L'Ambassadeur de la République populaire de Chine, Peng Jingtao, a été reçu en audience, ce mardi 17 juillet 2018, par le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance.
La ministre Bintou Chabi Adam Taro a présenté à son hôte son département ministériel et ses domaines d'interventions.
Les prouesses du gouvernement dans le social n'ont pas laissé indifférent l'Ambassadeur de la République populaire de Chine. La méthode de travail du gouvernement et le climat de paix qui règne dans le pays sont autant de facteurs qui ont sidéré l'hôte de la ministre. Bintou Chabi Adam Taro a présenté à l'ambassadeur, les nombreuses réformes en cours dans le pays, notamment dans son département et celles qui portent sur la femme, l'enfant, les personnes handicapées, les personnes du troisième âge et donc, la famille. La ministre a expliqué à Peng Jingtao, le Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) pour lequel le Gouvernement entend redonner espoir aux pauvres et à toutes les personnes démunies via ses différents services. Au regard des actions en cours dans le secteur social, le ministre souhaite l'accompagnement de la Chine pour aider le gouvernement à sortir les personnes vulnérables de la pauvreté. Elle a par ailleurs salué la Chine pour tout son apport au pays.
Tout en réitérant son adhésion aux réformes initiées par le Président Patrice Talon depuis qu'il est au pouvoir, l'Ambassadeur reconnaît et salue le climat de paix, de stabilité et de sécurité qui prévaut au Bénin. « Ce que j'apprécie surtout, c'est l'esprit de réforme. Nous avons senti que ces réformes ont touché beaucoup de secteurs », dira Peng Jingtao. « Nous sommes un pays en développement. Et pour rattraper ce développement, il faut travailler doublement ». Il a fait remarquer au ministre la volonté de toute l'équipe à accompagner les réformes engagées par.le chef de l'État.
« La Chine a connu de grands succès de développement à cause des réformes opérées dans le pays. La Chine est prête à accompagner les réformes en cours au Bénin en ce moment », a assuré le diplomate chinois. Il explique que « ce qui est difficile dans une réforme, c'est le changement d'esprit. Et le Ministère des Affaires sociales et de la Microfinance s'occupe, au quotidien de ce changement d'esprit à travers des actions à l'endroit des populations ». M. Jingtao entend apporter son soutien et sa disponibilité à accompagner le département ministériel. Peng Jingtao a promis au ministre son soutien pour la réussite de sa mission. « Nous allons vous appuyer à travers la formation de vos cadres dans le domaine des affaires sociales. Pour le développement de l'Afrique, il faut la révolution de la femme. A cet effet, nous allons vous mettre en contact avec la Fédération nationale de la Femme en Chine pour une coopération dans ce domaine››, a-t-il promis.
G.A.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, s'est prononcée sur les réformes dans le secteur au cours d'une interview accordée, ce lundi 16 juillet 2018, au quotidien La Nation.
Sur la crise qui a secoué le secteur de l'éducation notamment à l'université, Marie Odile Attanasso a confié qu' « en réalité, il n'y avait pas vraiment une crise à l'université, si on rentre dans le fond. Ça a été une tendance nationale ». Pour elle, certaines revendications faites par les enseignants ne nécessitaient pas forcément un mouvement de grève car affirme-t-elle, « nous étions capables de les résoudre au niveau du ministère ».
S'agissant du nouveau mode de sélection des bénéficiaires des bourses, la ministre a relevé que c'est un dispositif qui existe depuis 2007. « Avant, la sélection des étudiants se faisait après le baccalauréat. Donc, une sélection est faite à partir du guide d'orientation et de la pondération de la note du Bac et de certaines pondérations selon la filière. À notre arrivée, nous avons constaté que tout le monde n'était pas informé. Nous avons une proportion de moins de 10 % des étudiants qui participait à la sélection après le Bac. Par rapport à cela, nous avons changé. Désormais, les dossiers sont déposés avant d'aller au Bac. Ce qui nous permet de couvrir tous les étudiants qui sont passés au Bac », a-t-elle expliqué. Les étudiants choisissent 03 filières et en fonction de leurs notes, ces derniers sont classés boursiers, demi-boursiers, ou ils sont orientés vers d'autres filières compte tenu du Bac qu'ils ont eu.
Selon les nouvelles réformes, il ne suffit plus d'avoir 11, 51 de moyenne pour obtenir la bourse, tout est fait dorénavant suivant le système Licence-Master-Doctorat (LMD). A ce sujet la ministre Attanasso a précisé qu'« Avant, vous entrez en première année sans bourse et quand vous avez 11,51 de moyenne, vous pouvez avoir la bourse. Maintenant, nous sommes dans le système LMD. Vous entrez en première année du système LMD, vous êtes dans un cycle de trois ans. On ne calcule plus les moyennes. Vous éliminez les unités d'enseignement (UE) par semestre ». Ainsi, le changement du mode d'évaluation dans les universités du pays a permis d'arrimer le décret de bourse sur le nouveau mode d'apprentissage retenu par l'Etat béninois. « Nous avons donné la bourse aux étudiants selon le cycle Licence, Master et Doctorat. Dans tous les pays du monde, cela se passe ainsi », a-t-elle souligné.
Par rapport aux motivations qui soutiennent l'installation envisagée des Conseils d'administration après l'élection des recteurs des universités publiques, Marie Odile Attanasso a déclaré que le gouvernement n'arrive pas à maîtriser ce qui se passe au sein des universités, notamment les fonds dont elles disposent et le nombre d'étudiants. Ce Conseil d'administration clarifie-t-elle sera composé de tous les acteurs de la vie socioéconomique ; des universitaires, des représentants du secteur privé et des gens qui sont spécialisés des questions de formation.
A propos du recrutement de 100 doctorants dans les universités, la ministre confie que le gouvernement est à la phase de nettoyage. « Nous allons envoyer tous les dossiers au ministère du Travail et voir s'il n'y a pas des gens qui sont agents permanents ou agents contractuels de l'Etat qui ont déposé des dossiers ».
Dans le but de dynamiser le secteur de la recherche, l'Etat béninois a initié dans ses actions, la création de l'Agence nationale pour la recherche et l'innovation avec deux pôles. Le pôle Mutualisation de la recherche avec tous les instituts et le pôle Moyens qui va comporter la mobilisation et tout ce qui est administration et gestion. Cette agence « va mettre tout le monde ensemble et faire de la recherche au service du développement, pour que la recherche ne serve plus uniquement les enseignants que nous sommes », a mentionné la ministre.
Le Centre béninois de la recherche scientifique et de l'innovation (Cbrsi), poursuit-elle, va se retrouver à travers les différents instituts. Déjà, à l'étape de la rédaction de l'Aof (attributions, organisation et fonctionnement), le gouvernement passera aux options puis à la mise en œuvre de cette agence.
Marie Odile Attanasso déplore le fait qu'aussi bien dans le secteur privé et public, les formations ne donnent pas beaucoup d'employabilité aux jeunes. « Au niveau de l'enseignement privé, les établissements qui sont créés mettent beaucoup plus l'accent sur les secteurs tertiaire, où les gens rentrent et ne sont pas vraiment bien formés. Et, c'est parce que nous avions fait ce constat que nous avons opté pour les examens », a-t-elle soutenu.
Formation en adéquation avec les besoins du marché et de l'économie
Des réflexions sont en cours pour insérer des filières de formation qui sont en adéquation avec les besoins du marché et de l'économie. « Nous allons peut-être fermer certaines filières ou l'État va se désengager totalement de certaines filières pour laisser cela aux privés s'ils le veulent. Parce qu'un pays doit faire des choix qui lui permettent de se développer », a clarifié la ministre.
Aussi, des instituts universitaires d'enseignement professionnel (Iuep), seront créés pour faire des corps de métiers. Il s'agit des métiers de l'agriculture, des exploitants agricoles, du bâtiment, des spécialistes en maçonnerie, en carrelage, plombier. Ce sera des Bac+2 qui vont être formés à l'employabilité, ce qui permet d'avoir des gens, totalement opérationnels, après les deux ans.
Par ailleurs, l'Etat mène des réflexions pour que certaines formations régaliennes assurées par des privés retournent dans le giron de l'État, au niveau de certaines écoles publiques. « Il est quand même normal que l'État ait des secteurs dans lesquels les privés ne peuvent pas intervenir », soulève-t-elle.
Le but de toutes ses réformes est de voir dans quelques années le Bénin cité dans le Top 100 en Afrique.
Pour la ministre, les choses seront faites selon les normes en vigueur dans le domaine car : « On rentre à l'enseignement supérieur que quand on a le doctorat et plus, pas pour des gens qui rentrent juste après la maîtrise parce qu'on a des besoins. Nous allons recruter assez de docteurs. Tout cela participe des critères d'appréciations des universités ». Concerne les innovations en cours, elle a mentionné que l'Etat est en phase de sélection de dossiers pour les diverses études pour la construction des infrastructures. « Dans trois ans, je pense que nous allons étonner le monde. Vous aurez le temps de constater. Je peux vous dire que la Faseg sera construite pour la rentrée 2019-2020. (..). Nous allons construire aussi des résidences universitaires », a ajouté la ministre de l'enseignement supérieur.
L'Etat informe-t-elle va se retirer et donner la chance au secteur privé de s'occuper des œuvres sociales, c'est-à-dire l'hébergement, le transport, la restauration, et les centres de santé universitaires. « On ne peut pas continuer de nourrir les étudiants comme ils sont nourris aujourd'hui, au nom de l'État qui doit tout faire », a affirmé Marie Odile Attanasso .
Toutefois, l'Etat ne sort pas totalement du dispositif. « L'Etat va encadrer aussi bien la quantité que la qualité et le rapport qualité/prix. Il contribuera à apporter des appuis, même financiers s'il le faut, pour un peu ajuster les prix par rapport aux moyens des étudiants », a promis la ministre.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans le cadre de ce qu'il faut désormais considérer comme un rendez-vous mensuel avec les Béninois, le politologue Richard Boni Ouorou livre, depuis Montréal au Canada où il vit, les réflexions qui sont les siennes sur le paysage politique de son pays. Ce spécialiste en conception, évaluation et conseil stratégique pour la mise en œuvre des politiques publiques dresse un constat très pertinent sur les rapports de pouvoir au sein de la société politique béninoise. De plus, il livre un verdict sans complaisance sur la pratique judiciaire de la détention provisoire.
24 Heures au Bénin : Dans votre récente sortie médiatique vous avez affirmé que ''la vie politique a u Bénin est caractérisée par la démission''. Qu'entendez-vous par démission ?
Richard Boni Ouorou : La démission est tout simplement le fait de renoncer à exercer le pouvoir qui est la sien au sein de la société. Chaque société moderne fonctionne sur la base d'un processus décisionnel élargi qui confère un certain pouvoir à chaque personne qui y est impliquée. Ainsi chaque prise de décision relève de l'exercice d'un pouvoir reconnu. Renoncer à l'exercice de ce pouvoir du fait des considérations égoïstes, c'est renoncer à exercer le pouvoir lié à son rôle dans la société. C'est ce que j'appelle la démission. Pour paraphraser Frantz Fanon, chaque personne dans une société doit remplir ou trahir la mission qui est la sienne. La démission consiste en la trahison de cette mission.
Et comment se traduit cette démission au sein de l'espace politique béninois ?
L'espace politique béninois n'est qu'un élément du grand ensemble qu'est la société béninoise. Il serait donc erroné de penser que la démission n'est effective que chez les politiques. Elle s'observe également dans pratiquement tous les secteurs de la société. Pour ce qui est de la classe politique, comme je l'ai dit dans la sortie médiatique dont vous faites allusion, ceux qui doivent être opposants refusent d'assumer pleinement ce rôle, les parlementaires ne contrôlent pas l'action du gouvernement et se complaisent dans le rôle de supplétif du pouvoir exécutif, la justice n'inspire pas confiance parce qu'elle est accusée de ne pas faire preuve d'indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif, la presse dans une écrasante majorité est un outil de propagande du gouvernement, les conseils communaux destituent à tour de bras les exécutifs communaux par simple opportunisme politique, la Cour constitutionnelle par le biais des premières décisions de sa nouvelle mandature, est en train de perdre tout le crédit qui naguère était le sien parce qu'elle est soupçonnée d'être aux ordres du gouvernement. Les individus doivent en principe exercer un contrôle citoyen sur les gouvernants. Le font-ils ? Tout cela participe de la démission.
Est-il juste de mettre en cause les députés quand 19 parmi eux ont joué leur rôle d'opposant en refusant de donner leur quitus à une révision constitutionnelle controversée ?
Pourquoi sont-il au nombre de 19 ? Le peuple béninois a-t-il envoyé 19 opposants à l'Assemblée nationale ? À ce que je sache aucun des députés présents au parlement béninois n'a été élu comme tel sous la bannière du président Talon. Comment et pourquoi ce dernier en arrive à avoir une majorité parlementaire ? Tout simplement parce que l'élection présidentiel de 2016 a été l'occasion de procéder à des positionnements politiques opportunistes mus par le credo de la classe politique béninoise de ne pas faire l'opposition. Ceci dit, on peut se féliciter de la présence de ceux que l'on appelle désormais les 19. Mais ce qui est intéressant dans cette affaire de révision constitutionnelle, c'est la réaction de leurs collègues de la majorité parlementaire. Ces derniers considèrent que les 19 ont à la limite perpétré un crime contre le peuple béninois en s'opposant à cette révision constitutionnelle. Écouter dans leur discours cette manière à la limite arrogante de stigmatiser l'opposition parlementaire. Ils sont tellement certains d'être dans le vrai qu'ils ont même perdu cette notion élémentaire que dans une démocratie digne de ce nom il doit y avoir une opposition. Et que celle-ci pour jouer ce rôle n'a pas à attendre une quelconque permission de la mouvance au pouvoir. À force de ne plus remplir leur fonction de contre-pouvoir, ils ne comprennent plus que d'autres le fassent. Voilà donc les conséquences de la démission.
Si on s'en tient au tableau que vous dressez des rapports des acteurs politiques par rapport au pouvoir exécutif, est-ce que la faute ne revient pas au constituant qui a instauré un pouvoir présidentiel ?
Sans fioritures je réponds catégoriquement par la négative. Même dans un pouvoir parlementaire le pouvoir exécutif à un rôle prépondérant pour la simple raison qu'il lui revient de mobiliser les ressources pour développer et protéger la nation. La forme du pouvoir n'a donc rien à voir dans les comportements répréhensibles des acteurs politiques et institutionnels béninois. Il ne faut pas faire de confusion entre d'une part, un régime présidentialiste caractérisé par un déséquilibre des pouvoirs au profit de l'exécutif incarné par un président fort et d'autre part, un régime présidentiel choisi par le constituant béninois. Ce régime se caractérise par une rigidité et des lignes de démarcations solides entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.Votre question est l'occasion pour moi d'exprimer mon étonnement face à cette campagne de révision constitutionnelle née sous le président Yayi Boni. On se comporte au Bénin comme si à un moment donné il faut amender une constitution pour l'unique raison qu'un certain nombre d'années s'est écoulé. Je suis d'autant plus étonné que je considère que notre loi fondamentale est tout ce qu'il y a de meilleure dans le genre. Jamais en un peu moins d'une trentaine d'années de pratique démocratique, le Bénin n'a connu une crise politique majeure consécutive à un blocage du fonctionnement des institutions. Si on n'a pas connu ces crises, ce n'est pas parce que Dieu aime le Bénin comme je l'entends très souvent dire. C'est tout simplement parce que l'ordonnancement du pouvoir a été très bien conçu par le constituant tant dans la distribution des rôles que dans les mécanismes de contre-pouvoir. C'est ainsi qu'aucun des trois pouvoirs à savoir l'exécutif, le législatif et le judiciaire n'ont pas moins reçu de prérogatives et de garanties que ce qui est universellement reconnu à un pouvoir de type présidentiel. Le président est le chef des armées et le chef du gouvernement. Pour remplir cette mission il a l'assurance qu'il ne peut être renversé par le parlement. Les députés contrôlent l'action du gouvernement et votent les lois. Pour accomplir cette fonction ils disposent de l'immunité parlementaire et de la garantie qu'ils ne peuvent être l'objet d'une procédure de dissolution. Quant aux juges, ils ont pour rôle de veiller au respect de la loi et de sanctionner si besoin les manquements à celle-ci. Et pour mener à bien cette tâche, ils bénéficient de l'inamovibilité. Tout ce qu'il faut pour que chacun puisse jouer son rôle a été déjà consacré. Sauf à vouloir s'aventurer vers des voies sans issues, on ne peut plus rien y ajouter. Au regard de la nature du régime présidentiel, l'intrusion du pouvoir exécutif dans le judiciaire et le législatif n'est possible que du fait de la démission de ces derniers à jouer leur rôle de contre-pouvoir.
Quoi qu'il en soit on ne peut nier l'existence d'un certain autoritarisme du président de la République. D'aucuns vont même jusqu'à parler de dictature.
Le président Patrice Talon est-il un dictateur ? Pour répondre à cette question il faut d'abord appréhender la notion de pouvoir. Lorsque Montesquieu déclarait que ''pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir''. Lorsqu'il le disait il y a des siècles de cela ce n'est pas le président Talon qu'il mettait en cause. Il parlait d'une réalité intangible et universelle connue des Anciens qui celle du caractère corrupteur du pouvoir. Il faut entendre par là que le pouvoir a une forte capacité de travestissement de l'esprit humain. C'est quelque chose d'irrésistible et d'irrépressible. Aussi bien disposé qu'il puisse être, un homme ne peut exercer le pouvoir à bon escient s'il n'est pas contrôlé. Et pour que le contrôle soit effectif, ceux qui en ont la charge doivent assurer cette fonction. Si dans la généalogie des rois du Danxomey il y en a eu un qui a été destitué (le roi Adandozan Ndlr), c'est parce que d'une part c'était une procédure prévue et que d'autre part ceux qui devaient la mettre en œuvre l'ont fait. Ce qu'il faut comprendre au sujet du pouvoir dans les sociétés modernes notamment démocratiques, c'est qu'il n'est pas concentré entre les mains d'une seule personne. Pour dire les choses simplement, le pouvoir est divisé en plusieurs morceaux de telle sorte qu'on parle plutôt des pouvoirs. De cette façon, chacun selon sa position dans la société détient une parcelle de pouvoir qui lui permet de ‘'contraindre'' celui de l'autre afin de créer par ce fait l'équilibre dans l'exercice des pouvoirs. Outre l'exécutif, le législatif et le judiciaire, vous avez les conseils communaux qui sont détenteurs d'une parcelle de pouvoir. Les syndicats également en sont pourvus d'une certaine manière. On ne peut ne pas citer la presse qu'on qualifie de quatrième pouvoir. Dans certains pays les citoyens sont même dotés à la fois de l'initiative législative et référendaire ainsi que du pouvoir de révocation des élus. Quand ce n'est pas le cas comme au Bénin, les citoyens ont néanmoins le pouvoir, à travers les droits et libertés qui leurs sont reconnus, d'exercer un contrôle citoyen sur les élus soit à titre individuel soit à titre associatif. Je viens de vous dire que toutes les garanties de droits prévues dans le cadre d'une démocratie ont été consacrées au Bénin. Autrement dit, la Constitution béninoise, comme dans toutes les démocraties, a conféré à chaque personne selon la fonction qui est la sienne une parcelle de pouvoir. Le fait est que si vous n'exercez pas votre pouvoir d'autres le feront à votre place en plus du leur. Donc lorsque les uns et les autres démissionnent, le pouvoir qui est le leur va augmenter celui de ceux qui veulent exercer leur fonction. Cela donne inévitablement lieu à des déséquilibres qui se traduisent par le genre de constat que vous faîtes, à savoir l'autoritarisme supposé du chef de l'État. Ce n'est pas de la faute du président Talon si les députés, les juges, les journalistes, etc. démissionnent. Même à son corps défendant il se retrouvera dans une position de prédominance. C'est le pouvoir qui est comme ça. L'ironie du sort dans cette affaire est que le président Talon a mené sa campagne sur le thème de la diminution du pouvoir du président de la République qu'il jugeait alors excessif. Pensez-vous qu'il estime aujourd'hui être dans la même attitude qu'il dénonçait chez son prédécesseur ? Si vous le questionnez à cet effet, de bonne foi il vous dira que son rapport avec le pouvoir n'a rien à voir avec celui de Yayi Boni. Le problème n'est donc pas que le président Talon soit un dictateur, le problème réside dans le fait que tous ceux qui doivent mettre en œuvre les mécanismes de contre-pouvoirs ne le font pas.
Que pensez-vous des poursuites judiciaires diligentées contre certaines personnalités publiques ? Certains y voient une main noire derrière ces procédures.
Ces procédures sont la preuve par excellence de la démission du pouvoir judiciaire au travers de l'instrumentalisation de la détention provisoire.
Qu'entendez-vous par ''instrumentalisation de la détention provisoire'' ?
Dans tous les systèmes judiciaires du monde qui se veulent sérieux, la détention provisoire est l'exception. La règle générale est que toute personne mise en cause devant la justice doit comparaître en état de liberté et ce conformément au principe de la présomption d'innocence. Mais chez nous, lorsque la main noire dont vous faîtes allusion diligente une procédure contre un individu, qu'est-elle censée rechercher ? Elle est censée rechercher la punition, la souffrance et l'humiliation de cet individu. Une simple mise en accusation ne suffit pas à obtenir cela. Par contre, avec l'arrestation et la détention de la personne la main noire parvient à ce but. Et comme le fond du dossier très souvent ne peut donner lieu à condamnation car inconsistant, on se sert des mécanismes de recours et même parfois de la violation de la procédure pour maintenir le plus longtemps possible en prison les individus dont vous faites allusion par le biais de la détention provisoire. Donc lorsque la main noire initie la poursuite, elle sait bien que le dossier n'est pas suffisamment consistant pour faire condamner la personne. Ce qu'elle recherche une fois de plus c'est la punition, la souffrance et l'humiliation de ceux qu'elle poursuit au travers de la détention provisoire. Le cas du député Atao est la preuve même de ce que j'avance. Alors que le juge des libertés a décidé de ne pas le détenir, le procureur de la République a tout mis en œuvre pour le mettre en prison non seulement au mépris de la décision de son confrère magistrat mais aussi de l'immunité parlementaire qui dans le cas d'espèce n'a pas été levée. À titre de comparaison, regardez en France le nombre de personnalités politiques faisant l'objet de poursuites judiciaires. Combien sont en prison au titre de la détention provisoire ? Aucun. Quand bien même certaines de ces personnalités politiques françaises attribuent ces poursuites à un complot politico-judiciaire, ils sont toutefois libres de leur mouvement. Ils continuent même pour la plupart à exercer leur mandat d'élu. Pour en revenir au Bénin, il ne faut pas se tromper de combat. Ce n'est pas le supposé caractère politique des poursuites qu'il faut mettre en cause. Ce qu'il faut dénoncer avec force c'est la détention provisoire qui est systématiquement utilisée dans ce qui est considéré comme étant des poursuites judiciaires à caractère politique. Voilà où est le problème. Il faut interpeller les acteurs judiciaires à cet effet notamment le syndicat de la magistrature qui est curieusement muet sur cette pratique à tous points de vue contestable. Le comble dans ces affaires-là c'est que quand tout ce monde sortira de prison, parce que forcément ils sortiront, vous les entendrez eux et leurs avocats dirent que la justice a triomphé. Alors que la justice s'est prêtée aux desseins sombres de la main noire qui étaient de se servir abusivement d'un mécanisme judiciaire d'exception pour les maintenir le plus longtemps possible en prison.
Vous donnez l'impression d'être très remonté contre la justice béninoise.
Il ne s'agit pas ou non d'être remonté contre la justice de mon pays. Je suis de ceux qui considèrent que la justice est divine et que donc qu'être magistrat est une grâce de Dieu. Car il est ici question du pouvoir de décider de la condition de la personne humaine et de ses biens. C'est loin d'être une petite responsabilité. Le juge est la seule personne vers qui le faible se tourne pour entrer dans ses droits. Mais si le juge se range du côté du fort où se trouvera donc l'espoir dans une société ? En matière de justice la pire des choses est celle que dénonce Montesquieu, à savoir qu'il « n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice ».
Que pensez-vous de la décision de la Cour constitutionnelle interdisant le droit de grève à certaines catégories de travailleurs de la fonction publique ?
Il y a beaucoup à dire à ce sujet. Mais ce qui a entre autres retenu mon attention c'est l'argument d'intérêt général dont s'est servi cette Cour constitutionnelle pour rendre sa décision. Qu'entend-t-elle par intérêt général ? Estime-t-elle qu'aussi catégorielles qu'elles puissent être, les revendications des syndicats ne relèvent pas de l'intérêt général ? En utilisant cet argument, cette Cour ne s'est même pas rendu compte de la contradiction dans laquelle elle se mettait. Lorsque les syndicats réclament en effet l'amélioration de leurs conditions de travail au travers de la grève, non seulement cela relève de l'intérêt général mais c'est également pour mieux servir l'intérêt général. Lorsque cette Cour enlève aux syndicats le seul moyen qu'ils possèdent pour servir l'intérêt général au nom du même intérêt général, c'est à se demander qui des syndicats ou de cette Cour constitutionnelle porte le plus atteinte à l'intérêt général. Vous savez, ma philosophie en matière de justice en général et de justice constitutionnelle en particulier est à l'image de celle du juge Brett Kavanaugh à savoir qu'un juge doit être indépendant et doit interpréter la loi, pas faire la loi. Un juge doit interpréter les lois telles qu'elles sont écrites. Et un juge doit interpréter la Constitution telle qu'écrite, informé par l'histoire, la tradition et le précédent.
Propos recueillis par la rédaction.
Une délégation béninoise conduite par le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement M. Abdoulaye Bio Tchané et le Ministre du Cadre de vie et du Développement Durable M. José Didier Tonato, participe depuis ce lundi 16 juillet 2018 au Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable (FPHN), à New York (Etats-Unis d'Amérique).
Placée sous le thème « transformation vers des sociétés durables et résilientes », le Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD). Il sera question pour les participants à ce forum d'évaluer le cadre adéquat permettant de fournir un leadership politique et des recommandations pour le développement durable, de suivre et examiner les progrès dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et d'améliorer l'intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable. Elle vise aussi à avoir un agenda ciblé, dynamique et axé sur l'action, envisager des défis de développement durable nouveaux et émergents et enfin assumer les fonctions des examens ministériels annuels de l'ECOSOC sur les ODD.
Le Bénin s'est engagé dans la mise en œuvre des ODD dans ses politiques de développement depuis l'adoption de l'Agenda 2030 pour le développement durable et les Objectifs de développement durable (ODD) par l'Assemblée générale de l'ONU, le 25 septembre 2015. Une présentation sur la gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique a été faite par le Bénin puisque disposant depuis quelque temps d'un plan d'actions sur la Gestion Durable des Terres. L'évaluation de cette année porte sur les ODD 6, 7, 11, 12 et 15. Ouverts ce lundi, les travaux de ce forum prendront fin mercredi prochain.
G.A.
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, dans un entretien accordé à La Nation, a affirmé sa volonté d'accompagner le chef de l'Etat, Patrice Talon, pour un second mandat. « Personnellement, je me battrai pour un second mandat du président Patrice Talon », a-t-elle martelé. Selon le ministre de l'enseignement supérieur, il faudra un second mandat pour asseoir les réformes. « Je le souhaite vivement, parce que quand vous regardez le chantier qu'on est venu trouver au Bénin, si on fait cela, cinq ans après cela va retomber. Il faut vraiment reformater l'homme. Il faut remettre les bonnes habitudes, les bonnes pratiques. Et, en cinq ans, je ne crois pas qu'on aurait vraiment infléchi la tendance » a insisté Marie-Odile Attanasso. Pour elle, le trou était plus profond qu'on ne le pensait et le gouvernement était loin de s'imaginer que tout le système était corrompu. « Donc, quand vous êtes arrivé à ce niveau de déconfiture, en deux ans, on ne pourra pas tout redresser. Il n'y a pas de secteur que vous prenez dans ce pays sans crier de stupéfaction », a déploré le ministre.
Se prononçant sur la gouvernance du chef de l'Etat et des engagements pour améliorer le quotidien des populations, Marie-Odile Attanasso pense que ça va mieux déjà. En matière de gouvernance poursuit-elle, nous avons quand même pu gagner beaucoup de choses que nous sommes en train d'utiliser pour faire d'autres choses. Tout en reconnaissant que la population ne voie pas cela tout de suite, elle promet que cela se verra.
« Nous avons un taux de croissance qui s'améliore. Je vous dis qu'il sera encore meilleur en 2019 », promet le ministre de l'enseignement supérieur. La tendance selon elle, est à un accroissement du taux de Pib. En tant qu'économiste, elle rassure que nous sommes dans une bonne situation quand bien même les retombées ne sont pas perçues au niveau des ménages. « Un pays se construit pour l'avenir. On ne gère un pays au quotidien », a-t-elle dénoncé, regrettant que le pays soit géré pendant dix ans au quotidien où beaucoup de choses se sont passées. « Tout le monde avait de l'argent, mais on n'a pas projeté pour voir si cela peut continuer », a souligné le ministre. Marie-Odile Attanasso ajoute que c'est cela qui nous rattrape maintenant et on est obligé de faire des réformes, d'arrêter la circulation de l'argent qui passait par tous les moyens, beaucoup de détournements, beaucoup de corruption, etc. « Ça se ressent effectivement sur le ménage. Mais pour pouvoir bien se porter, quand on fait un bon diagnostic, il faut bien se soigner », recommande-t-elle.
Marie-Odile Attanasso souligne que si 'nous voulons le développement du pays, nous sommes obligés de faire un choix. « On ne peut pas se développer sans sacrifice », a-t-elle précisé avant d'ajouter que chaque pays a le dirigeant qu'il mérite. Si nous ne voulons pas nous développer, poursuit le ministre, nous allons prendre une autre personne et nous allons retomber et c'est tout le monde qui va ramasser les pots cassés.
F. A. A.
C'est par une correspondance signé du secrétaire général Anthony Baffoe que la Confédération africaine de football (CAF) informe les parties prenantes des nouvelles dates du match entre le Bénin et le Ghana comptant pour les éliminatoires aller de la Can U20. "Nous vous informons par la présente que le match aller N°55 Ghana vs Bénin qui a été reporté aura lieu le 4 août 2018 au stade de Cape Coast Stadium", rappelle-t-il. Il précise aussi que le "match retour N°56 Bénin vs Ghana est prévu pour le 10, 11 ou 12 août 2018 ". Lesdits matchs avaient été ajournés compte tenue de la situation que traverse la Fédération ghanéenne de football. Ce match entre le Bénin et le Ghana compte pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la Can U20 dont la phase finale est prévue au Niger en 2019.
G.A.
Kiki Sagbe Bernard alias KGB vient d'être confié à la justice béninoise. Plusieurs fois annoncée, son extradition a été effective ce lundi 16 juillet 2018.
Poursuivi pour une affaire d'escroquerie, il a réussi à quitter le Bénin le 26 avril 2018 pour se réfugier à Lomé. Un mandat d'arrêt international a été délivré à son encontre. Ce qui a permis son interpellation le mercredi 30 mai 2018 à Lomé au Togo. La justice togolaise l'avait retenu pour, dit-on, une question de formalités.
Plusieurs personnes sont en détention dans le cadre de ce qu'il convient d'appeler ‘'dossier KGB''.
F. A. A.
Les images
L'homme d'affaires Bernard Godonou Kikissagbé, alias KGB, arrêté au Togo en Mai dernier, a été remis aux autorités béninoises ce lundi 16 juillet 2018 autour de 16 Heures.
Après l'échec du vendredi 13 juillet dernier, le transfèrement de KGB a eu lieu ce lundi 16 juillet 2018 à Hilacondji sous la supervision du colonel François Fontèclounou. Après les actes administratifs, l'Homme d'affaires a été conduit sous escorte à Cotonou où il sera présenté au Procureur de la République.
Il convient de rappeler qu'il est reproché à Monsieur Kiki Sagbe Bernard des faits présumés d'escroquerie, d'imitation de la signature des autorités etc.
Dans ce dossier une dizaine de prévenus sont sous mandats de dépôt. Nous y reviendrons.
Démarrée ce lundi 16 juillet 2018, sur toute l'étendue du territoire national, la phase écrite du Bac a été officiellement lancée par le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie Odile Atanasso, au Collège d'enseignement général de Tori Agouako, dans la commune de Bossito. Elle était accompagnée du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo.
Déjà à 8 heures, la délégation ministérielle était dans une salle de composition du Ceg de Tori Agouako pour le lancement des épreuves. Ce centre nouvellement créé, accueille au total 392 candidats des séries A1, A2, B et D répartis dans 12 salles de compositions. Avant le démarrage de la composition de la toute première épreuve qu'est le Français, les autorités ont prodigué des conseils aux candidats. « Toutes les dispositions sont prises pour que les apprenants puissent bien affronter les épreuves bien que l'année scolaire en cours a été secouée par des mouvements de grèves », a confié le ministre Mahougnon Kakpo. Selon chef centre Adolphe Kounou, l'examen s'est bien démarré au Ceg Tori Agouakou.
Outre l'épreuve de Français, les candidats sont soumis durant cette première journée à celles de Mathématiques et de Science de la vie et de la terre (Svt).
Ils sont au total 106.499 candidats, répartis dans 147 centres à composer au plan national en vue de l'obtention du premier diplôme universitaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La traversée de Kandi bientôt impossible. L'état actuel de la route principale qui traverse cette localité est en passe de céder au niveau du pont érigé en plein cœur de la ville.
Les riverains de la route inter-Etats Bénin-Niger en difficulté. Et pour cause, la seule voie de traversée de la ville de Kandi est en état de dégradation avancée. Selon les informations, c'est après une pluie que les riverains ont constaté des fentes au niveau du pont qui ne peut plus supporter aucune charge lourde. Il faut juste une petite charge pour que la chaussée soit coupée en deux à la hauteur de la CLCAM Kandi. L'état de dégradation avancée de la voie a été mis à nu ce lundi matin par les eaux de ruissellement de la pluie qui s'est abattue sur la ville. Le phénomène est visible au niveau du pont situé entre la BOA et la CLCAM, où les buses sont déconnectées du plancher. A cause du risque d'effondrement de la voie, le trafic a été orienté sur un autre trajet. Le préfet du département de l'Alibori Mohamadou Moussa, le maire Alidou Démonlé Moko, le responsable en charge des TP et quelques responsables de la police Républicaine sont allés faire le constat sur les lieux.
La circulation sur cette voie inter-Etats pourrait être bloquée, si le ministère des infrastructures et des transports ne fait pas diligence pour trouver une solution à cette situation.
G.A.
La session extraordinaire de l'année 2018 va s'ouvrir bientôt au parlement. C'est l'une des décisions issues de la réunion du bureau de l'Assemblée nationale, tenue le vendredi 13 juillet 2018, au palais des gouverneurs à Porto-Novo, sous la présidence de Eric Houndété, premier vice-président de l'Assemblée nationale. Cette décision fait suite à la demande d'une session extraordinaire signée par 47 députés, et porte sur le toilettage de la Charte des partis politiques.
A l'issue du séminaire parlementaire, élargi aux partis politiques non représentés à l'Assemblée nationale ainsi qu'aux organisations de la société civile, tenu les 15 et 16 février 2018 à Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou, les participants s'étaient entendus sur un certain nombre d'amendements à apporter à la nouvelle proposition de charte des partis politiques en République du Bénin.
L'ouverture de ladite session extraordinaire vient écourter les vacances des députés de la septième législature.
F. A. A.
Le procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou, Emmanuel Opita, précisé dans un point de presse, vendredi dernier, que 25 dossiers sont inscrits au rôle et 40 accusés défileront à la barre. Ladite session s'ouvre ce lundi 16 juillet.
Selon le procureur Emmanuel Opita, « Le nombre impressionnant d'accusés en attente d'être jugés depuis plusieurs années et renvoyés devant la Cour d'assises a rendu nécessaire l'organisation d'une session supplémentaire ». Ce qui participe de la politique de désengorgement des maisons d'arrêt. Au nombre des dossiers, 03 portent sur le crime de viol ; 14 relatifs aux crimes de sang (assassinat, meurtre, parricide, infanticide et coups mortels) avec le retour du dossier ‘'Dangnivo'' qui traîne depuis 08 ans. Un autre dossier de crime d'incendie de bâtiment servant d'habitation et un porte sur le crime de pratiques de charlatanisme et menaces verbales de mort sous conditions. Le procureur précise que « Dans certains dossiers, les accusés sont poursuivis pour plusieurs infractions ». Pour le procureur, cette session est majoritairement dominée par le crime de sang notamment assassinat, meurtre, parricide, infanticide et coups mortels. Ces vingt-cinq dossiers seront examinés à la Cour d'Appel de Cotonou dans la période du 16 juillet au 31 août 2018.
G.A.
Le préfet du Littoral, Modeste Toboula, accompagné du maire de la ville de Cotonou, Joseph Gnonlonfoun et du Secrétaire Général du Département, Serge Gbaguidi, a procédé au lancement des épreuves écrites de l'examen du Baccalauréat, dans la matinée de ce lundi 16 Juillet 2018 au CEG Ste Rita de Cotonou. En présence du directeur départemental de l'enseignement secondaire, du chef centre et du superviseur, Modeste Toboula et Joseph Gnonlonfoun ont procédé à l'ouverture des enveloppes sous le regard bienveillant des candidats.
Ce fut l'occasion pour l'autorité préfectorale de doper le moral des candidats en les exhortant à la concentration et à la sérénité pour affronter les diverses épreuves. « Le département du Littoral a sorti le premier du Bénin l'année dernière », a-t-il rappelé invitant les candidats à rééditer l'exploit cette année. Après avoir transmis les encouragements du chef de l'État et du son gouvernement, Modeste Toboula, a rassurés les candidats que toutes les dispositions ont été prises pour que l'examen se déroule très bien pendant les trois jours de composition.
Le maire de Cotonou a émis le vœu que rien ne perturbe les candidats du début jusqu'à la fin de l'examen. Joseph Gnonlonfoun a souhaité que la chance accompagne tous les candidats et rappelle que le Baccalauréat reste un examen et non un concours.
Le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a remercié le gouvernement pour les efforts fournis ainsi que les acteurs du monde éducatif pour le sacrifice consenti afin que la session ait lieu. Il a rassuré les autorités que sa veille pour un déroulement sans faille sera permanente jusqu'à la dernière épreuve.
F. A. A.
Le ministre de la justice, de la législation et des droits de l'Homme, Sévérin Quenum, a procédé à la mise en service, ce vendredi 13 juillet 2018, de la nouvelle maison d'arrêt de Savalou. D'un coût global de un (01) milliard de FCFA, ce joyau carcéral de type moderne a été réalisé sur financement du budget national. Il dispose de 150 places et offre toutes les commodités usuelles. L'infrastructure abrite également en son sein, des espaces pour l'exécution d'activités génératrices de revenus afin de préparer le détenu à sa réinsertion sociale.
« Cette nouvelle maison d'arrêt doit être un exemple de la promotion des droits de l'Homme et surtout de la personne détenue », a déclaré le Garde des sceaux, ministre de justice et de la législation, mettant en garde les responsables contre les mauvaises pratiques qui ont cours dans les grandes prisons du pays. Il s'agit du rançonnement, de la violence, du trafic des stupéfiants, de la prostitution et autres tares connues, dénoncés et combattus désormais dans les milieux carcéraux.
La mise en service de cette nouvelle maison d'arrêt témoigne de la détermination du gouvernement à moderniser le système pénitentiaire et à humaniser les milieux carcéraux dans le pays.
F. A. A.
A la veille de l'examen du Baccalauréat, session de juillet 2018, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, à travers un message, a rassuré les candidats que les épreuves sont à leur portée. « C'est maintenant à partir de demain par la concentration sur les exigences de chacune des épreuves qui sont à votre portée que vous donnerez un tournant décisif à votre vie », a-t-elle déclaré. Le ministre a précisé que l'examen du baccalauréat n'est pas un concours, mais une évaluation qui conduit à une conclusion réussie des études secondaires et ouvre les portes des études supérieures dans les universités publiques et privées.
Marie-Odile Attanasso assure compter sur la confiance de chacun pour conserver au baccalauréat, le label de qualité qui fait la fierté du Bénin dans la sous-région. « La balle est dans votre camp », a-t-elle indiqué en s'inscrivant dans le contexte de la coupe du monde.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Dans son programme d'action 2016-2021 ; le Chef de l'Etat a initié le projet d'asphaltage et de pavage des voiries dans neufs villes du Bénin.
Abomey (41 km), Abomey Calavi (71 km) Bohicon (35km), Cotonou (237km), Lokossa (29km), Natitingou (36km), Porto Novo (90km) et Sémè Podji (37km). Soit au total 646 km de voiries pour un montant 900 milliards FCFA.
Dans la Commune d'Abomey Calavi, il est prévu l'aménagement et la réhabilitation de 70 km de voirie primaire, secondaire et tertiaire.
Les travaux sont divisés en deux (02) lots répartis comme suit
Lot 10 : 35 km de voirie dont 9km de voirie primaire - au dela de 40m- , 22km de voirie secondaire - voirie de 15km à 40km- et 4km de voirie tertiaire- voirie inférieure à 15 m de largeur
Lot 11 : 35 km de voirie dont 8km de voirie primaire - au dela de 40m- , 23km de voirie secondaire - voirie de 15km à 40km- et 4km de voirie tertiaire- voirie inférieure à 15 m de largeur
Dans la première phase du projet, la Société HNRB a été déclarée attributaire du lot 10A pour un montant de 30.186.366.866 f. Les travaux démarrent début août 2018.
Cartographie des voiries à Abomey-Calavi
Liste de quelques rues à paver et à bitumer
C'est le stade municipal de Banikoara qui a servi de cadre à la célébration de l'édition 2018 de la fête nationale du cotonculteur. C'etait samedi 14 juillet 2018 en présence du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui et celui des Infrastructures et des Transports, M. Alassane Séidou.
Avec une production de 597.985 tonnes pour la campagne 2017-2018, la réforme dans le secteur cotonnier a fait parler d'elle une fois de plus. Confortés par ce chiffre record, autorités locales et acteurs de la filière coton ont répondu présents à la célébration du cotonculteur
Le maire de la commune de Banikoara Tamou Bio Sarako, a salué la présence des ministres de l'agriculture et celui des transports aux côtés des producteurs. Il remercie le gouvernement pour le choix porté sur sa commune. Le préfet du département de l'Alibori Mohamadou Moussa, s'étant lui aussi inscrit dans cette même démarche, a souligné que cette décision vient couronner les efforts des producteurs qui ont fait de la commune, le bassin cotonnier béninois.
Avec une production de 142.741 tonnes, soit 24% de la production nationale, la commune de Banikoara bat le record des communes productrices .
Président de la fédération nationale des Coopératives Villageoises de Producteurs de Coton, Tamou Gani Badou n'a pas manqué de dire sa joie pour le choix du gouvernement de laisser la gestion de la filière aux acteurs eux-mêmes. Il lance au nom de tous les cotonculteurs, le défi des 700 000 tonnes pour la campagne 2018-2019.
Le Président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), Mathieu Adjovi, quant à lui, adresse ses remerciements au Chef de l'Etat Patrice Talon pour sa sollicitude à l'endroit des producteurs qui sont davantage motivés. Il a fait un clin d'oeil à l'endroit des cotonculteurs qui, au regard de leur détermination, ont conduit aux résultats jamais égalés.
Le Ministre de l'agriculture a expliqué le bien fondé de cette célébration du cotonculteur. Selon M. Dossouhoui, les prouesses réalisées par la filière témoignent de l'engagement du gouvernement à libéraliser le secteur. « Les cotonculteurs marquent très positivement l'histoire de notre agriculture et de notre économie », a-t-il déclaré. « En ce moment, j'éprouve un sentiment de joie immense et de fierté pour la contribution de la filière coton à la formation du PIB et de la richesse nationale ».
Le ministre annonce que le gouvernement entend augmenter la capacité d'égrenage au plan national. Cela passe par la construction de deux nouvelles usines de capacités 60.000 tonnes chacune. Ce qui portera la capacité d'égrenage nationale à 720.000 tonnes contre 600.000 actuellement.
Le Ministre des Infrastructures et des Transports met l'accent sur la réfection des pistes rurales pour un bon écoulement des productions.
Plusieurs récompenses ont été octroyées suivant les catégories. Il s'agit des meilleurs producteurs de la campagne 2017-2018, les meilleures Coopératives Villageoises de Producteurs de Coton par département ayant plus de 5 000 tonnes, et les meilleures Coopératives Villageoises avec 100% de taux de récupération.
Giscard AMOUSSOU
Quelquzs artistiques
Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 15 juillet 2018, le ministre des petites et moyenne entreprise, Modeste Kérékou s'est prononcé sur l'actualité nationale. Il est revenu sur la question du référendum et le rôle de son ministère dans les réformes du gouvernement de la Rupture.
Selon Modeste Kérékou, les initiatives de révision constitutionnelles pourraient aboutir si chacun avait pour objectif l'intérêt du pays. Il dira que les deux initiatives d'avril 2017 et juillet 2018 auraient pu aboutir. « Pour la première initiative, j'avais espoir que le texte sera au moins accepté››, explique-t-il. La dernière fois, c'est une initiative du parlement et ils ont accepté les amendements et son adoption aurait dû passer aussi, si les 4/5 étaient obtenus à la fin du Modeste Kérékou pense que ce qui se passe n'est pas digne car dit-il, « le débat me semble puéril et quelque fois ridicule ». « La constitution n'est pas un dogme. Elle a été rédigée en 1990 avec une certaine réalité. Il faut faire les choses de manière à voir la réalité. Le temps évolue et les choses s'améliorent », souligne le fils de l'ancien président de la République. Le ministre des petites et moyennes entreprises estime que « chaque fois que le sujet revient, les débats se font en sorcellerie ». Mais « Est-ce qu'on ne peut pas revenir et faire des débats réels pour trouver le juste milieu ? », s'interroge-t-il. Pour lui, « On laisse le sujet en débat et on s'attaque à ce qui n'a rien à voir avec la question. De mon point de vue, c'est la mauvaise foi de certaines personnes qui ont pourtant donné quitus de faire le débat alors qu'ils ne sont pas francs. C'est dommage et regrettable ». Il souhaite que les choses soient faites autrement. « Si la formulation dérange pourquoi ne pas faire d'autres propositions qui lèvent toute ambiguïté, tout doute. Agir de la sorte, c'est faire de la sorcellerie » estime-t-il.
M. Kérékou explique ces attitudes par le fait que « certains députés digèrent mal leur défaite en 2016 et ne supportent pas voir ceux qui sont aux affaires réalisés ce qu'ils n'ont pas pu. Nous qui sommes aux affaires aujourd'hui, on n'y sera pas éternellement ». Il estime que quand on a fini d'être aux affaires, on ne se donne pas le droit de saboter tout ce que les autres font. « Je déplore une certaine attitude qui de mon point de vue n'est pas constructive. Quand on a fini son tour de gestion, on s'assoit pour être consulté sur un certain nombre de choses ».
L'imminent référendum
« La constitution a prévu que pour aller au référendum, c'est le chef de l'Etat qui prend l'initiative », indique le ministre. Néanmoins, il affirme : « je souhaite que cela se passe pour que le travail d'intoxication dissipe dans l'opinion. Nous aurons le temps de se croiser sur le terrain pour exposer les idées ». Il faut selon Modeste Kérékou d'aller au référendum. « Si je dois donner un conseil, je dirai au chef de l'Etat que c'est le moment plus que jamais d'aller à la consultation nationale ». C'est une opportunité pour le gouvernement aujourd'hui, selon le ministre. « Je ne suis pas de ceux qui pensent que la constitution ne peut pas être révisée maintenant et ont une position dogmatique. Je crois qu'on peut se réunir et à tête reposée, s'entendre sur ce qui ne va pas et apporter des corrections ». Il dira que pour le référendum, « la chance que le OUI l'emporte est que nous sommes dans une démocratie, où les débats d'idée ont évolué et le peuple n'est pas naïf et il a été aux urnes plusieurs fois et n'est pas dupe ». Le ministre des PME soutient que le peuple est le seul juge et pourra trancher. « Nous savons et nous sommes prêts à aller au front, à prendre le risque. Nous comptons sur le sens du discernement des concitoyens », soutient Modeste Kérékou. Il ajoute qu'il faut apprendre à détacher les sujets majeurs des personnes. Pour lui, « le président, c'est un homme d'Etat et il travaille pour la prochaine génération ».
Le président a pris, selon le ministre, le pays dans une situation ou beaucoup de fondamentaux sont saqués.
À propos des sujets d'amendement, Modeste Kérékou estime qu'il n'y a rien de cacher. Et les amendements sont aussi objectifs que les propositions claires.
Concernant la réforme du système partisan, Modeste Kérékou se dit confiant de son aboutissement.
En ce qui concerne le département dont il a la charge et les réformes en cours, M. Kérékou pense que c'est de la volonté du chef de l'Etat à relancer l'économie nationale à travers la promotion de l'emploi qu'il a créé ce ministère. « Nous avons commencé par revoir tout l'environnement juridique. Voir s'il faut de nouvelles mesures ou corriger ce qui existe », a expliqué le ministre. Pour lui, « le rôle de l'Etat est de conduire une certaine réforme qui, à la fin va créer de plus value et de l'emploi ». Il sera question de « faire la promotion de l'auto emploi. Un des moyens de promotion de l'emploi, c'est l'auto emploi », rappelle le ministre. Il s'engage dans ses projets à restructurer le métier de l'artisanat qui est un domaine dense qui emploie directement les gens.
Plusieurs réformes sont en cours dans le ministère pour motiver les gens à s'auto employer.
Giscard AMOUSSOU
‘'Référendum constitutionnel au Bénin : Conditions et chances de succès'', c'est le thème autour duquel les invités de la Radio nationale ont débattu, ce dimanche 15 juillet 2018, dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre''. Claude Djankaki, administrateur des finances à la retraite, ancien secrétaire général chargé de la coopération interparlementaire à l'Assemblée nationale et observateur politique, Charles Badou, avocat, docteur en droit privé et observateur politique et Maryse Glèlè Ahanhanzo, coordonnatrice nationale du Wanep Bénin, ont exprimé leurs positions sur l'organisation d'un probable référendum avant les législatives de 2019.
Selon Claude Djankaki, ancien secrétaire général chargé de la coopération interparlementaire, à l'étape actuelle de nos textes, il n'est pas possible d'organiser des élections ou de référendum avant les élections législatives de 2019. A titre illustratif, il a cité la loi 2011-27 du 18 janvier 2012 portant condition de recours au référendum. Cette loi dispose, selon lui, que « pour entamer la procédure, il faut que ce soit débattu au niveau de l'Assemblée nationale à sa première session ». Et suivant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale, cette première session se déroule dans le courant de la première quinzaine du mois d'avril. Or, la session d'avril a pris fin le 06 juillet dernier. Ainsi, rien ne peut se faire selon Claude Djankaki, avant les législatives de 2019. Il a par ailleurs regretté qu'il n'y ait pas eu une concertation préalable avec les divers acteurs politiques pour l'élaboration de la proposition de loi.
Charles Badou, avocat et observateur politique pense par contre que plusieurs facteurs militent en faveur de la tenue de référendum sur la révision de la constitution au Bénin. Il note premièrement que les députés ont voté la recevabilité du projet de révision de la Constitution, deuxièmement, qu'il y a une loi qui peut être appliquée aujourd'hui, qui peut être appliquée demain, qui peut être appliquée après demain et troisièmement, que les députés ont la prérogative de modifier la loi, si on estime que cette loi n'avait conclu à un certains nombre de considérations.
Les conditions du référendum selon l'avocat, sont définies par la loi et la Cour constitutionnelle a eu à dire que cette loi est conforme à la constitution. Mais il y a, observe-t-il, des cas où la loi dit non, et c'est le peuple lui-même qui décide comme c'est le cas du référendum. « Donc, je suis pour qu'il y ait réforme, et pour moi, rien que pour ça, justifie le fait de saisir directement le peuple pour que le peuple se prononce, si les questions en débat vont en faveur du référendum.
La coordonnatrice nationale du Wanep Bénin, Maryse Glèlè Ahanhanzo, à mis l'accent sur ce qui empêche l'aboutissement de toute initiative portée vers la révision de la constitution. Il s'agit selon elle, de la méfiance et du défaut de concertation entre les acteurs politiques. Cette suspicion pour elle, est due et se renforce davantage par la méthode qui est chaque fois empruntée pour la révision de la constitution. « De plus en plus, le peuple n'est plus si viscéralement opposé à toute révision de la constitution comme il l'était dans les années 2006 et 2011. Mais chaque fois, c'est la méthode qui fait que la suspicion est renforcée », a observé Maryse Glèlè Ahanhanzo. Chaque fois, déplore la coordonnatrice, il n'y a pas de préparation avant qu'on ne finisse par découvrir qu'il y a une proposition qui a été introduite. « Il faut que les acteurs politiques arrivent à s'intégrer que tant qu'on n'arrive pas à avoir une démarche, une méthode consensuelle, je pense que ça va être tout le temps la même chose. Qu'on le veuille ou non, c'est des amendements majeurs, on ne peut pas parler d'aligner les élections, de faire des élections générales sans consulter d'autres acteurs », a-t-elle insisté.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les responsables du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) ont sensibilisé, ce samedi 14 juillet 2018, des leaders bénéficiaires du Projet d'éveil et de renforcement du leadership féminin (PERLF). La séance s'est déroulée au siège du PRD à Houimè Château d'eau de Porto-Novo.
Cette sensibilisation, tenue dans le cadre du PERLF a réuni les femmes leaders et celles responsables du PRD mais aussi leurs autorités. Durant la séance, les participants ont suivi plusieurs communications relatives aux enjeux de l'engagement politique et la promotion des femmes au sein du parti.
L'organisation de cette activité témoigne de l'ambition du sieur Adrien Houngbédji, président du PRD et de l'Assemblée Nationale à améliorer la situation de la représentativité des femmes dans les instances de décision.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)