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24 Heures au Bénin

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Le FInAB ouvre ses portes à Cotonou

Wed, 04/24/2024 - 08:32

La 2e édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB) a été officiellement lancée, mardi 23 avril 2024, à la place de l'Amazone de Cotonou à l'occasion d'une conférence de presse. C'est en présence du promoteur du FInAB Ulrich Adjovi, du Directeur des Arts et du Livre, Blaise Yaiwa Tchétchao et des acteurs culturels.

Six jours de festivités à travers la danse, la littérature, le cinéma, les arts plastiques, le théâtre, la musique, la gastronomie et pleines d'innovations. C'est un programme riche et alléchant que les organisateurs ont établi pour marquer cette deuxième édition du Festival International des Arts du Bénin. L'ambition du promoteur Ulrich Adjovi est de faire de ce festival, une référence au Bénin et dans la sous-région. Cette année informe-t-il, en dehors des sept (7) arts reconnus, le comité d'organisation a ajouté la gastronomie qui fait partie intégrante de la culture africaine, l'influence art (un domaine émergent) et le FInAB révélation. « On a beaucoup d'artistes jeunes béninois qui ont du talent, mais qui n'arrivent pas à se vendre à l'international parce qu'ils n'ont pas les canaux. Le FInAB leur donne un portail d'information et de communication afin qu'ils puissent vendre leurs œuvres à l'international. On a ramené suffisamment de médias internationaux afin de pouvoir donner la lumière sur cette génération qui a de la créativité », a affirmé le jeune entrepreneur à la tête du groupe Empire. A l'en croire, dans le cadre de la 2e édition du FInAB, il a été organisé en mars 2024, un master class cinéma animé par les cinéastes Samson Adjaho, Claude Balogou et la comédienne Carole Lokossou. « Chacun dans son domaine a transmis une passion aux jeunes cinéastes qui en sont très heureux », a-t-il relevé.

Pour cette édition, le Bénin accueille des éminents promoteurs de festivals. « Une dizaine de promoteurs des plus grands festivals en Afrique vont venir au Bénin pour des échanges », a annoncé Ulrich Adjovi. Il cite entre autres le marocain Brahim El Mazned, promoteur de Visa for Music, le Burkinabè Alif Naaba promoteur des REMA (Rencontres Musicales Africaines), Didier Awadi musicien et producteur du Sénégal etc. Il est également prévu des rencontres intellectuelles, des conférences, des talk-show, des masters class, des panels etc. Le promoteur du FInAB annonce aussi des concerts "découvertes", la gastronomie, un défilé de mode avec Oyemi Fashion et des espaces ‘'chill''.

La chanteuse et musicienne Assi Kiwa, membre du Comité d'organisation a invité les acteurs du secteur à prendre part activement aux activités du FInAB, « Nous avons besoin d'apprendre et de nous former. (…). Je voudrais dire à mes frères et sœurs artistes, acteurs du secteur, que c'est une opportunité pour nous de nous mettre dans le réseau. Il faut des clés pour ouvrir certaines portes et c'est à travers les différentes conférences, les débats, les formations et master class », a-t-elle exhorté.

Dans son intervention, l'acteur culturel Aristide Agondanou a souligné que le FInAB est un grand événement pour le Bénin et l'Afrique. « Pour révéler le Bénin, il faut qu'on invite des acteurs culturels pour qu'ils sachent tout ce que nous avons comme richesse. C'est la deuxième année et je pense qu'on fera au moins 100 ans avec la grâce de Dieu », a-t-il confié.

Le FInAB est soutenu par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts depuis la première édition. Selon Blaise Yaiwa Tchétchao, Directeur des Arts et du Livre, le FInAB est un rendez-vous international qui valorise les industries culturelles et créatives. Il a félicité le groupe Empire pour avoir tenu le pari d'organiser la seconde édition du festival. Blaise Tchetchao a exhorté le public notamment les passionnés d'art et de la culture à se déplacer pour savourer les prestations artistiques. Les manifestations se déroulent à la place de l'Amazone et au Palais des Congrès de Cotonou jusqu'au 28 avril 2024 sous le thème : « Identité et multiculturalisme : Impacts sur les industries culturelles créatives en Afrique ».

Akpédjé Ayosso

Programme du FInAB

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L'Institut National de la Femme recrute pour 20 postes

Wed, 04/24/2024 - 08:32

L'Institut National de la Femme (INF) recrute pour les profils suivants

- (01) UN.E ASSISTANT.E DE LA
COMPTABILITÉ MATIÈRE (H/F)
(01) ASSISTANT.E EN RESSOURCES
HUMAINES (H/F)
(01) UNE ASSISTANTE DE DIRECTION (F)
(01) UNE ASSISTANTE SOCIALE (F)
(01) UNE CONSEILLÉRE CONJUGALE (F)
(08) HUIT PSYCHOLOGUES (H/F)
(02) DEUX AVOCATS PLAIDANTS (H/F)
(03) JURISTES COLLABORATEURS (H/F)
(01) UN.E MONTEUR.E GRAPHISTE (H/F)
(01) UN.E TECHNICIEN.NE AUDIOVISUEL.LE
(H/F)

Pièces à fournir et compétences par profil

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Plus de soutenance de Licence à la FLASH et FASEG

Wed, 04/24/2024 - 08:31

Les soutenances de mémoire en Licence ont été supprimées à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) et de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) de l'Université de Parakou.

À compter de cette rentrée académique 2023-2024, les étudiants de deux facultés de l'Université de Parakou ne produiront plus de mémoire de soutenance en Licence, selon une note du recteur en date du 22 avril 2024. Il s'agit de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) et de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG).

« Des formules de remplacement sont actuellement en cours d'étude », a informé la note.

Le recteur de l'Université de Parakou, Professeur Bertrand Sogbossi Bocco précise que la décision ne concerne pas les étudiants retardataires des années académiques antérieures.
M. M.
LIRE LA NOTE DU RECTEUR

Categories: Afrique

Effets de la subvention des engrais sur l'agriculture et le bien-être des ménages au Bénin

Wed, 04/24/2024 - 00:54

Au Bénin, le développement de l'agriculture est confronté à de multiples contraintes allant des perturbations climatiques à la baisse de la fer lité des sols, en passant par la faible utilisation d'engrais minéraux et des outils et pratiques agricoles inadaptés. Soutenir l'approvisionnement en engrais peut contribuer à la sécurité alimentaire et à l'amélioration des moyens de subsistance. À l'aide d'une Matrice de Comptabilité Sociale (MCS) de 2019 pour le Bénin, le modèle économique STAGE a été utilisé pour simuler une subvention publique des engrais versée aux agriculteurs à hauteur de 23 % du prix du marché dans deux scénarii.

La faim augmente dans presque tous les pays africains, avec une prévalence de la sous-alimentation de près de 20 % (PNUD, 2021). La nécessité d'améliorer la productivité agricole est donc réelle. La fertilité des sols et un apport suffisant en nutriments sont des ingrédients importants pour améliorer cette productivité.
L'agriculture est le socle de l'économie béninoise. Elle emploie environ 50 % des travailleurs et contribue respectivement à hauteur de 28%, 77% et 15% au Produit Intérieur Brut (PIB), aux recettes d'exportation et aux recettes publiques (MAEP, 2020). En outre, l'agriculture est importante pour le développement des secteurs secondaire et tertiaire grâce à sa production des matières premières (Bjornlund et al., 2020). La population du Bénin augmente et, pour répondre à la demande croissante de produits agricoles, les agriculteurs intensifient leur production en raccourcissant les périodes de jachère. Cela diminue la capacité naturelle de régénération de la fertilité des sols (Westerberg et al., 2017).
En outre, les pratiques agricoles inappropriées et le changement climatique diminuent la productivité des sols et contribuent à la dégradation des terres, à l'insécurité alimentaire et aux conflits entre agriculteurs et éleveurs (Honfoga, 2018). Selon les statistiques nationales, les rendements agricoles ont considérablement diminué ces dernières années pour toutes les cultures, à l'exception des cultures maraîchères telles que les tomates et les piments. Dans le même temps, la production agricole a considérablement augmenté en raison d'une très forte hausse des surfaces emblavées au détriment des forêts et d'autres zones appartenant à l'État.
En réponse à ces préoccupations, des stratégies ont été développées par les producteurs et les institutions de recherche-développement (Yabi et al., 2016), notamment des techniques améliorées de gestion de l'eau et des sols (Sigue et al., 2018). Parmi ces stratégies, les techniques de fertilisation sont importantes pour améliorer la productivité agricole (Gerber, 2016). Dans le système agricole actuel, il est difficile d'augmenter les rendements sans accroître l'utilisation d'engrais.
Bien que les engrais soient l'un des principaux intrants agricoles, leur utilisation reste inférieure à l'objectif fixé dans la Déclaration de Malabo (juin 2014), à savoir "appliquer au moins 50 kg/ha d'éléments nutritifs sur les terres arables". Dans cette déclaration, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer l'accès des agriculteurs à des engrais abordables et à augmenter le niveau d'utilisation des engrais. Au Bénin, la quantité moyenne d'éléments nutritifs appliquée par hectare était d'environ 45 kg en 2019 (MAEP, 2020).
Au Bénin, les prix des engrais livrés aux agriculteurs sont restés stables à environ 240 francs CFA par kg pendant de nombreuses années. Ce prix payé par les agriculteurs pour obtenir des engrais a été soutenu par une subvention gouvernementale de 33% du prix du marché avant 2020. Plusieurs crises en 2008 (inflation mondiale), 2019 (Covid 19), et 2021 (invasion russe en Ukraine) ont conduit le gouvernement à augmenter les dépenses pour les subventions d'engrais. D'autre part, depuis les années 1990, la libéralisation du marché est considérée comme éliminant les inefficacités et les pertes de bien-être causées par les subventions. La littérature sur l'effet des subventions des engrais dans les pays en développement est controversée. Les deux courants de pensée sur les subventions des engrais en Afrique sont résumés dans le tableau 1.

Cet article montre qu'une subvention des engrais ciblant les cultures vivrières entraîne une forte augmentation de la production vivrière et une forte baisse des prix de ces produits. Par conséquent, une telle politique rendrait les produits vivriers plus accessibles et améliorerait la sécurité alimentaire. Cela suggère que pour améliorer le niveau de sécurité alimentaire au Bénin, le gouvernement pourrait cibler les subventions des engrais destinés aux cultures vivrières.
Le ciblage de toutes les cultures par une subvention aux engrais se traduit par des effets plus importants sur les exportations, mais par des effets plus faibles sur la production vivrière. Cela suggère que pour assurer des entrées plus importantes de devise étrangère dans le pays, le gouvernement pourrait cibler toutes les cultures. En outre, ce scénario est plus favorable aux
Effets de la subvention des engrais sur l'agriculture et le bien-être des ménages au Bénin pauvres en termes d'effets sur le bien-être, car les prix des facteurs de production détenus par les ménages pauvres augmentent plus.
Pour réaliser pleinement l'effet positif démontré dans cet article, le système de distribution des engrais ainsi que les services de vulgarisation doivent être efficaces pour garantir que les engrais atteignent les agriculteurs ciblés et que ces agriculteurs ont la capacité d'utiliser les engrais de manière efficace. Il serait donc important d'améliorer l'efficacité et l'efficience du système actuel de distribution d'engrais au Bénin. En outre, le gouvernement pourrait peut-être améliorer l'accessibilité et l'efficacité des services de conseils agricoles et de la formation professionnelle agricole.

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Le 3è rapport d'activités du président Vlavonou adopté

Wed, 04/24/2024 - 00:53

Les députés de la 9è législature ont adopté, mardi 23 avril 2024, le rapport d'activités du président de l'Assemblée nationale couvrant la période du 1er premier octobre 2023 au 31 mars 2024.

Le rapport d'activités du président de l'Assemblée nationale couvrant la période du 1er octobre 2023 au 31 mars 2024 a été adopté à 79 voix pour, 28 contre et 0 abstention le mardi 23 avril 2024.

Au cours de la période prise en compte par le rapport, « les membres du Bureau se sont réunis cinq (05) fois avec un taux moyen de participation de 91,41 % et les membres de la Conférence des présidents se sont réunis quatre (04) fois avec un taux moyen de participation de 90 % par réunion », selon le président de l'Assemblée nationale.

Vingt (20) séances dont quinze (15) en session ordinaires et cinq (5) en session extraordinaire ont été tenues et ont permis de voter deux lois de finances, six lois ordinaires et sept lois portant autorisation de ratification ou d'adhésion, a précisé Louis Gbèhounou Vlavonou. « En ce qui concerne le travail législatif, conformément aux dispositions des articles 4 et 5 de son Règlement intérieur, l'Assemblée nationale a tenu entre le 1er octobre 2023 et le 31 mars 2024, une session ordinaire et une session extraordinaire ».
M. M.

Categories: Afrique

4 morts et 1 blessé grave à Godonoutin

Wed, 04/24/2024 - 00:48

Un véhicule en provenance de Cotonou a quitté son couloir de circulation et percuté des usagers à hauteur de Godonoutin sur l'axe Ouidah-Sègbohouè lundi 22 avril 2024. Quatre morts et plusieurs blessés graves ont été enregistrés

Les victimes ont été percutées par un véhicule en provenance de Cotonou. Deux personnes sont mortes surplace et trois autres blessés à la suite d'un accident survenu lundi 22 avril 2024 sur l'axe routier Ouidah-Sègbohouè. Conduites à l'hôpital, deux autres victimes ont perdu la vie portant le bilan à 4 morts et 01 blessé.

Le chauffeur aurait perdu du contrôle du véhicule suite à un excès de vitesse. Il a été arrêté et placé sous contrôle de la police selon lesinformations.
M. M.

Categories: Afrique

Le président du Conseil européen à Cotonou ce jeudi

Wed, 04/24/2024 - 00:25

Le président du Conseil européen, Charles Michel sera à Cotonou ce jeudi 25 avril.

Le président du Conseil européen, effectue une visite au Bénin dès ce jeudi 25 avril 2024. Pendant son séjour prévu pour durer 24 heures, Charles Michel va rencontrer le chef de l'État Patrice Talon.
L'ancien premier ministre de Belgique devenu président du Conseil européen depuis le 1ᵉʳ décembre 2019, va se rendre également à Sèmè City et au Centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de déminage et de dépollution (CPADD) à Ouidah.

Categories: Afrique

Un atelier à Cotonou pour renforcer les capacités des acteurs de la musique

Wed, 04/24/2024 - 00:24

Le directeur de Cabinet du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Eric Folly Totah a procédé, mardi 23 avril 2024, à l'hôtel Azalai de Cotonou, à l'ouverture officielle du deuxième atelier de formation technique sur le développement de la filière musicale et des nouveaux modèles économiques de la musique en ligne dans les pays de l'UEMOA.

Des acteurs de l'industrie musicale du Bénin, organismes de Gestion Collective (OGC) des pays de l'UEMOA et représentants de l'OMPI et du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts prennent part du 23 au 25 avril 2024 au deuxième atelier de formation technique sur le développement de la filière musicale et des nouveaux modèles économiques de la musique en ligne. Il est organisé par l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) en partenariat avec l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et le Bureau Béninois du Droit d'Auteur et des Droits Voisins (BUBEDRA). Mis en œuvre en faveur des acteurs et professionnels de la musique des Etats membres de l'UEMOA, le projet a démarré en 2022 avec des formations en visioconférence. Un premier atelier national a eu lieu en 2023 à Abidjan. Selon Sherine Greiss, Chef de Projet, Administratrice principale chargée de la gestion de programmes OMPI, le second atelier qui se tient à Cotonou, va permettre aux participants « d'appréhender l'ensemble des grands principes juridiques propres à l'industrie musicale et d'acquérir ainsi une vision précise et claire du fonctionnement de l'industrie musicale à l'ère du numérique et des enjeux relatifs à cet environnement juridique et contractuel complexe ».

A l'en croire, le projet sur le développement de la filière musicale repose sur un partenariat efficace avec les pays bénéficiaires. « C'est pour faire face aux défis de l'industrie de la musique, que les pays de l'UEMOA ont demandé le support de l'OMPI pour développer et implémenter ce projet (…). Le but est vraiment d'aboutir à une stratégie régionale au niveau de l'UEMOA dont les principaux domaines sont les suivants : les normes, la formation professionnelle, la lutte contre les atteintes, le développement des OGC et des organisations professionnelles, la gestion des données numériques et la régulation des opérateurs de la chaine d'exploitation de la musique », a ajouté l'administratrice principale chargée de la gestion de programmes OMPI.

Pour Ibrahim Karambé, Conseiller à la représentation de l'UEMOA à Cotonou, le projet contribuera à n'en point douter à renforcer l'écosystème musical ainsi qu'à améliorer les conditions de vie et de travail de nos créateurs. « La Commission se réjouit d'avoir été associée à ce projet d'intérêt communautaire qui cadre bien avec la politique de développement culturel de l'Union et son programme de mise en œuvre (Programme de Développement Culturel (PDC-UEMOA, axe 1) », a déclaré Ibrahim Karambé.

Procédant à l'ouverture officielle de l'atelier, Eric Folly Totah, directeur de Cabinet du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts a souligné que la « musique est un vecteur majeur de promotion de notre identité culturelle, un catalyseur de créativité et d'expression ». L'atelier national constitue une opportunité pour « renforcer nos compétences techniques, de partager nos connaissances et de nouer des partenariats solides pour dynamiser et pérenniser notre secteur musical ». La deuxième réunion de coordination annuelle des points focaux, programmée pour le 26 avril, poursuit-il, offrira « un espace privilégié pour évaluer les progrès accomplis, discuter des défis rencontrés et définir des orientations stratégiques pour l'avenir, en accord avec le Programme d'Action du Gouvernement (PAG) 2021-2026, axé sur le renforcement organisationnel, financier et technique des acteurs culturels ». Eric Folly Totah a rappelé l'ambition du Chef d l'Etat et de son gouvernement ; « celle de positionner le secteur du tourisme avec, en attelage, la culture et les arts, au titre des priorités de l'action gouvernemental afin d'en faire une filière de développement économique, créatrice de richesses et d'emplois ainsi qu'un outil du rayonnement du Bénin à l'international ».

Pendant ces trois jours, informe le directeur général du Bureau Béninois du Droit d'Auteur et des Droits Voisins (BUBEDRA), il sera question d'aborder avec les experts, les éléments de base du droit d'auteur et des droits voisins dans la filière musicale ; l'écosystème de la filière musicale en ligne ainsi que les contrats et licences dans l'industrie de la musique. « Je souhaite qu'à la fin des trois jours, que chacun ressorte d'ici avec le sentiment d'avoir pu s'enrichir d'expériences et de connaissances pour mieux structurer la vie professionnelle et artistique », a conclu Eugène Aballo.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Un député poursuivi pour blanchiment de capitaux

Tue, 04/23/2024 - 23:39

Un député à l'Assemblée nationale, 9è législature, risque trois (03) mois de prison ferme pour des faits présumés de « blanchiment de capitaux ».

La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a requis, ce mardi 23 avril 2024, trois (03) mois de prison ferme contre un député à l'Assemblée nationale, 9è législature.

Nestor Noutaï, l'élu de l'Union Progressiste Le Renouveau, est poursuivi pour des faits présumés de « blanchiment de capitaux ». C'est à la suite de la découverte des millions de FCFA sur le compte bancaire de son fils mineur.

Plus de 700 millions de FCFA ont été retrouvés sur les comptes bancaires du député.

A l'audience, le député a expliqué que les fonds en question ne provenaient pas d'activités illicites. Les avoirs proviennent de ses fonctions sous la 8ème législature (juin 2019 à janvier 2023) et des revenus de ses activités agricoles. Une partie des fonds proviendrait de Dépôts à Terme (DAT) effectués de 2012 à 2014.

Le juge a renvoyé le dossier au lundi 4 juin 2024 pour le verdict.
M. M.

Categories: Afrique

4 blessés dont un commissaire de police à Ouèssè

Tue, 04/23/2024 - 20:38

Un motocycliste fuyant le dispositif de contrôle de port de casque de la police à Gbanlin dans la commune de Ouèssè a provoqué un grave accident lundi 22 avril 2024. L'accident a fait 3 blessés et le commissaire d'arrondissement a été molesté.

Un usager sans casque tentant d'échapper au dispositif de contrôle de la police a heurté dans la soirée du lundi 22 avril 2024 un autre motocycliste à Laminou, arrondissement de Gbanlin dans la commune de Ouèssè.

La collision entre les motos Bajaj et Dayang a fait 3 blessés. L'un des motocyclistes a remorqué un passager.

Pour manifester leur mécontentement à la suite de l'accident, les populations s'en sont prises au commissaire d'arrondissement, qui a été blessé à la tête. Le fonctionnaire de police a été évacué au Centre Hospitalier Universitaire (CHD) de Parakou.
M. M.

Categories: Afrique

La Sierra-Léone exprime son plein soutien à l'intégrité territoriale du Royaume

Tue, 04/23/2024 - 20:00

Les soutiens se multiplient pour la reconnaissance territoriale du Royaume du Maroc. Ce mardi 23 avril 2024, la Sierra Leone a exprimé, à Rabat, son plein soutien à l'intégrité territoriale du Maroc et considère l'Initiative d'autonomie comme la seule solution "crédible, sérieuse et réaliste" à ce différend.

La République de la Sierra Leone a exprimé, mardi à Rabat, son plein soutien à l'intégrité territoriale du Royaume, tout en considérant l'Initiative marocaine d'autonomie comme la seule solution "crédible, sérieuse et réaliste" au différend autour du Sahara marocain.

Cette position du gouvernement de Freetown a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Sierra-Léonais, Timothy Musa Kabba.

Le chef de la diplomatie sierra-léonaise a réitéré le soutien ferme de son pays à l'intégrité territoriale du Royaume, qui a été conforté par l'ouverture, en août 2021, d'un Consulat général de la Sierra Leone à Dakhla et sa participation, le 15 janvier 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l'initiative d'autonomie sous la souveraineté du Maroc, à l'invitation du Royaume et des Etats-Unis d'Amérique.

SEM. Timothy Musa Kabba a aussi réaffirmé son plein appui au processus mené par les Nations Unies pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à la question du Sahara marocain.

La Sierra-Léone vient ainsi s'ajouter à la longue liste des États soutenant l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc avec ses provinces du Sud dont le Sahara.

Categories: Afrique

La production de cajou connait un accroissement de 9% au Bénin

Tue, 04/23/2024 - 19:47

La production de noix d'anacarde enregistrée au Bénin au cours de la campagne agricole 2023-2024, est estimée 203 844 tonnes. C'est ce qu'on retient des chiffres définitifs publiés par la direction de la statistique agricole (DSA).

La production de noix de cajou au Bénin connait un accroissement de 9,0%. Selon les chiffres de la direction de la statistique agricole, la production enregistrée au cours de la campagne 2023-2024, est estimée à 203 844 tonnes, contre une production de 187 033 tonnes en 2022. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années (144 248 tonnes), la production de l'anacarde a connu un niveau d'accroissement de 41,3%, lit-on dans le document publié par la direction technique du ministère de l'agriculture.
Cette production enregistrée cette année est encore loin de l'objectif de 300.000 tonnes que vise la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) d'ici 2026. La zone économique spéciale déjà équipée de 05 unités de transformation de cajou, a bénéficié en mars 2024, d'un appui de 10 milliards de francs CFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour la construction de nouvelles unités de transformation.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le bilan du chavirement passe de 06 à 08 morts

Tue, 04/23/2024 - 19:05

Les corps de deux autres personnes disparues suite au chavirement d'une pirogue, dimanche dernier sur le lac Nokoué, ont été repêchés.

Le bilan du chavirement d'une pirogue sur le lac Nokoué passe de 06 à 08 morts et 04 survivants. Les corps de deux autres naufragés ont été repêchés, selon Bip radio.

La barque avec à son bord une douzaine de personnes se rendait au chevet d'une famille éplorée à Sô-Tchanhoué, dans la commune de Sô-Ava, a quitté Kpankpan dans la commune de Cotonou a chaviré le dimanche 21 avril 2024.

Le maire de Sô-Ava a présenté ses condoléances aux familles éplorées à la suite du drame. André Todjè appelle à la « prudence et à éviter les surcharges et bien maîtriser le temps avant de s'aventurer ».
M. M.

Categories: Afrique

Plus de 60% de racines et tubercules produites à la campagne 2023-2024

Tue, 04/23/2024 - 17:00

Le Bénin a enregistré au cours de la campagne agricole 2023-2024, une production de 64,6% de racines et tubercules, constituée essentiellement de l'igname, du manioc, de la patate douce, du taro et de la pomme de terre.

La production des racines et tubercules au Bénin s'est établie à 7 851 764 tonnes à la campagne agricole 2023-2024, contre 7 624 160 tonnes, la campagne précédente, soit un accroissement de 3,0%. C'est ce qu'on retient des chiffres publiés par la Direction de la statistique agricole (DSA) du ministère de l'agriculture. Selon les statistiques agricoles publiées par la DSA au titre de la campagne 2023-2024, l'igname et le manioc représentent respectivement 27,3% et 36,6% de la production totale vivrière, avec des proportions respectives de 42,3% et 56,7% de la production totale des racines et tubercules, principales spéculations du groupe de ce groupe de cultures.
Selon les résultats de la campagne agricole 2023-2024, la production d'igname s'est établie à 3 321 089 tonnes contre 3 214 889 tonnes au cours de la campagne 2022-2023, soit un accroissement de 3,3%. Ces cinq dernières campagnes agricoles, la production de cette spéculation a oscillé autour 3 267 992 tonnes, renseigne la DSA qui précise par ailleurs que la production de l'igname est restée « assez constante dans le temps ». Cette stagnation selon cette direction technique du ministère de l'agriculture, peut s'expliquer par « l'émergence des cultures plus rémunératrices et plus facile à réaliser dans la zone de production de l'igname », qui a connu une baisse de 15,3% par rapport à la dernière campagne.
Pour ce qui concerne le manioc, 2e plus grande spéculation de racines et tubercules, la production observée au titre de la campagne agricole 2023-2024 est de 4 449 430 tonnes, contre une production de 4 350 054 tonnes en 2022-2023, soit un accroissement de 2,3%.
« Les productions de patate douce, taro et pomme de terre en 2021-2022 sont respectivement évaluées à 77 477 tonnes, 3 515 tonnes et 253 tonnes contre 56 590 tonnes, 2 352 tonnes et 276 tonnes en 2020 », lit-on dans le document publié par la DSA.
Sur les cinq dernières années, la production des racines et tubercules représente près de 67,8% de la production totale des cultures vivrières.

F. A. A.

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La production de maïs s'est accrue de 27,1% en 2023 au Bénin

Tue, 04/23/2024 - 15:38

2 059 254 tonnes de maïs ont été produites au Bénin en 2023 contre 1 619 605 tonnes en 2022 soit un accroissement de 27,1%. La production céréalière en général a connu une hausse, selon les données de décembre 2023 de la Direction de la Statistique Agricole (DSA) du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP).

La campagne agricole 2023-2024 a été caractérisée par une importante production de céréales évaluée à 2 737 481 tonnes contre une moyenne sur les cinq dernières années de 2 219 312 tonnes et une production de 2 297 373 tonnes en 2022.

« La production du maïs évaluée à 2 059 254 tonnes contre 1 619 605 tonnes en 2022 soit un accroissement de 27,1% par rapport à 2022 a été déterminante dans la croissance observée au niveau de la production céréalière. La précocité dans le démarrage de la petite saison entrainant un mois d'août quasiment pluvieux a entrainé une augmentation importante des superficies emblavées pour les cultures de maïs. La production du maïs a représenté plus de 75% de la production céréalière. »

En ce qui concerne le riz, deuxième plus importante spéculation céréalière (18%), il a été noté une baisse de sa production de -6,2% par rapport à l'année dernière. Pour la campagne agricole 2023-2024, la production du riz a été évaluée à 492 626 tonnes contre 525 014 tonnes au cours de la dernière campagne. Toutefois, cette production est restée au-delà de la moyenne des cinq dernières campagnes qui est de 454 946 tonnes.

Les productions de sorgho, de petit mil qui sont évaluées respectivement à 150 465 tonnes et 34 229 tonnes ont connu une amélioration par rapport à la dernière campagne. Par contre, la production de fonio a enregistré une baisse considérable au cours de cette campagne.

Toute la production céréalière est en nette progression. Elle affiche 2 737 481 tonnes en 2023 contre une production de 2 297 373 tonnes en 2022 soit un accroissement de 19,2%, selon les données de décembre 2023 de la Direction de la Statistique Agricole (DSA) du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP).

On comprend que l'augmentation des prix notamment du maïs n'est pas liée à un déficit de production.
M. M.

Categories: Afrique

Carrefour Vêdoko fermé à la circulation jusqu'au 31 mai (axes ouverts)

Tue, 04/23/2024 - 14:37

La phase 3 des travaux de déplacement des réseaux d'électricité, d'eau et de télécommunication au carrefour Vêdoko est prévue du lundi 22 avril 2024 au vendredi 31 mai 2024. Le carrefour sera fermé en direction du passage supérieur de Houéyiho dans les deux sens (venant du carrefour Vêdoko et venant du passage supérieur de Houéyiho) durant cette période. Voici les sens qui resteront ouverts à la circulation.

La SIRAT informe les usagers de la route de la fermeture temporaire de la circulation au carrefour Vêdoko dans les deux sens du lundi 22 avril 2024 au vendredi 31 mai 2024 en raison de la phase 3 des travaux de déplacement des réseaux d'électricité, d'eau et de télécommunication audit carrefour.

Les sens qui resteront ouverts à la circulation sont : Stade GMK vers Étoile Rouge ; Étoile Rouge vers Stade GMK ; Rue à droite avant le Carrefour la vie (rue 11.102) venant du stade GMK ou de la rue du marché vers le passage supérieur de Houéyiho ; Rue 11.102 (rue à droite avant station Bénin Pétro)- RNIE 1 venant du Passage Supérieur de Houéyiho vers Vêdoko.

Les travaux entrent dans le cadre de la construction d'un passage supérieur au carrefour Vêdoko. Le projet vise à fluidifier le trafic sur l'axe routier et a reçu un appui financier de 18 milliards FCFA du Japon.
M. M.

Categories: Afrique

La vente à la sauvette s'amplifie sur les trottoirs

Tue, 04/23/2024 - 14:17

La vente à la sauvette s'amplifie à nouveau sur les trottoirs des villes notamment à Cotonou et à Abomey-Calavi. Bien qu'elle offre des opportunités économiques, cette pratique présente des défis pour les autorités.

Vendredi, il est 17 h 45. Armel K. quitte son lieu de travail à Cadjéhoun pour se rendre chez lui à Godomey. Après quelques minutes de trajet, il immobilise sa moto devant le CEG Houéyiho. Il fait la main à un vendeur de friperie et entame la discussion pour l'achat d'un pantalon. C'est l'un des endroits à Cotonou où on retrouve les vendeurs à la sauvette. Ces derniers proposent pour la plupart des fripes. « Je m'arrête souvent ici pour voir si je peux trouver un vêtement à ma taille. Je discute du prix avec le vendeur, j'achète et je continue ma route », confie Armel K. en service dans une société d'entretien et de nettoyage.
Gabin Houetchénou, menuisier de profession est aussi un habitué des lieux. « Je sais à peu près les vêtements qu'ils vendent. On trouve parfois de bons habits et les prix sont bas », a-t-il affirmé.

Le flux constant de véhicules et de piétons sur cet axe offre un public idéal pour les vendeurs à la sauvette installés le long du trottoir. Debout, Ismaël avec des mains habiles exhibe ses articles de fripes. « Déjà à 16 h 30, je suis là pour essayer de vendre des habits. Je n'ai pas un endroit fixe où je reste. Quand je finis de me promener dans les rues de Cotonou, je viens ici sur le trottoir avec mon ami pour vendre un peu », a-t-il indiqué. A en croire son ami Omar, la vente à la sauvette est pour lui, un moyen de subsistance. « J'ai commencé la vente de fripes cette année. Je travaille dans la matinée pour des gens au marché Tokpa. À 15 h, je quitte là-bas et je viens ici pour vendre un peu ma marchandise ».

Ces vendeurs prennent d'assaut les trottoirs à des heures de pointe. Les matins, aux environs de 7 h, ils sont du côté opposé au CEG, peu avant le passage supérieur de Houéyiho. Dans la soirée à 17 h, ils s'installent sur le trottoir du CEG. « On vend beaucoup les soirs parce que c'est à partir de cette heure que les gens rentrent chez eux », informe Ismaël.
Certains vendeurs y restent jusqu'à 21 h. Ce lieu n'est pas le seul où ils sont présents. Aux alentours du stade de l'amitié à Cotonou, à Abomey-Calavi, à la descente de l'échangeur de Godomey et sous l'échangeur etc., ils essaient aussi de gagner leur pain quotidien sans se soucier des problèmes de sécurité.
Dans plusieurs villes du Bénin notamment à Cotonou, cette pratique est interdite au niveau des carrefours, sur les trottoirs et les terre-pleins centraux. « Ces vendeurs à la sauvette vendent mieux en allant vers les potentiels clients. Il est vrai que cette vente est interdite mais moi, je crois que les autorités en voulant réguler, ils doivent trouver des solutions en prenant en compte les besoins de ces vendeurs informels. Il se n'agit pas tout simplement d'appliquer la loi », a relevé Armel K.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

"On ne doit pas rater la CAN 2025" (Junior Olaïtan)

Tue, 04/23/2024 - 14:03

Junior Olaïtan est passé sur le plateau de Talents d'Afrique sur Canal + ce lundi soir. Le milieu offensif des Guépards du Bénin annonce les couleurs pour les éliminatoires de la CAN Maroc 2025.

Classé 21e au classement FIFA en Afrique, le Bénin était un grand absent lors de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations en Côte d'Ivoire. Cela faisait deux éditions d'affilée que le onze national a raté. Ce qui est inconcevable pour le milieu offensif des Guépards, Junior Olaitan.

Pour le joueur du Chamois Niortais prêté à Troyes, hors de question que le Bénin passe encore à côté de la prochaine CAN. "Ça fait longtemps qu'on n'a pas rendu fier le peuple. Donc, il faut qu'on essaie de bonnes choses, surtout la CAN qui arrive, on ne doit pas rater ça. Je dois mouiller le maillot pour le pays. On doit rendre fier le peuple béninois.", a déclaré Junior Olaitan ce lundi 22 avril lors de son passage dans l'émission Talents d'Afrique sur Canal +.
Les éliminatoires pour la CAN Maroc 2025 démarre le 02 septembre prochain.

J.S

Categories: Afrique

Terre-pleins centraux transformés en toilettes publiques à Cotonou

Tue, 04/23/2024 - 13:56

Les terre-pleins centraux des grandes artères de Cotonou, la capitale économique du Bénin, sont transformés en lieu de toilettes publiques pour certains usagers, qui n'hésitent pas à y faire leurs besoins même en pleine journée.

Une pratique salit l'environnement et ternit l'image de Cotonou, la ville vitrine et la capitale économique du Bénin. Longez l'avenue Steinmetz en quittant les feux tricolores St Michel pour l'échangeur, vous aurez l'impression de rouler près des toilettes publiques. Des odeurs d'urine remontent aux narines même en pleine journée. Vous êtes pourtant en plein centre-ville ! La zone abrite des locaux d'institutions bancaires, de compagnies d'assurance, de réseaux de communication mobile, et autres. Deux importants marchés, Dantokpa et Missèbo, sont à quelques encablures de cette avenue. Le riverains semblent pourtant l'ignorer. Ceux-ci urinent sur le terre-plein central.
Le spectacle est le même lorsqu'on observe de près les principales artères de la ville de Cotonou.
Qu'est-ce qui peut justifier un tel incivisme des citoyens ?

Une ville sans toilettes publiques, la Mairie mis au défi

« Je ne sais où me soulager quand j'ai un besoin pressant », balbutie un usager surpris dans sa sale besogne.
L'acte, est en effet puni par la loi n°2020-04 du 16 février 2022 sur l'hygiène publique qui dispose en son article 9 : « Il est interdit d'uriner ou de déféquer aux abords des voies et sur les places publiques ».

Les rares toilettes publiques de la ville sont celles mises en place par les confessions religieuses à côté des églises ou des mosquées. Mais ces quelques toilettes publiques érigées dans le domaine des lieux de culte sont loin de couvrir les besoins. On en trouve certaines au niveau des grands marchés.
L'absence de toilettes publiques contraint certaines personnes à faire leurs besoins en plein air, de surcroît sur les terre-pleins centraux.
La mairie de Cotonou peine à développer une politique d'aménagement de toilettes publiques dans la ville. Ne serait-ce que quelques toilettes mobiles disposées à quelques endroits stratégiques de la ville, cela aiderait à endiguer le phénomène de pipi sauvage et de défécation à l'air libre. Il y va de l'image de Cotonou, la vitrine du Bénin.
M. M.

Categories: Afrique

GRAINES FICTIVES

Tue, 04/23/2024 - 13:43

Oncle AGBAYA

On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon qu'au regard du nombre de personnes qui se retrouvent devant la CRIET pour affaire de fausse vente de coton graine ces temps-ci, on se demande si le commerce autour de cette matière s'est trop démocratisé maintenant, ou bien c'est l'escroquerie qui a pris de l'ampleur…
La semaine passée c'était un mes petits Neveux écrivaillion, qui n'a jamais vu un champ de coton autrement qu'à la télévision qui s'est retrouvé avec un complice a Missretré. L'actualité aujourd'hui c'est un Vice-Président du parti de mon Neveu AYADJI, qui s'y retrouve pour toujours escroquerie sur vente de Coton graine. Lui il s'était fait remarquer en payant la manchette d'un journal qui depuis plus d'un an, le fait passer pour l'homme le plus populaire de Parakou, alors que les mauvaises langues disent que même ceux de sa maison ne le connaissent pas tous …
En tout cas, vous mes Neveux et Nièces qui ricanez qu'après procès, la peine qui siérait à ces vendeurs de graines fictives, serait de les envoyer comme forçats dans des champs de coton, êtes tous des pagailleurs !
VOTRE ONCLE AGBAYA

Categories: Afrique

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