Un accident de circulation survenu au petit matin de dimanche 1er mars 2020 a Sanson, un arrondissement de la commune de Tchaourou a fait 2 morts et 3 blessés. Selon ‘'Frissons, Radio'', il s'agit d'une collision entre deux motocyclistes.
Les 3 blessés ont été évacués au Centre Hospitalier Départemental Borgou.
Akpédjé AYOSSO
Triste événement à Hêvié dans la commune d'Abomey Calavi. 2 enfants ont perdu la vie, vendredi 28 février 2020 à la suite de l'effondrement d'un puisard. Selon ‘'Frissons Radio'', le drame est survenu alors que 5 enfants d'une même famille jouaient dans la Cour de leur maison. Ils se sont tous retrouvés dans le puisard d'une profondeur de 6 mètres.
Les secouristes ont pu repêcher 03 enfants vivants, mais ceux âgés de 6 ans et 3 ans n'ont pas survécu. Les 3 enfants se portent bien selon leur père après les soins reçus à l'hôpital.
Akpédjé AYOSSO
Les sages et notables du département du Borgou ont tenu ce samedi 29 février 2020, une réunion de réconciliation des responsables du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Au terme de la réunion qui a eu lieu au domicile de Alassane Mousse, plusieurs décisions ont été prises.
Il s'agit entre autres, de la participation de la formation politique aux élections communales et municipales du 17 mai prochain dans un esprit unifié pour une victoire probante et écrasante.
Un accent a été mis sur de la gestion des dossiers de candidatures conformément au dispositif organisationnel convenu lors de la dernière réunion du Bureau exécutif national notamment en ce qui concerne la centralisation et l'établissement de la liste de candidatures.
L'une des décisions non moins importantes est l'organisation du congrès extraordinaire du parti deux semaines après l'installation des conseillers communaux.
Une délégation des sages et notables est annoncée à Cotonou pour faire le point de la rencontre au président d'honneur des FCBE, l'ex président Boni Yayi.
F. A. A.
La Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) entend désormais faciliter les procédures de raccordement de son réseau au secteur privé. La réforme mise en œuvre à cet effet a été exposée vendredi 28 février dernier au cours d'une séance d'échanges initiée par le ministre de l'économie et des finances.
Le Conseiller technique au suivi des réformes du ministre de l'économie et des finances, Illias Sina, a rappelé à cette occasion que la question de l'énergie est une préoccupation au cœur du gouvernement de la Rupture. « La transformation structurelle de notre économie passe par la disponibilité de l'énergie électrique, raison pour laquelle elle figure au nombre des axes stratégiques du gouvernement », a-t-il souligné. Selon le Conseiller technique au suivi des réformes, l'énergie électrique au Bénin est disponible depuis que les réformes majeures ont pris corps. Ce qui explique selon lui, la diminution significative des coupures de courant depuis la mise en place de la centrale électrique de Maria Gléta qui fournit de « l'énergie en continuité ».
A en croire Illias Sina, si la production est améliorée, le gouvernement va travailler « sur la qualité de la distribution ».
La phase de la distribution qualitative de l'énergie électrique par la SBEE, est maintenant enclenchée avec la réforme au profit du secteur privé qui, selon lui, se voit soulagé des frais de raccordement pour une capacité de puissance comprise entre 140 et 160 kva.
Les avantages pour les PME et PMI
Il s'agit entre autres, de la diminution du nombre de procédures pour le raccordement qui passe de 5 à 3 ; de la dématérialisation de la demande de raccordement sur le portail web de la SBEE ; de la fixation du nombre de jours de raccordement à (30) trente jours ; de la mise en place de la gratuité du raccordement à l'électricité pour les PME et PMI ayant des besoins de consommation d'une puissance comprise entre 140 et 160 kva.
A ces différentes mesures, s'ajoute l'établissement d'un règlement de services entre l'Autorité de Régulation de l' Energie (ARE) et la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE). Ce qui permettra de suivre la performance de société et veiller à la qualité et à la fiabilité du service qu'elle offre, et le suivi des statistiques sur les coupures de l'électricité. Toutes ces données sont disponibles et consultable sur le site www.sbee.bj, www.are.bj .
Cette réforme en cours à la SBEE résulte de la volonté manifeste du gouvernement d'élever une grande masse d'entreprises et d'industries béninoises à travers l'amélioration du climat des affaires.
Selon le directeur commercial de la société, Michel Bergarmin, « la SBEE veut être un porteur d'affaires pour l'amélioration en thème de qualité de la vie de la population béninoise ».
Le défi de la fourniture optimale en énergie électrique du Bénin, selon lui, est relevable, car l'équipe dirigée par Jacques Paradis rassure-t-il, atteindra les objectifs qui lui sont assignés. « On reçoit la demande de raccordement en ligne et six jours après, on vous présente un devis, si vous êtes d'accord, on vous raccorde en 30 jours », a-t-il précisé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre des sports, Oswald Homéky accompagné des directeurs techniques de son ministère et du maire Dâh Hêfa, était ce vendredi 28 février dernier, sur le chantier de construction du stade omnisport d'Adjohoun dans le département de l'Ouémé. Après une rencontre avec le maire, Roland Dah Hêfa, les deux personnalités se sont dirigées sur le chantier de construction du stade.
Suivant les constats sur le terrain, pas de doute à se faire, les travaux évoluent normalement pour un taux d'exécution estimé à 75%.
Pour ce qui concerne l'encadrement des classes sportives, les encadreurs sont payés, et le matériel destiné au renforcement des capacités des apprenants sera bientôt renforcé.
F. A. A.
A la tête d'une délégation, le ministre du tourisme, de la culture et des arts Jean Michel Abimbola a effectué ce week-end, une visite au Parc national de la Pendjari dans le département de l'Atacora. Objectif : évaluer et apprécier les travaux de l'Ong African Parks Network, gestionnaire du parc depuis plus de deux ans.
Le ministre du tourisme, de la culture et des arts Jean Michel Abimbola qui a passé deux jours dans le Parc de la Pendjari a eu une séance de travail avec les responsables. Il a visité entre autres le camp de formation des rangers, la base opérationnelle, la base sécuritaire et le dispositif anti-braconnage.
Selon le constat du ministre, le parc national de la Pendjari a repris vie grâce au travail de préservation et de conservation de l'Ong African Parks Network.
Le gouvernement qui ambitionne faire du Bénin l'une des premières destinations touristiques en Afrique, protéger et promouvoir la diversité biologique de la Pendjari et promouvoir la politique d'amélioration du bien-être des populations riveraines ne s'est donc pas trompé en confiant la gestion du parc à cette organisation.
Pour rassurer les touristes, la sécurité au parc national de la Pendjari a été aussi renforcée.
Cette excursion touristique a permis à la délégation d'observer des éléphants, des hyènes, des lions, des babouins, des girafes, des oiseaux et autres espèces animales.
La délégation conduite par le ministre Jean Michel Abimbola est composée du Directeur général de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (Anpt), José Pliya, du Directeur du développement du tourisme, Bertrand Adjovi et autres.
Akpédjé AYOSSO
(Par Roger Gbégnonvi)
La démocratie libérale n'autorise ni le faux ni la fraude. Aussi le Gouvernement de la Rupture fait-il la guerre aux faux médicaments et ordonne aux pharmaciens de se fournir auprès des laboratoires agréés afin que soit respecté le citoyen malade et que sa maladie ne devienne pas un lieu de marchandisation susceptible de faux et de fraude.
Mais il aura échappé au Gouvernement de la Rupture que le charlatan béninois en est exactement à la marchandisation de la maladie, en est au faux et à la fraude sur le citoyen malade ou susceptible de l'être. Est appelé ici charlatan celui qui fabrique et vend des mixtures à ingurgiter et des objets à porter, le tout censé guérir moult maladies et désamorcer la sorcellerie. A frais évalué entre 500 et 5.000 f. CFA, le charlatan offre santé, chance et bonheur. N'est pas ici en cause son existence : il est figure de notre paysage traditionnel et n'en disparaîtra pas demain. Est ici en cause le fait que, moyennant paiement, il s'étale en éloquence sur les radios et les télévisions, s'adjugeant ainsi une crédibilité qui en appelle à la foi et non à la raison et à la science. Radios et télévisions, publiques ou privées, ont reçu l'aval de l'Etat sur recommandation de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication, qui tient sa légitimité de la Constitution. Dès lors, le charlatan vaticinant à la radio ou à la télévision le fait avec, en filigrane, la caution de l'Etat et de la Constitution. S'il s'avère qu'il affabule, il trompe le citoyen malade, et ridiculise l'Etat et la Constitution.
Et l'on aurait tort d'invoquer la religion pour tolérer le charlatan sur nos ondes. Lorsque pasteur et imam prêchent Dieu-Allah et l'au-delà, et que le pasteur énonce ‘‘Jésus guérit'', lui et l'imam s'appuient sur le christianisme et l'islam qui, tout en montrant le ciel, ont quand même su instaurer sur la terre deux civilisations conquérantes. Le charlatanisme ne se prévaut et ne peut se prévaloir d'aucun dynamisme puisque sa stratégie, si c'en est une, tient de l'attentisme confiant et béat : l'individu ingurgite et porte, et l'effet attendu est censé advenir. Magie. Miracle. Le charlatanisme est un abus de pouvoir exercé par le charlatan-commerçant sur le citoyen malade ou angoissé, et dont la maturité et la lucidité ont été affaiblies par le malheur réel ou supposé. En interdisant d'antenne le charlatan-bonimenteur, l'Etat se désolidarise de son emprise psychologique sur le citoyen fragilisé.
Les vertus empiriques des plantes sont ‘‘magiques'', ‘‘miraculeuses'', jusqu'á ce que lesdites plantes entrent en laboratoire où chimistes et physiciens dégagent et précisent leur principe actif, précisent aussi dans quelles conditions le patient peut en user sans dommage, sans risque, par exemple, d'insuffisance rénale, fatale. Sans ce préalable, sous prétexte de santé, de chance et de bonheur, le charlatan propage, à son insu peut-être, un espoir vain et dangereux. En l'interdisant donc d'antenne, le Gouvernement de la Rupture ne protège pas que le citoyen aux abois, il protège aussi le charlatan contre lui-même, il lui fait comprendre qu'il doit s'en remettre à la rationalité. Le Gouvernement de la Rupture exigera donc du charlatan qu'il passe par la case laboratoire, microscope et rayons laser afin d'obtenir pour ses mixtures, ses bagues et consorts, le label de l'efficacité scientifique. Pas tout à fait certaine, mais plus sûre que tous les empirismes et la batterie de grigris hérités des ancêtres.
Pendant que le charlatan remplit les formalités d'obtention d'un brevet officiel et crédible, radios et télévisions combleront avec intelligence le manque à gagner après avoir compris, elles aussi, que mirage et chimère charlatanesques ne sont pas l'avenir du Bénin.
En tout état de cause, et dans les conditions actuelles de pratique de la charlatanerie, si le Gouvernement de la Rupture interdit d'antenne le charlatan au Bénin, il fait œuvre de santé publique. C'est une urgence. Et c'est une exigence de la démocratie et de la liberté.
Le premier cas de coronavirus a été signalé ce jeudi 27 février 2020 au Nigéria, pays voisin du Bénin. Il s'agit d'un ressortissant italien travaillant à Lagos qui est rentré de la ville de Milan quelques jours plus tôt. Ce vendredi 28 février 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin était sur le plateau de la télévision nationale pour informer l'opinion publique des mesures prises par le gouvernement pour prévenir et faire face à l'épidémie de coronavirus.
Le gouvernement du Bénin a pris un ensemble de mesures pour prévenir et faire face à l'épidémie de coronavirus. Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin lorsqu'on parle d'épidémie, il y a un certain nombre de dispositions qui doivent être prises notamment au volet coordination, surveillance, au volet laboratoire, prévention, contrôle de l'infection, prise en charge et communication.
En ce qui concerne la coordination, le gouvernement dès que l'OMS a annoncé cette épidémie comme une urgence de santé publique a mis en place un comité interministériel. Il y a également un comité national de crise sanitaire au niveau du ministère de la santé. « Tous ces comités se réunissent au moins une fois par semaine », souligne le Professeur Benjamin Hounkpatin.
S'agissant du volet surveillance, le gouvernement a mis en place une plateforme aéroportuaire et un dispositif au niveau des frontières terrestres.
D'après le ministre, le volet laboratoire est très important parce que « lorsque vous avez des cas qui viennent, vous les mettez en quarantaine » et « il faut être en mesure de poser le diagnostic assez rapidement pour soit garder le patient ou lever la quarantaine ». Il ajoute que « plus la quarantaine dure plus vous avez du mal à gérer ». De ce fait, « le diagnostic en un temps record est indispensable ».
« Aujourd'hui, le Bénin est également l'un des pays à même de poser le diagnostic surplace », rassure le ministre Hounkpatin.
Quant aux volets prévention, contrôle de l'infection et prise en charge, le Bénin a une équipe de volontaires prête et formée pour faire face à l'épidémie. Une partie a été déployée au niveau de la plateforme aéroportuaire et au niveau des frontières terrestres. L'équipe est chargée de contrôler les passagers avec des dispositifs adéquats notamment : caméra et scanners thermiques, pistolet thermique, gels hydro alcooliques et solution chlorhydrique.
Outre ces ressources humaines, le Bénin a mis en place des sites d'isolement adaptés et conformes aux normes internationales. Il y en a à Cotonou et également au niveau des départements et des zones sanitaires du Bénin.
« Nous avons dans le pays une quantité suffisante de masques pour faire face à l'épidémie », rassure le ministre.
Au niveau des frontières terrestres, les équipes de santé travaillent en collaboration avec les équipes du ministère de l'intérieur et un dispositif est installé à chaque poste frontalier.
Benjamin Hounkpatin a aussi évoqué les recommandations faites à tout individu en provenance d'un pays à risque. Le passager doit le signaler aux agents présents à l'aéroport et contacter les numéros 95 36 11 07 / 51 02 00 00 / 51 04 00 00.
Il doit aussi pratiquer l'auto isolement pendant 14 jours. En cas d'apparition des symptômes (fièvre, toux) du Covid-19, il faut se protéger avec un masque et éviter de se rendre dans une structure sanitaire ou effectuer des déplacements. Il est recommandé d'appeler tout simplement le numéro du SAMU qui est le 95 36 11 02 / 95 36 11 04.
Le gouvernement béninois assiste aussi les Béninois qui vivent dans les pays à risque notamment en Chine dans la ville de Wuhan, foyer de l'épidémie. Ce, à travers une intervention morale et financière.
A en croire certaines publications, la chloroquine pourrait s'avérer utile contre le coronavirus. Sur le sujet, Bénjamin Hounkpatin souligne qu'il n'y a pas encore de recommandations à ce sujet.
Le ministre de la santé invite tous les Béninois à la sérénité. Ils doivent respecter les mesures préventives qui sont entre autres : le lavage des mains avec de l'eau et du savon, jeter dans la poubelle les cache-nez et autres mouchoirs utilisés.
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-Cameroun 2021), les Ecureuils du Bénin affronteront le mercredi 25 mars prochain, l'équipe de Lesotho au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo à 13 heures.
La rencontre autrefois annoncée pour être dirigée par des arbitres sierra léonais, un pays adversaire des Ecureuils, sera officiée par un quatuor zambien. Janny Sikazwe sur la pelouse sera assisté de Romeo Kasengele, Kabwe Chansa et Audrick Nkole. Pare Lossen de nationalité burkinabè sera l'inspecteur des arbitres.
Le commissariat du match sera assuré par le togolais Baba Touré.
L'officier de sécurité est le Ghanéen Nick Owusu.
La Confédération africaine de football (CAF) est revenue sur sa décision de confier l'arbitrage de ce match à des Sierra Léonais, suite à une plainte de la Fédération béninoise de football (FBF).
F. A. A.
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia à travers un arrêté ministériel datant de ce jeudi 27 février 2020, a défini la liste des pièces permettant aux électeurs de justifier leur identité au moment du vote lors des communales et municipales du 17 mai prochain.
Selon l'arrêté ministériel, les électeurs peuvent justifier leur identité avec la carte de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) ; la carte nationale d'identité ; la carte d'identité biométrique répondant aux normes de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ; le Passeport ; la carte d'identité professionnelle pour les personnels en uniformes ; le Livret de pension civile ou militaire comportant la photo du titulaire ; et le Certificat d'identification personnel.
Cet arrêté a été pris conformément aux dispositions du 2ème alinéa de l'article 12 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin.
Ainsi, les personnes détenteurs de l'une de ces pièces pourront librement voter le 17 mai prochain.
F. A. A.
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a officiellement installé les cinq membres de la Commission transitoire du Mécanisme du Soutien Financier ce jeudi 27 février 2020.
Cette commission est chargée d'assurer la mise en œuvre des orientations issues de l'étude sur l'élaboration du document qui régit la mise en place et l'opérationnalisation du Mécanisme du Soutien Financier, et du fonds d'amélioration de la biomasse locale au Bénin, réalisé par le Laboratoire d'Économie Publique (LEP) de la FASEG.
Elle a un mandat de 06 mois renouvelable jusqu'à la mise en place du Comité Permanent de gestion du Mécanisme du Soutien Financier (MSF).
La Commission transitoire du Mécanisme du Soutien Financier est instituée par un décret interministériel en 2019. Elle est présidée par Flinso Assan, Directeur Général des Ressources Énergétique.
Outre l'installation de cette commission, le ministre de l'énergie a reçu à son cabinet, une délégation de la Banque Mondiale conduite par son Représentant Résident au Bénin, Atou Seck.
L'accès à l'électricité dans le cadre des évaluations du Doing Business est le sujet principal au cœur des échanges avec la délégation. L'objectif étant d'amener le Bénin à progresser de manière conséquente dans les indicateurs de la Banque Mondiale dont fait partie l'accès à l'électricité.
M. Seck a rappelé que la Banque Mondiale donne juste des conseils et l'appui financier s'il y a des investissements à faire. Le Bénin, fait-il indiqué, "bouge" dans les 12 indicateurs du Doing Business.
« Sur l'indicateur d'accès à l'électricité, le Bénin occupe la 178ème place sur 190 pays dans le monde », a expliqué le Représentant Résident. Il a souligné que les réformes engagées mettent le Bénin en bonne posture pour améliorer ses résultats au prochain classement.
F. A. A.
Le ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané a procédé ce vendredi 28 février 2020 au lancement des travaux de la route Guessou Sud-Fo Bouré-Sinendé.
La cérémonie a réuni plusieurs ministres, députés, préfets, maires, têtes couronnées et populations.
« Au-delà de l'inauguration d'une route, nous venons célébrer ici ce jour 28 février 2020, le respect de la parole donnée par le Gouvernement du Président Patrice Talon », a déclaré le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané.
En septembre 2017, poursuit le ministre, « j'avais fait le chemin depuis Cotonou pour toucher du doigt le calvaire des riverains de cet axe » à l'époque où les populations étaient touchées par les inondations. « Il avait fallu plus de 4 heures pour parcourir l'axe Guéssou Sud- Sinendé, long seulement de 60 kilomètres. C'était inacceptable que cette situation dure plus longtemps », raconte le ministre Abdoulaye Bio Tchané.
D'après lui, le bitumage Guessou sud-Fo Bouré- Sinendé est une promesse du gouvernement Talon. « J'annonçais à l'époque que cette voie sera bitumée avant la fin du quinquennat du Président Patrice Talon », a rappelé l'émissaire de Patrice Talon.
Les travaux permettront le désenclavement de la région et aussi le développement des activités agricoles.
Le ministre d'État Bio Tchané a invité les populations à soutenir les actions du gouvernement Talon. « Sinendé est une des communes de cœur du Président Patrice Talon. Je vous demande de faire confiance au Gouvernement. Je vous demande d'accompagner le Président Patrice Talon. Depuis 4 ans, nous travaillons jour et nuit pour améliorer le quotidien de chacun de nous. Et pour réussir, nous avons besoin de vous savoir massivement derrière nous », a-t-il exhorté.
Evalués à un coût de 60 milliards de FCFA, les travaux de la route Guessou Sud -Fo Bouré-Sinendé seront réalisés en mode Partenariat Public Privé par l'entreprise Adeoti. Les travaux sont prévus pour durer 36 mois.
Akpédjé AYOSSO
Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Emmanuel Tiando a lancé dans la matinée de ce vendredi 28 février 2020, les opérations d'enregistrement des candidatures dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai prochain. Conformément au calendrier électoral établi, ces opérations vont se dérouler du 02 au 11 mars à minuit.
Les formations politiques en course pour ces élections peuvent soumettre leurs candidatures à l'institution chargée de l'organisation des élections au Bénin
F. A. A.
Après l'attaque du poste frontalier de Kérémou au nord-ouest du Bénin dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 février 2020, une enquête a été ouverte. Selon Frissons Radio, deux personnes ont été arrêtées, mais on ignore pour l'instant leur implication dans cette attaque perpétrée par des individus à motos armés de machettes et de fusils de chasse de calibre 12.
Il y a eu un mort et un blessé grave dans le rang des policiers.
Le poste de police situé à Mékrou Djimdjim à la lisière du parc du W et du fleuve Mékrou a été également incendié.
Suite à cette agression, les mesures sécuritaires ont été renforcées au nord-ouest du Bénin à travers l'installation d'une compagnie militaire à Banikoara.
A.A.A
Le premier cas de Coronavirus en Afrique subsaharienne a été confirmé ce vendredi 28 février, au Nigéria, pays voisin du Bénin. Il s'agit du 3eme cas de l'épidémie en Afrique.
L'épidémie de Coronavirus se propage à travers le monde. Le premier cas en Afrique subsaharienne a été détecté sur le territoire nigérian. Le patient contaminé est un ressortissant italien travaillant au Nigéria. Il est rentré à Lagos le mardi 25 février en provenance de la ville de Milan. Testé positif, au coronavirus, le patient a été hospitalisé.
Selon le ministère nigérian de la Santé : « Le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants ». Depuis l'annonce de l'épidémie, le Nigéria a pris des mesures de prévention dont les centres de quarantaine à Lagos et Abuja.
Le virus Covid-19 est désormais aux portes du Bénin, pays voisin du Nigéria.
Depuis l'apparition de la maladie en Chine en décembre 2019, le Bénin a pris des mesures de prévention dont entres autres l'interdiction de débarquement à Cotonou à toute personne en provenance de la Chine, l'installation d'un dispositif de lavage des mains aux moyens de gel hydro-alcoolique à l'aéroport de Cotonou, des caméras thermiques au niveau du Hall et du salon d'honneur et aussi une salle d'isolement pour la prise en charge rapide des potentiels cas suspects identifiés.
Le ministère béninois de la santé a aussi fait quelques recommandations afin de se protéger contre la maladie.
Mais le Bénin, vu sa proximité avec son voisin de l'Est, le Nigéria et les nombreux déplacements des hommes entre les deux pays doit intensifier ses mesures de prévention.
Selon Dr John Nkengason, directeur de Africa CDC, (Center for Disease Control) de l'Union Africaine, l'invité Afrique de RFI de ce vendredi, « les Chefs d'Etat africains doivent prendre la menace au sérieux ».
Des cas de contamination ont été annoncés aussi en Afrique du Nord, en Égypte et en Algérie. Ce qui fait déjà 03 cas officiellement détectés sur le continent africain, où le système de santé est défaillant.
Les pays africains qui ont déjà été confrontés à l'épidémie Ebola prennent des mesures pour éviter la propagation du virus, à la différence que ce n'est pas le même mode de contamination.
« Aucun pays ne doit penser qu'il n'aura aucun cas chez lui. Ce serait une erreur fatale, littéralement. Le virus ne respecte pas les frontières », a prévenu le directeur de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le nombre de morts en Chine, où est apparu le virus s'élève à environ 2788 avec 78.824 personnes touchées.
Coronavirus est désormais présent dans une cinquantaine de pays dans le monde. En Arabie, au Japon et en Europe, les mesures draconiennes se multiplient pour endiguer l'épidémie.
Akpédjé AYOSSO
Les populations de Tchatchou, sortie de Tchaourou ont découvert avec stupéfaction ce jeudi 27 février 2020, le corps sans vie d'un homme âgé de la quarantaine, ligoté à un arbre au bord d'une teckeraie.
Selon les informations, l'homme dont l'identité n'est pas encore connue, aurait été assommé par des bandits qui, après l'avoir tué, ont emporté trois de ses bêtes.
Pour certains, c'est un bouvier qui serait de transhumance.
Une enquête est ouverte par les éléments de la police républicaine de la localité.
F. A. A.
Le ministre de l'eau et des mines, Samou SEIDOU ADAMBI, et son homologue des transports, Hervé HEHOMEY étaient dans l'enceinte du Port autonome de Cotonou (PAC) dans l'après-midi de ce jeudi 27 février 2020. Les deux membres du gouvernement sont allés constater les opérations de déchargements du navire Saga qui transportait 164 km de tuyauterie et divers matériels et matériaux destinés au projet Pipeline Bénin Niger. Son contenu est évalué à 17.000 tonnes.
Il est le premier d'une série qui déversera au port de Cotonou, un total de 500.000 tonnes de marchandises.
Selon le ministre de l'eau et des mines, l'accostage du navire Saga est une réponse à ceux qui se demandent « à quand le démarrage du projet ».
D'ici les semaines à venir, informe-t-il, les navires vont se succéder à Cotonou.
Il a souligné que son collègue des transports a pris toutes les dispositions afin que le PAC soit le port de passage pour l'ensemble du fret.
A en croire le ministre Séïdou ADAMBI, les travaux auraient pu être lancés au mois de mars, n'eût été l'apparition surprise du coronavirus qui, selon lui, va retarder de deux mois environ, le démarrage effectif des travaux au Bénin. « Toutes les dispositions sont prises afin que les navires qui vont débarquer au Port autonome de Cotonou puissent accoster et être déchargés à temps », a-t-il rassuré.
M. ADAMBI a précisé que les aires de stockage dans les différentes communes sont en préparation, et dans ce cadre les maires des communes concernées sont invitées à une séance de travail la semaine prochaine à Cotonou.
Le navire Saga a accosté à Cotonou le dimanche 23 février 2020 aux environs de 16h30.
Le pipeline Bénin-Niger est un projet de construction et d'exploitation d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline sur le territoire béninois. Plus de 3000 agents seront recrutés au cours de la phase de construction qui va durer deux ans. 500 emplois permanents seront être créés jusqu'à la fin de la phase d'exploitation de l'ouvrage, prévue pour durer 40 ans.
F. A. A.
D'ici quelques mois, s'approvisionner en eau potable à Agbassa, Koda, Alafiarou et Koko dans la commune de Tchaourou ne sera plus un problème pour les populations.
Le gouvernement, à travers l'Agence nationale d'Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural (ANAEPMR) réalise un système d'Approvisionnement en Eau Potable multi villages (SAEP) doté d'une capacité de 400 m³.
D'un coût estimé à 2 milliards de francs CFA, l'infrastructure permettra de desservir à terme, une population estimée à 40.000 habitants à l'horizon 2040.
Les travaux de cet ouvrage témoignent de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon à offrir le liquide précieux à toutes les populations du Bénin.
F. A. A.
Images
La Cour constitutionnelle à travers la décision DCC 20-364 du 27 février 2020, a blanchi les anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi cités comme acteurs de la situation de fermeture de frontières que le Bénin connaît avec le Nigéria depuis le 20 août 2019. Selon la haute juridiction, ces anciens présidents n'ont pas violé la constitution.
Ce faisant, les sages de la Cour déboute le sieur Alain Diogo qui l'avait saisi à travers une requête dans laquelle il a montré du doigt les anciens présidents Soglo et Yayi de complicité avec Abuja.
F. A. A.