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24 Heures au Bénin

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Updated: 5 days 19 hours ago

Vers la suspension du chef d'arrondissement de Godomey

Mon, 07/02/2018 - 08:30

Une session extraordinaire du conseil communal d'Abomey-Calavi se déroule ce matin sur convocation du maire Georges BADA. L'unique point inscrit à l'ordre du jour est l'étude de la demande de suspension du chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja- Dodo.

Par lettre N° 5/075/DEP-ATL/SP-C du 25 Juin 2018 signée du préfet Jean Claude CODJIA, plusieurs faits graves ont été reprochés dans la gestion du CA de Godomey. Une commission présidée par Chantal HOUENHA membre du conseil communal a donc été commis pour écouter le mis en cause. Toute chose qui est la base d'éventuelles sanctions disciplinaires, administratives ou pénales.

Ainsi, les 36 conseillers que compose le conseil communal d'Abomey-Calavi, se penchent sur les faits ce jour au cours d'un conseil extraordinaire. Le conseil va statuer sur les résultats du rapport de la commission d'audition dépêchée à cet effet. Il faut noter que Germain Cadja Dodo dirige depuis 15 années déjà, le plus peuplé des arrondissements du Bénin. Sûrement que ce dernier est rattrapé par des faits qui pourront lui être préjudiciables. Il ressort des indiscrétions que la suspension est inévitable.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les Voix des Consommateurs tirent la sonnette d'alarme

Sun, 07/01/2018 - 23:37

Après l'entrée en vigueur, ce 1er juillet, des nouvelles grilles tarifaires, des voix s'élèvent pour dénoncer cette augmentation surprise. C'est le cas de l'association " La Voix des consommateurs", qui dans un communiqué, signé de son président, demande au ministre chargé des transports de revoir sa copie.
" A quoi veulent servir spécifiquement ces fonds ? ", " Combien de décideurs paient les péages ? ", " La situation économique, financière et sociale actuelle du peuple constitue-t-elle un contexte approprié ?", " Une étude a-t-elle été faite pour évaluer les impacts sociaux, économiques et financiers d'une pareille hausse vertigineuse ? ", " Ces nouveaux tarifs qui équivalent à 200% des anciens ont-ils une justification passés aux cribles de la raison ? ". Telles sont les interrogations de l'association des consommateurs au sujet des nouvelles grilles tarifaires des postes de péages/pesages fixées par le ministère chargé des transports. L'association attiré l'attention des consommateurs sur le fait qu'elle n'a jamais été impliquée dans une quelconque perfidie contre le peuple béninois. Le président de La Voix des consommateurs, Romain Accrombessi, saluant le désir de vouloir renflouer les caisses de l'Etat, se demande si " l'Etat a jamais fait le point financier des péages qui ont déjà été collectés sur tous les axes routiers jusqu'à la date actuelle ? Confiant que si les associations des consommateurs étaient associés, leur contribution pourrait permettre d'opérer autrement. La voix des consommateurs appellent le ministre à ''revoir cette décision''. ''Elle pourrait plus desservir que rendre service'', souligne M. Accrombessi.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Yvette Legonou aux commandes du Rotary Club Cotonou Plage

Sun, 07/01/2018 - 23:14

Rotarienne confirmée depuis quelques années, Yvette Legonou est la nouvelle présidente du Rotary Club Cotonou Plage. La passation de charges entre son prédécesseur, Jocelyn Agbande et elle, a eu lieu, le samedi 30 juin 2018 à Akpakpa, devant les membres et amis du club. Cette cérémonie a également permis au président sortant de procéder à l'intronisation d'un nouveau membre, Claude Adoho.

Chanté par les membres du Club Cotonou Plage, l'hymne du rotary a marqué le début des activités. L'Assistant Gouverneur (AG), Raouf Perreira a présenté brièvement le Rotary, qui constitue le premier et le plus grand club services. « Le Rotary est une organisation qui compte un peu plus de 1 million deux cent mille membres dans plus de 150 pays dans le monde. Donc c'est pas une petite organisation », a-t-il déclaré. Le Rotary Club est une organisation qui réunit des professionnels, explique l'AG et il faut avoir une profession pour en être membre. Le club a pour objectif principal de servir et pour le faire Raouf Perreira, affirme : « (...) nous devons avoir des ressources ou rechercher des ressources pour réaliser des actions ». Selon lui, un bon rotarien, c'est celui-là qui est présent et à l'heure aux réunions, encore mieux, qui participe aux actions du club afin de faire grandir l'association. Le Rotary poursuit-il, mène de différentes actions à travers le monde dans les écoles, au niveau de la santé, et est à la quête de la paix. Il encourage les membres du Rotary Club Cotonou Plage et les exhorte à avoir du cœur parce que pour lui « Etre rotarien, c'est avoir du cœur, si vous n'avez pas le cœur, vous ne pouvez pas réussir ces actions ».
Le président sortant Jocelyn Agbande a présenté les actions menées au cours de son mandat et remercié tous ceux qui l'on aidé à mener à bien les missions qui lui ont été assignées. « Vous savez chers amis, ces actions ne seraient pas possibles sans une bonne organisation et un club soudé. Il fallait donc une bonne gestion du club tenant compte de la diversité, de la camaraderie et du leadership, cher au Rotary », a-t-il martelé. Il les a gratifiés par une attestation de reconnaissance. Une minute de silence a été observé en mémoire de tous les membres rotariens qui sont partis tôt dans l'au-delà.
Jocelyn Agbande a également procédé à l'intronisation de Claude Adoho qui est devenu désormais ami du club. Sa présentation a été faite par le Past Assistant Gouverneur Léon Adegnandjou. L'Ami Claude Adoho s'est engagé à incarner l'intégralité d'une valeur fondamentale dans ses comportements, dans ses actes mais aussi à mettre son expérience professionnelle au service du Rotary.
Le président sortant, prenant acte de son engagement, l'a constitué et l'a consacré rotarien membre du Rotary Club Cotonou Plage et du Rotary international avec la classification Finance-comptabilité. L'AG Raouf Perreira lui a placé un pins en signe de distinction.

La nouvelle présidente en fonctions

Retiré du président sortant par l'AG, le collier est porté désormais au cou de Mme Yvette Legonou. Sur ce collier est fixé des barrettes qui correspondent au nombre des présidents précédents. Jocelyn Agbande a transmis la charte du club, le maillet et la cloche à son successeur, ce qui lui permettra d'assurer convenablement sa mission pendant 12 mois.
Fixant son mandant sur le renforcement de l'effectif au sein de son club, Yvette Legonou, mesure déjà la portée de sa charge. « Elle est grande et délicate avec beaucoup de défis à relever mais elle me sera très légère si chacun de vous ici présent s'engage à me soutenir, à me conseiller et surtout à m'aider dans l'accomplissement de cette noble tâche », a-t-elle déclaré. Parlant des actions à mener elle informe : « Nous avons déjà obtenu du District, le financement de deux projets que sont le don de kits de maternité et le don de tables et bancs dans une école primaire de la place. Nous pensons aussi à plusieurs autres actions que nous dévoilerons au moment opportun ». La différence de taille qu'il y aura dans cette année qui démarre souligne-t-elle est la fréquence des réunions. « En effet, à la troisième assemblée de notre club tenue, le 17 mai 2018, notre Règlement intérieur a été modifié. Ainsi, nos réunions se tiendront désormais les premiers et troisièmes jeudis du mois de 19 h à 20 h. Notre forum de discussion et d'échange en ligne constitue un espace très approprié pour partager d'autres informations et travailler en comité », clarifie la présidente.
Yvette Legonou a à son actif plusieurs diplômes et est actuellement chargée de missions du président de la Haac. Elle a été directrice de la formation et de la documentation de ladite institution et a aussi occupé le poste de directrice de la communication et de la coopération. La présidente du Club Cotonou Plage a été coordonnatrice des réseaux des instances africaines de régularisation de la communication et journaliste reporter à l'Ortb.

Les actions menées par Jocelyn Agbande

Au cours de son mandat, démarré le 1er juillet 2017, avec pour première ambition, servir la communauté, le président sortant du Club a mené plusieurs actions. Il s'agit, entre autres, des dons de kits de lavage des mains à l'EPP Lalo centre « Groupe A » et « Groupe B » pour un montant de 1.216.500 FCFA chacun. Ces deux projets ont eu un impact direct sur les 995 élèves et enseignants bénéficiaires des 18 kits de lavage de mains. Aussi, est-il noté le don des vivres et de médicaments au Centre National Hospitalier et Universitaire de Psychiatrie de Cotonou (Ex Jacquot) pour un montant de 1.315.580 FCFA.
Concernant l'administration du club, il a été tenu 49 réunions sur 52 prévues cette année avec un taux d'assiduité de 80%, trois (03) assemblées de club sur les quatre (04) prévues dont la dernière a eu lieu le 17 mai 2018. Sur le plan financier, le Club Cotonou Plage a bénéficié de subventions du District pour un montant global de 1.405.696 et obtenu des sponsors 2.375.000 FCFA. « En matière d'aide à la fondation, notre club n'a pas contribué et c'est le lieu d'inviter la présidente entrant à exiger plus d'engagement des amis », a affirmé le Jocelyn Agbande.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Encadré
Equipe dirigeante du Rotary Club Cotonou Plage pour le mandat 2018-2019

Présidente : Christiane Yvette Legonou

Vice-président : l'IPP Jocelyn Agbande
Trésorier : Fred Odjo
Secrétariat : l'ami Flavien Augustin-Aglo
Protocole : l'amie Imelda Adegnandjou
En charge de la commission action : le PP Oswald Mensah
Président de la Commission Jeunes Générations : Claude Adoho
Formateur du Club : Léon Adegnandjou

Categories: Afrique

Abraham Zinzindohoué et Prince Agbodjan donnent leurs points de vue

Sun, 07/01/2018 - 22:46

‘'Proposition d'amendement à la constitution, initiative salutaire pour le Bénin ou manœuvre politique ?''. C'est le thème autour duquel Abraham Zinzindohoué et Prince Agbodjan ont débattu ce dimanche 1er juillet 2018, dans l'émission ‘'90mn pour convaincre'' de la radio nationale Ortb.
Selon Me Abraham Zinzindohoué, les quatre points proposés par les députés du bloc de la majorité parlementaire et qui concernent la suppression de la peine de mort, la représentation des femmes, le regroupement des élections et la création de la Cour des comptes méritent d'être examinés par le parlement. Il invite à voir derrière cette initiative, une manœuvre du pouvoir du président Talon ou la majorité parlementaire qui le soutient. « Je crois que cette fois-ci, nos amis d'en face feront preuve de sagesse », a-t-il indiqué. Pour lui, « On ne peut déflorer la constitution du 11 décembre 1990 qu'en opérant par de petites touches, par des amendements, dans des fora, dans des conférences », a souligné l'ancien président de la Cour suprême. Il ajoute qu'en voulant faire une révision massive, on se heurte à beaucoup de problèmes. Ce qui a été le cas lors de la précédente tentative de révision de la loi fondamentale. Cette fois-ci, c'est des amendements, c'est une révision ciblée, insiste Abraham Zinzindohoué.
Prince Agbodjan, tout en reconnaissant une avancée sur la question de la révision de la constitution, s'interroge sur la proposition des députés à ne recourir à la voie référendaire et dénonce une tromperie politique.
Pour lui, il s'agit de tromperie politique en ce sens que la constitution n'a pas parlé d'amendements mais plutôt de révision. Donc, qu'il y ait amendement ou pas, poursuit le juriste, nous sommes dans une révision. Et la révision selon Prince Agbodjan, est bien organisée dans la constitution. Les acteurs qui ont fait cette proposition semblent ne pas être vraiment des acteurs très rigoureux, a-t-il déploré. « La révision, c'est d'abord le référendum. Et c'est lorsque nous n'avons pas le référendum que les députés peuvent s'organiser et aller au 4/5 que nous n'allons pas au référendum » a-t-il martelé.
Au sujet du retrait du droit de grève à certains agents de l'État, Abraham Zinzindohoué affirme qu'il s'y attendait. Evoquant la jurisprudence des cinq premières mandatures de la Haute juridiction, il estime que ce n'est pas une question de Cour présidé par tel, c'est plutôt la matière. « Quand vous êtes dans le droit social, le droit de grève c'est mouvant, c'est contingent », a-t-il notifié. La Cour présidée par le Pr Holo, rappelle Me Zinzindohoué, a rétrocédé le droit de grève mais malgré ça, la grève a continué. La grève selon le juriste, n'est pas les objectifs, c'est d'autres objectifs qui sont derrière là et à partir de cet instant, on est obligé de revenir.
Pour Prince Agbodjan, ce revirement porte sur une matière qui n'existe plus du moment où, la Cour précédente a déclaré la loi portant retrait du droit de grève contraire à la constitution. Citant l'article 3 de la constitution, il souligne que toute loi, tout acte administratif ou toute disposition contraire à la constitution sont nuls et non avenus. De même, poursuit-il, le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle est plus clair et précise à l'article 42 que : « une disposition qui est nulle et qui a été déclarée contraire à la constitution, ne peut produire des effets juridiques. Si nous nous référons à la décision de la Cour, ces dispositions là n'existent plus, soutient Prince Agbodjan.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Message de l'Honorable Claudine Prudencio à l'endroit des candidats au CEP

Sun, 07/01/2018 - 21:55

En cette veille du démarrage des examens du Certificat d'études primaires (CEP), je viens ici souhaiter bonne chance et plein succès à tous nos enfants et petits-enfants candidats à l'obtention de ce premier diplôme scolaire.
J'exhorte aussi chaque parent, tuteur ou accompagnant à veiller au réveil matinal des enfants, à s'assurer des derniers préparatifs et à éviter un stress inutile aux candidats.
L'issue d'une année scolaire aussi difficile ne doit pas être compromise pour nos enfants et c'est à nous d'y être attentifs.

Bonne chance encore à tous les candidats !

*Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO*
_Présidente de la Commission de l'Education à l'Assemblée nationale du Bénin_.

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Menace de catastrophe naturelle au Bénin

Sun, 07/01/2018 - 20:34

Des pluies torrentielles accompagnées de vents violents vont s'abattre sur la ville de Cotonou et d'autres localités du Bénin dans les prochaines heures, selon les prévisions météorologiques. L'Agence Nationale de protection civile (ANPC) vient de donner l'alerte et invite les populations à prendre les dispositions nécessaires.

"Des informations reçues de la cellule inter institutionnelle de prévision et d'alerte, il ressort qu'on observera jusqu'au mercredi des manifestations de pluies accompagnées de vents modérés sur la moitié Sud du pays. Ces pluies peuvent s'étendre jusqu'à la latitude de Malanville", indique un communiqué de l'ANPC.
Dans un message aux populations, l'Agence Nationale de protection civile demande que des dispositions soient prises pour protéger les enfants surtout en cette période d'examens.
Ce qui sous-tend que les pluies qui s'abattent ces derniers jours peuvent s'étendre jusqu'à la mi-semaine. Cette situation pourrait influencer les élèves qui composent dès ce lundi 2 juillet, à l'examen du Certificat d'études primaires (Cep). ''L'Anpc invite les parents d'élèves à prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre aux candidats au Cep de passer les examens dans de bonnes conditions", indique le communiqué signé du directeur général de l'Agence. L'ANPC lance un appel en direction des " usagers à limiter les vitesses, à ne pas stationner sous les poteaux électriques ni sous les arbres, à se munir des imperméables ".
Les pluies qui se sont abattues sur le sud du pays dans la nuit de samedi à dimanche a créé des inondations dans plusieurs quartiers de Cotonou et environs. Plusieurs rues sont impraticables et les sinistrés se comptent déjà par centaines.

G. A.

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Un Séminaire à Cotonou pour promouvoir la coopération transfrontalière en Afrique de l'Ouest

Sun, 07/01/2018 - 20:25

L'Hôtel Golden Tulip de Cotonou servira de cadre du 3 au 4 juillet 2018, pour un séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel. Initiative de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) de l'OCDE. Le séminaire ambitionne de proposer une vision alternative des frontières de la région.

L'objectif de la rencontre sera de susciter le partage de connaissances et d'expériences sur la coopération transfrontalière entre les acteurs institutionnels et locaux et les partenaires de l'Afrique de l'Ouest, à partir des initiatives portées par le Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l'UEMOA d'une part et d'identifier d'autre part, les limites rencontrées, de débattre des mécanismes innovants de compréhension et d'opérationnalisation de la coopération transfrontalière, de même que l'approfondissement de la compréhension des défis institutionnels et leurs impacts sur le développement transfrontalier.

Ce séminaire émane du contexte qui montre que les 32 mille kilomètres de frontières qui divisent l'Afrique de l'Ouest ont longtemps été considérés comme un frein à l'intégration régionale.

Nos sources précisent que la cérémonie d'ouverture sera présidée par le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale du Bénin, Barnabé Dassigli en présence de Benoît Meyer Bisch, suppléant du Directeur résident au Bénin de la Direction du développement et de la coopération suisse et Laurent Bossard, Directeur, Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, OECD.

Durant les deux journées de réflexions, la source renseigne que les travaux se dérouleront dans quatre sessions qui s'articulent autour des thèmes : « Transformations régionales et initiatives en matière de coopération transfrontalière », « Les Schémas d'aménagement transfrontalier locaux : SKBo et Liptako Gourma », « Méthodologie et défis des réalités informelles et locales » et « Limites et perspectives à l'inscription des échelles locales dans le global ».

Ils seront animés par d'éminentes personnalités, notamment des représentants des organisations régionales africaines, des agences de coopération, de la société civile et des scientifiques d'Afrique de l'Ouest, d'Europe et d'Amérique du Nord.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Des joueurs de l'équipe de basketball de Kandi tués dans un accident

Sun, 07/01/2018 - 16:06

Un grave accident s'est produit ce samedi vers Bembèrèkè, sur la route Kandi-Parakou. Au moins six victimes ont été dénombrés dans l'équipe de basketball ''Kabas'' de la commune de Kandi. Les joueurs se rendaient à Parakou en taxi, dans le cadre d'un match. Il y a aussi des élèves parmi les morts. L'accident est dû à une collision entre un véhicule léger et un camion citerne.
Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.
D. M.

Categories: Afrique

La Fondation Mohammed VI pour l'islam authentique dans le monde

Sun, 07/01/2018 - 16:05

Le colloque international sur le caractère pacifique et modéré de l'islam s'est ouvert ce samedi 30 juin 2018 à l'hôtel Golden Tulip le Diplomate à Cotonou. Organisé par la section béninoise de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, ce colloque qui durera deux jours se penchera sur les valeurs de l'islam.

" Les constances religieuses communes et leurs impacts sur la consolidation des valeurs de tolérance et de modération". C'est le thème sur lequel se pencheront plusieurs personnalités du monde religieux et surtout des musulmans venus des quatre coins du monde. Plusieurs sous-thèmes meubleront ce colloque. Les échanges porteront sur " La tolérance et la modération sont les bases principales sur lesquelles repose l'islam " et autres. Président de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, section béninoise, Ousmane Djima confie que " ce colloque est une ultime occasion pour réinstaurer l'autorité religieuse et scientifique. Mieux, la rencontre scientifique se veut un creuset précieux d'échanges d'expériences et un lieu de dialogues constructifs pour l'harmonisation des points de vue ". Ousmane Djima estime que ce colloque proposera ''des recommandations concrètes auxquelles nous allons prendre l'engagement de coopérer pour leur mise en oeuvre''. Il se réjouit de la mobilisation autour de ce colloque. Imam et vice-recteur de l'Université Al-Quaraouiyine, Idriss El-Fassi El-Fahri a déclaré qu'il est temps de " décoloniser les mentalités, et d'apporter des explications sur les mal compréhensions que les gens ont de l'islam ".
L'Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin, S.E
M. Rachid Rguibi, s'est dit heureux de la participation de chacun autour d'un thème qui est conforme à la vision royale de la Fondation Mohammed VI. Selon Samou Adambi, ministre béninois de l'eau et des mines, " L'islam est né dans la paix et pour la paix dans le monde. Il n'est ni de près ni de loin ce que nous vivons, voyons dans le monde comme les actes de barbarie ". Pour lui, il est nécessaire " d'informer, de sensibiliser davantage sur les principes de bases de l'islam et d'œuvrer ensemble pour un islam tolérant ".
La Fondation Mohammed VI-Bénin est financé par le Souverain du Maroc dont la mission est de propager l'islam authentique dans le monde.
G. A.

Categories: Afrique

La Coalition pour la défense de la démocratie lève le ton

Sun, 07/01/2018 - 16:03

L'opposition à la décision DCC 18-141 et DCC 18-142 continue. La dernière en date est celle de la Coalition pour la défense de la démocratie (CDD). C'était vendredi dernier à travers un communiqué de presse.
" Dans sa décision DCC 18-141 du 28 juin 2018, la Cour constitutionnelle de la ruse et de la rage a déclaré conforme à la Constitution, la loi sur le retrait du droit de grève à certains fonctionnaires de l'Etat ". Pour la Coalition pour la défense de la démocratie, " Cette action politique vient remettre en cause des décisions prises par la mandature passée, déclarant non conformes à la Constitution les dispositions retirant le droit de grève au personnel de la santé et de la justice ". Revenant sur la décision de la Cour Holo qui avait suggéré l'encadrement de la loi, qui est censée être retournée au Parlement, la CDD se demande sur quel texte la Cour Djogbénou a travaillé ''pour sortir cette décision saugrenue ? " Pour les leaders de la CDD, " si la commission des lois de l'Assemblée nationale ne s'est jamais réunie pour réexaminer la loi, on comprend vite que la Cour Djogbénou nage dans le faux ".
La Coalition pour la défense de la démocratie rappelle qu' " en moins d'un mois, c'est sa deuxième provocation politique". Et pour elle, " les revirements jurisprudentiels et remises en cause de l'autorité de la chose jugée sont porteurs d'instabilité juridique ". Mettant l'accent sur l'article 31 de la loi fondamentale et la loi organique, la CDD martèle que " la loi portant l'exercice du droit de grève en République du Bénin a déjà encadré le droit de grève en définissant les secteurs essentiels nécessitant un service minimum ainsi que les conditions du recours à la réquisition par l'Administration pour concilier le droit de grève des travailleurs avec les droits des usagers des services publics ". Ainsi donc pour les membres de cette Coalition, " aucune décision liberticide ne saurait restreindre ce droit constitutionnel. Il en résulte que le droit de grève est un droit fondamental ". Ces leaders de l'opposition soulignent que " l'heure est à l'unité et à la résistance des Béninoises et Béninois pour préparer les combats inévitables à venir ".
G. A.

Categories: Afrique

Le collège des syndicats de la justice donne l'alerte

Sun, 07/01/2018 - 15:59

Les syndicats de la maison justice ont à travers une déclaration de presse, en date du 30 juin 2018, réagi suite à la dernière décision de la Cour constitutionnelle relative au retrait du droit de grève au personnel de la justice et autres. Ils s'engagent à se faire entendre dans les prochains jours pour le défi à eux lancé.
Dans la déclaration, le collège des syndicats de la justice pense que des assauts répétés sont dirigés contre les fondamentaux de la démocratie et de l'État de droit.
Ce qui selon eux sont révélateurs de l'existence d'un plan pernicieux et inconséquent. " Le premier acte du plan contre le peuple béninois fut la tentative de révision de la constitution de notre pays afin de la dépouiller de son essence et de la tailler sur mesure. L'échec retentissant de cette tentative a consacré la proclamation de l'idéologie de la ruse de la rage qui est particulièrement hostile aux libertés publiques et au droit à la différence ", dénonce le collège. La conséquence directe de celle-ci est " la remise en cause des libertés à travers des lois liberticides votées en cascade et parfois dans des conditions douteuses par le parlement qui a cessé d'être le représentant du peuple ", ajoute-t-il. Le collège des syndicats de la justice affirme qu'en " remettant de cette manière en cause la précédente décision de la Haute Juridiction qui, depuis 1990 a été à l'avant-garde de la préservation des acquis de l'historique conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990, la Cour Constitutionnelle version Joseph Djogbénou vient instaurer une véritable insécurité juridique préjudiciable à notre démocratie ". Une décision qui d'après eux, profane le monument constitutionnel. " Les travailleurs de la justice restent malgré tout sereins dans la mesure où le régime en place avait déjà montré la voie à suivre, celle de la violation des décisions de la Cour Constitutionnelle ", déclare les justiciers. À travers leur message, "les travailleurs de la justice informent de façon solennelle l'opinion publique nationale et internationale que la décision DCC 18-141du 28 juin 2018 ne les engage guère et subira le même sort que celui que le régime en place réservait aux décisions de la précédente mandature de la Cour Constitutionnelle ".
Conformément au statut spécial des greffiers et officiers de justice du Bénin, ces derniers " ne se sentent nullement comme une cible des lois visées par la décision incriminée ". Ils se disent donc conserver le droit de grève et compte en faire usage en temps opportun. " En attendant l'aboutissement des concertations en cours afin d'opposer à cette décision une résistance héroïque à la hauteur du forfait commis, le collège appelle tous les travailleurs à la mobilisation générale pour faire échec au plan de remise en cause des acquis issus de grandes luttes ", précise la déclaration.

G. A.

Categories: Afrique

Les conducteurs protestent contre les nouveaux tarifs de péage/pesage

Sun, 07/01/2018 - 15:55

Les conducteurs de véhicules ont bloqué ce dimanche le poste péage/pesage de Diho pour protester contre les nouveaux tarifs, qui sont entrés en vigueur ce 1er juillet 2018. Le mouvement des transporteurs a paralysé la circulation sur la route inter-Etat Cotonou-Niamey.
Avec la révision des tarifs qui sont passés du simple au double, il faut désormais payer par passage au niveau de ce poste, 1000 FCFA pour les véhicules légers et entre 2000 et 18 000 FCFA pour les camions.
Aux dernières nouvelles, les autorités seraient entrain de s'activer pour décanter la situation. Les forces de l'ordre sont aussi mobilisées.
Selon les informations, les usagers des autres postes de péage/pesage du pays veulent aussi entrer dans le mouvement.
D. M.

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« Une décision regrettable » selon Noël Chadaré

Sat, 06/30/2018 - 20:36

La décision rendue par la Cour constitutionnelle, ce jeudi 28 juin 2018, et qui retire le droit de grève aux magistrats, aux agents de santé, de la police et autres, n'a pas fini de faire des vagues. Le secrétaire général de la Confédération des organisations des syndicats indépendants du Bénin (Cosi-Bénin), Noël Chadaré, estime que cette décision de la Cour constitutionnelle est regrettable. Mais cette décision était attendue par les travailleurs et les Béninois de façon générale, à partir du moment où, les hommes qui dirigent la Haute juridiction ont changé, observe le syndicaliste. Pour lui, cette décision confirme le fait que la Cour ne joue pas le rôle qui devrait être le sien car, poursuit-il, il y a une remise en cause de ses jugements. « La Cour Holo avait déjà rendu un verdict, il y a quelques mois, sur le retrait du droit de grève. Elle avait estimé que c'était une violation de l'article 31 de la constitution », a rappelé Noël Chadaré. Ces revirements de jurisprudence, selon lui, entament la crédibilité de notre Cour constitutionnelle.
F. A. A.

Categories: Afrique

Ce qu'il faut savoir sur la lutte contre les sachets plastiques

Sat, 06/30/2018 - 17:38

La répression contre l'utilisation des sachets non biodégradables est annoncée sur toute l'étendue du territoire national depuis le 27 juin. Le directeur général de l'environnement et du climat (DGEC) Martin Pépin Aïna, s'est prononcé sur les contours de cette mesure, ce vendredi 29 juin 2018, sur l'hebdo de Océan Fm.
Le DGEC a expliqué comment cette opération va se dérouler sur toute l'étendue du territoire national. « C'est à travers des descentes inopinées que le contrôle se fera sur le terrain. Les équipes de contrôle se rendront dans les centres commerciaux, les lieux de service et les espaces publics. La veille pour l'application de la loi qui est entrée en vigueur est assurée par les préfets de tous les départements du pays », a précisé M. Aïna. Pour chaque type d'utilisation, la loi a prévu des sanctions différentes.
Pour les importateurs et producteurs explique-t-il, l'article 12 prévoit qu'ils auront à payer une amende de 5 millions à 50 millions de FCFA. Concernant les commerçants, l'amende est de 100 000 à 5 millions de francs CFA assortis d'emprisonnement de 03 à 06 mois.
Les individus qui jettent les sachets dans les caniveaux et les ruelles, leur amende est de 25 000 à 1 million de francs CFA, en plus d'une peine d'emprisonnement de 03 à 06 mois.
Les détenteurs de ces sachets ou ceux qui les cèdent frauduleusement paieront 10 000 à 500 000 francs CFA comme amende.
Le directeur de l'environnement a déclaré que les forces de l'ordre ont déjà reçu de fermes instructions et toute personne en infraction sera interpellée et traduite devant les tribunaux qui décideront de la peine. Et ce, après avoir payé l'amende correspondant à l'infraction.
La sensibilisation se poursuit parallèlement à la répression et la promotion des emballages biodégradables continue, a-t-il souligné.

Il rassure que les sachets biodégradables sont déjà commercialisés au Bénin et exhorte la population à adopter ces nouveaux sachets qui ne sont pas nuisibles à la santé et à l'environnement. « La demande d'agrément pour la commercialisation est forte en ce moment et d'ici quelques jours l'insuffisance de ces emballages sur le marché sera corrigée », a mentionné Martin Pépin Aïna.

Des exceptions

Certains sachets plastiques ne sont pas concernés par la répression. Il s'agit de ceux des produits manufacturés comme les emballages des bonbons, des biscuits, des produits radioactifs, des matériels médicaux ou encore les préservatifs, clarifie le spécialiste.

« Le Bénin a interdit toute importation de ces types de sachets depuis le vote de la loi », a-t-il ajouté.
Le gouvernement va accompagner les structures privées qui veulent s'investir dans le domaine. Selon ses explications « Les sachets biodégradables sont fabriqués à base de matières végétales dont l'enveloppe du manioc et les sons de maïs. Ce qui facilite sa dégradation au contact de l'oxygène. Les sachets plastiques saisis seront transformés en bâches par les usines. 100 sachets plastiques sont échangés contre un sac en tissu et un autre biodégradable au ministère du cadre de vie et dans plusieurs organisations non gouvernementales. Le but de cette opération est d'inciter la population à changer de comportement. Ce processus se poursuit jusqu'à la fin du mois de juin et un peu au-delà ».
Quant-aux producteurs de l'eau en sachet « Pure water » et autres, ils sont orientés vers les promoteurs de sachets biodégradables. Le Bénin, informe-t-il a tiré conséquence de l'échec de cette lutte dans d'autres pays de la sous-région avant le vote de loi. Des femmes ont été formées à la fabrication d'emballages à partir de la jacinthe d'eau avec aussi la mobilisation des couturiers et autres artisans autour de la question. Martin Pépin Aïna a exhorte la population à penser à leur bien-être en optant pour les sachets biodégradables qui sont accessibles à partir de 50 francs et 100 FCFA.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Un événement réussi pour Richard Flash

Sat, 06/30/2018 - 17:30

Flash Live Tour a été effectivement lancée à Tori-Bossito, le samedi 23 juin 2018, sous le haut parrainage du ministère du tourisme, de la culture avec le soutien de la mairie de ladite commune. Marquant ainsi le démarrage de la tournée dans les 77 communes du Bénin, ce premier concert a été une réussite.

Lancée à l'occasion de la célébration de Tori Xwe à Tori-Bossito, dans le département de l'Atlantique, l'événement a connu la présence massive des populations. L'artiste Vovo Vilop a démarré les hostilités avec un de ses plus célèbres morceaux qui a remémoré de vieux souvenirs. Après, s'en est suivie la prestation d'une autre grande figure de la musique au Bénin, Yélouassi Adolphe avec son morceau « Yao Yôyô ». La foule accueille à sa suite la chanteuse Toujov, les groupes « Oxygène », et « Les frères Zig Zag », tous originaires de Tori. Les têtes d'affiches du spectacle, Oluwa Kemi, Petit Miguélito, et la célèbre Sessimé ont intensifié l'ambiance au sein du public avant de céder la scène à l'organisateur de l'événement Richard Flash. La voix de ce dernier se noie dans la réplique des populations qui chantaient simultanément les morceaux du zoukeur. Le ministre de la Culture, Oswald Homéky est invité à prendre le micro. Il commence par interpréter le morceau « Zéro » de Richard Flash sous le regard admiratif de l'artiste et du public. Ce fut un moment de partage de joie et de bonheur.

L'objectif de Flash Live Tour

Intitulé Flash Live Tour, ce projet se traduit en une série de concerts offerts aux mélomanes des 77 communes du pays, avec pour ambition principale d'apporter plus de visibilité aux artistes béninois. Flash live Tour entend promouvoir la richesse musicale du Bénin, favoriser la détection et la promotion des talents.
« Il y a une passion, la passion des musiciens de travailler sur le projet et de ne pas attendre que les gens fassent des cérémonies de mariage ou de deuil chez eux avant de les appeler et avoir du contrat pour tous les artistes, donc, c'est motivant. Et penser à ces populations, on lit la tristesse sur le visage des Béninois et l'artiste est le seul qui a cette magie-là de changer le visage d'un être humain à travers une chanson. Le temps d'une chanson vous pouvez changer tout dans le cœur d'un homme », a-déclaré le zoukeur béninois. Flash live Tour est aussi un canal de sensibilisation sur certains sujets sociaux, entre autres, les violences faites aux femmes, la scolarisation de la jeune fille, le paludisme, les grossesses non désirées ou encore le planning familial.
Le ministre réitère son engagement à soutenir la tournée et affirme : « Mon plus grand souhait est que les populations sortent pour profiter vraiment de ce spectacle qui serait gratuit. J'ai dit à Richard Flash que je souhaite que le concert soit gratuit à tous. C'est vrai ça coûte beaucoup d'argent. Il y a quelques sponsors que je remercie qui l'on soutenu. Et le gouvernement, comme j'ai commencé à le faire va intensifier son succès. Je veux remercier tout le monde, tous les amis de la presse, souhaité que tous les artistes adhèrent au projet et comprennent que pour nous, il s'agit de célébrer la musique, la culture béninoise ».
Le porte flambeau de la musique zouk au Bénin, Richard Flash sera accompagné pendant toute la tournée par son orchestre Flash Band.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Des décisions salutaires selon Me Jacques Migan

Sat, 06/30/2018 - 17:25

Les dernières décisions de la Cour présidée par Joseph Djogbénou ne cesse de susciter des appréciations diverses et variées. Si pour certains, il s'agit d'une atteinte à la démocratie, d'autres pensent que ce sont des décisions salutaires. Me Jacques Migan en est l'un de ceux qui saluent ces décisions rendues par la Cour Djogbénou.
" Je crois que la décision qui vient d'être rendue qu'il faut retirer le droit de grève à certains comme les magistrats, les agens de la police Républicaine, de la santé, c'est une décision juste ", affirme le bâtonnier Jacques Migan. Selon lui, " pour la comprendre la décision, il faut réunir les articles 98-21 tirés de la constitution et surtout la loi N°2001-09 du 21 juillet 2002 en son article 2 ". Jacques Migan pense que c'est seulement à travers ces textes qu'il faut comprendre la décision rendue par les sept sages. "La constitution dit que le droit de grève est du domaine de la loi. Mais renvoie à la loi que ce soit une loi qui règlemente le droit de grève ", explique-t-il. Dans cette lancée, confie le bâtonnier, " une loi a été votée le 21 juin 2002. La loi N°2001-09 du 21 juin 2002 pour aller dans le sens de ce que la constitution a prévu ". Une fois cette loi votée, dira-t-il, " elle a été portée à la Cour constitutionnelle pour qu'elle vérifie sa conformité par rapport à la constitution. Vous conviendrez avec moi que la Cour constitutionnelle a déclaré cette loi du 21 juin 2002 conforme à la constitution ". Jacques Migan affirme que " L'article 2 de cette loi s'applique au personnel public de l'État et des collectivités territoriales ainsi qu'au personnel des établissements publics semi-publics ou privés à l'exception de ceux des agents à qui la loi a interdit expressément l'exercice du droit de grève" . Selon l'ancien bâtonnier, " les lois que les députés ont voté cette année, ont retiré le droit de grève à certains agents qu'on appelle de la sécurité, de la santé et les magistrats et la décision que la Cour présidée par le professeur Djogbénou a rendu n'a fait que restaurer la justice ".
Me Migan pense que " C'est ce que la Courour précédente présidée par Holo aurait dû faire. Il aurait dû confirmer la décision qui était rendue alors qu'il était vice-président au moment où le bâtonnier Dossou Robert était le président ".
" Qu'il vous souvienne qu'une décision avait été rendue tenant compte de la loi du 21 juin 2002 pour retirer aux douaniers le droit de grève. Et grande a été la surprise de tout le monde lorsque la Cour présidée par le professeur Holo est revenue sur la décision qui avait retiré le droit de grève aux douaniers. Tout le monde était surpris ", rappelle-t-il. Selon lui, " Ce n'est que justice aujourd'hui et c'est en cela que nous nous saluons la décision qui a été rendue. Et aujourd'hui beaucoup de gens sont heureux pour dire que le droit a été dit, la justice a été rendue et c'est en cela que nous disons la Cour présidée par Djogbénou est entrain de rendre la justice. Nous l'avons vu avec Cos-Lépi, nous l'avons vu avec l'âge qu'il faut avoir pour compétir aux élections législatives et présidentielle et nous saluons la décision qu'il vient de rendre en retirant le droit de grève aux magistrats, aux agents de santé et de la police Républicaine ".
Giscard AMOUSSOU

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Le FMI met 22.4 millions de dollars à la disposition du Bénin

Sat, 06/30/2018 - 17:14

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi par un communiqué de presse avoir complété, la deuxième revue de l'accord triennal en faveur du Bénin au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).

La décision du conseil, prise selon la procédure de défaut d'opposition, met 15,917 millions de DTS (environ 22.4 millions de dollars) à la disposition immédiate du Bénin.
Selon le communiqué, les perspectives sont bonnes, même si la réalisation d'une croissance élevée et inclusive se heurte encore à des obstacles.
La mise en œuvre des politiques publiques a été satisfaisante et le programme est sur la bonne voie.
L'activité économique est en expansion, avec une croissance estimée à 5,6 % pour 2017 et qui devrait atteindre 6,0 % en 2018.

L'activité économique s'est développée et l'inflation est restée faible en 2017. La forte croissance, estimée à 5,6 %, s'explique par le niveau record de la production de coton et par la reprise de l'économie nigériane. L'inflation annuelle est redevenue positive, à 0,1 %, en raison des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers. Selon les estimations, le déficit du compte des transactions courantes s'est creusé en 2017 en raison de la hausse des importations de marchandises, qui s'explique par l'augmentation des investissements et des importations de denrées alimentaires. L'exécution du budget 2017 a été meilleure que prévu et le déficit budgétaire global (hors dons) a été limité à 7,0 % du PIB, grâce principalement à une hausse des recettes intérieures. Les dépenses publiques ont été maintenues aux niveaux prévus dans le programme. De ce fait, l'accumulation de dette publique a été plus lente que prévu.

Les résultats obtenus dans le cadre du programme restent satisfaisants. Tous les critères de réalisation continus et ceux à atteindre pour la fin 2017 ont été respectés, de même que tous les repères structurels. La sous-exécution des dépenses sociales à la fin juin 2017 était rectifiée en septembre et l'objectif indicatif pour la fin décembre 2017 a été dépassé.

Les perspectives à moyen terme demeurent favorables. Elles supposent une accélération de la croissance du PIB réel entre 2019 et 2022, appuyée par la hausse de la production agricole résultant de l'action des pouvoirs publics et par l'augmentation de l'investissement privé. À moyen terme, l'inflation devrait rester inférieure au taux de convergence de 3 % fixé par l'UEMOA. La trajectoire programmée de l'assainissement des finances publiques devrait ramener d'ici 2019 le déficit budgétaire (dons inclus) en dessous du critère de convergence de 3 % du PIB fixé par l'UEMOA. Une forte croissance des exportations améliorerait la position de la balance extérieure, tandis que des entrées de capitaux soutenues par l'investissement direct étranger et des investissements de portefeuille permettraient au Bénin de contribuer modestement à la constitution des réserves de change de l'UEMOA.

Sources imf.org

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Vers la hausse du prix des transports et des produits

Sat, 06/30/2018 - 14:52

La nouvelle grille tarifaire au passage des postes de péages et péage/pesage au Bénin entre en vigueur le 1er juillet 2018. Cette nouvelle grille qui porte sur la hausse des tarifs au niveau des postes de péages, ne seront pas sans conséquences sur les tarifs des transports. Si le nouveau tarif est le double de ceux que payaient les conducteurs jusqu'au 30 juin 2018, ce réajustement va sûrement entraîner l'augmentation des tarifs sur le transport des passagers et des marchandises. Cette décision du nouveau ministre chargé des transports Alassane Séidou, vient renforcer la flambée des prix sur le marché.
Cette flambée va surtout se manifester au niveau des prix des produits de consommation ou des denrées. Les prix de passage étant à la hausse, les transporteurs vont l'imputer sur le coût des marchandises, ce induit au niveau des commerçants le réajustement des prix des divers produits.
Cette décision, qui vise à renflouer les caisses de l'État, intervient dans une conjoncture, où les populations ont du mal à joindre les deux bouts.

G. A.

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Un marché énergétique commun dans l'espace CEDEAO

Sat, 06/30/2018 - 14:33

Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, Abdoulaye Bio Tchané a présidé vendredi 29 juin, à Bénin Marina hôtel à Cotonou, la cérémonie officielle du lancement du marché régional de l'électricité de la CEDEAO en présence du ministre de l'énergie, Jean-Claude Dona Houssou et les ministres de l'énergie de l'espace CEDEAO.

Pour développer, sécuriser et renforcer le système électrique ouest-africain, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a initié la construction d'un marché unique. Son architecture a été pensée pour que ses acteurs puissent faire fonctionner de manière efficace à la fois les centrales de production et les réseaux, en lien avec les sites de consommation.

Le ministre de l'énergie, Jean-Claude Dona Houssou a expliqué que « Le Système d'échanges d'énergie électrique ouest africain (EEEOA) correspond à la dynamique du gouvernement du Bénin qui fait du secteur de l'énergie un secteur prioritaire. D'année en année, il s'étoffe en matière d'infrastructure au service de l'intégration régionale électrique de notre sous-région ».

La mise en place du marché régional de l'électricité est nécessaire pour réssoudre le problème de la répartition inégale des ressources énergétiques entre les pays, et pour combler le fossé entre l'offre et la demande d'électricité.
« Nous avons actuellement le dispatching régional de Calavi auquel il sera adossé la salle des marchés régional de l'électricité de la CEDEAO ce pourquoi nous sommes là », a indiqué M. Houssou.

Il a par ailleurs précisé que « L'énergie est le socle du développement c'est grâce à l'énergie que nous allons gagner la bataille contre la pauvreté. Ce qui nous rassemble ici est historique. C'est historique parce que c'est à travers cette initiative forte d'une région électriquement forte que nouys allons semer ensemble l'avenir radieux que nous avons promis à nos concitoyens ».

Le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, Abdoulaye Bio Tchané a expliqué qu'avec un taux moyen d'accès à l'électricité de moins de 40%, les pays de la CEDEAO demeurent encore très faiblement desservis, comparé à la moyenne observée de 97% pour les pays d'Asie de l'Est et Pacifique ou de 98% pour l'Amérique latine et les Caraïbes.

« La construction à Abomey-Calavi au Bénin du Centre d'Information et de Coordination du Système d'Echanges d'Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), longtemps attendu par l'ensemble de la sous-région ouest africaine constitue la preuve, si besoin en est encore, de la marche inexorable de nos pays vers l'intégration effective, tant souhaitée par les pères fondateurs de notre communauté », a-t-il indiqué.

Après la lecture et la remise de la Décision portant date d'entrée en vigueur des règles du marché régional de l'électricité de la CEDEAO, le lancement officiel a été effectué avec la découverte d'une plaque commémorative.

Il faut noter que la mise en place du marché régional de l'électricité est prévue en 3 phases. Les travaux de construction des locaux de ce marché régional de l'électricité qui sera implanté à Abomey-Calavi, seront achevés en 2019, a-t-on pécisé.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

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