Grand soulagement pour les populations de Sètovi et de Akpakpa-Dodomè, en proie depuis plusieurs années au phénomène cyclique des inondations. Les ouvrages réalisés dans le cadre du lot1 du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) ont été provisoirement réceptionnés ce mercredi 17 juillet 2024.
Fin des travaux du lot1 du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou, lancés en décembre 2021. Les bassins versants Y et PA3, réalisés dans le cadre de ce lot sont achevés. La réception provisoire a lieu mercredi 17 juillet 2024, en présence du coordonnateur du PAPC, Oswald GANGBO, du directeur général adjoint de l'Agence d'exécution des travaux urbains (AGETUR), Marcellin BOCOVE, et d'autres personnalités.
Selon le directeur général adjoint de l'AGETUR, il y a eu en ce qui concerne le bassin versant Y, la construction de collecteurs d'assainissement pluvial de 935 mètres linéaires, et le pavage de 1,6 km de rues. Quant au Bassin versant PA3, un bassin de rétention d'eau d'une capacité de 116.500 mètres cubes a été construit.
A cela s'ajoute la réalisation de 672 mètres linéaires de collecteurs, le pavage de 8,5 km de voies et l'aménagement de réserves d'habitats naturels pour la flore et la faune, a fait savoir Marcellin BOCOVE.
Selon un communiqué du gouvernement, les travaux confortatifs, à savoir : l'éclairage public, le reboisement et l'aménagement des espaces verts ont été réalisés pour l'ensemble des ouvrages de ce lot 1 financé à hauteur de 17.094.082.367 de francs CFA par la Banque Mondiale
F. A. A.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD) ont présenté le 16 juillet 2024, le Rapport sur le développement durable en Afrique (ASDR) 2024, lors d'un événement organisé en marge du Forum politique de haut niveau pour le développement durable des Nations Unies à New York.
Un accès élargi à des financements concessionnels pour le développement, des systèmes d'information et d'alerte précoce renforcés, ainsi que des réformes économiques urgentes figurent parmi les principales recommandations formulées dans le nouveau Rapport, intitulé « Renforcer l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : la mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes. »
Le rapport fournit un examen approfondi des progrès des pays africains vers cinq objectifs de développement durable et leurs 32 cibles pour atteindre l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Les cinq ODD examinés sont : éliminer la pauvreté (objectif 1) ; éliminer la faim (objectif 2) ; lutter contre les changements climatiques (objectif 13) ; promouvoir des sociétés pacifiques (objectif 16) et renforcer les partenariats mondiaux (objectif 17).
La nouvelle étude montre que l'Afrique n'est en passe d'atteindre que moins de trois des 32 objectifs évalués dans ce rapport (ASDR 2024) et que des revers ont été enregistrés pour 8 d'entre eux, avec des progrès lents ou un statu quo pour les objectifs restants.
« Les économies avancées ont rebondi après la crise de la COVID-19, mais de nombreux pays africain sont confrontés à un endettement élevé, à une inflation à deux chiffres et à un accès limité au financement crucial pour le développement et le climat. Les disparités en matière d'indice de développement humain se creusent entre les pays les mieux classés et ceux les moins bien classés ; ce qui met en évidence des défis importants à travers l'Afrique malgré certains progrès au cours des dernières décennies », a déclaré Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la CEA.
En effet, l'aide publique au développement (APD) destinée à l'Afrique a augmenté de 2 % en 2023, mais l'APD totale reste à 0,37 % du revenu national brut combiné des donateurs, bien en dessous de l'objectif de 0,7 % convenu par les États membres de l'ONU. Compte tenu du peu de temps qui reste avant l'échéance des ODD de 2030, la plupart des pays pourraient ne pas parvenir à mobiliser les ressources adéquates pour combler leur déficit de financement.
« Les pays africains ont réalisé des progrès significatifs dans des domaines importants, mais nous manquons de temps », a souligné Matthias Naab, Directeur régional adjoint par intérim du PNUD pour l'Afrique. « Il est impératif que nous renforcions les partenariats et recherchions des solutions innovantes pour mettre un terme à la décélération actuelle – et même au renversement dans certains domaines – et que nous travaillions plus étroitement avec les pays et les peuples africains pour nous remettre sur la bonne voie vers nos objectifs mondiaux et l'Afrique que nous voulons. En cela, ce rapport est essentiel car il ouvre la voie à cette accélération critique.
L'Afrique a fait des progrès en matière de réduction de la pauvreté (objectif 1), malgré les revers causés par des crises comme la COVID-19, qui ont considérablement augmenté les taux de pauvreté, puisqu'en 2022, l'Afrique représentait plus de la moitié (54,8 %) des personnes vivant dans la pauvreté dans le monde. Des efforts sont en cours pour renforcer les systèmes de protection sociale, qui ne couvrent actuellement que 17,4 pour cent de la population, bien qu'ils restent bien en deçà de la moyenne mondiale. L'accès à l'eau potable a augmenté en moyenne, passant de 68,7 pour cent en 2015 à 72,9 pour cent, et les services d'assainissement de base atteignent désormais 52 pour cent de la population, grâce aux efforts continus pour répondre aux normes mondiales.
Les efforts visant à lutter contre la faim, la sous-alimentation et le retard de croissance en Afrique (objectif 2) sont cruciaux. Malgré des défis tels que l'augmentation de la faim qui touchera 281,6 millions de personnes en 2022, soit une augmentation de 11 millions par rapport à 2021, des initiatives sont en cours pour résoudre ces problèmes et nécessitent un soutien urgent. Les mesures comprennent l'amélioration des investissements agricoles et l'aide pour renforcer la sécurité alimentaire.
L'Afrique a fait preuve d'une résilience et d'un engagement remarquables dans la lutte contre le changement climatique (objectif 13), et les efforts visant à renforcer la réduction des risques de catastrophe se poursuivent, même si le nombre de pays ayant mis en place des stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophe reste à 29 sur 54 depuis 2015. Financer le climat L'action en Afrique est primordiale, mais seuls 29,5 milliards de dollars ont été mobilisés sur les 2,8 billions de dollars nécessaires entre 2020 et 2030 pour permettre aux pays africains de mettre en œuvre leurs CDN dans le cadre de l'Accord de Paris.
« Le financement reste un défi pour l'Afrique. Il lui faudra entre 118,2 et 145,5 milliards de dollars par an pour mettre en œuvre les engagements du continent en matière d'action climatique et les contributions déterminées au niveau national, » a expliqué le Dr Al Hamndou Dorsouma, responsable de la division Changement climatique et croissance verte de la BAD.
« Cela nécessite que les partenaires de développement intensifient leur soutien, notamment en renforçant le système des banques publiques de développement en se concentrant sur l'amélioration des capacités productives, des infrastructures et du développement du capital humain. Il est également important que les pays africains donnent la priorité à la mobilisation des ressources intérieures à travers des réformes telles que la numérisation des systèmes d'administration fiscale, en mettant en œuvre une fiscalité progressive et en tirant parti des plateformes de paiement numérique, » a-t-il ajouté.
En termes de gouvernance (objectif 16), certains pays, comme le Malawi, ont pris des mesures significatives pour lutter contre la corruption. Mais celle-ci reste un défi important dans de nombreux pays africains qui enregistrent des progrès stagnants et des cas de corruption croissants. En outre, les flux financiers illicites élevés, totalisant environ 1 300 milliards de dollars de sorties et 1 100 milliards de dollars d'entrées en 2020, continuent d'entraver le financement de programmes clés et de coûter à l'Afrique environ 88,6 milliards de dollars par an.
Le Rapport souligne également que d'importantes lacunes en matière de données subsistent dans de nombreux pays du continent et recommande aux décideurs politiques et aux universitaires d'inclure les compétences et le renforcement des capacités dans leurs priorités afin de pouvoir avoir une image plus précise de l'état des réalisations et des besoins des pays en termes de développement inclusif et durable.
« Ce nouveau rapport souligne l'engagement et les progrès des pays africains, mais il met également en lumière les défis qui nous restent à relever pour façonner « l'Afrique que nous voulons ». Il souligne la nécessité urgente d'accélérer les actions de développement durable et l'impératif pour les pays africains d'intensifier leurs efforts et de donner aux communautés les moyens de parvenir à une croissance plus inclusive. Mais cela montre également clairement à quel point des financements innovants et des partenariats renforcés sont essentiels pour que les pays puissent redoubler d'efforts », a déclaré Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente de l'Union africaine. Le Rapport sur le développement durable en Afrique 2024 : bit.ly/2024ASDR-FR.
Source : Communiqué de presse
La Mairie de Cotonou a lancé, avec l'appui financier du Projet SRHR et sous la coordination de la Préfecture du Département du Littoral, recrutement de cent quarante-six (146) agents pour le recensement de tous les ménages des treize (13) arrondissements de la commune.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Politique Nationale de la Santé Communautaire (PNSC), adoptée par le Gouvernement du Bénin en Conseil des Ministres du 06 mai 2020, axée sur l'approche « One Health », la mairie de Cotonou, avec l'appui financier du Projet SRHR et sous la coordination de la Préfecture du Département du Littoral, lance le présent avis de recrutement de cent quarante-six (146) agents pour le recensement de tous les ménages des treize (13) arrondissements de la commune.
I. MISSION DES AGENTS RECENSEURS
Sous l'autorité du Préfet du Département du Littoral et avec l'appui du Maire de la Commune de Cotonou et de ses collaborateurs, les agents recenseurs auront pour tâches de :
– identifier les ménages présents dans chaque unité administrative (villages et quartiers) de la commune ;
– recenser les ménages identifiés ;
– rendre compte régulièrement de l'avancement du travail aux superviseurs et faire l'état des situations particulières ;
– restituer en fin de collecte l'ensemble des documents et outils ;
– participer aux opérations de regroupement des ménages en grappes de deux cents (200) ;
réaliser toutes autres tâches qui lui seront confiées par l'Autorité.
II. PROFIL RECHERCHÉ
– être de nationalité Béninoise et avoir au moins 18 ans, avec des expériences en collecte des données ;
– avoir au moins le BAC ou un autre diplôme équivalent ;
– avoir parler couramment la langue du milieu : Fon, Xwéda, Toffin, etc. ;
– avoir une bonne maitrise de la zone de travail et y résider ;
– disposer d'une pièce d'identité valable et être disponible pendant toute la durée des opérations de collecte des données ;
– être capable de travailler sous pression et rendre les données fiables ;
– être physiquement apte et endurant pour exécuter la mission dans les quartiers de ville ;
– avoir une expérience dans la collecte des données avec les smartphones serait un atout.
III. LIEU DE TRAVAIL
Les cent quarante-six (146) agents recenseurs retenus seront répartis dans tous les arrondissements de la commune selon la grille ci-après :
Nombre d'agents recenseurs
1er arrondissement : 12
2ème arrondissement : 13
3ème arrondissement 15
4ème arrondissement 08
5ème arrondissement 05
6ème arrondissement 16
7ème arrondissement 06
8ème arrondissement 07
9ème arrondissement 12
10ème arrondissement 09
11ème arrondissement 07
12ème arrondissement 21
13ème arrondissement 15
Ils pourraient toutefois être redéployés au cours du recensement suivant les besoins en couvertures en ménages recensés par arrondissement.
IV. DUREE ET PERIODE DE TRAVAIL
Le recensement des ménages est prévu pour se dérouler pendant douze (12) jours calendaires, couvrant juillet/ août. À cet effet, les agents recenseurs bénéficieront, d'une formation avant le démarrage de l'opération de collecte courant Juillet-Août 2024 sur les outils et stratégies de collecte des données avant la phase de terrain.
V. PIECES A FOURNIR
– une lettre de motivation d'une page au plus adressée à Monsieur le Maire de la Commune de Cotonou, précisant l'arrondissement choisi ;
– un CV détaillé de trois (03) pages au maximum ;
une copie légalisée du diplôme et de la preuve des expériences s'il y a lieu ;
une copie légalisée de la pièce d'identité en cours de validité (CNI, passeport) ou une copie simple de la CIP ;
une attestation de résidence ; un certificat de nationalité.
VI. FINANCEMENT
L'incidence financière de l'opération de recensement sera prise en charge par le projet SRHR.
VII. LIEU DE DEPÔT ET DATE DE CLÔTURE DES CANDIDATURES
Les candidats désireux de prendre part à ce recrutement, sont priés de faire parvenir leur dossier de candidature au Secrétariat Administratif Central de la mairie de Cotonou, sous plis fermé, avec la mention « CANDIDATURE AU POSTE D'AGENTS RECENSEURS DES MENAGES DANS LA COMMUNE DE COTONOU », au plus tard le vendredi 26 Juillet 2024 à 17 heures précises.
Seuls les candidats retenus sur étude de dossiers seront contactés pour la suite du processus.
Tout dossier qui ne remplit pas les conditions du présent avis de recrutement sera purement et simplement rejeté.
Les candidatures féminines sont vivement encouragées.
Pour tous renseignements complémentaires, veuillez appeler le contact ci-après : 46-50-11-11 (Service des Relations avec les Usagers de la mairie de Cotonou).
Cotonou, le 16 juillet 2024
Le Secrétaire Exécutif
Anges Paterne AMOUSSOUGA
Dans un communiqué officiel sur son site ce jeudi 18 Juillet 2024, le FC Sochaux-Montbéliard annonce qu'en concertation avec Jodel Dossou, les deux parties ont convenu de mettre fin, avec effet immédiat, au contrat les liant jusqu'au 30 juin 2025.
Arrivé à l'hiver 2023, l'ailier international béninois aura disputé 16 matches avec le FCSM pour 2 buts inscrits. Jordel Dossou devra se trouver un autre club avant la fin de ce mercato estival.
J.S
Les candidats au BAC 2024 sont fixés ce jeudi 18 juillet 2024 au titre de la seconde délibération.
Les résultats de la seconde délibération du BAC, session de juin 2024, sont disponibles avec les mentions (Passable, Assez-bien, Très-bien) dès ce jeudi 18 juillet 2024.
Les candidats peuvent consulter leurs résultats sur la plateforme https://eresultats.bj/consulter/bac-session-de-juin-2024
Les candidats qui n'ont pas réuni la moyenne requise (10/20) vont subir les épreuves orales les vendredi 19 et samedi 20 juillet 2024.
La troisième et dernière délibération est prévue pour le samedi 20 juillet 2024.
M. M.
Comment prétendre évoquer Celia Caridad Cruz, la médiatrice, la grande prêtresse de la musique afro-cubaine, latino-américaine ? A mon avis il faut s'abreuver soi-même, communier aux sources de l'art de Celia cruz, entreprendre l'interrogation personnelle, individuelle de son oeuvre dans ses dimensions trans-culturelles, sociales, artistiques, humaines profondément vitales ; tel un parcours initiatique.
Le cheminement de Celia Cruz est largement diffusé. Sa naissance à la Havane le 21 Octobre 1924, jusqu'à son départ le 16 Juillet 2003 aux états-unis. 16 juillet, deux fois 7 dirait le numérologue pour qui ce chiffre symbolise le sacré. Sacrée, Celia Cruz l'était. Celle que l'on appelait « Café con leche » et qui montait sur scène avec le cri de ralliement « azuchar », était le cœur et la voix de l'orchestre la Sonora Matancera. Exilée aux Etats-Unis en 1960 à la grande déception de Fidel Castro, elle ne devrait plus remettre le pied sur sa terre natale. Elle a participé au fameux groupe Fania all stars, produit aux côtés de célébrités telles que Tito Puente, Ray barreto, Johnny pacheco. Avec ce dernier elle enregistra l'album Celia et Johnny, disque d'or qui porta le duo au sommet des hits parades et fit le bonheur des amateurs de salsa au milieu des années 70. L'artiste Béninoise Angélique Kidjo qui lui voue manifestement une grande dévotion, a la conscience de la force de l'œuvre de Celia Cruz, comme en témoigne sa contribution à relayer ses productions auprès des jeunes générations par ses interprétations maîtrisées et passionnées.
Il faut aller à Celia Cruz, l'écouter, la voir dans son jeu scénique, qui aux meilleurs moments de sa vigueur physique, vigueur, qu'elle a conservé à un âge fort avancé participe de la transe des cérémonies initiatiques du vaudou, du déchaînement dans les parties de candomblé. Son œuvre dévoile l'énergie de peuples issus de multiplicités qui malgré l'incommensurable douleur de l'esclavage ont sauvegardé et transfiguré les rythmes de terres lointaines comme une dernière étincelle contre l'extinction, l'anéantissement voulu par le sadisme nourri de complicités diverses. C'est cette étincelle inextinguible que les artistes de la dimension de Cruz ont éclôt en une flamme de dimension universelle diffusée dans tous
les foyers, transportée tel un flambeau sur toutes les grandes scènes de la planète. C'est sur une de ces scènes que l'heureuse circonstance d'un festival de musique m'a donné la première, l'unique, l'ultime occasion, de voir Celia Cruz en chair, l'espace de 5 à 6 minutes en fin de sa dernière prestation. C'était à Nyon en Suisse au début des années 80 dans la lumière d'un soir d'été. Il y eut un bref instant où la symbiose que constituait sa voix aux puissants timbres riches de ses métissages, son jeu corporel, les rythmes des instruments de l'orchestre accompagnateur atteignit un paroxysme esthétique, des minutes, peut-être seulement des secondes durant lesquelles la providence vous livre une expérience non ordinaire : La sensation immédiate, à la limite du tangible, la perception qu'il y a en l'être humain une dimension cachée, vitale, divine, indestructible, proéminente, éternelle qui éclate en une intense joie d'existence, une « alegria » véritablement. Vous réalisez l'expérience cognitive immédiate que si votre souffle devait s'arrêter en cet instant, aucune peine ne devait s'ensuivre car cela est n'est qu'un des pôles de l'énergie qui vous a branché l'espace de quelques instants à l'essence divine de l'humain. L'homme peut-il communiquer cette expérience avec autant d'intensité ? Ou cela n'est-il donné qu'à la femme seule, porteuse et génératrice de vie ? Je ne sais. Dans l'ère culturelle Adja-Ewé, Mahou, la divinité suprême source de toute vie, l'être que nul autre ne peut dépasser est d'essence féminine pense t-on. C'est une expérience qui vous ouvre à la liberté, en même temps qu'elle vous fait prendre conscience des énergies potentielles en vous, celles qui vous permettent de cabrer devant toute oppression, de mettre en mouvement vos forces créatrices les plus puissantes. N'est-ce pas à cette conscience que les vrais leaders doivent d'abord conduire leur peuple ? Avant le leitmotiv émergence économique, il y a d'abord la nécessité d'une renaissance ontologique, individuelle, culturelle, collective comme une réappropriation de déterminants essence-tiels. C'est ce que commande en tout cas la restructuration des rapports en cours dans le monde afin de ne pas choir de nouveau comme vil ustensile aux mains des autres, afin de se poser en acteurs structurants du nouvel échiquier qui doit se mettre en place.
La réminiscence de ces secondes à Nyon me visite bien souvent. Et immanquablement cela me ramène à Porto-Novo à la fin des années 70. Nous avions 20 ans, nos baccalauréats en poche. La tête libre des soucis d'examen, en attente d'être enrôlés pour le service militaire et patriotique en qualité d'enseignants dans les collèges. Nous étions trois copains, peut-être quatre. Nous revenions vers nos logis ivres de joies et de fatigues dans les lueurs de l'aube d'un dimanche. Le muezzin venait de lancer le premier appel aux fidèles. La veille nous avait vus cavaler la nuit entière aux bras des jeunes filles en fleur, aux sons de la Salsa qui était à son ère de gloire. Entre douces limonades et mets spéciaux sénégalais et béninois concoctés par nos mères Lawani, nous avions dansé CUCALA, CANTO A LA HABANA, QUIMBARA et bien d'autres célébrités de Celia Cruz. L'un d'entre nous Pierre, eut ces mots : « Le couple musique, femme est une composante essentielle de la vie ». Voilà une expression spontanée de bonheur telle qu'on peut la ressentir à 20 ans. Celia symbolisait ce duo : Musique et femme. La femme faite musique. La musique faite femme. La voix de Celia Cruz a le pouvoir de nous brancher immédiatement sur la joie d'être. Riches de ses influences multiples elle vous déroule les accents Yorouba, Nago, en évoquant les divinités dans la série « Tributos a los orishas », vous promène aux sons des balades classiques afro-cubaines comme Gantanamera, Yerbero, El carretero, Toro Mata, El que Siembra su Maiz et bien d'autres…
Puisse notre monde déchiré par toutes sortes de conflits, dominé par l'agressivité, entendre l'hymne à la vie que chanta durant toute son existence Celia Cruz, celle qui proclamait la musique comme toute sa vie ? Puisse notre monde faire le choix de l'Alegria comme principe philosophique afin que des scories et des douleurs de l'histoire émerge une humanité réconciliée avec elle-même, solidaire dans sa multiplicité, qui fasse de la vie ce carnaval tel que le voulait et le chantait Celia Cruz. Œuvrons véritablement pour que l'Afrique, berceau de l'humanité émerge à l'avant-garde de sa régénérescence.
G. Theophile Nouatin
DANSER AVEC CELIA CRUZ
En el bajio
https://youtu.be/WUTCYKLtrk8
Canto a la Habana
Canto A La Habana - YouTube
Quimbara
http://www.youtube.com/watch?v=8Y06BvtWjrg&mode=related&search
cuando Sali de Cub
https://youtu.be/usJVkRpLTvM
Angelique Kidjo
Quimbara (youtube.com)
possible. Merci :
Bien que la Suisse ait connu un taux de croissance démographique quatre fois supérieur à celui de la France en 2023, le Québec a enregistré une progression encore plus élevée grâce à une immigration particulièrement forte, et qui devrait lui permettre de dépasser la Suisse, la Biélorussie et l'Autriche d'ici 2025. Une évolution qui s'explique notamment par le grand dynamisme économique de la province, où le taux de chômage est régulièrement en dessous de la moyenne canadienne, et qui continue dans le même temps à être la province la plus sûre du Canada.
Selon les dernières données de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de son équivalent helvétique (l'Office fédéral de la statistique), et en appliquant la méthodologie canadienne moins restrictive pour l'immigration temporaire, la population du Québec était de 8,985 millions d'habitants au 1er janvier 2024 (en hausse de 2,45 %), contre à peu près 9,060 millions pour la Suisse (+ 1,6 %). Parallèlement, la Biélorussie et l'Autriche affichaient, toutes deux, une population d'environ 9,160 millions d'habitants à la même date (en baisse de 0,5 % pour la première, et en hausse de 0,6 % pour la seconde).
Une forte immigration principalement francophone et latino-américaine
Avec une croissance démographique de 2,45 % en 2023 (soit + 218 000 habitants), le Québec a enregistré une progression six fois supérieure à celle de la France (environ 0,4 %, en utilisant la même méthode et en retenant un scénario plus réaliste que les données officielles, qui sous-évaluent régulièrement le solde migratoire avant de le revoir à la hausse ultérieurement). De même, il est parvenu à réaliser une progression largement plus rapide que celle de la Suisse, qui a pourtant été le deuxième pays le plus dynamique d'Europe continentale, hors micro-États et après le Luxembourg (pays à la fois francophone et germanophone dans son intégralité, et connaissant une croissance démographique d'environ 2 % par an).
Toutefois, et compte tenu de l'effondrement de la natalité au Québec, où le taux de fécondité a dramatiquement atteint 1,38 enfant par femme en 2023, la croissance démographique de cette vaste province repose désormais exclusivement sur l'immigration (à plus de 99 %). Une situation à peu près comparable à celle de la Suisse, où le taux de fécondité a atteint 1,33 enfant par femme, et dont la progression démographique a été due à 95 % au solde migratoire. Mais l'attractivité du Québec est telle, que la plus grande province canadienne et la deuxième plus peuplée, après l'Ontario, a réussi l'exploit d'afficher en 2023 un solde migratoire presque égal à celui de la France, malgré une population totale près de huit fois inférieure.
Ainsi, et compte tenu de son rythme de croissance, qui semble se maintenir à un niveau très élevé, comme depuis 2022 (avec une hausse de 46 000 habitants au premier trimestre 2024, soit un écart négatif de seulement 2,5 % par rapport au premier trimestre de l'année dernière), et du rythme de croissance moins rapide et en baisse de la Suisse (qui semble revenir à celui de 2022, mais qui demeure assez élevé pour un pays développé, avec une hausse d'environ 20 000 personnes au premier trimestre), la population du Québec devrait dépasser celle de la Confédération helvétique avant la fin de l'année 2024, pour s'établir à environ 9,2 millions d'habitants (contre environ 9,15 millions). De même, et suite à la baisse constante de la population de la Biélorussie (autour de 0,5 % par an) et de la hausse généralement assez modérée de celle de l'Autriche, qui devrait croître à court terme à un rythme comparable à celui de 2023, le Québec devrait dépasser la Biélorussie au cours de l'année 2024 (et qui serait peuplée par un peu plus de 9,1 millions d'habitants en fin d'année), avant de passer devant l'Autriche dans la première moitié de l'année 2025, et dont la population devrait se situer entre 9,25 et 9,3 millions d'habitants fin 2025, contre environ 9,4 millions pour le Québec.
Par ailleurs, et contrairement à la Suisse, qui reçoit une immigration très majoritairement européenne, pour des raisons essentiellement géographiques (à 77 % en 2022, hors Turquie, selon les dernières données disponibles), le Québec mène une politique migratoire qui accorde la priorité aux habitants des pays francophones et d'Amérique latine, et ce, contrairement au Canada anglophone qui accorde la priorité à l'immigration asiatique et demeure assez fermé à celle en provenance des autres pays du Sud. À titre d'exemple, les immigrants permanents originaires de pays arabes (essentiellement francophones pour le Québec) ont représenté 26,9 % de l'ensemble des immigrants permanents s'étant installés au Québec au cours de la période de cinq années allant de 2016 à 2020, et encore présents à la date du dernier recensement de la population canadienne, en 2021, selon les données publiées par Statistique Canada. Un taux considérablement supérieur à celui observé au Canada anglophone (qui compte également quelques minorités francophones, mais dépourvues de réel pouvoir), où l'immigration originaire de pays arabes, essentiellement anglophones dans ce cas, n'a représenté que 11,4 % du total de l'immigration reçue sur la même période.
Il en est de même pour l'immigration en provenance d'Afrique subsaharienne, également presque entièrement francophone pour le Québec et où elle a représenté 18,6 % du total selon les mêmes critères (contre 10,6 % pour le Canada anglophone), et pour celle en provenance des pays d'Amérique latine, qui a constitué 13 % du total de l'immigration permanente reçue sur la même période quinquennale et encore présents en 2021 (contre seulement 5 % pour le reste du Canada). Ainsi, ces trois bassins démographiques que sont les pays arabes, l'Afrique subsaharienne et l'Amérique latine ont représenté 58,5 % de l'immigration permanente totale reçue par le Québec sur la période 2016-2020, contre seulement 27 % pour le reste du Canada. Par ailleurs, l'immigration originaire d'Amérique latine, essentiellement hispanophone, a un poids particulièrement important au niveau de l'immigration économique temporaire, notamment dans le domaine agricole, ainsi qu'au niveau des demandes d'asile déposées par des migrants ayant traversé ou quitté les États-Unis afin de vivre le rêve québécois. Il est d'ailleurs à noter que le Québec abritait, à lui seul, non moins de 54 % des demandeurs d'asile présents au Canada au 1er janvier 2024.
De très larges pouvoirs en matière d'immigration
La possibilité donnée au Québec d'agir sur l'immigration résulte des pouvoirs très étendus dont il bénéficie en la matière, et constituant une exception obtenue de haute lutte au sein de la fédération canadienne. Des pouvoirs obtenus progressivement à partir de 1974 (lorsque le Québec, autrefois officiellement bilingue français-anglais au niveau provincial, décida de faire de langue française sa seule et unique langue officielle), et qui permettent notamment à cette vaste province de sélectionner l'intégralité de son immigration économique permanente, de peser ainsi indirectement sur le regroupement familial, de décider de la répartition géographique des réfugiés et des demandeurs d'asile (par exemple en plaçant volontairement nombre d'entre eux dans des localités totalement francophones), ou encore de rendre obligatoire l'inscription dans le réseau scolaire francophone des enfants de tous les immigrants s'installant dans la province.
Ainsi, et alors que l'écrasante majorité des descendants d'immigrés de deuxième génération rejoignait et grossissait les rangs de la minorité anglophone jusqu'au milieu des années 1970, ce sont désormais près de 90 % de ces descendants qui intègrent la majorité francophone. Une évolution qui s'explique également par le fait que la grande majorité des immigrants venant des cinq pays dont les ressortissants sont considérés comme étant les plus difficilement assimilables d'un point de vue linguistique, à savoir les Philippines et les pays du sous-continent indien (Inde, Pakistan, Bangladesh et Sri Lanka), finit par quitter le Québec au bout de quelques années, faute de pouvoir vivre confortablement en anglais.
Par conséquent, la population anglophone du Québec, qui correspond à l'ensemble des personnes utilisant en premier la langue anglaise, comme langue maternelle ou comme langue d'adoption, ne représente désormais plus que 15 % de la population provinciale (environ 15,3 % lors du dernier recensement de 2021). Cette minorité, aujourd'hui très majoritairement capable de s'exprimer en langue française, se concentre principalement dans l'agglomération de Montréal, qui en accueille 81 % des membres (soit 24 % de la population totale du territoire). Une présence que l'on retrouve surtout sur l'île de Montréal, partie centrale et poumon économique de l'agglomération, dont elle représente 11 % de la superficie, et qui abrite, à elle seule, 55 % des anglophones de la province (soit 36 % de la population). Autrefois, l'île de Montréal était même brièvement devenue majoritairement anglophone…
Une économie très dynamique pour la province la plus sûre du Canada
La progression démographique rapide du Québec résulte en bonne partie du grand dynamisme économique de la province, qui est devenue, à elle seule et entre autres, un des cinq principaux pôles mondiaux de l'industrie aéronautique, de l'industrie des jeux vidéo et de celle des effets spéciaux cinématographiques. Ce dynamisme se manifeste notamment par la faiblesse du taux de chômage, qui se situe même régulièrement en dessous de la moyenne canadienne. Celui-ci s'est ainsi établi à 5,1 % en mai 2024, contre 6,2 % pour la moyenne canadienne (et 6,7 % pour l'Ontario).
Le quasi plein-emploi et la forte immigration internationale qui caractérisent le Québec s'accompagnent, par ailleurs, d'un niveau élevé de sécurité, et faisant de cette province celle qui affiche régulièrement le taux de criminalité le plus faible de l'ensemble du Canada. Ainsi, et hors délits de la route, le taux de criminalité s'est situé à 3 508 infractions pour 100 mille habitants en 2022 (selon la définition canadienne assez large de la criminalité), contre non moins de 6 289 pour le Canada anglophone, d'après les dernières données disponibles auprès de Statistique Canada (et une moyenne de 5 668 au niveau national).
Le Canada francophone démontre ainsi au reste du monde que l‘immigration africaine, arabe ou latino-américaine ne menace pas forcément la sécurité, l'équilibre des comptes publics et le bien-être général de la société d'accueil. Elle peut, au contraire, être source de plus-value dès lors que certaines conditions sont respectées en amont et en aval.
Le décret portant nomination des neuf membres de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), 7ème mandature a été rendu public après l'élection des représentants des médias et la désignation des représentants de l'Assemblée nationale et du Gouvernement. Le décret N°2024-1011 en date du 3 juillet 2024 a été signé par le Président de la République Patrice Talon, le Ministre de l'économie et des finances, le Ministre du numérique et de la digitalisation et le Ministre de la justice.
L'INTEGRALITE DU DECRET N°2024-1011 DU 03 JUILLET 2024
Accident de circulation ce jeudi 18 juillet 2024 devant l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) !
Le conducteur d'un camion gros-porteur a perdu le contrôle de son véhicule à la suite de l'éclatement de l'un des pneus sur l'axe Cotonou-Bohicon à hauteur de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
Le véhicule a quitté la chaussée et s'est retrouvé sur la piste réservée aux motocyclistes pour échouer enfin dans une maison au bord de la route, selon radio Univers.
L'accident est survenu dans la matinée de ce jeudi 18 juillet 2024. Le bilan fait état d'un blessé grave et d'importants dégâts matériels.
M. M.
Quelques jours après les sacres de l'Espagne à l'Euro 2024 (en Allemagne) et de l'Argentine à la Copa America 2024 (aux Etats Unis), la FIFA a réajusté son tableau des sélections. Les Guépards du Bénin sont toujours 19e au classement africain et 91e au plan mondial.
Le Maroc est toujours numéro 1 africain mais recule de deux places à l'échelle planétaire. Les Lions de l'Atlas passent de la 12e à 14e place. Le Sénégal (19e), la Côte d'Ivoire (38e) et le Nigéria (39e) chutent d'un rang.
Voici le Top 20 africain au classement FIFA de Juillet 2024 :
1- Maroc (14e mondial)
2- Sénégal (19e)
3- Egypte (36e)
4- Côte d'Ivoire (38e)
5- Nigeria (39e)
6- Tunisie (41e)
7- Algérie (46e)
8- Cameroun (51e)
9- Mali (53e)
10- Afrique du Sud (57e)
11- RD Congo (60e)
12- Ghana (64e)
13- Cap-Vert (65e)
14- Burkina Faso (67e)
15- Guinée (77e)
16- Gabon (83e)
17- Guinée Equatoriale (88e)
18- Angola (92e)
19- Bénin (91e)
20- Zambie (92e)
J.S
Les artistes les plus adulés donnent rendez-vous aux jeunes à Porto-Novo ce samedi 20 juin 2024 dans le cadre de la 4ème édition des Vacances Shows organisée par la Loterie Nationale du Bénin (LNB SA).
Après la Cité des Kobourous à Parakou, la Loterie Nationale du Bénin (LNB SA) dépose ses valises à Porto-Novo dans le cadre de la 4ème édition des Vacances Shows LNB.
Le rendez-vous est pris pour ce samedi 20 juin 2024 à Dangbéklounon pour l'acte 2 des Vacances Shows LNB 2024 à partir de 18h30.
L'entrée est libre et gratuite pour les branchés de Adjachè, Hogbonou, Porto-Novo. Le spectacle dans la ville au trois noms sera du ouf ! Ce sera avec Vano Baby (Azéto gbèdé), D Blue connu pour son tube à succès ‘'Problem'', Aimée Hovinou, Zoma_Zota et beaucoup d'autres artistes.
La LNB agrémente le tout avec divers jeux dotés de pleins de cadeaux.
M. M.
Cinq ambassadeurs béninois sont appelés à libérer leur poste à l'étranger au 31 août prochain. Le gouvernement nommera de nouveaux diplomates à ces postes.
En poste dans le même pays pendant plus de 3, 4 ans ou plus, cinq ambassadeurs béninois ont été rappelés et seront bientôt remplacés. Selon les informations, il ne s'agit pas d'une sanction car la plupart de ces diplomates en poste depuis 2016 sont en fin de mission.
Les pays concernés, selon Bip radio, sont le Maroc, la Chine, les États-Unis, le Qatar et le Koweït.
Les ambassadeurs du Bénin au Maroc et au Koweït sont en poste depuis 2016. Ceux en Chine et au Qatar sont en poste depuis 2017. Aux États-Unis, l'ambassadeur béninois est en poste depuis 2020.
M. M.
Les 20 plus grandes fortunes d'Afrique sont connus, selon le classement 2024 de Forbes Afrique. Aucun homme d'affaires béninois ne figure dans ce classement.
Malgré un contexte marqué par les tensions géopolitiques internationales, la hausse de l'inflation, la dégradation des conditions de financement sur les marchés, la dépréciation des monnaies locales par rapport aux grandes devises, etc. certains hommes ont fait preuve de résilience se maintenant dans le classement des plus fortunés en 2024.
Aliko Dangote est l'homme le plus riche du continent avec une fortune 13,9 Milliards de dollars soit 12,8 milliards d'euros. Le nigérian, numéro 1 dans le classement des hommes les plus riche, est à la tête d'une entreprise de ciment. Implantée dans dix pays africains, la société affiche une capacité de production annuelle de près de 50 millions de tonnes. Le groupe Dangote a inauguré en 2023 la plus grande raffinerie d'Afrique. Une nouvelle nouvelle infrastructure pétrochimique qui pourrait permettre à l'homme d'affaires d'accroître ses revenus annuels – aujourd'hui de l'ordre de 4 milliards de dollars, soit 3,6 milliards d'euros environ – atteindre à terme 30 milliards de dollars (27 milliards d'euros).
Selon Forbes, Johann Rupert d'origine Sud africaine est la deuxième fortune d'Afrique avec une richesse estimée à 10,1 milliards de dollars soit 9,3 milliards d'euros. Johann Rupert est le numéro deux mondial du luxe (Cartier, Van Cleef & Arpels, IWC, Jaeger-LeCoultre…), qu'il préside. Via la Compagnie Financière Rupert, Johann Rupert contrôle 10,18 % du capital de la société, qui lui a versé plus de 200 millions de francs suisses de dividendes en 2022 (230 millions de dollars, soit 210 millions d'euros).
Le milliardaire sud-africain Nicky OPPENHEIMER est numéro 3 avec une fortune estimée à 9,4 milliards de dollars soit 8,6 milliards d'euros.
Avec un patrimoine évalué à 8,7 milliards de dollars soit 8 milliards d'euros Nassef SAWIRIS est quatrième sur la liste.
Figure majeure du monde des affaires, le nigérian Mike ADENUGA est numéro 5 avec une fortune de 6,9 Milliards de dollars soit 6,3 milliards d'euros. Il opère dans les secteurs du pétrole (Conoil), de la banque (Sterling Bank) et des télécoms (Globacom).
Les autres fortunes du classement Forbes
#N°6. Abdulsamad RABIU
Pays d'Origine : Nigéria
Fortune : 5,9 Milliards De Dollars Soit 5,43 Milliards D'Euros
À la tête d'un groupe diversifié qui s'étend de l'agro-industrie au ciment, en passant par l'immobilier et la logistique portuaire, le fondateur de BUA Group est aujourd'hui l'un des plus puissants industriels du continent. Originaire de Kano (tout comme son compatriote Aliko Dangote), l'entrepreneur se lance dans les affaires en 1988. Depuis, l'ambitieux nigérian n'a cessé de multiplier les deals gagnants. Dernière opération majeure en date, l'obtention – en juin dernier – d'une facilité de crédit de 500 millions de dollars (460 millions d'euros), accordée par la Société financière internationale (IFC) et qui permettra au patron du groupe BUA d'agrandir sa cimenterie de Sokoto (Nord-Ouest), avec à la clé une augmentation de capacité de 6 millions de tonnes par an.
#N°7. Naguib SAWIRIS
Pays d'Origine : Égypte
Fortune : 3,8 Milliards De Dollars Soit 3,5 Milliards D'Euros
Fils de l'industriel Onsi Sawiris, Naguib Sawirib est le plus connu de sa richissime fratrie, ses deux frères – Nassef et Samih – étant eux-mêmes de prospères hommes d'affaires. Le tycoon copte a bâti sa fortune dans les télécoms, via la branche telco d'Orascom, avant de se lancer dans le secteur minier à partir de 2012. Avec succès : par le biais de son fonds d'investissement dédié, La Mancha Fund – doté de 1,4 milliard de dollars, soit 1,3 milliard d'euros –, il contrôle notamment le premier groupe aurifère ouest-africain, Endeavour Mining. Une réussite dans les affaires à laquelle il faut ajouter une influence politique non négligeable : engagé, le milliardaire égyptien a fondé dans la foulée de la révolution de 2011 le Parti des Égyptiens libres, tout en soutenant financièrement les mouvements civils qui ont conduit à la destitution du président Mohamed Morsi en juillet 2013.
#N°8. Mohamed MANSOUR
Pays d'Origine : Égypte
Fortune : 3,2 Milliards De Dollars Soit 2,9 Milliards D'Euros
Ancien ministre des Transports égyptien sous le régime d'Hosni Moubarak (2006-2009), Mohamed Mansour dirige le tentaculaire conglomérat familial Mansour Group, fondé en 1952 par son père Loutfy. Comptant 60 000 employés, le groupe détient notamment les droits de distribution exclusive en Égypte des groupes américains General Motors, Caterpillar et McDonald's. Une position enviable dans le pays arabe le plus peuplé (110 millions d'habitants), et dont les plantureux bénéfices ont permis à d'autres membres de la famille de détenir des patrimoines à dix chiffres. Les frères de Mohamed, Yasseen et Youssef, détenteurs de parts dans le groupe familial, sont également milliardaires tandis que le fils de Mohamed, Loutfy, dirige Man Capital, la branche de capital- investissement du groupe.
#N°9. Koos BEKKER
Pays d'Origine : Afrique Du Sud
Fortune : 2,7 Milliards De Dollars Soit 2,5 Milliards D'Euros
Surnommé le « Rupert Murdoch d'Afrique », Koos Bekker a fait du premier groupe de presse sud-africain Naspers l'un des pionniers de la télévision payante sur le continent, avant de se tourner vers le numérique. Son coup le plus spectaculaire reste toutefois sa prise de participation dans Tencent. Au début des années 2000, flairant le potentiel prometteur du marché chinois, le patron de Naspers décide de miser 32 millions de dollars (29 millions d'euros) sur ce qui n'est alors qu'un obscur service de messagerie. Vingt ans plus tard, les parts de Naspers dans le géant chinois du numérique Tencent valent plus de 100 milliards de dollars (914 milliards d'euros). De quoi assurer la fortune de Koos Bekker, qui a raccroché son costume de PDG de Naspers en mars 2014.
#N°10. Patrice MOTSEPE
Pays d'Origine : Afrique Du Sud
Fortune : 2,7 Milliards De Dollars Soit 2,5 Milliards D'Euros
Né en 1962 dans le township de Soweto, Patrice Motsepe est l'archétype de cette élite noire qui a prospéré après l'apartheid. Diplômé en droit minier et droit des affaires, l'entrepreneur sud- africain lance en 1997 African Rainbow Minerals, un groupe minier qui fera de lui le premier milliardaire noir du pays. Il est aujourd'hui la dixième fortune du continent, selon le classement Forbes. Last but not least, le magnat des mines a été élu président de la Confédération africaine de football (CAF) en mars 2021. Patrice Motsepe est par ailleurs le premier Africain à s'être engagé, en 2013, à faire don d'au moins la moitié de sa fortune dans le cadre de la campagne The Giving Pledge, initiée par les milliardaires américains Bill Gates et Warren Buffett.
#N°11. Issad REBRAB
Pays d'Origine : Algérie
Fortune : 2,5 Milliards De Dollars Soit 2,3 Milliards D'Euros
Né en 1944 au cœur de la Kabylie, l'infatigable entrepreneur a bâti en quarante ans le premier groupe privé algérien, Cevital. À coups de rachats d'entreprises et de construction d'usines, le milliardaire a fait de son entreprise un mastodonte présent dans des domaines aussi variés que les huiles végétales, le sucre, l'électroménager, la fabrication de verre ou encore les panneaux photovoltaïques. La liberté de ton d'Issad Rebrab vis-à-vis du pouvoir algérien lui a toutefois coûté cher : le patriarche du groupe a été condamné en 2020 à 18 mois de prison, dont six fermes, pour infractions fiscales, bancaires et douanières. Depuis, il a pris sa retraite et transmis les rênes du groupe à son fils cadet Malik, qui dirige depuis 2022 Cevital, aujourd'hui en pleine réorganisation.
#N°12. Mohammed DEWJI
Pays d'Origine : Tanzanie
Fortune : 1,8 Milliards De Dollars Soit 1,7 Milliards D'Euros
Natif de la zone rurale de Singida, le « plus jeune milliardaire d'Afrique » a fait de l'entreprise familiale MeTL (pour Mohammed Enterprises Tanzania Limited) – une société de négoce lancée par sa grand-mère – un géant qui génère un chiffre d'affaires annuel de 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros). Actif dans le textile, la minoterie, la production de boissons et d'huiles alimentaires et présent dans six pays d'Afrique, le groupe est aujourd'hui dans le peloton de tête des entreprises est-africaines par l'importance des revenus. Un succès bâti sur une formule simple : cibler les clients des grandes marques importées avec des produits équivalents bon marché fabriqués en Tanzanie et adaptés aux goûts locaux. L'homme d'affaires a par ailleurs été un temps député de la circonscription de Singida et s'est investi dans le sport avec l'équipe de football locale du Simba SC.
#N°13. Strive MASIYIWA
Pays d'Origine : Zimbabwe
Fortune : 1,8 Milliards De Dollars Soit 1,7 Milliards D'Euros
Connu pour avoir mis fin au monopole public de l'opérateur public zimbabwéen dans les années 1990, Strive Masiyiwa est l'un des entrepreneurs phares de la transformation digitale du continent. Par le biais de son groupe Econet et Cassaya Technologies, il a mis sur pied l'un des plus importants gestionnaires de fibre optique d'Afrique, avec un réseau de plus de 100 000 kilomètres. Basé à Londres, le milliardaire zimbabwéen possède par ailleurs des participations dans des réseaux de téléphonie mobile au Burundi et au Lesotho, mais aussi des participations dans des entreprises africaines actives dans les fintech, les data centers, la cybersécurité, ainsi que dans la distribution d'énergie solaire. Une série d'engagements entrepreneuriaux qui lui permettent de largement financer ses nombreuses activités philanthropiques, liées notamment à Delta Philanthropies et à la Higher Life Foundation, une structure fondée en 1996 avec son épouse Tsitsi.
#N°14. Aziz AKHANNOUCH
Pays d'Origine : Maroc
Fortune : 1,7 Milliards De Dollars Soit 1,6 Milliards D'Euros
Chef du gouvernement marocain depuis septembre 2021 après avoir été ministre de l'Agriculture pendant plus d'une décennie, le milliardaire Aziz Akhannouch tire sa fortune de la société Akwa Group, une holding centrée sur la distribution d'hydrocarbures. Akwa contrôle notamment Afriquia, premier distributeur marocain de carburant avec un réseau de près de 500 stations-service, qui avance activement ses pions ailleurs sur le continent. Dernière opération en date : le rachat en novembre 2022 – pour 185 millions de dollars, soit 169 millions d'euros – des activités de TotalEnergies en Mauritanie (40 stations dans tout le pays). Aux côtés de son épouse Salwa Idrissi Akhannouch, fondatrice du groupe Aksal – premier distributeur de produits de luxe au Maroc (Fendi, Ralph Lauren, La Martina…) – , il fait en outre partie des « power couples » les plus emblématiques du Maghreb.
#N°15. Othman BENJELLOUN
Pays d'Origine : Maroc
Fortune : 1,4 Milliards De Dollars Soit 1,3 Milliards D'Euros
Fils d'un riche industriel, Othman Benjelloun a choisi la finance pour bâtir son empire. À la tête d'un patrimoine estimé à 1,2 milliard de dollars, le patron de l'établissement panafricain Bank of Africa (2,3 milliards de dirhams de bénéfice net en 2022, soit 231 millions de dollars ou 211 millions d'euros) est aujourd'hui le deuxième homme le plus riche du Maroc. Une œuvre entrepreneuriale construite au fil des décennies et dont le nonagénaire souhaite désormais préserver la pérennité. Après avoir réorganisé en 2021 son groupe en le dotant d'une nouvelle entité globale, O Capital Group, qui unit l'ensemble des activités du groupe (banque, mais aussi transport, assurance, nouvelles technologies, agriculture, hôtellerie…), le tycoon ambitionne désormais d'imposer Bank of Africa dans le peloton de tête des plus puissantes institutions financières du continent, en étendant notamment sa présence à d'autres pays tels que le Nigéria et l'Égypte.
#N°16. Youssef MANSOUR
Pays d'Origine : Égypte
Fortune : 1,3 Milliards De Dollars Soit 1,2 Milliards D'Euros
Aux côtés de ses frères cadets Mohamed et Yasseen, Youssef Mansour préside le groupe Mansour, le conglomérat familial fondé en 1952 par le patriarche Loutfy Mansour, disparu en 1976. Mansour Group est le distributeur exclusif des véhicules General Motors et des équipements Caterpillar en Égypte et dans plusieurs autres pays. Pour la seule concession General Motors en Égypte, l'entreprise indique vendre plus de 80 000 véhicules par an, selon son site officiel. À noter que chaque membre de la fratrie supervisant un segment des activités du groupe, Youssef Mansour dirige pour sa part la branche des biens de consommation, qui comprend notamment la chaîne de supermarchés Metro. Il détient par ailleurs l'exclusivité des droits de distribution du géant français des cosmétiques L'Oréal sur le marché égyptien.
#N°17. Yasseen MANSOUR
Pays d'Origine : Égypte
Fortune : 1,2 Milliards De Dollars Soit 1,1 Milliards D'Euros
Tout comme ses frères Youssef et Mohamed, eux aussi milliardaires, Yasseen Mansour est actionnaire du conglomérat familial Mansour Group, fondé en 1952 par son père Loutfy Mansour, disparu en 1976. Mansour Group est principalement connu pour être le distributeur exclusif de grandes marques américaines (véhicules General Motors, cigarettes Philip Morris, chaîne de fast-food McDonald's…), typiques de l'« american way of life », tout en disposant d'opérations dans plusieurs autres pays (Ghana, Libye, Ouganda…). Outre ses parts dans Mansour Group, Yassen Mansour est par ailleurs le président de Palm Hills Developments, l'un des plus importants promoteurs immobiliers d'Égypte, spécialisé notamment dans la construction de villas de luxe et de centres commerciaux.
#N°18. Christoffel WIESE
Pays d'Origine : Afrique Du Sud
Fortune : 1,2 Milliards De Dollars Soit 1,1 Milliards D'Euros
Parti de rien, le self-made-man sud- africain s'est lancé dans les affaires à la fin des années 1960 avec l'enseigne Pep Stores, une chaîne de magasins de vêtements à bas coûts. Il change d'échelle en rachetant, en 1979, la chaîne de supermarchés Shoprite, qui réalise aujourd'hui près de 10 milliards de dollars (9,2 milliards d'euros) de chiffre d'affaires annuels. L'entrepreneur a toutefois connu son lot de déconvenues, à l'image du scandale financier « Steinhoff » qui
#N°19. Michiel LE ROUX
Pays d'Origine : Afrique Du Sud
Fortune : 1,1 Milliards De Dollars Soit 1 Milliards D'Euros
Discret, le Sud-Africain Michiel Le Roux a fondé en 2001 Capitec Bank, un établissement financier dont il possède environ 11 % du capital. Basé à Stellenbosch – non loin de la ville du Cap – et coté à la Bourse de Johannesburg, Capitec a fait le pari de cibler les classes populaires en proposant notamment des prêts sans garantie. Une stratégie risquée, mais couronnée de succès : la banque fait aujourd'hui jeu égal avec Nedbank, le plus petit des « big four » bancaires sud africains (Absa, FirstRand, Standard Bank et Nedbank). Une réussite qui a tout naturellement fait la fortune de Michiel Le Roux : la valeur des actions Capitec détenues par le financier est aujourd'hui estimée à 1,2 milliard de dollars.
#N°20. Femi OTEDOLA
Pays d'Origine : Nigéria
Fortune : 1,1 Milliards De Dollars Soit 1 Milliards D'Euros
Né à Ibadan, l'homme d'affaires nigérian a initialement fait fortune dans le gaz et le pétrole, via la société Forte Oil, spécialisée dans la distribution d'hydrocarbures. Ses ambitions dépassent toutefois très vite le secteur énergétique puisqu'il devient, dans les années 2010, le deuxième actionnaire de la Zenith Bank et le premier actionnaire de
la United Bank for Africa (UBA). Le principal actif du milliardaire reste néanmoins son pari sur Geregu Power Plc, une entreprise de production d'électricité acquise pour 132 millions de dollars (un peu plus de 120 millions d'euros), au moment où Femi Otedola vendait sa participation restante dans Forte Oil. Geregu Power Plc est depuis devenue la première entreprise de production d'électricité à être cotée à la Bourse de Lagos, en octobre 2022. Enfin, en avril 2023, l'homme d'affaires a de nouveau fait parler de lui en acquérant près de 6 % du capital du groupe Transcorp Group, un conglomérat nigérian actif notamment dans… l'électricité.
Drogue et autres produits psychotropes ainsi que des numéraires ont été saisis, vendredi 12 juillet 2024, suite au démantèlement de trois ghettos respectivement à Hlakomè, Agbatô et Kpankpan dans le 3è arrondissement de Cotonou. La police a arrêté également 5 individus.
La police est descendue, vendredi 12 juillet 2024, dans un bar à Hlakomè. Il a été retrouvé sur les lieux une importante quantité de drogues, incluant de l'héroïne, du chanvre indien finement travaillé surnommé CLOUD, des comprimés de marque ROYAL, une somme de 234 200 francs CFA et 150 Naïra. Le tenancier du bar a été arrêté.
A Kpankpan, une personne a été arrêtée en possession d'une importante quantité de graines et de feuilles desséchées de chanvre indien.
A Agbatô, trois individus ont été appréhendés dans un autre ghetto.
Les produits saisis dans ces 3 ghettos du 3è arrondissement de Cotonou ont été testés positifs à l'héroïne et au cannabis par l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et des précurseurs (OCERTID).
Les individus arrêtés ont été testés positif au test d'urine pour consommation de drogue.
De sources policières, les prévenus seront poursuivis pour « détention et consommation voire trafic de drogue », dans la suite de la procédure.
M. M.
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon que vraiment Patou lui-même avec son gouvernement ne manquent jamais d'idée pour empêcher les gestionnaires des programmes sociaux, de se laper un peu les doigts. Il est vrai que le social d'avant acclamé dont nous faisons péniblement le deuil depuis plus de 8 ans, permettait plutôt aux pauvres de laper les doigts des gestionnaires qui avalaient les gros morceaux de viande dans la sauce des pauvres …
Cette affaire de fourniture de cartes Sim spéciales aux bénéficiaires du programme "Gbessoke » (Elèves-moi en yoruba), qui a pour ambition de distribuer plus de 98 milliards de francs CFA directement aux Béninois jugés extrêmes pauvres sur quatre ans, dont dix mille tous les mois pour manger ;en est une illustration. Après les micro-crédits que les bénéficiaires reçoivent aussi directement, désormais, par mobile money, sans intermédiaire. Rappelons quand-même qu'avant 2016, il se dit que sur une tranche de 45 milliards décaissés pour microcrédit, il n'y a eu QUE 20 milliards de détournés par les cadres et autres responsables gestionnaires…
Mais vous mes Neveux et Nièces qui ricanez que Patou doit bientôt penser confectionner une mesure sociale spéciale pour les anciens cadres voleurs aussi, vous êtes tous des pagailleurs !
VOTRE ONCLE AGBAYA
Marsa Maroc est désigné attributaire pour la gestion déléguée des Terminaux 1 et 5 du Port deCotonou, concédés à la société Bénin Manutentions S.A, au terme d'une procédure de sélection internationale.
Marsa Maroc, leader des opérations portuaires au Maroc, a été notifié de sa sélection en tant qu'attributaire du contrat de gestion déléguée des Terminaux 1 et 5 du Port de Cotonou, au Bénin, au terme d'une procédure de sélection internationale pilotée par la société Bénin Manutentions S.A.
Une convention de gestion déléguée sera conclue entre les deux parties dans les meilleurs délais.
Dans le cadre de ce partenariat, placé sous le signe de l'excellence opérationnelle, Bénin Manutentions S.A, sera accompagnée par Marsa Maroc pour le démarrage et la prise en charge des opérations des deux Terminaux.
Marsa Maroc s'appuiera sur son expertise et ses relations avec les principales compagnies maritimes internationales afin de positionner Bénin Manutentions S.A comme un opérateur performant qui contribue au développement des corridors logistiques dans la région.
Marsa Maroc veillera à la mise en exploitation des Terminaux dans les délais et conformément aux standards internationaux, à la mise en œuvre de plusieurs chantiers de modernisation, et ce en conformité avec la vision du Gouvernement Béninois.
Lors de ce partenariat, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de coopération Sud-Sud placée sous l'impulsion des Hautes orientations Royales, Marsa Maroc et Bénin Manutentions S.A joindront leurs forces pour créer de la valeur économique pour l'ensemble de l'écosystème portuaire béninois.
En scellant ce partenariat, Marsa Maroc conforte son ambition de développer son activité à l'international, conformément à sa nouvelle stratégie « Marsa 2030 ».
À propos de Bénin Manutentions S.A
Bénin Manutentions S.A est une nouvelle société d'économie mixte créée pour la réalisation des opérations de manutention des Terminaux 1 et 5 du Port de Cotonou. Son capital est porté par l'État du Bénin représenté par la Caisse de Dépôt et des Consignations du Bénin et des investisseurs privés Béninois.
À propos de Marsa Maroc
Marsa Maroc est le leader national de la gestion de terminaux portuaires, opérant 24 terminaux dans 10 ports, pour un trafic total de 57 millions de tonnes en 2023. Marsa Maroc fait partie du Groupe Tanger Med, développeur de plateformes portuaires, logistiques et industrielles de classe mondiale.
Les Comptables gestionnaires ont été nommés dans les Circonscriptions scolaires par arrêté du Ministre des enseignements maternel et primaire en date du 16 juillet 2024.
Les enseignants des universités du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES) au titre de 2024. Selon les résultats des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), 1521 candidatures ont été enregistrées. 1323 enseignants sont inscrits et 193 ajournés.
RESULTATS DES CCI/CAMES 2024
Incendie d'un bus de transport en commun dans l'après-midi de ce mercredi 17 juillet 2024 à Guessou sud dans la commune de Bembèrèkè.
Un bus ETV d'immatriculation togolaise en partance pour le Niger a pris feu en pleine circulation à hauteur de Guessou sud, dans la commune de Bembèrèkè.
Les passagers sont arrivés à sortir sains et saufs du bus entièrement consumé.
L'incendie a été maîtrisé grâce à la société en charge de la construction de la route Parakou-Béroubouay, selon un témoin. L'une des citerne d'eau de la société a permis d'éteindre avant l'arrivée des secours0
M. M.
Le Bénin dispose désormais d'une Agence de Protection civile qui est placée sous la tutelle du Ministère de l'intérieur et de la sécurité publique. Les statuts de l'Agence ont été approuvés, mercredi 17 juillet 2024, en Conseil des ministres.
La création de l'Agence béninoise de Protection civile, l'approbation de ses statuts ainsi que le détachement auprès d'elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers, ont été actés en Conseil des ministres ce 17 juillet 2024.
Selon le Conseil, l'Agence nationale de Protection civile et le Groupement national des Sapeurs-pompiers sont deux structures concourant toutes à la mise en œuvre de la politique de l'Etat en matière de protection civile.
La cartographie des différents aléas, la connaissance des risques quotidiens et l'anticipation sur les nouveaux risques constituent des défis qui nécessitent un travail en synergie.
« Une réforme du secteur de la protection civile s'est avérée indispensable, pour plus d'efficacité, avec la mutualisation des moyens et des ressources. L'objectif visé est de permettre aux équipes de s'affranchir de la posture de gestionnaire des risques et catastrophes pour s'inscrire dans la dynamique d'être des acteurs de réduction des risques de catastrophe ».
C'est pourquoi, le Conseil a autorisé la création de l'Agence béninoise de Protection civile et approuvé ses statuts. Elle est placée sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique.
« Pour rendre efficace cette réforme, il a été décidé du détachement auprès de cette agence, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers. Ceux-ci continueront de bénéficier de leurs droits à l'avancement et à la retraite conformément aux textes de leur corporation d'origine mais seront soumis aux règles propres à l'Agence pour ce qui concerne leur emploi. Enfin, un plan de recrutement progressif sera mis en œuvre pour doter la nouvelle structure d'un personnel dédié, qualifié et apte à affronter les défis émergents notamment les risques liés au développement technologique et industriel », a précisé le Conseil des ministres.
M. M.