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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 3 hours 23 min ago

Thomas Sankara était un homme

Sat, 07/11/2020 - 13:10

(Par Roger Gbégnonvi)

​Lors d'une interview en 1985 avec un journaliste suisse, Thomas Sankara a résumé son programme politique en termes de « Oser inventer l'avenir ». L'histoire aura retenu qu'il inventa l'avenir en s'efforçant de transfigurer le présent. Mettant lui-même la main à l'ouvrage, il entreprit avec son peuple les sept travaux d'Hercule : construire des routes, des ponts et même quelques mètres de voie ferrée, à mains parfois nues ; par des techniques traditionnelles améliorées et par des techniques modernes, recueillir et conserver l'eau tombée du ciel ; utiliser les produits textiles locaux pour procurer travail et revenus aux tisserands ; convaincre les Ouagalais de consommer des haricots verts pour que n'aille pas à la poubelle le fruit de la sueur des paysans, etc. Thomas Sankara voulait qu'on se retroussât les manches et non qu'on fît la manche. Il avait à cœur la dignité de l'Africain. En visite officielle d'Etat à Paris, il fallut une longue négociation pour qu'il supportât de descendre de l'avion sans François Mitterrand au bas de la passerelle pour l'accueillir. Dignité de l'Africain.
​Que dirait aujourd'hui l'homme Thomas Sankara s'il nous voyait aux prises avec nos revendications misérables. On déboule dans un musée sur les bords de la Seine, on accapare une des sculptures censées avoir appartenu à « nos ancêtres », on la serre fortement contre soi, à la police appelée au secours pour empêcher le vol on déroule un discours chaudement patriotique, on s'imagine en héros, ils nous ont pillés à échelle Ali-Baba, nous voici venus les piller à échelle Petit-Poucet. Pitoyable. Triste. Or il y aurait tant de joie à ce que nous participions au reboisement dans nos pays pour que nos sculpteurs aient toujours du bon bois pour sculpter en abondance et renouveler l'esthétique de leurs créations. Inventer l'avenir aujourd'hui pour forcer le respect au lieu de foncer en marche arrière pour s'aimer larmoyant sur les grandes misères de notre passé. Après l'indicible de Minneapolis, l'esprit Thomas Sankara veut que nous honorions la mémoire de George Floyd par des actes-avenir.
​Et nous allons, c'est promis, déboulonner Faidherbe à Saint-Louis du Sénégal. Effacer cette trace de l'histoire. Avons-nous le droit de démolir au lieu de bâtir ? Ils ont saccagé nos vies, nous voici venus saccager leurs statues. Minables représailles. Aveu d'impuissance, qui ne peut que nécroser le mental des enfants et de la jeunesse d'Afrique. Plutôt tresser une histoire de lumière au bout de cette histoire de ténèbres. Non loin de Faidherbe, Léopold Sedar Senghor, serrant amoureusement sur son cœur un cahier d'écolier et un porte-plume pour annoncer l'Afrique familiarisée avec l'écriture, base de l'abstraction et de la science. Et non loin de Senghor, El Hadj Omar Tall, fier de son cheval impérial, si on le tient pour un héros national ; et même Béhanzin, fier de sa pipe royale, si on le tient pour un héros transnational. Ces lieux de mémoire englobant Faidherbe à Saint-Louis plairaient à Thomas Sankara dont le projet dynamique et proactif ne peut s'accommoder de nos rétropédalages.
​Pourquoi ne nous apercevons-nous pas de nos infirmités ? Pas tant de notre retard que de notre sur-place bavard, revendicatif, vindicatif, improductif. Depuis les abominations de l'esclavage et de la colonisation, qui ont connu leurs ignobles collabos africains, nous estimons que le monde marchant et conquérant nous doit tout et que nous ne devons rien à l'humanité en apport nouveau et significatif. A l'instar du peuple juif en exil « au bord des fleuves de Babylone », nous sommes là, assis, et nous pleurons. Et notre nouveau mode d'être au monde, inspiré par quelque malin génie pour nous livrer à la risée des dieux de l'enfer, est le pillage-larcin des musées extra-muros et la démolition stérile des statues intra-muros. Détruire et non construire. Est-ce cela notre destin ? Thomas Sankara serait triste s'il nous y prenait. Thomas Sankara était un homme. Un vrai. Sa devise : Dignité de l'Africain.

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« Je proteste contre ce qui a été dit » (Me Kato Atita)

Sat, 07/11/2020 - 13:07

Invité de Crystal News ce jeudi 09 juillet 2020, Maître Paul Kao Atita s'est prononcé sur le supposé dossier d'assassinat de l'opposant, Léonce Houngbadji dans lequel son nom a été cité. Il dénonce une dénaturation des faits.

L'avocat béninois, Kato Atita dit être surpris par la version des faits donnée par le brigadier de police Jean Cyprien Sena Loko dans une affaire de tentative d'assassinat de l'opposant Léonce Houngbadji. Aujourd'hui exilé en Europe, le brigadier a confié sur l'une des émissions d'Africa Radio qu'il avait été mandaté pour assassiner l'opposant au régime de la rupyture en 2018. Il a cité plusieurs personnalités qui auraient connaissance du dossier dont Maître Paul Kao Atita. Ce dernier serait non seulement au courant de cette affaire mais aussi sait comment il a quitté le territoire national.
« Je proteste formellement contre ce qui a été dit », a déclaré l'avocat tout en notifiant que le brigadier a dénaturé les faits. Selon Me Paul Kao Atita, il a communiqué au téléphone avec le brigadier qui l'a contacté durant le mois de mai ou d'avril 2020. Le brigadier de police Jean Cyprien Sena Loko a exposé son dossier sur le supposé assassinat programmé de Léonce Houngbadji et comment il se sentait en danger. Me Kato Atita a refusé d'être son avocat et lui a notifié qu'il ne défend pas ces cas.

‹‹ C'est un mensonge »
A l'en croire, il a reçu un coup de fil de Léonce Houngbadji quelques jours après sa discussion au téléphone avec le brigadier. « Je peux dire que c'est la première fois que j'ai eu un contact direct avec lui », a-t-il précisé. Léonce Houngbadji voulait vérifier si le policier a effectivement contacté l'avocat.
D'après l'avocat, ce qui a été dit par le brigadier de police sur les ondes d'Africa Radio est un ‘'mensonge''. « Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu, je ne peux donc pas être au courant de comment il est parti du pays. Il aurait dû être honnête et sincère en disant dans son émission oui pendant que j'ai pris la fuite, j'ai téléphoné à un avocat pour qu'il puisse être mon conseil et il a refusé. Et il aurait pu dire, j'ai demandé à cet avocat que je me sens menacé et il m'a demandé de contacter les ONG des droits de l'Homme. Mais dire que je suis au courant avant sa fuite c'est un mensonge », a-t-il clarifié.
L'avocat ne veut en aucun cas qu'on se serve de son nom pour crédibiliser une affaire dont il ignore les contours. « Je ne veux pas que mon nom soit cité dans une affaire que je ne connais pas. (...) Mon grand souhait est que ce monsieur retourne là où il a parlé pour rétablir la vérité », a conclu Me Atita.

A.A.A

Categories: Afrique

Les nouveaux responsables installés

Sat, 07/11/2020 - 13:02

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a procédé à l'installation des nouveaux membres du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens ce jeudi 09 juillet 2020.

Composé de 12 membres, le noveau Conseil national de l'Ordre des pharmaciens est présidé par Mme ALADAYE PADONOU Sylvie Chantal.
Outre les membres du Conseil national, ceux des Conseils centraux ont été également installés.
L'installation de ces nouveaux membres est régie par le décret N°2019-500 du 13 novembre 2019, et le régime électoral par le décret N°2019-501 du 13 novembre 2019.

Encadré

Composition du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens

Présidente : Mme ALADAYE PADONOU Sylvie Chantal
Secrétaire : TOSSOU Emmanuel Yaovi
Trésorier : ELEGBEDE Pancras
Conseillers :
BANKOLE Marc
KASSA José
AGUEGUE Aline
DOMONHEDO Camille
NONONSI Bertrand
de-SOUZA Géraldine
YEMOA Lokonon Y. Achille
CAKPO Corneille Kpékou.

Conseil Central A
Président : DOMONHEDO Camille
Secrétaire : AKPAKA Romuald
Trésorier : AGONKPAHOUN Eusèbe
Conseillers :
ALAOFE Fatima
HOUVI Joëlle Nadine Ayaba
ASSOGBA Maurice E.
ADANLE Étienne
KPANOU Mathilde
MIZEHOUN ADISSODA Gbèdécon Carmelle
BOGNON Yétonhou Saturnin

Conseil Central B
Président : NONONSI Bertrand
Secrétaire : MENSAH Frida Nadège
Trésorier : NONO KEN'GNE épouse HODE Edwige

Conseil Central C
Présidente : de-SOUZA Géraldine
Secrétaire : SOKPON Aaron
Conseillers :
ZOUMENOU Aurelle
DANHIN C. Fidèle

F.A.A.

Categories: Afrique

La position de la HAAC sur la décision de la fermeture des médias en ligne

Fri, 07/10/2020 - 23:18

Par un communiqué en date du 07 juillet dernier, la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication (HAAC) a ordonné la fermeture sans délai des médias en ligne au Bénin. Une décision qui a suscité une polémique dans le rang des professionnels des médias. Pour clarifier la décision de l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin, les conseillers Bastien Salami et Fernand Gbaguidi ont animé ce vendredi 10 juillet 2020 une conférence de presse au siège de l'institution à Cotonou.

Selon le conseiller Bastien Salami, la décision de la HACC a été prise conformément à l'article 252 du Code de l'information et de la communication. Pour le conseiller, il est important de savoir que les promoteurs de médias et la HAAC doivent « cheminer dans le sentier de la légalité ». L'article 252 du Code rappelle le conseiller, stipule que « l'exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux d'un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite destinée au public, est subordonnée à l'autorisation de la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication ». « Nous sommes dans un régime d'autorisation et non de déclaration », a-t-il fait savoir précisant que la création ou l'animation de blogs, n'est soumise à aucune autorisation préalable.

Le conseiller Fernand Gbaguidi à son tour, a rappelé les actions menées par la HAAC afin que les organes en ligne puisse obtenir leurs autorisations. Pour cela, le 06 avril 2018, rappelle-t-il, un appel à candidature avait été lancé par la HAAC pour la sélection des exploitations des services internet fournissant des services de communication audiovisuelle ou de presse destinés au public sur la base d'un cahier de charges de la période du 10 au 11 mai 2018 contre paiement de 100.000 FCFA. Passé cette période, une rallonge de deux semaines a été donnée, et clôturée à la date du 25 mai 2018 en raison de certaines difficultés, a expliqué le conseiller. Au total, 32 dossiers ont été enregistrés par les services de la HAAC, et le 22 novembre 2018, la plénière a procédé à l'ouverture.
A en croire Fernand Gbaguidi, il est observé au terme du dépouillement que la quasi-totalité des dossiers étaient incomplets. Suivant la décision de la plénière, les postulants ont été invités à compléter leurs dossiers, et cette phase s'est déroulé sur les 04 premiers mois de l'année 2019. Sur les 32 dossiers reçus, 24 ont été complétés.
De l'étude des dossiers, en application de l'article 254 du Code de l'information et de la communication, le président de la HAAC a saisi les présidents des tribunaux des lieux de résidence et de naissance des exploitants de site internet présélectionnés pour leur demander de diligenter une enquête de moralité sur les personnes concernées et/ou de leur établir le bulletin N°2 de casier judiciaire. Il a également transmis à l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), les informations concernant les noms des domaines et les hébergeurs de médias en ligne en cours de création, a fait savoir fernand Gbaguidi.
Sur l'enquête à diligenter par les tribunaux, le tribunal de Cotonou a reçu 14 demandes d'enquête de moralité, mais en a transmis que 03 rapports. Les 08 demandes d'établissements du bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite. Au tribunal d'Abomey-Calavi, les deux demandes d'enquête de moralité ne sont pas satisfaites. Le président du tribunal de Parakou a établi et transmis tous les 04 bulletins N°2 de casier judiciaire mais par contre, aucun rapport d'enquête de moralité n'a été transmis. Dans les tribunaux d'Allada et de Natitingou, aucune des deux catégories de demande n'a été satisfaite. La Cour d'appel de Cotonou n'a transmis aucun des 04 bulletins N° 2 de casier judicaire. Il en est de même des tribunaux de Kandi, de Porto-Novo, où les demandes d'établissements de bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite, a expliqué Fernand Gbaguidi.
Il a par la suite précisé que conformément à l'article 254 du Code de l'information et de la communication, l'établissement de ces casiers judiciaires et l'enquête de moralité est la condition sine qua non pour avoir l'autorisation de la HAAC. Ce n'est qu'après cela que l'institution organise une descente de terrain pour vérifier la présence physique du média en ligne à l'adresse déclarée par son exploitant, la présence des installations techniques et les moyens mis en œuvre. Mais dans le processus de délivrance des autorisations, la HAAC a été bloquée sur les instructions des tribunaux, a informé le conseiller.

Ce que la HAAC entend faire
Face à la situation, l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin entend rester en contact avec les tribunaux pour savoir ce qu'il y a par rapport aux dossiers dont les résultats ne sont pas connus ; voir à qui incombe la faute dans le processus de délivrance du bulletin N°2 de casier judiciaire ; discuter avec les tribunaux pour vite régler ces problèmes. C'est ensemble avec les promoteurs que la situation pourra être réglée au niveau des tribunaux car, nul ne sait ce qui bloque, a précisé le conseiller Gbaguidi. A l'en croire, une équipe de la HAAC sera à pieds d'œuvre pour voir avec eux ce qui se passe afin qu'on ait une « une réponse claire ». Suite à cela, une session extraordinaire pourra être organisée, et les promoteurs ayant droit, seront autorisés à exercer, a confié le conseiller.

F. A. A.

Categories: Afrique

La position de la HAAC sur la décision de la fermeture des médias en ligne

Fri, 07/10/2020 - 23:18

Par un communiqué en date du 07 juillet dernier, la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication (HAAC) a ordonné la fermeture sans délai des médias en ligne au Bénin. Une décision qui a suscité une polémique dans le rang des professionnels des médias. Pour clarifier la décision de l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin, les conseillers Bastien Salami et Fernand Gbaguidi ont animé ce vendredi 10 juillet 2020 une conférence de presse au siège de l'institution à Cotonou.

Selon le conseiller Bastien Salami, la décision de la HACC a été prise conformément à l'article 252 du Code de l'information et de la communication. Pour le conseiller, il est important de savoir que les promoteurs de médias et la HAAC doivent « cheminer dans le sentier de la légalité ». L'article 252 du Code rappelle le conseiller, stipule que « l'exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux d'un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite destinée au public, est subordonnée à l'autorisation de la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication ». « Nous sommes dans un régime d'autorisation et non de déclaration », a-t-il fait savoir précisant que la création ou l'animation de blogs, n'est soumise à aucune autorisation préalable.

Le conseiller Fernand Gbaguidi à son tour, a rappelé les actions menées par la HAAC afin que les organes en ligne puisse obtenir leurs autorisations. Pour cela, le 06 avril 2018, rappelle-t-il, un appel à candidature avait été lancé par la HAAC pour la sélection des exploitations des services internet fournissant des services de communication audiovisuelle ou de presse destinés au public sur la base d'un cahier de charges de la période du 10 au 11 mai 2018 contre paiement de 100.000 FCFA. Passé cette période, une rallonge de deux semaines a été donnée, et clôturée à la date du 25 mai 2018 en raison de certaines difficultés, a expliqué le conseiller. Au total, 32 dossiers ont été enregistrés par les services de la HAAC, et le 22 novembre 2018, la plénière a procédé à l'ouverture.
A en croire Fernand Gbaguidi, il est observé au terme du dépouillement que la quasi-totalité des dossiers étaient incomplets. Suivant la décision de la plénière, les postulants ont été invités à compléter leurs dossiers, et cette phase s'est déroulé sur les 04 premiers mois de l'année 2019. Sur les 32 dossiers reçus, 24 ont été complétés.
De l'étude des dossiers, en application de l'article 254 du Code de l'information et de la communication, le président de la HAAC a saisi les présidents des tribunaux des lieux de résidence et de naissance des exploitants de site internet présélectionnés pour leur demander de diligenter une enquête de moralité sur les personnes concernées et/ou de leur établir le bulletin N°2 de casier judiciaire. Il a également transmis à l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), les informations concernant les noms des domaines et les hébergeurs de médias en ligne en cours de création, a fait savoir fernand Gbaguidi.
Sur l'enquête à diligenter par les tribunaux, le tribunal de Cotonou a reçu 14 demandes d'enquête de moralité, mais en a transmis que 03 rapports. Les 08 demandes d'établissements du bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite. Au tribunal d'Abomey-Calavi, les deux demandes d'enquête de moralité ne sont pas satisfaites. Le président du tribunal de Parakou a établi et transmis tous les 04 bulletins N°2 de casier judiciaire mais par contre, aucun rapport d'enquête de moralité n'a été transmis. Dans les tribunaux d'Allada et de Natitingou, aucune des deux catégories de demande n'a été satisfaite. La Cour d'appel de Cotonou n'a transmis aucun des 04 bulletins N° 2 de casier judicaire. Il en est de même des tribunaux de Kandi, de Porto-Novo, où les demandes d'établissements de bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite, a expliqué Fernand Gbaguidi.
Il a par la suite précisé que conformément à l'article 254 du Code de l'information et de la communication, l'établissement de ces casiers judiciaires et l'enquête de moralité est la condition sine qua non pour avoir l'autorisation de la HAAC. Ce n'est qu'après cela que l'institution organise une descente de terrain pour vérifier la présence physique du média en ligne à l'adresse déclarée par son exploitant, la présence des installations techniques et les moyens mis en œuvre. Mais dans le processus de délivrance des autorisations, la HAAC a été bloquée sur les instructions des tribunaux, a informé le conseiller.

Ce que la HAAC entend faire
Face à la situation, l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin entend rester en contact avec les tribunaux pour savoir ce qu'il y a par rapport aux dossiers dont les résultats ne sont pas connus ; voir à qui incombe la faute dans le processus de délivrance du bulletin N°2 de casier judiciaire ; discuter avec les tribunaux pour vite régler ces problèmes. C'est ensemble avec les promoteurs que la situation pourra être réglée au niveau des tribunaux car, nul ne sait ce qui bloque, a précisé le conseiller Gbaguidi. A l'en croire, une équipe de la HAAC sera à pieds d'œuvre pour voir avec eux ce qui se passe afin qu'on ait une « une réponse claire ». Suite à cela, une session extraordinaire pourra être organisée, et les promoteurs ayant droit, seront autorisés à exercer, a confié le conseiller.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les ravisseurs réclament 6 millions FCFA

Fri, 07/10/2020 - 21:08

Des individus non identifiés ont enlevé dans la nuit du mardi au mercredi 08 juillet dernier, un éleveur peuhl à son domicile situé à Kékéléba, un hameau du village d'Atchakitam, arrondissement de Sèmèrè dans la commune de Ouaké.

Les hors-la-loi après avoir fait irruption dans le campement peuhl, ont tenu tout le monde en respect à travers des tirs d'armes artisanales. Après avoir commis leur forfait, les divorcés sociaux ont joint les parents de leur victime exigeant la somme de 06 millions de francs CFA, seule condition pour libérer l'otage. Les éléments de la Police républicaine se sont rendus sur les lieux de l'enlèvement pour constat. Une enquête est ouverte pour arrêter les kidnappeurs.

F. A. A.

Categories: Afrique

La voie devant l'Agence de la CNSS Akpakpa désormais à sens unique

Fri, 07/10/2020 - 18:59

La voie passant devant l'agence de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) d'Akpakpa est désormais une voie à sens unique. Le commissariat de Sodjatimè invite les usagers de la route à respecter scrupuleusement les instructions sous peine de sanctions.
Le sens autorisé est le tronçon allant de la Roche vers l'Agence de la CNSS. Le tronçon allant de l'Agence vers la Roche est désormais un ‘'sens interdit''. La répression démarre lundi prochain et des panneaux de signalisation seront disposés pour orienter les usagers.

F. A. A.

Categories: Afrique

Une trentaine de personnes testées positives dans l'Alibori

Fri, 07/10/2020 - 16:58

Plusieurs cas de Coronavirus ont été détectés dans le département de l'Alibori. Selon Kandi FM, environ une trentaine de personnes ont été testées positives à la Covid-19. Deux personnes seraient mortes de la maladie.

Cette flambée du nombre de cas dans le département serait liée à un relâchement dans l'observance des règles barrières. Des mariages auraient été célébrés ces derniers temps dans la région dans le strict respect des règles barrières.
Le préfet Mohamadou Moussa conscient de la situation a invité les populations au respect des règles barrières et instruit les éléments de la Police républicaine à veiller au respect desdites règles.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les montants varient de 45 000 et 200 000 FCFA

Fri, 07/10/2020 - 15:56

Les artisans impactés par les mesures de riposte contre le coronavirus (Covid-19) au Bénin bénéficient déjà des appuis financiers annoncés par le gouvernement Talon. Les fonds varient de 45 000 et 200 000 FCFA.

Selon le directeur général des affaires économiques au Ministère de l'économie et des finances, Aristide Médénou, les bénéficiaires sont ceux qui ont pris part à la phase de confirmation de leur identité clôturée le vendredi 03 juillet 2020. Les artisans reçoivent des montants qui varient entre 45 000 et 200 000 FCFA.
A en croire Aristide Médénou, les difficultés notées sont relatives aux comptes Mobile money ou Flooz de certains artisans limités par un montant à recevoir. Ces derniers recevront leur complément le plus tôt possible.
D'autres bénéficiaires ont des comptes Mobile money ou Flooz bloqués non activés, ou des comptes au nom d'une autre personne.
Le programme de soutien du gouvernement Talon prend également en compte les entreprises formelles. Le processus est en cours et les entreprises concernées bénéficieront d'un soutien d'un montant de 63,38 milliards de FCFA.

A.A.A

Categories: Afrique

Un présumé voleur arrêté à Ahozon

Fri, 07/10/2020 - 15:43

Un voleur de moto a été arrêté dans la nuit de jeudi 09 juillet 2020 à Ahozon Ganhatin, dans l'arrondissement de Pahou. Le présumé voleur a eu la vie sauve grâce aux éléments du commissariat de Pahou. Une enquête est ouverte pour démanteler les autres membres du réseau.

Un maçon a été victime de vol de moto aux environs de 20 heures alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui après avoir effectué quelques travaux dans un domicile. Il aurait vu sa moto trois minutes plus tôt avant le vol. Un périmètre a été défini et une fouille a permis de retrouver la moto cachée dans une brousse.
Vers 23 heures, le présumé voleur revenu sur les lieux a été arrêté par les jeunes du quartier. Roué de coups de bâton et de gourdins, il a avoué être membre d'un réseau de trois bandits. Les deux autres ont pris la fuite au moment de son arrestation.
Les éléments de la Police républicaine du commissariat de l'arrondissement de Pahou sont descendus sur les lieux pour faire le constat.
Une enquête est ouverte pour arrêter les autres membres de ce réseau de braqueurs qui perturbent la quiétude des populations dans l'arrondissement de Pahou et dans les localités environnantes.

A.A.A

Categories: Afrique

Un homme condamné pour viol

Fri, 07/10/2020 - 13:14

Le tribunal de Cotonou a vidé ce jeudi 09 juillet 2020, le 19e dossier inscrit au rôle de la session criminelle. Il s'agit d'un dossier de viol dans lequel un jeune homme a été condamné à 10 ans de prison dont 05 avec sursis.

Selon Frissons Radio, les faits remontent en 2016 où le jeune homme après le décès de son père a eu la chance d'être recueilli par une dame. Mais l'inculpé abuse et enceinte la fille de sa tutrice.
Reconnu coupable de viol, il a été condamné à une peine d'emprisonnement de 10 ans assortie d'un sursis.

A.A.A

Categories: Afrique

Les nouveaux membres de l'Ordre national des pharmaciens installés

Fri, 07/10/2020 - 01:49

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a procédé à l'installation des membres de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin ce jeudi 09 juillet 2020. Le conseil installé est présidé par Chantal Padonou Alladayè depuis les élections ordinales du 27 juin dernier.

L'installation des nouveaux membres de l'Ordre selon le ministre de la santé marque la fin d'une longue période au cours de laquelle l'Ordre national des pharmaciens du Bénin a connu des péripéties peu reluisantes. Le gouvernement souligne-t-il, a édité de nouveaux textes pour la relance d'un Ordre national des pharmaciens du Bénin qui sera appelé à jouer sa partition dans l'accès à la santé publique.
Ce fut l'occasion pour Benjamin Hounkpatin de rappeler que deux décrets régissent désormais l'organisation, le fonctionnement et le régime électoral des instances de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin. « L'autorité de tutelle doit, en plus des pharmaciens élus à l'issu du scrutin sus visés, prendre un arrêté pour nommer 08 pharmaciens qui doivent représenter l'administration au sein des instances de l'ordre national des pharmaciens du Bénin. Ceux-ci viennent s'ajouter aux pharmaciens élus pour former les 04 instances dirigeantes de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin », a-t-il expliqué.
L'autorité ministérielle dit être persuadée que les membres installés mesurent à leur juste valeur, l'ampleur de la tâche et les défis qui les attendent par rapport aux actions à mener pour renforcer la contribution de la profession pharmaceutique, à l'amélioration des soins de santé dans le contexte actuel d'une profonde réforme du secteur santé en général, et du sous secteur pharmaceutique en particulier.

F. A. A.

Categories: Afrique

149 398 candidats composent dès lundi prochain

Thu, 07/09/2020 - 20:25

Les candidats à l'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) composent dès le lundi 13 juillet prochain. Au total, 149 398 candidats répartis dans 233 centres vont plancher pour la phase écrite de la session de juillet 2020.

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Cakpo, va procéder au lancement des épreuves au Ceg1 de Pobè, dans le département du Plateau.
Selon les statistiques, le nombre de candidats au BEPC a connu une régression de 56 339 candidats par rapport à l'année dernière. Il en est de même du nombre de centres de composition qui est passé de 288 à 233.
Le département de l'Atlantique a présenté le plus grand nombre avec 32 740 candidats. La Donga, dernière au classement a compte 3828 candidats.
Comme le CEP, toutes les dispositions ont été prises pour que l'examen se déroule dans le strict respect des règles barrières de la Covid-19.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des mises en garde contre le non respect des mesures barrières

Thu, 07/09/2020 - 20:19

Par un communiqué en date du jeudi 09 juillet 2020, le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique Sacca Lafia rappelle les règles d'hygiène et de prévention dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Après l'évaluation de la situation épidémiologique liée à la pandémie du coronavirus, le gouvernement béninois en conseil des ministres ce 8 juillet a réaffirmé la nécessité pour l'ensemble de la population de respecter les mesures en vigueur pour lutte contre le coronavirus.
Il s'agit entre autres du port obligatoire de masques en tous lieux ; le lavage systématique des mains à l'eau et au savon ; l'observance de la distance de sécurité sanitaire d'un (01) mètre au minimum entre personnes ; la fermeture des discothèques ; l'interdiction d'accès aux plages ; l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes et l'interdiction pour les taxis-motos (zémidjan) de transporter plus d'une personne à la fois.
A cela s'ajoutent l'obligation du port de masques et du respect de la distance de sécurité sanitaire entre passagers à bord des transports en commun ; l'obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, de faire respecter le port systématique de masques, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre personnes.
Les autres mesures de restriction concernent la suspension des événements et manifestations à caractères sportif, politique et festif ; la limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum pour les véhicules de cinq (05) places et à 05 au maximum pour ceux de neuf (09) places et la prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer la distance d'au moins un (01) mètre entre personnes et de respecter le port de masque.
Aussi, les personnes souffrant d'affections chroniques doivent-elles éviter de sortir de chez elles sauf en cas de nécessité absolue.
Les cérémonies d'inhumation sont autorisées mais elles ne doivent pas rassembler plus de cinquante (50) personnes, lesquelles sont tenues de respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre elles.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique en appelle à la responsabilité de chaque citoyen pour l'observance stricte de toutes les mesures et avertit que les contrevenants répondront de leurs actes.
Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour multiplier leurs patrouilles afin de veiller scrupuleusement au respect desdites mesures sur l'ensemble du territoire national.

A.A.A

Categories: Afrique

« La BEF n'a saisi mon autorité pour un quelconque dossier »

Thu, 07/09/2020 - 20:06

Le directeur de la Sogema n'est pas recherché par la Brigade Economique et Financière (BEF). Il s'agit d'une fausse information sortie d'un journal qui circule sur les réseaux sociaux selon Armand Gansè.

« (...) jusqu'à ce jour, la BEF n'a saisi mon autorité pour un quelconque dossier et je ne suis mêlé ni de près, ni de loin à aucun plan de vol ou de détournement », a notifié Armand Gansè dans un message publié sur sa page Facebook ce jeudi 9 juillet 2020.
L'information est sortie d'un « journal non enregistré et relayée par des faux profils faisant état de ce que le Directeur Général de la Sogema M. Armand Gansè serait impliqué dans un scandale financier et recherché par la Brigade Économique et Financière (BEF) ».
Le directeur de la Sogema y voit un acharnement inutile contre un jeune acteur politique. « Ma ligne de conduite reste la bonne gestion du bien public dans la transparence et la crainte de la hiérarchie », a indiqué Armand Gansè.
« Les auteurs de ces actes qui portent atteinte à ma personne ainsi que leurs commanditaires devront s'apprêter à répondre les jours à venir, de leurs actes devant les instances juridiques. Le Bénin reste un État de droit et aucune politique ne se fait de cette manière sur fond de dénigrement et actes de voyoucratie », a-t-il conclu.

A.A.A

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Des masques offerts à plusieurs couches de la société

Thu, 07/09/2020 - 17:56

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus au Bénin, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Mèdessè Véronique Tognifode Mewanou a procédé ce mercredi 08 juillet 2020, à la distribution de plus de huit mille masques réutilisables à plusieurs couches de la société.

Les masques ont été remis de façon symbolique aux représentants des couches bénéficiaires. Il s'agit des femmes des principaux marchés de Cotonou ( Dantokpa, Ganhi, Missebo et Gbogbanou), Ouando (Porto-Novo), Abomey-Calavi, de la section des Femmes de l'association Handisport, de l'Association des Femmes Sourdes du Bénin, des Associations des Femmes Handicapées de Porto-Novo et de Parakou, de l'ONG Femmes Handicapées et Dignité.

« Le Gouvernement continuera toujours par jouer sa partition. Mais chaque citoyen doit prendre conscience de l'ampleur que prend la propagation du Coronavirus et se protéger », a déclaré la ministre Tognifode Mewanou lors de la cérémonie. Elle a invité chaque citoyen au respect des gestes barrières contre la propagation du virus.

Les masques ont été confectionnés selon les normes standards et offerts par Mme Grâce Wallace, Styliste-couturière de renom. La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a salué la donatrice pour son geste de solidarité.
A.A.A

Categories: Afrique

Les condoléances de Louis Vlavonou à la nation ivoirienne et à la famille du défunt

Thu, 07/09/2020 - 17:45

A travers une publication sur sa page Facebook, le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a présenté ses condoléances au peuple ivoirien.

Au nom du parlement béninois et en son nom propre, il a exprimé sa compassion à la République de Côte d'Ivoire éprouvée par la mort tragique de son premier ministre, Amadou Gon Coulibaly qui a pourtant pris part aux travaux du Conseil des ministres ce mercredi 08 juillet 2020.
« Je profite pour dire ma compassion à sa famille, au Gouvernement et à tout le peuple frère et ami de Côte d'Ivoire », a écrit le président de l'assemblée nationale.

F. A. A.

Categories: Afrique

Plus de virement de salaire via les comptes épargne à la BOA

Thu, 07/09/2020 - 16:59

A compter du 31 juillet 2020, « les comptes épargnes ne seront plus autorisés à recevoir des virements de salaires », c'est la substance d'un communiqué de la direction générale de la BOA adressé à sa clientèle.

A travers ce communiqué, la Banque a invité les clients concernés à solliciter dans leur agence, la transformation des comptes épargne qui reçoivent leur salaire, en comptes chèques afin de maintenir leur numéro de compte actuel avant la date du 31 juillet.
Passé ce délai, la banque prendra les mesures ci-après :
pour un salaire inférieur ou égal à 20.000 FCFA, 0 franc sera prélevé sur le compte épargne transformé en compte chèque ;
pour un salaire compris entre 20.001 et 100.000 FCFA, les frais de tenue de compte s'élève à 1000 FCFA pour le compte épargne transformé en compte chèque ;
pour un salaire supérieur à 100.000 FCFA, les frais de tenue de compte pour le compte épargne transformé en compte chèque s'élèvent à 2000 FCFA.

F. A. A.

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Etude dans six pays d'Afrique de l'Ouest et centrale sur les FinTechs

Thu, 07/09/2020 - 15:14
Comment accompagner les FinTechs pour réussir le pari de l'inclusion financière ? Etude dans six pays d'Afrique de l'Ouest et centrale sur les FinTechs

Le cabinet de conseil MicroSave Consulting (MSC) a mené six études qui ont analysé les besoins et les contraintes de l'activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Mali, en RDC, au Sénégal et au Togo, pour accélérer l'inclusion financière.

Le constat est de plus en plus établi que les FinTechs apparaissent comme une solution idéale pour l'inclusion financière des populations africaines se trouvant hors du système bancaire formel. Les technologies émergentes créent des opportunités d'emplois et offrent la possibilité de réduire les coûts de distribution de produits et services adaptés. Les prévisions de la Banque mondiale sur l'Afrique francophone sont encourageantes : d'ici 2021, 62,5 % des économies africaines à croissance rapide se trouveront en Afrique francophone, où la population jeune est importante.
Cependant le combat est loin d'être gagné pour un secteur qui en est à ses balbutiements. C'est dans le cadre du programme de la Fondation Mastercard pour le renforcement des capacités en Afrique francophone, que le cabinet d'étude MicroSave Consulting (MSC) a mené une étude sur le rôle que peuvent jouer les start-ups FinTechs pour accélérer l'inclusion financière dans six pays (Bénin, Côte d'Ivoire, Mali, RD Congo, Sénégal, Togo).
Dans le cadre de ces études, les FinTechs désignent les entreprises en phase de démarrage (« start-ups ») axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier. Pour les FinTechs, la technologie est un outil clé qui leur permet de proposer aux consommateurs, des services bancaires ou financiers ayant un meilleur rapport coût/efficacité.
Les FinTechs ont besoin d'être soutenues
La Côte d'Ivoire avec 37 FinTechs, et le Sénégal avec 24, restent en tête de la région en termes de croissance et d'investissement dans le secteur. Ces dernières se concentrent principalement sur la facilitation de la distribution des offres de services financiers. En Côte d'Ivoire 28 FinTechs sur 37 sont spécialisées dans le paiement numérique alors qu'elles sont 17 sur 24 au Sénégal.
Avec les faibles taux de bancarisation (15 % en Côte d'ivoire et 34 % au Togo) et l'adhésion des populations aux comptes mobiles, les FinTechs sont un atout pour les gouvernements afin d'améliorer les capacités financières et les compétences digitales en vue d‘exploiter l'économie numérique. Les FinTechs peuvent contribuer à une meilleure conception des comptes bancaires et des produits de paiement, les rendre accessibles, avec une meilleure expérience utilisateur et une sensibilisation améliorée. Elles peuvent rendre les services plus efficaces et réduire les barrières à l'entrée sur le marché. Pourtant, ces avantages comportent des risques, en termes de protection des fonds des clients, protection des données et vie privée et fracture numérique. S'ils ne sont pas gérés de manière adéquate, ces risques pourraient compromettre l'inclusion financière.
Stimulée par les FinTechs, l'inclusion financière reste le principal domaine d'intervention des investisseurs en capital-risque spécialisés dans la technologie et le numérique au sein du continent, attirant 54,5 % du montant total des financements. Des FinTechs dirigées ou cofondées par des femmes ont vu le jour, mais dans plusieurs pays les femmes n'ont pas encore réussi à se faire une place dans le secteur.
Les gouvernements sont conscients de la nécessité d'exploiter le numérique et certains prennent des initiatives pour stimuler l'entrepreneuriat. Toutefois, le constat est que les pays francophones couverts par cette étude sur les FinTechs se trouvent au début de cette évolution et auront besoin du soutien des banques centrales, des gouvernements, des investisseurs, des donateurs, des entreprises, des mentors et des entrepreneurs pour faire progresser le secteur de façon collective.
Le marché est mûr pour l'innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l'absence d'antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel.
Des difficultés
L'étude a montré que l'espace FinTechs est embryonnaire, se situant pour l'essentiel en phase de démarrage. Beaucoup d'entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié. Compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Les possibilités de financement sont limitées pour les FinTechs, sauf dans le cadre de concours d'innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d'atteindre le marché faute de financement durable.
Pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.
Les FinTechs font face à différents défis dû à l'environnement de l'écosystème. Parmi eux : un accès aux crédits difficiles, un climat frileux aux affaires, le manque d'identité numérique et une réglementation peu favorable. Les études ont fourni beaucoup de recommandations pour les aider à surmonter les barrières. Si celles-ci peuvent sensiblement différer d'un pays à un autre, il y a des constantes : incitations fiscales, un accès équitable pour l'USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), le renforcement de la collaboration et des partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et la nécessité de trouver des solutions alternatives à leur financement.

Rapports par pays :
Bénin
Côte d'Ivoire
Mali
RDC
Sénégal
Togo

À propos de MSC
MicroSave Consulting (MSC) est un cabinet de conseil spécialisé qui, depuis 20 ans, a accompagné le monde vers une véritable inclusion financière, sociale et économique. Avec 11 bureaux dans le monde entier, environ 190 employés de différentes nationalités et des compétences variées, nous sommes fiers de travailler dans plus de 50 pays en voie de développement. Nous travaillons en partenariat avec les acteurs des écosystèmes de services financiers afin d'améliorer durablement les performances et de dégager une valeur durable. Nos clients sont des gouvernements, des donateurs, des entreprises du secteur privé et des entreprises locales.

À propos de la Fondation Mastercard
La Fondation Mastercard recherche un monde où chacun a la possibilité d'apprendre et de prospérer. Le travail de la Fondation est guidé par sa mission qui consiste à faire progresser l'apprentissage et à promouvoir l'inclusion financière des personnes vivant dans la pauvreté. Elle est l'une des plus grandes fondations au monde et travaille presque exclusivement en Afrique. Elle a été créée en 2006 par Mastercard International et fonctionne de manière indépendante sous la gouvernance de son propre conseil d'administration. La Fondation est basée à Toronto, au Canada.

Categories: Afrique

Les circonstances du suicide de l'étudiante

Thu, 07/09/2020 - 14:08

Humiliée à la suite d'une punition de ses parents, Omowoumi Achake, étudiante dans une université privée de Cotonou s'est suicidée le mercredi 08 juillet 2020 à Porto-Novo

Selon plusieurs sources, l'étudiante aurait été filmée en train de prendre de la "chicha" lors d'une sortie avec ses amis. La vidéo est parvenue à ses parents qui lui ont rasé la tête en guise de punition. Au moment où on lui rasait la tête, un des cousins de la fille a pris des séquences de vidéo qu'il a diffusée sur les réseaux sociaux.
L'étudiante n'a pu supporter les humiliations venant de part et d'autres, et a préféré se donner la mort en prenant du mosquito. La victime a été déjà inhumée selon les mêmes sources.

A.A.A

Categories: Afrique

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