Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Emmanuel Tiando a présenté aux députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le budget 2020 de l'institution dont il a la charge. Conformément à la lettre de cadrage du ministre de l'économie et des finances, le budget 2020 de la Cena s'élève à 890 millions FCFA contre 800 millions FCFA l'an dernier. Il est décomposé en quatre principales rubriques à savoir : 628 millions F CFA pour les dépenses de personnel ; 247 millions FCFA pour les achats de biens et services, 10 millions FCFA pour les dépenses de transfert et 5 millions FCFA pour le budget équipements socio-administratifs et autres immobilisations.
Ce montant selon le président de l'institution chargée de l'organisation des élections en République du Bénin est jugé insuffisant en raison des défis auxquels il doit faire face. A cet effet, Emmanuel Tiando a sollicité un complément de 210 millions FCFA.
Par ailleurs, l'avant-projet de budget pour les élections locales, communales et municipales de 2020 est évalué à 7 675 906 209 FCFA suite aux nouvelles dispositions du nouveau Code électoral. Emmanuel Tiando n'attend que la conférence budgétaire avec le ministre des finances pour connaître le montant définitif de l'enveloppe qui sera alloué pour l'organisation des prochaines élections.
Dans sa présentation, il a plaidé pour l'adoption d'un espace budgétaire pour la réalisation de certaines activités pertinentes induites par les dispositions du nouveau Code électoral pour une bonne organisation des élections communales et municipales de 2020. Il s'agit entre autres, de la vulgarisation du nouveau Code électoral, de la construction ou la location de magasin pour le stockage du matériel électoral, de l'acquisition et de l'installation d'un groupe électrogène pour assurer la continuité de la fourniture de l'énergie électrique en cas de coupure ou de délestage et l'organisation de divers séminaires et ateliers dans le cadre des activités pour le compte des élections communales et municipales de 2020.
F. A. A.
Dix sept milliards neuf cent quinze millions soixante quinze mille trois cent douze francs CFA, c'est le budget primitif exercice 2020 de la ville de Cotonou. Ce budget a été voté, jeudi 28 novembre 2019, à l'unanimité des 46 conseillers municipaux présents et représentés à la quatrième session ordinaire du conseil communal.
Ce budget en hausse de 4,14% par rapport à celui de l'année 2019, englobe plusieurs actions pour le bonheur des populations.
Selon le maire Isidore Gnonlonfoun, toutes les étapes ont été prises en compte lors de l'élaboration du budget 2020 en passant par la collecte des besoins au niveau des quartiers, les débats d'orientation budgétaire et les arbitrages au niveau des élus locaux et communaux.
C'est donc un budget participatif qui selon le maire permettra d'agir efficacement en peu de temps.
Les grands projets du budget 2020 sont entre autres : la construction des toilettes publiques dans la ville et la dotation des écoles en matériels scolaires.
Dans le secteur de la santé, il est prévu l'achat des ambulances au niveau de chaque arrondissement, afin de faciliter l'évacuation des malades vers des centres de santé. De nombreux projets sont également prévus pour assainir la ville.
« Les populations de Cotonou vont constater elles-mêmes les résultats. Nous ferons en sorte qu'on puisse dire que la 3ème mandature a posé des actes concrets à Cotonou », a déclaré le maire.
M. Gnonlonfoun invite la population à accompagner les actions de la mairie.
Après avoir félicité le maire et son équipe pour la qualité du document budgétaire, les conseillers se sont réjouis de la prise en compte des préoccupations des populations.
A.A.A
L'Institut Legatum a publié l'édition 2019 de « Prosperity index », un rapport annuel qui permet aux pays du monde d'évaluer leurs forces et faiblesses dans le but de déterminer les choix économiques et stratégiques à mener pour renforcer les sociétés inclusives, les économies ouvertes et la capacité des populations à générer davantage de prospérité.
Le Bénin parmi les 53 pays africains classés occupe la 25eme place et la 3eme pays dans l'espace Uemoa.
Les critères ayant permis le classement des pays africains sont : la sécurité, la liberté individuelle, la gouvernance, le capital humain, l'environnement des affaires, l'infrastructure, l'éducation, la santé, la croissance économique, les conditions de vie, l'environnement naturel.
La République de Maurice (44ème au niveau mondial) décroche la première place parmi les pays africains. viennent ensuite les Seychelles, le Botswana et le Cap Vert.
La Tunisie, le Maroc et le Ghana se positionnent aux huitième, neuvième et dixième places.
Le Bénin occupe la 25eme place au niveau du continent (131 sur le plan mondial). Il est devancé par le Sénégal 13eme au plan africain (111eme au plan mondial) et la Côte d'Ivoire 24 me au plan africain (130 au niveau mondial).
Le Bénin se positionne donc à la 3eme place dans l'espace UEMOA après le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Il est suivi respectivement par le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Togo, Mali et le Niger.
Les pays classés sont au nombre de 166 pays en plus d'une région administrative spéciale de Chine, Hong Kong.
A.A.A
Une délégation d'investisseurs japonais a effectué deux jours de mission de prospection des opportunités d'investissement au Bénin.
Le séjour qui a débuté le jeudi 28 novembre 2019 a permis à la délégation de s'imprégner des réformes et politiques menées par le gouvernement Talon pour l'amélioration du climat des affaires et des investissements au Bénin.
Représentants d'importantes entreprises japonaises privées, les membres de la délégation et les cadres du Bénin ont discuté du climat des affaires et des investissements, les projets phares du PAG. Aussi, la délégation d'investisseurs japonais a-t-elle eu des échanges avec des ministres du gouvernement et haut cadres.
Selon l'Ambassadeur du Japon au Bénin S.E.M. Kiyofumi KONISHI, cette mission est la preuve que le gouvernement japonais veut accompagner davantage le Bénin dans son développement.
« Le Programme d'Actions du Gouvernement du Chef de l'État béninois, pour le quinquennat 2016-2021, offre de nombreuses opportunités d'investissement pour le secteur privé.
Les réformes menées depuis 2016 ont permis d'améliorer significativement le climat des affaires dans notre pays », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat, chargé du Plan et du Développement au Bénin.
Il a notifié que près de 62% du PAG est prévu pour le financement du secteur du secteur privé.
Lors de la 7ème Conférence Internationale sur le Développement de l'Afrique (TICAD), les autorités japonaises ont pris la résolution d'accélérer les investissements en Afrique.
A.A.A
Au cours d'une conférence de presse tenue ce mercredi 27 Novembre 2019, le 2ème secrétaire général adjoint du gouvernement, Cyrille Gougbédji, a annoncé que le recensement des Béninois vivant au Nigéria va démarrer le lundi 2 décembre 2019.
Selon le 2ème secrétaire général adjoint du gouvernement, Cyrille Gougbédji, « une mission exploratoire va sillonner toutes les grandes régions du Nigéria pour aller au contact des responsables des communautés de Béninois vivant au Nigéria ». Ceci afin de permettre à tous les Béninois de se faire recenser.
Les frais de prestation que les bénéficiaires paieront s'élèvent à 8.000 nairas pour l'obtention d'un acte de naissance sécurisé et une carte nationale d'identité biométrique aux normes de la CEDEAO.
Les parents pourront aussi obtenir pour leurs enfants, l'acte de naissance sécurisé uniquement au taux de 2.500 nairas.
D'après la cellule de communication de l'ANIP, les Kits seront mis à disposition des bureaux d'enrôlement jeudi 28 novembre.
Ce recensement d'intérêt national qui aura lieu durant tout le mois de décembre permettra aux bénéficiaires de circuler dans l'espace CEDEAO en menant leurs activités en toute quiétude.
A.A.A
Dans le cadre de la construction de 09 marchés urbains dans la ville de Cotonou, le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, José Tonato, a procédé ce jeudi 28 novembre 2019, à la signature du contrat avec l'entreprise ITB. La cérémonie a eu lieu à la salle de conférence du ministère du Cadre de Vie en présence du préfet du département du Littoral, du maire de Cotonou, des membres du cabinet du ministre et des autorités de l'Agence du Cadre de Vie et du Développement du Territoire.
Concernant l'exécution des travaux de ce projet, le directeur de l'entreprise ITB, Joseph Chagoury, a promis livrer à bonne date des marchés urbains répondant à des normes internationales.
Le préfet du département du Littoral, Jean-Claude Codjia a félicité le gouvernement Talon pour la mise en œuvre de ce projet et assuré que toutes les dispositions seront prises pour l'exécution des travaux dans les normes prévues par les textes. « L'accompagnement des élus locaux ne fera pas défaut pour que Cotonou ait ses marchés », a-t-il affirmé.
Pour le ministre José Tonato, « sous nos yeux, la vitrine du Bénin se transforme ». D'après lui, la ville n'est pas que la construction des infrastructures mais aussi le développement d'activités économiques et le développement durable. Ce qui permet le développement de l'économie locale. La construction des marchés urbains et régionaux dans les villes contribuera ainsi au développement du Bénin.
La première phase du projet concerne 09 marchés et le montant total s'élève à plus de 32 milliards de FCFA.
Pour la bonne exécution des travaux, des sites de logements seront aménagés.
Les 09 marchés urbains du lot 1 seront réalisés à Pk3, Tokplegbe, Aïdjèdo, Gbegamey, Menontin, Wologuèdè, Cadjèhoun, Midombo et Sainte Trinité.
Avant la fin de cette année 2019, deux autres lots de 11 marchés seront attribués à des entreprises ; ce qui fera un total de 20 marchés à réaliser.
A.A.A
La Banque Mondiale a approuvé ce mardi 26 novembre 2019, le financement de crédits et de subventions d'un montant total de 131 millions de dollars (plus de 65 millions FCFA) afin d'aider le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Togo à renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l'ingénierie, les mathématiques, la santé et l'agriculture.
Dans un communiqué de presse rendu public mercredi dernier, intitulé « La Banque Mondiale accroît son soutien à l'enseignement supérieur et à la transformation économique », il est indiqué que l'institution a « approuvé aujourd'hui le financement de crédits et de subventions d'un montant total de 131 millions de dollars par le biais de l'Association internationale de développement (IDA) afin d'aider le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Togo à renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l'ingénierie, les mathématiques, la santé et l'agriculture ».
Le Second Projet des Centres d'excellence africains pour l'impact sur le développement (second CEA Impact) aidera à mettre en place 14 nouveaux CEA et à consolider les activités des neuf centres existants qui connaissent un fort taux de réussite afin de leur donner les moyens de développer la qualité de leur enseignement post-universitaire (doctorat, masters), des formations professionnelles de courte durée et de la recherche collaborative appliquée.
Ces trois domaines sont essentiels pour fournir à l'Afrique les compétences nécessaires pour relever les défis régionaux de développement. Les secteurs spécifiques qui sont appuyés par le projet incluent l'énergie durable et l'électricité, les villes durables, les maladies tropicales négligées, la santé maternelle, les transports, les mines et l'environnement, l'informatique appliquée et la communication, la phytotechnie, l'agriculture adaptée aux zones arides, l'eau et l'assainissement ».
Le projet va également appuyer trois nouveaux centres (deux au Niger et un en Gambie) afin de les aider à consolider leurs programmes de licence et de maîtrise en mathématique, science, technologie et ingénierie, à travers des partenariats avec les CEA existants et d'autres partenaires.
Par ailleurs, le projet octroiera des bourses aux étudiants doctorants dans le but de renforcer les capacités institutionnelles, d'améliorer la qualité et la quantité des équipes académiques et d'accroître la capacité académique dans les universités bénéficiaires. L'Association des universités africaines agira en tant qu'unité de facilitation régionale du projet.
Deborah Wetzel, directrice de la Banque Mondiale pour l'intégration régionale en Afrique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord souligne que « Les Centres d'excellence africains constituent un programme phare qui aide avec succès les universités africaines à offrir des formations de qualité et à développer des spécialisations régionales pour répondre aux besoins du marché du travail ».
« Ces compétences de haut niveau sont essentielles pour accroître la productivité, promouvoir la transformation économique et créer des emplois sur le continent. », a-t-elle ajouté.
« Ce nouveau projet porte le financement total de la Banque Mondiale au programme des CEA à 587 millions de dollars.
47 universités dans 20 pays africains sont en train de mettre en œuvre plus de 70 CEA comptant des milliers d'étudiants inscrits dans des programmes post-universitaires.
Par ailleurs, 34 de ces programmes sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, prouvant ainsi que l'enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux.
Le nouveau projet est bien aligné sur les stratégies régionales de l'Afrique, de même que sur les stratégies de développement nationales des pays bénéficiaires. Il contribue également au double objectif de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée du Groupe de la Banque Mondiale et s'inscrit dans la Stratégie d'intégration régionale pour l'Afrique du Groupe de la Banque Mondiale. Il a été conçu à la suite des succès enregistrés par les projets précédents qui ont réussi à former et à maintenir les meilleurs talents africains sur le continent, attirer les meilleurs professeurs africains issus de la diaspora et à garantir la diffusion des connaissances à travers la sous-région. L'Agence française de développement (AFD) va cofinancer le Second Projet ACE Impact au Bénin et au Nigéria.
Encadré
L'IDA en question
L'Association Internationale de Développement (IDA), créée en 1960, vient en aide aux pays les plus pauvres du monde en accordant des dons et des prêts à intérêt faible ou nul pour des projets et des programmes visant à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté, et améliorer la vie des populations pauvres.
L'IDA est l'une des principales sources d'assistance aux 75 pays les plus pauvres du monde, 39 d'entre eux étant en Afrique. Les ressources de l'institution apportent du changement positif aux 1,5 milliards de gens qui vivent dans les pays IDA.
Depuis 1960, l'IDA a appuyé le travail de développement dans 113 pays. Les engagements annuels se sont élevés en moyenne à 18 milliards de dollars ces trois dernières années, avec 54% dirigés vers l'Afrique.
G.A.
Boni Biao fait la gloire du Bénin à la Coupe de l'ambassadeur de Corée, le 23 novembre dernier au Québec.
Jeune prodige et talentueux taekwondoïste béninois vivant désormais au Canada, Boni Biao s'est illustré en montant sur la plus haute marche du podium. Il a terrassé le champion égyptien au premier tour en un score de 22-0 victoires par P.Gap. Il a mis en déroute les athlètes de l'équipe nationale du Canada sur les scores de 33-16 et 48-24 avant de finir 1er de la catégorie.
Boni Biao décroche ainsi l'Or pour le Bénin. Une fierté pour ma nation béninoise pour cette gloire.
G.A.
C'est la salle de conférence du ministère du travail et de la fonction publique qui a servi de cadre au lancement du projet « Sauvons les médias traditionnels, médias sociaux et la presse en ligne ».
La cérémonie s'est déroulée devant une forte mobilisation des professionnels des médias et des consommateurs de la presse.
Donner un nouveau sens au métier de journalisme au Bénin à travers la vulgarisation du code du numérique. C'est le combat de l'actuelle mandature de l'Observatoire de l'éthique et de la déontologie dans les médias (Odem).
Le président du comité d'organisation du lancement dudit projet, Adrien Tchomakou, a déclaré que « l'avènement du numérique crée de bouleversements dans le secteur des médias, tant sur le fonctionnement des organes de presse que sur leur devenir ». Il indique que « la convergence numérique entraîne petit à petit une confusion des métiers ».
« L'émergence de nouveaux acteurs, la multiplication des nouveaux supports et services de communication numérique, le changement du comportement des consommateurs amènent à repenser le modèle de la presse béninoise », a-t-il indiqué.
La Présidente de l'UPMB, Zakiath Latoundji, salue l'initiative. Elle confie que L'Upmb se réjouit de cette initiative et ajoute qu'« Un projet de vulgarisation du code du numérique et des médias ne peuvent qu'être salué ». Zakiath Latoundji souligne que « L'objectif est de permettre l'appropriation du code à tout le monde. L'approche utilisée est à saluer. L'UPMB reste disponible à soutenir l'initiative ».
Saturnin Hounkpè, 1er Vice président CNPA, fait le constat qu'aujourd'hui le numérique prend le dessus sur tout. Déplorant la situation, il souligne que « Ce que nous observons est que notre mode de gestion disparaît ». « Je voudrais rassurer l'Odem que nous sommes disponibles à soutenir l'action », a-t-il ajouté.
Le président de l'Odem, Eric Sounnouvi, explique sa vision du projet. « L'arrivée du numérique a été accueillie avec tous les problèmes. Les déviances constatées risquent de mettre à mal la cohésion, la stabilité de l'Etat », a-t-il indiqué.
« Les professionnels des médias, vous les voyez professionnels dans leur rôle mais quand ils sont sur les réseaux sociaux, c'est les déviances totale, l'amateurisme », a-t-il déploré.
« Nous avons pensé qu'il faut vulgariser le livre 6 du code du numérique », a-t-il indiqué. A l'entendre, il s'agira de mettre un numéro vert à la disposition des consommateurs pour leur permettre d'opiner. Il sera question aussi de la création des clubs de redevabilité médias consommateurs. Le projet entend aussi et surtout vulgariser le code du numérique en son livre 6 et à le traduire en cinq langues afin de permettre aux radios locales de l'utiliser pour sensibiliser les populations à la base.
« Nous savons que la liberté de la presse est un des fondamentaux de la démocratie. Mais cette liberté doit être encadrée pour éviter des dérapages››.
‹‹Je ferai tout mon possible pour les accompagner dans cette mission », a promis Arlette Dossou-Yovo, la marraine du projet.
G.A.
La sécurité intérieure sous de beaux auspices. Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, a révélé les nombreux projets pour 2020 devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le 21 novembre dernier.
Le budget de ce département est estimé à 54.445.847.000 FCFA contre 38.918.349.000 FCFA en 2019, soit une augmentation de 39,30 % Ce budget vient en soutien à la suppression des barrières policières, au maintien des patrouilles policières de jour comme de nuit sur les corridors, afin d'assurer toujours plus de sécurité aux populations et toujours moins de tracasseries. C'est tout ceci qui avait déjà permis au pays d'être reconnu officiellement 1er dans l'espace UEMOA et dans la CEDEAO par ces instances régionales pour la garantie de la libre circulation des personnes et des biens.
Dans cette logique et pour conforter sa position, le gouvernement a décidé dans le budget 2020 d'améliorer les conditions de travail des agents par la construction de 144 commissariats de Police avec des plans de construction standard pour les commissariats d'arrondissement et pour les commissariats centraux. Mieux, le recrutement de 600 élèves policiers de niveau Baccalauréat est annoncé, et l'acquisition de nouveaux véhicules de est prévue. Aussi y figure la construction d'un quartier général digne du nom pour abriter le siège de la Police républicaine.
G.A.
Le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou a lancé, mercredi 27 Novembre 2019, une opération pour la prise en charge des malades mentaux dans la ville de Cotonou. Les services compétents sillonneront les rues de la ville de Cotonou à partir du jeudi 28 novembre pour le démarrage de la phase expérimentale. Il s'agit des agents de la Mairie, de la Préfecture, des Sapeurs-Pompiers, de la Police républicaine, des Centres de promotion sociale, du centre psychiatrique de Jacquot et autres qui ont été mobilisés par le Ministère des Affaires Sociales pour le succès de cette initiative.
Cette opération de deux jours consiste à prendre les malades mentaux en errance dans les rues et les mettre aux endroits appropriés pour recevoir les traitements adaptés.
La Ministre des Affaires sociales a expliqué que « les malades mentaux sont des personnes vulnérables qui méritent de retrouver leur dignité et l'Etat se doit de les protéger ». C'est donc pour réduire ce phénomène que le Ministère, à travers le Fonds d'Appui à la Solidarité Nationale (FASN) s'est inscrit dans une dynamique proactive en optant pour l'amélioration de leurs conditions de vie, a précisé Mme Tognifodé Mewanou.
G.A.
Le Ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Monsieur Romuald Wadagni a procédé à la signature de la Convention multilatérale sur l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale (MAC), mercredi 27 novembre 2019 à Paris.
La cérémonie s'est déroulée au cours de la 12ème réunion plénière marquant le 10ème anniversaire du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), représenté par son Secrétaire général Adjoint Ludger Schuknecht.
Echange de renseignements, y compris les contrôles fiscaux simultanés et la participation à des contrôles fiscaux menés à l'étranger ; assistance au recouvrement des créances fiscales à l'étranger et la notification de documents, en facilitant une meilleure mise en œuvre des législations fiscales internes, tout en préservant les droits fondamentaux des contribuables. Tels sont les principales formes d'assistance fiscale qu'offre la Convention multilatérale sur l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale, qui est un instrument de coopération.
La signature du MAC fait partie de la stratégie globale de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales au plan international mise en place depuis 2016.
C'est ainsi que le Bénin a successivement adhéré au Cadre Inclusif de lutte contre le BEPS (érosion de la base d'imposition et transfert de bénéfice), l'Initiative Inspecteurs des Impôts Sans Frontières (IISF) et le Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales le 12 mai 2017. Cette dernière vient confirmer l'engagement du Bénin à mettre en œuvre les normes relatives à l'échange de renseignements et la transparence fiscale.
Le Bénin devient ainsi le 17ème pays africain et le 135ème au plan mondial à signer ladite Convention. La signature du document permettra au Bénin de faire progresser son programme de transparence fiscale et d'activer un réseau d'échange d'informations avec les 134 autres pays signataires, d'améliorer les contrôles fiscaux des multinationales et de lutter contre la fraude fiscale transfrontalière. Ainsi se met en place un cadre normatif et organisationnel adéquat pour faire de l'échange de renseignements, un levier de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales internationales en République du Bénin.
G.A.
Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, a démenti l'information relative à l'arraisonnement d'un navire en Uruguay, qui transporterait trois tonnes de cocaïne du port de Montevideo à destination du Port Autonome de Cotonou.
Au cours d'un point de presse ce mercredi, Alain Orounla insiste que ce sont des « rumeurs qui ont été colportées ». « Ce navire est à destination d'un autre pays et je ne vois pas qui dans ce pays peut se permettre et à les moyens d'importer une telle quantité. Heureusement que ces autorités locales précisent que ce serait de la réexportation. Et à ce titre, le gouvernement réaffirme très clairement la lutte qui est menée depuis des années afin que notre pays ne soit considéré et ne puisse même pas être soupçonné, comme étant la plaque tournante d'un quelconque trafic », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Le ministre de la communication rappelle que le gouvernement mène une lutte implacable contre le trafic de drogue. Il reste confiant du travail qu'abat la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
G.A.
Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 27 novembre 2019, le gouvernement a procédé au compte rendu de l'état d'avancement du projet d'aménagement des voiries primaires, secondaires et tertiaires (projet Asphaltage). Il est noté un taux d'avancement physique global de 56 % pour un niveau de décaissement de 36,61 %.
Pour le bonheur des différentes localités, l'Etat béninois a lancé la première phase du projet Asphaltage, qui prend en compte 195 km de voiries dans l'ensemble des neuf villes que sont : Abomey, Abomey-Calavi, Bohicon, Cotonou, Lokossa, Natitingou, Parakou, Porto-Novo et Sèmè-Podji.
Les travaux sont répartis en douze lots de voirie/assainissement et le coût global de cette première phase s'élève à ‹‹ deux cent quarante-six milliards six cent quatre-vingt-dix millions huit cent cinquante-trois mille deux cent trente et un (246.690.853.231) FCFA hors taxes ». Le coût comprend les travaux, deux lots d'éclairage public solaire, un lot d'équipements de sécurité, dix lots d'aménagement d'espace vert et de plantation d'arbres ainsi qu'un lot de mobiliers urbains.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, « à la date du 31 octobre 2019, ces douze lots de voirie/assainissement suscités affichent un taux d'avancement physique global de 56 % pour un niveau de décaissement de 36,61 % ».
« Le mécanisme de suivi permanent mis en place pour s'assurer de la bonne exécution des chantiers, a permis de procéder aux corrections au fur et à mesure qu'elles apparaissent nécessaires », indique le Conseil.
Le ministre du Cadre de Vie et du Développement durable est instruit à l'effet de ‹‹ veiller à l'application rigoureuse des consignes d' Hygiène-Sécurité-Environnement (HSE) notamment par les entreprises qui s'en écartent ». Ceci afin « de mettre fin aux nuisances qu'elles causent aux riverains dont certains connaissent de réelles perturbations dans leurs activités économiques ».
Le ministre fera aussi procéder « à la suspension des chantiers sur les lots concernés et fera, au besoin, usage de mesures coercitives pouvant aller jusqu'à la résiliation des contrats et la mise en régie des travaux desdits lots ».
Selon le Conseil des ministres, « une attention particulière devra être accordée aux lots 1A à Cotonou, 15 A à Porto-Novo et 17A à Sèmè-Podji ».
A.A.A
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a pris part ce mercredi 27 novembre 2019 à Porto-Novo à l'atelier d'imprégnation du Projet de Loi Portant Code de l'Electricité en République du Bénin par la 8 ème Législature. Cet atelier est organisé par le projet de Renforcement de Capacité des Acteurs du Secteur de l'Energie au Bénin ( RECASEB ).
Le RECASEB est donc une contribution intéressante à la dynamique de changement du secteur de l'énergie notamment à travers des réformes indispensables pour faire face aux crises récurrentes et structurelles dans le secteur de l'énergie, en vue de la transformation structurelle de notre économie pour l'amélioration durable et pérenne des conditions de vie des béninoises et béninois. Il s'agit notamment d'une réponse de l'état béninois aux nombreuses difficultés du secteur, dont l'inadéquation entre l'offre et les besoins exprimés, et les faiblesses en infrastructures de production, de transport et de distribution de l'énergie.
A suivre...
C. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 27 novembre 2019, le gouvernement béninois a autorisé la contractualisation pour la construction des 5 marchés régionaux et de 6 marchés urbains.
Dans le but de mettre à la disposition des usagers des équipements marchands modernes dans les communes, l'Etat a lancé le 24 avril 2019 un appel d'offres international pour la construction de 20 marchés modernes.
Selon le relevé du Conseil des ministres, l'appel a « abouti à l'adjudication du lot 1 constitué de 9 marchés de la ville de Cotonou ». « Les deux autres lots ont été déclarés infructueux », informe le relevé.
Le gouvernement a autorisé la contractualisation pour la construction des 5 marchés régionaux de Houègbo, Azovè, Glazoué, Natitingou et Pahou respectivement avec les groupements SOGEI-SCACU, DYJESCK-VICO, puis avec FADIL SA, OMN et CERAB TP.
« Ces 5 marchés seront réalisés pour un montant de vingt milliards trois cent douze millions huit cent vingt mille sept cent soixante-dix-sept (20.312.820.777) FCFA TTC ».
Le Conseil a également donné son accord pour « la contractualisation en un lot unique des 6 marchés urbains suivants : Ahouangbo, Ouando, Cococodji, Houndjro, Guèma et Djougou, avec l'entreprise GETRAN SA ».
Le montant s'élève à trente et un milliards quatre-vingt-trois millions six cent trente-cinq mille cinq cent quarante-cinq (31.083.635.545) FCFA TTC.
Le montant total des 11 marchés régionaux et urbains est de cinquante et un milliards trois cent quatre-vingt-seize millions quatre cent cinquante-six mille trois cents vingt-deux (51.396.456.322) FCFA TTC.
Les ministres concernés sont chargés d'accomplir toutes les diligences nécessaires en vue du démarrage des travaux.
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 27 Novembre 2019 sous la présidence de Patrice Talon. Au terme des travaux les nominations ci-après ont été prises
.
Au ministère de la Santé
Directeur départemental de la Santé du Borgou
Médecin-colonel Ibrahim MAMA CISSE
Au ministère du Numérique et de la Digitalisation
Secrétaire général du ministère
Monsieur Oumarou Aboubakar CHABI BOUBACAR.
D'importantes mesures sont annoncées dans le budget de l'Etat exercice 2020 du ministère de l'Intérieur et de la sécurité publique. En témoigne le document défendu par Sacca Lafia, ministre en charge de la sécurité publique devant les députés à l'Assemblée nationale.
Dans le cadre de ce budget, il est prévu la construction de 144 commissariats de Police.
Le document prévoit également la construction d'un quartier général moderne pour la Police républicaine, le recrutement de 600 élèves policiers ayant au moins le niveau baccalauréat, et l'acquisition de matériels roulant.
Pour réaliser tous ces projets, il faudra mobiliser la somme de 54.445.847.000 FCFA, soit une augmentation de 39,30 % par rapport à 2019 dont le montant est chiffré à 38.918.349.000 FCFA.
F. A. A.
Le Nigéria a fermé ses frontières terrestres depuis le 20 août 2019, dans le but de lutter contre la contrebande notamment du riz. Cette mesure qui affecte le Bénin, le Niger, le Ghana et le Togo, a aussi de lourdes conséquences à l'intérieur du Nigéria.
En fermant ses frontières depuis plus de 3 mois, le Nigéria entend lutter contre la contrebande des produits alimentaires dont le riz, consommé en grande partie par ses populations et stimuler la production agricole nationale. Pour le président Buhari, la fermeture des frontières a eu un résultat positif dans la mesure où la contrebande du riz et même de l'essence a diminué entraînant ainsi la hausse des revenus douaniers. Une appréciation dont les signes positifs ne se remarquent pas sur le terrain.
Selon une analyse faite par Dominique Baillard, journaliste de RFI dans l'émission « Aujourd'hui l'économie », de mardi 26 novembre 2019, « les chiffres fournis par les douanes sont sujets à caution, la Banque centrale du Nigéria, elle, ne constate toujours pas d'augmentation des recettes douanières. Et sur les marchés de Lagos (la capitale économique, Ndlr), le bilan vire carrément au négatif ».
Aussi, le prix du riz qui est devenu rare a-t-il augmenté ainsi que celui des produits alimentaires. Une situation qui touche les Etats proches des villes frontalières, Oyo, Osun, Ogun State et Lagos State.
A en croire Dominique Baillard, « il est trop tôt pour voir », si le Nigéria a atteint en partie son objectif qui est d'inciter la production locale. Pour elle, « les mesures protectionnistes ont rarement les effets magiques escomptés ».
« Le président Buhari en sait quelque chose : en subventionnant la production de riz en 2015, après son élection, il a certes encouragé la riziculture nigériane mais il a surtout exacerbé la contrebande que les douaniers nigérians au mieux sont incapables d'endiguer, au pire qu'ils soutiennent activement, en fermant les yeux sur les convois illicites moyennant un pot de vin. Quant à la production industrielle nigériane, loin d'être dopée, elle est au contraire entravée par la fermeture de la frontière », affirme-t-elle.
La fermeture des frontières par le Nigéria peut amener des entreprises à abandonner définitivement leurs activités puisqu'elles ne « peuvent plus importer les biens intermédiaires nécessaires pour leur production » aussi « parce qu'elles ne peuvent plus exporter ».
D'après la journaliste, « si le Nigéria souffre de la contrebande qui a pris c'est vrai des proportions énormes, il demeure néanmoins le plus grand pourvoyeur de biens manufacturés sur le couloir entre Lagos et Abidjan. D'ailleurs sa balance commerciale avec ses voisins est excédentaire. Les industriels redoutent aujourd'hui de perdre définitivement des parts de marché au profit de concurrents étrangers ».
‹‹ La locomotive de l'Afrique de l'ouest a surtout besoin du retour des investisseurs ...››
Selon le FMI, informe Dominique Baillard, « la locomotive de l'Afrique de l'ouest a surtout besoin du retour des investisseurs pour gonfler la croissance encore très molle, trop molle. Insuffisante pour bénéficier à la population qui elle continue d'augmenter ».
« Depuis quatre ans, le PIB par habitant diminue, cela veut dire que les Nigérians s'appauvrissent. Mais les investisseurs sont sur la défensive, échaudés par les décisions brutales du président.
Les entrepreneurs locaux estiment que le gouvernement s'attaque au symptôme plutôt qu'à la racine du mal. Ils préféreraient qu'il concentre ses efforts sur la formation et le renforcement du service des douanes, mais ces propos ne trouvent pas d'échos à Abuja », déclare-t-elle.
Les réflexions se poursuivent entre le Bénin, Nigéria et Niger pour trouver une solution devant aboutir à l'ouverture des frontières. Au terme de la rencontre tripartite tenue le jeudi 14 novembre à Abuja le Nigéria, le Bénin et le Niger ont décidé de créer une équipe de patrouille frontalière commune comprenant la police, les douanes, l'immigration, la marine et les services de sécurité de l'Etat des trois pays. La patrouille aura pour mission de contrôler les activités au niveau des frontières. Début novembre le Nigéria avait annoncé la prolongation de la mesure jusqu'au 31 janvier 2020.
A.A.A