et leur soutien à l'amélioration du cadre juridique relatif au secteur des affaires. « Les précédentes éditions ont permis d'enregistrer des avancées notables afin de sécuriser le climat des affaires », a-t-elle relevé.
Procédant à l'ouverture officielle des travaux, Gilbert Togbonon, directeur adjoint de Cabinet du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation a indiqué que la 5e édition du SJC intervient dans un contexte encore plus favorable au développement des activités économiques et des opérations commerciales. Il est marqué notamment par l'opérationnalisation de la Cour d'appel de commerce de Cotonou mais aussi l'entrée en vigueur imminente du nouvel acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution. « Le dialogue permanent que mon département entretient avec le secteur privé est une nécessité car l'État est le garant de la sécurité juridique et judiciaire qui doit prévaloir pour le maintien des relations économiques nationales comme internationales », a déclaré Gilbert Togbonon. Il a salué le CIPB et l'implication constante de son président dans l'enracinement du dialogue entre le secteur privé et celui de la justice. Le directeur adjoint de Cabinet est convaincu que les propositions et recommandations issues de ce séminaire contribueront au renforcement des juridictions de commerce au Bénin.
Akpédjé Ayosso