Monsieur Karim HAJJI, Président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) et Directeur Général de la Bourse de Casablanca et le Vice-Président de l'Association, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM, ont effectué une visite de travail, le 09 janvier 2019 à la Banque Africaine de Développement (BAD) à Abidjan. Cette visite s'inscrit dans le cadre des actions à mener en vue du lancement du projet AELP (The African Exchanges Linkage Project).
Le projet AELP est une initiative conjointe de l'ASEA et de la BAD visant à établir une connexion entre les bourses africaines afin de faciliter la négociation transfrontalière et le règlement/livraison des titres.
Ce projet regroupe actuellement six (6) bourses à savoir :
i. La Bourse de Johannesburg ;
ii. La Bourse du Nigéria ;
iii. La bourse de Casablanca ;
iv. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) ;
v. La Bourse de Nairobi ;
vi. La Bourse de Maurice.
En marge de cette visite, le Président de l'ASEA a saisi l'occasion pour avoir une séance de travail avec le Vice-président sur la préparation de la prochaine réunion du Comité Exécutif de l'Association qui devrait valider la feuille de route de leur Bureau pour les deux prochaines années.
Cette feuille de route vise à renforcer les actions de plaidoyer des bourses auprès des Autorités politiques et économiques, à poursuivre les actions de formation des acteurs des bourses africaines et enfin à développer des mesures permettant d'accroitre la liquidité des marchés.
A propos de l'ASEA
L'Association des Bourses des Valeurs d'Afrique (ASEA) compte 25 bourses de valeurs.
Elle vise à développer les échanges entre ses membres, améliorer la compétitivité internationale de ses membres et à fournir une plate-forme pour la mise en réseau et l'échange d'informations.
Créé en 1993, l'ASEA travaille à développer le potentiel des marchés de capitaux africains. Sa vision est de permettre que les bourses de valeurs mobilières d'Afrique soient des acteurs clé de la transformation économique et sociale de l'Afrique à l'horizon 2025.
L'ASEA constitue un forum pour la communication, l'échange d'informations, la coopération et l'assistance technique entre ses membres, afin de faciliter le processus d'intégration financière pour la mobilisation effective du capital pour accélérer le développement économique de l'Afrique.
Le siège de l'ASEA est situé à Nairobi au Kenya.
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Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa), Gianni Infantino est à Cotonou depuis ce jeudi 10 janvier 2019. Il a été accueilli à sa descente d'avion à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par le président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, le ministre des sports, Oswald Homeky et son homologue des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci.
F. A. A.
Pour le compte de l'année 2019, le Bénin veut mobiliser 395 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). C'est ce qui ressort du Programme annuel provisoire des émissions de l'Agence UMOA-Titres.
Selon le calendrier des émissions de l'Agence UMOA-Titres de l'Union économique et monétaire ouest africaine, le Bénin va émettre des Bons assimilables du trésor (BAT) d'un montant de 115 milliards et 280 milliards de FCFA pour les Obligations assimilables du trésor (OAT).
La première émission sous de forme de BAT, sollicitée par le Bénin s'élève à un montant de 20 milliards de FCFA, prévue pour ce mercredi 09 janvier 2019.
L'émission au rang d'OAT est programmée pour le 24 janvier 2019.
Les émissions totales du Bénin pour le premier trimestre de 2019 est de 100 milliards de FCFA. Pour le deuxième trimestre, elles tournent autour de 130 milliards, 80 milliards au 3ème trimestre et 85 milliards au titre du 4ème trimestre.
Akpédjé AYOSSO
Le gouvernement lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, ce mercredi 09 janvier 2019, a retenu le groupe « Atout France » pour la réalisation du master plan des pôles touristiques des villes de Ouidah, d'Allada, de Porto-Novo et d'Abomey.
Le master plan à réaliser par ce groupe, connu pour son expertise avérée en matière de développement touristique comprend plusieurs volets. Il s'agit de faire un recensement des liens historiques et touristiques entre les différents pôles touristiques. Il comprend aussi un relevé des éléments distinctifs et des héritages sociohistoriques de chaque villes ; un diagnostic croisé de l'existant, des enjeux territoriaux, afin de mettre en évidence à la fois les atouts et les contraintes de chaque site en termes de patrimoine, de déserte, d'usage des espaces ainsi que les opportunités pouvant donner lieu à des projets. L'un des volets non moins importants concerne l'analyse des opportunités commerciales de développement hôtelier/hébergement touristique sur ces 04 destinations et l'identification d'activités génératrices de revenus pour les populations locales.
Dans la perspective de la valorisation du potentiel touristique du pays autour de ces pôles, cette démarche permet de s'assurer qu'ils favorisent un développement garantissant la création de nouveaux emplois, et génèrent de nombreuses retombées économiques.
F. A. A.
Le gouvernement à travers le conseil des ministres de ce mercredi 9 janvier 2019 a ouvert un nouveau chantier social. Il a été adopté le décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale de protection sociale (Anps).
Définir et actualiser de manière participative, le paquet standard de soins et des tarifs, en collaboration avec les assureurs, l'autorité de régulation du secteur des assurances, les représentants des structures de santé, les mandataires du secteur pharmaceutique et de ceux de la société civile. C'est la première mission assignée à l'Agence nationale de protection sociale. Aussi, se chargera-t-elle de délivrer les agréments aux prestataires et partenaires stratégiques sur la base de critères spécifiques à chaque type de prestataires et partenaires. Selon le statut conféré à l'agence, elle opte à immatriculer les assujettis et les bénéficiaires des prestations de l'Assurance pour le Renforcement du Capital Humain, et de leur délivrer les cartes d'assuré. L'autre mission est de collecter, vérifier, traiter et mettre à jour les informations relatives à l'immatriculation, au paiement des cotisations, à la mobilisation des ressources de toutes natures, à la fourniture des prestations et au règlement des prestataires, et enfin d'assurer la gestion opérationnelle et la supervision de l'Arch.
C'est le mercredi 03 mai 2017, que le gouvernement a autorisé la création de l'Agence Nationale de Protection Sociale (ANPS). Cette agence a pour mission de mettre en oeuvre le projet « Assurance pour le renforcement du capital humain » (Arch), un projet phare du Programme d'Action du Gouvernement (PAG).
Le Conseil des ministres de ce mercredi 09 janvier 2019 a procédé à l'adoption du décret portant approbation des statuts de l'Agence permettant de rendre opérationnelle cette structure pour le bonheur des populations. Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires pour le démarrage des activités de l'Agence.
G.A.
Le procès ICC-Services est à son 14e jour d'audience ce mercredi 09 janvier 2019. Entamé le 17 décembre 2018, les débats se poursuivent à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
A l'ouverture du procès, c'est le procureur spécial Ulrich Togbonon qui décide de connaître davantage sur les personnes présentes lors de l'inauguration du siège de ICC-Services. Les responsables de la structure sont donc appelés à la barre.
Le directeur général de ICC-Services, Ludovic Pamphile Dohou a confié qu'à cette inauguration, il y avait le feu révérend pasteur Agbaossi et une forte délégation, les têtes couronnées, le maire Patrice Hounsou-Guèdé, des amis et parents.
Le procureur spécial cherche à savoir ceux qui ont procédé à la coupure du ruban. « Monsieur le président, le ruban a été coupé mais de ma forte conviction, c'est le révérend pasteur Agbaossi qui a procédé à la coupure du ruban », a affirmé Pamphile Dohou.
Le patron de ICC-Services soutient aussi que c'est le révérend pasteur Agbaossi mais ne se souvient plus de la deuxième personne qui selon le procureur spécial serait une femme.
Quant à Tégbénou, il affirme : « Ils ont coupé le ruban avant mon arrivée ».
Le président Edouard Dossa a donc demandé que le procureur spécial puisse mettre à la disposition de la Cour un dispositif pour la visualisation des images de l'inauguration du siège de ICC-Services, à Abomey-Calavi.
Marcellin Zannou, l'ex colonel des douanes à la barre
En faisant sa déposition en qualité de sachant, l'ex colonel des douanes rappelle qu'il est le trésorier général du comité mondial de l'Eglise du Christianisme Céleste. Il ressort de ses explications qu'il a eu vent des activités de ICC-Services en 2008 sur la radio Alléluia FM dont il était responsable. « J'ai constaté à l'époque que 90% des dédicaces se faisaient à l'endroit des noms Guy Akplogan et Emile Tégbénou en plus de la société ICC-Services », a-t-il expliqué.
L'ex colonel des douanes était persuadé que le placement d'argent était incompatible avec l'image de l'église. « J'ai donc interpellé les animateurs aux fins de mettre fin à cela. Par la suite, une guerre s'est déclenchée contre ma personne mais j'ai tenu bon en procédant au changement de l'émission. Ma réaction est due au fait que je ne connaissais pas la moralité des promoteurs. Et mieux, Dieu nous a enseignés de gagner notre vie à la sueur de notre front et donc il n'est pas question d'encourager la promotion des activités de ICC-Services. Cette position m'a valu des inimitiés très sauvages au sein de l'Église », a-t-il confié.
Malgré les conseils que le sieur Zannou a prodigué au patron de la structure pour la cessation des activités, les placements continuaient.
Selon lui déjà début 2009, le système consistant a payé les premiers avec l'argent des derniers était arrivé à saturation. Il y aurait une sorte de désarticulation dans le système ICC-Services. Les acteurs départementaux de la structure ne rendaient plus compte, l'harmonie n'y était plus, la crise s'est installée. Une réunion a été convoquée à Sèmè avec le Révérend Pasteur Agbaossi pour sommer les responsables de payer les clients. « Cette réunion s'est mal terminée puisque les promoteurs entre eux ne s'entendaient plus », a ajouté Marcellin Zannou.
Aux dires de l'ex colonel des douanes, il n'était pas bienséant de porter plainte, ces actions d'ordre spirituel qu'il menait étaient suffisantes.
S'agissant de ses relations avec le journaliste Archile Gnonlonfoun, auteur de la blague du 1er Avril, il souligne : « Après la forfaiture, il a connu beaucoup de difficultés et il lui était même impossible de rentrer chez lui la nuit. Le lendemain arrivé au boulot, on lui a notifié son licenciement. Et comme je venais pour une émission à la radio, il est allé me voir afin que je puisse faire la médiation pour que mon frère en Christ Emile Tégbénou puisse retirer sa plainte ».
En ce qui concerne les actions faites à l'église par les responsables, Marcellin Zannou dit qu'il était mal à l'aise mais que l'église avait son mécanisme de financement.
Dans ses déclarations, le sieur Zannou a signalé que l'ex chef d'Etat avec qui il était vraiment ami à une époque s'est rendu deux fois au domicile du sieur Guy Akplogan. Ceci pour rendre visite au révérend pasteur Agbaossi alors malade.
Aussi, sur instruction de l'ex président Boni Yayi, le sieur Zannou a-t-il rendu visite à Guy Akplogan au commissariat Central de Cotonou. « C'est de là qu'il m'a fait une liste de biens avec leurs valeurs. C'est cette liste que je suis allé remettre au chef de l'Etat à la Présidence », informe l'ex colonel des douanes.
A ces déclarations de l'ex colonel des douanes, le patron de ICC-Services affirme : « Je n'ai pas senti une vengeance dans les propos de Marcellin Zannou ». Toutefois, il a tenu à relever une contre-vérité.
« Quand on s'était vu à Natitingou, il n'était pas question de voir les conditions dans lesquelles ICC-Services doit cesser ses activités. Il était plutôt question de leur présenter un plan de remboursement et les preuves de ce qu'en cas de crise, on était en mesure de rembourser nos clients », a-t-il clarifié.
Les anciens chefs d'agences de banques à la barre
A la reprise de l'audience après suspension durant quelques minutes, les chefs d'agences des banques citées par Emile Tégbénou ont été appelés à la barre par le président de la Cour. L'objectif est de savoir pourquoi les déclarations d'opérations suspectes n'étaient pas faites à la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Ces chefs d'agences doivent aussi pouvoir mettre à la disposition de la Cour des documents relatifs aux mouvements sur les comptes des responsables de ICC-Services.
Thierry Mehouenou, directeur d'agence BOA Porto-Novo de 2006 à 2010 est interrogé sur le seuil à partir duquel l'opération peut être suspecte. Il indique que c'est à 10 millions FCFA pour les clients occasionnels et 50 millions FCFA pour les clients habituels.
L'ex directeur d'agence BOA Porto-Novo certifie que Emile Tégbénou a eu un compte en 2010 et n'a fait que quelques mouvements. Selon les archives et sur le relevé de compte du promoteur, l'ex directeur fait un constat d'une opération de retrait de 10 millions FCFA.
Le sieur Tégbénou soutient avoir procédé à une opération de retrait de 40 millions de FCFA et qu'il était conduit au bureau du chef d'agence. Un fait que Thierry Mehouenou a reconnu.
En sa qualité de directeur d'agence, Tégbénou n'a jamais fait un dépôt de plus de 10 millions FCFA sur son compte.
« Si les opérations effectuées par un client sont suspectes, elles doivent faire l'objet de dénonciation. Chaque institution organise à sa manière le fonctionnement lié aux opérations suspectes. Nous avons à la BOA un service qui est chargé de suivre les opérations suspectes », a-t-il renseigné.
Armelle Hodonou chef d'Agence SGB Sèmè-Kraké confie qu'ils ont des difficultés à trouver les fichiers Word des opérations suspectes de Emile Tégbénou effectuées au sein de la banque. « Ceux qui étaient là en ce moment-là sont tous partis », a-t-elle avancé.
Armelle Hodonou a donc demandé à la Cour de leur accorder le temps nécessaire pour fouiller les archives. Elle notifie que ni la structure ICC- Services, ni SNAB, n'a jamais fait de dépôt à terme à la Société Générale.
Quant au représentant de Diamond Bank, il informe qu'il n'a pas eu beaucoup de mouvements sur les comptes ICC-Services contrairement aux comptes SNAB et aux comptes personnels. Les mouvements allaient parfois de 50 à 60 millions de FCFA.
Au sein de cette banque, il n'y a eu aucune dénonciation pour opérations suspectes.
« C'est vrai que Diamond Bank n'avait pas fait de déclarations suspectes mais avait fait passer des communiqués pour sensibiliser nos clients », s'est-il justifié.
Selon le procureur spécial, les banques ont été défaillantes dans l'application de la loi 2006 relatif au blanchiment de capitaux.
« Les banques béninoises en ce moment, c'étaient des commerciaux qui travaillent au superlatif. Il fallait avoir le plus grand nombre de clients, la législation après. C'est ça qui nous a conduit à ce naufrage », a-t-il déploré
Emile Tégbénou, interrogé sur d'autres faits
Ulrich Togbonon veut savoir plus sur les chauffeurs du sieur Tégbénou. Ce dernier souligne qu'il n'a pas renvoyé son chauffeur Esaïe et qu'il était parti de son gré.
Brice Kouton allias Louba annonce-t-il était aussi mon chauffeur. « Je lui payais un salaire. Souvent quand je ne peux pas aller à une invitation, je l'envoie me représenter », a expliqué le patron de SNAB. Il nie ne pas avoir les informations de Louba qui depuis qu'il est libéré, est devenu riche. « Je ne l'ai plus jamais vu et je ne sais pas où il vit », a-t-il ajouté.
Le sieur Emile Tégbénou est revenu sur les dépositions du colonel Zannou. « Contrairement au PDG, moi je pense que les déclarations de Marcellin Zannou étaient une vengeance », a-t-il souligné.
Les libéralités faites par ICC-Services ont été rappelées par la Cour. Suite à cela Tégbénou et Akplogan ont donné leur part de vérité. Toutes les libéralités proviennent de ICC-Services mais ne sont pas toutes vraies selon Tégbénou.
« La commission a fait le travail qu'elle veut. Quand tu te présentes devant eux, ils te posent des questions et t'imposent les réponses et puis après, on te demande de signer », a souligné le patron de SNAB.
Lors de l'audience, le procureur spécial a informé la Cour que l'ex ministre des finances au moment des faits, Idriss Daouda, a répondu à la convocation. Mais ce dernier serait en soins intensifs en France.
Pour Edouard Cyriaque, rien ne prouve qu'il est en soins intensifs, il faut des preuves.
Alors qu'il sonnait 17h 05, le procès a été suspendu pour reprendre le vendredi 11 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
Messieurs Victorien KOUGBLENOU et José PLIYA, respectivement Directeur Général de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF) et Directeur Général de l'Agence Nationale de promotion des Patrimoines et de développement du Tourisme (ANPT) ont procédé ce mercredi 09 janvier 2019 au lancement officiel des travaux d'enquêtes foncières et immobilières à Avlékété et à Djègbadji dans le cadre de la réalisation d'infrastructures touristiques dans lesdites localités situées dans la commune de Ouidah.
COMPTES RENDUS
Dans l'arrondissement d'Avlékété, la délégation conduite par les deux Directeurs Généraux a eu une séance d'échanges avec le Chef d'Arrondissement, Monsieur Antoine HOUNZANHEDO et les populations situées dans l'emprise du domaine devant abriter le projet de station balnéaire d'Avlékété. Les nombreuses zones d'ombre soulevées par les uns et les autres ont été éclaircies par les explications de Messieurs Victorien KOUGBLENOU et José Pliya. Après la présentation des experts qui démarreront les travaux de terrain dans les prochains jours, il a été suggéré que le comité local de suivi soit rendu plus dynamique afin que les populations soient au cœur du projet à toutes les phases de son exécution.
Après Avlékété, la délégation a mis le cap sur la localité de Djègbadji où elle a été accueillie par le Chef d'Arrondissement, Monsieur Amoussou Dénis AHOUANDJINOU. Après une séance d'échanges et d'explications avec les présumés propriétaires du périmètre qui accueillera le projet de la MARINA et de la porte du non-retour, l'équipe en charge des enquêtes foncières et immobilières a été présentée aux populations afin de faciliter les travaux sur le terrain en symbiose avec le comité local de suivi.
Ces différents travaux permettront d'actualiser les répertoires de l'ANDF et constituent une étape supplémentaire dans la marche vers la libération des sites devant abriter les infrastructures touristiques dans ces deux localités.
Le gouvernement lors de sa session ordinaire du Conseil des ministres, ce mercredi 09 janvier 2019, a décidé de la réhabilitation du musée Akaba Idena de Kétou, dans le département du Plateau.
Ce musée selon le Conseil des ministres, est dans un état de sinistre dû aux dernières pluies diluviennes. Les importants dégâts enregistrés nécessitent une intervention d'urgence pour sa réhabilitation.
A cet effet, les ministres du tourisme et du cadre de vie à la suite d'une visite, ont fait les constats suivants : l'entrée du musée du côté dit ‘'la porte mâle'', est entièrement inondée ; la devanture de ‘'la porte historique'' sur plus de 150m linéaire, est devenue le réceptacle d'eau, situation aggravée par l'engorgement des ouvrages d'assainissement environnants ; un pan du mur en terre battue s'est écroulé suite à son ramollissement et le linteau et le plancher en bois sont en voie d'effondrement.
Afin de sauvegarder ce patrimoine culturel et historique d'une importance capitale, des diligences ont été accomplies par les deux ministres et ont permis de retenir le cabinet d'études Studio pour 2AP, pour une mission complète de maîtrise d'œuvre.
F. A. A.
Le conseil des ministres de ce mercredi 09 janvier 2019, a adopté les décrets portant agrément de trois sociétés aux régimes A, B et C du code des investissements. Il s'agit entre autres, de la société KOROSHO BENIN SARL au régime C du Code des investissements pour son projet d'installation d'une unité industrielle de transformation de noix de cajou à Kpota dans l'arrondissement de Cana, commune de Zogbodomey, département du Zou ; de la société INCI BETON SA, au régime B du Code des investissements pour son projet de construction et d'exploitation d'une centrale à béton à Zogbadjè, commune d'Abomey-Calavi, dans le département de l'Atlantique et de la SOCIETE DE PRODUCTION DE JUS DE FRUIT ET D'EAU MINERALE SARL au régime A du Code des investissements pour son projet d'installation d'une unité industrielle de production de jus de fruit et d'eau minérale à Zagnanado dans le département du Zou.
F. A. A.
Grogne dans l'enseignement à Cobly. Ce mercredi 09 janvier 2019, les collèges ont fermé leurs portes. Les enseignants vacataires des collègues d'enseignement général de Cobly boycottent totalement les cours. Ce mécontentement est dû au non paiement des primes de vacation et ce, depuis le mois de septembre. C'est ainsi qu'ils ont unanimement décidé d'observer une grève illimitée à partir de ce jour jusqu'au paiement intégral de ces primes. Les cours commencent par tanguer dans la commune de Cobly. Ceci peut embraser d'autres localités si une solution n'est pas trouvée au plus tôt. Pour le moment, les jours sombres s'annoncent dans le secteur éducatif malgré les efforts fournis par le chef de l'État pour une année apaisée.
G.A.
Le gouvernement réunis en Conseil des ministres, ce mercredi 09 janvier 2019, a décidé de marquer la participation du Bénin au forum mondial sur la cyber sécurité.
Ce forum selon le relevé du Conseil des ministres, a pour objectif d'identifier les politiques et meilleures stratégies et/ou pratiques en matière de renforcement de cyber capacités et de renforcer l'expertise tant au niveau national, régional et international.
Ce cadre d'échange constitue une opportunité pour améliorer les capacités des spécialistes nationaux de la cyber sécurité et de la lutte contre la cybercriminalité.
F. A. A.
Le conseil des ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce 09 janvier 2019 sous la présidence du chef de l'Etat . Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire le compte rendu des travaux.
C'est désormais officiel. Le corps électoral est convoqué pour le dimanche 28 avril 2019 pour les prochaines législatives. C'est l'une des décisions prises en conseil des ministres, ce mercredi 09 janvier 2019. Les Béninois iront donc aux urnes le 28 avril prochain pour l'élection des députés de la 8ème législature. Cette décision du chef de l'État Patrice Talon témoignage une fois encore de sa volonté à organiser les élections à bonne date.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), INFANTINO Giovanni Vicenzo va fouler le sol béninois, ce jeudi 10 janvier 2019.
Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Mathurin de Chacus, à travers un communiqué, invite le peuple béninois en général et le public sportif en particulier à réserver un accueil digne de l'hospitalité légendaire qui caractérise le Bénin, au président de la FIFA.
A la tête d'une délégation composée entre autres de sa secrétaire générale, DIOUF SAMOURA Fatma Samba et du président de la CAF (Confédération africaine de football), AHMAD Ahmad, INFANTINO Giovanni Vicenzo aura à échanger avec le chef de l'Etat Patrice Talon, le ministre chargé des sports Oswald Homeky et les responsables de la Fédération béninoise de football dirigée par Mathurin de CHACUS, des grands axes des réformes amorcées récemment pour le développement du sport-roi.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Du 1er mars jusqu'au 07 avril 2019, Fanicko de Jésus ayant signé avec le groupe Bolard production débute une nouvelle tournée européenne. Le jeune artiste béninois qui a décroché le titre de meilleur artiste de l'année 2018 en rapportant le trophée Bénin Top va se produire en France, en Allemagne, en Suisse et dans d'autres pays.
‹‹ L'artiste à du talent››, reconnaît la Camerounaise Rosette Loé, promotrice du groupe Bolard production et organisatrice de la tournée européenne de Fanicko. « Fanicko est un artiste que j'observe depuis des années. Je trouvais qu'il faisait à un certain moment, une musique qui ressemblait à celle du Cameroun. Au début, je croyais même qu'il était un chanteur Camerounais (...) », a-t-elle déclaré.
Pour Rosette Loé, Fanicko est un artiste qui mérite ce qui lui arrive actuellement, parce qu'il a du travail derrière, et surtout un travail personnel.
« Il se donne à fond. Je suis contente de l'avoir signé et de faire sa tournée avec mes collègues », a confié la promotrice du groupe Bolard production.
Fanicko qui n'est pas à sa première tournée en Europe, fait voyager sa musique au-delà des frontières béninoises.
La star de la musique urbaine sera à nouveau aux côtés de la diaspora africaine et béninoise.
Fanicko, de son vrai nom Olivier Fanick Adjanohoun fait parti aujourd'hui des stars qui font le fierté de la musique béninoise en Afrique et dans le monde.
Akpédjé AYOSSO
Le mercredi 16 janvier 2019, sous le parrainage du ministre de l'Energie, l'Institut français de Cotonou va accueillir le vernissage des œuvres de l'artiste sculpteur béninois, Sébastien Boko.
Inconnu il y a un peu plus de deux ans, Sébastien Boko a été révélé grâce aux soutiens du Ministre Dona Jean-Claude Houssou et son épouse. L'artiste sculpteur béninois, Sébastien Boko, a su saisir la chance que lui a donnée le ministre de l'énergie.
En effet à l'occasion d'une rencontre fortuite, le ministre en charge de l'Energie au Bénin est entré contacte avec le jeune artiste dont les œuvres exposées ont rapidement retenu son attention. « Au cours de l'une de mes marches dominicales avec mon épouse, je suis passé devant l'atelier de son frère et lui, avec des pièces exposées. On s'est arrêté pour les admirer, pour échanger un peu avec son grand frère qui nous a parlé de lui et l'a fait venir. C'est ainsi qu'a commencé, depuis octobre-novembre 2016, notre coopération… ». Voilà comment le ministre Dona Jean-Claude Houssou a expliqué sa rencontre hasardeuse avec l'artiste. Et depuis, ils ne se quittent plus. Mieux, de concert avec son épouse, ils ont entrepris de lui donner un coup pousse afin que ses énormes potentialités soient révélées. Aujourd'hui, le but est presque atteint. Dans l'anonymat presque il y a moins trois ans, Sébastien Boko est passé de l'ombre à la lumière. Ses œuvres sont désormais exposés de par le monde. Notamment dans des pays tels que la France, Israël, Angleterre, Ukraine, Etats-Unis etc.
Le coup de booste nécessaire
Mieux, l'une de ses œuvres orne désormais le bureau du Chef de l'Eat béninois, le Président Patrice Talon. C'est dire que Sébastien Boko a du potentiel. Et le fait de trouver deux âmes généreuses éprises des arts a fait basculer son destin.« C'est une relation entre un artiste et quelqu'un qui apprécie ce qu'il fait, ses œuvres, sa volonté de bien faire et d'aller en profondeur dans ses réalisations. Et surtout, à chaque fois, de se remettre en question. Donc, ce sont tous ces éléments-là qui ont fait qu'à la suite de notre rencontre fortuite, j'ai été inspiré pour aller plus loin dans la connaissance de ce qu'il peut faire et de ce qu'il sait faire. Et effectivement, c'est à partir de là qu'on a commencé à échanger, à avancer ensemble à travers la production d'un certain nombre d'œuvres… », a expliqué le ministre Houssou. A l'en croire, les talents existent au Bénin et n'ont besoin que d'un petit coup de pousse pour éclore.
« Je suis fier d'avoir pu transformer ce que j'appelle l'essai à la consécration grâce au coup de pousse que mon épouse et moi avons pu lui donner. Aujourd'hui, l'une de ses œuvres est exposée à la Présidence, dans le bureau du Chef de l'Etat. Si c'est à recommencer, nous allons le refaire à mille pour cent… Et cela me conforte dans l'idée que je me suis fait de lui en voyant en lui un talent qui méritait d'être accompagné pour mieux se révéler au Bénin, voire au monde. Pour moi, c'est le début de quelque chose qui va se passer dans la vie de cet artiste auquel je crois profondément », dit-il avec fierté.
Plusieurs tonnes de coton ont été brûlées cette semaine à Kalalé.
Tout est parti d'un feu de brousse selon les informations recueillies sur les lieux. Selon les témoins, cet incident malheureux a été occasionné par un enfant dudit village par ignorance du danger au moment où les producteurs étaient en train de faire le changement d'un camion, à Kakatenin, un village de l'arrondissement de Derassi, dans la commune de Kalalé. C'est ainsi que le feu a embraser le camion en chargement. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée mais des tonnes de coton sont parties en fumée.
Les flammes ont été maîtrisées grâce à l'intervention de la population et d'une équipe de sapeurs-pompiers arrivée de l'usine d'égrenage de Nikki.
G.A.
Le 13e jour du procès ICC-Services a débuté, mardi 08 janvier 2018, à la CRIET avec un peu de retard en raison de la retransmission de la cérémonie de présentation de vœux des institutions, du corps diplomatique accrédité au Bénin et de la hiérarchie des forces de défense et de sécurité au Chef de l'Etat. A cette nouvelle audience, on note la présence de banquiers, des responsables du ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche. Ces derniers sont invités toujours dans le but de faire avancer le procès ICC-Services.
Le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa n'a pas manqué de présenter ses excuses pour le retard accusé dans le démarrage du procès.
Le procureur spécial, Ulrich Togbonon annonce que l'ex- ministre des Transports et des Travaux publics est convoqué dans le cadre de ce procès pour le 14 janvier prochain.
Pour faire face aux taux d'intérêts, les promoteurs de ICC-Services ont déclaré à la Cour qu'ils investissent dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage. Il est question ici de savoir si ces activités sont rentables pour assumer l'engagement vis-à-vis des déposants.
La Cour a invité des techniciens du domaine de l'agriculture et de l'élevage pour en savoir davantage sur la rentabilité de ces activités.
Avant l'intervention des techniciens, la Cour a invité les promoteurs de ICC-Services à expliquer davantage les activités qu'ils ont eu à mener.
Les responsables de ICC-Services à la barre
La Cour demande à Emile Tégbénou, directeur départemental de ICC-Services comment les activités sont menées dans le secteur agro-pastoral.
Le promoteur de la structure déclare qu'il en sait peu sur l'activité. « C'est le PDG Guy Akplogan qui gère l'agro-pastoral (...). Je suis directeur départemental de l'Ouémé-Plateau et ce que je faisais pour pouvoir fructifier de sous est la location de véhicules », a-t-il renseigné.
La Cour lui notifie qu'il ne peut sortir facilement de cet exercice.
Le sieur Tégbénou signale que les activités agricoles concernent le maïs, le manioc et le soja. Leurs productions selon le promoteur, rapportent si les saisons sont respectées. Il certifie que les revenus issus de ces activités peuvent « servir pour payer ceux dont les échéances sont programmées dans 6 mois, ou 1 ans ».
La Cour allant plus loin dans les interrogations, Tégbénou soutient : « c'est le PDG Guy Akplogan qui est capable de vous expliquer correctement ».
Concernant les animaux élevés, Emile Tégbénou indique qu'il a vu le lapin, le mouton, les poulets. S'agissant des porcs, il dit : « Peut-être qu'il y en a, mais je n'ai pas vu et je suis là pour parler de ce que j'ai vu ».
Pamphile Dohou est amené à faire le même exercice. Pour le directeur général de la structure, les activités génératrices de revenus sont la production du maïs sur 08 hectares et le manioc en 7 hectares, l'ananas sur 15 hectares et le haricot.
Du côté de l'élevage, il mentionne le lapin, caprin, mouton, poulets aussi bien chairs que pondeuses. Le directeur général n'a pu éclairer sur les cycles d'animaux. « Ce sont nos techniciens qui s'occupaient de ça », a-t-il déclaré.
Le sieur Dohou rassure que ces activités sont partiellement rentables.
Le patron de ICC-Services à la barre a également parlé des principales activités menées qui leur permettaient de répondre aux engagements vis -à vis des déposants.
« Tous les investissements réunis nous permettaient d'être à l'aise dans le règlement des taux promis aux épargnants. Jusqu'au 10 juin, on ne devait à aucun client », a assuré Guy Akplogan.
Les techniciens à la barre
Les explications des experts dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage permettront à la Cour de savoir si les investissements issus des activités indiquées par les promoteurs peuvent permettre de faire face aux obligations de 160% de taux d'intérêt.
Marius Sodjinou Ahina, ingénieur agronome, en service à la direction de la programmation et de la prospective au ministère de l'Agriculture apporte des informations sur le rendement des différentes cultures.
Pour le technicien, le maïs est une culture annuelle qui permet de faire deux cycles de productions au sud. Quand les conditions sont respectées, indique le technicien, ils ne peuvent excéder 3,5 tonnes à l'hectare, s'il n'y a pas une perturbation des pluies. Ces produits vendus à la récolte ne rapportent pas beaucoup puisqu'il y a l'abondance sur le marché.
« Tout ce qu'on investit sur un hectare de maïs avec les différentes charges n'excède pas 350.000 FCFA », a-t-il souligné.
Lors de la seconde saison, on peut espérer un revenu de 300.000 FCFA à l'hectare.
Quant à la culture de l'ananas, elle apporte assez de revenus pour le producteur. Le cycle de production de cette culture est de 18 mois. « Quand vous respectez correctement les itinéraires techniques avec l'apport des intrants nécessaires vous pouvez aller jusqu'à 65 tonnes à l'hectare », souligne le technicien.
Selon l'hypothèse du coût moyen de 60 FCFA, on peut avoir 3 millions. En 18 mois, la culture de l'ananas peut générer un bénéfice de 1, 5 millions ou plus. Pour l'ananas à l'export, le revenu est encore plus consistant parce que le prix à l'exportation est doublé par rapport au prix local.
Pour le manioc qui est produit en un cycle de 12 mois, quand il est fait en une culture pure, le rendement est de 30 tonnes à l'hectare. Le bénéfice à ce niveau est de 750.000 FCFA selon Marius Sodjinou Ahina, si toutes les conditions sont remplies.
Le soja qui est de la catégorie des légumineuses à un niveau de productivité très faible. Le bénéfice n'est pas aussi élevé, s'il n'y a pas le processus de transformation.
La particularité du palmier à huile est que c'est une culture pérenne. Il n'entre en production qu'après un minimum de 3 ans. La phase active de production indique le technicien, commence à partir de 7 ans voir 8 ans. Le palmier également ne rapporte pas assez en absence de transformation.
La rentabilité dans le domaine de l'élevage
C'est Richard Lokossou, vétérinaire à la retraite et ex-responsable de la direction de la production animale, qui est appelé à éclairer la Cour sur la rentabilité dans le domaine de l'élevage.
Selon les déclarations du patron Guy Akplogan, il a 100 têtes de bœufs sur 18 hectares à Kansounkpa.
Pour un bœuf, la gestation dure 9 mois et le veau est vendu environ à 25.000 FCFA. Le coût sanitaire est évalué autour de 3.000 FCFA par année et le bouvier qui conduit un élevage de 100 têtes est peut être payé à 30.000 ou 40.000 FCFA par mois. Le vétérinaire explique que par vache le rendement est estimé entre 15 à 35 % selon la technicien, la compétence du bouvier et le suivi. Les premières ventes débutent dans la 3e année.
S'agissant des poulets de chair, il renseigne que la rentabilité est de 40 %. Pour les pondeuses, les risques sont très considérables. Si toutes les conditions sont respectées, on peut aller jusqu'à 60% de rentabilité.
Les chèvres ont un cycle de reproduction de 5 à 6 mois de gestation. Leur élevage est très difficile par rapport au mouton et la rentabilité est autour de 35 % avec beaucoup de suivi.
En ce qui concerne les lapins, ceux-ci ayant une fécondation spontanée sont élevés dans des cages.
Richard Lokossou indique que leur gestation est d'une durée d'un mois et on obtient en moyenne 6 lapereaux. Le prix moyen est de 4.000 FCFA et le rendement estimé à 50%.
On gagne plus en fonction de la période de vente et la rentabilité est de 20 à 35%.
Le porc a une gestation de 114 jours et la rentabilité à ce niveau tourne autour de 15 à 40% et ce, lorsque la maîtrise de l'élevage est au point.
Le placement en ligne effectué par Guy Akplogan
Interrogé sur le placement en ligne avec la monnaie électronique e-gold, le patron de la structure ICC-Services clarifié : « Monsieur le président, j'ai toujours dit que je n'ai pas fait le placement en ligne pour nos clients. C'était une phase expérimentale en 2007, ça n'a jamais fait l'objet d'investissement pour les clients ».
Pamphile Dohou avait pourtant déclaré le contraire à la Cour lors de ses précédentes dépositions en ces termes : « Seul le PDG garde le secret du mécanisme de placement en ligne. Il en est l'initiateur et n'a jamais voulu nous y associer. Il nous a expliqué au début qu'il existe une monnaie électronique appelé e-gold à partir de laquelle se fait la transaction ».
Le directeur général dit être toujours dans l'hypothèse selon laquelle, il n'a aucune maîtrise de ce système. Pamphile Dohou ignore si les ressources issues de ce placement aidaient à payer les déposants.
Retour sur les 27 milliards de Tégbénou
Le promoteur Emile Tégbénou est interrogé à nouveau sur les supposés 27 milliards FCFA se trouvant dans son domicile au moment des perquisitions. Il doit convaincre la Cour sur l'existence de cette somme. Le sieur Tégbénou se retrouve dans l'incapacité de renseigner la Cour sur les moyens utilisés pour emporter les milliards de FCFA.
« Je n'étais pas avec eux, au moment où ils étaient rentrés à l'intérieur », a-t-il dit.
Emile Tégbénou ignore si c'est avec des bâchés ou camions l'opération a été faite puisqu'il était cagoulé.
Les 27 milliards lui permettaient de payer les déposants et d'investir dans sa société. Dans les grands coffres indique le sieur Tégbénou, il n'a que des billets de 10.000 FCFA.
Sur la question, Thierry Méhouénou, banquier en service à la BOA confie que pour des coupures de 10.000 FCFA, il faut des grosses cantines. Celles de la CENA peuvent contenir 1 milliards en coupure de 10.000 FCFA si les billets sont bien disposés.
Les techniciens interrogés par les avocats
Les avocats veulent savoir quelles sont les sources d'informations exploitées par les techniciens pour donner leurs explications.
« Tout ce que j'ai eu à dire provient de nos études, je suis à la direction de la programmation de la prospective et nous avons chez nous le service de la statistique, des études et de l'analyse », a énoncé l'agronome Marius Sodjinou.
Me Cassa veut savoir davantage sur la pédologie de la localité de Kansounkpa. L'agronome Marius Sodjinou informe que ladite localité fait partie d'une zone agro-écologique dont les caractéristiques sont connues. Il a donc des études qui renseignent sur le rendement des cultures dans ladite zone.
« Pour le maïs, s'ils respectent rigoureusement les itinéraires techniques avec les variétés et les amendements (...) ils peuvent dépasser les 3,5 tonnes ».
Pour le vétérinaire à la retraite Richard Lokossou, il est très difficile pour lui d'être précis sans aucune donnée. Il a parlé dans le cas où les conditions sont bien respectées.
Aux questions de Me Affougnon, le patron de ICC-Services confie qu'il ne peut donner aucune précision par rapport au montant des investissements. « Je n'ai aucune donnée qui soit restée avec moi et tous nos bureaux ont été vandalisés, on n'a pas été conduit à sécuriser nos documents », s'est-il justifié.
En résumé, Guy Akplogan a affirmé que les activités étaient le transport, l'agro-pastorale, la disposition d'un centre de santé, l'imagerie sur cristal, la scierie, les BTP, la briqueterie, l'exploitation de carrière de gravier.
Tégbénou, client de plusieurs banques
Selon le sieur Tégbénou, il était client des banques telles que : Société général Bénin, Diamond Bank, BOA, Continental Bank.
Pour connaître la part de responsabilité de ces banques, le procureur spécial a convoqué leurs chefs d'agences.
Tégbénou souligne avoir opéré au niveau de la banque BOA de 2009 à 2010 et faisait des retraits de 40 millions FCFA.
Thierry Méhouénou, banquier en service à la BOA a avoué qu'il connaît le sieur Emile Tégbénou. « Dans nos opérations bancaires, il nous arrivait de voir Monsieur Tégbénou en tant que client à la BOA », a-t-il affirmé. Ces opérations poursuit le banquier, variait entre 5 et 30 millions FCFA. Toutefois, Thierry Méhouénou signale qu'il ne l'a vu que deux fois.
Ernest Ahounon, chef d'agence de Porto-Novo de la Diamond Bank de 2008 à 2009 ne connaît pas le promoteur de ICC-Services puisque le sieur Tégbénou parle de l'agence de Sèmé Kraké.
Le chef d'agence SGB de Porto-Novo, Armelle Hodonou, a souligné que le promoteur était un client habituel et avait un compte privé et un second pour sa société. L'alerte est donnée à partir de 50 millions pour un client habituel et 10 millions pour un client occasionnel. Elle a précisé qu'il y a eu des contrôleurs qui sont allés chez le sieur Tégbénou compte tenu de ses dépôts élevés. Armelle Hodonou, soutient qu'en 2010, les chefs d'agences n'avaient pas connaissance de la loi de 2006 sur le blanchissement de capitaux. Selon elle, c'était les contrôleurs qui avaient suivi une formation à ce sujet.
La poursuite des débats est prévue pour reprendre ce mercredi 09 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO.
Dans le cadre de la célébration de la fête des religions endogènes, une délégation d'afro -descendants de l'Etat de Virginie effectuera une visite au Bénin du 09 au 15 janvier prochain. L'annonce a été faite par Prince Guézo Serge, président de la Fondation Source de l'Humanité, à l'ABP.
Au nombre de 04, ces afro-descendants mus par le désir de se reconnecter à leur terre d'origine. Selon les informations, leurs ancêtres seraient partis du Dahomey pendant la traite négrière. Ils reviennent ainsi sur les traces de leur origine, à travers cette visite en terre béninoise.
Provenant de l'État de Virginie aux États-Unis, ces descendants d'esclaves partis de Ouidah, vont prendre part aux festivités entrant dans le cadre de la célébration de la fête du vodoun, ce 10 janvier 2019. Durant leur séjour au Bénin, ils visiteront les villes de Porto-Novo et de Ouidah.
A Porto-Novo, ces afro-descendants échangeront avec les autorités de la capitale sur le projet de jumelage avec la ville de Richmond, afin de garder les liens tissés pour la postérité.
La délégation composée de Jackson Miller, chef de délégation, Omilade Janine Bell, représentant la Mairie de Richmond, Imani Bell et de Yaa-Nailah Bell Barber, visitera aussi d'autres sites touristiques et historiques tels que la Place Toussaint Louverture à Allada.
Organisée par Prince Guézo Serge, promoteur culturel et président de la Fondation Source de l'Humanité, cette visite a pour finalité de permettre à ces descendants d'esclaves de se reconnecter à la terre de leurs origines.
F. A. A.