L'univers médiatique béninois est confronté de plus en plus à un problème majeur dont la prolifération des médias pirates, notamment des journaux qui n'ont pas d'agrément de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), des Unes de journaux WhatsApp sans aucun contenu. A la suite d'une séance de travail avec les services compétents plus précisément l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc), le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou tient à engager une lutte sans merci contre le phénomène de la délinquance dans les médias béninois.
Les journaux WhatsApp n'ayant pas de contenu et sans existence légale ont des soucis à se faire dans les prochains jours. Et pour cause, le procureur de la République a commis des agents pour suivre désormais sur les différents canaux digitaux de communication tels que les réseaux sociaux, les médias pirates qui inondent les groupes, forums de discussion et qui ne sont jamais disponibles physiquement dans les kiosques. Selon le rapport qui a été fait aux services du procureur, le monde de la presse ces dernières années regorge de nombreux journaux pirates sans contenu, sans existence légale et dont les UNES n'apparaissent que dans les réseaux sociaux.
Non disponibles dans les kiosques et inconnus des organes compétents de régulation des médias au Bénin, ces journaux pirates s'autorisent toutes sortes d'intoxications, d'incitation aux troubles à l'ordre public, de manipulations, de diffamation contre les paisibles populations, les personnalités ou autorités à divers niveaux.
Véritables maîtres dans la désinformation et les chantages de divers ordres, ces médias pirates sont souvent dénoncés par des victimes de leurs publications. Mais aucune action réelle de coercition ou d'assainissement n'est engagée à leur encontre.
En s'appuyant sur la liste des organes de presse ayant une existence légale, rendue public par la HAAC à la veille de la campagne pour la présidentielle 2021, les services du procureur vont identifier et interpeler désormais les responsables des journaux pirates sans existence légale et sans contenu et qui ont leur siège exclusivement sur les réseaux sociaux.
Depuis 2017, le Groupe BANK OF AFRICA présente chaque année les résultats de ses 6 filiales (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger et Sénégal) cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d'Abidjan (BRVM) d'Abidjan. Les 3 premières éditions se sont déroulées à Abidjan devant la communauté financière. Cette année, la 5e session a été organisée, à l'instar de la 4e édition, par vidéo-conférence le 20 avril avec plus de 150 personnes connectées.
Institution bancaire de référence et acteur de l'économie régionale, BANK OF AFRICA souhaite communiquer ses chiffres de façon simple et accessible.
BOA-BENIN, 1ere banque béninoise, vous présente ici ses résultats à fin décembre 2020
La présentation complète est disponible sur www.boabenin.com.
Au 31 décembre 2020, les crédits nets à la clientèle sont en retrait de 7,9% par rapport aux encours de l'exercice précédent, à 402 568 millions de F CFA, suite à un remboursement anticipé étatique. BOA-BENIN demeure toutefois la première banque du Bénin, avec une part de marché de 24,3%. Un effort notoire a été mené sur les Particuliers, dont la part se renforce à 31% des crédits à la clientèle.
Les dépôts reculent de 1,3% et s'affichent à 613 302 millions de FCFA à fin 2020. La Banque maintient sa position de leader, représentant 25,8% de la collecte des dépôts au Bénin.
La marge bancaire a progressé de 12,9% en un an, portée par une meilleure rentabilité du portefeuille de crédits, à l'amélioration du coût des ressources et suite à un encaissement exceptionnel de pénalités de retard. Les commissions, quant à elles, sont en léger recul (-0,8%) suite à la baisse de l'activité commerciale non compensée par la forte hausse des revenus de change.
Ainsi, le Produit Net Bancaire s'affiche en croissance de +9,4% à 45 286 millions de FCFA en 2020, contre 41 388 millions de FCFA un an plus tôt.
Les charges générales d'exploitation augmentent de 13,8% sous l'effet des charges non-récurrentes, portant le coefficient d'exploitation à 57%. Hors charges exceptionnelles, le coefficient d'exploitation aurait été de 53%.
Par conséquent, le Résultat Brut d'Exploitation progresse de 4,1% pour s'établir à 19 456 millions de F CFA à fin 2020.
Augmentation du coût du risque induisant une baisse du résultat net
Les dotations nettes pour risque ont doublé sur l'année du fait de retards dans le traitement de dossiers contentieux faisant l'objet de procédures de recouvrement, dans le contexte spécifique lié au COVID-19. Le coût du risque demeure toutefois à un niveau maîtrisé de 1,3% des encours moyens de crédits.
Par conséquent, le résultat net s'établit à 13 312 millions de FCFA, contre 15 002 millions de FCFA en 2019 soit une baisse de 11,3%. BOA-BENIN affiche un ROE à 15,2% à fin 2020, signe d'une bonne résilience de la Banque face à la crise mondiale. Le ratio de solvabilité s'établit à un niveau confortable de 14,2%
Suite à ces résultats, l'Assemblée Générale de BOA-BENIN a décidé le 8 avril 2021 de distribuer un dividende brut de 9 309 millions de F CFA au titre de l'exercice 2020, soit un niveau de distribution identique à celui de 2019.
Le titre BOA-BENIN s'est apprécié de + 2,4% dans un marché boursier en recul de - 8,7% en 2020. La performance globale ressort à 14,8%, tenant compte d'un rendement du dividende parmi les plus élevés de la place de 12,4% au 31 décembre 2020, soit de 459 F CFA par action.
Une équipe de la Fondation de Moov Africa, sous le leadership de la secrétaire exécutive Mme Dolorès Chabi-Kao, a offert ce jeudi, des vivres, une importante quantité de produits d'entretien et des pagnes aux pensionnaires du Centre d'accueil et de réinsertion pour malades mentaux Saint Camille de Bohicon.
Cette action humanitaire rentre dans le cadre d'une série d'actions sociales que la Fondation de Moov Africa a entamé depuis une quinzaine de jours, pour manifester une fois encore son attachement à la communauté béninoise, a fait savoir Mme Dolorès Chabi-Kao.
« C'est la continuité d'une campagne d'actions sociales. Nous sommes venus ici aujourd'hui avec des vivres et des produits d'entretien, pour leur permettre de se nourrir, de nettoyer l'espace qu'ils occupent et de se vêtir. Nous avons conscience que ce n'est pas facile d'être pensionnaire d'un centre psychiatrique, donc nous espérons que les vivres et les présents que nous avons amenés soulageront un tant soit peu leurs peines », a souhaité le chef de la délégation.
L'équipe de la Fondation de Moov Africa a dit son souhait de voir tous les pensionnaires du centre guéris de leurs maux, que le passage à cet endroit soit temporaire et que très vite, ils puissent se réinsérer dans la société.
Les responsables de Saint Camille, Marcel Dakossi et Ethni Comlan Dégboé, respectivement secrétaire et directeur du centre psychiatrique, se sont confondus en remerciement et ont adressé des mots de gratitude à l'endroit de la Fondation de Moov Africa, qui, une fois encore, a fait œuvre utile en contribuant à faire nourrir, à entretenir le cadre de vie et à vêtir les déficients mentaux du centre. Un geste qui sonne comme une action providentielle, venue à point nommé pour soulager de ce dont manquaient les personnes concernées.
Pour toute doléance, le directeur de Saint Camille, Dégboé Comlan Ethni, a demandé à la Fondation de Africa Moov d'aider à la réalisation des travaux d'assainissement du centre. « Aidez-nous à paver la cour du centre », a-t-il sollicité. « Des travaux d'aménagement qui, s'ils étaient réalisés, vont mettre à l'abri des dommages et incommodités que subissent les usagers de Saint Camille en période de pluie où la cour de la maison est inondée et boueuse.
Rappelons que depuis plusieurs semaines, la Fondation de Moov Africa s'est lancée dans une campagne d'actions sociale et humanitaire dans les communautés, les hôpitaux, les écoles, les orphelinats, les prisons, pour des dons divers, dont la nature dépend des besoins exprimés par les bénéficiaires.
A travers une correspondance, le président congolais Denis Sassou N'Guesso a félicité le chef de l'État Patrice Talon pour sa réélection à la tête du Bénin.
« C'est avec un réel plaisir que j'ai appris votre brillante réélection à la magistrature suprême de votre pays. En cette heureuse circonstance, il m'est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement congolais ainsi qu'en mon nom propre, mes très vives et chaleureuses félicitations », a écrit le président congolais.
Denis Sassou N'Guesso souhaite à son homologue ses vœux de succès tout au long de son second mandat. Il n'a pas manqué de saluer les relations d'amitié et de coopération entre le Bénin et le Congo.
« Je vous réaffirme mon entière disponibilité à œuvrer, avec votre Excellence, à leur renforcement dans l'intérêt de nos deux peuples », a-t-il ajouté.
A.A.A
L'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin a reçu son certificat de conformité aux normes et exigences de l'organisation de l'Aviation Civile Internationale (AOCI). C'est à travers une cérémonie organisée, jeudi 20 mai 2021, en présence du ministre béninois des infrastructures et des transports, du Commissaire de l'UEMOA en charge des Transports et des Infrastructures, du directeur régional adjoint de l'OACI, du DG SAB, du DG Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC) et plusieurs autres acteurs de l'aviation civile du Bénin.
L'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou est désormais homologué pour accueillir des vols des grandes compagnies internationales. L'organisation de l'Aviation Civile Internationale (AOCI) a certifié les installations aux normes et exigencs internationale. C'est à travers une cérémonie présidée par le ministre des infrastructures et des transports ce jeudi 20 mai 2021 en présence de plusieurs autres acteurs de l'aviation civile. Cette certification a été possible grâce aux investissements réalisés par le gouvernement du président Patrice Talon depuis 2016.
La processus de certification a démarré depuis 2018.« Un aéroport certifié est un aéroport attractif », a indiqué Hervé Hêhomey, ministre des infrastructures et des transports.
Le Bénin devient ainsi le septième pays d'Afrique à avoir cette certification.
M. M.
Le commissaire de Djigbé dans la commune de Dangbo, département de l'Ouémé, est condamné pour détention arbitraire par la Cour constitutionnelle dans une décision en date du 1er avril 2021.
Saisie d'un recours pour « abus d'autorité, détention illégale et traitement inhumain et dégradant » contre le commissaire de l'arrondissement de Djigbé et un policier, la Cour constitutionnelle a condamné les mis en cause dans une décision en date du 1er avril.
Selon le recours en date du 04 octobre 2020, les réquérants, Narcisse Degila et Bernard Singbo indiquent qu'ils n'ont commis aucune faute. Mais ils ont été arrêtés et placés en détention pendant vingt-huit (28) heures debout, menottés, privés d'eau et de nourriture. Selon le récit des faits, Narcisse Degila et Bernard Singbo ont été embarqués manu militari dans une buvette sur instruction d'un policier se trouvant sur les lieux. Les requérants indiquent qu'ils ont été gardé à vue, auditionnés avant d'être mis en liberté avec pour obligation de ne pas en parler au risque d'être interpellés à nouveau.
Selon la décision de la Cour, les requérants Narcisse Degila et Bernard Singbo ont été victimes d'arrestation arbitraire, de traitements humiliants et dégradants.
M. M.
Les personnes impliquées dans l'enlèvement simulé d'un jeune homme sur l'axe Sèmè-Porto Novo seront présentées aux juges de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) ce jeudi 20 mai 2021.
Arrêtées et placées en détention le 23 avril dernier à la prison civile d'Akpro-Missérété, les personnes impliquées dans le faux enlèvement sur la route Sèmè-Porto Novo sont devant la Criet ce jeudi 20 mai. Les prévenus sont poursuivis pour différents chefs d'accusation. Le faux otage est poursuivi pour « escroquerie » et celle qui a diffusé les audios sur l'enlèvement simulé sur les réseaux sociaux pour « publication de fausses nouvelles ».
Deux autres personnes poursuivies dans le dossier sont activement recherchées par les services de police.
Selon l'audio diffusé sur l'enlèvement simulé, des ravisseurs ont enlevé le jeune homme à bord d'un taxi non loin du carrefour de Sèmè-Kraké. Le faux otage a été libéré trois jours plus tard après le paiement d'une rançon de 6 millions de francs CFA.
M. M.
Mario Mètonou, le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) répond aux accusations de violation des droits humains dans le dossier de la candidate du parti ‘'Les Démocrates ‘'.
« Dame Madougou Reckyatou et ses co-accusés ont bénéficié d'une procédure en tout conforme à la loi pénale et à la constitution d'autre part », a écrit Mario Mètonou, procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) dans une réponse aux mesures d'instruction en date du 18 mai 2021.
Selon un recours déposé devant la Cour constitutionnelle, le sieur Alain Diogo dénonce une violation des droits humains et des « traitements inhumains » dans le dossier lié à l'arrestation et à la détention de Réckya Madougou et de ses co-accusés. « Au cours de l'enquête préliminaire comme devant le procureur spécial et la commission d'instruction et la chambre des libertés, dame Madougou a eu droit à la présence constante d'un collège d'avocats et au respect strict des droits de la défense », a précisé le procureur.
La décision de mise en détention de Réckya Madougou a été prise en application des règles édictées par le code de procédure pénale notamment en ses articles 58, 59, 61, 62 et 63.
En ce qui concerne la procédure, le procureur a indiqué que dame Madougou a eu droit à la présence constante d'un collège d'avocats et au respect strict des droits de la défense.
La Cour constitutionnelle va rendre sa décision en ce qui concerne la requête de Alain Diogo.
Arrêtée le 03 mars 2021, Réckya Madougou est placée en détention provisoire pour « financement du terrorisme ».
M. M.
Par note circulaire en date du 18 mai 2021, le ministre des Sports Oswald Homeky rappelle à l'attention de toutes les fédérations, ligues et associations, les conditions sécuritaires et sanitaires d'organisation des compétitions sportives.
Selon le ministre des Sports, « en dépit des prescriptions contenues dans les cahiers de charges et en violation de celles-ci, des compétitions sportives se déroulent dans diverses disciplines sans que les conditions minimales nécessaires et indispensables de couvertures sécuritaire et sanitaire n'aient été réunies au préalable ».
« Cet état de chose qui met en danger la vie des sportifs et du public ne saurait perdurer, alors même qu'une dynamique de professionnalisation du secteur est en cours dans notre pays », indique Oswald Homeky.
Le ministre rappelle aux fédérations, ligues et associations sportives qu'il est formellement interdit d'autoriser, d'organiser ou de laisser tenir une rencontre sportive, quelle qu'elle soit, sans la présence conjointe des forces de l'ordre et d'un personnel de santé qualifié et équipé devant assurer les premiers soins et les éventuelles évacuations. Tout contrevenant subira la rigueur de la loi.
A.A.A
Des policiers ont été attaqués, mardi 18 mai 2021, lors de l'interpellation d'un présumé escroc, à Hlassamè, commune de Lalo, dans le département du Couffo.
L'interpellation d'un présumé escroc a viré au soulèvement, mardi 18 mai 2021, dans la commune de Lalo précisément dans l'arrondissement de Hlassamè . Selon Frissons radio, des jeunes se sont attaqués à une équipe de policiers qui s'apprêtaient à interpeller un présumé escroc. Le prévenu est un cultivateur contre lequel la police a reçu plusieurs plaintes. L'uniforme de certains policiers a été déchirée par le groupe de jeunes qui s'opposaient à l'interpellation du présumé escroc. Mais il a été finalement arrêté.
M. M.
Dans le cadre de la reconstruction du marché de Ganhi, le gouvernement béninois a prévu l'aménagement d'un Parking dans la zone commerciale. Le Jardin OPT à Ganhi a été identifié pour le projet. Les locataires qui y sont depuis des années doivent libérer les lieux. Ne sachant pas à quel saint se vouer, ces derniers espèrent être relogés à la fin de l'opération.
Mi-mars 2021, les locataires du ‘'Jardin OPT'' à Ganhi ont reçu une lettre portant objet ‘'Préavis rupture contrat de location'' de l'administrateur provisoire de la Société Nationale de Commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP), Comlanvi Alain Honou. Les locataires sont sommés de libérer les lieux dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'aménagement d'un parking. L'espace concerné, situé devant l'Office des Postes et Télécommunications est un domaine de la SONACOP.
Selon l'administrateur provisoire, ce projet d'aménagement de Parking répond au besoin de stationnement dans la zone commerciale. Depuis deux mois, aucune information complémentaire n'est parvenue aux locataires. « Nous sommes tous dans ce souci. Je crois que tout le monde a reçu la lettre dont il est question. Aucun délai n'a été notifié aux locataires. Notre souhait est que l'Etat puisse nous trouver un autre endroit pour qu'on puisse continuer nos activités de vente », a déclaré un revendeur.
Pour un gérant de pressing, tous ceux qui sont installés sur l'espace doivent libérer les lieux. « Nous payons chaque fois le loyer et l'impôt. Je ne connais pas encore mon sort. La plupart des gens qui ont loué cet espace ont des boutiques. A l'heure actuelle, nous ne savons pas si nous serons relogés », a-t-il ajouté.
Les locataires rencontrés sur les lieux souhaitent vivement que ce projet tienne compte du volet relogement pour le bonheur de tous. Une première demande de certains locataires pour rencontrer l'administrateur provisoire n'aurait pas abouti. Ils envisagent de mener d'autres démarches pour avoir la satisfaction de leurs doléances.
Akpédjé Ayosso
Mon histoire n'est pas particulière. Elle n'est pas non plus la pire. Mais je n'ai jamais compris pourquoi nous devrions enfermer les victimes dans un silence aussi strident.
Il suffit de questionner honnêtement l'arbre généalogique de quelques familles béninoises et africaines. Vous vous rendrez compte des drames, les uns plus perfides que les autres, qui s'y jouent. De nombreuses femmes et filles vivent ces horreurs dans le secret de leur chambre, dans le mystère de la nuit.
Ces victimes sont sous l'emprise de la peur (...).
Il y a aussi ces cris que certaines parmi elles auraient voulu pousser mais qui s'étranglent dans leur gorge. Tout ceci parce que ces victimes sont sous l'emprise de la peur. Soit de la réaction des parents. Soit des railleries des proches ou de vos commentaires dégoûtants.
Imaginez un tonton qui tapote les fesses ou touche la poitrine d'une fillette qui va lui ouvrir le portail ! Doit-on la blâmer parce qu'elle rompt le silence ? Et cette femme qui subit jour et nuit le diktat sexuel de son beau-père ? Faut-il qu'elle ait peur de vos commentaires les plus perfides pour se laisser consumer ?
Interrogez-vous maintenant sur la qualité de vie des victimes réduites au silence par votre faute. Faites juste l'exercice de vous détacher de ma personne en imaginant votre sœur, votre femme ou votre fille aux prises de ces violences sexuelles.
Généralement, les victimes deviennent consciemment ou intentionnellement des femmes introverties, soumises, superficielles qui se meurent. Elles ne vivent que pour cacher la honte de ce qui leur arrive par la faute d'un tiers.
Terrée dans cette sorte de réclusion sociale, leur santé de reproduction prend parfois le large. Quand elles arrivent à donner naissance à des enfants, le modèle se réplique dans le silence glacial de tous. Même l'époux en souffre sans jamais oser lever le tabou au nom de la pudeur, au nom de la honte.
Pourquoi ne pas briser un tabou qui écrase et broie ?
Quant à nos filles, elles sont nombreuses à multiplier les échecs scolaires, universitaires sans explication apparente. Enfermées dans le silence, certaines se braquent contre le sexe opposé sans issue de vous donner le bonheur d'être grand-père, grand-mère. A moins d'une hypothétique adoption. Et la liste des dommages n'est pas exhaustive.
Alors, pourquoi ne pas briser un tabou qui écrase et broie ? Pourtant il y a un adage béninois qui reconnaît qu'on ne porte pas la main sur un individu pour lui interdire ensuite de pleurer.
Hostiles que vous êtes aux changements, osez faire moins de bruit. Vous vous entendrez alors mieux. Et les vies, rêves et carrières brisés autour de vous seront plus audibles.
Personnellement je suis plus que consciente de ce maquillage répugnant que vous arborez.
#naiepaspeur #Angelakpeidja
La cérémonie de prestation de serment du chef de l'État Patrice Talon réélu pour un second mandat se tiendra dimanche 23 mai 2021 à l'intérieur du stade Charles de Gaulle à Porto-Novo. Tout est fin prêt pour la cérémonie qui se déroulera de manière sobre et dans le respect des gestes barrières sanitaires.
Le Président de la République Patrice Talon prête serment, dimanche 23 mai 2021, à l'intérieur du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. L'information est confirmée par une source proche du protocole d'Etat. La cérémonie d'investiture est prévue pour 10 heures, selon ce qui est mentionné sur les cartes d'invitation officielles réalisées pour la circonstance.
Pour l'heure, aucune information n'a été donnée sur la liste d'éventuels chefs d'État de la sous-région qui seront présents à l'investiture de Patrice Talon.
La cérémonie se déroulera en présence des présidents des institutions de la République du Bénin, de la vice-présidente Mariam Chabi Talata Zimé, des proches du duo présidentiel, des délégations des partis politiques, du corps diplomatique et consulaire, des organisations internationales et de quelques invités triés sur le volet.
La cérémonie se déroulera dans le strict respect des gestes barrières sanitaires en raison de la pandémie du Covid-19.
En prélude à la cérémonie d'investiture du Chef de l'Etat, la sécurité a été renforcée dans la ville capitale et ses alentours.
M. M.
Le nouveau Médiateur de la République du Bénin, Pascal Essou est officiellement entré en fonction ce mercredi 19 mai 2021. La cérémonie de prestation de serment s'est déroulée à l'annexe de la Présidence de la République en présence des Présidents des Institutions de la République et du Chef de l'Etat Patrice Talon.
Nommé en Conseil des ministres le 12 mai 2021 pour succéder à Joseph Gnonlonfoun, Pascal Essou, le nouveau Médiateur de la République du Bénin a prêté serment ce mercredi. Le nouveau médiateur a juré de bien et fidèlement remplir ses fonctions, de les exercer en toute impartialité, dans le respect des lois de la République et de ne révéler aucun secret qu'il aurait obtenu dans l'exercice de ses fonctions.
Le chef de l'État a pris acte de l'engagement du médiateur avant de l'exhorter en ces termes : « (…) Notre pays a entamé depuis quelques temps, une série de réformes qui met notre concorde à l'épreuve, et vous comprenez donc l'importance de vos charges dans une telle période. Vous aurez beaucoup plus par le passé, à assurer, à la satisfaction de nous tous, le dialogue nécessaire entre les uns et les autres à tous les niveaux, au plan politique, au plan social, au plan syndical (…). Vous êtes en train de compléter notre arsenal pour les cinq prochaines années à venir, et pour vous le défi est grand ».
Avant la prestation de serment proprement dite, il a été procédé à la lecture de l'article 5 de Loi N° 2009-22-A- du 03 janvier 2014 portant institution du Médiateur de la République et du Décret N° 2021-227 du 12 mai 2021, portant nomination de M. Pascal Essou en qualité du Médiateur de la République du Bénin, respectivement par le Secrétaire Général du Médiateur de la République, M. Vincent Lézinmè et le Secrétaire Général du Gouvernement, M. Edouard A. Ouin-Ouro.
Le médiateur de la République est un intercesseur qui intervient à titre gracieux dans le règlement des différends nés de l'exercice des services de l'administration publique, des collectivités publiques et les citoyens. Il peut être saisi par les citoyens qui se sentent lésés. Le médiateur de la République suggère des recommandations au chef de l'État.
M. M.
Après Toucontouna et Djougou, c'est l'étape de Parakou que le Burkinabé Paul Daumont a remporté ce mercredi 19 mai 2021 sur le 16è Tour cycliste international du Bénin.
Les vainqueurs de la troisième étape (Djougou) longue de 105 km sont connus. Il s'agit des Burkinabé Paul Daumont (1er) et Ibouldo (2ème), de l'Ivoirien Arouna Sanogo (3ème) et du Béninois Abdoul Bashiki (4ème).
Vainqueur des deux premières étapes du Tour cycliste international du Bénin, Paul Daumont conserve son maillot jaune.
Le tour abordera son étape 4 jeudi 20 mai 2021 à Lokossa (87 km).
M. M.
Après les divers dons à l'endroit des populations de Djougou et de Toucountouna, la Fondation de Moov Africa s'est rendu ce mercredi 19 mai à Parakou, au Centre hospitalier et universitaire départemental du Borgou-Alibori. C'est pour un don de tables d'accouchement et de divers accessoires à sa maternité, afin d'améliorer la qualité des prestations offertes et soulager les peines des patients.
Par Nazaire TAOUE
Conduite par sa secrétaire exécutive, Dolorès Chabi Kao, la Fondation de Moov Africa a procédé hier, mercredi 19 mai à Parakou, à la remise d'un important lot de matériels techniques à la maternité du Centre hospitalier et universitaire départemental (Chud) Borgou-Alibori. Au total, quatre tables d'accouchement, toutes flambants neuves, ont officiellement été remises aux agents de ce service. Ce don s'inscrit dans le cadre des actions sociales des agents de ‘'Moov Africa'' au Bénin.
Selon Dolores Chabi Kao, ce geste témoigne l'engagement citoyen de l'opérateur GSM intervenant dans la téléphonie mobile au Bénin. « Il s'agit concrètement pour nous, de sauver des vies humaines », a-t-elle précisé.
Pour le représentant du directeur de l'hôpital, Latifou Aboudou, cet acte de générosité soulage sans doute les peines des femmes en couche. « Il tient surtout compte des besoins du centre hospitalier », a-t-il insisté. Ces matériels, poursuit-il, viennent appuyer les nombreux efforts du gouvernement, dans sa quête quotidienne d'offrir des soins de qualité aux populations. Quant au représentant du chef service maternité, Achille Obossou, l'acte humanitaire de la Fondation de Moov Africa vient à point nommé. Il rassure que les bénéficiaires feront un bon usage des matériels.
En procédant à la réception officielle des matériels, le secrétaire général de la préfecture de Parakou, Sanni Bio Bayé, a indiqué qu'ils permettront d'améliorer la qualité de la prestation au niveau de la maternité. Il a ensuite remercié la Fondation pour la générosité dont elle a souvent fait montre pour le bien-être des populations.
Invité sur Rfi ce mercredi 19 mai 2021, Romuald Wadagni, le ministre béninois de l'économie s'est prononcé sur le sommet sur le financement des économies africaines tenues les 17 et 18 mai à Paris. D'autres sujets tels que la solidarité financière internationale au profit des pays en développement, la dette, la soutenabilité de cette dette, la nécessaire bonne gouvernance étaient également au menu avec l'invité de Christophe Boisbouvier.
L'intégralité de l'entretien de Romuald WADAGNI sur RFI
Les participants au sommet de Paris ont exprimé le souhait que le Fonds monétaire international (FMI) débloque quelque 100 milliards de dollars pour l'Afrique sous forme de Droit de Tirages Spéciaux (DTS). Mais est-ce que ce n'est pas un vœu pieu ?
Non. Pour nous il ne s'agit pas d'un vœu pieu parce qu'en réalité, cette proposition d'avoir des ressources nouvelles est celle que le Bénin par la voix du Président Patrice TALON a défendu dès avril 2020 lorsqu'il a envoyé une note à l'ensemble des dirigeants du G20 ainsi qu'aux dirigeants des institutions internationales telle que le FMI proposant trois solutions dont la première étant l'utilisation de DTS pour fournir des ressources nouvelles à nos pays. Je rappelle également que le Fonds Monétaire International estime que les besoins d'urgence pour l'Afrique d'ici 2025 s'élèvent à quelques 285 milliards de dollars. Donc, espérer 100 milliards sur un besoin de 285 n'est pas un vœu pieu puisque nous savons très bien que le montant prévu à être débloqué au titre des DTS aujourd'hui est de l'ordre de 650 milliards.
Oui, mais il faut tout de même que les pays riches qui ont ces Droits de Tirages Spéciaux en priorité renoncent à leur quote part et acceptent de les réallouer à des pays africains par exemple.
C'est là tout l'intérêt de la solidarité mondiale. Vous savez, la solidarité internationale se manifeste aujourd'hui par la capacité de ce qu'un pays de pouvoir donner leur quota de DTS à d'autres pays.
Mais ce n'est pas gagné monsieur le Ministre. La France a dit oui mais les Etats-Unis n'ont pas encore dit oui, loin de là…
C'est pas du tout gagné. Mais pour nous déjà, une partie de la bataille a été gagnée parce que, rappelez-vous encore, en avril 2020 quand le président Patrice TALON a demandé de réfléchir dans le sens d'attribution d'allocation nouvelle de DTS, on était les seuls, le Bénin était le seul à faire ça. Aujourd'hui qu'il y ait unanimité autour de cette position, c'est déjà une bonne nouvelle et nous sommes convaincu que les pays suivront la proposition française d'aller vers cette allocation.
Vous souhaitez que les Américains, les Japonais et tout le monde suivent quoi …
Nous souhaitons qu'ils suivent. Et je rappelle que le Japon a participé au sommet tout à l'heure et n'a pas objecté dans ce plaidoyer.
Une prolongation du moratoire sur le remboursement de la dette jusqu'à la fin de l'année. Est-ce que c'est pour vous une bonne nouvelle ?
Nous, nous sommes fidèles à notre position et je me réjouis que la déclaration finale que vous avez certainement reçue n'est pas lieu d'annulation des dettes ni de moratoire. Nous considérons que les questions de dettes pour des pays qui ont des situations particulières doivent se traiter au cas par cas ; mais ça change de solution pour l'Afrique en générale. Il y a des solutions que nous considérons qu'il faut privilégier, c'est celle de l'allocation de DTS.
Donc pour le Bénin, un moratoire sur le remboursement de la dette n'est pas une priorité, c'est ça ?
Pour le Bénin, le moratoire de la dette n'est pas une priorité, non.
Et pourquoi, parce que vous souhaitez pouvoir être toujours crédible aux yeux des institutions financières qui peuvent prêter de l'argent ?
Notre logique a toujours été de dire que quand on a acquis durement une crédibilité sur la place des marchés en période de crise, le premier réflexe c'est de s'assurer d'avoir les capacités d'honorer ses engagements. Et donc, toutes les solutions qui permettent au pays d'avoir des ressources nouvelles pour honorer les engagements doivent être privilégiées. C'est pourquoi nous nous réjouissons de l'initiative d'émission de DTS.
Cela dit, il y a des pays qui ont des situations particulières et qui nécessitent de s'asseoir avec les prêteurs, les bailleurs pour renégocier, rééchelonner les dettes. Ces situations peuvent exister et nul ne saurait s'opposer à ces situations. Mais par principe, s'il est possible de trouver des solutions pour avoir de la trésorerie nouvelle, et être en mesure de toujours honorer ses engagements, il est préférable de partir dans cette direction parce que c'est la direction qui permet de préserver la signature, la crédibilité et la capacité à retourner sur le marché.
C'était hier sur RFI, le ministre Français de l'économie, Bruno Le MAIRE a eu cette phrase : « pour régler la question du surendettement des pays africains, il faut que les gens payent les impôts. Quand vous avez 60% de dette mais seulement 5% de recettes fiscales vous n'arrivez pas à rembourser cette dette », qu'en pensez-vous ?
En matière d'endettement nous sommes d'accord que le premier point c'est de faire des efforts nécessaires pour accroître ses capacités de mobilisation de recettes internes. Et les réformes pour moderniser les régies, limiter la corruption, les déperditions sur la chaîne de collecte des recettes publiques, faire tous les efforts pour réduire le poids de l'informel et élargir la base fiscale. Çà, nos pays sont engagés dans ces différentes réformes et c'est plus nous encaissons, plus nous engrangeons de ressources propres, plus la capacité d'avoir accès au financement extérieur est grande. Maintenant, s'agissant de la dette, je pense que pour construire une route qui a une durée de vie de 30 ans à 40 ans, il est impensable que l'on aille s'endetter à 5 voire 7 ans à des taux de 10%. C'est ce qu'on voit dans quelques pays. Parce que la pression de la population est là pour que l'investissement se réalise.
Donc, il vaut mieux emprunter à 30 ou 40 ans ?
Il vaut mieux aller emprunter long et rechercher des financements très longs à des taux plus faibles.
Vous avez beau avoir un investissement qui est nécessaire pour la population, si on masque cet investissement vous aurez une dette de mauvaise qualité qui pourrait poser des problèmes de soutenabilité. Le deuxième élément qui est fondamental, c'est que j'arrive à mobiliser des ressources avec une cohérence entre la durée de l'investissement et du projet mais j'ai une mauvaise gouvernance dans l'exécution du projet et donc ça veut dire qu'il faut également continuer les efforts pour plus de transparence dans les procédures de passation de marché et dans toute la gouvernance qui entoure l'exécution des projets financés par les ressources.
Il ne faut pas que le projet coûte deux fois plus cher que prévu ?
Absolument.
Réalisation : RFI
Le tribunal de Natitingou a condamné, mardi 18 mai 2021, un trafiquant d'ivoire.
Un trafiquant d'ivoire a été condamné à 48 mois d'emprisonnement ferme plus une amende de 300.000 FCFA et une somme de 3.000.000 FCFA pour dommages et intérêts. Ainsi en décidé le tribunal de Natitingou, mardi 18 mai 2021, dans un jugement en matière correctionnelle et de flagrant délit de commercialisation de trophées d'espèces intégralement protégées.
Selon la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin, quiconque importe, exporte, réexporte ou commercialise des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis est puni d'amende et d'emprisonnement allant jusqu'à 3 ans.
M. M.
Le président de la République Patrice Talon a élevé dans l'Ordre national du Bénin plusieurs de ses ministres et collaborateurs. Au total, 23 ministres et 10 collaborateurs ont été nommés à divers grades.
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