Les partis politiques Union Progressiste (UP), Bloc Républicain (BR) et Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) ont reçu le reste de leurs fonds dans le cadre du financement public des partis politiques. La remise des chèques s'est déroulée jeudi 14 janvier 2021 au siège de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
« Le parti FCBE devrait recevoir 129 millions de francs. En novembre 2020, nous avons reçu 103 millions de francs. Nous sommes venus recevoir le reliquat, soit 25,4 millions FCFA. C'est l'occasion pour moi de remercier la CENA pour le rôle qu'elle joue dans l'accompagnement des partis politiques. Cet argent nous permettra de procéder à l'installation des structures d'arrondissement », a confié Abdel Aziz Brisso, représentant des FCBE.
Trois (03) milliards FCFA ont été alloués aux trois partis UP, BR et FCBE dans le cadre du financement public. Chaque parti avait reçu, jeudi 5 novembre dernier, 80% du montant alloué.
M. M.
Gilbert Togbonon et Mario Metonou font la passation de charge à la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) ce vendredi 15 janvier 2021. Le procureur spécial entrant a été nommé mercredi 06 janvier 2021 en conseil des ministres. Mario Metonou, ex procureur du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, remplace le procureur spécial sortant de la CRIET Gilbert Togbonon. Ce dernier a été promu Directeur adjoint de Cabinet au ministère de la justice et de la législation.
Le procureur spécial entrant Mario Metonou prendra officiellement service lors d'une audience solennelle.
M. M.
Le dossier de l'ancien maire Georges Bada et ses co-accusés a été renvoyé au vendredi 22 janvier 2021.
Georges Bada, et ses co-accusés ont comparu ce vendredi 15 janvier 2021 au tribunal d'Abomey-Calavi. Il est poursuivi pour les faits d'escroquerie, d'abus de fonctions et d'association de malfaiteurs.
À la barre, Georges Bada n'a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a plaidé non coupable.
Le dossier de 39 hectares à Abomey-Calavi implique une vingtaine de personnes en détention provisoire depuis plusieurs semaines. L'affaire a été renvoyée au vendredi 22 janvier 2021.
AAA.
Les ouvriers des entreprises CEGELEC et Eiffage/RMT, prestataires du MCA-Bénin II ont démarré depuis quelques semaines à Cotonou, la phase d'ouverture de tranchées et de pose de fourreaux pour la construction de nouvelles lignes électriques. Elle rentre dans le cadre de l'activité de renforcement et de réhabilitation du réseau de distribution de la SBEE à Cotonou et en région.
Il s'agit de la mise en œuvre du projet “Distribution d'Electricité”, l'un des quatre projets du programme du MCA-Benin II. Le volet “Lignes” porte sur le réseau de Cotonou et les lignes rurales autour de Parakou, Djougou et Natitingou.
Grâce à ce projet, environ 105 km de nouvelles lignes seront construites (63, 33 et 15 kv) et près de 800 km de réseaux existants seront mis à niveau. Le niveau de tension passera de 15 ou 20 kV à 33 kV.
Selon MCA-Bénin II le projet ‘'Distribution d'Electricité'' vise à « conjuguer les dysfonctionnements (coupure, perte estimée à environ 24 %, vétusté du réseau de distribution) au passé, avec ses autres composantes que sont la construction de postes électriques et d'un centre national de contrôle de la distribution (CNCD/dispatching) ».
Les travaux d'ouverture des tranchées, la pose de fourreaux et le remblayage en cours durent deux journées afin de limiter les désagréments aux usagers de la route et aux riverains. Les axes impactés par les travaux sont : Vèdoko - Gbèdjromèdé ; Gbèdjromèdé - Croix-Rouge ; Croix-Rouge - CimBénin ; CimBénin - Akpakpa ; Vèdoko - Fidjrossè ; Fidjrossè - Aéroport ; Vèdoko - Aéroport ; Vèdoko - Ancien-Pont et Ancien-Pont - Akpakpa.
Au terme de la phase de la pose des fourreaux, les ouvriers procéderont à la construction des puits de terre, de permutation et des chambres de jonction, le tirage des câbles et les raccordements.
12 mois de prison avec mandat d'arrêt contre l'ancien maire Patrice Hounsou-Guèdè et ses co-accusés dans l'affaire domaniale pour laquelle ils comparaissaient au tribunal d'Abomey-Calavi. C'est le verdict rendu, vendredi 15 janvier 2021, un peu avant 13 heures, par le tribunal d'Abomey-Calavi.
Patrice Hounsou-Guèdè maire d'Abomey-Calavi de 2008 à 2015 est poursuivi pour « faux et usage de faux certificat en écriture publique ». Le ministère public a requis, le 18 décembre dernier, 12 mois de prison ferme contre l'ex maire Hounsou-Guèdè et ses quatre (04) co-accusés. Le procès avait été mis en délibéré pour ce vendredi. L'ex maire et ses accusés sont fixés sur leur sort à l'issue de l'audience de ce 15 janvier 2021.
M. M.
L'Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP) lance le processus d'attribution des sites d'installation des officines de pharmacie. Par communiqué en date du 13 janvier 2021, le directeur général de l'Agence invite les pharmaciens désireux d'ouvrir des officines à déposer un dossier de candidature du lundi 18 au vendredi 29 janvier 2021.
Selon le communiqué de l'ABRP, le dossier de candidature est composé des pièces ci-après : une demande manuscrite précisant le choix de sites par ordre de priorité dans la limite du nombre de sites disponibles sur la carte pharmaceutique 2021-2023 ; une copie légalisée du diplôme de pharmacien et une copie légalisée de l'attestation d'authenticité pour les diplômes obtenus à l'étranger ; une copie de l'autorisation d'exercice en clientèle privée ; une ou des attestations de travail et un acte notarié consacrant l'engagement du pharmacien postulant à respecter les dispositions contenues dans la carte pharmaceutique 2021-2023.
Les dossiers de candidature doivent être déposés sous pli fermé portant les nom et prénoms du postulant dans les bureaux de l'Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique situés au quartier Guinkomey, Cotonou.
AAA.
Le chef de l'Etat Patrice Talon s'est prononcé ce jeudi 14 janvier 2021 sur sa candidature à l'élection présidentielle d'avril 2021 lors de sa séance de reddition à Akpro-Missérété.
« Si nous avons fait 22 stades en un mandat, un mandat encore, c'est fini », a déclaré le chef de l'Etat devant la population d'Akpro-Missérété. Cette déclaration de Patrice Talon est suivie d'ovations des élus communaux, sages et notables, têtes couronnées, autorités traditionnelles et des jeunes.
Les populations n'attendent que la déclaration officielle de la candidature de Patrice Talon. Le Bloc Républicain et Moele-Bénin, deux partis de la mouvance présidentielle l'ont déjà désigné comme leur candidat.
AAA.
L'orphelinat « Cité des Enfants » de la Fondation Universelle pour la Paix et le Développement (FUPD), de Takon, dans la commune de Sakété est fermé.
L'opération a été menée le 13 janvier dernier par le ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Véronique Tognifodé, celui de la Justice et de la Législation, Sévérin Quenum et le procureur de la République près le Tribunal de Pobè .
L'orphelinat « Cité des Enfants » de Talon a été fermé pour non respect des exigences du Décret N° 2012-416 du 06 Novembre 2012 malgré les instructions données par la ministre Tognifodé lors de la phase d'inspection et de vérification. « La protection de l'enfant est un secteur qui tient à cœur au Gouvernement du Président Patrice Talon », a notifié la ministre des Affaires Sociales.
Les enfants de cet orphelinat seront transférés dans un autre centre. A en croire le ministre de la Justice Sévérin Maxime Quenum, les promoteurs des centres qui ne respectent pas les textes en vigueur feront face à des sanctions pénales.
AAA.
Procès de l'ex maire Georges Bada et ses co-accusés ce vendredi 15 janvier 2021 au Tribunal d'Abomey-Calavi.
L'ex maire et plusieurs élus communaux comparaissent dans le cadre du dossier de 39 hectares qui secoue la commune d'Abomey-Calavi. L'affaire implique une vingtaine de personnes en détention provisoire depuis plusieurs semaines.
Elles sont poursuivies pour faux et usage de faux, escroquerie et associations de malfaiteurs.
L'ancien maire Patrice Hounsou-Guèdè d'Abomey-Calavi et l'ex ministre de la décentralisation Barnabé Dassigli sont également cités dans cette affaire.
AAA.
Les éléments de la police républicaine ont interpellé ce mercredi 13 janvier 2021 dans un village de l'arrondissement de Kissamey, dans la commune d'Aplahoué deux femmes pour détention et commercialisation de faux médicaments.
Selon Frissons Radio, la perquisition au domicile des deux femmes interpellées a permis de retrouver des cartons de produits pharmaceutiques. La police républicaine a procédé à la saisie de ces faux médicaments. Gardées au commissariat de Kissamey, elles seront présentées au Procureur de la République. À en croire la même source, une troisième femme présumée complice dans l'affaire serait en cavale.
AAA.
Banouto publie son premier livre. Intitulé « Communes frontalières du Bénin : la vie à rude épreuve » et réalisé avec l'appui financier de la Fondation Friedrich Ebert (FES), l'ouvrage est un recueil d'enquêtes sur les défis socio-économiques et sécuritaires des communes frontalières du Bénin. Il a été lancé mardi 22 décembre 2020.
De 176 pages, l'ouvrage est préfacé par Dr Hans-Joachim Preuss, représentant résident de la FES au Bénin. Trois communes frontalières sont prises en compte. Il s'agit de Karimama, commune frontalière avec le Niger et le Burkina Faso, de Kétou qui partage 75 kilomètres avec le Nigéria et de Tanguiéta dont les populations échangent avec celles du Burkina Faso et du Togo. « Communes frontalières du Bénin : la vie à rude épreuve » comporte 16 sujets d'investigation repartis en 6 sur Karimama, 5 sur Tanguiéta et 5 sur Kétou.
L'ouvrage est un recueil d'enquêtes et de reportages réalisés par les journalistes de Banouto sur les défis socio-économique et sécuritaire des communes frontalières du Bénin avec l'appui financier de la fondation Friedrich Ebert (FES).
Les raisons d'un intérêt pour les communes frontalières
Pourquoi des enquêtes sur les communes frontalières ? « La décision pour nous de nous intéresser aux communes frontalières est partie de trois de trois constats », fait savoir Léonce Gamaï, manager général de Banouto et coordonnateur du projet « enquêtes sur les défis socio-économiques et sécuritaires des communes frontalières du Bénin ». « Le premier constat est lié aux élections communales. Tenues en mai 2020, elles ont débouché sur l'installation de la 4ème mandature de la décentralisation. Nous avons estimé qu'il était opportun de s'intéresser aux défis auxquels feront face les nouveaux conseils communaux et plus spécifiquement ceux des communes frontalières ». Le deuxième constat est parti de certains chiffres. « 36 des 77 communes du Bénin sont frontalières. En 2010, plus de 40% de la population béninoise vit dans les espaces frontaliers, a-t-il avancé. Pourtant, les débats politico-politiques qui s'animent à Cotonou font fi des préoccupations de ces populations qui font quasiment la moitié de la population béninoise. Nous avons alors décidé de sortir du politico-politique pour nous intéresser aux réalités auxquelles sont confrontées les populations dans les espaces frontaliers. »
Le troisième constat, indique Léonce Gamaï, est lié à la recrudescence des groupes d'extrémisme violents en Afrique de l'Ouest et au Sahel. « Lorsqu'on observe la dynamique en Afrique de l'Ouest, on constate que ces groupes d'extrémisme violent s'installent dans les zones frontalières. Ces groupes exploitent les frustrations et les vulnérabilités nées de l'absence de l'Etat, la mauvaise présence de l'Etat ou même de la présence incomprise de l'Etat. Nous nous sommes dit qu'en tant que média, c'est aussi notre rôle d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur ce qui pourrait advenir si telle ou telle chose n'est faite », a-t-il expliqué.
D'abord publiés sur le site web de Banouto, les articles réalisés dans le cadre de ce dossier spécial sur les communes frontalières ont été ensuite compilés dans un ouvrage.
« Nous avons trouvé que ces articles ont eu un grand intérêt pour les internautes et sur les réseaux sociaux. Donc on s'est dit pourquoi ne pas collecter tous ces articles et les compiler dans un livre afin de rendre les informations accessibles à un grand public », justifie Dr Hans-Joachim Preuss, représentant résident de la FES au Bénin. « L'objectif est d'intéresser le public à ce qui se passe loin de Cotonou et de Porto-Novo. Et comme vous l'aviez constaté c'est vraiment une vie à rude épreuve au niveau des frontières du Bénin », a-t-il ajouté.
Les signes de la vie à rude épreuve
Les thématiques abordées dans les enquêtes, les reportages et les interviews compilés dans l'ouvrage sont l'accès à l'eau, l'éducation, l'accès à la terre, la transhumance, la communication, le tourisme, la culture, la santé et les finances locales.
L'ouvrage fait découvrir les vulnérabilités et les paradoxes de Karimama. Dans cette commune coincée entre le Parc W et le fleuve Niger, les terres agricoles et de pâturage se raréfient. La situation engendre des différends permanents entre agriculteurs d'une part, et entre agriculteurs et éleveurs d'autre part. De même, l'avenir des enfants s'écrit en pointillés. Sur le plan éducatif, c'est la commune des paradoxes. Les écoles primaires existent, mais elles manquent d'élèves.
Les parents préfèrent occuper leurs enfants par les travaux agro-pastoraux. L'équipe de Banouto s'est aussi rendue à Tilawa. Elle raconte la vie dans ce village béninois du bord du fleuve Niger, quasiment pris en charge par le Niger. Le livre présente aussi l'ingéniosité de certains habitants de Karimama qui ont fait des moulins à farine une source alternative d'énergie.
Sur Kétou, située au sud-est à la frontière avec le Nigeria, l'ouvrage de Banouto contient des récits épiques sur les drames de la transhumance transfrontalière. De façon périodique, la commune devient le théâtre d'affrontements sanglants entre éleveurs locaux ou étrangers et des paysans.
« A l'enjeu sécuritaire, s'ajoute celui économique. Voisine du Nigéria, la ville béninoise de Kétou est un haut lieu de commerce transfrontalier. Les multiples échanges commerciaux, favorisés par la proximité avec le géant de l'est, produisent de riches individus, mais l'administration communale peine à mobiliser des ressources pour financer le développement local. La culture et le tourisme sont également au rendez-vous, mettant en exergue une ville dont les vestiges s'écroulent », renseigne la préface.
Les enquêtes sur Tanguiéta mettent sur les questions d'accès à l'eau, le tourisme et la santé. Les journalistes de Banouto dévoilent que l'accès à l'eau est si problématique que « se laver devient un luxe ». Dans cette commune du nord-ouest du Bénin, l'activité touristique est au ralenti depuis l'incident du 1er mai 2019 ; l'enlèvement de deux touristes français dans le Parc National de la Pendjari et l'assassinat de leur guide béninois. Tanguiéta, c'est aussi la commune de réparation des femmes ! Les journalistes de Banouto ont donné la parole aux victimes de fistule obstétricale qui racontent l'histoire de leur survie.
Pour rester collés à l'actualité sanitaire, le livre consacre quelques reportages sont consacrés à la situation du covid-19 dans les communes sillonnées.
« Conflits domaniaux à Karimama : multiples facettes d'une bombe à retardement » , « Education au Bénin : le paradoxe des écoles sans élèves de Karimama », « Accès à l'énergie au Bénin : ces moulins qui donnent du courant à Karimama », « Transhumance transfrontalière : la saison des morts à Kétou », « Kétou : à Iwoyé, le Bénin marque des points dans la surveillance des frontières », « Parc Pendjari au Bénin : le tourisme toujours groggy un an après l'assassinat de Fiacre Gbédji », « Fistule obstétricale au Bénin : sur les traces d'une histoire de réparation des femmes à Tanguiéta » sont entre autres articles à lire dans l'ouvrage.
« Le livre est un croisement de regards sur trois communes frontalières différentes. Il y a clairement dans l'approche comparative, des ressemblances et des dissemblances dans les modes de vies, les pensées et surtout les difficultés rencontrées », commente le journaliste Tanguy Agoï, présentateur de l'ouvrage.
« On note que les défis restent entiers, pesant surtout sur les collectivités locales. Il n'y a pas une lumière suffisante sur le rôle et l'investissement des mairies dans le quotidien de ces populations. De sorte à ce qu'il faut ajouter à l'absence de l'Etat par endroit, l'impuissance ou l'indifférence du pouvoir local », souligne-t-il. En somme, conclut Tanguy Agoï, « ces investigations sont des clichés photographiques de quelques compartiments de la vie de ces communes. Elles ont le mérite de révéler à la fois les atouts, les opportunités mais aussi et surtout les défis qui attendent ces trois communes, et par extrapolation, toutes les communes frontalières du Bénin ».
La cérémonie de lancement de l'ouvrage a été marquée par un panel de discussion sur les défis socio-économiques et sécuritaires des communes frontalières du Bénin.
Que savoir sur Banouto ?
Lancé en 2017 au Bénin, Banouto (www.banouto.info) est un site d'actualités, d'investigation, de grands reportages, d'analyses et de publicité. Sa mission est de trois ordres : (1) mettre fin à la manipulation de masse en offrant aux citoyens béninois en particulier et africains en général, les clés pour comprendre les défis et les enjeux contemporains ; (2) contribuer à changer le narratif sur l'Afrique en mettant la lumière sur les progrès et les tendances positives sur le continent ; (3) procurer du bonheur aux populations en impactant positivement leur vie et celle de leurs communautés.
Alliant professionnalisme journalistique et adaptation aux normes du Web, Banouto se distingue dans un univers médiatique béninois marqué par une multiplicité de médias en ligne. En trois ans d'existence, il est devenu le meilleur pure player d'informations crédibles au Bénin ; avec à son actif sa sélection à plusieurs programmes compétitifs de développement des médias et des prix en journalisme d'investigation remportés par ses journalistes.
Banouto a l'expérience des grands dossiers thématiques. En dehors de celui sur les communes frontalières du Bénin, il en a déjà réalisé sur l'immigration, le secteur informel, la réforme du système partisan, l'éducation, les réformes de la santé, les personnes vivant avec handicap et la veille citoyenne décentralisée.
A propos de la fondation Friedrich Ebert
La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) est une fondation allemande à but non lucratif financée par le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne. Basée à Bonn et à Berlin, elle a été fondée en 1925 et porte le nom du premier président allemand élu démocratiquement, Friedrich Ebert.
La FES est résolue à faire progresser le développement socio-politique et économique dans l'esprit de la démocratie sociale, par le biais de l'éducation civique, de la recherche et de la coopération internationale. La Friedrich-Ebert-Stiftung est la plus ancienne fondation politique en Allemagne.
Le phénomène « Vidomègon » encore appelé « enfant placé » consiste à confier des enfants à des membres de la famille ou à des personnes étrangères pour, soit leur éducation ou formation. D'autres parents le font moyennant finance. Ces pratiques s'observent aussi dans la commune de Ouidah où la plupart des enfants placés sont marginalisés et maltraités.
Des enfants qui s'exposent au soleil avec des plateaux de marchandises sur la tête, déambulent dans les rues et marchés de Ouidah. Parfois battus pour ne pas avoir vendu les articles, ses chétifs qui côtoient les espaces publics sont caractérisés par des traces de blessures au corps et au visage. Les quelques-uns rencontrés au niveau des rues et dans les marchés refusent de se prêter à notre microphone de peur d'être privés de nourriture par leurs tuteurs.
Sollicités à la maison pour les tâches domestiques, les « vidomègon » servent en ville et dans les marchés pour la vente de divers articles. Dans la cité de Kpassè, si certaines femmes trouvent qu' avoir des enfants d'autrui chez soi n'est pas nécessaire, d'autres confient en avoir et prennent soin d'eux comme leurs propres enfants. « Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'avoir des enfants domestiques. Mais moi j'aurais souhaité les personnes âgées », confie sous anonymat cette revendeuse de chaussures au marché Zobè de Ouidah. Selon elle, les enfants placés doivent bénéficier des mêmes privilèges que nos propres enfants. « Quand on engage un enfant d'autrui, on ne le torture pas. On l'entretient comme son propre enfant », a-t-elle ajouté.
« Moi j'en ai gardé plusieurs fois. En mon temps, je l'ai pris comme mon propre enfant. Je n'aime pas prendre des petits. Je demande souvent des enfants ayant soit 14 et 15ans », affirme dame Solange, vendeuse de denrées alimentaires.
Au Centre de protection sociale de Ouidah, les plaintes sur la maltraitance des enfants sont régulièrement enregistrées. Interrogée par la rédaction de radio Kpassè(93.8fm), Sylviana Agboïgba, directrice de ce centre informe que les plaintes reçues à l'endroit de ces enfants sont multiples. Des violences corporelles, des enfants à qui on refuse de donner à manger. Elle précise qu' il y a plusieurs catégories d'enfants placés. « il y des enfants orphelins, des enfants placés pour une petite renumérotation à la fin du mois », a-t-elle cité avant de faire savoir que ces enfants subissent pour la plupart des violences psychologiques, morales et sexuelles.
Les sanctions qui attendent les auteurs de ces genres de violences exercées sur les enfants, selon la directrice, sont contenues dans le code de l'enfant et de la famille. « « « Cette année, nous avons connu le cas d'une tutrice qui a mis la braise dans la main de l'enfant, la dame est déjà en prison. La répression commence par la police et c'est le procureur qui décide de leur sort. », informe Sylviana Agboïgba.
Tout enfant est une âme sensible qu'il faut protéger à tout prix. Plusieurs lois, en République du Bénin, punissent les tuteurs ou tutrices qui exercent, quelle que soit sa forme,des violences sur les enfants.
Boniface CAKPO.M
Le nombre de dossiers de candidature pour la présidentielle 2021 ne pourra excéder neuf (09). Et pour cause, sur les 159 formulaires de parrainage que la CENA va délivrer, au plus 09 candidats pourront obtenir les 16 parrainages d'élus (députés et/ou maires) institué par le nouveau code électoral.
La prochaine élection présidentielle sera parmi celles qui ont enregistré un faible nombre de candidatures depuis l'instauration du Renouveau démocratique au Bénin en 1990.
Conformément à l'article 132 alinéa 8 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin, « Nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou vice-président de la République, (…) s'il n'est dûment parrainé par un nombre de députés et ou de maires correspondant à au moins 10 % de l'ensemble des députés et des maires ». Ce qui correspond à 16 élus (députés et ou maires) par dossier de candidature.
La Commission électorale nationale autonome (CENA) va délivrer 159 formulaires de parrainage aux 82 députés et 77 maires. Chaque candidat au poste de président de la République ou de vice-président de la République devra recueillir 16 signatures d'élus (députés et/ou maires) pour valider son dossier de candidature.
Les 159 formulaires nominatifs qui seront fournis par la CENA aux élus ne profiteront qu'à un nombre réduit de candidats comparativement au processus électoral des années précédentes.
Le premier tour de la présidentielle de 1991 a connu la participation de 13 candidats contre 07 en 1996 et 16 en 2001.
Mais les candidats en lice sont passés à 26 en 2011 pour atteindre le record de 33 pour la présidentielle de 2016.
Contrairement à la pléthore de candidatures enregistrées en 1991, 2001, 2006, 2011 et 2016, le nombre de candidats pour la présidentielle du 11 avril 2021 ne pourra dépasser 09.
M. M.
Sô-Ava, la Cité Lacustre a accueilli ce jeudi 14 janvier 2021, le président Patrice Talon dans le cadre de sa tournée nationale de reddition de compte par le maire Jean Zannou, le Préfet de l'Atlantique, M. Jean-Claude Codjia , un parterre d'élus et une population en liesse.
Les animations culturelles et ambiance festive étaient au rendez-vous à l'embarcadère de la Cité lacustre de Sô-Ava. À l'entame de sa rencontre avec les collectivités territoriales à savoir les élus communaux, sages et notables, têtes couronnées, autorités traditionnelles, le président Patrice Talon a remercié la population de la commune pour l'accueil chaleureux. « J'ai vécu des minutes d'émotions extraordinaires (…). Ma joie est légitime parce que mes liens avec Sô-Ava datent de ma plus tendre jeunesse », a déclaré le président Talon.
Le maire Jean Zannou a remercié le chef de l'Etat pour les nombreuses actions réalisées à Sô-Ava. L'autorité communale cite l'accès à l'eau potable, les infrastructures routières, la construction d'un collège moderne, la mise en place d'une plate-forme logistique pour les barques motorisées modernes, le programme de microcrédit, l'extension du réseau électrique et bien d'autres projets.
Patrice Talon après avoir fait le bilan de la mise en œuvre du Programme d'Actions du gouvernement a annoncé la réalisation de certains projets à Sô-Ava dans les prochains jours. « Les travaux de la route Akassato-Sô-Ava et ceux de l'embarcadère commenceront bientôt et au même moment. L'assainissement et l'aménagement des eaux, des habitats, et des toilettes de Sô-Ava et de Ganvié seront aussi réalisés avec la solution la plus indiquée », a déclaré Patrice Talon.
Selon le président, toutes les études de faisabilité des projets ont été déjà réalisées. Les financements sont également bouclés.
La population de Sô-Ava appelle le chef de l'Etat à poursuivre les actions entamées à la tête du Bénin depuis 2016.
AAA.
La cérémonie officielle de remise de chèques aux personnes affectées par la mise en œuvre du Programme d'Assainissement Pluvial de la ville de Cotonou s'est tenue ce jeudi 14 janvier 2021 à Cotonou. Elle s'est déroulée en présence du deuxième adjoint au Maire de Cotonou Gatien Adjagboni, du directeur général de l'Agence du Cadre de Vie pour le Développement du Territoire Gilbert Francisco et des bénéficiaires.
1.692 personnes réparties dans les arrondissements de Cotonou sont impactées par le Programme d'Assainissement Pluvial de la ville de Cotonou (PAPC). Le gouvernement a mobilisé 9 milliards de FCFA pour les études et l'indemnisation. Pour cette première phase, 602 personnes seront dédommagées.
Selon le directeur général de l'Agence du Cadre de Vie pour le Développement du Territoire Gilbert Francisco, le PAPC porte l'ambition du gouvernement de libérer durablement la population de Cotonou de l'emprise néfaste des eaux. L'Etat a mobilisé 260 milliards de FCFA auprès des six bailleurs à savoir : la Banque Mondiale, la Banque européenne d'investissement, l'Agence Française de Développement, la Banque islamique de développement, la Banque africaine de développement et la Banque ouest-africaine de développement.
« Nous préparons le démarrage des premiers travaux financés par la BAD et la BOAD. (…) ces travaux ne peuvent se déployer qu'après le plein dédommagement des populations impactées afin de leur permettre de poursuivre leurs activités économiques dans les meilleures conditions », a souligné M. Gilbert Francisco.
Il a invité les bénéficiaires au respect du délai de libération des emprises des travaux afin qu'ils puissent démarrer à bonne date.
AAA.
Les candidats aux examens du Brevet d'études du premier cycle et du Baccalauréat peuvent déposer leur dossier avec le récépissé de la carte nationale d'identité. Le ministre de l'Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle Mahougnon Kakpo a informé les responsables éducatifs à travers la note de service en date du 13 janvier 2021.
Le ministre Mahougnon Kakpo invite les chefs d'établissement à accepter le récépissé de dépôt de la carte nationale d'identité dans les dossiers du Brevet d'études du premier cycle et du Baccalauréat. Les responsables éducatifs, à divers niveaux, sont instruits au respect strict des prescriptions de la note de service.
AAA.
Des peines d'emprisonnement et le paiement d'amende pour trois (03) trafiquants d'ivoire. Tel est le verdict rendu, mardi 12 janvier 2021, par le tribunal de première instance de première classe de Cotonou dans l'affaire de trafic de trophées d'espèces intégralement protégées impliquant trois individus. Ils ont été arrêtés en possession de 183 kg d'ivoires en 2018. Poursuivis pour « commercialisation de trophées d'espèces animales intégralement protégées », les trois prévenus sont condamnés à payer à l'État béninois à titre de dommages-intérêts la somme de 80.000.000 FCFA pour réparation de tout préjudice confondus. L'un des trois trafiquants écope de 24 mois d'emprisonnement ferme et d'1.000.000 FCFA d'amende. Les deux autres sont condamnés chacun à 24 mois d'emprisonnement assorti de sursis et 1.000.000 FCFA d'amende.
Selon la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin, le transport et la commercialisation de trophées d'espèces animales protégées sont des activités illicites.
M. M.
Le Tribunal de première instance de Cotonou a condamné, mardi 12 janvier 2021, dame A. D. une ressortissante française qui a présenté un certificat négatif de test Covid-19 alors qu'elle était porteuse du virus. Interpellée le 14 décembre 2020 à l'aéroport Bernardin Cardinal Gantin de Cotonou suite à une dénonciation, dame A. D. a été testée positive au coronavirus. Elle est mise en quarantaine et placée sous convocation. Poursuivie pour « faux et usage de faux certificat médical », elle a reconnu les faits et demandé la clémence à l'audience.
Le tribunal a condamné dame A. D. à 10 mois de prison avec sursis et au paiement d'une amende de 250 000 francs CFA.
M. M.