Après sa condamnation ce vendredi 02 août 2019 par le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, l'ex premier ministre de Boni Yayi, Lionel Zinsou a réagi. Pour lui, ce verdict n'est pas une surprise. Il lui avait été déjà annoncé, a-t-il déclaré. « J'ai appris ce que serait ma condamnation avant même que les juges soient saisis du sujet. Des mois à l'avance, je le savais. Nous avions eu des élections législatives le 28 avril dans le pays. Vous avez suivi la crise postélectorale. Vos caméras étaient d'ailleurs sur place. L'opposition n'était pas autorisée à présenter des listes. De façon très claire, il n'y aura pas non plus de candidats potentiels aux élections présidentielles en 2021 contre le président. Donc, c'est la même logique qui prévaut. Il fallait d'une façon ou d'une autre me rendre inéligible. On a cherché un sujet judiciaire et on l'a fait », a confié le candidat à la présidentielle de 2016 aux journalistes de France 24.
Au Bénin, aujourd'hui, poursuit-il, « il n'y a pas que Lionel Zinsou [...]. Il y a beaucoup de gens qui, s'ils ont des opinions un peu divergentes ou bousculent quelques intérêts, n'ont pas énormément de sécurité. « A mon âge, ma situation n'a pas vraiment de crainte. Mais au fond, c'était plus sage d'envoyer mes avocats », a-t-il ajouté.
La situation des opposants en exil est très frappante, a déploré l'ancien premier ministre regrettant les trente ans de vraie construction de la règle de droit dans le pays. Le Bénin rappelle Lionel Zinsou, a été 1er en matière de la liberté de la presse. « Trente ans de renouveau démocratique, on fait partie des très rares pays qui viennent de régresser… 18.000 enseignants sont menacés d'être licenciés. Il y a la peur d'une certaine violence sociale et institutionnelle. Et c'est complètement nouveau. La règle de droit dans notre pays n'est plus en vigueur », a-t-il dénoncé. Ce procès, il faut l'oublier a-t-il fait savoir.
Pour Lionel Zinsou, « ce qui est intéressant c'est de voir que la population est soumise à cette régression des libertés et qu'elle a répondu de façon magnifique, ce qui cause une fierté immense ».
Evoquant l'exclusion de l'opposition aux dernières élections législatives, le Franco-Béninois estime que c'est des choses qu'on ne fait plus. Pour le banquier d'affaires, il y a peut-être deux pays au monde où on continue de faire ça, et cela a débouché sur des violences inédites. Il a rappelé que la population a boycotté ces élections à plus de 85%. « Le peuple s'est exprimé. Ça, c'est plus important qu'une situation anecdotique comme la mienne. Je serai inéligible. Je ne participerai pas à la prochaine présidentielle… », a souligné Lionel Zinsou.
De même, « en 2021, il y a un risque que ça recommence. On risque d'avoir les mêmes réactions de la population », a annoncé le neveu l'ancien président Dr Émile Derlin Zinsou.
Pour lui, « même dans les régimes totalitaires, il y a des hommes courageux, il y a des hommes intègres et courageux dans la magistrature, il y a des justes ». Il faudra selon l'ancien premier ministre, aller jusqu'au bout des recours concernant son procès. « Il faut donner une chance à la vérité et au droit », a-t-il insisté indiquant que le Bénin ne ressemble pas forcément à ses dirigeants. « Notre pays veut le droit… », a insisté Lionel Zinsou.
Il a par ailleurs précisé qu'il va interjeter appel, moins pour lui-même en tant qu'un simple citoyen et un justiciable comme les autres, mais pour donner une chance à la vérité et au Droit.
F. A. A.
Dans la soirée de ce vendredi 02 août 2019, une messe corps présent a été dite en l'église Bon Pasteur de Cotonou en présence de plusieurs personnalités et représentants d'organismes internationaux.
De nombreuses autorités ont fait le déplacement pour faire leur adieu à Marcel de Souza. Le gouvernement béninois a été représenté par les ministres Agbénonci des Affaires étrangères et Marie-Odile Attanaso de l'enseignement supérieur.
Du côté de l'Assemblée nationale, il y avait les députés Augustin Ahouanvoèbla et Badirou Aguêmon.
La veillée messe a également connu la présence de maintes délégations. Il y a celle des Nations Unies conduite par le représentant résident du Pnud, la délégation de l'Union Européenne, de la Cedeao, de l'Uemoa et de la Bceao.
Quelques anciens collègues ministres du défunt ont aussi pris part à la messe. L'Eucharistie a été célébrée par le Père Arsène de Souza.
Décédé dans sa 66ème année d'une crise cardiaque à Paris le mercredi 17 juillet, Marcel de Souza sera inhumé ce samedi 03 août 2019 à l'ancien cimetière municipal de Ouidah, après une messe corps en l'église Saint Michel de Cotonou.
A.A.A
Le tribunal de première instance de Cotonou a rendu son verdict dans l'affaire dépassement des frais de campagne ce vendredi 02 août 2019 en condamnant Lionel Zinsou à 05 ans d'inéligibilité aux élections au Bénin avec une amende de 50 millions de FCFA et 06 mois d'emprisonnement avec sursis.
Me Robert Dossou, avocat de Lionel Zinsou s'est prononcé sur cette décision du tribunal.
Selon Me Dossou, « la justice a été instrumentalisée dans ce dossier ». A en croire l'avocat, le ministère public n'a pu prouver la culpabilité de son client. « Lorsque l'on condamne quelqu'un pour faux, la moindre des choses est de produire un document supposément faux. Or cela n'a pas été le cas », déclare-t-il.
Pour lui, il y avait un but bien précis derrière cette condamnation. « L'objectif est clair, et entre en résonance avec les affaires qui se succèdent ces derniers mois : Il s'agit de rendre inéligible tous ceux qui seraient susceptibles d'être des concurrents à Patrice Talon », dénonce-t-il.
Toutefois, Me Robert Dossou annonce que l'ancien premier ministre de Boni Yayi fera appel du verdict rendu par le tribunal de Cotonou.
A.A.A
Réunis au sein des forces de la résistance après les dernières élections législatives, les partis politiques de l'opposition auraient réclamé une amnistie générale aux opposants avant tout dialogue avec le président Patrice Talon.
Invité sur l'émission 100% Bénin de Sikka Tv ce jeudi 1er août 2019, Me Kato Atita s'est prononcé sur le sujet. Pour lui, envisager l'amnistie pour des gens avec le dernier arrêté du ministre de la justice, est un espoir vain. Selon l'avocat, ce n'est plus possible que les opposants au régime du Nouveau Départ et de la Rupture puissent bénéficier d'une amnistie. A l'en croire, si le climat de tension actuelle n'a pas empêché le gouvernement de prendre le dernier arrêté, c'est qu'il tient fermement à son objectif. « Seuls les gouvernants doivent savoir dans quelle optique cet arrêté a été pris. Moi, je n'en sais rien au plan juridique », a souligné le praticien de droit. Dans ses explications, il a rappelé que les Béninois doivent savoir que le gouvernement en place a fait un choix. Celui « d'aller en avant et non de recul par rapport à son option politique ».
F. A. A.
Les agents de la Police Républicaine du Commissariat situé dans le 5ème arrondissement de Porto-Novo ont arrêté un braqueur en sa possession d'une arme et des munitions. L'opération qui a eu lieu dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet a permis de retrouver d'autres objets volés par les hors-la loi.
Les agents de la Police Républicaine en patrouille ont constaté vers 20 heures dans une zone du quartier Ouando trois individus effectuant des appels suspects. L'intervention des agents de sécurité s'est soldée par l'interpellation du sieur S. J. Les deux autres ont pris la fuite en laissant leurs motos.
Une arme de fabrication artisanale et des cartouches secours de calibre 12 millimètre ont été retrouvées sur le sieur S. J .
Lors de son interrogatoire, il a expliqué tout leur plan de braquage et donné des renseignements sur les précédentes opérations. Ce qui a permis d'interpeller un receleur des biens dérobés par la bande.
A.A.A
Les membres du Conseil d'Administration de l'Agence Nationale de Protection Sociale (CA/ANPS) ont été installés dans l'après-midi de ce vendredi 02 août 2019. C'est le ministre des affaires sociales et de la micro finance, Adam Chabi Taro qui a procédé à l'installation des membres de cette structure chargée de conduire la mise en œuvre du projet ARCH (Assurance pour le Renforcement du capital Humain) après le lancement de la phase pilote.
Le CA/ANPS est présidé par Thierry ADOKO. Il a été nommé par décret pour un mandat de trois ans.
Au cours de la même cérémonie, les nouveaux membres du Conseil d'Administration du Fonds National de la Micro finance (FNM) ont été également installés. Nicolas DANDOGA est nommé par décret pour en assurer la présidence pendant une durée de trois ans.
L'installation des membres du CA/ANPS intervient juste après le lancement officiel de la phase pilote du projet ARCH, dans son volet Assurance maladie. Ce qui témoigne de l'attachement du gouvernement à répondre aux besoins sociaux des populations.
F. A. A.
Le Port autonome de Cotonou (PAC) fera partie sous peu, des ports les plus compétitifs dans la sous-région ouest-africaine. Après les travaux de réorganisation et restructuration de l'administration dont, l'informatisation des services, la diffusion d'un code de bonne conduite, la formation du personnel etc., le Port d'Anvers international (PAI), en charge de la gestion du PAC depuis quelques mois a annoncé de grands travaux pour l'année 2020.
A cet effet, un plan d'investissement de 300 milliards de francs CFA, soit environ 450 millions d'euros a été validé par le gouvernement.
« Faire du port autonome de Cotonou une plateforme logistique innovante, sécurisée et fiable au service des échanges internationaux », telle est l'ambition de Joris Thys, directeur général du PAC. Le souhait de l'expert belge, est que « les entreprises internationales de manutention et de logistique viennent investir ».
#Bénin : le belge PAI accélère la mue du port de Cotonou (Abonnés) https://t.co/3tOobfwptC
— Jeune Afrique (@jeune_afrique) July 23, 2019
Arrivée au pouvoir en 2016, le président Patrice Talon et son gouvernement ont décidé de faire appel à l'expertise belge pour rendre le port de Cotonou plus compétitif. Les résultats après quelques mois, sont édifiants au regard du chiffre d'affaires en nette augmentation.
F. A. A.
Nouvelle prouesse dans la lutte contre la criminalité faunique au Bénin. Une équipe mixte composée des agents du cantonnement forestier du Couffo et de la Police Républicaine du commissariat d'Azovè appuyée par le programme Appui à l'application des lois sur la faune et la flore (Aalf-Bénin), ont mis la main mardi 30 juillet sur un présumé trafiquant en possession de 57 peaux d'espèces protégées.
Parmi les 57 peaux d'espèces protégées, 40 sont partiellement protégées et 17 intégralement protégées dont le sitatunga. Ce dernier est une espèce d'antilope aquatique en voie de disparition au Bénin. La loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et son texte d'application mentionne en son article 154 que « nul n'a le droit d'importer, d'exporter, de réexporter ou de commercialiser des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis ». Les auteurs encourent des peines d'emprisonnement de 06 mois à 05 ans et/ou une amende de 300.000 à 800.000 FCFA.
En vue de décourager les individus qui s'adonnent au commerce de ces produits de la faune, la lutte contre la criminalité faunique est plus que jamais accentuée au Bénin.
A.A.A
Le gouvernement a décidé de rappeler les Agents contractuels de l'Etat (ACE 2014), recrutés au profit du ministère de l'économie et des finances. Il s'agit de ceux qui officient à la Direction Générale des Impôts et des Domaines. Cette décision salutaire a été prise lors du Conseil des ministres du 31 juillet 2019.
La décision que vient de prendre le gouvernement est un soulagement pour certains agents déjà désespérés. Le conseil des ministres de mercredi dernier a décidé de rappeler les agents dont les contrats sont arrivés à terme et non pas connus de renouvèlement. Ainsi, ils pourront souffler un coup car étant dans l'incertitude totale après la rupture de leur contrat. Il faut dire que c'est la générosité du chef de l'Etat qui a payé. Patrice Talon a d'ailleurs cherché à en comprendre la situation dans le fond ainsi que les tenants et aboutissants. Il a donc compris que la plupart de ceux qui sont dans le cas n'ont pas eu tous les mêmes avantages. Certains ont vu leur contrat renouvelé tandis que d'autres non. Parmi ces derniers figurent en pole position les ACE du ministère de l'économie et des finances.
Une décision a été donc prise afin de régulariser la situation de ceux dont les CDD arrivés à terme et devant être mués en CDI, mais qui étaient en attente jusque-là. Il a été convenu de rappeler simplement ceux qui avaient servi à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, pour ne pas les discriminer par rapport à leurs collègues des autres ministères. Une décision salutaire qui vient sauver des centaines d'employés en sursis.
G.A.
L'ex ministre de développement sous le régime Boni Yayi, décédé dans sa 66ème année sera inhumé ce samedi 03 août 2019 à l'ancien cimetière municipal de Ouidah quartier Gomey.
Selon le programme des obsèques une veillée messe est prévue pour ce vendredi 02 août 2019, à l'église Bon Pasteur de Cotonou. Avant le départ pour l'inhumation à Ouidah le samedi 03 août 2019, une messe corps présent sera dite en l'église Saint Michel de Cotonou.
Le dimanche 04 août 2019, aura lieu la messe d'action de grâce en l'église Bon Pasteur de Cotonou, suivie d'une réception à la salle des fêtes les Hortensias, rue de la mosquée PLM Alédjo, à Akpakpa.
Marcel Alain Arsène de Souzaest décédé d'une crise cardiaque à Paris le mercredi 17 juillet 2019 dans sa 66ème année. Il fut président de la Commission de la CEDEAO, ancien député, ancien ministre chargé du développement sous le régime Boni Yayi, ancien directeur national de la BCEAO, ancien président du parti FRAP, ancien président d'honneur de l'Association des Vivous Estève de Souza de Zomaï.
L'illustre disparu est marié et père de neuf enfants.
A.A.A
Le juge en charge du dossier de dépassement de frais de campagne dans lequel l'ex premier ministre,Lionel Zinsouest inculpé, a rendu son verdict ce vendredi 02 août 2019. Le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 a été condamné à 05 ans d'inéligibilité, 06 mois d'emprisonnement avec sursis et 50 millions de FCFA de dommages. Il dispose de 15 jours pour faire appel.
F. A. A.
Bénin. L'opposant Lionel Zinsou interdit d'élections pour 5 ans https://t.co/tqF28M1ndm pic.twitter.com/eiEJCniEmx
— Le Télégramme (@LeTelegramme) August 2, 2019
La radio communautaire Deeman FM de Parakou a célébré ses 20 ans d'existence le 19 juillet dernier. A l'occasion de cet anniversaire, Steve Mounier, l'international footballeur béninois a fait un grand geste à l'endroit de la première radio culturelle située à Parakou sa ville natale.
Selon la mère du joueur Mme Dorcas Seko Denis épouse Sacca, son fils a fait un don d'un montant de 300.000 FCFA et un achat de 20 tee-shirts pour ses amis qui sont dans le quartier.
Le natif de Parakou a jugé bon d'apporter son aide dès qu'il a appris que la radio prépare ses 20 ans d'anniversaire, a déclaré Mme Dorcas Seko Denis.
« Ce cadeau de la part de Steve Mounié pour soutenir le 20ème anniversaire de la vie de Deeman Radio à Parakou nous va tout droit au cœur », s'est réjoui Dama Philippe Suanon, SA/CA Deeman Radio. Il prie pour que ‹‹Dieu et les mânes de nos ancêtres l'accompagnent partout où il ira ».
Selon Sa Majesté Sunon Teeku, membre CA Deeman Radio, « il n'est pas donné à tout le monde de penser à une radio ». « Que ce geste qu'il a eu à faire à l'endroit de Deeman Radio lui ouvre ses portes de succès », a-t-il souhaité.
Créée en juillet 1999 par la commission nationale linguistique Baatonu, Deeman Radio a commencé par émettre le 19 juillet 1999 à Parakou. En 20 ans d'existence, la s'est imposée comme une référence en matière promotion de la culture.
A.A.A
Le Chef de l'Etat Patrice Talon dans son message à la Nation mercredi 31 juillet 2019 à la veille de la célébration du 59eme anniversaire d'indépendance du Bénin a annoncé qu'il va accorder la grâce présidentielle à certains détenus qui remplissent les conditions. Invité de Frissons Radio jeudi 01 août 2019, le Garde des sceaux, Sévérin Quenum, ministre de la Justice et de la Législation a donné plus de détails sur cette mesure.
Selon le ministre de la Justice, la grâce présidentielle est « une prérogative propre du président de la République qu'il tient de la Constitution et qui lui permet de prononcer la réduction de peine au profit de certaines personnes qui ont été condamnées à des peines d'emprisonnement ».
« Il s'agira donc d'accorder une réduction de peine à ces personnes-là qui pourront sortir un peu plus tôt que le terme prévu pour purger leur peine d'emprisonnement », explique-t-il.
A en croire le Garde des sceaux, à peu près 300 à 400 prisonniers seront graciés par le Chef d'Etat. Cette mesure pour le ministre de la justice, « participe d'un côté de la bienveillance du président de la République et de l'autre du désengorgement de nos prisons civiles ».
D'après M. Séverin Quenum, il y a plusieurs conditions pour qu'une personne bénéficie de la grâce présidentielle. « Il faut d'abord que la personne ait été condamnée et que la peine prononcée par les juridictions ait été définitive. Ensuite, il y a des cas d'exclusion », renseigne-t-il.
La loi, poursuit le ministre a prévu que des conditions peuvent être posées et pour ce qui concerne les cas présents, il y a : l'exclusion de ceux qui ont commis des crimes de sang, de vols à main armée ainsi que ceux qui ont commis des détournements de déniers publics, des crimes en association ou encore les trafiquants de drogue. Ceux qui vont bénéficier de la grâce présidentielle sont en autres des personnes condamnées pour des meurtres, des viols notamment sur mineurs.
Le ministre de la Justice et de la Législation n'a pas manqué d'expliquer le processus aboutissant à cette prérogative du Chef de l'Etat.
« La grâce présidentielle n'est pas une mesure que le président prononce de façon abrupte. Il y a une commission qui se réunit et étudie le cas des personnes susceptibles d'être éligibles à ces mesures. Ensuite, les travaux de cette commission sont présentés au Garde des sceaux qui les soumet au Conseil Supérieur de le Magistrature », informe-t-il.
Après examen du Conseil, la liste est définitivement arrêtée et suggérée au président de la République qui peut donc accepter ou non. « C'est en ce moment que le président exerce véritablement cette prérogative de gracier ces personnes-là en prenant un décret présidentiel pour y donner une suite favorable », précise le ministre tout en ajoutant que c'est la commission établie auprès de chaque parquet de nos tribunaux qui est chargée de faire les listes par juridiction.
Quant à la date de sortie des bénéficiaires, le ministre n'a pas donné un délai fixe, mais a confié que cela se fera très vite. « Tout est fin prêt, tout a été apprêté dans ce sens-là ».
Souhaitant une bonne fête d'indépendance à tous, il saisit l'occasion pour exhorter chaque Béninois à accompagner les réformes menées par le gouvernement Talon.
Akpédjé AYOSSO
L'ancien premier ministre de Boni Yayi, Lionel Zinsou sera situé sur son sort ce vendredi 02 août 2019. Le juge en charge du dossier d'usage de faux et de dépassement des fonds de campagne pour lequel le candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) à la présidentielle de 2016 est poursuivi, va rendre son verdict ce jour vendredi.
Dans ce dossier, le ministère public accuse Lionel Zinsou d'avoir fait une fausse déclaration à la Chambre des comptes de la Cour suprême pour obtenir une validation de ses comptes de campagne dans le cadre de l'élection.
Après l'audience du 19 juillet dernier, le délibéré a été renvoyé à ce vendredi 02 août. Les regards sont donc tournés vers le tribunal de Cotonou pour connaître la sentence du juge.
F. A. A.
Cotonou, le 1er août 2019,
Un projet ambitieux mais nécessaire
Le colonisateur français avait cru bon de fédérer ses colonies pour mieux les administrer. La Fédération de l'Afrique Occidentale Française (AOF) regroupait huit colonies entre 1895 et 1958. Cette fédération ne procédait pas d'un choix librement consenti par les pays membres mais était le fait du maître. Elle avait pourtant le mérite d'être rationnelle, réduire les coûts de la gouvernance des colonies. Les débats contradictoires entre les leaders de ces colonies pour savoir si nous devions accéder à l'indépendance formelle ensemble avec une AOF émancipée ou séparément ont vu vaincre le camp de Houphouët-Boigny plus favorable aux intérêts du gouvernement français sur les fédéralistes de son propre parti (le Rassemblement Démocratique Africain RDA) et surtout sur ceux du Parti du Regroupement Africain PRA et du Parti des Fédéralistes Africains (PFA). Mais cette histoire est aujourd'hui bien loin de nous car en 59ans nous avons été tous conditionnés par la fragmentation résultant de cette victoire du camp des promoteurs de l'indépendance dans la dépendance à la France. En réalité, elle est plus proche de nous qu'il ne semble, il suffit de faire le bilan de l'existant pour s'en convaincre.
Notre voisin le Nigéria compte aujourd'hui 36 états. Celui de Lagos est plus peuplé que notre pays le Bénin. Ces nombreux Etats qui constituent le Nigéria sont-ils jaloux de ne point jouir de la souveraineté internationale dont nous nous enorgueillissons si tant ? Et si la voix du Bénin vaut celle du Nigéria dans les sommets de la CEDEAO, comme elle vaut celle de la Chine aux Nations-Unies, à quel rapport de forces, cette comédie diplomatique correspond-elle ? Nous devons être conscients que la paralysie de nos organisations sous régionales vient de la prévalence des apparences sur la réalité.
Le Nigeria réunit aujourd'hui 52% de la population de l'Afrique de l'Ouest et produit chaque année 70% de sa richesse. A côté de la première puissance économique de l'Afrique, on trouve 14 autres petits pays qui ont pourtant la prétention d'avoir le même poids qu'elle dans les décisions de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Notre pays, le Bénin fait partie de ces 14 pays. Notre économie est influencée par ce qui se passe chez notre grand voisin. Elle est aussi influencée par le cours international du coton et doublement par celui du pétrole. Doublement parce que d'une part nous sommes importateurs de pétrole, et d'autre part cette matière première fournit l'essentiel des recettes d'importation du Nigéria. Une partie importante de la santé de notre économie est indépendante de notre volonté. Certes, nous pouvons faire des efforts de diversification économique mais ils ont leur limite. Pour lutter contre la pauvreté, notre économie doit connaître une croissance économique à deux chiffres pendant plusieurs décennies, une croissance inclusive. Comment y parvenir si ceci ne dépend que partiellement de notre volonté ? Un autre pays pauvre, l'Inde y parvient parce qu'il peut notamment compter sur un marché intérieur de près de 1,4 milliard de consommateurs. On peut être un petit pays et être riche mais il faut exceller dans des créneaux pour lesquels la concurrence internationale est très faible. En général, la prospérité économique d'un pays se construit d'abord à partir de son marché intérieur ; les organisations d'intégration régionale telle que l'UEMOA et la CEDEAO offrent des tentatives de solution à la fragmentation des marchés intérieurs nationaux. Mais la lenteur de mise en œuvre de ces solutions montre qu'elles ne sont pas à la mesure des enjeux. Il nous faut agir, de manière plus radicale, sur notre environnement géopolitique. C'est une œuvre ambitieuse mais nécessaire.
Emanciper l'UEMOA du poids de l'ancienne métropole coloniale
L'Union Economique et Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) réunit principalement les anciennes colonies françaises. Elle garde avec l'ancienne métropole des liens privilégiés aussi bien pour ses importations que sa monnaie, le Franc CFA. Les 50% des réserves de ces pays sont gérées par le trésor français qui offre à ces pays le privilège d'avoir une devise adossée à l'euro par un taux de change fixe. Il s'agit là d'un cadeau empoisonné qui dope les importations de biens de consommation par l'élite urbaine de ces pays, renchérit le coût de la vie dans ces pays et favorise le maintien d'économies d'exportation de matières premières peu élaborées donc des économies structurellement vulnérables. A part la Côte d'Ivoire dont la matière première le cacao se trouve sur un créneau spécifique, tous les 7 autres pays ont montré, chaque année, une balance commerciale structurellement déficitaire ces trente dernières années. Par ailleurs, l'existence même de l'UEMOA consacre une détermination de ces pays sur la base de références néocoloniales que seul un pragmatisme empreint de passivité pourrait justifier. Au moment où nous célébrons les 59 ans d'accession formelle à la souveraineté internationale, comment pourrions-nous continuer à rester insensible à ce nœud qui enserre tout discours sur l'indépendance dans une incohérence assumée avec tant de légèreté que nous devrions nous pincer pour y croire. Nous devrions une fois pour toutes nous libérer du poids que maintient l'ancienne métropole coloniale sur cette institution sous régionale. Ceci dépend principalement de nous et ne constitue nullement une offense au peuple Français. La France a aujourd'hui intérêt à coopérer avec une Afrique de l'Ouest forte, capable de défendre ses intérêts, elle a davantage intérêt à un être un partenaire apprécié dans cette région à fort potentiel économique. Elle peut y parvenir si elle prend conscience du fait que les aspirations des populations vont de plus en plus prendre les chemins de l'émancipation. Les intérêts de l'Etat Français coïncideront de moins en moins avec ceux des lobbies français présents en « Afrique francophone » pour lesquels la monnaie et les différents accords de coopération ont été taillés sur mesure. Les partenariats économiques des pays de l'UEMOA se diversifient de plus en plus ; la Chine y joue un rôle grandissant, de même que le Nigéria. La tutelle française doit disparaître ; elle est pesante et grossière. Elle doit faire place à une coopération plus normale n'en déplaise aux partisans du statu quo ante aussi bien en France que dans les ex colonies.
Fédérer les pays de l'UEMOA après son émancipation de la France avec six autres pays de la CEDEAO
Une fois émancipée de l'emprise de l'ancienne métropole coloniale et de ses lobbies, la nouvelle organisation pourra accueillir en son sein, la Guinée, le Ghana, le Liberia, la Sierra Leone, la Gambie et les Iles du Cap-Vert. Ces quatorze pays constitueraient une nouvelle fédération : la Fédération Sahélo-Guinéenne, une fédération entre les pays du Sahel et du Golfe de Guinée.
La création de cette fédération ne signifie pas la fin des Etats qui la constitueraient. Ces Etats partageraient leur souveraineté avec l'Etat fédéral mais resteraient maîtres de leurs ressources naturelles. La gestion de chaque pays serait davantage tournée vers l'intérieur. Certes, les dirigeants qui le voudraient auraient désormais moins d'occasions de pavoiser dans les arènes internationales et on verrait moins de dames africaines aux bijoux d'or et de diamant occulter le vécu difficile de leurs compatriotes ; mais qui s'en plaindrait ?
En 2050, la Fédération Sahélo-Guinéenne serait aussi peuplée que les Etats-Unis d'Amérique et l'Afrique de l'Ouest aurait deux fois la population de ce pays. La liberté de circulation des personnes et des biens serait une réalité dans la nouvelle fédération, ce qui implique qu'ensemble nous devrons affronter les menaces à notre sécurité collective. Parmi ces menaces figure le djihadisme qui prospère à nos portes nous autres Béninois et que nous continuons de voir loin, chez les autres. Nous aurions plutôt tendance à croire qu'il faut laisser nos voisins avec leurs djihadistes et ne surtout pas fraterniser avec eux au sein d'un même Etat fédéral. Mais dans notre fort intérieur, nous savons que la menace n'est pas bien loin et que continuer dans cette passivité résulte d'une myopie coupable.
Par ailleurs, avec le changement climatique, la fréquence des épisodes de sécheresse aura tendance à croître, de même que les déplacements de populations des zones semi-arides vers le golfe de Guinée. Il nous appartient d'anticiper ces migrations en construisant un continuum politique et économique permettant de gérer un futur commun sans heurts, un futur harmonieux pour tous. Le Golfe de Guinée développerait sa façade maritime de manière complémentaire là où une compétition construite sur des fonctions portuaires fragmentée ne permet pas de parvenir aux économies d'échelle suffisantes pour soutenir la concurrence internationale.
Ainsi, la Fédération Sahélo-Guinéenne serait la deuxième fédération de l'Afrique de l'Ouest et lancerait avec la Fédération Nigériane une nouvelle dynamique économique et politique qui ferait de l'Afrique de l'Ouest un des premiers pôles économiques en Afrique, un pôle attrayant pour les investisseurs si nous parvenons tous ensemble à créer les conditions de stabilité institutionnelle nécessaires. Ceci n'est possible que si nous nous accordons sur les valeurs qui doivent guider à cette fédéralisation
Les valeurs émancipatrices qui devraient soutenir la fédéralisation de l'Afrique de l'Ouest
Le point de départ de ces valeurs est le Traité de la CEDEAO qui affirme les principes suivants :
1) égalité et interdépendance des Etats membres ;
2) solidarité et autosuffisance collective ;
3) coopération inter-Etats, harmonisation des politiques et intégration des programmes ;
4) non-agression entre les Etats membres ;
5) maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale par la promotion et le renforcement des relations de bon voisinage ;
6) règlement pacifique des différends entre les Etats membres, coopération active entre pays voisins et promotion d'un environnement pacifique comme préalable au développement économique ;
7) respect, promotion et protection des droits de l'Homme et des peuples conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples ;
8) transparence, justice économique et sociale et participation populaire au développement ;
9) reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la Communauté ;
10) promotion et consolidation d'un système démocratique de gouvernement dans chaque Etat membre tel que prévu par la Déclaration de Principes Politiques adoptée le 6 juillet 1991 à Abuja.
Ces valeurs ont déjà été adoptées par chaque Etat membre de la CEDEAO mais qui peut affirmer aujourd'hui, sans rire, qu'elles sont respectées ?
Elles devront être renforcées au sein de la Fédération Sahélo-Guinéenne et une Cour de Justice Fédérale veillerait, de manière rigoureuse, à leur strict respect. Ceci implique donc un certain niveau de partage donc de perte de souveraineté de chaque Etat.
A ces valeurs, il faudrait ajouter de nouveaux principes, à titre d'exemple et pour nourrir le débat, j'énonce quelques-uns ;
11) chaque Etat garde la souveraineté sur ses ressources naturelles ;
12) égalité des droits politiques entre les citoyens, ce qui implique une décentralisation politique et une déconcentration effectives de l'Etat ;
13) démocratie libérale sans aucune limitation des droits politiques des citoyens ;
14) redevabilité politique à tous les niveaux ; le pouvoir politique émane du peuple constitué de l'ensemble des électeurs au niveau idoine ; chaque élu doit rendre compte aux électeurs pendant son mandat et à la fin de son mandat ; des élections régulières doivent être organisées dans des conditions de liberté, de transparence, de sincérité et les résultats proclamés doivent être conformes aux suffrages exprimés ;
15) respect scrupuleux du droit à l'information, ce qui implique le refus de tout monopole sur les médias et en particulier sur les médias publics qui doivent donc garantir un libre accès à tous les courants politiques représentatifs ;
16) neutralité de l'Etat dans son rôle de régulation sociale et économique, ce qui implique le refus catégorique de tout conflit d'intérêt, de tout privilège et de toute forme de corruption, à quelque échelle que ce soit de l'Etat et à fortiori à la tête de l'Etat ;
17) fondement laïc de chaque Etat ; chaque citoyen a le droit de croire ou de ne pas croire et l'exercice de toute pratique spirituelle, à l'exception des sectes interdits par la loi, relève exclusivement de la sphère privée et du choix libre des individus ; la gouvernance ne s'appuie sur aucune religion, aucune pratique ou expression spirituelle ;
18) respect scrupuleux de l'Etat de droit, ce qui implique la séparation effective des pouvoirs (exécutif, législatif, et judiciaire) et le recours à des modalités d'élection garantissant ce principe ;
19) mutualisation de la souveraineté internationale, de la défense et des grandes politiques d'infrastructures (énergie, communication, télécommunication) ;
20) subsidiarité dans la gestion des affaires économiques et de la vie quotidienne.
Eviter toute fuite en avant
Promouvoir la création de la Fédération Sahélo-Guinéenne ne doit pas être une fuite en avant, une manière d'éviter la lutte pour améliorer la gouvernance politique et économique dans nos pays. Cette lutte est complémentaire, voire nécessaire à la réalisation effective de la fédéralisation. Elle pourrait s'appuyer sur les principes fondateurs de le Fédération. Ainsi nous pourrons aussi mutualiser les luttes pacifiques en cours dans les différents pays en vue d'améliorer la gouvernance et de permettre un développement socio-économique porteur d'émancipation et d'épanouissement individuel et collectif.
Face aux périls d'aujourd'hui et pour anticiper ceux de demain, notre génération doit être dans la co-production du quotidien mais guidée par une vision émancipatrice. Nous n'avons pas le droit de nous limiter à bien gérer le monde dont nous avons hérité. Nous avons le devoir de le changer en profondeur afin que les ressources de nos pays soient réservées à l'épanouissement des populations. L'Afrique de l'Ouest doit cesser d'être un dépôt de matières premières pour le développement des autres. Notre élite doit cesser d'être grassement entretenue pour maintenir le rôle d'exportateur de biens primaires et d'importateurs gourmands de biens de consommation auquel nous avons été collectivement conditionnés. Nous devons ensemble sortir par le haut en tournant le dos à la fragmentation et à toutes les diversions terroristes visant à affaiblir structurellement le rôle régulateur de nos Etats. C'est aujourd'hui qu'il faut agir pour éviter que ne se poursuivent avec plus de vigueur le spectacle honteux et dramatique de « boat-peoples » africains échouant dans les eaux troubles de la Méditerranée.
Contact : edgard.gnansounou@gmail.com
Le jeune garçon porté disparu hier mercredi 31 juillet et dont l'avis de recherche a été relayé abondemment sur les réseaux sociaux est retrouvé cet après-midi dans un trou hermétiquement fermé tout près de son domicile à Calavi.
Le jeune Elvis SENOU âgé de 6 ans, avait disparu hier mercredi 31 juillet 2019 à Abomey-Calavi, dans la rue de l'école privée PHIRONCE GBAGOUDO, alors que sa mère l'avait envoyé acheter du poissons non loin de son domicile. Ne voyant pas le retour du jeune garçon, les parents ce sont empressés de se rendre sur les lieux, mais rien. Le petit Elvis est porté disparu. Les recherches depuis hier non rien donné.
Pris de panique, les parents du jeune garçon ont lancé un avis de recherche qui a fait le tour des réseaux sociaux.
Fort heureusement, le jeune garçon a été retrouvé sain et sauf mais fatigué, cet après-midi, dans un trou hermétiquement fermé non loin de chez lui.
A en croire les témoins de la scène, il aurait été enlevé par deux hommes en complicité avec la dame chez qui sa mère l'avait envoyé acheter du poisson.
Finafa H.
L'Etat béninois a adopté en Conseil des ministres ce mercredi 31 juillet 2019, sept premiers décrets d'application de la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin.
Cette adoption va permettre « de disposer d'un cadre réglementaire approprié en matière de réseaux et services de communications électroniques ». Ces décrets portent sur : les attributions, l'organisation et le fonctionnement des organes de l'Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste.
Les décrets fixent également : les modalités d'octroi des licences, des autorisations et des conditions de réalisation de la déclaration relatives à l'exercice des activités de communications électroniques.
Les décrets concernent aussi les règles de gestion et conditions d'utilisation des fréquences radioélectriques, les règles relatives à l'accès et à l'interconnexion des réseaux de communications électroniques, les procédures de sanctions applicables aux opérateurs de réseaux et services de communications électroniques et les procédures applicables au règlement des différends dans le domaine des communications électroniques et de la poste.
Un décret est relatif à la liste des bandes de fréquences radioélectriques destinées à l'établissement et à l'exploitation des réseaux ouverts au public soumis au régime de licence.
Par ailleurs, le gouvernement Talon a procédé à la modification de deux décrets d'application de la loi 2017-04 du 19 octobre 2017 portant code des marchés publics en vigueur en République du Bénin.
Deux autres décrets ont été adoptés. Il s'agit respectivement du décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Centre national du casier judiciaire et celui relatif à la nomination de commissaires aux comptes près des offices et sociétés d'Etat.
A.A.A
#Wasexo #Prbenin #ConseilDesMinistres
Retrouvez en lecture et en téléchargement libre, le compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 31 juillet 2019, sur le site web du Secrétariat Géneral du Gouvernement du Bénin =》 https://t.co/FV6dCWHW9t
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) July 31, 2019
Le 59ème anniversaire de l'accession du Bénin à l'indépendance n'est pas passé sous silence dans les différentes régions du pays. Dans les départements comme dans les communes, les populations de concert avec les autorités ont célébré avec ferveur la fête de l'indépendance.
Dans le département du Couffo, c'est la ville d'Aplahoué qui a accueilli les manifestations officielles. Le dépôt de gerbe, hymne aux morts, revue des troupes et défilé militaire, ont été les temps forts de cette célébration en présence du préfet Christophe Mègbédji, et du maire de la commune.
Dans leurs allocutions, les autorités ont invités les fils et filles de la région à l'union et au travail pour le développement.
A Pobè, dans le département du Plateau, après le dépôt de gerbe, l'hymne aux morts et le défilé militaire et civil, le maire Paul Odjo et le préfet du Plateau, Valère Sètonnougbo ont salué les efforts de développement du département entamés par le gouvernement de la Rupture. Elles ont invité les populations à accompagner les actions du développement du président Patrice Talon qui devraient conduire d'ici peu à la construction à Pobè d'une cité administrative du Plateau. Les travaux de construction d'infrastructures routières en cours dans la région, n'ont pas été occultés.
A Bohicon dans le Zou, le maire Luc Atropkpo s'adressant à ses administrés a émis le vœu qu'après 59 ans l'indépendance économique accompagne celle politique. « Seul le travail assure l'indépendance », a-t-il souligné exhortant les populations à travailler au jour le jour. Avec les efforts du chef de l'État Patrice Talon et de son gouvernement, « nous devons aller de l'avant », a martelé l'autorité communale.
a Savalou, dans le département des Collines, la fête a été marquée par le dépôt de gerbe à la place des enfants morts pour la patrie, le défilé des commandos parachutistes, des sapeurs-pompiers et des gardiens de paix.
Les manifestations ont pris fin avec le défilé pédestre et civil.
F. A. A.
L'ex président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji a marqué de sa présence les manifestations officielles des 59 ans de l'accession du Bénin à la souveraineté internationale.
Absent sur la scène publique depuis les dernières élections législatives, le président du Parti du renouveau démocratique (PRD) a exprimé sa fierté du défilé militaire et paramilitaire qui s'est déroulé sur la boulevard des armées ce jeudi 1er août 2019, à Cotonou. « Ce qui m'a frappé dans le défilé, c'est l'équipement de notre armée qui a été renouvelé entre l'année dernière et cette année », a-t-il confié. Pour le leader des ‘'Tchoco-tchoco'', c'est un objet de grande fierté et, c'est « des instruments mis à la disposition d'une armée dont on connaît la discipline et la compétence », a-t-il souligné.
F. A. A.