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24 Heures au Bénin

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Le Nigéria affronte l'Angola ce vendredi

Fri, 02/02/2024 - 10:48

Place ce vendredi 02 février 2024 aux quarts de finale de cette 34e édition de la CAN en Côte d'Ivoire. Au programme deux affiches à suivre.

En début de soirée, les Super Eagles défient l'Angola. Seule grande favorite encore en compétition, l'équipe nigériane devra se méfier de l'attaque angolaise et aller chercher la qualification pour les demi-finales.

Le programme de ce vendredi de la CAN 2023 :

Nigéria vs Angola, 18h

RD Congo vs Guinée, 21h

J.S

Categories: Afrique

Le programme complet de la Ligue Pro 2023-2024

Fri, 02/02/2024 - 10:43

Après la phase zonale, la Super Ligue Pro va reprendre ses couleurs dans quelques jours. D'après le calendrier dévoilé par la Fédération Béninoise de Football, le démarrage est prévu pour le 10 février.

Le calendrier a été rendu public ce jeudi 1er février 2024 par le président de la Ligue de Football du Bénin. La Super Ligue Pro 2023-2024 va officiellement reprendre ses couleurs le 10 février 2024.

La phase aller prendra fin le 07 Avril 2024 et la phase retour se jouera du 27 Avril au 23 Juin 2024. Selon le calendrier, au total, 192 matchs seront disputés en 24 journées.

Voici le programme complet :

J.S

Categories: Afrique

Un ministre nommé au CA de la SRTB SA

Fri, 02/02/2024 - 10:42

La Société de Radio et Télévision du Bénin (SRTB SA), créée par fusion-absorption de l'ORTB et du Centre multimédia des adolescents et des jeunes du Bénin, a un Conseil d'Administration (CA) de sept membres. Un ministre du gouvernement du président Talon est nommé au CA.

Sept (07) personnalités sont nommées au Conseil d'Administration (CA) de la Société de Radio et Télévision du Bénin (SRTB SA). Il s'agit de la Ministre Adam SOULE ZOUMAROU I. Aurélie ; monsieur ABRAHAM Jean Philippe Erick ; monsieur LAYIWOLA Laurent Marc (des représentants du Ministère du Numérique et de la Digitalisation) ; madame SAKA Sinatou ; madame AKINTAYO R. Omolola Adjokè (des représentants de la Présidence de la République ; monsieur SACRAMENTO Ariel (représentant le Ministère de l'Economie et des Finances) et monsieur GOMINA IBRAHIM Issiradjou (représentant du Ministère du développement et de la coordination de l'action gouvernementale)
Les premiers adminstrateurs de la SRTB SA ainsi nommés ont un mandat de deux à compter de la date d'immatriculation de la société, selon le décret N°2024-12 du 17 janvier 2024.
M. M.

Categories: Afrique

Bonaventure C. GUEDEGBE s'exprime sur le retrait de la Cedeao du Burkina Faso, du Mali et du Niger

Fri, 02/02/2024 - 09:57

Le dimanche 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont annoncé par voie de presse leur départ d d'la Cedeao avec effet immédiat . Pour en savoir plus, votre journal a tendu son micro à Monsieur Guèdègbé Cakpo Bonaventure Consultant indépendant Gouvernance paix et Sécurité. Veuillez lire l'intégralité de l'interview qu'il nous a accordée.

1- Nous avons appris la décision du départ du Mali, Burkina et Niger de la CEDEAO, comment avez-vous accueilli cette information ?
Dans un communiqué conjoint diffusé le dimanche 28 janvier 2024, les trois pays le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO « avec effet immédiat »
Cette nouvelle du retrait de ces trois pays n'est pas une surprise pour moi parce que je suis attentivement l'évolution de la crise politique entre la CEDEAO et les pays ayant changé de régime politique ces dernières années. Je n'ai pas été surpris parce que c'est la suite logique après la création par le Niger, le Burkina Faso et le Mali le 16 septembre 2023 de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), un pacte de défense mutuelle signé à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023 au Niger, et contre lequel la CEDEAO menaçait d'intervenir militairement. L'alliance a été créée pour aider à contrer d'éventuelles menaces de rébellion armée ou d'agression extérieure, avec la particularité que « toute attaque contre la souveraineté et l'intégrité territoriale d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties »
Bien que la nouvelle de ce retrait de la CEDEAO de ces trois pays demeure un gros coup porté à la CEDEAO, les signes avant-coureurs présageaient cela.
Le lundi 29 janvier, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé avoir officiellement notifié à la CEDEAO leur retrait. Mais déjà le 28 janvier 2024 au soir, la CEDEAO avait réagi à l'annonce de retrait de ces trois pays, informant qu'elle n'a pas encore reçu d'acte formel. Signalons que l'adhésion de ces trois pays date de la création de la CEDEAO en 1975
En réaction, le Président de la Commission de l'Union africaine, SEM Moussa Faki a publié le 30 janvier 2024, un communiqué marquant le regret de l'institution continentale et appelant à la conjugaison de tous les efforts pour que l'unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée. Il engage par ailleurs les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés et marque la disponibilité de la Commission de l'UA pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d'où qu'elles viennent.
Le 31 mercredi janvier 2024, le groupe de Presse AfroMédias a publié un entretien avec l'actuel président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a clairement affirmé ce qui suit : « la sortie de la CEDEAO est définitive. C'est un chemin du non-retour » Il a par ailleurs indiqué que d'autres surprises viendront encore, y compris l'abandon du franc CFA ». C'est dire donc que selon les affirmations de ces trois pays, il ne sera plus question de repartir vers la CEDEAO

Les quatre pays suspendus sont : le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée qui ont tous changé de régime politique ces dernières années
2- Quelle est l'importance de la CEDEAO dans notre sous-région ?

La CEDEAO compte actuellement 15 pays membres en Afrique de l'Ouest. L'ensemble des pays membres couvre un territoire de 5,12 millions de km2 et compte environ 424,34 million d'habitants. Cela représente 3,4% de la surface habitable mondiale et 5,3% de la population mondiale. C'est un vaste territoire et un marché de consommation. Malgré les critiques de plus en plus nombreux portées contre elle, la CEDEAO est l'une des organisations régionales africaines qui a réussi à gérer avec succès certaines crises politiques et conflits militaires notamment en Gambie en 2017, et surtout qui a fait des progrès pour une intégration économique et la libre circulation de ses citoyens.
Les Etats composant la CEDEAO ont signé des accords pour travailler ensembles, faire des échanges politiques, économiques, sécuritaires, humanitaires, culturelles et académiques, si bien que le retrait d'un seul membre devrait créer des complications soit pour l'Organisation ou pour le pays lui-même. Bien qu'au départ son rôle soit purement économique, la CEDEAO s'est assez vite intéressée au maintien de la paix tout en continuant à développer dans tous ses pays membres des infrastructures régionales en matière de transports et de télécommunications. Au plan continental, la CEDEAO est félicitée pour sa prouesse au niveau de la libre circulation des personnes et des biens malgré les défis récurrents.

3- Que disent les textes du départ d'un membre ?
C'est l'article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993 qui déterminent les conditions de retrait d'un pays. En effet, cet article 91 stipule que « Tout Etat membre désireux de se retirer de la Communauté notifie par écrit, dans un délai d'un an, sa décision au Secrétaire Exécutif qui en informe les Etats membres. A l'expiration de ce délai, si sa notification n'est pas retirée, cet Etat cesse d'être membre de la Communauté ».
Le second alinéa de l'article 91 stipule que « Au cours de la période d'un an visée au paragraphe précédent, cet Etat membre continue de se conformer aux dispositions du présent traité et reste tenu de s'acquitter des obligations qui lui incombent en vertu du présent traité. »
Rappelons que l'adhésion au Traité de la CEDEAO se fait en deux volets : une notification par écrit de l'exécutif du pays adhérant, et ensuite la transmission des actes de ratification par l'organe législatif du même pays, le tout à déposer au Secrétariat Exécutif de la CEDEAO. La notification à la CEDEAO de la décision d'adhésion précède toujours la transmission des actes législatifs qui confirme l'adhésion du pays en question.
4 - Quelles sont les raisons du départ de ces membres ?
Selon le communiqué conjoint publié le 28 janvier, les trois pays justifient ce choix par je cite : les « sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et
irresponsables » qui leur ont selon eux été imposées par la CEDEAO, « devenue une menace pour ses Etats membres et les populations » Mais apparemment, les trois pays sont déterminés à aller de l'avant et à gérer les conséquences de cette sortie sur les populations et les économies nationales.
5- Quelles sont conséquences de ces départs pour la communauté ?
Les conséquences sont quand même importantes pour la communauté :
 Au plan institutionnel, la CEDEAO serait confrontée à une difficulté majeure, celle de mettre en œuvre les idéaux démocratiques contenus dans son traité révisé et les autres accords subséquents. L'Organisation régionale serait confrontée à un risque de prolifération des régimes militaires et de la remise en cause de ses fondamentaux. Le risque que ces régimes militaires se maintiennent au pouvoir est grand d'autant plus que la plupart évoquent des raisons sécuritaires avant d'organiser des élections démocratiques. Les structures de la communauté dans ces pays ne pourront plus fonctionner et cela condamnerait les acquis et avancées, de même que les perspectives et prévisions sur leur territoire.
 Au plan humain et économique, c'est près de 70 millions d'habitants qui seront réparés de la CEDEAO ; et 2.781.000 km2 de superficie représentant plus de la moitié de la superficie totale des pays de la CEDEAO. Cela est énorme. Le plan d'action de la CEDEAO en terme de population, de projets infrastructurels et sanitaires serait faussé parce
que comptant sur les populations et territoires de ces trois pays.
 Au plan sécuritaire, la CEDEAO pourrait avoir des difficultés à mettre en oeuvre sa politique sécuritaire entre autres, basée sur les accords bilatéraux de défense et des commissions paritaires de défense pour la plupart dénoncés par certains Etats avec leurs voisins notamment le Niger. Ces trois pays étant le champs d'action du terrorisme depuis quelques années, l'échec de la lutte anti-djihadiste dans ces trois pays pourrait accélérer la pénétration du terrorisme sur les côtes ouest africaines. Si ces trois pays réussissent leur lutte contre le terrorisme, ce qui est peu probable dans l'immédiat vue l'immensité et la porosité de leurs territoires, il peut y avoir un effet boumerang, c'est-à-dire que les autres pays limitrophes pourraient voir les terroristes refoulés sur leurs territoires. Mais cette période n'est pas encore arrivée puisque ces trois pays n'ont pas encore la capacité militaire et humaine pour couvrir et sécuriser l'ensemble de leur territoire qui représente au moins 55 % de la superficie de tous les pays de la CEDEAO réunis. Nous avons remarqué que le Mali et le Burkina Faso ont des succès probants dans la lutte contre le terrorisme. Des milliers de terroristes sont éliminés et continus de l'être, mais plus des terroristes sont neutralisés, plus ils en viennent encore et encore.
6- Quelles sont les conséquences pour ces pays ?
Ces trois pays apporteront des solutions à certains défis mais des difficultés sont à prévoir
:
 En scénario positif, toutes les parties prenantes dans ces pays, notamment la société civile, les partis politiques, les organisations féminines, les jeunes, les institutions de contre-pouvoir adhèrent sans réserve et acceptent le plus longtemps que possible la politique imprimée par les militaires au pouvoir. La nationalisation de certaines sociétés et la renégociation de certains contrats d'exploitation des ressources naturelles génèrent des dividendes qui aident à régler des problèmes vitaux notamment l'eau, l'électricité, les infrastructures et surtout la lutte contre le terrorisme. Le peuple est content et accepte des sacrifices additionnels. D'autres puissances étrangères leur apporte la technologie et les expertises nécessaires pour contourner leur statut de pays enclavés. Ces pays, comme l'a déclaré le Mali le 31 janvier, ont décidé de rester dans l'UEMOA. Tout bien considéré, ils vont se réfugier économiquement sous l'UEMOA, le temps de mettre en place les organes de l'AES.
 En scénario catastrophe, l'état d'exception en vigueur pour des raisons sécuritaires va perdurer. Les partis politiques seront longtemps réduits au silence. Les institutions de contre-pouvoir ne pourront plus jouer librement leur partition. Les libertés individuelles seront probablement violées comme il se remarque au Burkina Faso où des syndicats multiplient des mouvements de grèves pour des revendications diverses. Il est à craindre des tentatives de rebellions ou de coup d'état au sein même des armées de ces pays. Les populations de ces pays pourraient manifester à la longue leur désire d'exprimer leur droit au vote ou au choix des autorités qui doivent les diriger. Les nouvelles autorités pourraient être dépassées par des grèves généralisées voir des émeutes.
 Ces trois pays, déjà handicapés par leur enclavement et dépendant sérieusement des pays côtiers, pourraient voir augmenter l'inflation durement ressentie depuis l'imposition des sanctions par la CEDEAO ; Les accords douanières devront être renégociés peut-être au détriment de ces pays ; La balance commerciale va prendre un sérieux coup puisque les barrières douanières vont se multiplier. Plusieurs petites et moyennes entreprises vont continuer à fermer comme c'est déjà le cas. Le chômage des jeunes licenciés de ces entreprises va exploser.
 Au plan sécuritaire, ces pays risquent d'être isolés au sein de la Communauté. Le Niger a par exemple dénoncé ses accords de défense avec le Bénin. Cela implique que les deux pays ne pourront plus mener des patrouilles conjointes contre les terroristes et l'un et l'autre ne peut plus accepter que ses militaires pourchassent des terroristes au-delà de leur frontière réciproquent. Le budget de la défense de ces pays va doubler dans certains cas, compte tenu de la surperficie énorme à sécuriser. Rappelons que les trois pays ont plus de 2.700.000 km2, ce qui nécessite d'énormes investissements en logistique militaire. Il est à noter que la lutte contre le terrorisme a des fortunes diverses dans chacun de ces pays. On remarque malgré les succès probants des armées de ces pays, les terroristes trouvent toujours le moyen de frapper ou de se regrouper ailleurs sur leur territoire. J'estime que la lutte contre le terrorisme est primordiale et nécessite une collaboration permanente avec toutes les armées de la région. Le temps devrait être la mutualisation des efforts pour contrer ce phénomène.
 Au plan de la libre circulation des personnes et des biens, les ressortissants de pays non-membres de l'institution régionale pourraient perdre d'importants privilèges. Ils seront par exemple obligés de payer des visas d'entrée et des cartes de séjour. Si on prend par exemple le Burkina Faso qui a une communauté très importante en Côte d'Ivoire, ils doivent payer environ 500 euros pour obtenir une carte de séjour. Le montant est similaire dans les autres pays.
7 - La CEDEAO se dit ouverte pour des négociations, peut-on espérer le maintien de ces pays ?
La CEDEAO n'a pas le choix. Elle se voit dans l'obligation de multiplier des signes de désescalade et de rapprochement avec ces 3 pays. Je vois difficilement ces pays revenir sur leur décision. D'ailleurs le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré ce mercredi que leur départ de l'institution régionale est longuement muri et qu'ils ne reviendront plus.
8- La communauté mérite-t-elle des réformes ? Lesquelles ?
Je pense que la CEDEAO devrait faire une lecture croisée des reproches faites par la plupart de ces pays démissionnaires pour faire des réformes nécessaires. Je retiens par exemple que les pays reprochent à la CEDEAO de les avoir abandonner dans la lutte contre le terrorisme et surtout la manipulation des élections et les exactions financières des régimes issus des processus électoraux contestés. Ces trois pays ont dénoncé la complicité des régimes issus des élections avec les puissances étrangères pour la dilapidation des ressources naturelles de nos pays.
A mon humble avis, il serait intéressant de réformer les textes de la CEDEAO en introduisant un organe de contrôle de gestion des régimes élus avec des sanctions contre les contrevenants. Il doit y avoir l'introduction dans le traité de la CEDEAO d'une réforme qui définit des critères et cahier de charge de chaque président élu avec un contrôle annuel. Cela éviterait que les présidents en exercice fassent ce qu'ils veulent et se cachent sous leur mandat électif.
Aussi, la CEDEAO devrait s'inspirer du processus de Kimberley et la mise en place des mécanismes régionaux de certification et de contrôle interne qui permettrait d'attester que le diamant, l'or et autres ressources minières n'ont pas fait l'objet de conflit. La CEDEAO, en accord avec tous les pays devrait procéder à l'état des lieux des ressources naturelles de chaque pays, aider à la relecture des contrats d'exploitation pour de nouvelles négociations avec les compagnies internationales dans le but d'augmenter les revenus
nationaux.
9- Il y avait-il des cas de démission auparavant ? Comment ça s'est passé ?
Oui, il y a eu un cas de démission de la CEDEAO par le passé. En 2000, la Mauritanie se retire de l'institution régionale afin de se consacrer au développement de l'Union du Maghreb arabe. Ce projet ne s'étant pas finalisé, le pays demande en mai 2017 à réintégrer l'organisation. Il a signé un accord d'association avec l'organisation le 9 août 2017 et devient donc officiellement membre associé de l'organisation.
10- Quels appels aux membres pour une CEDEAO plus efficace ?

Rester à l'écoute des citoyens et pays membres. Anticiper les crises et proposer des solutions adaptées aux réalités de la région.

Commentaire
1. Les trois pays cités plus haut ont annoncé avoir quitté la CEDEAO avec effet immédiat. La chose n'est pas aussi simple que cela ne paraisse. Normalement à mon avis, et compte tenu de la gravité de cette décision, les Etats désireux de se retirer de la CEDEAO devraient faire intervenir leur organe législatif qui adoptera un acte de clarification puisque le traité de la Communauté est arrimé à au moins un traité international selon l'article 92, notamment la Convention des Nations unies de Vienne sur le Droit des Traités internationaux. La sortie devrait prendre le même cheminement même si l'article 91 parle de la notification du retrait dans les 12 mois qui suivent.
Cela devrait être normale puisqu'il faut l'accord des représentants du peuple, c'est-à-dire ce qui fait office d'organe législatif dans ces trois pays. Bien qu'ayant ratifié des traités internationaux séparément avec les Nations unies, les Organes législatifs de ces trois pays devront adopter une loi pour clarifier la position de leur pays vis-à-vis de la Communauté. Juridiquement, un retrait sans délai n'est pas possible. Ces Etats devront trouver une forme d'entente et des négociations iront dans le sens de trouver les moyens de faire ce retrait de manière progressive.
2. Comme je le disais au début, le retrait de ces trois pays n'est pas une surprise. C'est la suite logique d'une longue période d'attentisme, d'inertie et de mauvaise lecture de l'évolution de la situation politique, sécuritaire, sociale et humanitaire par la CEDEAO. Notre Organisation régionale a beaucoup trop de priorités qui ne répondent pas tout de suite aux aspirations de nos peuples. Malgré les énormes sacrifices de notre communauté, il a manqué un petit rien, qui s'est répété et qui a fini par exploser.
Mais je ne pense pas que tout soit terminé. Malgré la décision de ces trois pays de ne plus revenir dans le giron de la CEDEAO, les efforts de dialogue doivent continuer. Des stratégies doivent être mise en place pour continuer à attirer ces trois pays et à éviter une contagion dans la région. Nous savons tous que la sortie de ces trois pays est encore au stade de déclaration et de notification. Mais dans la pratique, cela prendra un peu plus de temps pour que ces pays quittent réellement et totalement toutes les structures, les projets, programmes engagés par la communauté sur leur territoire. L'AES
étant nouvelle, il lui faudra beaucoup de temps pour être effectif, surtout qu'il faut que ses organes soient créés et mis en place. J'ose croire que la CEDEAO réussira à multiplier des signaux d'apaisement envers ses trois pays.
3. Il faut faire remarquer que les actes de mutualisation des efforts posés par ces trois pays depuis juillet 2023 forcent l'admiration, en ce sens que cette crise a permis à chacun de ces trois pays de cultiver la solidarité et l'entraide sud-sud, la recherche d'autres solutions novatrices à des problèmes qu'on pensait être insolubles. Nous avons vu le Burkina Faso et le Mali envoyer des vivres et toutes sortes de produits de première nécessité au Niger. Des efforts sont en cours pour renforcer leur coopération dans plusieurs autres domaines, comme quoi, il n'y a pas que du négatif.

4. Personnellement ce que je leur reproche, c'est d'avoir par exemple dénoncé des accords bilatéraux de défense avec des pays voisins de la CEDEAO. Je pense que cette décision est passionnée et n'est pas réfléchie pour la simple raison que la lutte contre le terrorisme exige la mutualisation des moyens et une coordination permanente. La lutte contre le terrorisme exige de tous les états de la zone, une obligation de coopération juridique, militaire, logistique et surtout le partage d'information entre les services nationaux d'intelligence.
5. Sur le plan régional, ces trois pays peuvent avoir des différends au sujet d'un autre pays. C'est le cas de l'Algérie qui a des problèmes avec le Mali (dénonciation des accords d'Alger par le Mali) et qui a multiplié récemment des accords avec le Niger.
L'insuffisance de coordination et l'absence de stratégies adaptées à la géopolitique régionale et internationale pourraient être des facteurs de dissension au sein de la nouvelle alliance.
7. Enfin, chaque pays de la région doit tirer leçon de ce qui est arrivé pour corriger les risques de sécessions nationales, corriger les erreurs de gouvernance et aller au renforcement de l'unité nationale.

Courriel : guedegbeb2016@gmail.com

Categories: Afrique

Prudientienne Houngnibo Gbaguidi reçoit une médaille de la France

Thu, 02/01/2024 - 19:29

Le Ministère français de la culture a élevé au grade de Chevalier des Arts et des Lettres, la béninoise Prudientienne Houngnibo Gbaguidi. La distinction a été remise à l'heureuse récipiendaire, mercredi 31 janvier 2024 à Cotonou, par l'ambassadeur de France près le Bénin.

Pour son engagement et son dynamisme au service de la cause du livre et des arts, Prudientienne Houngnibo Gbaguidi, libraire et acteur du livre, a été élevée au grade de Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère français de la culture.

Justifiant les mérites de Prudientienne Houngnibo Gbaguidi, Son Excellence Marc Vizy, l'Ambassadeur de France près le Bénin a indiqué : « Vous avez été une partenaire fiable de projets franco-béninois comme le projet Ressources éducatives, dont vous êtes un des membres les plus actifs, créatifs et moteur du comité de pilotage (…) Vous faites de la lutte contre la contrefaçon du livre, contre les librairies dites parterre, votre cheval de bataille. (…) Au-delà de la femme engagée, de la femme de caractère, vous restez une femme de cœur ».
Marc Vizy, l'Ambassadeur de France près le Bénin a procédé à la remise de la distinction à l'heureuse récipiendaire, mercredi 1er février 2024 à Cotonou, en présence d'acteurs des arts et du livre.
Prudientienne Houngnibo Gbaguidi est la vice-présidente de l'Association internationale des libraires francophones (AILF) ; deuxième vice-présidente de la Fédération Nationale du Livre (FENALI) ; Présidente de l'Association des libraires professionnels du Bénin (ALPB) et Directrice de la librairie « Savoir d'Afrique ».
M. M.

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Ulrich Sokègbé, désigné maire de Djakotomey

Thu, 02/01/2024 - 19:28

Les nouveaux responsables de la commune de Djakotomey sont connus.

Désigné par l'Union Progressiste le Renouveau, parti majoritaire au conseil communal, Ulrich Sokègbé est le nouveau maire de la commune de Djakotomey.
Antoine Gnike et Victorine Agbemahloué ont été respectivement désignés Premier Adjoint et Deuxième Adjoint au maire Ulrich Sokègbé.
Les nouveaux responsables de la commune de Djakotomey seront installés dans leurs fonctions le lundi 5 février 2024 lors d'une session présidée par le préfet du département du Couffo, Christophe Mègbédji.
La session convoquée par le préfet débutera à 10 heures dans la salle de conférence de la mairie de Djakotomey.
Les 25 conseillers des arrondissements Adjintimey, Bétoumey, Djakotomey I, Djakotomey II, Gohomey, Houégamey, Kinkinhoué, Kokohoué, Kpoba et Sokouhoué de la commune.
Le nouveau maire Ulrich Sokègbé assurait les fonctions de Premier Adjoint au maire depuis le décès du maire Bruno Fangnigbé en septembre 2023.
Victorine Agbemahloué, la Deuxième Adjoint au maire, a fait son entrée au Conseil communal suite au décès de l'ex maire Fangnigbé.
M. M.

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Issakou Yagui Assouma, l'ex Directeur de cabinet n'est plus !

Thu, 02/01/2024 - 19:26

Deuil dans la presse et à la mairie de Parakou ce jeudi 1er février 2024.

Issakou Yagui Assouma, ancien Directeur de cabinet du maire Soulé Allagbé à la Mairie de Parakou est décédé au petit matin de ce jeudi 1er février 2024.
C'est à la suite d'une longue maladie.
L'illustre défunt est un enseignant de profession. Il fut le premier Directeur de la radio Deeman FM.
Paix à l'âme du défunt et condoléances aux familles éplorées !
M. M.

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Les Matinées Juridiques de la GDIZ, l'initiative qui facilite l'intégration des investisseurs

Thu, 02/01/2024 - 19:25

Les investisseurs présents à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) doivent être imprégnés du cadre légal qui régit leurs activités au Bénin. La Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et de la promotion de la zone à travers sa direction des affaires juridiques, a initié à cet effet Les Matinées Juridiques. La première édition a eu lieu ce mercredi 31 janvier 2024 en présence de Laurent GANGBES, directeur général de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), Nicolas YENOUSSI, directeur général des impôts, et des représentants de la douane béninoise.

La SIPI-BENIN au-delà de son rôle d'aménagement et de promotion de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, veut accompagner les investisseurs à mieux cerner le cadre légal qui encadre leurs activités au Bénin. Et ce, grâce aux Matinées Juridiques de la GDIZ. L'objectif visé selon la directrice des affaires juridiques, est de répondre aux préoccupations des investisseurs, de les amener à s'imprégner de leurs droits et de leurs devoirs. C'est « un cadre de proximité » qui permet d'échanger avec ces investisseurs de façon trimestrielle, afin de partager avec eux l'information disponible ; de comprendre leurs préoccupations, mais aussi, d'aider les différentes administrations à se rapprocher d'eux pour comprendre « la psychologie des investisseurs », a expliqué Marlyne GUEDEGBE. Les attentes de la SIPI-BENIN au terme de cette première édition à l'en croire, est que les différentes administrations, la SIPI-BENIN et l'APIEx notamment, apportent des réponses à ces préoccupations.
« Régime fiscal des Zones économiques spéciales » et « Innovation fiscales de la loi des finances 2024 », sont les deux communications auxquelles les investisseurs ont eu droit mercredi 31 janvier 2024 à la première édition des Matinées Juridiques. Ces deux communications ont été animées respectivement par Eric AKOUTE, directeur des études de l'APIEx, et la directrice des affaires juridiques de la SIPI-BENIN.

Le directeur général de l'APIEx au nom du directeur général de la SIPI-BENIN a remercié les investisseurs pour leur participation massive à cette première édition des Matinées juridiques de la GDIZ. Laurent GANGBES a souligné l'importance de ces rencontres périodiques qui permettent d'échanger et de partager un certain nombre de dispositions que l'Etat met en place pour contribuer au développement des investissements. « Tout ce que l'Etat fait aujourd'hui, c'est de mettre en place des normes juridiques qui permettent à chaque investisseur de se sentir bien dans notre pays, non seulement pour investir, mais aussi pour développer son investissement » a fait savoir le manager général des zones économiques spéciales évoquant l'engouement des investisseurs à ajouter des lignes supplémentaires à leurs activités. Ce qui dénote de la volonté du gouvernement à simplifier les normes juridiques et faire en sorte qu'un investisseur qui s'installe au Bénin se sente à l'aise ; les règles étant stables, et à leur avantage, a clarifié le DG de l'APIEx. « Le développement de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé joue un rôle déterminant dans la promotion de l'investissement et de la création d'emplois. En profitant des opportunités qu'offre la GDIZ, les investisseurs peuvent prendre des décisions mieux éclairées et contribuer de manière significative, à la croissance économique de notre pays », a-t-il poursuivi.
C'est dans une ambiance très conviviale que le directeur général des impôts, le DG de l'APIEx et les différents panélistes ont apporté des réponses aux préoccupations exprimées par les investisseurs à cette première édition des Matinées Juridiques de la GDIZ.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un homme jugé pour avoir insulté un ancien ministre de YAYI

Thu, 02/01/2024 - 16:15

Ce jeudi 1er février 2024, un homme a été jugé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est accusé d'avoir proféré des injures contre Aboubacar YAYA, ancien ministre du travail et de la fonction publique.

A travers un message audio de 18 mn publié sur les réseaux sociaux, un homme traite Aboubacar YAYA, ex ministre du travail et de la fonction publique, « d'organisateur de concours frauduleux ». L'ancien ministre de Boni YAYI s'en est plaint auprès des juges de la CRIET.
A l'audience de ce jeudi 1er février 2024, il a rappelé que le prévenu a même insulté l'ancien président de la République. L'ex maire de la ville de Parakou dit ne pas se reconnaître dans les accusations portées contre sa personne. Raison pour laquelle il a saisi la justice.
A la barre, l'accusé a reconnu les faits et affirme qu'il a déjà présenté ses excuses à l'ancien ministre. Des excuses que l'ancien ministre déclare avoir accepté et demande à la Cour de relaxer son présumé harceleur.
Le ministère public requiert une peine de 03 mois de prison assortie de sursis contre l'accusé. Le délibéré est renvoyé au 28 mars prochain.

Categories: Afrique

Une femme devant la justice pour arnaque à la fausse grossesse

Thu, 02/01/2024 - 14:18

Le procès d'une femme accusée d'escroquerie via internent s'est ouvert, lundi 29 janvier 2024, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme. Prétextant une grossesse, l'accusée a arnaqué un homme pendant plusieurs mois.

Une jeune femme séjourne en prison depuis le 17 janvier 2024 pour des faits d'escroquerie via internent. Elle a été interpellée et déposée en prison après les plaintes d'une victime ; un homme d'une quarantaine d'années de nationalité béninoise. La victime a été écoutée par les juges ce lundi. Selon ‘'Libre Express'', l'homme a confié avoir pris contact avec la femme sur un site de rencontre en décembre 2019. Il y a eu ensuite une histoire amoureuse qui a conduit à un rapport sexuel. En mars 2020, la femme a contacté sa victime avec un numéro étranger tout en prétextant vivre désormais aux Etats-Unis. L'accusée fait aussi croire à l'homme qu'elle est enceinte. En septembre 2020, elle informe sa victime de la naissance d'un bébé de sexe masculin.

L'homme a donc commencé à envoyer chaque mois de l'argent à la femme pour les besoins de l'enfant. Il aurait aussi envoyé de l'argent pour d'autres charges. C'est après près de 2 ans que la femme a établi un autre plan d'arnaque. Il a demandé au père de son supposé enfant, une somme de 3, 5 millions de FCFA pour faire des documents afin de rentrer au Bénin. L'homme lui a envoyé une somme de 2, 5 millions de FCFA.

La victime s'est rendue compte de l'escroquerie après avoir découvert via l'application de rencontre que la femme a toujours habité à Porto-Novo. L'audience a été renvoyée au lundi 25 mars 2024.

A.A.A

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3 morts dans l'incendie de 2 véhicules à Damè

Thu, 02/01/2024 - 14:17

Un incendie s'est déclaré ce mercredi 31 janvier 2024, à Damè, un arrondissement de la commune de Toffo suite à la collision entre deux véhicules. 3 personnes sont mortes calcinées dans ce drame.

Incendie d'un camion gros porteur et d'un véhicule de 5 places à Damè. Selon les informations, le drame est survenu suite à la collision entre les deux véhicules. La Police Républicaine s'est rendue sur les lieux pour le constat. Le bilan fait état de 03 personnes mortes calcinées, 2 blessés et des dégâts matériels. Les blessés ont été conduits à l'hôpital de Zone d'Allada.

A.A.A

Categories: Afrique

Démission d'un responsable de la commune de Boukoumbé

Thu, 02/01/2024 - 13:32

Nouvelle démission dans les communes au Bénin !

Marceline Fifame Ahouanssou, la Responsable des Affaires Administratives et Financières (RAAF) de la commune de Boukoumbé a déposé sa démission, mardi 30 janvier 2024.
La désormais ex RAAF évoque des « raisons familiales ». Mais des sources proches de la commune indiquent un climat de tension entre la RAAF et les responsables de la mairie.
C'est la deuxième démission qui est enregistrée à la commune de Boukoumbé avec le départ de Marceline Fifame Ahouanssou. En août 2022, la Secrétaire Exécutive, Jocelyne Agbessi Djossou a jeté l'éponge.
M. M.

Categories: Afrique

Un complexe hôtelier encadre l'occupation de ses espaces après une activité des Démocrates

Thu, 02/01/2024 - 13:31

L'organisation de toute activité politique au complexe hôtelier Le Privilège d'Abomey-Calavi sera désormais subordonnée à une autorisation de la mairie et encadrée par la police républicaine. La décision a été prise mercredi 31 janvier 2024 après une activité de présentation de vœux du parti Les Démocrates de l'ancien président Boni YAYI.

Ce mercredi 31 janvier 2024, le mouvement politique dénommé Dav-Assouka de l'ancien ministre de la justice, Valentin DJENONTIN, a organisé une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an à Boni YAYI, président du parti Les Démocrates, et à tout le peuple Béninois. Plusieurs centaines de militants LD ont marqué de leur présence la cérémonie de présentation de vœux rehaussée par la présence des députés LD et de Boni YAYI, président dudit parti.
Quelques heures après la cérémonie de présentation de vœux, l'administration du complexe hôtelier Le Privilège qui a servi de cadre à la cérémonie a pris une décision. Selon le communiqué en date du 31 janvier 2024, parvenu à notre rédaction, toute activité politique dans ce complexe hôtelier sera désormais subordonnée à une autorisation de la mairie et encadrée par les éléments de la police républicaine. « Tout client qui fait rétention d'information sur la nature et l'objet de l'évènement se verra opposer aux textes en vigueur », précise le communiqué du complexe qui souligne par ailleurs qu'en tout état de cause, qu'il se réserve le droit de « suspendre l'évènement en cas de manquements » à ces nouvelles dispositions.
Au cours de la cérémonie de présentation de vœux, Les Démocrates auraient exhorté leurs élus au parlement, à rejeter la proposition de loi portant révision de la Constitution.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Musée des Arts Contemporains de Cotonou en voie de réalisation

Thu, 02/01/2024 - 13:00

Les travaux de construction du Musée des Arts Contemporains de Cotonou démarrent sous peu. L'appel d'offres international de sélection d'entreprises pour la réalisation des travaux a été lancé le 26 janvier. La date limite de soumission est fixée au 03 avril 2024.

Le Musée des Arts Contemporains de Cotonou comprend un bâtiment R+2 composé de salles d'expositions permanentes (étage R+1), de salles d'expositions temporaires aux espaces flexibles (RDC), une librairie/boutique (RDC), des espaces de stockage (RDC), des espaces de travail, des ateliers (R+1) et des bureaux (étage R+2), des espaces pour le public constitués d'une salle polyvalente, un restaurant (RDC) et un rooftop bar (R+2) et d'un parking.

La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT SA), Maitre d'Ouvrage délégué, invite les Soumissionnaires éligibles pour réaliser lesdits travaux à déposer des offres sous pli fermé.
Les documents d'Appel d'offres peuvent être consultés ou retirés sur demande auprès de la Personne Responsable des Marchés Publics à l'adresse : prmp@sirat.bj

La date limite de soumission est fixée au 03 avril 2024.à 10h00, heure locale « GMT+1 ».

La création du Musée des Arts Contemporains de Cotonou a été approuvée en Conseil des ministres le 09 février 2022.

Le Musée sera chargé de « conserver, protéger, restaurer, faire circuler et diffuser les œuvres d'art contemporain ; de contribuer à l'enrichissement de ses collections par l'acquisition de celles-ci, à titre onéreux ou gratuit ; de rendre les collections accessibles au public ; de concevoir et exécuter des actions d'éducation et de diffusion visant à assurer l'égal accès de tous aux collections d'art contemporain et à leurs valeurs scientifiques ; d'assurer et autoriser l'étude scientifique de ces collections et contribuer ainsi aux progrès de la recherche dans le domaine ; de développer des actions de partenariat et de coopération relevant de son champ d'action avec des établissements poursuivant des buts similaires en Afrique et dans le monde ».
M. M.

LES EXIGENCES EN MATIERE DE QUALIFICATION

Categories: Afrique

Patrice Talon hors du territoire national

Thu, 02/01/2024 - 12:44

Le Chef de l'Etat Patrice Talon est hors du territoire national depuis ce mercredi 31 janvier 2024.

Le président Patrice Talon est à Paris. Il s'est envolé ce mercredi 31 janvier après le Conseil des ministres. Selon les informations de Bip Radio, le président de la République va passer un court séjour en France. Les raisons de son voyage n'ont pas été rendues officielles.

A.A.A

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La Cour examine le recours contre la proposition de révision ce jeudi

Thu, 02/01/2024 - 12:43

Le recours en inconstitutitionnalité contre la proposition de révision de la Constitution et onze autres dossiers sont inscrits au rôle de l'audience plénière à la Cour constitutionnelle ce jeudi 1er février 2024.

12 dossiers sont en examen à l'audience plénière de la Cour constitutionnelle ce jeudi 1er février 2024. La Cour va examiner le recours en inconstitutitionnalité déposée par Ayodélé Ahounou contre la proposition de révision de la Constitution du député Assan Seibou ; le recours en inconstitutionnalité de l'article 151 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin déposé par Jacques Ayadji, le président du parti Moele-Bénin.
Dix autres dossiers mettant en cause, entre autres, l'Assemblée nationale, des Ministères, le Directeur de la police républicaine, etc. sont également inscrits aur rôle.
M. M.

Categories: Afrique

FOUTEZ LA PAIX A DISTEL !

Thu, 02/01/2024 - 04:30

On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon que mon Neveu Distel, il est vrai, n'est pas à proprement parler un Baudet, mais les haros que fait crier sur lui aujourd'hui le sommet du BR, ne sont pas vraiment justes…
En effet, votre cousin Distel, avant que le parti du Cheval Blanc cabré ne l'encarte, s'était livrée à une démarche totalement iconoclaste, pour montrer que ce n'est une quelconque conviction partisane ni une envie de militantisme qui le guide, mais qu'il se fera prendre par qui le séduirait. Et ceci dit, il s'était mis sur un étalage et entrepris de façon médiatisée, le tour des grands partis d'alors susceptibles d'être intéressés (UP, BR, FCBE). C'est donc en toute connaissance de cause que mon Vieux Cousin ABT l'a embauché … D'où viennent aujourd'hui les procès en infidélité ?
Mais vous mes Neveux et Nièces qui ricanez que Distel avait quand même rendu de fiers services en Tik-Tokeries, genre Edwige-la-folle, non encore enceintée, vous êtes tous des pagailleurs !

VOTRE ONCLE AGBAYA

Categories: Afrique

Les conséquences probables des retraits à la CEDEAO (L. Zinsou)

Thu, 02/01/2024 - 00:37

L'économiste franco béninois et ex premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou a présenté sur Rfi, mercredi 31 janvier 2024, les implications socio-économiques liées au retrait de la CEDEAO annoncé par le Mali, le Burkina et le Niger le 28 janvier dernier.

« Quand le Mali, le Burkina Faso et le Niger auront quitté la Cédéao, des droits de douanes vont s'appliquer pour faire entrer leurs marchandises dans les pays membres de la communauté économique. Cela risque donc d'être un petit peu plus difficile pour les entreprises de ces pays qui travaillent déjà dans toute la région, mais aussi pour attirer de nouveaux investisseurs », a expliqué Lionel Zinsou, mercredi 31 janvier 2024 à Rfi.
L'ex premier ministre béninois ajoute que les « vont être aussi plus compliquées pour les services de transports et les ports, puisque les pays de l'Alliance des États du Sahel (formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger en septembre 2023) ». Car ces pays fournisseurs en denrées animales étant « enclavés » « ne peuvent pas évacuer leurs productions vers le Nord en traversant le désert algérien », selon Lionel Zinsou.
« (…) Il est impossible que ces pays s'isolent, car d'un bout à l'autre de la Cedeao, les échanges de population sont trop importants. Les éleveurs qui font de la transhumance vont continuer de passer à travers les frontières qui sont poreuses », a-t-il ajouté en ce qui concerne les échanges.
Mais les liens ne seront pas rompus entre ces pays sahéliens et les autres pays frontaliers. « Ce n'est pas la fin de l'histoire. On ne peut pas couper les pays les uns des autres, car ils sont beaucoup plus intégrés qu'on ne le croit. Les statistiques douanières ne prennent pas en compte le commerce informel, qui est très important. Par ailleurs, il faudra bien évacuer l'uranium et le pétrole du Niger par le Bénin, ou encore envoyer de l'électricité de la Côte d'Ivoire jusqu'au Mali. Même d'un simple point de vue culturel et humain, les pays sont trop liés pour qu'ils s'isolent. Il faudra traduire ça institutionnellement : soit par des accords bilatéraux, soit par un compromis avec la Cédéao, soit par un régime particulier », a indiqué Lionel Zinsou.
M. M.

Lire l'entretien en intégralité [1]

[2]

[1] (1)

[2] RFI : L'annonce du Mali, du Niger et du Burkina Faso est-elle une surprise ?
Lionel Zinsou : Pas du tout. Ces trois pays étaient suspendus de la Cédéao (après les coups d'État qui ont porté à la tête des juntes militaires), avec des sanctions en sus. Même si elles ont été levées pour le Mali, elles sont particulièrement dures pour le Niger. On voit qu'il y a une solidarité entre ces trois pays. Qu'ils quittent la Cédéao en même temps n'est donc pas une surprise, c'est la conséquence d'une vraie crise avec l'institution.
La CEDEAO a-t-elle été trop loin selon vous ?
Je ne dirais pas ça. C'est dans la logique de la Cédéao de vouloir garder une situation normalisée en matière de fonctionnement démocratique, plutôt que de légitimer des régimes issus de coup d'États. Suspendre les pays concernés est dans la logique des institutions. Après, il s'établit des rapports de force et ce que l'on voit en est une manifestation. Chacun est dans sa propre légitimité : la Cédéao veut faire respecter ses principes de droit, et les pays du Sahel tentent d'échapper à des sanctions qui ont des conséquences économiques et sociales importantes.
Que va-t-il se passer au niveau des institutions ?
Théoriquement, il se passe un an entre la notification et le départ effectif de la Cédéao. Mais il a été dit que les annonces prenaient effet sans délai. Je pense plutôt qu'il va y avoir une négociation. Une médiation officielle du président du Togo est d'ailleurs en cours. Peut-être que nous sommes dans une phase de transition plutôt que de rupture immédiate.
Quelles sont les conséquences de ces départs de la Cédéao ?
Quand le Mali, le Burkina Faso et le Niger auront quitté la Cédéao, des droits de douanes vont s'appliquer pour faire entrer leurs marchandises dans les pays membres de communauté économique. Cela risque donc d'être un petit peu plus difficile pour les entreprises de ces pays qui travaillent déjà dans toute la région, mais aussi pour attirer de nouveaux investisseurs.
Les pays sahéliens sont des fournisseurs importants des pays côtiers, notamment en denrées animales. Les choses vont être aussi plus compliquées pour les services de transports et les ports, puisque les pays de l'Alliance des États du Sahel (formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger en septembre 2023) sont enclavés. Or, ils ne peuvent pas évacuer leurs productions vers le Nord en traversant le désert algérien. En outre, il est impossible que ces pays s'isolent, car d'un bout à l'autre de la Cedeao, les échanges de population sont trop importants. Les éleveurs qui font de la transhumance vont continuer de passer à travers les frontières sont poreuses.
On peut donc imaginer qu'il y aura des accords bilatéraux avec le Maroc ou la Mauritanie pour faire sortir la production des pays sahéliens ?
Ce n'est pas la fin de l'histoire. On ne peut pas couper les pays les uns des autres, car ils sont beaucoup plus intégrés qu'on ne le croit. Les statistiques douanières ne prennent pas en compte le commerce informel, qui est très important. Par ailleurs, il faudra bien évacuer l'uranium et le pétrole du Niger par le Bénin, ou encore envoyer de l'électricité de la Côte d'Ivoire jusqu'au Mali. Même d'un simple point de vue culturel et humain, les pays sont trop liés pour qu'ils s'isolent. Il faudra traduire ça institutionnellement : soit par des accords bilatéraux, soit par un compromis avec la Cédéao, soit par un régime particulier.
Pensez-vous que l'étape d'après pour les États de l'Alliance des pays du Sahel consiste à sortir de l'Uemoa et à créer leur monnaie commune ?
C'est en tout cas beaucoup plus compliqué que de sortir d'un marché commun. L'Uemoa permet d'échanger avec le reste du monde en utilisant les ressources de devises de tous les pays membres. Elle permet aussi de financer les déficits budgétaires de ses membres. Sortir de là, ça veut dire trouver des moyens monétaires pour palier à ces deux problèmes. Ce n'est pas évident dans le cas des pays de l'Alliance des États du Sahel, qui ont deux déficits importants (6,8% pour le Niger en 2022, 8,5% pour le Burkina Faso, N.D.L.R) et une situation sécuritaire difficile. Quant à la création d'une monnaie commune, c'est un processus très complexe. En Afrique de l'Est, la communauté d'Afrique de l'Est (EAC) travaille depuis des années à créer une monnaie commune entre le shilling kenyan, tanzanien, ougandais et le franc burundais et rwandais… Ce sont des démarches très difficiles. C'est pour cela que ce n'est pas forcément l'étape suivante.

Source : Rfi

Categories: Afrique

7 terroristes abattus à Karimama et Matéri

Wed, 01/31/2024 - 20:40

L'armée béninoise a tué 7 présumés djihadistes, mardi 30 janvier 2024 à Karimama et Matéri, deux communes situées respectivement dans le département de l'Alibori et de l'Atacora.

Six présumés djihadistes qui tentaient de poser des engins explosifs improvisés sur les axes utilisés par les soldats béninois ont été repérés dans l'après-midi du mardi 30 janvier 2024 à Bako Maka dans la commune de Karimama.
Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) béninoises ont abattu les six terroristes.
Dans la nuit du mardi à Kourou Koualou, commune de Matéri, un autre individu armé a été neutralisé près d'un dispositif des FDS.
M. M.

Categories: Afrique

Un faux agent ANIP opère à Parakou

Wed, 01/31/2024 - 19:12

Un individu se fait passer pour un agent de l'ANIP à Parakou. Il a été démasqué ce mercredi 31 janvier 2024 au bureau du premier arrondissement de la ville.

Il prend de l'argent chez les citoyens sous prétexte de leur faciliter l'enrôlement au RAVIP. L'individu opère à Parakou. Il a été démasqué au niveau du bureau du premier arrondissement de la ville où se tient un enrôlement au RAVIP chaque mercredi. Les citoyens qui viennent très tôt s'inscrivent sur une liste. Selon le responsable de l'équipe de l'ANIP au micro de Fraternité FM, il a été démasqué après la plainte d'une dame. Le faux agent a exigé une somme de 1000 FCFA à la dame avant inscription sur la liste.

Au moment de procéder à son interpellation, le faux agent a disparu des lieux. Le responsable de l'équipe de l'ANIP a invité les usagers à la vigilance. Ils sont appelés à bien se renseigner sur les lieux.

A.A.A

Categories: Afrique

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