Actuellement, le taux de prévalence contraceptive est de 57%. Soit un effectif de plus de 3 millions de femmes sur un total de 5,3 millions de femmes mariées en âge de procréer ont adhéré au programme national de planification familiale, selon des chiffres révélés par le ministère de la Santé. Ce dernier souligne que l’adhésion au programme national de planification familiale reste volontaire sans aucune forme de coercition.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – C’est en 2013 que le cap de un million de naissances vivantes a été dépassé en Algérie. Cette croissance démographique a généré un excédent naturel moyen de près de 900 000 personnes annuellement. Une croissance démographique accélérée qui risque, selon le gouvernement, d’augmenter l’effet de dépendance et d’absorber de façon sensible les effets positifs de la croissance économique.
La situation est de plus en plus inquiétante en 2017, l’Algérie enregistrait un volume de naissances vivantes dépassant le un million, (1, 06), pour la quatrième année consécutive. C’est pourquoi, l’Algérie a décidé de l’élargissement du programme national de la planification familiale dans le cadre du programme du gouvernement 2017-2020. Cependant, le ministère de la Santé rassure que la consolidation de la planification familiale et son élargissement se fondent sur le principe d’adhésion volontaire et de choix personnel. «Aucune forme de coercition n’est permise dans la prescription des méthodes de contraception ou de limitation des naissances. L’explication convaincante constituerait dans ce cadre la meilleure manière de permettre aux couples de faire valoir leur droit, celui de décider librement du nombre et de l’espacement de leurs naissances», souligne le département de la santé.
Pour garantir l’adhésion volontaire des couples à la planification familiale, ajoute-t-il, il est indispensable de leur assurer l’accès à des informations, des services et des produits de qualité. Pour se faire, le ministère de la Santé estime qu’il est indispensable d’impliquer, dans la diffusion de l’information et de la sensibilisation, outre les prestataires de santé, les personnels relevant des autres secteurs notamment les animateurs des maisons de jeunes, les vulgarisateurs agricoles, les personnels des cellules de proximité et de solidarité, les mourchidates et les imams.
Par ailleurs, le département de Mokhtar Hasbellaoui, rappelle qu’en matière de prestations de planification familiale, l’offre est actuellement dispensée dans 337 Centres de planification familiale (CPF), mis en place, en 1994, comme centres de référence disposant d’un personnel médical et paramédical adéquat et offrant une large gamme de services intégrés dans le domaine de la reproduction, 1 528 polycliniques et 1 342 salles de soins.
En matière de ressources humaines, l’activité est menée par 2 879 sages-femmes, 1 089 médecins généralistes et 34 médecins spécialistes dont 17 relevant des CPF. Actuellement, 57% des couples adhèrent volontairement au programme national de planification familiale soit un effectif de plus de 3 millions de femmes sur un total de 5,3 millions de femmes mariées en âge de procréer.
47, 9% de ces femmes recourent aux méthodes de contraception moderne et 9, 2% aux méthodes traditionnelles. L’une des contraintes majeures aussi à laquelle se heurte le programme de planification, souligne-t-on, est le déséquilibre de la structure de la pratique contraceptive, marquée par la prédominance «quasi exclusive de la contraception orale qui grève considérablement le budget alloué à l’achat des contraceptifs et de plus, cette méthode qui astreint à une discipline quotidienne génère plus d’abandons».
Pour y remédier à la situation et réussir l’adhésion des couples à ce programme, le ministère de la Santé compte tracer un programme de formation en mettant l’accent, selon lui, sur «le counselling, outil permettant d’apporter des réponses personnalisées aux besoins exprimés par chaque individu». Aussi, préconise-t-il, d’associer dans les activités d’information, d’éducation et de communication, les pharmaciens tant du secteur public que des officines privées.
Le rôle des puéricultrices, souligne-t-on, un personnel susceptible d’apporter sa contribution dans la promotion de planification familiale est jusqu’à présent limité. Le même département appelle aussi le Comité national de santé de la reproduction et du bien-être familial à œuvrer continuellement à l’amélioration des capacités des prestataires en mettant à jour les techniques de prescription et veiller à l’amélioration de la qualité des prestations.
S. A.
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Les Algériens se marient moins mais divorcent plus que les années précédentes. Ce qui n’était que conjoncturel s’inscrit dans la durée. Les statisticiens prédisent une persistance de cette tendance baissière des mariages jusqu’à au moins 2030.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les sociologues avaient déjà observé une modification des comportements vis-à-vis du mariage, les statistiques viennent le confirmer. Enclenchée depuis 2014 déjà, la baisse du volume des mariages se poursuit.
L’enquête consacrée à la structure de la démographie met le doigt sur ce que beaucoup de sociologues ont déjà relevé. Les Algériens sont moins tentés par le mariage et une partie de ceux qui se laissent tenter par l’aventure à deux finissent par se séparer. Selon les statistiques de l’Office national des statistiques, c’est pour la quatrième année consécutive que le volume des mariages enregistré auprès des bureaux de l’état civil continue de décroître. L’année dernière, cette baisse est jugée «substantielle».
En effet, au niveau des communes, il a été enregistré 340 000 unions, soit une baisse relative de 5% par rapport à 2016. Les statisticiens font état du fléchissement du taux brut de nuptialité passant de 8,73% à 8,14%. Comment expliquent-ils cette baisse ? Ils la mettent sur le dos de la modification de la structure par âge de la population qui constitue selon eux «un facteur explicatif probant dans le recul de ce phénomène. En d’autres termes, le volume de la population la plus concernée par le mariage est en baisse.
En effet, notent-ils, l’évolution de la population âgée de 20 à 34 ans, un âge où traditionnellement se contractent 80% des mariages, fait ressortir une régression du volume de celle-ci à une allure visible depuis 2015 déjà. Cette tranche d’âge est passée de 10 997 à 10 877 millions entre 2015 et 2017.
Les statisticiens constatent néanmoins que le rythme de décroissance de l’effectif des mariages semble plus soutenu que celui de la baisse de cette population. Et la situation ne va pas s’inverser de sitôt puisqu’il est prévu le maintien de la baisse du volume de cette population dans les années à venir. Ils ajoutent qu’en l’absence d’autres éléments qui peuvent interférer sur ce phénomène, il est probable que cette tendance baissière soit maintenue jusqu’à l’horizon 2025-2030.
Les sociologues, quant à eux, ont un autre regard sur ce qui s’apparente à un phénomène. Les aspects purement économiques, la crise de logement mais également un changement dans les mentalités ne sont pas étrangers à cette tendance. De plus en plus de jeunes gens ne voient plus le mariage comme un but en soi. Les jeunes filles lui préfèrent une carrière professionnelle après un long cursus universitaire. Elles sont de moins en moins nombreuses à sacrifier leurs études pour se marier. Les jeunes gens qui optent pour une union sont de plus en plus nombreux à divorcer.
Selon les statistiques de l’Office national des statistiques, l’effectif des divorces enregistrés par les services du ministère de la Justice est estimé à 65 637. Il s’agit des ruptures d’unions prononcées au cours de l’année 2017 qui ont connu une augmentation relative de 5,3% par rapport à l’année 2016.
Ces mêmes statistiques font ressortir un taux brut de divortialité de 1,57% au cours de la même période alors qu’il affichait 1,52% en 2016.
Quant au taux de divorce, il a enregistré un bond en passant de 17,42% à 19,32%. Le taux de divorce est défini comme le rapport entre l’effectif des divorces et celui des mariages contractés durant la même année.
Les statistiques ne disent, cependant, rien sur l’âge des personnes ayant choisi le divorce, ni leur situation professionnelle encore moins les raisons qui les ont poussées à se séparer.
N. I.
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Ce mercredi 5 septembre, plus de neuf millions d’élèves reprendront ou prendront pour la première fois le chemin de l’école. Un vrai casse-tête pour les parents qui, en l’absence du transport scolaire, sont obligés de déposer et de récupérer leur enfant à chaque sortie. Comment ces parents, qui doivent concilier école et travail, trouvent-ils leur rythme de croisière ?
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La rentrée scolaire est une journée si particulière pour laquelle les parents se préparent plusieurs semaines à l’avance.
Les achats des fournitures scolaires sont certes ce qui caractérise le plus la rentrée scolaire avec les budgets qui explosent. Mais les parents font face également à une grande problématique : comment s’organiser pour concilier école et travail lorsqu’on est obligé de déposer et de récupérer son enfant à chaque sortie ? En général, pour le collège et le lycée, et dans les écoles publiques, les horaires scolaires sont fixées entre 8h et 12h et l’après-midi c’est entre 13h30 et 16h30.
Au primaire, la grille des horaires est fixée généralement de 8h à 11h15 et de 13h à 14h30 ou à 15h30. Lorsqu’il s’agit des classes à double vacation, la grille est différente aussi.
La plupart des établissements scolaires ne disposant pas de cantines, les parents sont obligés de récupérer leurs enfants durant la pose du déjeuner, les redéposer à 13h pour ensuite les récupérer le soir. Or, pour un parent qui travaille, ce marathon est compliqué. D’autant que le lieu de résidence ne détermine pas souvent le lieu d’inscription de son enfant dans un établissement. La recherche de l’établissement le mieux réputé oblige souvent les parents à inscrire leurs enfants loin de leurs lieux de résidence. Accompagner son enfant à l’école peut être un travail à temps complet. Comment faire face lorsqu’on est parents qui travaillent ?
Trouver une solution de garde
Pour faire face à ce casse-tête, les parents sont bien obligés de chercher des plans B. Une tierce personne pour se charger de récupérer les enfants de l’école et de les garder jusqu’à la sortie de l’un des parents pour pouvoir le récupérer.
Les écoles privées ont réussi à atténuer un peu du stress des parents notamment à midi où la cantine est assurée. Les enfants sont gardés dans ces établissements de 8h30 à 16h30, en général. Mais à partir de 13 000 dinars ou 15 000 dinars le mois par enfant rien que pour le cycle primaire, cette solution ne peut pas convenir à tous les parents.
Certaines crèches proposent aussi un service de garde. Elles proposent de récupérer les enfants à midi pour le déjeuner, les redéposent à l’école puis les récupèrent et les gardent aussi jusqu’à 17h. Un service qui a un prix bien sûr et qui reste réservé à une certaine catégorie dont le revenu mensuel peut assurer. La solution la moins chère reste les nourrices.
Des femmes au foyer qui font de ce créneau un travail très en vogue, ces dernières années. Elles récupèrent les enfants au déjeuner, les redéposent et les gardent aussi l’après-midi chez elles jusqu’à la sortie des parents.
Les grands-parents sont également appelés à la rescousse. Pour ceux qui ont le choix, ils inscrivent leurs enfants dans un établissement près de chez les grands-parents qui s’en occupent. Certaines femmes travailleuses décident tout simplement de garder leurs enfants dans leurs bureaux de travail à l’heure de déjeuner.
D’autres font appel à des chauffeurs privés. Là aussi, la solution ne peut pas arranger les parents dont les enfants sont en bas âge, au primaire ou au collège.
Sachant que lorsque l’enfant fait ses premiers pas à l’école, la difficulté des parents à pouvoir le confier à quelqu’un pour le récupérer est encore plus complexe.
Pas de changements pédagogiques en vue
La rentrée scolaire 2018-2019 ne sera pas marquée par un quelconque changement sur le plan pédagogique. Des rumeurs ont, pourtant, circulé tout au long de l’année sur d’éventuels changements notamment avec la suppression de certaines matières dans l’examen du bac. Des «fake news» que la ministre de l’Education a démentis à plusieurs reprises. Lors de sa précédente conférence nationale avec les cadres de son secteur, Benghabrit a indiqué qu’aucun changement n’est prévu pour cette année notamment au niveau des examens nationaux. Elle a d’ailleurs appelé «à ne croire que les informations publiées sur le site ou la page Facebook».
S. A.
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ALGER – La jeune algérienne Linda Mazri a été retenue par la Fédération internationale de badminton pour prendre part aux Jeux Olympiques de la jeunesse (JOJ-2018), prévus du 6 au 18 octobre en Argentine, a appris dimanche l’APS, auprès de la Fédération algérienne de badminton (FABa).
Le badminton algérien sera donc représenté par deux athlètes à Buenos Aires. Halla Boukesani avait été la première à avoir composté son billet pour les JOJ2018.
»Nous avons reçu un communiqué de l’instance mondiale qui nous a informé que Mazri est retenue pour les JOJ 2018 en Argentine grâce à sa place dans le top 50 mondial des juniors selon le dernier classement » a indiqué le patron de la FABa.
Et d’enchaîner: »Cette fille a travaillé beaucoup en participant à plusieurs évènements. Elle s’est sacrifiée, malheureusement elle n’a pas pu décrocher son ticket car il y’avait une seule place qui a été prise par Boukesani, la N 1 sur la scène continentale. Aujourd’hui, le nouveau classement lui permet de prendre part à cette compétition et franchement je suis très heureux pour elle ».
Zoubiri estime que la participation de l’Algérie aux JOJ 2018 était un objectif mentionné dans le plan d’action de l’instance fédérale.
»Il faut savoir que ces résultats positifs sont le fruit d’un travail entamé il y a trois ans. La qualification pour les JOJ était mentionnée dans notre plan d’action. Nous avons atteint notre objectif », s’est réjouit Zoubiri.
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Le nombre des malades suspectés d’être infectés par le choléra actuellement admis au niveau de l’hôpital des maladies infectieuses de Boufarik (Blida) a reculé à 52 cas, dont 18 confirmés, selon le dernier bilan enregistré dans la matinée d’hier, a-t-on appris auprès du wali, Mustapha Layadhi.
«52 malades suspectés d’être infectés par le choléra se trouvent toujours en prise en charge à l’hôpital de Boufarik, dont 44 issus de Blida, 2 de Tipasa et 6 d’Alger», a signalé le wali lors de son intervention à une rencontre l’ayant réuni avec les directeurs des écoles primaires, en perspective de la prochaine rentrée. Sur ce total de cas, les analyses en laboratoire ont confirmé 18 cas d’atteintes par le choléra, a-t-il précisé.
Le chef de l’exécutif a, par ailleurs, fait cas de 135 personnes, qui ont quitté l’hôpital suite à leur rétablissement, sur un total de 187 accueillies au niveau du même établissement depuis l’apparition de cette épidémie, dont 61 cas confirmés de choléra.
Un bloc spécial a été affecté, au niveau du même hôpital, aux cas suspectés de choléra, au moment où un autre a été affecté aux cas d’atteintes confirmées , en vue d’éviter la transmission de cette épidémie, a -t-il, également, fait savoir.
Au titre des mesures prises en vue d’endiguer la maladie, le wali a signalé l’ouverture d’un poste de police à l’entrée de l’hôpital, en vue d’interdire l’entrée des familles des malades n’ayant pas bien assimilé le bien-fondé de leur interdiction de visite, visant leur propre protection.
Près de 900 analyses ont été, aussi, réalisées, sur les familles de malades confirmés de choléra, a- t-il dit, signalant la poursuite «régulièrement» des actions de contrôle au niveau des sources d’eau et des réseaux AEP, en dépit de la confirmation de leur potabilité par les analyses.
Le contrôle des exploitations agricoles et des actions d’irrigation est toujours en cours, d’autant plus, a ajouté M.Layadhi que les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya ont traité, dernièrement, deux affaires liées à l’irrigation de récoltes agricoles avec des eaux usées , dans la région de Ben Chaâbane de Boufarik.
Le ministère de la Santé rappelle qu’en cas d’apparition de diarrhée et vomissements, il est impératif de se présenter à la structure de santé la plus proche, de se réhydrater en prenant suffisamment d’eau et de sels de réhydratation orale (SRO) et d’apporter une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées.
APS
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Il y a déjà quelques mois, plusieurs professeurs en médecine ont passé le concours pour accéder aux postes de chef de service.
Jusqu’à maintenant, les professeurs qui ont réussi leur examen attendent que le ministère libère la liste des affectations aux postes.
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L’Exécutif préfère encore actionner la planche à billets pour maintenir le statu quo.
L’agenda politique et social semble primer sur l’agenda économique. C’est ce qui ressort de l’avant-projet de budget pour l’année 2019, qui prévoit une augmentation de 7,5% des dépenses de fonctionnement et une baisse de 12,2% des crédits de paiement. Le gouvernement maintient ainsi sa politique d’expansion budgétaire et reporte l’ajustement à 2020. Depuis le début de la crise pétrolière en 2014, l’ajustement réalisé est celui opéré par la Banque d’Algérie sur le taux de change. L’effondrement du prix du pétrole à partir du deuxième semestre de 2014 s’est traduit, en 2015, par un déficit du compte courant extérieur de 16,4% du produit intérieur brut (PIB) et un déficit budgétaire de 15,3% du PIB.
Cette forte détérioration de l’un des principaux fondamentaux de l’économie nationale, en contexte de différentiels d’inflation et de productivité défavorables et de nécessaire maintien de la dépense publique à un niveau élevé pour soutenir la croissance et l’emploi, a entraîné une dépréciation du dinar, en moyenne annuelle, de 19,8% vis-à-vis du dollar et de 4,07% contre l’euro entre 2014 et 2015, tenant compte de l’évolution des cours de change entre ces deux devises sur les marchés internationaux. Ainsi, face au choc externe de grande ampleur et durable, le taux de change du dinar a joué, dans une large mesure, son rôle d’amortisseur, en l’absence de consolidation budgétaire. En 2017, le gouvernement avait entamé une politique d’assainissement budgétaire. La loi de finances (LF) 2017 avait limité les dépenses à 6 880 milliards de dinars pour 2017 et 6 800 milliards pour 2018 et 2019. La LF 2018 a pris un virage à 180 degrés en portant les dépenses de 2018 à 8 628 milliards de dinars, celles de 2019 à 7 561,8 milliards et à 7 368 milliards de dinars pour 2020.
Confrontées à l’épuisement de l’épargne budgétaire, mais ne souhaitant pas recourir à l’emprunt externe, les autorités se sont tournées vers le financement monétaire (planche à billets). Le recours au financement non conventionnel présenté dans le plan d’action du gouvernement était conditionné par la réalisation de réformes structurelles. Un décret exécutif portant mécanisme de suivi des mesures et réformes structurelles dans le cadre de la mise en œuvre du financement non conventionnel a été publié au Journal officiel n°15 du mois de mars de l’année en cours. Le gouvernement a proclamé, dans ce décret, les réformes structurelles économiques, financières et budgétaires qu’il compte mener pour rétablir “les équilibres de la trésorerie de l’État et de la balance des paiements”. Pour l’instant, rien n’a été implémenté.
Le gouvernement manifeste, à travers ses déclarations, une grande volonté de transformation du système économique, cependant ni la vision n’y est définie ni les institutions et ceux qui les font fonctionner ne sont prêts à conduire ces transformations. Les comportements sont sclérosés et les stratégies de statu quo sont prisées. En termes de vision dans le domaine économique, rares sont ceux qui peuvent aujourd’hui percevoir une politique économique claire dans son volet réformes. L’Exécutif a préféré encore actionner la planche à billets pour maintenir un statu quo. Comme l’ont suggéré des économistes, des réformes structurelles cruciales, mises en œuvre sans délai et échelonnées dans le temps, sont nécessaires pour refondre le modèle de croissance du pays, en tenant compte de leur interaction.
Meziane Rabhi
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La communication autour de l’épidémie a été chaotique et politisée plus que de raison.
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a tenu, hier encore, à rassurer sur la qualité des fruits et légumes mis sur le marché. Interrogé lors de la conférence de presse de présentation du bilan de la campagne céréalière 2017/2018, le ministre a affirmé que les fruits et légumes produits ne sont pas contaminés et qu’ils ne constituent pas un milieu d’évolution du virus du choléra. Selon le ministre, le citoyen peut les consommer sans crainte. Mais peut-on se satisfaire de cette affirmation du ministre de l’Agriculture qui vient, encore une fois, à contresens de la version suspectant les fruits et légumes, irrigués par des eaux polluées, d’être source d’infection au choléra. Pas si sûr. En effet, ce qui augmente le sentiment de panique au sein de la population, c’est justement la confusion dans les déclarations des responsables publics sur les éventuelles causes de l’épidémie. Et la situation devient encore plus grave quand la confusion vient de l’Institut Pasteur d’Alger (IPA), censé être le mieux outillé et le plus crédible dans ce genre de cas. Mais force est de constater que l’IPA ne fait que compliquer la situation. Deux jours après avoir annoncé dans un communiqué qu’il suspectait la contamination de fruits et légumes qui auraient été irrigués par des eaux polluées d’être impliqués dans la propagation du choléra, l’Institut Pasteur se rétracte et reproche à la presse d’avoir diffusé une “information infondée”.
Dans une déclaration, faite hier à la Radio nationale, le directeur de l’Institut Pasteur, Zoubir Harrat, dément “formellement les informations publiées par certains titres de presse faisant le lien entre la propagation de l’épidémie de choléra et la consommation de certains fruits et légumes”. Pourtant c’est bien l’IPA qui avait déclaré, dans un communiqué, que “la contamination de fruits (pastèque, melon non lavés) ou de légumes pouvant être consommés crus (carotte, concombre, salade, tomate, betterave), irrigués par une eau polluée par des matières fécales est également suspectée”. Les déclarations contradictoires de l’IPA compliquent davantage la situation et sèment l’inquiétude au sein de la population. Malheureusement, ce ne sont pas les seules déclarations contradictoires des pouvoirs publics sur la gestion du choléra. Après avoir identifié une source à Ahmar-el-Aïn comme étant un foyer de l’épidémie dans la région et procédé à la hâte à son ensevelissement, le directeur de la santé de la wilaya de Tipasa a déclaré, jeudi également, qu’il n’existe aucun lien entre la source et les cas d’atteinte de choléra. Un énième cafouillage qui est loin d’apaiser le degré d’inquiétude parmi la population. Hier lors de sa conférence de presse, le ministre de l’Agriculture a minimisé l’ampleur de l’irrigation par les eaux usées. Le ministre a indiqué que ce sont des cas isolés.
D’ailleurs, il a précisé que les inspections réalisées depuis le début de cette année font ressortir que 40 ha irrigués par des eaux usées sur un total de deux millions d’hectares, ajoutant que, pour ces cas, les services du secteur ont, de tout temps, réprimé par des poursuites judiciaires, des saisies de l’équipement d’irrigation et la destruction systématique des cultures. Si cette pratique de l’irrigation par les eaux usées est si marginale et que les fruits et légumes irrigués par ces eaux ne constituent pas un milieu d’évolution du virus du choléra, comment alors expliquer la levée de boucliers sur cette pratique ? Hier, selon l’APS qui cite le directeur des services agricoles de Médéa, plus d’une trentaine d’hectares de cultures maraîchères, suspectées d’être irriguées par des eaux usées a été détruite récemment dans plusieurs communes de cette wilaya dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH).
Saïd Smati
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Un important groupe armé, dont les éléments seraient au nombre de sept ou huit terroristes, est actuellement pourchassé par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), à travers les massifs montagneux de Lakhdaria, de Kadiria et d’Aomar, dans la région ouest de Bouira, a-t-on appris de sources sécuritaires. Ainsi, pas moins de 300 soldats sont mobilisés pour débusquer et neutraliser ces sanguinaires.
Ces derniers, qui seraient selon des sources fiables, d’anciens émirs de l’ex-GSPC, sont traqués depuis mardi dernier et se sont infiltrés à Bouira, depuis la wilaya de Médéa. Le ratissage d’envergure, qui est supervisé par le secteur militaire de Bouira, est, dit-on, suivi de “très près” par le commandant de la 1re Région militaire, le général-major Ali Sidane. Ce ratissage devrait, selon nos informations, s’étaler dans le temps. Une source militaire qui a requis l’anonymat, confirmera que ces terroristes sont “tous des anciens du GSPC qui font partie de Daech, mais nous allons les anéantir un par un”, dira-t-il sur un ton optimiste. S’agissant de l’itinéraire suivi par ces terroristes, avant d’arriver à Bouira, notre interlocuteur dira : “Ils sont passés par les massifs de Médéa, où nous les avons asphyxiés, puis ils ont bifurqué du côté de Lakhdaria, mais suite à des informations que nous avons pu exploiter, nous avons pu les intercepter rapidement.” Il n’en dira pas davantage.
Hier, tout le périmètre s’étendant des communes de Boukram à Zbarbar, El Mokrani, en passant par Kadiria, Lakhdaria et Aomar, était quadrillé par les militaires. D’ailleurs, les services de sécurité soupçonnent ces terroristes de vouloir rejoindre la commune d’Aomar et plus précisément la localité de Rouabtaa. Ces régions, situées au nord-ouest de Bouira, faut-il le souligner, sont constituées de massifs boisés et, de fait, très difficiles d’accès, offrent une zone de repli idéale pour les terroristes. Les équipes du génie militaire s’affairaient à ouvrir des pistes à l’aide d’un bulldozer dans le but de faciliter l’accès des troupes au sol. Nombre de villageois croisés aux abords du périmètre de recherche, ont témoigné d’un important mouvement de troupes de l’ANP en direction des villages reculés d’El Zaouïa et d’Ouled El Hadj. “Toute la nuit d’hier (avant-hier, ndlr), les convois militaires n’ont pas cessé de se diriger vers le mont de Beggas”, indiquera un villageois d’El-Morhania, relevant de la commune de Kadiria. Interrogés sur un éventuel accrochage qui aurait lieu entre les terroristes et l’armée, ces villageois indiquent que pour l’instant aucun bombardement n’a été entendu.
Cette version des faits, nous a été également confirmée par une source sécuritaire, qui précise qu’actuellement le commandement militaire de la 1re RM, est en phase repérage, en vue d’encercler la horde de sanguinaires et enfin donner l’assaut final. Pour rappel, au mois de février 2017, les soldats de l’ANP avaient asséné un véritable coup de boutoir à un important “foyer” terroriste dans la commune d’El-Adjiba, à l’est de Bouira, en éliminant pas moins de 13 terroristes, en dix jours d’opération.
RAMDANE BOURAHLA
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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui a révélé que les cultures irriguées avec des eaux usées étaient détruites, que des agriculteurs en questions étaient poursuivis en justice niant par là-même que des fruits et légumes soient à l’origine de l’apparition de l’épidémie du choléra.
Pour ce qui est de la prise en charge de l’épidémie du choléra, le ministre de l’Agriculture a précisé que cela relève des prérogatives du ministère de la Santé, ajoutant que les produits agricoles algériens font l’objet d’une grave campagne de dénigrement.
Intervenant samedi lors d’une conférence de presse au siège de son ministère, Abdelkader Bouazgui a rejeté en bloc l’hypothèse selon laquelle les fruits et légumes soient responsables du choléra, et c’en dépit du fait que l’Institut Pasteur ait soupçonné certains produits agricoles d’être à l’origine, en ordonnant aux citoyens de respecter les règles d’hygiène avant leur consommation.
“Sur 2 millions d’hectares cultivés, seuls 40 hectares ont été irrigués avec des eaux usées, dont les produits ont été détruits”, a précisé le ministre.
Se voulant rassurant, Bouazgui a tenu à défendre le produit algérien qui subit, à ses yeux, une campagne de dénigrement menée par certaines parties qui cherchent à nuire à l’économie nationale et porter atteinte à la réputation du partisan algérien.
“Des campagnes de dénigrement visent les produits de nos fellah depuis l’apparition du choléra en Algérie”, a-t-il dit, ajoutant que : “Le produit agricole (fruits et légumes) est sain. Je rassure les citoyens et les consommateurs. Ils peuvent les consommer sans aucune crainte car ils sont sains et suivis par des experts spécialisés en la matière”.
Quant à la prise en charge de cette pandémie, il a affirmé que la question relève des prérogatives du ministère de la Santé, affirmant que son département était en étroite collaboration avec celui du Pr Hasbellaoui en vue de contrecarrer cette maladie.
“Je tiens à remercier tous les secteurs du ministère de la Santé pour le travail qu’ils font en vue de contenir cette épidémie, contrer son évolution et prendre en charge les patients”, a-t-il ajouté.
L’Institut Pasteur se rétracte: les fruits et légumes sont sains
Le ministère de la Santé est revenu samedi sur ses soupçons quant à une éventuelle contamination des fruits et légumes par la bactérie du choléra, dont l’Institut Pasteur a affirmé que ces produits sont sains.
“Les résultats des analyses effectuées sur des échantillons de fruits sont négatifs”, a affirmé Dr Harrath, affirmant ainsi que les fruits et légumes n’avaient aucun lien avec le choléra qui continue de défrayer la chronique.
Par ailleurs, le ministère de la Santé hospitalière avait indiqué vendredi dans un communiqué, qu’”à la date du 30 août, 74 cas de choléra ont été confirmés”.
Ces cas confirmés sont répartis comme suit : Bouira (3 cas), Blida (39 cas), Tipasa, Alger (15 cas) et un cas respectivement pour les wilayas de Médéa et Aïn Defla.
Nouara Bachouche / Traduit par: Moussa. K.
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ALGER – Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a indiqué, samedi à Alger, que le réseau de routes à double voie en Algérie a connu une extension notable ayant atteint 7.000 Km, ce qui permettra de réduire le nombre d’accidents enregistré sur le territoire national.
« L’Algérie qui comptait seulement 500 km de routes à double voie, au début des années 2000, a pu réaliser 7000 km après la réception des projets programmés dans ce cadre », a précisé le ministre qui présidait une journée de sensibilisation organisée par l’association « NSB-Consulting », en compagnie d’un nombre d’associations au circuit de kart « Karting Evasion » de Bordj El-Kiffan, ajoutant que cela est à même de « réduire » les causes qui sont à l’origine des accidents de la route« .
Compte tenu de « l’évolution » du parc automobile national, de la croissance démographique et du développement de l’activité économique, l’Etat vise, à travers la réalisation des infrastructures, à limiter les dégâts humains et matériels, a-t-il souligné.
A ce propos, M. Zaalane a fait savoir que les moyens de transport en commun, tels que le métro, le tramway, ainsi que le téléphérique qui a enregistré, selon le ministre, « 151 millions d’ usagers par an », sont parmi les infrastructures de base qui « allègent » le trafic routier et réduisent l’utilisation des véhicules.
Il a également estimé qu’en dépit de « la réduction du nombre de décès, des blessés et des accidents, il faudra éviter de tomber « dans le piège des chiffres, tant qu’il y a toujours des victimes de la route à déplorer », relevant à cet égard, la baisse du taux de décès (8.84%), des blessés (17.4%) et des accidents corporels (13.6%).
Abordant l’importance de la journée de sensibilisation organisée au profit des différents médias nationaux, M. Zaalane a mis l’accent sur « l’importance de former les conducteurs professionnels en matière de sécurité routière, non seulement en conduite mécanique ou en secours, mais recourir également au chronotachygraphe, dont l’élaboration du texte y afférent se fait en coordination avec trois ministères, à savoir, l’Intérieur et des collectivités locales, celui de la Poste, Télécommunications, des Technologies et du Numérique, ainsi que celui de l’Industrie ».
Dans le même contexte, le ministre a fait état de « l’entame de la réalisation des pèses-essieux pour le pesage des poids lourds et qui seront installés à la périphérie des sorties des zones industrielles, sur l’autoroute Est-Ouest, au niveau des stations de maintenance et de péage, à l’entrée en vigueur du système, et là où se trouveront les unités de la Gendarmerie nationale (GN) pour le contrôle des camions en vue de limiter la détérioration de l’état des routes ».
S’agissant des contraventions, le ministre a évoqué « la révision des dispositions de la loi » concernant la valeur de la contravention qui sera, a-t-il « coercitive », car la politique du gouvernement « repose sur deux dimensions, l’axe de la sensibilisation, ensuite le 2e axe qui est l’aspect coercitif, qui à même de réprimer, avec vigueur, les infractions qui causent handicap et décès ».
Pour sa part, le Commandant Souad Madani de la Direction des statistiques auprès de la Protection civile, a indiqué que le premier semestre de l’année 2018 » a enregistré 804 décès et plus de 29.000 blessés. Elle a estimé qu’un » recul » avait été relevé en termes d’accidents et de victimes, comparativement à l’année 2017, avec un taux dépassant les 8%.
Par ailleurs, la coordinatrice de l’Association El Baraka Nabila Segani a estimé » que le défi aujourd’hui réside en la sensibilisation de toutes les catégories de la société sur les conséquences du non-respect du code de la route », ainsi que sur » les conséquences lourdes » corporelles, matérielles et psychologiques sur les victimes et leurs familles.
Pour rappel, la journée de sensibilisation qui a été parrainée par le ministère des Travaux Publics et des Transports, a été caractérisée par l’organisation d’une course automobile à laquelle ont pris part des journalistes en présence de représentants de la société civile ainsi que par l’organisation d’une exposition des différents équipements et matériels sécuritaires des corps de la sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale.
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OUARGLA – La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a mis l’accent, samedi à Ouargla, sur la nécessité de tenir compte des aspects écologiques et durables dans la prise en charge des déchets.
« Il appartient de prendre en considération les dimensions écologiques et durables dans la prise en charge et le recyclage des déchets en optant pour des moyens et équipements modernes », a indiqué Mme Zerouati en marge de l’inspection des installations environnementales dans le cadre de sa visite de travail dans la région.
Soulignant l’importante exploitation des énergies renouvelables, solaire notamment, dans l’éclairage public et dans d’autres domaines, la ministre a mis l’accent, lors de sa visite au lac d’El-Mégarine, (grande région de Touggourt), sur « la nécessité de faire hâter la classification de cette zone humide et de lui donner sa véritable valeur, sa promotion et protection de la dégradation à la faveur d’un partenariat permanent impliquant le secteur de l’environnement, les autorités locales et la société civile dans le but de contribuer au développement des espaces récréatifs dans la région ».
Poursuivant sa visite, Fatima Zohra Zerouati a procédé à la mise en service d’un centre d’enfouissement technique (CET) dans la commune de Témacine, réalisé pour un investissement de 300 millions DA, et doté de deux casiers, appelés à assurer la couverture de deux communes de Témacine et de Blidet-Amar.
Mettant à profit cette inauguration, la ministre a appelé à « changer les mentalités dans la gestion des déchets, à travers la sensibilisation des citoyens sur l’importance de leur implication dans l’opération du tri des déchets », pour rendre, a-t-elle dit, utile ces structures environnementales.
La ministre avait auparavant visité le chantier du projet de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud, (70 km de l’actuel Hassi-Messaoud), où elle a suivi un exposé sur les composantes de ce nouveau pôle urbain, vaste de 4.000 hectares.
Sur site, la délégation ministérielle s’est également intéressée de la ceinture verte d’une superficie de 300 ha peuplée jusqu’à fin 2017 de 17.451 arbustes, dont notamment l’olivier et le palmier dattier, servant de brise-vent contre les tempêtes de sable cycliques, créant un microclimat oasien dans cette nouvelle ville et permettant d’ouvrir des emplois aux jeunes, a-t-on expliqué.
Mme. Zerouati a aussi inspecté, entre autres structures environnementales, un CET implanté sur une surface de 16 ha et doté des moyens et équipements modernes de tri technique des déchets.
Composé de quatre casiers d’une capacité d’accueil quotidienne oscillant entre 25 et 80 tonnes de déchets, ce projet environnemental sera opérationnel à la fin de l’année en cours, selon sa fiche technique.
La ministre qui avait inspecté la station de déminéralisation de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud, d’une capacité de traitement de 50.000 m3/jour, a appelé à accompagner cet important projet urbain à la faveur des actions de sensibilisation, y compris dans les établissements scolaires, en vue d’impliquer les citoyens dans de pareils projets.
Mme Zerouati devra poursuivre, demain dimanche, sa visite de travail dans la wilaya d’Ouargla par l’inspection et l’inauguration des structures et installations environnementales existantes dans la commune du chef lieu de wilaya.
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ALGER- Le groupe Sonatrach et la compagnie publique bolivienne, Yacimientos Petroliferos Fiscales (YPF) ont convenu de renforcer leur coopération en vertu d’un mémorandum d’entente signé vendredi à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, a appris l’APS auprès de Sonatrach.
Le document, prévoyant l’établissement d’une coopération entre les deux groupes pétroliers en matière d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, a été paraphé par le patron de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould kaddour, et le PDG de YPF, Oscar Javier Barriga Arteaga, en marge du premier forum international sur le gaz, la pétrochimie et les combustibles verts qui a clôturé vendredi ses travaux à Santa Cruz.
Aux termes de cet accord, les deux compagnies se sont engagées à asseoir un cadre de coopération dans les domaines de la pétrochimie, la commercialisation du gaz et des produits raffinés avec la possibilité de créer des associations à cet effet.
Le protocole d’entente prévoit, par ailleurs, un échange d’informations incluant également celles se rapportant aux règles et règlements régissant l’exploration des hydrocarbures, précise-t-on de même source.
A cette fin, Sonatrach et YPF se sont mis d’accord pour mettre en place un comité qui sera chargé de coordonner ces actions de coopération.
Le premier groupe énergétique africain qui s’est fixé l’ambition de se placer à l’horizon 2030 parmi les cinq grandes compagnies pétrolières nationales au monde, a accéléré ces derniers mois la cadence pour renforcer son redéploiement à l’international.
Le groupe présent à l’étranger, notamment en Afrique, a mis le cap cette fois ci sur l’Amérique Latine où il exploite déjà au Pérou un gisement de pétrole et de gaz (Camisea) avec l’américain HuntOil, le sud-coréen SK et le péruvien Tecpetrol.
La visite de M. Ould Kaddour au Pérou et en Bolivie s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle stratégie d’internationalisation devant permettre au premier groupe énergétique africain, qui a pâti de la chute des cours de brut, de soutenir sa quête de nouveaux marchés et de projets d’investissement à l’international.
Le dirigeant de Sonatrach a multiplié durant son déplacement les entretiens avec les responsables du secteur énergétique péruvien ainsi qu’avec les dirigeants des compagnies pétrolières intervenant dans ce pays.
Ces discussions ont permis de faire un point de situation sur les projets en exploitation, Camisea et TgP et d’évoquer la possibilité de renforcer la présence de Sonatrach au Pérou.
A Santa Cruz de la Sierra, M. Ould Kaddour a rencontré le ministre de l’Energie Bolivien, Lui Alebrto Sanchez Fernandez et le PDG de YPF avec lesquels il a discuté des possibilités de coopération dans l’amont pétrolier en Bolivie, selon les mêmes sources.
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Plus de 20 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été admises, dans la soirée d’avant-hier, en urgence à la polyclinique de Bouaïche dans la wilaya de Médéa. Ces dernières se plaignaient de douleurs abdominales et de nausées avant que leur état ne se complique en vomissements et diarrhées aiguës. Par ailleurs, nous avons appris que tout ce beau monde a consommé des pâtisseries à l’occasion d’une cérémonie de fiançailles dans ladite commune. Moins de 24 heures après cet incident d’autres cas ont été enregistrés au niveau de la même structure sanitaire. Les victimes avaient également consommé les mêmes gâteaux le même jour dans les mêmes circonstances. Des soins prompts et intensifs ont été prodigués aux personnes intoxiquées au moment où le bilan s’est alourdi passant à 42 intoxications.
M. L.
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KIGALI – La sélection algérienne de karaté-do s’est distinguée samedi en récoltant 8 nouvelles médailles en Kumité, dont 4 en vermeil, lors de la 2e journée des Championnats d’Afrique de la discipline, qui se déroulent à Kigali (Rwanda).
Les quatre médailles d’or ont été remportées par Matoub Lamia (-68 kg), Draou Widad (-55 kg), Taleb Imene (-50 kg), et Daikhi Hocine (84 kg), alors que les médailles de bronze sont revenues à Achache Mouad (-75 kg), Atif Imene (68 kg), Fayçal Bouakel (-67 kg), et Midi Chaima (-61 kg).
Lors de la journée inaugurale disputée vendredi, l’Algérie a engrangé 4 médailles (2 or, 1 argent, 1 bronze) dans les épreuves de kata (individuel et par équipes).
Les deux médailles d’or algériennes ont été l’œuvre des équipes de kata masculine et féminine qui ont battu leurs homologues égyptiennes en finales des deux sexes. En kata individuel, Sami Tas a remporté la médaille d’argent chez les messieurs, alors que Sonia Bellabes s’est adjugée la bronze chez les dames.
Vingt-cinq (25) pays dont l’Algérie (17 athlètes) sont présents à Kigali (Rwanda) en vue des ces Championnats d’Afrique de karaté-do seniors et juniors (hommes et dames) qui se poursuivent jusqu’au 2 septembre.
Outre le pays hôte et l’Algérie, les joutes continentales enregistreront la participation du Nigeria, de l’Egypte, de l’Afrique du Sud, de Maurice, du Congo, du Cameroun, du Maroc, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Namibie, de la Tunisie, de la RD Congo, du Mozambique, de l’Angola, de la Côte d’Ivoire, du Botswana, du Ghana, du Bénin, du Tchad, du Kenya, du Niger, de la Centrafrique, et de la Guinée.
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Selon le chargé de communication de la Protection civile «un homme âgé d’une trentaine d’années s’est aspergé d’un litre d’essence et a mis le feu sur son corps, dans la journée du vendredi dernier, au niveau d’un barrage fixe de la police situé au centre-ville de la commune de Bouteldja».
«L’homme s’est immolé par le feu pour protester contre la décision du retrait de son permis de conduire», a-t-on indiqué, de sources crédibles et par des témoins oculaires. «Il a eu des brûlures du second degré et serait hospitalisé au niveau de la polyclinique de la ville en question. Ses jours ne sont pas en danger et ce, grâce à l’intervention diligente de certains citoyens qui sont intervenus à temps pour stopper la propagation du feu sur tout son corps», a-t-on ajouté. Par ailleurs, d’autres citoyens de la commune de Bouteldja joints par téléphone ont mentionné que l’homme serait dépressif et le retrait de son permis n’a été que la goutte qui a fait déborder le vase et le déclencheur d’une crise d’hystérie qui a failli lui coûter la vie.
Daoud Allam
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ALGER – Le MO Béjaia, vainqueur samedi à domicile face au CS Constantine (1-0), a rejoint l’AS Ain M’lila aux commandes du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, à l’occasion de la 4e journée de la compétition disputée samedi, marquée par la première victoire de l’USM Bel-Abbès, du CR Belouizdad, et du Paradou AC.
Grâce à Dahar (11e), le MOB s’est offert dans son antre de l’unité maghrébine le champion sortant, qui concède son premier revers de la saison. Les « Crabes », sous la conduite de l’entraîneur français Alain Michel restent invaincus en quatre rencontres.
L’ASAM, qui a retrouvé l’élite après 16 ans d’absence, est en train de réussir son retour, en dépit du match nul concédé au stade du 1er-novembre de Batna (le stade de Demane Debih n’a pas été homologué, nldr) face à la JS Kabylie (0-0). Les « Canaris », qui restent sur une victoire à Tizi-Ouzou face à l’USM Bel-Abbès (3-1) ont confirmé leur bonne entame de saison et surtout leur renouveau.
L’USMA est passée à la trappe en se faisant battre sévèrement à Béchar face à la JS Saoura (3-0), grâce notamment à un doublé de Zaidi (24e, 45e).
Un succès qui permet à la JSS de monter sur le podium, et de déloger son adversaire du jour de la 3e place. Le club de Soustara est vite redescendu de son nuage, trois jours après sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine (CAF).
L’USMBA et le CRB respirent, Hamadi Edou démissionne
L’USM Bel-Abbès, battue sans gloire lors des trois premières journées de la compétition, a stoppé l’hémorragie en battant à domicile le MC Oran (3-1) dans un derby de l’Ouest à sens unique.
La formation de la « Mekerra » a ouvert le score par Guebli (18e) avant de faire le break par Ait Fergane (26e). Les locaux ont corsé l’addition par l’entremise de Zouari (61e). Les Oranais ont réduit le score grâce à Nadji (73e), ce dernier a raté un penalty devant le gardien de but Khedaïria.
Le DRB Tadjenanet continue sa descente aux enfers en concédant sa quatrième défaite de rang, en déplacement à Alger face au CR Belouizdad (2-1). Le Chabab réussit à refaire son retard, après avoir été sanctionné d’une défalcation de trois points suite à son forfait déclaré lors de la journée inaugurale face à l’ASAM (défaite sur tapis vert 3-0).
A l’issue de ce nouveau revers, l’entraineur tunisien du Difaâ Hamadi Edou a annoncé sa démission à l’issue de la partie, alors que la saison du club de l’Est est d’ores et déjà compromise.
Le Paradou AC n’a pas fait dans la dentelle en laminant l’Olympique Médéa (3-0) grâce à Naidji (25e), Cheraitia (58e), et Bouzok (66e). Les visiteurs n’ont pas pesé lourd face des Académiciens euphoriques.
L’autre promu le CABB Arreridj s’est fait tenir en échec à domicile face au NA Husseïn-Dey (0-0). Le Nasria, grâce à la baraka de son portier Gaya Merbah a réussi une belle opération, une semaine après sa victoire en déplacement face au DRBT (2-1).
Enfin, le MC Alger continue de manger son pain noir en se faisant battre, une nouvelle fois par l’ES Sétif (0-1) dans son antre du 5-juillet.
L’Entente s’est remise à Akram Djahnit, auteur de l’unique but de la partie (51e). Le club sétifien a refait le coup au MCA, quatre jours après sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens du MCA (2-1), également au stade olympique. Le Doyen a raté un penalty en première période par Derrardja, dont le tir a été défourné par le portier sétifien Mustapha Zeghba.
La 5e journée de la Ligue 1 se jouera les 10 et 11 septembre et sera tronquée de la rencontre USM Alger – MO Béjaia, décalée au 7 octobre prochain, en raison de l’engagement du club algérois en quarts de finale de la Coupe de la Confédération.
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ALGER – Le pilote Naim Mazouz a remporté, samedi à Alger, la deuxième édition du RedBull Car Park Drift Algérie, décrochant sa qualification à la finale mondiale qui aura lieu le 23 septembre à Beyrouth au Liban.
Organisée en collaboration avec la Fédération algérienne de sports mécaniques, cette deuxième édition du RedBull Car Park Drift Algérie a enregistré la participation de 12 drifters en concurrence devant un public nombreux venu assister à la course qui s’est déroulée aux Pins maritimes.
Après deux passages, le jury présidé par le pilote libanais Abdo Feghali, ancien recordman du plus long drift et champion du Liban de rallye, a sélectionné les quatre meilleurs pilotes pour la manche finale (Final 4), remportée par Mazouz, qui a décroché son ticket pour la finale mondiale.
« C’était une compétition difficile face aux meilleurs pilotes algériens. Je suis très content de cette qualification pour le Mondial, ou je tenterai de représenter dignement l’Algérie », a déclaré Mazouz.
De son côté, le responsable marketing de RedBull, Mestapha Sari, s’est félicité de la « réussite » de cette deuxième édition du « Car Park Drift », soulignant que les drifters algériens ont « beaucoup progressé techniquement » en comparaison avec la 1ere édition disputée à Blida en 2017.
« Nous travaillons en collaboration avec la Fédération algérienne de sports mécaniques pour développer davantage cette discipline, à travers l’organisation d’autres courses à travers tout le territoire national. Le drift est une discipline qui demande beaucoup de pratique pour élever le niveau des pilotes », a-t-il indiqué.
Le RedBull Car Park Drift sillonne 12 pays dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du nord à savoir l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la Turquie, Maurice, la Jordanie, le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis, Oman et le Liban.
Le drift est une discipline née au Japon dans les années 1960, dont le but était de rallier d’un point A à un point B en un minimum de temps tout en repoussant les limites de l’adhérence des voitures de courses en faisant des dérapages contrôlés à chaque virage.
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ALGER – Le moudjahid et homme de lettres Hafnaoui Zaghez est décédé à l’âge de 91 ans et a été inhumé, samedi après-midi, au cimetière de Garidi de Kouba à Alger.
Le regretté a travaillé dans le secteur de l’enseignement comme consultant en éducation et comme enseignant.
Il a également occupé plusieurs responsabilités au sein du corps de la Sûreté nationale, avant qu’il ne soit désigné Secrétaire général adjoint au sein du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI) à Tunis, de 1989 à 1992, puis au poste d’expert au Secrétariat général du même conseil, de 1992 à 1997, marquant ainsi la fin de son parcours professionnel.
Dans le domaine de l’écriture et de la créativité, le défunt possède à son actif, 12 ouvrages, dont 4 nouvelles, 8 romans dont quelque uns furent traduits vers plusieurs langues étrangères.
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A. El Abci
En prévision de la rentrée des classes, une foire ou exposition-vente du livre scolaire, 3ème édition du genre, est organisée depuis hier et jusqu’au 10 du mois de septembre en cours, au niveau du hall central de la maison de la culture Malek Haddad et ce, en exécution des instructions du ministère de l’Education nationale concernant sa disponibilité et les facilités afférentes à son acquisition de la part des élèves et de leurs parents. Ainsi et selon le directeur des publications scolaires de la wilaya de Constantine, Rédha Berrah, il s’agit d’une foire étatique et une initiative du département ministériel de l’Education nationale, avec l’office des publications scolaires, autour du livre scolaire des trois paliers d’enseignement du primaire, moyen et secondaire. Et de poursuivre que tous les genres de livres et manuels nécessaires sont disponibles à cette foire, qui comprend plus de 150 titres et plus de 150.000 livres et manuels exposés.Cela concerne aussi bien les titres de l’année préparatoire jusqu’à la troisième année secondaire, y compris les livres de nouvelle génération et dont le nombre est de quatre pour la 2ème année et de trois autres pour la 3ème année de l’enseignement moyen. Et de préciser que tous les types de livres sont disponibles, à savoir ceux de littérature jusqu’à ceux des matières scientifiques, en passant par les dictionnaires et autres manuels d’appui tels ceux en rapport avec les exercices, qui sont également disponibles au niveau des établissements scolaires. Et de faire savoir, dans ce cadre, que l’opération de dotation en livres en question de l’ensemble des établissements éducatifs de la wilaya a commencé très tôt pour cette fois-ci, soit au mois de février dernier.
Concernant les prix, ils varient de 320 dinars les deux livres de l’année préparatoire jusqu’à 3.070 dinars pour ce qui a trait aux livres des matières scientifiques de 3ème année secondaire, ou terminale. Pour ce qui est relatif, dit-il, à l’affluence de cette 1ère journée de la foire, elle est modérée en considération de la disponibilité du livre scolaire au niveau des établissements, qui a fait que la majorité des parents d’élèves s’en sont déjà portés acquéreurs avant le départ des élèves pour les grandes vacances de l’été. En définitive, ce qui est recherché et acheté le plus dans cette foire, ce sont surtout les livres d’exercice, de corrigés d’exercices et autres d’appui à la scolarité des élèves, conclut-il.
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