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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 10 hours ago

Deux affaires d’escroquerie élucidées

Wed, 10/31/2018 - 10:53

A. Mallem

  Au cours de deux opérations distinctes, la brigade de police judiciaire de la 17ème Sûreté urbaine de Constantine est parvenue à mettre hors d’état de nuire deux malfaiteurs âgés de 21 et 28 ans qui escroquaient les gens dans certains quartiers de la ville. Selon le communiqué de presse qui nous a été transmis hier par la Sûreté de wilaya, la première affaire remonte à la mi-septembre quand une victime d’une escroquerie s’est présentée à la 17ème Sûreté urbaine pour déposer plainte contre X en expliquant que l’escroc s’était présenté à lui en tant que cadre d’une institution publique et, à ce titre, il avait réussi à gagner sa confiance et lui soutirer la somme de 31.000 dinars. La victime a ajouté qu’elle avait tenté par la suite, à plusieurs reprises, d’entrer en contact avec lui, mais sans succès. C’est alors qu’il comprit qu’il avait été victime d’escroquerie. Se faisant aider par la police scientifique, la brigade de police judiciaire lança alors des recherches et des investigations qui aboutirent à l’établissement de l’identité de l’escroc. Il s’est avéré en fin de compte que ce dernier avait été arrêté à la suite d’une autre affaire du même genre.

Les faits de la seconde affaire, explique le même communiqué, se sont déroulés à la mi-octobre courant lorsqu’une femme a déposé plainte contre X auprès de la même Sûreté urbaine, en expliquant qu’un jeune homme s’était présenté à elle en se faisant passer pour l’ami de l’un de ses fils. Et gagnant ainsi sa confiance, il l’avait conduite dans un bâtiment de la cité Daksi Abdesselem pour lui soustraire de force deux bracelets et une bague en or avant de prendre la fuite. Déclenchée de suite sur la base des renseignements fournis par la victime, l’enquête de la PJ a permis d’identifier le voleur qui a été appréhendé dans un quartier de la ville des ponts. Et après la procédure judiciaire d’usage, il a été déféré devant le parquet et écroué.

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Saisie de psychotropes, trois arrestations

Wed, 10/31/2018 - 10:53

A. E. A.

La section de la police judiciaire de la 6ème Sûreté urbaine extérieure de Ali-Mendjeli a mis fin aux activités d’une bande de trois malfaiteurs âgés entre 46 et 48 ans, impliqués dans une affaire de détention et de commercialisation illégale de psychotropes et port d’armes prohibées.

L’arrestation de cette bande a permis la saisie d’une quantité de drogue et de comprimés psychotropes. Selon le communiqué de la cellule des relations publiques de la Sûreté de wilaya reçu hier à notre rédaction, l’affaire remonte à la fin de la semaine dernière quand des informations parvenues à la section de police en question ont fait état de la présence de deux suspects en train d’écouler des psychotropes, utilisant un véhicule pour leurs déplacements.

Une enquête a été diligentée et les investigations des forces de police ont permis de localiser l’endroit où se trouvait le véhicule avec les suspects à bord. Ces derniers ont été arrêtés à l’UV 13 de la nouvelle ville d’Ali-Mendjeli. Après une fouille systématique au corps des trois mis en cause et du véhicule, quatre boites de 100 comprimés psychotropes de marque «Parkinan», une somme d’argent estimée à plus de un millions de centimes, une autre somme en devises étrangères, deux couteaux et un sabre, on été trouvés. Après la finalisation d’un dossier judiciaire à l’encontre des concernés, les trois mis en cause ont été présentés devant le procureur de la république près du tribunal d’El-Khroub duquel relève la nouvelle ville Ali-Mendjeli.

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Tébessa: Inondations et projets gelés au menu de l’APW

Wed, 10/31/2018 - 10:51

A. Chabana

  La 3ème session ordinaire de l’APW vient de se tenir sur un fond de polémique concernant des dossiers d’actualité. Les travaux de l’assemblée s’étaient articulés autour du commerce, de l’emploi, d’un rapport explicatif sur le secteur de l’éducation et les opérations d’aménagement et rénovation des écoles primaires, ainsi que le très controversé dossier de la protection des villes contre les inondations.

Ainsi qu’une exposition et discussion des programmes d’aménagement des communes, d’Oum Ali, Bir El Ater, Negrine, Saf Saf Ouesra, Boukhadra, El Houijbet Cheria, El Aouinet et Elma Labiod, autrement dit la plupart des communes frontalières, dont les conditions socio-économiques et de développement ne sont guère reluisantes. Au menu de la session la protection des villes contre les inondations. Des projets qui suscitent beaucoup d’interrogations, après les dernières intempéries qui avaient laissé des stigmates matérielles et morales.

Le secteur de l’éducation fait également l’objet de débat. Dans son volet infrastructures scolaires et levée du gel sur certaines opérations de dotation, équipement et réhabilitation des écoles, des opérations inscrites mais qui avaient pris du retard.

Des écoles parfois dépourvues de l’essentiel, notamment celles situées en zone rurale. Et que dire de l’emploi, dans une wilaya frappée par le chômage et où le nombre de demandeurs de travail ne fait qu’augmenter, en dépit de tous les efforts fournis par les différents organismes concernant le recrutement et le placement !

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La famille sportive d’Oran honore d’anciens internationaux

Wed, 10/31/2018 - 10:50

M. Z.

  Sur initiative de Hamid Bentria et Hafid Belabbès, la famille sportive d’Oran a organisé avant-hier à l’hôtel Mouahiddine une réception en l’honneur d’anciens internationaux. Une fort louable initiative des organisateurs qui ont tenu à rendre hommage aux anciens joueurs ayant marqué de leur empreinte le football algérien. Tedj Bensaoula, Abdelhafid Tasfaout, Mustapha Dahleb, Foussi, Benzerga, Mezouar, Benmimoun, Sebbah, Hadj Merrit et autres autorités locales de différentes localités. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de Kazi Tani Abdelhak, Said Haddouche, le docteur Bachir Bouhadjera, de représentants des anciens moudjahidine et de nombreux journalistes. Les deux responsables, Hafid Belabbès et Hamid Bentria, ont, lors d’une allocution, mis l’accent sur l’importance de cette action dont le but est de combattre l’oubli et surtout pour trouver les solutions de nature à faire sortir le football oranais de son marasme. « Nous avons de grands joueurs et de grands dirigeants, il est temps de créer un climat de solidarité pour exploiter les compétences pour un avenir radieux pour le football oranais », affirmera Hamid Bentria. Quant à l’ex-joueur et international du MCO, Hafid Belabbès, il n’a pas tari d’éloges sur le parcours des anciens internationaux et, également, sur la compétence de Said Haddouche. « Par cette action, nous avons démontré que nous sommes unis et qu’Oran n’a jamais oublié ses grandes valeurs. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à toutes les forces vives et compétences pour l’union sacrée afin de remettre le sport-roi à Oran sur les bons rails », a-t-il déclaré. A noter que les deux initiateurs de cette cérémonie ont profité de la présence des deux sénateurs pour les solliciter pour un partenariat avec une société au profit au Mouloudia d’Oran.

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El-Tarf: Les douanes algériennes et tunisiennes se concertent

Wed, 10/31/2018 - 10:48

A. Ouélaa

Le DG des douanes, Hamid Farouk, accompagné d’une forte délégation de son département, est allé accueillir un haut responsable des douanes tunisiennes, à la limite des postes frontaliers d’Oum Théboul et celui de Meloula, lundi en fin d’après-midi. Le colonel Harrat Maher, SG des douanes tunisiennes, accompagné d’une délégation de haut niveau a été reçu par la partie algérienne.

Après la visite des deux postes frontaliers où des voyageurs accomplissaient leurs formalités de passage, un bilan exhaustif sur les entrées et sorties par Oum Théboul a été présenté à l’assistance. Dans des déclarations à la presse, le DG des douanes algériennes et son homologue tunisien ont fait savoir qu’entre autres points qui seront étudiés à Annaba par les deux parties, la création d’un guichet unique pour les formalités de passage. Cela nécessitera des moyens et des équipements et la double attente sera éliminée.

En effet, actuellement le voyageur doit prendre son mal en patience pour passer par le poste d’Oum Théboul puis Meloula. Entre autres mesures sur lesquelles devaient se pencher les deux délégations hier, les échanges commerciaux appelés à connaître une certaine fluidité et une souplesse tout en luttant contre la contrebande et le trafic sous toutes ses formes.

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Au cœur du 1er novembre 1954 à Tlemcen

Wed, 10/31/2018 - 10:45

Amine Bouali

À Tlemcen, dans les années 1953/1954, d’après un témoignage de l’écrivain et militant de la cause nationale, le regretté Omar Dib, «il y avait pratiquement un climat pré-insurrectionnel. Des militants connus pour leurs opinions et leur activisme patriotiques (comme Mohammed Guenaneche, Boumediene Marouf ou Berrezoug) avaient été arrêtés quelques semaines avant le 1er novembre 1954.

Le travail alors manquait cruellement et le chômage atteignait des sommets. La misère était palpable partout. Souvent, dans une seule maison, s’entassaient cinq ou six familles. Dans les campagnes, les fellahs ployaient sous le poids de l’impôt et des mesures coercitives de l’administration coloniale. Les enfants algériens étaient peu scolarisés, les maladies fréquentes et l’accès aux soins très difficile. A la veille du 1er novembre 1954, il n’existait pratiquement plus de relations humaines entre la société algérienne et les Européens, et le fossé qui les séparait était devenu si grand qu’il ne restait, pour les Algériens, d’autres alternatives que la soumission ou la révolte. À Tlemcen, comme dans d’autres vieilles villes traditionnelles, le lien entre le citadin et le travail de la terre était vivace, de sorte que l’appauvrissement des campagnes, qui avait atteint la côte d’alerte, ces années-là, avait totalement désarticulé la société citadine tlemcenienne. (Voir les romans, «La Grande Maison», «L’incendie « et «La Danse du roi» de Mohammed Dib)».

Face au colonialisme, le Sud-ouest oranais a suscité, dès le début de la colonisation, la révolte ininterrompue des Ouled Sidi Cheikh. Depuis la fin du 19ème siècle et jusqu’à la veille du 1er novembre 1954, «les habitants de Tlemcen, à l’instar de ceux des autres villes d’Algérie, soulignait Omar Dib, avaient manifesté leur opposition au pouvoir colonial par des grèves incessantes, des mouvements de protestation des corporations artisanales et autres, et surtout des manifestations de masse qui ont été des armes formidables de mobilisation des citoyens. En 1911, la population de Tlemcen a montré sa colère contre la conscription obligatoire. En août 1953, la déportation du roi Mohammed V à Madagascar a accentué le sentiment d’hostilité de la population de l’Oranie contre le colonialisme français. Le 15 octobre 1953, des émeutes populaires ont eu lieu à Nedroma, ayant pour héroïnes les femmes de Djâmaa Sekhra. Le 1er mai 1945, à Tlemcen, une semaine avant les massacres de Setif, Guelma et Kherrata, une foule disciplinée descendit dans la rue. Un militant du PPA-MTLD et plus tard du FLN, Hami Missoum, lança pour la première fois ce célèbre mot d’ordre des militants nationalistes algériens : «Algérie libre! Libérez Messali!» pour protester contre la mise en résidence surveillée de Messali Hadj au Congo-Brazzaville, fin avril 1945. (Hami Missoum fut immédiatement arrêté par les autorités coloniales)».

Durant cette période, c’était surtout dans les rangs des paysans, des artisans et des instituteurs que les partis nationalistes recrutaient l’essentiel de leurs troupes. «Les fellahs, nous faisait remarquer Omar Dib, qui avaient été dépossédés de leurs terres par les colons puis rejetés vers les sols incultes des montagnes, et les artisans qui étaient les gardiens d’un pan important de la mémoire collective, entretenaient une économie fondée sur le troc et vivaient en dehors du système économique colonial». À Tlemcen, au début des années 1950, les figures de proue du PPA-MTLD (le parti ayant le plus d’influence) avaient pour nom Larbi Hamidou (un grand militant très proche de Messali Hadj, et dans la maison duquel de nombreux militants et responsables nationalistes, comme Abdelhafid Boussouf, trouvèrent refuge, durant des années), Chaïb Tchouar, responsable important du PPA-MTLD à Tlemcen, victime d’un règlement de compte FLN-messalistes à la veille de l’Indépendance, le futur historien Mohammed Guenaneche, Boumediene Marouf, Berrezoug, l’avocat et mécène Omar Bloukli-Hacene (le fondateur du Croissant Rouge algérien, en 1956, à Tanger) Mohammed Benhamed Louadj (plus connu sous son grade de commandant Ferradj) ainsi que le neveu de Messsali Hadj, Mohammed Mamchaoui.

Les Udmistes (partisans de Ferhat Abbas) étaient représentés, quant à eux, par l’avoué de justice Taleb Abdesslam (ancien sénateur de la IVème République française, poste dont il démissionna en 1947), le professeur Abdelkader Mahdad ainsi que Mhamed Guermouche et l’instituteur Abdelkader Belkharoubi. Les communistes étaient réunis autour de Djilali Guerroudj, Mostefa Berber, Bouayad Allam Hmida et le chahid Sid Ahmed Inal (mort sous la torture de l’armée coloniale, le 20 octobre 1956, à l’âge de 25 ans). Les oulémas étaient regroupés autour de Cheikh Bachir El Ibrahimi (représentant pour l’Oranie de l’Association des oulémas et qui dirigeait alors l’école «Dar El-Hadith» à Tlemcen) ainsi que cheikh Zemmouchi. Quant aux socialistes, ils avaient, paraît-il, à Tlemcen, en tout et pour tout, une quinzaine de sympathisants. L’influence des zaouias nationalistes, qui n’ont pas collaboré avec le colonialisme et ont propagé l’idéal de résistance, n’aurait pas été négligeable, par ailleurs.

Feu Belhadj Tahar Miloud a été toute sa vie un homme discret et modeste. Il avait intégré, très jeune, en 1944, à Tlemcen, la fraction clandestine du PPA-MTLD, devenue plus tard, en 1947, l’Organisation Spéciale (l’OS) à l’issue du fameux congrès tenu à Belcourt (Alger). Dans un témoignage recueilli il y a une douzaine d’années, il nous a confié que «Abdelhamid Grari qui était, de 1947 à 1949, le responsable de l’OS à Tlemcen, a exigé de moi un engagement sans failles. J’étais d’abord seul et isolé. J’effectuais des missions de liaison à Ghazaouet, tous les mercredis, puis j’ai été mis en contact avec Bilem, Mahdjoub Djelloul et Mohammed Berber. En 1949/1950, Ben Bella, qui présidait alors l’OS, organisait des réunions, en compagnie de Abdelhamid Grari, chez Ghaouti Mahi, mon beau-frère, qui était aussi membre de la cellule de l’OS de Tlemcen. Il y avait également avec nous, dans cette cellule, Hami Missoum, Djamel Boukli-Hacene, Djelloul Klouche, Larbi Benamar (qui a défrayé la chronique pour s’être échappé du tribunal de Tlemcen, durant son procès, après avoir été arrêté comme de nombreux militants de l’OS de Tlemcen, en 1950), Aissa Ben Diboun (mort au champ d’honneur durant la guerre de Libération), Abdellah Belkhodja, Sid Ahmed Berrehil, Abdelkrim Kinta (mort au champ d’honneur), Omar Kanoun, Madjid Rostane (qui s’est enfui de l’hôpital après son arrestation puis décéda au champ d’honneur) Baba Ahmed Sid Ahmed, major Ali Khedim (mort au champ d’honneur) Tahar Gaouar, Djelloul Bloud (un ancien de la guerre d’Indochine) et le futur colonel Lotfi et d’autres encore. 113 éléments de l’OS de Tlemcen avaient assisté à une réunion secrète tenue au milieu de l’année 1955, dans la forêt de Sidi El-Ghrabli, près de ‘’Villa Marguerite», une résidence hôtelière située sur les hauteurs de la ville».

Tlemcen, ville natale de Messali Hadj, a été jusqu’à 1954 (et peut-être même au-delà) un bastion du messalisme. Même à l’époque charnière qui a immédiatement précédé novembre 1954 et qui a vu se diviser le PPA-MTLD entre messalistes et centralistes, et a abouti à la création du CRUA, beaucoup de militants et responsables tlemceniens du vieux parti nationaliste sont restés fidèles à leur leader charismatique (y compris, animés par l’esprit de son combat, nombre d’éléments de l’OS de Tlemcen qui allaient passer à l’action armée, après novembre 1954, sous la bannière du FLN). En 1950, suite à la trahison du dénommé Benzina dit «Corbus», un élément de l’OS de Tebessa, l’OS fut démantelée et environ 1400 militants furent arrêtés (dont Abdelhamid Grari à Tlemcen). Ceux qui ne le furent pas se retrouvèrent livrés à eux-mêmes. Messali Hadj refusa «d’excommunier» ces militants de l’OS arrêtés, comme le lui demandèrent les centralistes et indirectement les autorités françaises. («Il y a eu 1400 arrestations en 1950, dit-il, et ce ne sont pas des prisonniers de droit commun!»). À Tlemcen, cheikh Bekkar (de son vrai nom hadj M’rah Boubekeur), un grand lettré nationaliste, se contentera de faire cette remarque à ses élèves réunis en cours, à la mosquée de Sidi Bouabdellah : «Si Messali a trahi l’Algérie, sidna Omar a trahi l’islam!».

Belhadj Tahar Miloud, devenu dans l’Algérie indépendante un modeste et dévoué instituteur puis directeur d’école (il a été arrêté en 1956, condamné à 10 ans de prison puis libéré seulement en 1962) nous a précisé que lui et ses camarades de la première cellule de l’OS de Tlemcen ont été complètement surpris par les événements du 1er novembre. «Messali Hadj était alors en résidence surveillée à Niort, en France. Cette nuit du 1er novembre 1954, et je ne le saurais que plus tard, un groupe de moudjahidine dirigés par Larbi Ben Mhidi (responsable de la wilaya V à partir du 1er novembre 1954) ont incendié un dépôt de bois de liège dans la forêt de Hfir (sur la route reliant Khemis à Tlemcen).

Un second groupe dirigé par Abdelhafid Boussouf (délégué du CRUA pour l’Oranie) a tenté vainement de mettre le feu à la maison d’un garde forestier près de Sebdou. Lors de son procès en 1956, Sid Ahmed Bouzidi (responsable régional pour l’Ouest du PPA-MTLD et ensuite du FLN) a été, selon l’acte d’accusation des services de l’armée coloniale, directement impliqué dans l’organisation de 11 embuscades entre novembre 1954 et son arrestation qui a eu lieu le 4 octobre 1955, dont le déraillement d’un train à El-Ourit et une attaque d’un poste de gendarmerie».

Selon une observation du Pr Amine Damerdji (ancien militant du recouvrement de l’Indépendance nationale et frère du chahid le docteur Tidjani Damerdji) «Après la déposition, le 20 août 1953, du roi du Maroc, Mohammed V, des troubles ont éclaté dans ce pays frère. Et les journaux marocains de l’époque, sous tutelle de l’administration française, pour calmer la situation dans la rue marocaine, ont décrit la réalité en Algérie comme idyllique et ont présenté les événements de Novembre comme «un coup de tonnerre dans un ciel bleu». Par ailleurs, la propagande coloniale a voulu cantonner, à l’intention des médias et de l’opinion publique mondiale, le soulèvement de Novembre aux seules Aurès, alors que, par exemple, dans la Mitidja, ce même 1er Novembre, une attaque fut menée sous la conduite de Krim Belkacem, grâce à un lot d’armes datant de la seconde guerre mondiale, caché dans une ferme à Kheraïchia, chez une famille de patriotes. Le but recherché était d’éviter de donner aux événements de Novembre un caractère de révolte du peuple algérien dans son ensemble».

À Tlemcen, deux réunions qui se sont déroulées, l’une quelques mois avant et l’autre quelques mois après le 1er novembre 1954, en présence de Abdelhafid Boussouf, sont révélatrices du climat politique qui existait, durant cette période, dans la région, lourd d’un malentendu qui s’est heureusement dissipé dans le feu de l’action de la guerre de Libération. La première fois, lors d’une réunion qui s’est tenue dans la maison de Larbi Hamidou, dans le quartier de «Fekharine» à Tlemcen, une sérieuse altercation, dont le motif était d’ordre politique, opposa Abdelhafid Boussouf au militant messaliste Chaïb Tchaour. Ce dernier avait alors contesté à Abdelhafid Boussouf sa volonté d’imposer une «primauté exercée d’en haut» à une vieille tradition militante locale et il paiera de sa vie, 8 ans plus tard, cette opposition frontale à l’homme du MALG.

La deuxième fois, au milieu de l’année 1955, lors d’une réunion qui s’est déroulée la nuit, dans la forêt de Tameksalet (près de la localité de Sebra, sur les monts de Tlemcen) entre des éléments de l’OS de Tlemcen (Djamel Boukli-Hacene, Djelloul Klouche, un dénommé Boualem de Aïn Tallout et Larbi Benamar (rappelé à Dieu, le 10 septembre 2016 à Paris, à l’âge de 86 ans, puis enterré dans sa ville natale, paré de l’emblème national), des représentants de l’OS de plusieurs régions de l’Oranie (Nedroma, Ghazaouet, Béni Snous, Ouled Sidi Belhadj, etc) et le FLN représenté, entre autres, par Abdelhafid Boussouf. Ce dernier déclara d’emblée à ses visiteurs: «Nous avons décidé de soustraire Tlemcen du combat!». Mais Djamel Boukli-Hacene lui répondit : «Ce n’est pas parce qu’il y a eu un différent entre vous et Chaïb Tchouar, il y a un an, que vous allez soustraire Tlemcen du combat. Nous sommes venus pour savoir si vous êtes en mesure de mener ce combat!». Puis il ajouta cette remarque qui était un immense bluff : «Nous avons beaucoup d’armes!». (En fait l’Oranie manquait cruellement d’armements, durant cette période. Car ce n’est qu’à partir du début de 1955 que la région ouest de l’Algérie allait être approvisionnée, via le Rif marocain, grâce au bateau Dhina qui venait d’accoster à Mellilia, transportant dans ses soutes une importante cargaison d’armes). Abdehafid Boussouf invita alors le groupe venu de Tlemcen à venir «déguster un méchoui» et montra du regard, une sorte de protubérance recouverte d’un drap, qu’il dévoila aussitôt pour laisser apparaître un fusil mitrailleur FM24. «Éteignez les bougies!» rétorqua alors le dénommé moudjahid Boualem et, dans l’obscurité la plus totale, ce dernier se mit à démonter puis remonter l’impressionnante arme, sans la moindre hésitation.

Cet épisode de Tameksalet scella définitivement le contact entre les jeunes membres de l’OS de Tlemcen et le FLN. Belhadj Tahar Miloud n’assista pas à la réunion de Tameksalet mais reçut le lendemain une instruction disant que «l’Oranie devait rester calme jusqu’au 1er octobre 1955». Quelques jours après le 1er novembre 1954, de nombreux militants connus du PPA-MTLD furent arrêtés à travers toute l’Algérie (dont Larbi Hamidou et Chaïb Tchouar à Tlemcen). L’Oranie, à partir de janvier 1955, commença à s’armer et s’organiser. Dans la nuit du 1er octobre 1955, plusieurs attentats contre des cibles de la colonisation eurent lieu à Tlemcen et dans de nombreuses localités de l’Ouest algérien et ils allaient donner le signal de la véritable entrée en guerre de l’Oranie pour la cause de la libération de notre pays. Pourtant, dès le début de l’année 1955, Belhadj Tahar Miloud blessa grièvement d’un tir de révolver, un indicateur d’origine marocaine connu sous le pseudonyme de «Zaouèche». Mais ce n’est qu’à la date fixée par Boussouf pour l’entrée en lice de l’Oranie dans la guerre d’Indépendance (soit le 1er octobre 1955) que Abdelkader Senouci et Ghaouti Zerrouk tuèrent, par balles, le colon Janoit qui avait tiré auparavant sur un enfant algérien âgé de 12 ans pour, a-t-il expliqué, «tester son habilité au tir!».

Senouci Abdelkader et Ghaouti Zerrouk, natifs des quartiers populaires de Sidi Chaker et Sidi El Haloui, furent guillotinés en avril 1957. Ce même 1er octobre 1955, la manufacture «MTO» du quartier El-Hartoun de Tlemcen fut incendiée ainsi que le garage «Pons». Une attaque armée dirigée par Rachid Bendimered eut lieu, ce même jour, contre la commune mixte de Sebdou. Les monts de la région de Tlemcen (comme ceux de Béni Snous, Ras El-Asfour, Tameksalet, Bouhlou) commençaient à trembler sous les semelles des moudjahidine. L’assassinat du Dr Benaouda Benzerdjeb, sous la torture de l’armée coloniale, le 16 janvier 1956, provoqua une grande émotion parmi la population tlemcenienne qui fit sienne, à partir de cette date charnière, quasi unanimement, le combat livré par ce valeureux fils de l’Algérie pour l’indépendance de son pays.

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CRB Ben Badis: Un retour bénéfique au stade communal

Wed, 10/31/2018 - 10:45

Kadiri Mohamed

Le retour tant attendu au stade communal de la ville de Ben Badis, récemment homologué, s’est avéré bénéfique pour le Chabab, puisque les protégés de Meliani Rachid ont glané leur seconde victoire, cette fois aux dépens de l’IRB Maghnia. Certes, ce fut par la plus petite des marges, mais c’est en fin de compte fort précieux pour le moral des joueurs, des dirigeants et des supporters. La domiciliation du CRBBB au stade communal est considérée comme un atout sportivement parlant car, selon les observateurs, le Chabab bénéficie, enfin, de l’apport de ses fans. Ceci après six longues années où il a été privé de son public à cause des travaux qui se sont éternisés. Face à l’IRBM c’était la deuxième victoire après celle remportée devant le MCB Oued-Sly en championnat. Cette fois, c’est lors du premier half que l’attaquant Belaid a trouvé le chemin des filets adverses après une série de tentatives au cours d’une rencontre où les visiteurs n’ont pas démérité.

Toutefois, le CRBBB demeure toujours en mauvaise posture, à l’avant-dernière place du classement. Ce qui signifie que les résultats acquis jusqu’à ce jour sont insuffisants, d’où la nécessité d’un sursaut dans les meilleurs délais. L’équipe devait disputer le deuxième tour régional de la coupe d’Algérie 2018-19 hier mardi contre le WA Mostaganem au stade Habib Bouakel d’Oran. Il faut rappeler que le CRBBB avait relevé le défi la saison passée malgré les turbulences qu’il a vécues. En conséquence, on estime qu’il a les capacités pour sortir de cette zone dangereuse, mais ce sera ardu car le challenge étant long. On précisera, en effet, la jeunesse de l’effectif recruté par les encadreurs du cru Bekhaled Youcef et Kadri Mustapha, qui font tout pour atteindre l’objectif du maintien. Il convient de mentionner aussi que le CRBBB affronte chaque semaine des rivaux mieux nantis financièrement et qui renferment des joueurs aguerris, à l’image de la JSM Tiaret, du GC Mascara, de l’OM Arzew, de l’USMM Hadjout, du SA Mohammadia, pour ne citer que ces derniers.

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Nouveau sit-in des anciens soldats de la «décennie noire» «18+6»: «Nous défendrons jusqu’au bout nos revendications légitimes»

Wed, 10/31/2018 - 10:41

Houari Barti

Plus de 2.000 anciens appelés de l’Armée, classes de 1992 à 1996, affiliés au Conseil national des soldats de la «décennie noire 18+6» (SDN) ont observé, hier, un rassemblant devant le siège de la direction régionale de l’Assurance sociale (DRAS) de la 2ème Région militaire. Le sit-in en question était initialement prévu à la Place de l’Indépendance (Tahtaha), affirment les organisateurs, mais a dû, finalement, être relocalisé devant le siège de la DRAS de la 2ème RM, suite au niet des services de l’ordre, mobilisés en grand nombre pour empêcher la tenue de ce rassemblement. Selon Kada Othmani, coordinateur de la wilaya de Saida et de la 2ème RM et membre du Conseil national des ‘SDN 18+6′ qui a tenu à insister sur «le caractère pacifiste du mouvement» et son «attachement à la sécurité du pays qui reste une ligne rouge», a toutefois réaffirmé la volonté inébranlable des soldats de la «décennie noire 18+6» à défendre jusqu’au bout leurs droits légitimes. Des droits, a-t-il souligné, que personne d’ailleurs ne conteste, et en premier lieu, le ministère de la Défense nationale dont les services compétents nous ont reçus, à plusieurs reprises et se sont engagés à répondre à nos revendications.

Selon M. Otmani, «depuis sa création, le Conseil a sollicité par écrit le président de la République, le ministère de la Défense national eet les chefs de Régions, pour demander à ce que cette catégorie de soldats, qui n’a pas hésité un instant à répondre à l’appel du devoir national, au cours de la «décennie noire» pour leur maintien à leurs postes pour 6 mois supplémentaires aux 18 mois du Service national, soit reconnue et ses droits préservés, au même titre que les rappelés.» Le rassemblement d’aujourd’hui sonne, ainsi, comme un nouveau rappel au ministère de la Défense de ses engagements. Le coordinateur régional des soldats de la «décennie noirs 18+6» a annoncé, par ailleurs, la tenue d’un nouveau rassemblement, à Alger, au cours de la 1re quinzaine du mois de novembre. Pour ce qui est de la plate-forme de revendications, elle se résume en 12 points. En premier lieu, l’activation des textes réglementant le droit à la pension, notamment la loi n° 13-03 du 20 février 2013 modifiant et complétant l’ordonnance n° 76-106 du 9 décembre 1976 portant code des pensions militaires. Les soldats de la «décennie noire 18+6» demandent également qu’ils soient reconnus et réhabilités comme ayant contribué à la sauvegarde des acquis de la Nation, conformément à l’article 44 de l’ordonnance 01-06 datant du 27 février 2006, portant application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Dix autres revendications sont portées à l’intention du ministère de la Défense et qui se résument sous forme de droits et avantages réclamés au profit des «maintenus » du Service national durant la période de la «décennie noire» et de leurs ayants droit.

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Etablissements scolaires, instituts de formation, universités…: Campagne sur les dangers du monoxyde de carbone

Wed, 10/31/2018 - 10:38

J. Boukraâ

Une grande majorité d’habitations sont, aujourd’hui, dotées de chauffages et de chauffe-bains. Ces appareils électroménagers comptent parmi les produits les plus vendus. Toutefois ces dernières années ces chauffages sont devenus synonyme de danger lorsqu’il s’agit de chauffage de la contrefaçon. Afin de réduire les risques et prévenir contre ces dangers fatals, une campagne de sensibilisation s’impose autour des règles de sécurité. Ainsi, la protection civile, a lancé, cette semaine, une campagne de prévention et de sensibilisation sur le danger de ce tueur silencieux.

Le but de cette manifestation est d’expliquer au public, les risques d’accidents liés au gaz, tels que les asphyxies mortelles. Une campagne qui va toucher les établissements scolaires, les instituts de formation, les université,… entre autres. Le programme prévoit la distribution de dépliants sur le bon usage des appareils de chauffage et chauffe-eau, en associant les élèves à cette campagne de sensibilisation pour transmettre l’information à leurs proches. En outre, des ‘portes ouvertes’ auront lieu dans les différentes unités opérationnelles de la protection civile, disséminées à travers la wilaya pour montrer le danger que représente la non-observation des consignes et des règles de sécurité pour se prémunir contre les risques liés au monoxyde de carbone. A Oran, durant les deux dernières années, huit personnes ont péri et une centaine asphyxiées, suite à l’inhalation du monoxyde de carbone, dont 5 en 2017. Selon la protection civile, la majorité des cas de décès, par asphyxie, causés par des gaz sont dus à une erreur de prévention en matière de sécurité. Cette action de sensibilisation est élargie aux empoisonnements, incendies, explosions… Des explications relatives aux risques d’appareils non reliés à une conduite d’évacuation (chauffage, chauffe-eau), l’obstruction des bouches de ventilation et de cheminées, la conformité des installations intérieures et des colonnes montantes et la conduite à tenir face aux dangers d’explosion et d’intoxication par le monoxyde de carbone ; seront données aux élèves.

Des pertes humaines peuvent être épargnées si les consignes de sécurité, les plus élémentaires, sont observées. Suite aux nombreux accidents d’asphyxie au monoxyde de carbone enregistrés par les services de la protection civile, à partir de 2008, dans diverses régions du pays, le ministère du Commerce a interdit la vente des chauffages sans cheminée, suspectés d’être à l’origine de ces décès. Toutefois, la loi interdisant le commerce de ces «bombes à retardement», n’arrive pas à venir à bout de ces «chauffages de la mort» dont la vente se poursuit, à Oran. Même si ces équipements dangereux ont commencé à se faire rares à partir de l’hiver 2012-2013, ils sont toujours en circulation cachée. Les équipements de chauffage sans cheminée, interdits à la vente par le ministère du Commerce, continuent pourtant d’être écoulés sur le marché algérien. Ces appareils ne sont pas dotés d’une cheminée, de ce fait, les gaz brûlés ne sont pas évacués, notamment le monoxyde de carbone, un gaz qui tue.

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Pour la réception des 1.000 logements de «Batimate Taliane» dans les délais: Le wali ordonne le renforcement des chantiers

Wed, 10/31/2018 - 10:22

 D. B.

A l’issue d’une visite sur le site de réalisation des 1.000 logement au profit des familles de «Batimate Taliane», le wali d’Oran a instruit les responsables concernés par le projet à accélérer la cadence des travaux et à renforcer le chantier pour la réception de ce programme dans les délais contractuels. Selon des sources proches de la wilaya, les entreprises chargées des travaux ont été instruites pour accélérer la cadence des travaux avec des heures supplémentaires, et le renforcement par des moyens humains et matériels de certains blocs qui connaissent des retards. Le wali a insisté pour rattraper les retards enregistrés suite à l’arrêt du chantier ce qui s’est répercuté négativement sur les délais de réception. Nos sources indiquent par ailleurs que le chef de l’exécutif suit personnellement le projet, et ce dans un souci de rassurer les habitants du site de Batimate Taliane. Pour le restant des autres programmes d’habitat répartis à travers les communes et daïras de la wilaya, l’opération de distribution sera effectuée progressivement jusqu’à la fin de l’année avec l’annonce des listes définitives des nouveaux bénéficiaires dans le cadre des comités de daïras», indique la cellule de communication de la wilaya d’Oran. Pour rappel, après un arrêt de presque trois mois, les travaux de réalisation des logements au profit des familles de Batimate Taliane, au niveau du site dit «La Pépinière aadl», a été relancé. Selon nos sources, le chantier était à l’arrêt à cause d’un problème financier lié au paiement des entreprises chargées des travaux. Cet aléa a été finalement résolu suite à l’intervention du wali d’Oran et des responsables de la Caisse nationale du logement CNL qui ont permis de régler le problème et la reprise des travaux. Nos interlocuteurs indiquent que ce projet qui prévoit la réalisation de plus de 1.000 logements a atteint un taux de réalisation très appréciable. Les familles bénéficiaires de logements dans ce site avaient bénéficié d’arrêtés de logements l’année dernière. Une cérémonie a été organisée au palais des sports Hamou-Boutlélis d’Oran.

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Des habitations inondées par les eaux de pluie à Aïn El Turck: Des mal-logés de la partie basse revendiquent un relogement

Wed, 10/31/2018 - 10:21

Rachid Boutlelis

Des familles, demeurant dans des habitations précaires au niveau de la partie basse de la municipalité d’Aïn El Turck, qui ont été durement touchées par les intempéries, ont une fois de plus saisi les responsables locaux et se sont regroupées au niveau du siège de l’Apc et celui de la daïra pour revendiquer leur relogement. Certaines de ces familles, dont les maisons ont été envahies par les eaux pluviales en furie, ont confié au Quotidien d’Oran « qu’ils sont en possession d’un reçu de dépôt pour une demande d’un logement datant de plus de dix années » en exhibant les documents afférents. Ces mal-logés affirment qu’ils sont confrontés au problème des inondations après chaque averse, et qu’ils attendent un relogement depuis plus de deux décennies. Nos interlocuteurs s’interrogent notamment sur les raisons qui entravent les projets de réalisation de logements dans la daïra d’Aïn El Turck. Ils citeront le cas de la suspension des travaux du projet de réalisation d’une cité de 300 logements sociaux dans le quartier El Bahia et celui de 500 logements de la même formule près d’El Qaria. Nos interlocuteurs parmi lesquels figurent des demandeurs de logements qui ont déposé des dossiers au niveau des services concernés de l’OPGI depuis des décennies ont revendiqué leur inscription sur la liste des postulants du programme de 6.800 logements pour la formule « à points », qui a été annoncée par le wali d’Oran. « Des listes de bénéficiaires seront affichées le mois prochain alors que nous, nous n’avons même pas reçu la visite d’une quelconque commission », assurent-ils. Nos interlocuteurs ont fait également remarquer « qu’ils sont durement confrontés à des conditions déplorables dans les habitations rudimentaires qu’elles occupent depuis des années ».

Ces familles ont tenu également à souligner que « la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas, puisque jusqu’à présent, aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 et bien avant n’a obtenu un logement et ce, en dépit des nombreuses promesses formulées par les responsables qui se sont succédé ces dix dernières années dans la daïra d’Aïn El Turck ». En effet, les extensions et les constructions illicites au bord de la mer, comme à titre d’exemple le bidonville qui s’étend de la localité côtière de Paradis-Plage jusqu’à celle de Claire Fontaine, ont été les plus touchées par l’envahissement des eaux pluviales ces dernières 24 heures. Les occupants des masures érigées sommairement et constituant cet immense bidonville, ont été durement confrontés par ces intempéries et ce, au même titre que ceux qui ont élu domicile dans les garages à bateau. Selon nos sources, la Protection civile, qui n’a signalé fort heureusement aucun incident majeur lors de ces intempéries, n’a cependant pas chômé lors des dernières dégradations des conditions météorologiques et a eu à intervenir à plusieurs reprises. Les motos-pompes ont été nécessaires dans la plupart des interventions des agents de la protection civile pour l’évacuation des eaux de l’intérieur des habitations. Toujours est-il qu’hier lorsque les averses ont quelque peu cessé, des riverains et des commerçants de certains quartiers, essaimés à travers ladite municipalité, ayant vraisemblablement perdu tout espoir d’une quelconque opération de restauration, ont, bon gré mal gré, retroussé leurs manches pour évacuer les eaux pluviales qui ont stagné sur les chaussées et ont même envahi les trottoirs dans certaines zones.

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Réorganisation des cantines scolaires: 1.163 postes d’emploi pour la wilaya d’Oran

Wed, 10/31/2018 - 10:21

J. Boukraa

La wilaya d’Oran a bénéficié de 1.163 postes d’emploi au profit des cantines scolaires. Ces postes sont répartis sur les différentes communes de la wilaya. Les postes d’emploi sont destinés aux candidats âgés entre 18 et 35 ans. Il s’agit des postes de cuisiniers et des plombiers offerts par l’agence de wilaya d’emploi dans le cadre des contrats d’insertion professionnelle.

Des dispositions qui entrent dans la cadre des nouvelles mesures de gestion et de réorganisation des cantines scolaire. A Oran près 107.000 élèves tous cycles confondus bénéficient de la restauration scolaire au niveau des cantines scolaires. Le nombre de structure de restauration est de 331 dont 253 dans le primaire, 42 dans le moyen et 36 dans le secondaire. Mais même si le réseau des cantines scolaires s’est densifié ces dernières années, les parents d’élèves et les élus de l’ex- commission de l’éducation de l’assemblée populaire de wilaya d’Oran ont maintes fois critiqué la situation dans les restos des établissements scolaires. Un nombre important d’élèves des écoles primaires ne bénéficie pas encore de repas, faute de structures de restauration, alors que d’autres se contentent de repas froids. Dans d’autre cas, les repas offerts, à titre gracieux, sont de piètre qualité et souvent préparés sans respect des conditions d’hygiène, par des femmes de ménage, faute de personnel spécialisé. Pour faire face à cette situation la wilaya a bénéficié de ces 1.163 postes d’emploi qui s’ajoutent à d’autres mesures, comme la formation des agents communaux. Ainsi et dans une première opération du genre, près d’un millier d’agents communaux représentant huit catégories entre gestionnaire de restaurant, chef cuisinier, cuisinier, assistant cuisinier, serveurs, agent de nettoiement, agent de cuisine, plongeur en cuisine, ont été formés par la direction de la formation professionnelle d’Oran. Cette action entre dans le cadre d’une convention entre la direction de la formation professionnelle et les collectivités locales.

Depuis janvier 2017, la gestion des cantines scolaires est revenue aux APC après une période où elle fut assurée par le secteur de l’éducation nationale au même titre que les chauffages sont gérés par les communes. Pour rappel, un décret exécutif fixant les dispositions applicables aux cantines d’établissements scolaires primaires a été publié le 15 janvier 2018 dans Journal officiel (JO).

Articulé sur 32 articles, le décret définit la cantine scolaire comme étant «une structure d’accompagnement de l’école primaire ayant pour mission principale de préparer quotidiennement, durant l’année scolaire, des repas équilibrés chauds ou sous forme de rations le cas échéant, et de les distribuer aux élèves scolarisés dans l’école elle-même ou dans les écoles primaires avoisinantes».

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Récupération et valorisation des déchets: Les résidences universitaires s’impliquent

Wed, 10/31/2018 - 10:18

K. Assia

Après les établissements scolaires, les universités, c’est au tour des résidences universitaires de s’impliquer dans la vaste campagne de récupération et de valorisation des déchets lancée par la direction de l’environnement de la wilaya d’Oran.

En effet, le coup d’envoi de cette opération a été lancé lundi à partir de la résidence universitaire 19 mai 1945 C3 à l’Usto pour se généraliser par la suite à toutes les cités universitaires de la wilaya d’Oran avec pour objectif faire adhérer le maximum d’étudiants à ce projet d’avenir créateur de richesses. Dans ce registre, une réunion de coordination a été tenue avec la direction de la cité et les représentants de la direction des œuvres universitaires afin de passer en revue les grands axes de cette action qui se fera en collaboration avec le centre d’enfouissement technique d’Oran. Les initiateurs de ce projet ont prévu une autre rencontre avec tous les acteurs pour finaliser l’ensemble des préparatifs et lancer ainsi cette campagne. La récupération et la valorisation des déchets, qui avaient auparavant des aspects purement environnementaux, sont devenues des activités économiques que le gouvernement compte développer à travers un important programme d’action auquel tous les acteurs sont appelés à prendre part.

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Chlef: L’approvisionnement en eau dessalée rétabli dans 10 jours

Wed, 10/31/2018 - 10:18

Bencherki Otsmane

L’alimentation en eau potable à partir de la station de dessalement de l’eau de mer de Ténès pour les populations des 14 communes sur les 32 desservies par cette dernière reprendra dans un délai de 15 jours, a déclaré lundi dernier M. Menad Charef, directeur des ressources en eau.

Ce même responsable a indiqué que les travaux consistant à poser de nouveaux tuyaux sont en cours et ont nécessité une intervention du ministère de tutelle pour leur financement. Toutefois, précise M. Menad Charef, «grâce à l’interconnexion du réseau d’alimentation de la SDDEM (station de dessalement d’eau de mer) de Ténès avec le barrage de Ouled Ben Abdelkader, nous avons pu approvisionner sans grande difficulté les populations des 14 communes à partir du barrage de Sidi Yagoub». A titre de rappel, l’approvisionnement en eau potable à partir de la SDEM d’une grande partie de la wilaya a été coupé depuis le 3 octobre dernier à la suite d’une rupture de la canalisation principale au lieudit «Les cinq palmiers», entre les communes de Bouzeghaia et d’Ouled Farès, au nord de la wilaya. Cette rupture était due à un affaissement de terrain à la suite de travaux sur le chantier du tronçon de la pénétrante Chlef-Ténès.

Le directeur des ressources en eau appelle les citoyens des communes concernées par cette panne de «patienter encore une dizaine, voire une quinzaine de jours au maximum pour que l’approvisionnement soit rétabli totalement».

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Souk Ahras : un pompier tue son chef et brûle son corps

Tue, 10/30/2018 - 23:37
Amine B.


Un officier de la protection civile de Souk Ahras a été cruellement assassiné ce mardi par un de ses subordonnés au sein même de leur caserne dans la wilaya de Souk Ahras.
L’assassin, un pompier âgé d’une trentaine d’années, lui aurait asséné plusieurs coups de couteau, apprend-on d’une source proche de ce corps de secours, l’atteignant au niveau de plusieurs parties du corps dont le cou et la poitrine.
L’assassin l’a par la suite immolé après avoir versé de l’essence sur son corps.
La victime âgée de 35 ans, occupait le poste de chef de l’unité secondaire de la localité de Aïn Sennour dans la daïra d’El-Machrouha à une dizaine de kilomètres au nord ouest du chef lieu de wilaya de Souk Ahras.
Des agents ont vainement tenté de le sauver en l’évacuant vers le centre sanitaire de la localité.


Un différend « professionnel » serait à l’origine de ce drame, à en croire la même source, le tueur aurait maintes fois sollicité sans succès son chef pour une promotion. Le même témoignage précise, en outre, que la victime était connue pour sa sincérité dans l’accomplissement de son travail.


Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les véritables raisons de ce crime.

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Transfert illicite de 300 millions de dollars vers l’étranger : Un Égyptien condamné à 5 ans de prison à Oran

Tue, 10/30/2018 - 23:35
Cette affaire de transfert illégal de fonds d’un montant de plus de 300 millions de dollars vers l’étranger a été déjà jugée en première instance par le tribunal d’Oran, pour le grief de transfert illicite à l’étranger de plus de 300 millions de dollars par Orascom Construction Industries. L’affaire vient de nouveau d’être programmée pour le 7 novembre prochain en appel. Cette affaire met en cause  l’associé de Sonatrach notamment la  filiale ‘’Sorfert’’  une société d’ammoniac et d’urée implantée dans la zone industrielle d’Arzew dans le cadre de la réalisation du complexe d’engrais à Arzew. Elle a été ouverte par le pôle judiciaire spécialisé au tribunal d’Oran en 2012. L’enquête a été enclenchée, suite au refus du commissaire aux comptes de la dite  société ‘’Sorfert’’ de valider un certain nombre d’opérations financières accomplies par la ‘’Sorfert Algérie’’ où la partie égyptienne  disposait de 51% de parts. Selon les faits, le commissaire aux comptes a refusé de valider ces opérations, car les services financiers de l’entreprise n’ont pas respecté la règlementation algérienne en matière de transferts de devises vers l’étranger. Par ailleurs, une tentative de transfert de pas moins de 16 millions de dollars à l’étranger a été faite, via la BEA, une somme représentant officiellement les salaires des employés étrangers de l’entreprise, alors qu’aucun texte ni autorisation n’avait fait mention auparavant du recrutement d’employés à l’étranger en 2015. Il importe aussi de signaler qu’une plainte avait été également déposée par la directrice de l’agence Soummam de la BNA contre le transporteur, qui aurait proféré des menaces contre elle. La responsable de la banque relève, par ailleurs, qu’en dépit du gel de son compte par ordre judiciaire, ce dernier continuait de retirer de grosses sommes de son compte. Cette affaire où l’enjeu se chiffre à coups de millions de dollars, avait tenu en haleine les citoyens, le responsable des finances au sein de l’usine ‘’Sorfert’’ avait évoqué le caractère privé de la société qui la dispense de recourir au code des marchés, afin de fuir le grief retenu contre les mis en cause. Quant aux responsables de la BEA, pour eux toutes les transactions étaient accomplies dans les normes. Rappelons qu’au mois de mars dernier, l’ex-PDG de la société ‘’Sorfert’’,  un égyptien toujours  en fuite,  avait été condamné par contumace à 5 ans de prison ferme. Alors que les peines d’une année  et de 2 ans de prison ferme avaient été retenues contre un transporteur et la directrice juridique de la société. Medjadji Habib

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Coopération énergétique: Guitouni s’entretient avec plusieurs homologues

Tue, 10/30/2018 - 23:32

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a reçu en marge de la tenue du Sommet « Algeria Future Energy », qui se tient le 29 et 30 octobre, ses homologues tunisien, mauritanien et nigérien, les vices ministres de l’Energie de l’Espagne et de la Bolivie ainsi que le représentant personnel de la Première ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie, a indiqué mardi le ministère dans un communiqué.

Ainsi, M. Guitouni et le ministre tunisien de l’Industrie, des Petites et Moyennes entreprises, Chargé de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Salim Al Feriani, ont passé en revue les avancées enregistrées dans la conduite des projets liés à l’exploration et la production des hydrocarbures, tout en soulignant la nécessité de développer d’autres périmètres de recherche notamment dans l’Offshore, selon la même source.

Les deux parties se sont entendues également pour accélérer les travaux sur les blocs du portefeuille d’exploration de Numhyd, une société mixte algéro-tunisienne détenue à parts égales par Sonatrach et Etap, et d’entamer une évaluation plus approfondie des données techniques du domaine minier tunisien de façon à explorer de nouvelles opportunités et enrichir le portefeuille de cette société mixte.

Ils ont également évoqué la poursuite des discussions autour du renouvellement du contrat d’approvisionnement de la Tunisie en gaz naturel algérien au-delà de 2019, de l’alimentation des villes frontalières tunisiennes en gaz butane et de l’augmentation des volumes d’approvisionnement en GPL.

Guitouni a annoncé, par ailleurs, la mise en gaz prochaine de la région historique de Sakiet Sidi Youcef en Tunisie, note le communiqué.

« Son excellence le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a donné des instructions pour raccorder la région historique de Sakiet Sidi Youcef en gaz algérien avant la fin de cette année », a-t-il déclaré.

Concernant le volet électricité, les deux ministres ont appelé à poursuivre les efforts de développement des capacités d’interconnexion pour consolider le système électrique régional et faciliter les échanges commerciaux et de secours.

Al Feriani a tenu à remercier l’Algérie pour les quantités d’électricité livrées ayant permis à la Tunisie de passer favorablement la pointe estivale et de réduire les effets des délestages électriques programmés dans les périodes de pointe.

Les ministres ont aussi discuté des opportunités nouvelles de partenariat et des échanges que les deux pays peuvent entreprendre pour minimiser les coûts et optimiser la production de richesse.

A ce sujet, M. Guitouni a mis en avant les avancées de l’Algérie en matière industrielle et a proposé à la partie tunisienne d’acquérir à l’avenir des turbines à gaz, turbines à vapeur et autres équipements fabriqués en Algérie dès 2019.

La partie tunisienne a montré de l’intérêt à ce projet compte tenu de la nature de son parc de production constitué notamment de turbines à gaz et de turbines vapeur.

Lors de l’entretien avec le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohammed Abd el Vetah, les deux parties ont évoqué la possibilité de renforcer la coopération et le partenariat existants entre l’Algérie et la Mauritanie dans le domaine énergétique.

Les parties se sont entendues pour mettre en place un comité mixte d’experts chargés d’examiner les opportunités nouvelles dans les domaines de la prospection, de la distribution des produits pétroliers et gaziers, du développement de l’Offshore et des énergies renouvelables.

A ce propos, il a été question de réaliser des études du potentiel solaire et éolien et de la formation dans les domaines des hydrocarbures, de la distribution et la commercialisation des produits pétroliers, de l’électricité et des énergies renouvelables.

Les ministres ont enfin abordé les opportunités d’échange et d’investissement dans le domaine de l’exportation des équipements de production d’électricité mais également dans l’installation, sécurisation et maintenance des installations électriques, y compris les centrales diesel et turbines à gaz destinées à l’alimentation des populations en énergie.

Concernant l’audience accordée au ministre nigérien du Pétrole, Foumakoye Gado, les deux parties ont évoqué les opportunités nouvelles de coopération entre les deux pays, notamment en matière de d’exploration et de production des hydrocarbures au Niger à travers la société SIPEX BVI, filiale de Sonatrach.

A ce sujet, les parties se sont félicitées du potentiel des découvertes qui sera renforcé grâce au programme de reconnaissance sismique en cours.

Les deux ministres ont également abordé la formation des ingénieurs et techniciens nigériens dans le domaine des hydrocarbures et de l’électricité.

Ils ont également encouragé les opérateurs des deux pays à examiner les voies et moyens de conclure des partenariats gagnant-gagnant dans l’amont pétrolier et gazier, la distribution des produits pétroliers, le développement des énergies renouvelables et l’engineering et réalisation des ouvrages dans le domaine de l’électricité.

Guitouni a évoqué avec le secrétaire d’Etat espagnol à l’Energie, José Dominguez Abascal, les relations bilatérales, l’état d’avancement des projets en partenariat en cours ainsi que les perspectives de coopération et d’investissement dans le domaine énergétique, en particulier dans l’exploration, la production, la transformation des hydrocarbures et les énergies renouvelables.

Les deux parties ont également évoqué les projets d’interconnexion électrique et gazière entre les deux pays ainsi que les partenariats dans le domaine de la commercialisation du gaz de façon à booster davantage les relations d’affaires dans les deux pays.

Le ministre de l’Energie a souligné, à cette occasion, « l’excellence des relations bilatérales privilégiées entre l’Algérie et l’Espagne ainsi que l’importance de développer des partenariats mutuellement bénéfiques axés sur des projets intégrant la maitrise des technologies de production, le transfert des savoir-faire et d’expertise, la formation, la recherche et développement et l’intégration nationale », selon le communiqué.

Avec le vice-ministre bolivien de l’Industrialisation, du Raffinage et de la Commercialisation, Humberto Salinas, et celui de l’Exploration et de l’Exploitation, Carlos Terrico, M. Guitouni a abordé les perspectives prometteuses dans le domaine des hydrocarbures entre les deux pays, notamment celles explorées lors de sa visite en Bolivie en tant que représentant du président de la République, lors de la tenue du 4ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) au mois de novembre 2017.

Les deux parties, algérienne et bolivienne, ont discuté des possibilités d’établir des relations de coopération à travers des projets de partenariat mutuellement bénéfiques notamment dans l’exploration, production des hydrocarbures, la pétrochimie, le transport et la commercialisation du GNL et la formation.

Ils se sont félicitées de la mise en place d’un groupe de travail composé d’experts des compagnies nationales d’hydrocarbures algérienne et bolivienne, actuellement présents en Algérie, et qui travaillent conjointement à l’effet d’élaborer un plan d’actions en matière d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures.

Ce groupe d’experts examine des projets concrets de partenariat dans les domaines de la pétrochimie, la commercialisation du gaz et des produits raffinés avec la possibilité de créer des associations à cet effet.

Guitouni a reçu également le représentant personnel de la Première ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie, Lord Richard Risby.

Lors de cet entretien, les deux parties ont abordé les opportunités d’affaires et d’investissements et des voies et moyens de faciliter la concrétisation des projets menés en commun, notamment dans l’amont pétrolier et gazier, le développement des énergies renouvelables et la formation.

Le Ministre de l’Energie a donné un aperçu général de la politique énergétique algérienne et des opportunités offertes dans l’amont pétrolier et gazier, en particulier dans le renforcement des capacités et moyens de production et dans l’exploration, y compris en offshore.

Guitouni a aussi insisté sur la volonté de l’Algérie d’œuvrer davantage pour mieux valoriser ses ressources en hydrocarbures et pour explorer et exploiter son patrimoine minier en hydrocarbures en investissant dans le domaine de la pétrochimie et des industries de transformation.

De son coté, Lord Risby a fait part de « la volonté des autorités britanniques de développer le courant des affaires avec l’Algérie qui fait partie de leur priorité et plus globalement avec l’Afrique.

Dans ce cadre, il a mis en exergue les possibilités de financement de grands projets à réaliser en Algérie, ajoute le communiqué.

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Yousfi aux chefs d’entreprises françaises: « Nous sommes à la recherche d’un partenariat durable »

Tue, 10/30/2018 - 23:31

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé mardi à Paris aux chefs d’entreprises françaises que l’Algérie est à la recherche d’un partenariat « durable » dans le cadre de la diversification de son économie.

« Nous sommes à la recherche d’un partenariat durable dans le cadre de la diversification de notre économie », a-t-il déclaré dans une rencontre avec près d’une quarantaine de chefs d’entreprises françaises organisée par le Medef International.

Outre la délégation algérienne, la rencontre a regroupé entre autres les responsables d’Airbus Helicopters, Alstom, Decathlon, Engie, Geos, Lafarge, Total, Ratp, Suez et des cabinet de consulting.

Dans son allocution introductive, le président du conseil de chef d’entreprises France-Algérie et DG du groupe Suez, Jean-Louis Chaussade, a expliqué que cette rencontre a été initié compte tenue des évolutions économiques, du marché pétrolier et des évolutions de l’Algérie, soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux pays à « accélérer » les relations bilatérales.

Il a mis en exergue la question de la formation, pour laquelle la France, a-t-il indiqué, a une « véritable expertise » et celle de la logistique dans le domaine de la sous-traitance industrielle.

Le ministre de l’Industrie et des Mines a dressé un tableau sur la situation économique de l’Algérie, avec ses énormes potentialités et ses perspectives à court et moyen termes.

C’est dans cette optique qu’il a présenté, secteur par secteur, des chiffres pour montrer la dynamique particulière qui a touché l’économie algérienne, dont l’objectif principal est sa diversification.

Il a expliqué que depuis une quinzaine d’années, une enveloppe de 60 milliards d’euros a été investie, dont 40 milliards d’euros pour le secteur de l’industrie, soulignant que l’Algérie « veut rattraper » le retard dans le secteur industriel.

Il a ajouté qu’au cours de cette période, le montant des investissements de l’Algérie avec des entreprises étrangères s’élève à 14 milliards d’euros, relevant que 50.000 projets ont été réalisés.

M.Yousfi a précisé que 20 milliards d’euros ont été investis en 2017, dont 10 milliards d’euros pour le secteur industriel, signalant que la France reste le premier investisseur en Algérie en matière de nombre de projets.

Le ministre a expliqué que l’agriculture, le tourisme et l’industrie sont les trois piliers de la politique de diversification de l’économie algérienne, montrant, chiffres à l’appui, la cadence de la production algérienne, tous secteurs économiques confondus, et les perspectives d’une productivité qui encouragera l’exportation des produits algériens.

Cependant, il a mis en exergue le retard pris par l’Algérie dans les secteurs de la chimie et des mines, soulignant aux chefs d’entreprises françaises que la « porte du partenariat est ouverte ».

Pour le secteur minier, le ministre a indiqué que le gouvernement algérien a mis 15 à 16 milliards d’euros d’investissements pour l’exploitation du phosphate.

« L’agriculture, le tourisme et l’industrie sont les trois piliers de notre volonté de diversifier notre économie », a-t-il dit, affirmant que la France est « bien placée » pou un partenariat durable avec l’Algérie.

Auparavant, le ministre a eu des entretiens B to B avec des responsables de PME qui souhaitent s’installer en Algérie avec des projets structurants.

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Projet de loi sur les hydrocarbures: la mouture définitive prête fin juillet 2019

Tue, 10/30/2018 - 23:29

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a révélé, mardi à Alger, que la mouture définitive du projet de la nouvelle loi sur les hydrocarbures sera prête vers la fin du mois de juillet 2019.

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de travaux du Sommet « Algeria Future Energy », qui s’est tenu les 29 et 30 octobre à Alger, M. Guitouni a souligné que cette loi s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de climat des affaires en Algérie.

« Nous escomptons prendre en considération et lever toutes les barrières à l’investissement étranger dans le secteur. Pour ce faire, les avis de nos partenaires sont pris en considération dans notre réflexion », a-t-il soutenu.

Il faut signaler, à ce titre, que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi à Alger que le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur « qui aboutira dans quelques mois » pour rendre plus attractif l’investissement dans le domaine minier du pays.

L’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions », avait soutenu le Premier ministre dans son allocution d’ouverture des travaux du Sommet.

Il faut rappeler également que M. Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu’une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures.

Il avait, d’ailleurs, relevé que la plupart des appels d’offres lancés par l’Algérie pour la recherche et l’exploration pétrolières s’étaient avérés infructueux.

La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).

Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu’auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.

La loi actuelle a également révisé la méthodologie de détermination du taux de la Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui est, depuis 2013, basée sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.

Elle a maintenu l’exercice exclusif par Sonatrach de l’activité transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers, comme elle accorde la priorité à la satisfaction des besoins en hydrocarbures liquides et gazeux du marché national, notamment à travers un dispositif obligeant les contractants à céder au prix international une partie de leur production.

La loi en vigueur donne la possibilité d’acquittement en nature de la redevance, et a clarifié et précisé certaines missions de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).

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Hassi-Messaoud-Expo: plusieurs partenariats entre entreprises nationales

Tue, 10/30/2018 - 23:29

Plusieurs accords et engagements de partenariats entre entreprises nationales ont couronné la 7ème édition du salon international « Hassi-Messaoud Expo » des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.

Ces accords ont été conclus entre des entreprises nationales opérant dans divers domaines, à l’instar des hydrocarbures, des énergies renouvelables, de l’industrie électronique et de la préservation de l’Environnement, a affirmé le Directeur général de Petroleum Industry Communications (partie organisatrice du salon).

Des engagements ont été également pris entre entreprises participants à ce salon international pour poursuivre les contacts et les discussions en prévision de la conclusion dans un avenir « proche » d’accords de partenariat permettant d’écouler leurs produits et d’assurer leurs prestations, a ajouté jaâfar Yacini.

Cette édition du salon « Hassi-Messaoud Expo » a été une « réussite totale », au regard du nombre d’entreprises participantes qui ont pu avoir des contacts directs avec les grandes entreprises et pu faire la promotion de leurs produits et prestations destinées aux industries pétrolières et gazières, a-t-il ajouté.

Le Salon a enregistré un grand nombre de visiteurs parmi les professionnels des industries pétrolières et gazières, ayant avoisiné les 6.000 à la journée de lundi, a fait savoir M.Yacini.

Approchés par l’APS, des responsables de petites et moyennes entreprises présentes au Salon ont exprimé leur « satisfaction » des conditions d’organisation et de déroulement de cette manifestation économique qui ont offert un espace de rencontre avec des cadres de grandes entreprises, nationales et étrangères, spécialisées dans les hydrocarbures.

Le directeur général de la société de maintenance de l’Est, relevant du groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a affirmé, dans ce cadre, que son entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces de rechange a saisi l’opportunité du Salon pour tisser des contacts avec des responsables de plusieurs entreprises participantes.

Des contacts susceptibles d’aboutir à des accords de partenariat et de coopération dans les prochains jours avec plusieurs entreprises nationales spécialisées dans l’industrie pétrolière et gazière, a précisé Guitouni Rezgui Farid-Eddine.

La 7ème édition du salon international « Hassi-Messaoud Expo » des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers (28-30 octobre) a rassemblé depuis dimanche prés de 200 exposants, venus présenter leurs produits et explorer des pistes d’affaires et de partenariat dans divers  segments économiques.

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