Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a présenté, jeudi 11 février 2021 des statistiques alarmants sur la pandémie de coronavirus.
‹‹Le Bénin compte à la date du 6 février, 4625 cas confirmés à la Pcr dont 3781 guéris, 732 patients en cours de suivi dont 66 cas grave et 13 décès enregistrés en 40 jours››. Ces statistiques alarment sur le fait que la pandémie n'est pas terminée, selon le point du ministre de la santé sur la covid-19. Un autre fait inquiétant, à en croire le ministre, les personnes porteuses de facteurs de risques ne sont plus les seules cibles les plus exposées aux formes de la Covid-19. ‹‹ (...) une situation (...) mobilise le corps médical ces derniers jours. Il s'agit d'une augmentation de cas graves et de décès enregistrés dans les rangs de sujets jeunes et à priori sans antécédent médicaux particuliers››, a alerté Benjamin Hounkpatin. Le ministre de la santé n'a pas manqué de rappeler que les mesures prises dans le cadre de la prévention contre le coronavirus sont toujours valables notamment le respect des gestes barrières.
Les ‹‹manifestations festives ou autres rassemblements non encadrés à grands effectifs›› restent interdite, selon le ministre de la santé.
M. M.
Dans les deux sens du terme les étudiants étrangers sont des victimes collatérales des conséquences de la pandémie du Coronavirus : Non seulement les difficultés spécifiques auxquelles ils sont confrontés sont en marge du débat public, mais aussi elles ne sont pas ligne direct avec celles des étudiants nationaux. Certes, ils subissent au même titre que les étudiants nationaux les effets des confinements et des couvre-feux. Mais en plus, du fait de leur extranéité, ils endurent des galères existentielles indicibles, académiques, et administratives susceptibles de compromettre leur scolarité et leurs projets professionnels. Il urge que les autorités de leurs pays d'origine, mais surtout celles de la France, prennent des mesures exceptionnelles pour les soutenir. Je suggère des pistes pour négocier de telles mesures avec les autorités.
Suggestions de mesures à négocier avec les gouvernements des pays d'origine des étudiants étrangers.
La sécurité et la défense des intérêts des étudiants étrangers en France incombent d'abord aux gouvernements de leurs pays d'origine. Les associations d'étudiants étrangers pourraient négocier avec leurs gouvernements respectifs :
La mise en place d'une aide d'Etat ponctuelle sur critères sociaux pour aider les étudiants en difficulté à surmonter les effets de la pandémie, et à justifier leurs revenus pour le renouvellement de leurs titres de séjour. A défaut de mesures spéciales, beaucoup d'étudiants étrangers qui justifient leurs revenus par les ressources tirées de leur job étudiant, risquent de rencontrer des difficultés pour renouveler leurs titres de séjour. Avec le Covid, la raréfaction des jobs étudiants, des stages payés et des contrats d'alternance, impactera inéluctablement les moyens d'existence des étudiants non boursiers. Les mesures épidermiques qui seront prises tardivement ne serviront pas à grand-chose. Un problème prévisible se dénoue en amont, pas à l'aval. Gouverner c'est prévoir et anticiper.
D'engager, en mandatant des experts de la question migratoire et des acteurs du terrain pour appuyer les officiels, des négociations avec les autorités françaises pour adapter à la crise sanitaire les clauses du droit international conventionnel qui régissent le séjour des étudiants étrangers. Les pays africains peuvent suggérer à la France une clause provisoire, emportant dérogation spéciale sur l'exigence des conditions de revenus et de progression dans les études pour le renouvellement des titres de séjour « Etudiant ». D'autant plus que, le cas échéant, c'est ce droit spécial, et non le droit français, qui régit le séjour de leurs ressortissants qui étudient en France. A défaut, le statu quo confortera la pratique du renvoi au droit français, et causera un tort aux étudiants étrangers, avec un risque de multiplication des OQTF au courant de l'année 2021.
Suggestions de mesures à négocier avec le gouvernement français pour résoudre les difficultés existentielles des étudiants.
Le gouvernement français a montré sa disposition à chercher des solutions aux difficultés particulières causées par la pandémie du Covid 19. Les associations et syndicats d'étudiants peuvent saisir cette ouverture pour demander, ensemble, au gouvernement français :
De mettre en place un chèque-restau accessible à tous les étudiants, pendant toute la durée de l'état d'urgence sanitaire. C'est plus pratique et plus démocratique que la mesure du repas en restaurant universitaire à 1 euro. Tous les étudiants n'habitent pas à côté d'un restaurant universitaire. Et même ceux qui habitent à côté ne peuvent pas forcément s'y rendre aux heures d'ouverture. Si la volonté de les aider à ne pas crever la dalle est réelle, un chèque-restau est plus adapté. Il sera aussi plus utile que le chèque-psy proposé aux étudiants pour consulter un psychologue. D'autant plus que le fait de se convaincre qu'on doive se faire examiner par un psy, parce qu'un chèque-psy est offert, peut engendrer une dépression placebo dont les étudiants n'ont pas besoin. Fort heureusement, tous les étudiants ne sont devenus dépressifs à cause du Covid, des confinements, des couvre-feux et des cours à distance.
De suspendre provisoirement, pendant toute la durée de l'état d'urgence sanitaire, toute différence de traitement entre les étudiants, pour bénéficier des aides mises en place par l'Etat français. Il est incompréhensible, que pendant cette grave période de crise, on accorde des aides à des étudiants parce qu'ils sont boursiers ou bénéficient d'une aide au logement, et qu'on les refuse aux autres. Les étudiants non boursiers ne souffrent pas moins des effets de la pandémie et des mesures de confinement, que ceux qui ont la chance d'avoir une bourse. De même, l'extranéité des étudiants étrangers ne doit pas justifier, en période de crise sanitaire, qu'ils soient exclus des aides de l'Etat qui les a admis à séjourner et à étudier sur son territoire. Leur nationalité étrangère ne justifie pas qu'ils supportent plus rudement les difficultés engendrées par les mesures contraignantes prises par le gouvernement pour maîtriser la pandémie.
Suggestions de mesures à négocier avec le gouvernement français pour résoudre les difficultés académiques et d'insertion professionnelle des étudiants étrangers.
Pour atténuer ces difficultés les associations et syndicats d'étudiants peuvent négocier avec les autorités françaises :
D'accorder un moratoire sur l'exigence du caractère réel et sérieux et de la progression dans les études, comme condition sine qua non du renouvellement des titres de séjours des étudiants étrangers. Le gouvernement a admis que la pandémie du Covid 19 est une force majeure au sens juridique et matériel, qui lui permet d'imposer des faits du prince, des restrictions de liberté et des atteintes aux principes démocratiques : gouvernement par ordonnance, confinement, déconfinement, reconfinement, couvre-feux, fermetures des frontières, etc. Cette même force majeure, et les faits du prince décidés, justifient qu'on ne puisse reprocher à un étudiant étranger, qui demande le renouvellement de son titre de séjour, la non progression dans ces études pendant cette période. La fermeture de certaines entreprises, des magasins, des restaurants et hôtels a impacté négativement la recherche d'un job étudiant, d'un stage obligatoire ou d'un contrat d'alternance. Les associations et syndicats d'étudiants peuvent dès lors négocier que l'année 2020 soit considérée comme une année blanche dans la computation des années d'études en France, pour du renouvellement des titres de séjour « Etudiant ».
Le renouvellement automatique des cartes de séjour « Recherche d'emploi - Création d'entreprise » (RECE), pour les mêmes motifs susmentionnés. Nul besoin de démontrer que la situation sanitaire n'est pas favorable au recrutement des diplômés par les entreprises. A cela s'y est ajouté des difficultés particulières pour les étudiants étrangers d'obtenir cette carte à temps, ou même un rendez-vous en vue de déposer leur demande de changement de statut. Dès lors, il est légitime de négocier le renouvellement automatique des cartes de séjour RECE, pour une durée d'un an. Une application non circonstanciée de la réglementation sur la carte RECE, en vigueur depuis mars 2019, aboutirait à la délivrance d'obligations de quitter le territoire français (OQTF) à beaucoup de diplômés étrangers d'ici la fin de l'année 2021. Les étudiants doivent rappeler au gouvernement les lois qui permettent aux diplômés étrangers d'acquérir une première expérience professionnelle en France. Or, la crise du Covid 19 est un obstacle avéré à l'acquisition de cette expérience professionnelle. Donc la durée des cartes de séjour RECE ayant couru pendant les périodes d'état d'urgence sanitaire, à savoir depuis mars 2020, ne doit pas être prise en compte. Le renouvellement systématique, à titre exceptionnel, des cartes de séjour RECE est légitime et fondé en droit.
D'accorder une exonération spéciale des taxes que les employeurs qui souhaitent recruter un diplômé étranger en France doivent payer à l'OFII. Déjà, en temps de prospérité, ces droits constituent une restriction à l'embauche des diplômés étrangers. Avec la baisse de l'activité économique et l'effondrement des recrutements en CDI dus à la crise sanitaire, les entreprises seront encore plus réticentes à devoir payer une taxe avant de pouvoir recruter un diplômé étranger. Les étudiants étrangers en prennent plus sur leurs figures que les nationaux et les européens. Sans cette mesure, les exonérations de cotisations patronales et salariales destinées à favoriser l'embauche des jeunes ne profiteront pas aux diplômés étrangers en recherche d'emploi. Le plan jeune et le dispositif exceptionnel d'exonération des charges pour le recrutement des jeunes devraient intégrer cette mesure qui ne coûtera pas grand-chose, comparé au coût des 60 000 "contrats initiatives emploi" financés en partie par l'Etat français.
Le marché de l'emploi en France est déjà très tendu à cause de la pandémie du Covid 19. Il le sera davantage, quand l'Etat français sera contraint de mettre un terme au coma financier par lequel il maintient artificiellement la santé économique des entreprises. Les jeunes diplômés auront alors plus de mal à décrocher, à court terme, leur premier emploi. Avec l'opposabilité de la situation de l'emploi, les étudiants étrangers verront de nouveaux bunkers s'ériger sur le chemin de leur changement de statut. Par conséquent, il est légitime d'adopter des mesures exceptionnelles pour les aider à surmonter les affres du Coronavirus, qui sont constitutives d'une force majeure extérieure, imprévisible, et irrésistible.
© Aliou TALL,
Juriste spécialiste du Droit des étrangers en France.
Email : raducc@hotmail.fr
Nommé Directeur Général de la Société des Aéroports du Bénin (SAB), Alonado Wilfrid Adissin, a officiellement pris fonction ce jeudi 11 février au siège de l'entreprise à l'aéroport de Cotonou. La cérémonie a été présidée par le Directeur de Cabinet du Ministre des Infrastructures et des Transports Joseph Ahissou.
« J'ai conscience de l'importance de la mission qui m'est confiée du fait des aspects stratégiques que revêt le secteur de l'aviation civile pour notre pays », a déclaré le nouveau directeur de la Société des Aéroports du Bénin (SAB). Alonado Wilfrid Adissin s'est engagé pour l'atteinte des objectifs de la SAB avec l'aide de ses collaborateurs.
Invité du Club de L'Economiste, ce jeudi 11 février 2021, le président de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (CONEB) Albin Fèliho a échangé avec les professionnels des médias. Les sujets ont porté sur les objectifs de la CONEB, son fonctionnement et les réformes économiques engagées par le gouvernement Talon.
Créée en 2015, la « Confédération nationale des employeurs du Bénin (CONEB) » a pour vocation de fédérer, mutualiser les énergies des patrons d'entreprises. Elle regroupe les organisations professionnelles et interprofessionnelles d'entreprises opérant en République du Bénin. Selon M. Albin Fèliho, les Plans de travail annuel ont permis entre autres de faire connaître la CONEB auprès des institutions de la République ; des partenaires techniques et financiers et des autres organisations patronales sous-régionales et internationales. La Confédération s'efforce d'apporter des réponses aux préoccupations liées à l'accès aux financements, au marché public, et au renforcement des capacités des chefs d'entreprises.
Les présidents des organisations remontent les préoccupations au niveau du comité directeur national qui mène une stratégie de plaidoyer. « Très généralement, nous sommes assez bien entendu même si à priori on n'a pas un oui franc dans les actes qui sont posés (budget, lois adoptées etc.), on voit bien qu'il y a des prises en compte de nos préoccupations », affirme le président de la CONEB.
Les activités phares de la CONEB telles que les missions économiques et commerciales tant en incoming qu'en out going ont favorisé les opportunités d'affaires. Les « Jeudi du patronat » organisés jusqu'à la cinquième édition permettaient aux investisseurs et opérateurs économiques privés d'échanger avec les décideurs politiques sur les enjeux de développement socio-économique. « La poursuite de ces travaux en 2020 a été stoppée par l'apparition de la pandémie de la Covid-19 », informe le premier responsable de la Fédération des Organisations Patronales de l'Hôtellerie et du Tourisme (FOPAHT) .
Un bilan satisfaisant de la CONEB
L'invité du Club de L'Economiste est satisfait du bilan de la CONEB depuis son installation. « Se lancer dans une aventure de militantisme économique, dans un environnement aussi difficile, concurrentiel, c'était un défi à relever. Ce challenge a été relevé avec les chefs d'entreprises qui ont vu que plus on est mieux organisé plus on est fort », déclare le président la CONEB.
À l'en croire, les réunions des chefs d'entreprises et des présidents d'organisations professionnelles ont permis d'apporter sur la table des partenaires, des documents sérieux et objectifs. « Aujourd'hui, il n'y a plus rien qui se fait dans le secteur privé sans que la CONEB n'apporte sa contribution formelle », ajoute M. Fèliho.
Elle a d'ailleurs été associée à plusieurs actions du gouvernement dont le programme d'insertion des jeunes dans l'emploi ; l'opérationnalisation du tribunal du commerce.
La CONEB participe à la vie économique tout en prenant part aux réflexions des groupes de travail technique mise en place pour améliorer le climat des affaires.
« Le combat que mène la CONEB a largement contribué à ce qu'on entre dans les critères de performances de Doing business », indique le président de la CONEB.
Grâce à ces réformes Doing business, il est désormais possible de créer son entreprise en 03 heures ; régler les conflits commerciaux au tribunal de commerce ; déclarer et payer les impôts et taxes en ligne ; transférer les titres de propriété en 72 heures, etc.
Au plan fiscal note-t-il, des lois ont été revues et donc l'impact financier a été revu à la baisse.
La Confédération a aussi plaidé auprès du gouvernement de Patrice Talon pour un accompagnement des entreprises afin d'atténuer les effets de la pandémie de la Covid-19. Ce qui a permis aux entreprises de bénéficier un tant soit peu des mesures de soutien du gouvernement. « Beaucoup d'entreprises n'y avaient pas cru et donc ne se sont pas enregistrées », déplore le président de la CONEB. Un certain nombre de préoccupations demeurent notamment l'adéquation de la formation et de l'emploi. L'Administrateur de sociétés s'est également prononcé sur l'employabilité dans le secteur privé des personnes handicapées.
Selon lui, après une double crise (Covid-19 et fermeture des frontières du Nigéria), « le gouvernement doit réfléchir pour voir en quoi et comment il peut injecter de l'argent qui permet aux entreprises de créer suffisamment de richesse et d'emploi pour l'accompagner dans le taux de croissance escompté ».
À la veille de l'élection présidentielle d'avril 2021, M. Fèliho invite les candidats à plus de maturité. « Que la maturité prime sur leur égo », exhorte-t-il.
A.A.A
Drame ce mercredi 10 février 2021 à Goumori, une localité de la commune de Banikoara, dans le département du Borgou. Un éléphant a tué une femme, et fait un autre blessé grave.
La victime selon Frissons radio allait chercher des fagots de bois dans la forêt quand l'animal l'a piétiné. La seconde est blessée à la poitrine et suit actuellement des soins à l'hôpital.
La divagation des pachydermes dans cette région du Bénin devient de plus en plus fréquente, et il urge que des mesures urgentes soient prises pour préserver la vie des populations.
F. A. A.
Transporter le coton des champs vers les usines d'égrenage de Pehunco est difficile pour les producteurs de Djougou. Le président de l'Union communale des coopératives villageoises de producteurs de coton (Ucom CVPC) parle de la situation.
« Les années antérieures, c'est l'usine de Hagoumè qui recevait le coton de Djougou, mais cette année c'est celle de Pehunco et comme la distance Djougou-Pehunco n'arrange pas les transporteurs, ils ont préféré aller vers les communes de Kérou, Cobly, Matéri, Banikoara et autres, pour avoir le tarif le plus élevé », a expliqué Soumanou Boukari, président de l'Ucom CVPC de Djougou. Mais il n'y a pas que les difficultés liées au convoyage, l'usine est remplie à la limite de sa capacité.
Le président de l'Ucom CVPC se veut rassurant face à la situation. Il invite les cotonculteurs à conserver leur production.
M. M.
Des journalistes et bloggeurs venus de toutes les régions du Bénin suivent depuis mardi dernier à Bohicon, une session de formation sur les fausses informations sur internet.
La session de formation est une initiative du projet Fatt Cheking Project. Il s'agit d'une plateforme qui permet au public de vérifier toute information douteuse ou fausse. Les 20 journalistes et bloggeurs ont été formés par des experts américains, ivoiriens et béninois.
F. A. A.
Alertée par un citoyen, la police a interpellé deux individus au petit matin du mercredi 10 février 2021 dans le village Etigbo, dans la commune de Kétou.
Une perquisition faite au domicile des prévenus a permis aux agents du commissariat de Kpankoun de retrouver trois (03) chèvres et trois (03) motos.
L'enquête se poursuit.
M. M.
Les derniers candidats ayant reçu la notification de la Commission électorale nationale autonome (CENA) doivent compléter ce jeudi 11 février 2021 leur dossier de candidature.
Le délai de 72 heures que la loi portant Code électoral accorde aux candidats pour compléter leur dossier de candidature s'achève ce jeudi 11 février. De sources proches de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin, des candidats continueraient d'apporter des corrections à leurs dossiers.
Selon le calendrier électoral, c'est dans la période du 10 au 15 février prochain que la CENA va publier la liste des candidats retenus pour cette élection.
La liste des duos retenus sera par la suite transmise à la Cour constitutionnelle pour validation.
F. A. A.
Une délégation de l'Assemblée Nationale conduite par son président était au domicile du député feu Jean-Pierre Babatoundé, jeudi 11 février 2021.
Présenter les condoléances des députés de la 8è législature à la famille de leur collègue Jean-Pierre Babatoundé décédé le 5 février dernier. Tel est l'objectif de la visite effectuée par une délégation du parlement dans la matinée de ce jeudi à Kétou.
Au domicile du défunt, le président Louis Gbèhounou Vlavonou a présenté la compassion de tous les députés, du bureau et de la Conférence des Présidents de l'Assemblée Nationale à l'épouse et aux enfants du député Jean-Pierre Babatoundé. « L'illustre collègue et frère d'arme dont nous saluons la mémoire aujourd'hui nous quitte dans la plénitude de son intelligence et de son ardeur pour le bien commun et le développement de la cité. Sa disparition constitue donc une perte importante pour sa localité, la huitième législature, la nation tout entière et pour tous ceux qui connaissent la grandeur d'âme de l'illustre disparu ainsi que son attachement aux idéaux de paix et de justice », a écrit le président de l'Assemblée Nationale dans le cahier des condoléances.
Jean-Pierre Babatoundé a rendu l'âme le 5 février dernier à l'âge de 72 ans des suites d'une maladie.
M. M.
A soixante jours de la tenue de l'élection présidentielle, l'ambassade des Etats-Unis près le Bénin a fait des recommandations aux acteurs impliqués dans le processus électoral. La déclaration est rendue publique ce jeudi 11 février 2021.
« (…) nous exhortons toutes les parties concernées et les citoyens à s'assurer que le processus électoral soit pacifique et qu'il respecte les normes démocratiques avant, pendant, et après le jour du vote », a indiqué un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis au Bénin. Les forces de défense sont appelées à assurer la sécurité de tous les citoyens, des candidats et des représentants de la société civile. « Nous soulignons en outre l'importance de protéger la liberté d'expression, ainsi que celle d'opinion sur n'importe quel candidat ou parti politique, que ce soit en ligne ou dans les médias, et invitons les institutions et cours électorales supervisant le processus et vérifiant les résultats à s'assurer que l'élection soit organisée de façon libre, juste et transparente. », précise le communiqué.
M. M.
Ganiou Soglo a quitté Cotonou à bord d'un avion médicalisé dans l'après-midi de ce jeudi 11 février. Accompagné de ses proches, l'ancien ministre victime d'agression par balle, va poursuivre son traitement en France.
L'évacuation fait suite à la demande de l'intéressé qui a demandé à se faire soigner dans un centre de référence à l'extérieur du Bénin.
M. M.
Victime d'agression par balle et aux soins, l'ancien ministre et candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2021 s'est retiré de la Clinique privée Mahouna dès le mardi 9 février 2021. Ganiou Soglo dit craindre pour sa « sécurité ».
A en croire Ganiou Soglo, « des policiers en civil demandent avec insistance ›› l'accès à son dossier médical ». Une situation qui ne lui permet pas de suivre ses soins convenablement. Il a alors décidé de quitter la clinique. La décision n'est pas du goût des médecins traitant et des responsables de la clinique.
Ganiou Soglo est agressé vendredi 05 février 2021. Conduit d'urgence au Centre National hospitalier et universitaire (Cnhu-Hkm) de Cotonou, où il reçoit les premiers soins, Ganiou Soglo s'est référé à la Clinique privée Mahouna pour la suite de son traitement. Il a été transféré vers un lieu gardé secret malgré l'opposition du corps médical.
M. M.
François Soudo, coordonnateur du parti « Les Démocrates » dans la 15è circonscription électorale a été suspendu pour actes graves. Selon la décision de suspension en date du 10 février 2021 et signée par le premier vice-président du parti Nouréni Atchadé, il est reproché au mis en cause d'avoir été parmi les « camarades déserteurs qui ont constitué leurs dossiers de candidature contre ceux statutairement et règlementairement désignés par le parti Les Démocrates ».
Cette suspension fait suite celle du vice-président Irénée Agossa et de Corentin Kohouè. Les deux réunis en un duo avaient déposé un dossier de candidature dans le cadre de l'élection présidentielle alors que le parti Les Démocrates avait désigné Rekya Madougou et Yves Patrick Djivo.
M. M.
Le député membre du parti Bloc Républicain Abdoulaye Gounou a donné son point de vue sur la suppression du parrainage exigée par l'opposition. C'est ce jeudi 11 février 2021 dans un entretien accordé à Frissons Radio.
« La loi c'est la loi. Elle est dure mais c'est la loi. Dura lex sed lex ! (…). On ne peut pas supprimer le parrainage aujourd'hui. Le parrainage devient un fait (...). En l'état actuel, le parrainage n'est pas supprimable et demander qu'on supprime le parrainage, c'est afficher une volonté manifeste de ne pas aller aux élections ». C'est l'avis émis par Abdoulaye Gounou, député de la 8è législature au sujet de la polémique sur le parrainage dans le cadre de l'élection présidentielle. L'élu du Bloc Républicain a rappelé la volonté des députés appartenant à la majorité présidentielle d'accorder leur parrainage à tout candidat. « Nous sommes disposés à parrainer les candidats Démocrates, FCBE, Restaurer l'Espoir et tout ce que vous voulez. Nous étions disposés à le faire. C'est eux-mêmes qui disent, nous ne voulons pas de parrainage, nous ne sommes pas demandeurs, même si on nous en donne, nous n'en voulons pas (…). On ne comprend plus rien. Est-ce qu'on peut vouloir une chose et son contraire ? », s'est interrogé le député.
M. M.
Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche était ce mercredi 10 février 2021 à Djidja, département du Zou, dans la ferme du roi du rythme Tchinkounmè, l'artiste Gbèzé Zèguèzougou. Accompagné du directeur du Fonds d'aide à la culture (Fac), Gaston Dossouhoui est allé apprécier les gros efforts que fait l'artiste en dehors de la musique, pour hisser la production agricole du Bénin.
Dans cette ferme avoisinant 100 hectares, Modeste Tokponho alias Gbèzé cultive de l'igname, du maïs, du palmier à huile, du soja, des oranges, de l'arachide et bien d'autres produits de première nécessité.
Informé de ces efforts que fourni l'artiste pour l'essor du monde agricole au Bénin, le ministre de l'agriculture a choisi lui rendre visite dans sa ferme à Djidja, dans le village Alokêgon (Kassèhlo).
Après avoir sillonné tout le champ, plantation après plantation, le ministre a instruit les services départementaux pour un suivi rigoureux de cette icône de la tradition qui puise les ressources devant promouvoir son art dans des activités agricoles si édifiantes pour le pays.
Gaston Dossouhoui a félicité le roi de Tchinkoumin pour son attachement à la terre. Il lui recommande d'associer aussi l'élevage à l'agriculture.
L'artiste pense élargir d'abord sa ferme à d'autres filières comme le riz et le coton. << Comme pour le soja, je veux bien battre le record de production dans la riziculture et dans la cotonculture >>, s'engage Zèguèzougou.
Quatre jours avant la visite du ministre, la direction régionale de l'Agence Territoriale de Développement Agricole du Zou avait été reçue par l'artiste dans sa ferme.
Malgré la batterie d'albums déjà à son actif, Modeste Tokponho, à côté de l'agriculture, choisit la période du 17 janvier au 20 février 2021, pour lancer six des douze albums qu'il a produits durant les moments critiques de la Covid-19.
Boniface CAKPO
UNITLIFE, l'initiative des Nations Unies dédiée à la lutte contre la malnutrition chronique par l'innovation, et la Fondation du Groupe Ecobank, le groupe bancaire panafricain présent dans 33 pays à travers le continent, annoncent le lancement de la campagne « Make the Connection ». Cette campagne vise à sensibiliser et à mobiliser des fonds pour prévenir la malnutrition chronique en Afrique.
144 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrentu de malnutrition chronique dans le monde. La prévalence est la plus élevée en Afrique où, dans 24 pays, plus de 30 % des enfants sont atteints par cette maladie. En d'autres termes, 1 enfant africain sur 3 ne reçoit pas les apports nutritionnels dont il a besoin pendant les 1 000 premiers jours de sa vie pour bien grandir. Ces enfants subissent les conséquences irréversibles de la malnutrition chronique sur leur croissance physique, leur développement cognitif et leur système immunitaire tout au long de leur vie.
Les perturbations causées par la pandémie de la Covid-19 sur les systèmes de santé des pays et sur l'économie mondiale ont exacerbé la crise de malnutrition en Afrique. Les aliments à haute valeur nutritive tels que les légumes, les fruits et les aliments d'origine animale sont devenus moins accessibles et moins abordables pour des millions de familles.
« Partout en Afrique, la pandémie de la Covid-19 a eu un effet désastreux sur les revenus des populations et leurs capacités à accéder à des aliments nutritifs. Les projections du consortium Standing Together for Nutrition indiquent qu'en 2022, près de 1,2 million d'enfants supplémentaires souffriront d'un retard de croissance en Afrique subsaharienne par rapport à 2019 en raison des interruptions des services de nutrition et de l'augmentation de la pauvreté des ménages. Il est impératif de mettre davantage en lumière la malnutrition chronique en ces temps difficiles. UNITLIFE se réjouit de s'associer à la Fondation Ecobank pour sensibiliser et collecter des fonds pour lutter contre cette maladie », déclare Assia Sidibe, Directrice des programmes du secrétariat de UNITLIFE.
Ecobank soutient les efforts de communication de la campagne et apporte l'expertise nécessaire à la mise en place des mécanismes de levée de fonds. Carl Manlan, Directeur des opérations de la Fondation Ecobank explique : « À la Fondation, notre objectif est de créer un impact positif sur la vie des gens à travers l'Afrique. Soutenir UNITLIFE nous aide à réaliser notre mission. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer à permettre un avenir plus sain et plus prospère aux enfants d'Afrique ».
La campagne « Make the connection » s'inscrit dans le cadre de l'effort mondial pour mobiliser des ressources supplémentaires pour le développement et contribue à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies pour 2030, en particulier l'ODD 2 « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable ».
A propos de la malnutrition chronique
La malnutrition chronique est une maladie qui se développe lorsque les enfants ne reçoivent pas les nutriments dont ils ont besoin pendant les 1 000 premiers jours de la vie (de la grossesse d'une femme jusqu'au deuxième anniversaire de l'enfant). Les conséquences de la malnutrition chronique, retard de croissance, développement cérébral altéré et système immunitaire affaibli, sont en grande partie irréversibles, empêchant les enfants atteints de se développer pleinement. Aujourd'hui, 1 enfant sur 5 dans le monde souffre de malnutrition chronique. Par rapport à leurs pairs, les enfants souffrant de cette maladie ont du mal à réussir à l'école et gagnent en moyenne 20 % de moins à l'âge adulte. La présence de malnutrition chronique est non seulement une tragédie humaine, mais également un énorme obstacle au développement économique des pays. En Afrique, où elle touche 1 enfant sur 3, le coût de la dénutrition est estimé à 16 % du PIB de certains pays. Bien qu'elle touche 144 millions d'enfants dans le monde, la malnutrition chronique reste peu connue du public.
A propos de UNITLIFE
UNITLIFE est l'initiative des Nations Unies dédiée à la lutte contre la malnutrition chronique par l'innovation. Il a été créé par le UN Capital Development Fund (UNCDF) et ONU Femmes.
UNITLIFE finance des systèmes alimentaires nutritifs et investit dans l'autonomisation des femmes et une agriculture climato-intelligente. Avec cette approche, UNITLIFE vise à protégerles générations futures.
Pour plus d'informations, veuillez consulter www.unitlife.org
A propos d'Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI') est la maison mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire indépendant panafricain. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 personnes et compte environ 20 millions de clients de la Banque des Particuliers, Commerciale et de Grande entreprise dans 33 pays africains. Le Groupe dispose d'un agrément bancaire en France et possède des bureaux de représentation à Addis Abeba en Éthiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Pékin en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Émirats arabes unis. Le Groupe propose une gamme complète de produits, services et solutions bancaires : comptes bancaires et de dépôt, crédits, gestion de trésorerie, services de conseil, services de développement commercial, titres, gestion d'actifs et de patrimoine, entre autres. ETI est cotée à la Bourse nigériane à Lagos, à la Bourse du Ghana à Accra et à la Bourse régionale des valeurs mobilières à Abidjan. Pour plus d'informations, veuillez consulter www.ecobank.com
A propos de la Fondation Ecobank
La Fondation Ecobank a été créée pour avoir un impact positif sur la vie des gens à travers l'Afrique. Créée par le Groupe Ecobank, première banque panafricaine, la Fondation s'est positionnée pour contribuer à la transformation du continent, en particulier dans les communautés dans lesquelles la banque opère.
Pour plus d'informations, veuillez visiter : www.ecobankfoundation.org
En conférence de presse, mercredi 10 février 2021, les membres du parti d'opposition « Les Démocrates » ont déclaré qu'ils veulent participer à l'élection présidentielle mais que le parrainage est un blocage pour eux. Dans une déclaration, le parti a réitéré quatre (04) de ses exigences dont la suppression du système de parrainage.
Le Parti « Les Démocrates » n'a nullement l'intention de boycotter les élections. « C'est la raison pour laquelle nous avons rempli toutes les conditions », a expliqué Allassane Tigri dans une déclaration rendue publique mercredi dernier. A l'en croire, c'est le système de parrainage qui pose problème. Le parti exige « la suppression du système de parrainage qui est un moyen d'exclusion ». « (...) le parti Les Démocrates avait énuméré des exigences pour des élections inclusives transparentes et équitables pour tous. Nous réitérons ces exigences à savoir : la levée du verrou du parrainage en raison de son caractère particulièrement exclusif, l'audit de la liste électorale concoctée sans aucun membre de l'Opposition, contrairement aux lois, la tenue des assises nationales pour examiner ensemble le processus électoral, le respect des décisions de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP). ››, rappelle les responsables du parti. ‹‹ Pour une élection apaisée dans notre pays, nous réaffirmons et réitérons ces exigences afin que le peuple souverain puisse, cette fois-ci, choisir lui-même son dirigeant. », indique la déclaration.
M. M.
2 jeunes se sont introduits la nuit dans le domicile d'un ancien préfet du département de Borgou. Ils ont emporté un téléphone portable dont la Sim est rattachée à un compte d'argent mobile. Par la suite, ils ont transféré près d'un million sur un autre numéro mobile. Selon les informations rapportées par Frissons radio, les deux présumés voleurs ont été interpellés par la police. Ils sont actuellement en détention au commissariat du 1er arrondissement de Parakou. Selon leur aveu, l'argent soutiré, aurait servi à l'achat de plusieurs objets à savoir un matelas, trois postes téléviseurs, une moto, des jeux et un téléphone. Pire, ils confient avoir vendu le téléphone portable de l'ex préfet.
M. M.
Après les émissaires de l'ONU, une délégation de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) séjourne au Bénin dans le cadre de l'élection présidentielle. Les émissaires de l'organisation panafricaine échangent avec les acteurs impliqués dans le processus électoral, ce jour, jeudi 11 février 2021. La rencontre se tiendra dans les locaux de l'hôtel Golden Tulip ''Le Diplomate'' à Cotonou dans la soirée de cet après-midi.
M. M.