Par décret pris le 02 juin 2020, le ministre des enseignements secondaire et technique et de la formation professionnelle Mahougnon Kakpo a nommé par intérim des chefs services examen et concours et des chefs services administratifs dans trois directions départementales. Ils sont nommés en attendant l'avis du Conseil National de l'Education.
Chefs services examens et concours
DDESTFP Collines : Sessinou Pierre Dohounzo
DDESTFP Couffo : Coffi Patrick Yevi
Chefs services de l'administration et des finances
DDESTFP Collines : Coffi Bienvenu Lougoui
Chefs services de l'administration de la direction départementale
DDESTFP Ouémé : Stéphanie Kèmi Madwidge Atta.
Le calme semble revenir peu à peu à Goungoun, une localité de l'arrondissement de Guéné, dans la commune de Malanville, et en proie depuis quelques jours, à de sanglants affrontements entre agriculteurs et éleveurs.
Selon le chef de l'arrondissement (CA) de Guéné, Marcos Imorou, le calme est revenu grâce à l'implication des autorités locales. « Nous sommes présentement en pleine sensibilisation pour que la paix revienne », a-t-il confié. Dans ses déclarations, le CA a invité les populations au calme et à la sérénité.
L'élu local a regretté les affrontements entre agriculteurs et éleveurs ces derniers jours, et qui se sont soldés par de nombreuses victimes.
A la date du jeudi 04 juin, précise-t-il, 09 morts ont été dénombrés, dont 07 dans le rang des éleveurs et 02 dans celui des agriculteurs.
Selon Marcos Imorou, du fait de ces affrontements, les éleveurs Peulh ont détruit tout sur leur passage en incendiant les cabanes des agriculteurs dans les champs.
Face à cette situation, les populations de Mokolé ont également pris leur revanche empêchant le marché de bétail d'Angaradébou situé entre les communes de Kandi et Malanville de s'animer. Toute la zone de tension selon Marcos Imorou, est pour l'heure, sous surveillance policière.
F. A. A.
Le Bénin a procédé ce jeudi 04 juin 2020 à une nouvelle levée de fonds de 28,24 milliards FCFA sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Il s'agit d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) sur le marché par adjudication avec des maturités de 3 ans, 5 ans et 7 ans.
Avec un montant de 30 milliards de FCFA mis en adjudication, le Bénin a reçu au terme de l'opération 28,24 milliards FCFA des investisseurs. Le taux de couverture est de 220,26%.
Selon les résultats de l'émission, 14,26 milliards ont été retenus pour une maturité de 3 ans, et 13,98 milliards FCFA pour l'OAT de 7 ans.
Le Bénin n'a pas retenu l'OAT de 5 ans (26,73 milliards FCFA). Le rendement moyen pondéré est de 6,08% pour la maturité 3 ans et 6,70% pour celle de 7 ans.
Les échéances finales sont 26 mai 2025 et 26 mai 2027 suivant les maturités 3 et 7 ans. Le paiement des intérêts sera fait sur la base d'un taux de 5, 90 % l'an dès la première année pour les OAT à 3 ans et 6,40% pour les OAT à 7 ans.
Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance (remboursement In Fine).
A.A.A
La police a démantelé deux ghettos à Abomey-Calavi. Lors d'une patrouille au petit matin de ce vendredi 05 juin 2020, un couple de vendeurs de chanvre indien a été arrêté. Un autre individu a été interpellé en début de semaine avec une quantité importante de stupéfiants.
Isaac B. et Benoîte N. ont été interpellés au quartier Aïtchédji dans l'arrondissement central d'Abomey-Calavi. Ils ont été arrêtés pour détention, usage et commercialisation de chanvre indien.
La perquisition faite au domicile du couple a permis de saisir des amulettes servant de protection aux hors-la-loi lors des opérations de braquage. Le cerveau de la bande est toujours recherché.
En début de semaine, les éléments de la police ont démantelé un ghetto à Arconville, dans la commune d'Abomey-Calavi. Mis aux arrêts, Épiphane Hounyè, âgé de 29 ans et chauffeur de poids lourd serait le cerveau de la bande. Une quantité importante de chanvre indien a été saisie par les forces de l'ordre.
Les accusés seront présentés à l'Ocertid et à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
A.A.A
« Ensemble, construisons un monde meilleur », cet objectif, la Fondation MTN-Bénin ne l'a jamais perdu de vue. Après ses actions à l'endroit des personnes privées de liberté à travers l'Agence pénitentiaire du Bénin (APB), l'Association havre d'Amour (AHA) etc, la Fondation appuyée par ses amis s'est rendue dans la matinée de ce vendredi 05 juin 2020 au centre des Petites sœurs des pauvres de Tokan dans la commune d'Abomey-Calavi. Objectif, témoigner de l'assistance du réseau de téléphonie mobile aux personnes du 3ème âge pris en charge dans ce centre.
Selon le directeur de la régulation et des relations publiques de MTN-Bénin, Jean-Claude Akogbéto, représentant la présidente de la Fondation, c'est un honneur pour les amis de la Fondation MTN de rendre visite aux pensionnaires du Centre des Petites Sœurs des Pauvres de Tokan. Cette première action des amis de la Fondation, rappelle le directeur, fait suite à plusieurs autres actions de la Fondation MTN.
Dans le contexte actuel marqué par la pandémie du Coronavirus, les amis de la Fondation après plusieurs actions à l'endroit des personnes vulnérables, a pensé aux personnes du 3ème âge totalement prises en charge dans ce centre. « Nous sommes de cœur avec vous pour le travail que vous faites auprès de ces personnes là, nous savons que vous avez de grands besoins pour leur entretien, leur nutrition », a fait savoir Jean-Claude Akogbéto s'adressant à la sœur représentant la responsable du centre. Le « geste modeste », explique-t-il, vise à exprimer la reconnaissance des amis de la Fondation aux Petites sœurs des pauvres pour le soin qu'elles apportent à ces personnes âgées.
Le don offert est composé de 750 masques de protection, 01 dispositif de lavage des mains, plusieurs litres de gels hydroalcooliques, des bidons d'huile, du maïs, des sacs de riz, des pâtes alimentaires, des boîtes de conserves... etc, que le représentant de la Fondation MTN a prié les Petites Sœurs des Pauvres de recevoir, rassurant d'autres actions pour l'avenir.
Très heureuse du geste, la sœur Cécilia, représentant la responsable du centre empêchée, a exprimé la reconnaissance des Petites sœurs des pauvres aux amis de la Fondation MTN. « Nous apprécions votre présence parmi nous, ce n'est pas le don que vous apportez qui compte, mais la pensée de venir saluer les pépés, et mémés hébergés dans le centre », a-t-elle confié. Les personnes âgées souligne la sœur, ont beaucoup donné pour des générations au Bénin, et au 3ème âge, ça réjouit les cœurs de voir les gens se porter vers eux surtout en ces moments de pandémie. « Ce n'est pas la première fois que MTN vient ici », a témoigné la sœur Cécilia rassurant des prières des personnes du 3ème âgeà l'entreprise MTN, et aux amis de la Fondation MTN.
Au nom des pensionnaires du centre, Mme Chantal Agbédji a exprimé ses remerciements aux amis de la Fondation MTN. « De la même façon que vous avez pensé à nous, le Seigneur va toujours se souvenir de vous et votre entreprise va prospérer. Nous vous remercions. Dieu va toujours veiller sur vous pour que vous pensiez chaque fois à nous », a-t-elle déclaré.
Les Petites sœurs des pauvres est une congrégation de sœurs religieuses créée en France en 1839 par la sœur Jeanne Jugan. Leur objectif est de soutenir les personnes âgées déshéritées, et abandonnées. Présente dans les 05 continents au monde, elle s'est implantée au Bénin depuis l'an 1999.
F. A. A.
QUELQUES IMAGES DE LA CÉRÉMONIE DE REMISE
Le parrainage des candidats à la présidentielle 2021 a été aussi au cœur des discussions entre le Chef de l'Etat Patrice Talon et les représentants des partis politiques ce mercredi 3 juin 2020. C'est ce qu'a indiqué Sabi Sira Korogoné, président du Mouvement Populaire de Libération (MPL) dans une déclaration à la presse.
« Nous en avons profité pour suggérer au Chef de l'État d'être auprès de l'institution parlementaire, le porte-parole de tous ses compatriotes, en général et de sa jeunesse en particulier, demandant humblement au parlement un travail de fond en comble au nom de la paix, puis de la stabilité, afin de décider comme ils l'ont fait pour la caution qui est passée de 250 millions à 50 millions FCFA, revoir la disposition liée au parrainage. Donc carrément sauter cela », a déclaré Sabi Sira Korogoné.
La rencontre du président Patrice Talon est intervenue à la suite du vote de la loi interprétative du code électoral.
Selon le président du MPL, lors de la séance, ils ont aussi déploré « le fait qu'au lieu des 13 formations politiques enregistrés au ministère de l'intérieur, on n'ait invité que les 09 qui étaient engagés dans le processus ».
A en croire M. Korogone, la rencontre est venue un peu tard pour le MPL. Elle « aurait été opportune pour nous, si elle avait eu lieu en mars avant les élections et que l'Assemblée nationale fasse la même démarche pour que nous soyons en lice ».
« Rentrant dans le fond du sujet, nous avons attiré l'attention du Chef de l'État sur le fait que cette loi est en réalité une loi pour recadrer certains militants récalcitrants qui défient leur hiérarchie. C'est l'explication simple qu'on peut apporter à cette démarche », a-t-il confié.
A.A.A
Le Béninois Franck Olivier Gnacadja de son nom d'artiste Ifè sera sur scène ce samedi 6 juin à Paris pour la demi-finale de l'émission spectacle The Voice France sur TF1. Le ministre de la culture Jean Michel Hervé Abimbola exhorte les téléspectateurs à soutenir l'artiste Ifè.
Ayant réussi à franchir avec brio les quatre premières étapes de la compétition, Ifè revient sur scène en demi-finale avec sa plus belle voix. Dans un message publié sur sa page facebook, le ministre Abimbola a félicité l'artiste pour ses brillantes prestations, sa performance exceptionnelle.
« Le peuple béninois attend avec la même ferveur qu'il franchisse demain la dernière marche avant la finale », notifie-t-il. Le ministre exhorte les téléspectateurs à soutenir ce talent prometteur à travers le vote qui sera ouvert dès l'entame de l'émission.
Dans un entretien diffusé sur Frissons Radio, Franck Olivier Gnacadja a remercié tous ses soutiens du Bénin depuis le début de la compétition et fait part de son désir d'aller en finale. « Je vous avoue que j'ai vraiment envie d'aller en finale. (…) En finale, les talents sont amenés à chanter la chanson de leurs auditions à l'aveugle entre d'autres titres que je ne veux pas révéler. Mais étant donné que ma chanson d'audition à l'aveugle, c'est John Reid avec le message de "I can't breathe'', et vous savez je pense que le monde est au courant et est en colère par rapport au meurtre de George Floyd et sa dernière parole qui disait « Please, please, I can't breathe officier, I can't breathe sir ! ».
L'artiste a donc très envie d'aller en finale et de pouvoir chanter cette chanson.
« Merci de m'avoir suivi depuis le début de cette aventure. Merci de vous être rassemblés devant vos écrans et de m'avoir donné votre soutien via les réseaux sociaux, merci pour cet amour et cette force. Je sais que je suis un Béninois, je me sens Béninois et je suis fier d'être Béninois. Regardez cette demi-finale, soyez-en certain quoi qu'il arrive je vais donner le meilleur de moi » a-t-il conclu.
Franck-Olivier Gnacadja passe sur la chaîne TF1 ce samedi 06 juin à 21 h 05.
L'artiste Ifè est le fils de l'ancien ministre de l'environnement, de l'habitat et de l'urbanisme Luc Gnacadja et de l'Avocat au Barreau de Cotonou Huguette Bokpè.
A.A.A
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a promulgué la loi 2020-13 du 02 juin 2020 portant interprétation et complétant le code électoral en République du Bénin.
Le ministre de la communication et Porte-parole du gouvernement Alain Orounla l'a confirmé ce vendredi 05 juin 2020 lors d'une conférence de presse.
Par décision DCC 20-488 du 04 juin 2020, la Haute juridiction a jugé la loi loi portant interprétation et complétant le code électoral conforme à la Constitution.
Cette loi a été adoptée le mardi 02 juin à l'Assemblée nationale en procédure d'urgence par les députés.
Les nouvelles dispositions de ce code électoral désormais en vigueur concernent la désignation ou l'élection du maire et de ses adjoints.
A.A.A
L'audience de la dame ayant maltraité et nourri l'enfant de sa défunte coépouse aux matières fécales est fixée au vendredi 19 juin 2020 au Tribunal de Cotonou.
Le parquet de Cotonou s'est saisi du cas de l'enfant maltraité par sa marâtre et sauvé dans la nuit du 26 au 27 mai au quartier Yénadjro à Womey, dans la commune d'Abomey-Calavi suite à l'alerte des populations. En détention provisoire depuis quelques jours, la l'inculpée sera jugée le 19 juin 2020 au Tribunal de Cotonou. Selon les informations, le père de l'enfant sera aussi poursuivi ‹‹ pour complicité ».
Confié à l'Office central de protection des mineurs, l'enfant qui n'arrive pas à parler depuis sa naissance est pris en charge et suivi par les services du ministère des affaires sociales.
Le lundi 1er juin 2020, la ministre Véronique Tognifode Mewanou s'est rendue au Centre hospitalier universitaire de la Mère et de l'enfant-lagune (Chu-Mel) au chevet de la victime. Avec les soins reçus, l'état de l'enfant s'améliore.
A.A.A
Plus de mille dossiers réceptionnés dans le cadre de la constitution d'une nouvelle base de données des aspirants au métier d'enseignant ont été rejetés par les services des ministères en charge de l'Education concernés. Les motifs des dossiers rejetés sont entre autres : diplôme non cosigné, diplôme non accepté au corps, diplôme non accepté pour le test de Licence et autres.
Le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Anselme Amoussou a, au cours d'un entretien accordé à la presse sur le vote au parlement, le 02 juin dernier, de la loi portant interprétation et complétant le Code électoral, invité les députés à se pencher sur certaines lois votées par la 8ème législature et qui n'arrangent pas les travailleurs.
Selon le syndicaliste, « les députés sont des représentants du peuple et s'ils veulent vraiment légiférer dans l'intérêt du peuple, ils doivent pouvoir faire ce qu'ils ont fait pour eux-mêmes en modifiant en express la loi sur code électoral ».
Pour lui, certaines lois sociales dans leur application, causent de véritables problèmes aux travailleurs. Il a cité entre autres, la loi sur l'embauche qui met les employés en difficulté vis-à-vis de l'employeur. « Elle fragilise et précarise la vie des travailleurs dans notre pays. C'est une loi qu'il faut relire puisqu'à ce jour, elle n'a pas aussi permis la création d'emplois », a-t-il déploré.
Dans son plaidoyer à l'endroit des députés, Anselme Amoussou n'a pas oublié la loi sur la grève, la loi sur le statut général de la fonction publique et autres.
A l'en croire, la loi sur la grève sensée discipliner les travailleurs, est une mauvaise loi qui vient remettre en cause des acquis sociaux, et démocratiques.
Le syndicaliste estime que si l'on veut être logique avec les députés, qu'il faille leur demander également de relire en procédure d'urgence la loi sur la grève.
La loi sur le statut général de la fonction publique poursuit-il, est une loi votée et qui est venue introduire de nouvelles notions dans la gestion des agents de l'Etat, et l'empêchent d'avoir une administration de développement.
Au sujet de la loi interprétative du code électoral, le SG de la CSA-Bénin estime pour que l'acte posé par les députés en règle générale, n'est pas illégal, mais tout ce qui est permis selon lui, n'est pas utile. « L'impact négatif de la prise de cette loi est dans la démarche. Dans le cas d'espèce, on comprend bien que cette manière de légiférer pour s'accorder le confort qu'il faut, ne rapproche pas le citoyen de la politique et du politique », a-t-il fait savoir. « On a le sentiment qu'on peut tout se permettre quand on a une majorité. Et que dès qu'on prend une loi et qu'on constate dans l'application qu'elle dérange ceux qui décident dans notre pays et qu'on peut se réunir rapidement pour relire la loi à l'envie, c'est un très mauvais signal », a-t-il confié.
Anselme Amoussou invite l'ensemble des forces sociales au mouvement collectif qui pourra inciter les députés à revoir les différentes lois qui ne leur sont pas applicables en tant que députés, mais appliquées aux travailleurs et au peuple.
F. A. A.
Par Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique, à la retraite
Oui, en ma seule qualité de citoyen d'un des pays concernés, je viens par cet écrit dont je souhaite la large diffusion, supplier leurs excellences, chefs d'Etat de l'UEMOA et de la France, avec tout le respect qui leur est dû, de vouloir bien reconsidérer leur décision, en prêtant une attention toute particulière à ce que j'expose ci-après, issu d'une réflexion profonde.
En effet, lorsque j'ai eu connaissance de leur décision relative à une réforme du FRANC CFA, je n'en croyais pas mes méninges et j'en ai perdu mon latin ! Lisez plutôt ce qui suit pour savoir pourquoi :
1. Le Parlement français vient d'adopter, le 21 Mai 2020 dernier, un projet de loi qui décide de la transformation du FCFA (originellement, Franc des Colonies Françaises d' Afrique, devenu après les indépendances, Franc de la Communauté Financière Africaine), transformation en ECO pour les 8 pays de l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) devant être effective avant la fin de cette année 2020, conformément à un Accord conclu le 21 Décembre 2019 à Abidjan entre la France (représentée par son Président, Emmanuel MACRON) et les 8 pays de l'UEMOA, représentés par son Président en exercice, Alassane OUATTARA.
Convenez avec moi que cette décision constitue un très grand événement de l'Histoire de l'Afrique, qui ne saurait être banalisé à tout le moins, décidé qu'il a été par un simple décret du Gouvernement français. Cela ne doit-il pas nous interpeler tous, citoyens des 9 pays concernés, pas forcément experts en Sciences économiques et financières, spécialistes des questions monétaires ?
2. En effet, ladite transformation consiste essentiellement en :
- la dénomination ECO au lieu de FCFA,
- la fin de la centralisation de 50 % des réserves de change de la BCEAO (Banque centrale des
Etats de l'Afrique de l'Ouest) auprès du Trésor français (à la Banque de France),
- le maintien de la garantie de la France pour cette monnaie,
- Le retrait de la France (en les personnes de ses représentants) des instances de gouvernance de
l'UEMOA, notamment de la BCEAO,
- le maintien cependant de la parité fixe du Franc CFA avec l'Euro (1 € = 655,957 FCFA).
Or, concernant cette fixité de la parité du FCFA avec l'Euro, tout expert vous affirmera que c'est la caractéristique principale du FCFA, mais qui n'a pas été touchée par cette réforme. On peut se demander pourquoi.
3. On peut également se demander pourquoi, curieusement, les autres pays de la zone FCFA en Afrique francophone (les 5 pays de l'Afrique centrale) n'ont pas été concernés par la réforme. Vont-ils continuer d'utiliser leur FCFA, avec tous les problèmes qui se poseraient, à coup sûr, dans les échanges commerciaux intra Afrique francophone, par exemple ? Jusques-à quand durera cette situation de deux poids deux mesures ? Rien n'en a été dit !
4. Plus étonnante encore est la décision de dénommer ECO le FCFA réaménagé pour les 8 pays de l'UEMOA, cependant que cette même dénomination avait déjà été celle adoptée pour le projet de monnaie commune des 15 pays de la CEDEAO, laquelle remplacera, vers fin 2020, les 8 devises qui y sont utilisées, y compris le FCFA. C'était une décision prise le 29 Juin 2019 à Abuja (au Nigéria) au sommet des Chefs d'Etat ou de Gouvernement de la CEDEAO, les 8 Chefs d'Etat de l'UEMOA compris. Ces derniers ont-ils oubliée cette décision, 6 mois plus tard à Abidjan ? C'est à se le demander ! Ou bien, l'ont-ils fait en pleine connaissance de cause ? Quelle explication peuvent-ils nous en donner ?
5. Ainsi donc, nos Chefs d'Etat de l'UEMOA représentés par leur pair de la Côte d'Ivoire, Président en exercice de l'Institution, en intelligence avec le Président français, se sont attribué, à Abidjan, la liberté de dénommer ECO le nouveau FCFA, cependant qu'ils étaient dans un cadre institutionnel et juridique inapproprié pour ce faire, dès lors que les 7 autres Chefs d'Etat de la CEDEAO n'y étaient pas parties prenantes. Les premiers ne se sont nullement souciés de leurs avis et accord ! Un tel acte me paraît bien incongru, car, il crée une situation confuse, qui compromet, à coup sûr, le très louable projet de monnaie unique ECO entre les 15 pays de la CEDEAO, à fin 2020 ou au delà.
6. De tout ce qui précède, qui ne constitue que des faits réels que je rapporte, qu'il me soit permis, avec l'indulgence de tous, d'avancer que nos 8 Chefs d'Etat de l'UEMOA et le Président français ont visiblement manqué d'inspiration ou de réflexion profonde, de même que leurs collaborateurs, experts en matière financière et monétaire, ont tous manqué de courage, sûrement, pour remplir leur devoir auprès de leurs chefs et, partant, auprès de leur peuple ! Aussi, ai-je du mal à comprendre que nos hautes autorités n'aient pas réalisé qu'un tel système monétaire, construit par eux, posera de vrais problèmes sur tous les plans. Quid, d'ailleurs, des autres francs en Afrique qui ne sont pas des CFA tels que : franc guinéen, franc malgache et franc comorien ? En plus de tout ça, je voudrais faire constater, sur le plan des curiosités, que le vocable franc se rapporte à la France, qui elle-même, a abandonné depuis son Franc Français (FF) au profit de l'Euro !
Somme toute, sans vouloir me prendre pour un Conseiller de l'un de ces Chefs d'Etat, je me permets, très modestement, de leur faire la proposition suivante : Revoir leur décision en ce qui concerne la dénomination ECO pour adopter celle de « Nouveau FCFA » (NFCFA), ou « Nouveau CFA » plus simplement. La raison simple en est que la parité fixe du FCFA avec l'Euro est maintenue cependant qu'il constitue l'élément fondamental du FCFA. C'est pourquoi, je propose « Nouveau FCFA », à l'image de ce qu'il y a eu en France en 1959 où la loi Antoine PINAY a institué le « Nouveau Franc » suite à une dévaluation. Ainsi, la dénomination ECO sera restituée à la CEDEAO, ce qui aura l'avantage de faire taire les réactions de désapprobation vives et gênantes, mais compréhensibles, qu'on a enregistrées, venant de certains pays de la CEDEAO comme le Nigéria et le Ghana, reconnus comme de vrais poids lourds en matière d'économie et finances au sein de la sous-région.
J'estime qu'il n'est pas trop tard de revenir sur la décision et adopter cette proposition. Cela sera tout à leur honneur d'avoir ainsi écouté la voix d'un simple citoyen. Bien entendu, quand le projet CEDEAO de monnaie commune ECO aura, par la suite, pris corps, le « Nouveau FCFA » des 8 pays de l'UEMOA deviendra alors ECO tout comme les 7 autres devises circulant actuellement au sein de la CEDEAO. Et cela calmera définitivement les récriminations qu'il y a eues au sein de la Communauté. Une autre proposition, d'ailleurs, serait de garder, durant le temps intermédiaire, la dénomination FCFA au FCFA réaménagé, ce qui simplifierait tout. Pourquoi pas ?
A présent, je termine mon propos en demandant à leurs Excellences, Chefs d'Etat à qui s'adresse essentiellement mon écrit, de bien vouloir y accorder une très bienveillante attention, aux fins utiles que j'ai développées.
Telle est ma supplique, seul objet du présent écrit, adressée très respectueusement à leurs excellences, Chefs d'Etat de l'UEMOA et de FRANCE, en leur demandant de bien vouloir m'accorder toute leur indulgence pour tous mots, expressions ou opinions qui y seraient relevés et perçus comme inconvenants à leur égard, en les en remerciant vivement.
Philippe HOUNKPATIN, philhoun@yahoo.fr ,
Le nouveau maire de la commune d'Athiémé Saturnin Dansou a officiellement pris fonction ce jeudi 04 juin 2020.
La cérémonie de prise de fonctions du nouveau maire d'Athiémé a été présidée par le préfet du département du Mono, Comlan Sèdzro Zinsou en présence de la population et plusieurs autorités.
Elu sur la liste du parti Bloc Républicain (BR), Saturnin Dansou va diriger la commune d'Athiémé durant les six prochaines années. Saturnin Dansou sera accompagné dans sa mission par François Agoutchon au poste de premier adjoint au maire et Cyrille Adankanhounde élu 2eme adjoint.
A.AA.
Un motocycliste a perdu la vie dans un accident de circulation survenu dans la matinée de ce jeudi 04 juin 2020 à Agbangnizoun.
La victime a été percutée par un véhicule en provenance d'Agbangnizoun pour Abomey. Selon les témoins, le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule.
Le motocycliste s'est retrouvé dans un caniveau avec de graves blessures. Conduit d'urgence au centre hospitalier départemental du Zou, il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard.
A.A.A
Au cours de la rencontre avec les partis politiques ce mercredi 03 juin 2020, le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté de voir l'élection des maires et leurs adjoints refléter le choix des populations. Pour Patrice Talon, pas question que des partis politiques qui ne partagent pas la même vision politique se mettent ensemble de façon circonstancielle pour l'élection des nouveaux exécutifs dans les communes.
« Là où le vote des concitoyens est clair et franc, et qu'une majorité a été donnée à un courant politique, il faut que la gouvernance reflète bien cette tendance dégagée clairement par le scrutin », a précisé le chef de l'Etat.
Dans ses explications, Patrice Talon a souligné que « quand il n'y a pas de majorité absolue, la loi n'exclut aucune alliance ». Mais les alliances ne peuvent être que de bonnes natures, a indiqué le président de la République.
Pour lui, le Bloc Républicain (BR) et l'Union Progressiste (UP) qui participent de la même dynamique politique et sont dans une coalition gouvernementale actuellement, ne peuvent qu'entrer en alliance pour l'élection des maires, et de leurs adjoints dans les localités. Une autre alliance, comme celle de l'UP ou du BR avec les FCBE, serait contre nature. Ce qu'il ne souhaiterait pas.
Patrice Talon au cours des échanges a rappelé avoir dit aux responsables de l'UP et du BR qui participent à une même coalition gouvernementale, qu'il n'est pas favorable à une alliance avec les Forces cauris pour un Bénin émergent.
Face à l'opinion, poursuit le chef de l'Etat, il est souvent dit que « nous sommes les mêmes, et nous travaillons pour la même cause ». Mais « j'aime que les choses soient claires », a précisé le chef de l'Etat. « Je verrai de mauvais œil que l'UP s'associe aux FCBE dans une localité ou que le BR s'associe aux FCBE dans une localité », a-t-il insisté.
S'il arrivait que dans une localité l'UP n'ait pas la majorité absolue, le BR aussi ainsi que les FCBE non plus, et que les élus et les réalités dans la localités ne favorisent pas les accords de gouvernance, la loi a prévu que tout le monde aille aux élections, a rappelé le président de la République. Ainsi, les conseillers dans leurs convictions intimes font le choix de celui d'entre eux doit pouvoir diriger la mairie, a-t-il ajouté.
Ce mode de désignation de maires selon le premier magistrat du pays, est regrettable car, il risque de ne pas avoir une cohésion de gouvernance. Mais étant donné qu'il n'y a pas d'œuvre humaine parfaite, au début ça peut mal partir, mais dans le temps s'arranger, a-t-il indiqué.
« Je ne considèrerait aucun maire comme un opposant (...) »
Le chef de l'Etat a par ailleurs exprimé sa volonté de travailler avec tous les maires quelque soit son bord politique. Les maires, les conseils communaux et municipaux dans l'exercice de leurs fonctions ne sont pas en opposition avec le gouvernement, a-t-il précisé. « Je ne considèrerait aucun maire comme un opposant dans sa fonction », a martelé le chef de l'Etat.
Pour lui, que le maire provienne d'un parti politique de l'opposition, qu'il respecte les lignes de son parti politique, et qu'il vienne avec des idées nouvelles, des idées différentes, est très souhaitable. « Je veux bien me nourrir des critiques et des idées nouvelles venant d'ailleurs, mais cela doit permettre aux uns et aux autres dans les actions complémentaires, de satisfaire les besoins de nos concitoyens », a fait savoir le président de la République.
« Dans l'exercice de nos fonctions, quelles que soient les provenances divergentes et variées, nous sommes complémentaires, nous ne sommes pas en opposition, et nous ne pourront pas être en opposition dans l'exercice de nos fonctions », a précisé le chef de l'Etat.
F. A. A.
La Cour constitutionnelle a examiné ce jeudi 04 Juin 2020 un recours en dénonciation d'un cas de violation des droits de l'Homme par les forces de l'ordre sur la personne de Boni Yayi provenant de l'ancien ministre de la défense Pierre Osho. Selon la décision DCC 20-497 du 04 juin 2020 rendue par la Haute juridiction, les forces l'ordre n'ont pas violé la constitution.
Dans sa plainte, l'ancien ministre de la défense Pierre Osho expose que depuis le 02 mai 2019, un dispositif policier permanent interdit à toute personne, l'accès au domicile de Monsieur Thomas Boni Yayi alors que l'intéressé n'est l'objet d'aucune poursuite ni d'aucune condamnation ; que, d'une part, interprétant cette mesure comme une privation du droit de visite et de la liberté d'aller et de venir de Monsieur Thomas Boni Yayi, d'autre part, se fondant sur les dispositions des articles 117 alinéa 3, 120 et 121 alinéa 2 de la Constitution, il demande à la Cour de mettre fin à la violation du droit à la liberté de l'intéressé.
Dans son rapport lu ce jeudi matin à l'audience, le conseiller-rapporteur, Professeur Joseph Djogbénou a fait savoir : je cite : « Aux termes de cette disposition, « L'Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d'aller et venir, la liberté d'association, de réunion, de cortège et de manifestation » ; au sens de cette disposition la liberté fondamentale d'aller et venir garantie par la Constitution n'est ni générale ni absolue ; que toutefois, les restrictions auxquelles, dans une société démocratique, la loi soumet cette liberté ne sont, dans leur application, valides que lorsqu'elles sont nécessaires et proportionnelles pour prévenir ou lever les menaces sur l'ordre public, la sécurité ou la défense nationales et à la protection des droits et libertés individuels ; en l'espèce où les circonstances et les conséquences des élections législatives du 28 avril 2019 ont occasionné des menaces à la sécurité et à la défense nationales, à l'ordre public et à la protection des droits et libertés individuels, les restrictions à la liberté d'aller et venir auxquelles certaines personnes dont Monsieur Thomas Boni Yayi ont été soumises qui étaient nécessaires et proportionnelles à la gravité de telles menaces ne sont pas contraires à la Constitution.
Dans sa Décision DCC 20-497 du 04 Juin 2020, la Cour est allée dans le sens du rapport fait par le conseiller rapporteur.
A. A. A.
La passation de charges entre les maires sortants et entrants des communes d'Aplahoué et de Dogbo, dans le département du Couffo n'a pu se tenir ce mercredi 03 juin 2020. Et pour cause, les maires sortants ne se sont pas présentés à la cérémonie de passation de charges.
Dans la commune d'Aplahoué, le maire sortant Ousséna Adamou, membre du Bloc Républicain (BR) s'est absenté à la cérémonie de passation de charges prévue pour 10 heures.
Idem à Dogbo, où le maire sortant Vincent Acakpo n'a pas aussi répondu à l'appel.
Le préfet du département Christophe Houinsou Mègbédji a dû reporter la cérémonie d'Aplahoué au lundi prochain et celle de Dogbo à une date ultérieure.
Les nouveaux maires Maxime Allossogbé et Magloire Agossou, tous deux de l'Union Progressiste (UP) doivent encore attendre quelques jours pour prendre la commande des communes d'Aplahoué et de Dogbo.
A.A.A
Des affrontements entre éleveurs peulhs et agriculteurs à Goungoun, arrondissement de Guéné, dans la commune de Malanville, se sont soldés par plusieurs morts.
Suite à un récent affrontement entre éleveurs peulhs et agriculteurs le dimanche 31 mai, la population de Goungoun a décidé de venger la mort d'un conducteur de taxi. Dans la nuit du mardi 02 au mercredi 03 juin 2020, la population s'est mobilisée pour attaquer des camps peulhs. Il a fallu l'intervention des forces armées pour un retour au calme. Selon diverses sources les affrontements se sont étendus à d'autres villages avec un bilan non officiel de 8 morts.
A. A. A.
Au terme de la rencontre entre le chef de l'Etat et les partis politiques au sujet de la loi interprétative et complétant le Code électoral ce mercredi 03 juin 2020 au palais de la présidence, le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, Robert Gbian, Théophile Yarou des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) et le président du parti Restaurer l'espoir, Candide Azannaï ont donné leurs avis.
Selon le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, Robert Gbian, le consensus est désormais établi autour de cette loi que le chef de l'Etat pourra promulguer après avis de conformité à la constitution de la Cour constitutionnelle. « Tous les 09 neuf partis qui avaient déposé leur dossier à la Commission électorale nationale autonome (CENA) sont tous d'accord, et là, on peut dire que le consensus est trouvé », a-t-il confié. « Ce n'est pas que nous courons comme les enfants vers le président, non ! C'est le chef de l'État qui nous a invités parce qu'il a été surpris par le vote de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin, adoptée ce mardi 02 Juin 2020 », a déclaré M. Gbian en réponse à ceux qui estiment que les partis politiques sont à la solde du chef de l'Etat. A l'en croire, le président de la République avant la promulgation a souhaité recueillir l'avis de tout le monde, et exhorté les partis politiques à lire le contenu et l'apprécier. Tous les partis, sans exception ont apprécié et estimé que cette loi va faciliter l'installation des « exécutifs communaux », a-t-il ajouté.
Le secrétaire exécutif national adjoint des FCBE Théophile Yarou n'a eu que de regrets. Des regrets qui se justifient en ce que les partis n'aient pas été consultés en amont avant le vote au parlement. « Avec le chef de l'État, il s'agissait d'apprécier ce que le parlementaire a fait. Et finalement, nous avons regretté que nous n'ayons pas été consultés en amont par le président de l'Assemblée Nationale », a-t-il déclaré.
Yarou apprécie la démarche du Chef de l'État
Théophile Yarou a par ailleurs exprimé ses remerciements au chef de l'Etat pour sa démarche en invitant les partis politiques même si cela intervient après le vote au parlement.
Examinant la pertinence de la loi, il reste convaincu qu'elle permettra aux FCBE de prendre la mairie de Parakou. « Maintenant, il y a des communes où aucun parti politique n'a pu obtenir la majorité absolue. Alors la loi propose maintenant qu'il ait un accord de gouvernance entre deux ou trois partis pour pouvoir désigner le maire et les autres organes de gestion municipale. C'est à ce niveau, que nous avons dit c'est bien, mais il ne faudrait pas que ça soit une astuce pour écarter FCBE du jeu », a indiqué le secrétaire exécutif national des FCBE.
Selon Candide Azannaï, président du parti Restaurer l'espoir (RE) et ancien ministre délégué de la défense nationale, « il s'agit d'un non-événement ». Le parti RE qu'il préside ne se sent pas concerné, a-t-il confié.
Candide Azannaï reste opposé à la participation de sa formation politique à une compétition électorale au Bénin. Les conditions de transparence selon lui, ne sont pas réunies.
Dans le cadre de la mise en application de la loi interprétative et complétant le Code électoral, le chef de l'Etat Patrice Talon a saisi la Cour constitutionnelle qui va se prononcer ce jour sur le sujet.
F. A. A.