Dans le cadre de sa 4e journée de la tournée nationale, le président Patrice Talon a foulé dimanche 15 novembre, le sol de Natitingou, dans le département de l'Atacora.
Patrice Talon a été accueilli par les autorités de la commune et aussi et en liesse avec chants et danses des populations. Il a échangé avec les populations à la maison des jeunes de Natitingou. Le même accueil lui a été réservé dans les communes de Kérou et Kouandé.
A.A.A
Partie 2 (Par Aliou TALL)
Pour les migrants africains, l'enfer existe, c'est la Libye : détention arbitraire dans des cachots improvisés, confiscation des documents d'identité, viols, humiliations sexuelles, prostitution forcée, travail forcé, coups, blessures et sévices psychologiques, exploitation domestique et champêtre, privation de nourriture, de sommeil et de soins, servitude pour dette arbitraire, ventes aux enchères comme de la marchandise ou du bétail. C'est du terrorisme racial. Imaginons que L'Etat islamique enlève 200 jeunes filles Blanches et en fait des esclaves. L'Amérique, l'ONU, l'Union européenne et l'OTAN coaliseraient leurs forces pour aller les libérer illico, au nom de la lutte contre le terrorisme et la traite d'êtres humains. Avec le rapt de filles nigérianes par Boko Haram, la communauté internationale s'est offusquée, et a encouragé la diffusion d'un slogan : « Bring Back our Girls ». La Libye fait pire. Alors maniez-vous, et BRING BACK OUR BOYS !
L'enfer, c'est la Libye.
La colère et le ressentiment m'ont envahi quand une africaine, que je conseillais pour son droit d'asile, m'a montré des images d'elle après son viol collectif par trois libyens. J'ai été sidéré d'apprendre que ces trois lamentables violeurs revenaient de la prière musulmane du vendredi, où ils ont rebattus des « Allahou Akbar » hypocrites. Il y a lieu de se révolter contre cette abjection. L'homme Noir ne doit point passer sa vie dans une obscure résignation, à l'instar des animaux que la nature a formatés pour la survie et les besoins primaires. Crier son indignation face à l'infamie libyenne, et s'en arrêter là, une fois le buzz éteint, ramènerait l'homme Noir à cet état néandertalien. La révolte ne doit pas frémir. Les images de la vidéo filmée par une journaliste de la CNN font encore froid dans le dos. Des migrants africains vendus aux enchères, comme du bétail, au prix moyen de 450 euros, trois fois moins cher qu'un chien Chihuahua. Avec un marchandage qui rappelle les tristes temps de la traite des Nègres en Amérique.
En avril 2014, quand le Groupe islamiste Boko Haram a enlevé 276 lycéennes au Nigéria, de nombreuses personnalités et célébrités ont exprimé leur indignation en brandissant le slogan devenu viral : « Bring back our gilrs ! » Pourquoi leur silence face aux crimes contre l'humanité que subissent les migrants africains en Libye ? Leur action était-elle juste un prétexte pour combattre l'idéologie islamiste, et non un réel engagement pour la liberté des filles enlevées ? Je suppose que non. Alors j'invite les Michèle Obama, Puff Diddy, Sylvester Stallone, Hilary Clinton, Jessica Alba, Alicia Keys aux Etats-Unis ; les Christiane Taubira, Sonia Rolland, Carla Bruni, Najat Wallaud-Belkacem, Julie Gayet, Nathalie Kosciusko-Morizet en France, à s'activer pour la libération des africains asservis ou retenus contre leur gré en Libye. BRING BACK OUR BOYS !
L'arsenal juridique contre l'esclavage moderne et les traitements inhumains et dégradants ne sert à rien en Libye.
Il existe un cadre légal et des organisations internationales susceptibles de mettre un terme au terrorisme racial que subissent les migrants Noirs en Libye ; et de poursuivre les criminels. Les traitements esclavagistes et les travaux forcés illégaux sont prohibés par la communauté internationale depuis la convention de la Société des Nations en date du 25 septembre 1926 ; puis par une convention du bureau international du travail en 1930 ; par la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui édicte dans son article 4 que nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude, et que l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ; de même que par deux convention des Nations Unies de 1949 et 1956 prohibant la traite des êtres humains et des pratiques analogues, la servitude pour dette, la vente ou la mise à disposition d'un enfant pour exploiter son travail. Au niveau européen l'article 3 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales incrimine les peines et traitements inhumains ou dégradants infligés à un être humain.
Mais l'enfer libyen démontre que toutes ces législations constituent un droit très mou, voire désuet, quand il s'agit de défendre des africains. Les réactions timorées des organisations internationales chargées de lutter contre ces atteintes aux droits fondamentaux sont déconcertantes. Avec ce silence bruissant de culpabilité, les tortionnaires libyens, nostalgiques de leur héritage esclavagiste, sont persuadés de perpétuer une coutume normale : acheter, vendre et asservir des Noirs. Hormis l'entrée irrégulière des migrants africains sur le territoire libyen, c'est cette normalité culturelle et sociétale, renforcée par l'absence d'une normativité punitive, qui justifient la condition servile à laquelle les libyens réduisent les migrants, et les crimes odieux qu'ils commettent impunément contre eux. A quoi servent alors le droit pénal international et le droit international humanitaire, que les européens aiment tant promouvoir à travers le monde ?
Par devoir d'ingérence, l'Europe, l'ONU et l'OTAN doivent intervenir en Libye pour arrêter ces crimes contre l'humanité.
Lors d'un cours de Sciences politiques que j'animais pour un Master, j'expliquais aux étudiants que la rhétorique humaniste qui sous-tend le fameux devoir d'ingérence humanitaire est une fumisterie politique. Une idéologie impérialiste qui sert de camouflage aux velléités dominatrices des grandes puissances, pour justifier l'usage de leur force et contraindre les plus faibles. Pourquoi des pays comme les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine, qui avaient proposé au Nigéria leur aide pour pourchasser les ravisseurs de Boko Haram et libérer les filles qu'ils avaient enlevées, ne font pas la même chose pour libérer les africains traités ou vendus comme esclaves en Libye ? Pourquoi, d'un côté, on fait la guerre aux Talibans pour les mauvais traitements qu'ils font à leurs femmes, et que, de l'autre, on deal avec les libyens qui font pire aux migrants africains ? La notion de devoir d'ingérence humanitaire, qu'ils ont fomentée, justifie pourtant que ces pays et la communauté internationale interviennent en Libye pour mettre un terme à la barbarie criminelle contre les migrants. Alors pourquoi cette inertie ? Parce que la Libye fait le sale boulot pour l'Europe ? Parce qu'aucun pays développé ne veut perdre sa part du gâteau pétrolier, quand ce pays sera pacifié par une réconciliation et des élections ? Ou bien parce la vie des Noirs ne compte pas ?
L'Union européenne et l'Italie sous-traitent avec les garde-côtes libyens pour la traque en mer, la détention et le refoulement des migrants africains. Alors qu'elles sont conscientes de leur brutalité et du fait qu'ils empêchent le sauvetage en mer de migrants africains par des ONG. Il est donc indéniable que l'Europe a une lourde responsabilité, en fermant l'œil sur l'engouffrement des migrants africains dans la gueule maléfique du loup libyen, et sur atrocités et les terribles conditions de détention des africains dans d'abominables geôles surpeuplées, où ils sont entassés comme des mouches venimeuses. Ils y souffrent de faim, de maladies dermatologiques, et d'autres pathologies causées par la saleté et la promiscuité dans ces lieux. Ils y meurent d'épuisement et de défaut de soins, dans une indifférence révoltante. L'Europe serait coupable de non assistance à personnes en danger de mort, si elle faisait de la Libye son bourreau, recruté pour mater l'immigration clandestine africaine, par le sang et par le crime.
Aliou TALL,
Président du RADUCC.
Email : raducc@hotmail.fr
Le Groupe Véto Services (GVS SA) procède à une émission de billets de trésorerie d'un montant de FCFA 2 milliards représentant la première tranche de son deuxième programme d'émission de billets de trésorerie d'un montant total de 4 milliards de francs CFA reparti en deux tranches égales. Du 16 novembre au 04 décembre 2020, se déroule la phase de souscription à cette tranche de 2 milliards FCFA soit 400 titres d'une valeur nominale de 5 millions de francs CFA, de maturité 24 mois avec un taux d'intérêt de 7% brut par an. Les intérêts y afférents seront payés trimestriellement et le remboursement sera effectué par amortissement trimestriel constant.
La première tranche de ce programme est autorisée par la BCEAO sous le numéro B301031B2 BT 7,00% 10 2020-2022 et garantie à 100% par le Fonds de Solidarité Africain (FSA). Les ressources à mobiliser sur cette première tranche permettra à GVS de financer ses activités en République du Bénin.
Cette opération fait suite à un premier programme d'émission de billets de trésorerie de 03 Milliards, arrangé par la SGI AFRICABOURSE et ayant connu un franc succès en 2019. Ces recours au marché financier par GVS S.A permettent à la société de diversifier ses sources de financement tout en optimisant ses coûts. Plusieurs fois arrangeur, chef de file, co-chef de file ou membre d'un syndicat de placement, AFRICABOURSE fournit un accompagnement technique complet aux entreprises et Etats dans le cadre d'opérations de levée de fonds sur le marché des capitaux notamment par émission de billets de trésorerie ou d'obligations par appel privé comme public à l'épargne et par introduction en bourse.
A propos de GVS – SA
Société Anonyme au capital de 512,42 millions de francs CFA, le Groupe Véto Services exerce dans les domaines de l'importation et la distribution de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, de la production d'aliments pour animaux, ainsi que de la transformation et du stockage des produits d'origine animale et végétale en République du Bénin.
A propos de AFRICABOURSE
Opérant sur le marché financier régional de l'UEMOA depuis 15 ans, AFRICABOURSE S.A est une Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) agréée par le CREPMF sous le numéro d'agrément 021/2005. Présente en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin, elle offre une gamme variée de services financiers. AFRICABOURSE est filiale de la holding FINANCIA GROUP au capital de FCFA 02 milliards.
Les sapeurs-pompiers ont sauvé samedi 14 novembre 2020, neuf personnes d'un naufrage sur la lagune de Dantokpa à Cotonou après la collision de leur barque avec une autre.
La barque motorisée avec 09 personnes à bord pour un village de la commune de Sô-Ava est entrée en collision avec une autre barque samedi dernier sur la lagune de Dantokpa. Les deux barques ont chaviré. Grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers, informe Frissons Radio, les 09 victimes, toutes de la même famille ont eu la vie sauve.
Une des victimes s'en est sortie avec une blessure à l'avant-bras. À en croire les rescapés, ils ont perdu une somme de 150.000 FCFA dans cet accident.
A.A.A
En l'espace de 10 jours, 63 nouveaux cas de Coronavirus ont été enregistrés au Bénin. Selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays à la date du 15 novembre 2020 compte 2.844 cas confirmés de Covid-19, et 43 décès.
Mais 10 jours avant la publication des résultats de l'OMS, soit le 05 novembre dernier, les statistiques publiées par le gouvernement affichaient 2.781 cas confirmés dont 2.515 guéris pour 43 décès. Soit 63 nouveaux cas confirmés. Ce qui laisse croire à un ralentissement du respect des règles barrières du Coronavirus, auxquelles les autorités ont convié les populations. Elles les ont par ailleurs invitées à contacter le 136, un numéro vert par lequel elles peuvent avoir tous les renseignements liées à la pandémie de la Covid-19.
F. A. A.
Un véhicule transportant de l'essence frelatée a pris feu ce vendredi 13 novembre 2020 aux environs de 22 heures à Cocotomey sur l'axe Cotonou-Ouidah.
Le conducteur selon les témoins, aurait perdu le contrôle du véhicule, et s'est retrouvé de l'autre côté de la piste cyclable devant une boutique de vente d'appareils électroménagers. Ce qui a provoqué l'incendie. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont importants.
Avant l'arrivée des secours, un mini bus, une moto garée devant la boutique, des appareils électroménagers et des câbles de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) ont été consumés.
Un drame qui témoigne une fois encore du danger qui entoure l'activité de vente de l'essence "kpayo''.
F. A. A.
Pour avoir payé une prostituée avec un faux billet de 10.000 FCFA, un homme a été arrêté samedi 14 novembre 2020 par des jeunes au quartier Boundarou à Parakou.
Selon le Parakois, l'homme après l'acte sexuel a payé la prostituée avec un faux billet de 10.000 FCFA. L'individu aurait même reçu sa monnaie comme prévu. La prostituée s'est rendue compte de la magouille peu après le départ de son client et a sollicité l'aide.
Il a été rattrapé par les jeunes du quartier et conduit au commissariat de Tibona dans le premier arrondissement de Parakou. Il a été retrouvé sur lui plus d'un million cinquante mille FCFA.
A.A.A
Partis de Cotonou aux environs de 9h avec les Basotho du Lesotho, les écureuils après 6 h de vol ,ont atterri au Moshoeshoe International Airport.
Sur le terrain,un bus flambant neuf attendait les ambassadeurs béninois.Après les formalités à l'aéroport, les 22 écureuils sont désormais bien installés dans le luxueux AVANI HOTEL& CASINO du Lesotho. Dès ce lundi,retour sur la pelouse pour la séance d'entraînement en attendant le match décisif de ce mardi 17 novembre 2020.
Le gouvernement béninois a mis les écureuils dans les meilleures conditions sous le leadership du ministre des sports Oswald Homéky.
Quelques vidéos sur l'arrivée et l'installation des joueurs
||
Les chefs d'arrondissements et quartiers de Cotonou ont reçu durant le mois dernier, une équipe du MCA-Bénin II. La rencontre entre dans le cadre des travaux pour la réhabilitation et le renforcement du réseau de distribution de la SBEE.
L'équipe du MCA-Bénin a échangé avec 12 chefs d'arrondissement de Cotonou sur les implications de la mise en œuvre des travaux pour la réhabilitation et le renforcement du réseau de distribution de la SBEE. Il s'agit entre autres du programme de construction, le processus d'indemnisation des personnes affectées par le projet (PAP) et les normes de performance environnementale et sociale du MCA-Bénin II.
En ce qui concerne la construction des lignes de distribution, elle « sera exécutée mécaniquement ou manuellement selon les contraintes du terrain ». Des dispositions sont prises pour ne pas perturber les riverains.
Les personnes affectées par les projets (PAP : propriétaires ou des exploitants de places d'affaires situées dans les boutiques ou sur le trottoir du côté de la liaison qui sera installée) ont droit à des compensations. Puisque ces dernières devront se déplacer temporairement, elles seront indemnisées. Elles visent selon le MCA-Bénin II à « compenser les pertes de bénéfices résultant du dérangement causé à leurs activités économiques lors des activités de construction ». Les indemnisations seront versées avant le début des travaux.
Pour des éventuelles réclamations ou plaintes liées aux travaux, le MCA-Bénin II a mis en place une plate-forme de gestion environnementale, sociale et de santé-sécurité.
A.A.A.
Une délégation du chef de l'Etat chez la famille de l'enfant décédé samedi 14 novembre 2020 à Malanville.
La délégation composée des maires de Malanville, de Parakou et autres va présenter les condoléances du président Patrice Talon à la famille de l'enfant décédé. Ce dernier a perdu la vie dans un accident de circulation survenu samedi 14 novembre peu avant l'arrivée du cortège présidentiel dans la commune.
A.A.A
Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Numérique et de la Digitalisation Gaspard Datondji a procédé ce jeudi 12 novembre 2020 à l'hôtel Azalaï de Cotonou au lancement du Projet d'appui au renforcement de l'écosystème de l'économie numérique au Bénin (DigiBoost). La cérémonie a eu lieu en présence de Mme Mélanie Xuereb, représentant du Représentant Résident d'Enabel au Bénin, de M. Ruben Alba Aguilera, chef de la Coopération de l'Union Européenne.
L'objectif du projet est de renforcer et de consolider l'écosystème via des appuis aux structures d'accompagnement des startups (incubateurs, accélérateurs, FabLab, espaces de co-working etc.).
Financé à hauteur de 1,8 milliard de FCFA par le Programme pour la Compétitivité en Afrique de l'Ouest de l'Union Européenne « Wacomp, le projet sera mis en œuvre par l'Agence belge de développement « Enabel ».
Pour le Chef de la Coopération de l'Union Européenne au Bénin, Ruben Ali Aguilera, le Digiboost permet à l'Union Européenne d'intensifier ses activités au Bénin dans le domaine du numérique.
« Le projet Digiboostest une matérialisation de notre volonté de proposer des projets de plus en plus innovants et au cœur des attentes de nos pays partenaires. C'est aussi l'occasion de réitérer notre ambition en termes de réduction des inégalités sociales et économiques en utilisant les technologies de l'information et de la communication comme catalyseur de dynamique économique et l'inclusion sociale », a indiqué Mme Mélanie Xuereb.
Représentant le ministre du Numérique et de la Digitalisation, Gaspard Datondji, a indiqué que le projet Digiboost « s'imbrique dans le Fonds d'Appui à l'Entrepreneuriat Numérique (FAEN) dont la mission est de développer l'écosystème de l'entrepreneuriat numérique en mettant à la disposition des startups un accompagnement financier et technique ».
La mise en œuvre du projet va susciter selon lui de nouvelles idées d'entreprises innovantes chez les jeunes béninois.
A.A.A
L'accident mortel survenu samedi 14 novembre 2020 sur l'axe Kandi-Malanville ne saurait être attribué au cortège du chef de l'Etat. Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla dans une interview accordée à la presse a rétabli la vérité des faits.
« Le cortège présidentiel, contrairement aux rumeurs qui se propagent, est totalement étranger à cet accident malheureusement mortel », a fait savoir le porte-parole du gouvernement. Selon les explications de Alain Orounla, l'accident est survenu « bien longtemps avant l'entrée du cortège présidentiel dans la ville ». « Je fais partie de ce cortège qui a ouvert la piste. Nous n'avons pas été retardés, nous n'avons eu vent d'aucun incident », a-t-il précisé. Le cortège bien que présidentiel, roule à une allure normale, avec observance de toutes les règles de sécurité, a assuré le ministre de la communication. Au nom du gouvernement, il s'est incliné sur la mémoire du disparu.
Un enfant a été fauché par un véhicule dans la localité de Bodjecali sur l'axe Kandi-Malanville ce samedi alors que le chef de l'Etat dans le cadre de sa tournée, se rendait dans cette ville du Nord-Bénin. Une information qui s'est très vite propagée sur la toile.
F. A. A.
Les Écureuils embarquent les crocodiles du Lesotho à bord de leur l'avion
Dans le cadre du match retour des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021, les Écureuils et crocodiles prendront ce dimanche matin, le même vol affrété par le Bénin.
En effet, le vol commercial qui devrait ramener les crocodiles du Lesotho a été annulé. Avec la prochaine programmation du vol, les crocodiles seront chez eux à Maseru le jour de match.
Face à cette situation, le Bénin a proposé aux Basotho de prendre place dans l'avion affrété par l'état béninois.
Pour rappel, crocodiles et écureuils jouent leur match ce mardi 17 Novembre 2020 à Maseru
La Société Etisalat Bénin lance un Avis d'Appel à Manifestation d'Intérêt pour le recrutement d'un ou des partenaires en vue de la distribution et la promotion des produits et services de communication.
Veuillez cliquer sur ce lien pour lire
Première victoire des Ecureuils dans la double confrontation face aux Crocodiles du Lesotho. Par un score de 1 but à 0, les poulains de Michel Dussuyer sont arrivés à bout de l'équipe du Lesotho dans l'après-midi de ce samedi 14 novembre 2020 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.
Le seul but de la rencontre est intervenu à la 23ème minute grâce à Jodel Dossou. Par cette victoire, le Bénin se positionne à la 2ème place derrière le Nigéria avec 6 points. L'équipe nationale s'envole dès ce dimanche 15 novembre pour Maseru pour affronter en manche retour, les Crocodiles mardi 17 novembre prochain.
F. A. A.
Des élections présidentielles inclusives en 2021 ; c'est ce qu'a promis le président Patrice Talon vendredi 13 novembre 2020 aux sages, notables, dignitaires, et membres du conseil communal de Nikki.
Lors de sa tournée nationale, le président de la République Patrice Talon a rassuré les populations de la tenue d'un scrutin inclusif en 2021. « Je vous le promets, c'est un engagement que je prends, les élections présidentielles à venir verront la participation de tout le monde », a déclaré le chef de l'Etat aux sages de Nikki.
Patrice Talon a également confié que « Les Démocrates recevront leur récépissé ». « Inch Allah, les FCBE iront aux élections », a ajouté Patrice Talon.
A.A.A
Le nouveau président du Tribunal de première instance de première classe de Parakou Nourou Dine Malick Bakary a été installé dans ses fonctions vendredi 13 novembre 2020 lors d'une audience solennelle.
Nourou Dine Malick Bakary a été nommé en Conseil des ministres le 30 septembre 2020 président du Tribunal de première instance de première classe de Parakou. Lors de la cérémonie, le nouveau procureur de la République du tribunal de première instance de première classe de Parakou a été aussi installé ainsi qu'une dizaine de magistrats.
A.A.A
« Ariyô », c'est le nouveau vin d'ananas made in Bénin produit par le Centre d'action et de recherche pour un développement agricole (Carda) dans la commune d'Adjara, département de l'Ouémé.
Le vin ne se fait pas qu'avec le raisin. La preuve, le promoteur du Centre d'action et de recherche pour un développement agricole (Carda), Chitou Massourou, a su produire avec de l'ananas le vin « Ariyô ».
« Ariyô traduit du yoruba, signifie : ‘'tout ce qu'on a le plaisir de voir'', comme un nouveau-né par exemple », a déclaré le promoteur du centre Chitou Massourou dans un entretien accordé au média spécialisé sur l'agriculture au Bénin, Zoom Agro.
La différence entre « Ariyô » vin d'ananas et le jus d'ananas réside dans le processus de fabrication, a expliqué le promoteur du Carda. « Le vin nécessite la fermentation du fruit. « Ariyô », c'est donc le jus d'ananas en premier lieu. Mais arrivé à cette étape, le jus subit d'autres transformations jusqu'à sa mise en bouteille. Et pour cela, il faut un équipement adapté et différent de celui propre à la fabrication du jus d'ananas », a-t-il expliqué. Carda collabore avec les producteurs locaux qui fournissent des fruits bio.
Pour la fabrication du produit, le Centre d'action et de recherche pour un développement agricole rencontre des difficultés financières. A cela s'ajoute le manque d'équipements spécifiques à la production du vin d'ananas. « Pour fermer les bouteilles par exemple, les bouchons en liège et les gaines thermo rétractables sont indispensables. Ne disposant pas de ces outils au Bénin, il faut se tourner vers le Nigeria, le Ghana ou encore l'Europe », a indiqué M. Chitou Massourou.
La plupart des Béninois ignorent l'existence du vin « Ariyô ». Le produit est beaucoup plus consommé par les Nigérians. Le promoteur exhorte les Béninois à consommer local.
A.A.A.
Le directeur général de la Police républicaine Soumaïla Yaya, a évalué vendredi 13 novembre 2020, le niveau d'entraînement du personnel à la base CRS de Parakou.
Les policiers CRS ont été soumis à un test physique. Il s'agit des exercices pratiques qui ont consisté « en des manœuvres grandeur nature où le commandant de la compagnie et les différents commandants de peloton ont conduit leurs hommes dans des actions de maintien ou de rétablissement de l'ordre ».
En fonction de l'aptitude de leur aptitude, ils ont été répartis dans les différents pelotons de maintien de l'ordre.
Le test physique a été fait après une séance de travail entre le Dg Soumaïla Yaya et les instructeurs en intervention professionnelle et en maintien de l'ordre détachés à la CRS3.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
Jeunes Béninois à qui leurs vieux parents encore vivants donnent environ 50 ans d'âge. Ils n'ont donc pas été dahoméens et ne savent pas que ladite indépendance a été concoctée par nos maîtres pour que reste figé le temps colonial. Ils ne savent pas qu'en 1963 la plupart des Dahoméens murmuraient que « si c'est ça l'indépendance, les Blancs n'ont qu'à revenir ». Car la seule chose qui croissait et tendait vers la misère, c'était la pauvreté, sur fond de clameur bisannuelle de coup d'Etat militaire. Celui du 26 octobre 1972 a cru devoir éructer révolution avec ambition de guérir le Dahomey d'être « l'enfant malade de l'Afrique ». Certains des enfants, qui ont cinquante en 2020, venaient de naître et ont pu apercevoir nombre de lettrés dahoméens s'enfuir à Lomé, Abidjan, Libreville, etc., pour se mettre à l'abri de la révolution qui, parée du marxisme-léninisme, « faisait rage » et rugissait que « nous marcherons sur les cadavres ! » En 17 ans de criailleries et d'arbitraire massif, après avoir introduit la corruption dans tout le corps social, la révolution marxiste-léniniste a sombré dans les eaux crasses de la misère étale et de la pénurie généralisée. Alor apparut, en 1990, le Renouveau démocratique pour réanimer le Bénin à l'agonie. Nos enfants, qui ont 50 ans en 2020, venaient d'en avoir 30. Certains parents, qui avaient fui le malheur de l'Etat totalitaire, revinrent au bercail dans l'espoir de bâtir un certain bonheur à l'ombre de l'Etat libéral. Hélas ! Leur fit face derechef le crasseux système des choses. Dès 1996, « l'enfant malade de l'Afrique » l'était redevenu en pire parce que le Renouveau démocratique s'était lié d'amitié avec « l'immoralité politique » (sic) et, au fond de la fange, les acteurs politicards anti-patrie s'activaient en hurlant des hurlements du genre : « Tout le monde a pris l'argent, moi aussi ! » Et l'on n'a même pas fait le travail pour lequel on s'est fait acheter comme du bétail malgré le salaire garanti, les indemnités et les primes assurées. Les pieds dans la gadoue, le Renouveau démocratique imposait aux citoyens la traitrise et le mensonge dans une nuit de plus en plus épaisse, et nous savions que notre destin n'était pas loin de celui de Sisyphe, et que, de toute façon, nous tomberions toujours de Charybde en Scylla.
Nous, ce sont les vieux parents âgés de 70 ans et plus en 2020. Notre histoire de 1960 à 2016 est une histoire d'errance, de honte bue jusqu'à la lie, une histoire de désespérance. Une histoire qui a fait de nous des révoltés en permanence qui pariaient constamment sur le noir, surs l'idée que le Bénin est voué à ‘‘ça'' et qu'il ne faut plus jamais nous raconter des balivernes du genre « tu verras, ça finira par s'arranger ! » Nous étions donc « au plus bas de la fosse » (Césaire) lorsque, en 2016, de façon inattendue, de façon improbable, à l'horizon apparut soudain comme une promesse d'aube, comme des prémices d'aurore, aperçues dans notre nuit depuis longtemps de suie. Et nous n'en croyions pas nos yeux. Oui, il y a quelque chose de grandiose et de sublime á redonner confiance à un homme, á un peuple, qui l'avait perdue, définitivement perdue. Le voici émerveillé de ce qu'on vient de le convaincre qu'il n'est pas le vaurien qu'on l'avait convaincu qu'il était. Il est enthousiaste.
Et nos enfants, qui ont 50 ans en 2020, s'étonnent de notre enthousiasme de fin de vie. Ils ne savent pas que nous venons de très loin, de beaucoup plus loin qu'eux, et que si nous sommes indiciblement heureux, c'est de savoir que le tombeau s'ouvrira sur nous comme sur des citoyens apaisés au sujet du sort de notre cité commune. Puissent nos enfants comprendre notre joie de pouvoir enfin proclamer avec Aimé Césaire que « il est place pour tous au rendez-vous de la conquête et nous savons maintenant que le soleil tourne autour de notre terre éclairant la parcelle qu'a fixée notre volonté seule et que toute étoile chute de ciel en terre à notre commandement sans limite ». Ô Bénin ! Ô mon âme !