Par note circulaire en date du 22 Mars 2018, le ministre Mahougnon Kakpo instruisait les chefs d'établissement d'enseignement général, technique et de la formation professionnelle à prioriser les enseignants APE et ACE dans la surveillance des devoirs. A l'orée des séries de devoirs surveillés du premier semestre qui s'annoncent, probablement à partir de 3 décembre dans les établissements secondaires, on est en droit de se demander si cette note circulaire du ministre sera suivie à la lettre. Quel mécanisme de suivi le ministère lui-même a-t-il mis en place ?
Suite au constat de ce que les enseignants APE et ACE ne participent pas souvent à la surveillance des devoirs dans les collèges et lycées du Bénin, le ministre Mahougnon Kakpo en charge du secteur avait pris ses responsabilités en sortant une note circulaire pour réguler la situation.
Il a été expressément demandé aux chefs d'établissement de prioriser ces catégories d'agents dans la surveillance des devoirs. Le but poursuivi par le ministre étant de réduire l'incidence financière des décomptes des heures au profit des vacataires pour ainsi alléger les charges de l'État.
Les concernés vont-ils respecter cette décision ? On ne le saura qu'à la fin de l'organisation de la première série de devoirs surveillés du premier semestre qui est programmée pour le mois de décembre. Car, à priori, surveiller les devoirs fait partie des tâches régaliennes de tout enseignant. Et pour mesure de suivi, la note stipule que les chefs d'établissement qui ne respecteraient pas ces instructions, devront rembourser les heures de vacation décomptées en surplus. Cette mesure dissuasive pourrait donc amener les chefs d'établissement à plus de rigueur dans la mise en application de cette note circulaire du ministre.
Dans la même vision que le Chef dEtat, le souci du ministre est aussi de réduire les dépenses de l'Etat afin de faire face efficacement aux nombreux problèmes d'infrastructures et autres que rencontre l'enseignement au Bénin. Vivement que chaque partie joue sa partition pour que les résultats escomptés soient atteints.
Cokou Romain COKOU.
La communauté internationale a célébré, ce 20 novembre, la journée des droits de l'enfant. Cette édition selon le Spécialiste des questions de protection des droits de l'enfant, chargé des plaidoyers et de communication à Terre des hommes, Gervais Gnansounou, appelle à promouvoir la protection des droits de l'enfant et invite à la responsabilité de chaque acteur de l'enfance dont les professionnels des médias.
« Les professionnels des médias doivent se spécialiser sur la question de l'enfance ». C'est le vœu cher de Gervais Gnansounou lancé en direction des médias. Faisant allusion aux programmes des chaînes de télévision et radio, le Spécialiste des questions de protection des droits de l'enfant, chargé des plaidoyers et de communication à Terre des hommes déplore qu'« Il n'y a pas de plateau destiné aux enfants ». Il demande que les acteurs des médias prennent en compte ce qui intéresse les enfants dans l'élaboration de leur grille de programmes. Car selon lui, un enfant pour mieux impacter le développement de son pays en grandissant a besoin d'un modèle.
Pour cette célébration de la journée le thème retenu est « Les enfants prennent les commandes et peignent le monde en bleu ». Une thematique qui entre en ligne selon Gervais Gnansounou avec la question liée à la problématique de la participation des enfants à la protection de leurs droits. Il souligne que l'enfant et surtout béninois ne connaît pas ses droits. M. Gnansounou adresse aux organisations et associations de protection des droits de l'enfant un message les appelant à mieux sensibiliser et intéresser les enfants.
Quant aux parents, ils doivent considérer leurs enfants comme des partenaires dans le but de faciliter le dialogue entre eux à la maison. Il félicite les acteurs politiques pour avoir adopté de la loi N°2015-08 portant code de l'enfant en République du Bénin.
La journée internationale des droits de l'enfant, instaurée depuis 1954, est célébrée dans plus de 190 pays. Cette célébration constitue une occasion propice pour dénoncer les nombreuses injustices perpétrées contre les enfants.
Giscard AMOUSSOU
Par un communiqué en date du 19 novembre 2018, la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique indique qu'en " raison d'un certain nombre de dysfonctionnements observés dans la transmission et la diffusion des résultats du classement des nouveaux bacheliers de l'année 2018, la période de confirmation des places attribuées aux différentes filières des Universités publiques est prolongée jusqu'au vendredi 23 novembre 2018 à 18 heures".
Le communiqué souligne que " Les confirmations devant être immédiatement suivies d'inscription, les services affectés à cette tâche dans les différents Entités de formation doivent prendre toutes les dispositions pour que les places confirmées soient enregistrées sur les bases de données y afférentes".
Il est précisé que " Les propositions de remplacement des défaillants par les bacheliers des listes complémentaires concernent uniquement les bacheliers classés « à titre entièrement payant ».
Lesdites propositions devront parvenir au Ministère pour validation au plus tard le mardi 27 novembre 2018.
" Les bacheliers classés à titre « boursier » ou « partiellement payant » et qui demandent un changement de filières perdent immédiatement leur statut initial et prennent le statut « entièrement payant » s'ils réussissent à trouver une place dans la filière de remplacement ciblée", indique le message.
La fin des opérations d'inscription au titre de l'année académique 2018-2019 est ''rigoureusement maintenue au 14 décembre 2018".
Selon le professeur Bienvenu Koudjo, signataire du communiqué, " Après cette date, aucune inscription dans les Universités publiques ne sera plus autorisée".
La Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique entend y tenir compte pour le respect strict des présentes orientations.
G.A.
Les 24 personnes inculpées dans l'affaire dite d'incivisme et de pollution de l'environnement seront présentées au juge, ce mercredi 21 novembre 2018. Ces dernières ont été placées sous mandat de dépôt suite à leur audition par le Procureur de la République près du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou Elonm Mario Mètonou.
Les faits reprochés aux prévenus sont relatifs à l'incivisme et à la pollution de l'environnement. Certains des inculpés seraient auteurs de l'évacuation des vidanges de leurs fosses septiques dans les caniveaux et d'autres auraient déposé des ordures ménagères sur des voies publiques. Des actes contre lesquels, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Elonm Mario Mètonou a incessamment mis en garde.
Après ses avertissements plusieurs personnes ont été interpellées pour des faits divers de pollution. Elles ont été écoutées au cabinet du procureur les jeudi 15 et vendredi 16 novembre 2018. Suite à ces auditions, les prévenus ont été placés sous mandat de dépôt.
Ils vont être jugés ce mercredi 21 novembre 2018, au cours d'une audience au tribunal de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
L'Association des femmes bénéficiaires des programmes d'échanges du gouvernement américain (Us Bwaa) en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis près le Bénin, a procédé au lancement, ce mardi 20 novembre 2018, à Canal Olympia de Cotonou, du projet ‘'You can do it too'' ou ‘'Tu peux le faire aussi''. Un projet qui a pour objectif d'autonomiser des jeunes.
Selon la présidente de l'Us Bwaa, Barkatou Sabi Boun Adamou, l'un des leviers important, est le renforcement des capacités des jeunes à travers le coaching et le méthode ring.
Le projet ‘'You can do it too'' pour elle, compte apporter sa contribution à l'éclosion du potentiel de la jeunesse béninoise. Il fera de 950 jeunes, des leaders qui croient en leurs potentiels, qui croient en leurs capacités, qui savent se focaliser sur leurs visions, se fixent des objectifs et se donnent les moyens de les atteindre ; des jeunes qui ne se laissent détourner ni par la facilité, ni par les difficultés, a expliqué Barkatou Sabi Boun Adamou. Ces jeunes poursuit-elle, apprendront de l'expérience d'une trentaine de boursiers des différents programmes (hommes et femmes) et recevront une formation de base sur le leadership et l'élaboration et le suivi d'un plan de vie.
Estimés à 950, ils seront « des champions sur la question du genre mais aussi sur la question de la prévention des violences sur le genre », a indiqué la présidente de l'Us Bwaa.
Le responsable des relations publiques de l'ambassade des Etats-Unis près le Bénin, représentant l'ambassadeur, a exprimé le vœu de l'ambassade de voir les participants partager leurs expériences de réussite et les possibilités d'avancer avec les autres Béninois, surtout ceux du septentrion qui pensent que, n'étant pas à Cotonou, ils ne peuvent pas réussir. « C'est bien possible », a-t-il rassuré avant d'ajouter que « l'ambassade veut inspirer les jeunes Béninois de savoir qu'on ne doit pas être d'une grande famille avant de faire quelque chose de grand ».
Esther Djossa, coordonnatrice et initiatrice du projet a expliqué que ‘'You can do it too'' consiste en un Roadshow qui est une tournée interactive au cours de laquelle les participants se déplacent ensemble et parcourent les différentes zones couvertes par le projet.
A travers ce projet, l'Us Bwaa compte également rendre visible les actions de l'ambassade des Etats-Unis au Bénin dans le but d'accroître le niveau de connaissance de ses activités, a-t-elle précisé.
Il s'agit d'aider les jeunes à accéder aux ressources de l'ambassade des Etats-Unis, a informé la coordonnatrice. Elle a souligné que le projet s'adresse aux jeunes, garçons et filles âgés de 15 à 25 ans au Bénin.
Evoquant les activités prévues dans le cadre de la mise en œuvre du projet, Esther Djossa renseigne qu'il y aura des formations sur le leadership, l'élaboration du plan de vie, des partages d'expériences etc.
Le projet ‘'You can do it too'' couvre 06 communes du Bénin à savoir, Azovè, Dassa, Djougou, Parakou, Natitingou et Boukoumbé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La première session du comité scientifique relative à l'appréciation des résultats des études et à la définition des options stratégiques du Plan Stratégique National Intégré pour l'Elimination du comité scientifique du VIH/SIDA (PSNIE) se déroule du lundi 19 au 21 novembre 2018, à Golden Tulip Hôtel Le Diplomate à Cotonou. Organisée par le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Paludisme, les IST et les Épidémies (SE/CNLS-TP), la cérémonie d'ouverture de cette première session a été présidée par le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané. Elle a connu la présence du ministre de la Santé, le Professeur Benjamin Hounkpatin et des experts membres du CNLS-TP.
Le Secrétaire Exécutif du CNLS-TP, Dr Melchior Aissi, a rappelé les attributions de l'organe et les objectifs attendus de la présente session du comité scientifique.
Le ministre de la Santé et deuxième vice-Président du CNLS-TP, après avoir remercié les experts, a soulevé l'importance de cette rencontre. Celle-ci explique-t-il s'inscrit dans la mise en place d'un cadre de coordination holistique pour les maladies prioritaires.
Un souhait cher au Chef de l'Etat, Patrice Talon, président du CNLS-TP
Les missions de la 1ère session du comité scientifique
La 1ère session du comité scientifique a pour missions d'apprécier les résultats des études réalisées dans le cadre du PSNIE ; procéder à une analyse critique des stratégies et approches novatrices basées sur des évidences pour l'élimination du paludisme, la tuberculose, les hépatites, les IST, les épidémies puis l'arrêt des nouvelles infections au VIH.
Elle a également pour mission de faire des recommandations au CNLS-TP en vue de l'adoption d'une politique efficace d'élimination du paludisme, la tuberculose, les hépatites, les IST, les épidémies puis l'arrêt des nouvelles infections au VIH.
Le comité est chargé de présenter les résultats de chaque session au Chef de l'Etat, président du CNLS-TP.
La 1ère session du comité scientifique doit aussi assurer le suivi stratégique et la qualité de la mise en œuvre du PSNIE.
Les travaux de cette session prendront fin ce mercredi 21 novembre 2018.
Akpédjé AYOSSO
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb 2018) a démarré, il y a quelques jours, dans 06 grandes villes du Bénin. Remplie d'innovations, cette 14ème biennale du Fitheb enregistre la participation de plusieurs pays, et offre divers spectacles aussi bien du Bénin que de l'étranger. Quelques invités du Fitheb se sont prononcés ce mardi 20 novembre 2018, à l'hôtel Riviera Bénin, sur l'organisation du festival et le bilan à mi-parcours.
Plusieurs acteurs du monde des Arts, de la Culture et du Théâtre sont invités dans le cadre du Fitheb 2018.
Un directeur de festival venant du Niger n'a pas caché son admiration.
« Si à cette date on a pu tenir le Fitheb, on dit bravo à la direction du festival. Ils ont osé réussir et on est là », a déclaré Cheick Amadou Kotondi.
Pour lui, le Fitheb c'est pour tous les hommes du théâtre africain et du monde. C'est également un grand lieu de rencontre pour l'ensemble des artistes.
« Les organisateurs s'efforcent pour que les spectacles se tiennent à l'heure et que tout le monde soit bien », a-t-il ajouté.
Selon Léonard Yakanou, consultant formateur en management culturel, l'organisation du Fitheb n'était pas attendue dans cette période de l'année, puisque, au début, il y avait quelques soucis de sponsors et autres. « Heureusement qu'il y a l'édition », s'est-il réjoui. Il place le festival sous la forme d'une édition spéciale.
Toutefois, Léonard Yakanou, souhaite que la prochaine édition relance le Fitheb sur des bonnes voies. Il suggère que des responsables au haut niveau essayent de revoir le statut du Fitheb pour que les éditions ne soient plus pareilles.
Léonard Yakanou a aimé le spectacle de Madagascar présenté avec les sujets universels mais aussi spécifiques à l'Afrique.
Le consultant formateur en management culturel a aussi apprécié la performance des acteurs au niveau de la sous-région ouest africaine. « A ce niveau-là, le Bénin occupe une très bonne place », a-t-il affirmé.
Quant à Alejandro de los Santos, représentant le marché des arts de la scène de Ténérife (MAPAS), il a confié que c'est sa première visite au Bénin. Ce festival est tout simplement pour lui « exemplaire ». Il a apprécié l'effort de l'Etat béninois et de la direction du Fitheb.
Son but en participant à cette édition est de continuer à connaître davantage la production locale ; ce que le Bénin produit et ce qu'il peut offrir au monde.
« Je suis content de l'expérience et de ce que j'ai vu pour l'instant », a-t-il dévoilé.
Quant à Mazen Elgharabawy, président de Sharm Elsheikh, festival international de théâtre pour la jeunesse, aussi venu pour la première fois au Bénin, il est heureux pour l'invitation du directeur du Fitheb, Erick-Hector Hounkpè.
« Je vois assez d'efforts de sa part. Déjà, malgré le manque de sponsors et de soutien je vois quand même qu'il fait un grand effort pour satisfaire le monde, les festivaliers et tous ceux qui travaillent avec lui » confie-t-il.
Sa participation au Fitheb, lui permet de voir les différents spectacles et sélectionner quelque-uns pour son festival l'année prochaine. Aussi, entend-t-il nouer par ce biais des partenariats avec les directeurs des festivals présents à cette édition.
Akpédjé AYOSSO
Le gouvernement français a décidé, lundi dernier, de l'augmentation des frais de scolarité pour les étudiants non Européens. Cette mesure qui prend effet pour compter de la rentrée 2019 va surtout frapper les étudiants africains issus de milieux défavorisés.
Dès la rentrée 2019, un étudiant étranger va devoir payer seize fois ses frais de scolarité en France.
Pour son année de licence, par exemple, il payera 2 770 euros (1 814 350 FCFA) au lieu de 170 euros (111 350 FCFA) et pour son master, 3 770 euros (2 469 350 FCFA) contre 243 euros (159 165 FCFA).
Cette hausse vertigineuse fait partie d'une série de mesures annoncées ce lundi par le gouvernement. Le Premier ministre Edouard Philipe a précisé que cela servirait à financer des bourses et améliorer les conditions d'accueil.
Selon le journal Libération, environ "100.000 étudiants résidant hors de l'espace économique européen ne pourront plus logés à la même enseigne que leurs camarades en France".
Le journal indique que ceux-ci, "devront en plus de leur loyer, payer et des frais qu'implique tout séjour d'un étranger, payer des frais de scolarité beaucoup plus élevés".
Ça va être bien difficile pour ces étudiants qui cherchent à avoir un parchemin pour leur avenir.
Par ailleurs, ces mesures vont rendre la vie plus difficile et réduire le nombre d'étudiants étrangers désirant poursuivre leurs études supérieures dans en France.
La situation devient alors plus compliquée surtout pour les étudiants dont la plupart provient d'Afrique.
G. A.
Chers amis,
La communauté musulmane du Bénin et du monde va s'unir en prières et en pensées, ce mardi 20 novembre, pour la célébration du Maouloud, qui marque la naissance du prophète Mahomet.
A cette occasion, j'exprime mes vœux de santé, de paix et de succès à tous les frères en Islam. Dans nos méditations, ayons une pensée bienveillante pour notre pays, nos autres compatriotes et pour nos dirigeants.
Bonne fête à tous !
Abdoulaye BIO TCHANÉ
Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a pris la résolution de suspendre sa participation aux travaux préparatoires du congrès du Bloc Républicain. Dans un communiqué rendu public, ce lundi 19 novembre 2018, les responsables du parti ont exposé un certain nombre de faits qui justifient leur décision.
Faisant un rappel des faits, le PRD a expliqué qu'au départ et sous demande du Chef de l'Etat, les partis membres du BMP (Bloc de la Majorité Parlementaire) se sont répartis en 3 groupes. L'un autour de l'Union fait la Nation, l'autre autour des responsables politiques du Nord (Dynamique Unitaire), et le 3ème autour du PRD.
« Il est apparu aux yeux de certains que la répartition en 3 groupes dont l'un a une forte prédominance nordique, rappelait l'ancienne division du pays qui a tant nui à l'unité nationale », mentionne le communiqué. C'est ainsi que le PRD sous la pression amicale du Chef de l'Etat, a accepté de fusionner avec Dynamique Unitaire, dans le souci de l'unité nationale.
Toutefois souligne le communiqué, avant d'accepter cette proposition, le PRD a exigé un certain nombre de conditions. Il s'agit entre autres du maintien de son logo dans celui du nouveau parti ; du respect de son positionnement géographique électoral lors des choix des candidats aux élections législatives ; la constitution de ses militants en courant au sein du nouveau parti. Le PRD a aussi exigé que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contrepartie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.
La problématique du logo
Selon le communiqué, le PRD a une histoire, et est un parti enraciné. « La décision de maintenir le logo dans son intégralité a été définitivement validée en plénière devant le Chef de l'Etat››, rappelle le communiqué signé par le secrétaire général du PRD Falilou Akadiri.
Mais cette décision prise devant le Chef de l'Etat a été remise en cause par une partie de l'assistance. C'est ainsi qu'un autre projet de logo a été élaboré et soumis à une réunion de concertation le mercredi 14 novembre. « Ce projet n'était plus le ‘'logo intégral du PRD''. Mais dans un souci de compromis, le PRD l'a accepté. Il a donc été validé à cette réunion », précise le communiqué.
Non-respect du positionnement géographique électoral
Ledit communiqué énonce que le respect des positionnements géographiques respectifs fut le premier point qui a été convenu entre les partis.
« Or, à la séance plénière du 17 novembre, il a été suggéré que le nouveau parti sera dirigé collégialement par 17 personnes, dont seulement 4 PRD, et que les décisions seront prises par consensus ou à la majorité des 2/3. Quatre sur dix-sept ne forment pas le tiers des dirigeants », expose le communiqué.
Une situation qui signifie que « le PRD sera minoritaire dans les instances dirigeantes et que les candidats aux élections seront désignés par les 2/3, c'est-à-dire contre le PRD ». Il s'agit donc d'une perspective certaine de violation de la règle de respect des positionnements géographiques.
Le communiqué relate aussi qu'a quelques jours du congrès, « les accords se font et se défont, sans qu'aucun document écrit ne vienne les corroborer. Il y a là une source d'instabilité et de désordre ».
Le PRD a demandé qu'un protocole d'accord écrit atteste de ce qui a été convenu en respect des dispositions des articles 85 et 86 de ses statuts.
S'agissant des courants à l'intérieur du parti, les statuts du PRD (article 86) disent qu'en cas de fusion, les membres du parti constitueront des courants à l'intérieur du nouveau parti. Or, l'organigramme proposé au PRD n'offre pas cette possibilité.
Ceci étant, le PRD juge que participer à la création d'un parti sur la base de malentendus, serait suicidaire. Il demande simplement le respect des engagements pris et leur concrétisation par un document écrit.
En attendant les clarifications sur ces différents points, le PRD a décidé de suspendre sa participation à la création du nouveau parti.
« Le PRD soutient l'action du Gouvernement du Président Talon, et est membre du Bloc de la Majorité Parlementaire. (...) Il reste ouvert à la médiation du Chef de l'Etat sur les points de divergence », conclut le communiqué.
Akpédjé AYOSSO
(Suite à sa décision de suspendre sa participation aux travaux préparatoires du Congrès du Bloc Républicain)
Pour une bonne information de ses militants, le PRD tient à faire un rappel des faits suivant leur ordre chronologique :
1- A la demande expresse du Chef de l'Etat, les partis membres du BMP (Bloc de la Majorité Parlementaire) se sont répartis en 3 groupes : l'un autour de l'Union fait la Nation, l'autre autour des responsables politiques du Nord (Dynamique Unitaire), et le 3ème autour du PRD.
Suite à cette directive, le PRD a commencé à remplir les formalités pour se conformer à la nouvelle charte, et pour réunir les personnes désireuses de travailler sous sa bannière.
2- Alors que ces formalités allaient bon train, il est apparu aux yeux de certains que la répartition en 3 groupes dont l'un a une forte prédominance nordique, rappelait l'ancienne division du pays qui a tant nui a l'unité nationale. Sous la pression amicale du Chef de l'Etat, le PRD a accepté de fusionner avec Dynamique Unitaire, dans le souci de l'unité nationale.
3- Toutefois, avant d'accepter cette proposition, le PRD a exigé
a) que son logo soit maintenu dans le logo du nouveau parti ;
b) que son positionnement géographique électoral soit respecté lors des choix des candidats aux élections législatives ;
c) que ses militants puissent se constituer en courant au sein du nouveau parti ;
d) et enfin que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contre partie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.
4- Pourquoi le logo ? Parce que le PRD a une histoire ; c'est un parti enraciné. Le logo est son signe d'identification par ses électeurs depuis des lustres. Aux yeux des Béninois en général, le PRD est un parti de paix et de tolérance : le logo est son image.
La décision de maintenir le logo dans son intégralité a été définitivement validée en plénière devant le Chef de l'Etat. A cette occasion le PRD a rendu public un communiqué pour remercier et prendre date.
Or, à chacune des réunions qui ont suivi, une partie de l'assistance a voulu remettre en cause la décision prise devant le Chef de l'Etat.
Pour tenir compte de la persistance de cette tendance, un autre projet de logo a été élaboré et soumis à une réunion de concertation le mercredi 14 novembre. Ce projet n'était plus le ‘'logo intégral du PRD''. Mais dans un souci de compromis, le PRD l'a accepté.
Il a donc été validé à cette réunion. Il devait être soumis à la plénière du samedi 17 novembre 2018. Il ne l'a pas été. Ci dessous photo du logo validé à la réunion de concertation du 14 novembre.
Le projet de logo accepté par le PRD et validé à la réunion du 14 Novembre.
Au total, le PRD n'a eu aucune exigence nouvelle ; au contraire il a fait des concessions. Il demande le respect des engagements pris.
5- Le positionnement géographique électoral : Il a été convenu entre les partis que leurs positionnements géographiques respectifs seront respectés, c'est-à-dire que chacun positionnera les candidats de son fief. Ce fut même le 1er point d'accord. Il ne fut l'objet d'aucune contestation.
Or, à la séance plénière du 17 novembre, il a été suggéré que le nouveau parti sera dirigé collégialement par 17 personnes, dont seulement 4 PRD, et que les décisions seront prises par consensus ou à la majorité des 2/3. Quatre sur dix sept ne forment pas le tiers des dirigeants. Cela signifie en clair que le PRD sera minoritaire dans les instances dirigeantes et que les candidats aux élections seront désignés par les 2/3 c'est-à-dire contre le PRD.
Il s'agit donc d'une perspective certaine de violation de la règle de respect des positionnements géographiques.
Au total et là encore, le PRD n'a exprimé aucune exigence nouvelle. Au contraire, il a été confronté à une volonté manifeste de ne pas respecter les positionnements géographiques.
6- A quelques jours du congrès, on constate que les accords se font et se défont, sans qu'aucun document écrit ne vienne les corroborer. Il y a là une source d'instabilité et de désordre.
C'est pourquoi en respect des dispositions des articles 85 et 86 de ses statuts, le PRD a demandé qu'un protocole d'accord écrit atteste de ce qui a été convenu.
7- Les courants à l'intérieur du parti : En vue de la préparation de la fusion, il a été demandé à chaque parti de se conformer aux exigences de ses statuts, pour éviter que les décisions soient ultérieurement contestées.
Les statuts du PRD (article 86) disent qu'en cas de fusion, les membres du parti constitueront des courants à l'intérieur du nouveau parti.
Or, l'organigramme proposé au PRD n'offre pas cette possibilité.
Participer à la création d'un parti sur la base de malentendus, serait suicidaire.
Au total, le PRD n'a formulé aucune exigence nouvelle. Il demande simplement le respect des engagements pris et leur concrétisation par un document écrit.
Les clarifications demandées par le PRD sur ces différents points, visent à apaiser le malaise grandissant dans ses rangs.
En attendant ces clarifications, le PRD a décidé de suspendre sa participation à la création du nouveau parti.
Le PRD soutient l'action du Gouvernement du Président Talon, et est membre du Bloc de la Majorité Parlementaire.
Le PRD est un parti de tolérance et de dialogue. Il reste ouvert à la médiation du Chef de l'Etat sur les points de divergence.
Le Secrétaire Général du Parti
Falilou Akakiri
Le stade omnisport de Savè a servi de cadre, ce samedi 17 novembre 2018, au congrès extraordinaire du Front national pour la démocratie et le développement (Fndd) de Etienne Ludovic Oyédé Ayèni. L'une des principales décisions prises lors de ce congrès, est la fusion du Fndd au sein du ‘'Bloc Progressiste'' en création.
Selon le communiqué final rendu public par le secrétaire général du front, Arthur Challa, les militantes et militants ont décidé en toute responsabilité de fusionner le Fndd dans le ‘'Bloc Progressiste'' à l'instar des autres partis et formations politiques qui y ont déjà fait leurs adhésions.
Les responsables du Fndd ont pris l'engagement de participer à toutes les prochaines échéances électorales aux côtés des formations politiques soutenant le Programme d'actions du gouvernement (Pag).
Réitérant leur soutien indéfectible aux actions du président Patrice Talon, les militantes et militants Fndd ont autorisé leur président, Etienne Ludovic O. Ayèni, à engager les négociations avec les instances du Bloc Progressiste afin qu'ils soient désormais considérés comme des membres fondateurs du parti qui naîtra de ce bloc.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, représentant le chef de l'Etat Patrice Talon, a pris part du 17 au 18 novembre 2018, à Addis-Abeba en Ethiopie, à la 11e session extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA).
Les travaux de cette session extraordinaire, ont été consacrés aux réformes institutionnelles. Ces réformes concernent notamment les questions liées au financement de l'Union, à l'opérationnalisation du Fonds de la Paix, la catégorisation des décisions pour un meilleur suivi, la réforme administrative, la transformation du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) en une agence de développement, le Partenariat avec l'Union européenne-post Cotonou 2020, les quotas de recrutement des jeunes et des femmes au sein de l'organisation (50% de femmes d'ici 2025 et 35% de jeunes), etc.
Selon Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, le défi de ces réformes institutionnelles est de renforcer davantage l'Afrique.
Le chef de la diplomatie béninoise a réaffirmé la position du Bénin à cet effet et donné son quitus à ces différentes réformes dont le but est de rendre l'Union plus efficace.
En marge des travaux de la session extraordinaire des chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union africaine, Aurélien Agbénonci s'est entretenu avec le vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh et la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l'Afrique (Cea), Vera Songwe.
Les travaux de cette 11ème session ont été ouverts par le président en exercice de l'Union africaine, Paul Kagamé, président du Rwanda.
F. A. A.
Bernard Houngnibo est désormais le leader du Parti du renouveau démocratique (Prd) dans la 5ème circonscription électorale. L'annonce a été faite dans la soirée de ce dimanche 18 novembre 2018, à l'occasion d'un géant meeting tenu à Sékou, dans la commune d'Allada.
Au cours de ce meeting, les militantes et militants Prd de la 5ème circonscription ont exprimé leur désir de voir Bernard Houngnibo en tant que porte flambeau des ‘'Tchoco-Tchoco'' dans la circonscription. Venus des communes de Ouidah, de Kpomassè, de Toffo, de Tori-Bossito et d'Allada, ils entendent mouiller le maillot pour les prochaines compétitions électorales, notamment les législatives de 2019, et hisser Bernard Houngnibo qui sera désormais leur porte-voix à l'Assemblée nationale.
Ce meeting a connu la présence du leader charismatique du Prd, Me Adrien Houngbédji, de Ismaël Tidjani Serpos et de plusieurs autres personnalités du parti.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'énergie électrique est déjà disponible au Bénin. Les coupures à longueur de journée sont presque passées aux oubliettes. Les dégâts causés par le délestage sont conjugués au passé lointain. On ne peut le nier. Personne ne doute donc de sa compétence. Et on ne peut non plus lui dénier le droit d'avoir relevé la barre sous la Rupture. En matière de résultat plus que satisfaisant, on n'a pas le droit de laisser tomber ce cadre émérite hors pair. Je veux nommer sans hésiter Dona Jean-Claude Houssou. Je l'affirme haut et fort, il mérite sa place. Patrice Talon a su dénicher ce cadre qu'on ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam dans l'arène politique. Mais c'est presque un génie. Plus de délestage. Réforme à la SBEE au pas, le client se respecte de plus en plus, se remarque même si beaucoup reste encore à faire dans ce domaine. Je tire chapeau à ce petit homme sacré pourvu d'intelligence et dynamique. Depuis décembre 2016, je l'ai toujours témoigné s'il y a un secteur pour lequel le gouvernement de la Nouveau départ ne peut être critiqué raisonnablement, c'est le secteur de l'énergie. D'ailleurs, loin de devenir le défenseur de l'homme dont l'être suprême a inspiré Patrice Talon de dénicher, sa compétence s'est révélée très satisfaisante.
Le Bénin à la fin du quinquennat ne souffrira plus de délestage ni de coupures abusives.
Très humble, il laisse des résultats qui séduisent le chef de l'Etat et les populations.
Il fait partie des compétences qui sont en train d'aider le président Talon à réussir ses vœux pour le Bénin au terme de son quinquennat.
Dona a été révélé par Patrice Talon mais il se démarque par son résultat qui permet à chacun de travailler sans coupure.
Dona Jean Claude Houssou a su faire le job malgré les difficultés. Les résultats sont là et tout le monde en bénéficie.
« Le chef de l'Etat a dit que l'énergie doit circuler comme du sang dans les veines et il faut faire en sorte que l'énergie puisse être disponible à tout moment pour que chacun puisse trouver son gain dedans. Tous les secteurs d'activités doivent en profiter pour améliorer leur production », rappelle le ministre.
Même si beaucoup reste à faire, on peut se réjouir d'avoir l'énergie pour s'éclairer lumière, recharger les portables, suivre les émissions, tourner les unités de production etc.
La machine tourne donc dans le domaine énergétique. Tout ceci grâce à l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. On l'appelle simplement Bénédiction « Dona ».
Malgré le coût, le peuple est fier de ce résultat.
Le gouvernement a réussi ce challenge.
Talon et Houssou un duo de succès.
Giscard AMOUSSOU
Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni était face aux députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale, vendredi dernier. A l'instar de ses collègues, il a défendu le budget de son ministère dont le montant s'élève à 15, 046 391 milliards FCFA contre un montant de 18, 323 634 milliards FCFA l'année dernière, soit une baisse de 17,89%.
Les prévisions exposées par l'argentier national lui permettront d'atteindre les objectifs assignés par le chef de l'Etat à savoir : assurer la conception, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de la politique générale de l'Etat en matière économique, financière et monétaire et en matière de construction et de conservation du patrimoine foncier et immobilier de l'Etat.
A cet effet, il sera question pour lui de mobiliser toutes les énergies du ministère de l'économie et des finances afin d'améliorer la performance des structures du ministère ; consolider la stabilité macroéconomique ; améliorer la capacité de financement des dépenses de l'Etat ; assainir les dépenses publiques et améliorer la gestion des biens, meubles et immeubles de l'Etat et du patrimoine foncier national.
Suivant les explications de Romuald Wadagni, les crédits ouverts prennent en compte les dépenses de personnel estimées à 7, 395 621 milliards FCFA ; les achats de biens et services pour un montant de 2, 347 523 milliards FCFA ; les transferts courants pour 3,434 701 milliards FCFA et les acquisitions et grosses réparations évaluées à 868, 546 millions FCFA.
Les dépenses en capital concernent un projet retenu dans le portefeuille du Programme d'investissements publics (Pip) au titre de la gestion 2019. Estimées à 1 milliard FCFA, elles seront utilisées pour le projet de construction du bâtiment des archives et du Centre de formation professionnelle de l'administration centrale des finances.
Ces dépenses sont entièrement pris en charge sur les ressources intérieures du budget national.
F. A. A.
Les différentes structures de base du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) des communes de Dangbo, d'Adjohoun et de Bonou ont été installées, ce samedi 17 Novembre 2018, au Ceg d'Adjohoun. C'était en présence d'une forte délégation de la Direction exécutive du Parti.
Les mobilisations de terrain et les préparatifs s'annoncent bon train dans les différents fiefs des partis. Ainsi, le parti de Me Adrien Houngbédji n'est pas du reste. Il s'active pour renforcer ses cellules de base. En tête de délégation, le contre-amiral Dénis Gbèssèmèhlan accompagné du maire Michel Bahou, des Vice-présidents Joêl Allagbé, Médard Sessinou et d'autres cadres sont allés investir officiellement Serge Ahissou et ses lieutenants politiques dans leur nouvelle fonction à la tête des structures Prd de la vallée de l'Ouémé.
Le président de la section communale d'Adjohoun, David Godonou Houinsa, a rappelé le contexte dans lequel se déroule cette cérémonie. Une initiative qui fait suite à la mise en place des cellules de villages et des arrondissements dont les bureaux ont été étoffés. Il a manifesté toute sa joie pour la forte mobilisation des cadres du parti qui vient réconforter les leaders devant des militants. Raphaël Dègbédji de la section Prd de la vallée de l'Ouémé souligne que le parti dans la 20ème circonscription électorale repose sur des bases solides soutenues par les cadres de concertation des jeunes, des femmes et des sages réunis au sein des structures. Représentant le ministre Ahissou, Philéas Martial Patinvoh a souligné que la machine de mobilisation vient d'être mise en place et vise à responsabiliser devant tous, chaque membre des structures de base.
Il a invité les uns et les autres à poursuivre sans relâche, le travail d'explication de l'idéologie et la vision politiques du Prd aux militants de leurs communes afin de conquérir d'autres citoyens.
Le directeur de cabinet a mis l'accent sur quelques actions du gouvernement et les projets en vue pour la région et qui méritent le soutien de tous. Dénis Gbèssèmèhlan n'a pas manqué de dire sa satisfaction pour la mobilisation dont ont fait preuve les militants, des jeunes, des femmes, des sages et notables et la présence remarquable des rois de la vallée de l'Ouémé aux côtés de leur fils, Serge Ahissou.
Après les engagements des membres installés, il leur a remis officiellement le bâton de pèlerin pour un bon accomplissement de la mission qui leur est confiée.
G.A.
Le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli représentant le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, a procédé à l'ouverture officielle de la 11ème session de la conférence de l'Observatoire des fonctions publiques africaines (Ofpa), ce samedi 17 novembre 2018, à Azalaï hôtel de Cotonou.
A cette occasion, le ministre béninois de la fonction publique, Mme Adidjatou Mathys a dit toute sa joie d'accueillir cette 11ème session et exprimé au nom de tous ses collègues, ses gratitudes au chef de l'État Patrice Talon. Après avoir exposé l'historique de l'Ofpa depuis l'initiative de Cotonou en novembre 1991 jusqu'à ce jour, elle a relevé les difficultés rencontrées par l'institution.
Par rapport à ces difficultés, elle a sollicité plus d'engagement de ses collègues pour le rayonnement de l'institution.
Le ministre de la fonction publique du Tchad, Ali Mbodou Mbodoumi, président en exercice de l'Ofpa, dans son discours a remercié le président Patrice Talon et son gouvernement d'avoir accepté abriter la 11ème session. Exposant les conséquences de la non tenue des instances décisionnelles de l'Ofpa, il a précisé que cette 11ème session qui se tient à Cotonou, est une occasion pour poser un bon diagnostic afin que les solutions trouvées soient adaptées aux stratégies novatrices de sa relance.
Le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli, représentant le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a souhaité la bienvenue à toutes les délégations venues prendre part à cette conférence des ministres de l'Ofpa. Pour lui, l'administration doit offrir des services de qualité aux usagers.
Ouvrant officiellement les travaux, il a relevé le rôle que doit jouer l'Institution en tant que véritable outil de soutien aux pays membres pour être vue comme un véritable creuset de réflexions transversales et de mutualisation des expériences pour des fonctions publiques africaines modernes, dynamiques et intelligentes.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Au cours d'une rencontre avec les chefs d'entreprises, ce samedi 17 novembre 2018, au palais de la présidence, le chef de l'Etat Patrice Talon a expliqué la taxe proposée pour le développement du sport.
Selon le président de la République, le développement du sport ne saurait être uniquement l'œuvre du gouvernement. « Notre ambition est d'éveiller chez les enfants, leurs instincts, leurs talents, leurs dispositions sportives et de pouvoir détecter ceux qui ont vraiment des aptitudes, les accompagner à aller un peu plus loin jusqu'au niveau des académies », a-t-il expliqué. Pour cela, il a souhaité intéresser les entreprises aussi bien publiques que privées dans la dynamique du développement du sport au Bénin.
A cet effet, la loi des finances exercice 2019 en étude à l'Assemblée nationale comporte une taxe pour le développement du sport. Elle est fixée selon le chef de l'Etat, à concurrence de 1/1000 du chiffre d'affaires hors TVA. L'instauration de cette taxe permettra aux entreprises du secteur privé et du public, de porter mains fortes au gouvernement pour l'aboutissement de ses initiatives dans le domaine du sport. Ainsi, les entreprises peuvent créer leurs propres clubs sportifs dans les disciplines à savoir, le football, l'athlétisme, le basketball et le handball, qui recevront directement les taxes collectées à travers les investissements des entreprises promoteurs. Lorsque vous devez payer 100 FCFA à l'État comme impôt et que vous les avez déjà dépensés pour votre club, vous n'avez plus rien à payer, a précisé Patrice Talon.
A travers l'entreprise, l'État finance le sport et tout ce qui sera injecté dans les clubs est déductible d'impôts, a-t-il ajouté.
Cette nouvelle innovation du président de la République dans le domaine du sport, a reçu l'avis favorable des chefs d'entreprises. Ils ont salué et encouragé la volonté du Président de la République de les associer au développement du sport dans le pays.
Les chefs d'entreprises ont rassuré le gouvernement de leur disponibilité à l'accompagner dans l'atteinte de ses objectifs pour l'émergence du sport au Bénin.
F. A. A.