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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Oran organise le premier salon dédié à cet agrume !

Sat, 11/24/2018 - 13:59

C’est enfin chose faite, depuis ce jeudi, le berceau de la clémentine accueille le premier salon dédié à cet agrume tant apprécié. Une vingtaine d’agriculteurs, producteurs d’agrumes, centres de formation en agriculture et instituts techniques ont pris part à cet évènement.
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Organisé par la Chambre d’agriculture d’Oran, le salon consiste en une exposition de production de différents types d’orange et de citron, mais surtout une «exposition» de soucis où se débattent les agrumiculteurs. Ces derniers nous confient attendre toujours que les pouvoirs publics les appuient financièrement et les aident à développer leur travail qui est loin d’être facile, s’agissant de l’orange, et de la clémentine en particulier dont ils tentent de perpétuer la production, en pérennisant son goût né justement sur les hauteurs de Misserghine qui obtint son appellation clémentine en 1902. Un nom qu’elle doit au Père Clément qui était directeur de culture de l’orphelinat de Misserghine.
Selon l’histoire qui se raconte à Misserghine, Père Clément a découvert un arbre étrange, qui résulterait d’une greffe de mandarinier sur un bigaradier. A l’époque, c’est tout naturellement que ce fruit prit le nom de celui qui l’a découvert et sera ainsi connu sous l’appellation «clémentine».
Pour revenir aux préoccupations des agrumiculteurs, qui continuent malgré les difficultés à cultiver la clémentine, cela n’empêche pas l’arrivée de nouveaux venus, des jeunes, des femmes comme notre interlocutrice, qui s’intéressent à la culture de l’orange. C’est muni de son diplôme de pépinière obtenu en 2016, que Mme Ferzali Badya s’est lancée dans la culture de la clémentine. «Je suis au tout début de mon projet. On essaye de recréer la clémentine de Misserghine. Ici, vous ne trouverez que de la clémentine de premier choix». Pour elle, à travers un tel salon, les agrumiculteurs espèrent voir consacrée une journée nationale de la Clémentine.
C’est avec fierté que la jeune femme nous révèle préserver près de 10 arbres fruitiers produisant la clémentine, le plus vieil arbre qu’elle possède et qui se meurt dit-elle est âgé d’un siècle et 19 ans. Ce qui l’attriste, car, explique-t-elle «il s’agit d’un porte-greffe bigaradier, qui donne meilleur goût à la clémentine».
Pour l’heure, nous confie cette agrumicultrice, elle n’a obtenu aucune subvention de la part de la chambre de l’agriculture, et confie qu’elle et ses semblables diplômés ont fait une proposition à ladite direction afin de leur procurer des serres pour qu’ils puissent perpétuer la clémentine. «A ce jour on attend, ils disent étudier notre demande».
Très apprécié par les stagiaires qui ont suivi des formations pour obtenir leur diplôme de pépiniériste et qui l’ont eu comme formateur, tous ceux présents nous orientent vers celui qui leur a donner l’envie de continuer dans cette voie. «Le médecin des arbres», nous dira l’une de ses anciennes stagiaires présente à ce premier salon dédié à la clémentine.
Il s’agit de M. El Hadj Ali Bachir, ingénieur et ancien formateur au CFPA de Misserghine. Il nous dira que cette rencontre est bénéfique car dit-il «Misserguine est le berceau de la clémentine, et nous ici nous avons toujours voulu préserver et perpétuer cet agrume surtout dans cette région. Car ici la région est connue par son porte-greffe bigaradier, qui est «l’enfant» du pays. C’est celui qui a le plus de résistance contre les maladies et contre l’insuffisance de l’eau». Il espère que les agriculteurs de la région puissent préserver davantage ce porte-greffe.
Toutefois, il explique que dans le cadre de la formation dédiée à l’agrumiculture, des essais ont été réalisés en obtenant d’autres espèces de porte-greffe telles que la volkameriana, ou la trifoliata mais ça n’a pas marché comme le bigaradier. Il insiste sur le fait que les pouvoirs publics devraient rebooster davantage le secteur en appuyant les agrumiculteurs pour élargir l’extension des surfaces de la clémentine.
«Vous vous rendez compte que dans la wilaya d’Oran on ne trouve que 250 hectares qui lui sont consacrés, alors qu’il y a dix ans la superficie était de 600/700 hectares !?»
En réponse aux différentes préoccupations des agrumiculteurs présents ce jour-là, Miloud Chérifi, wali d’Oran, nous dira qu’il s’agit là à travers cette journée d’un signe fort des pouvoirs publics pour apporter aide et soutien à ces agriculteurs. «On s’est engagé aujourd’hui à mettre les financements nécessaires pour encourager et accompagner les agriculteurs pour les campagnes de renouvellement de réhabilitation de la variété».
Une autre décision prise ce jeudi, l’organisation d’une journée d’étude et de vulgarisation qui sera consacrée à cette variété. Les experts seront mis à contribution pour étudier les meilleures pistes et voies de développement de la clémentine et encourager son exportation à l’étranger.
Une exportation qui nécessitera de passer par l’étape de sa labélisation. Aussi et dans le cadre de la valorisation des produits agricoles, une proposition de labélisation de la «Clémentine-Misserguine» sera soumise prochainement au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, a-t-on appris durant cette journée.
A. B.

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Hadj Djilani et Ali Laskri dénoncent la politique du tout répressif du pouvoir

Sat, 11/24/2018 - 13:55

A Tizi Rached, agglomération située à une vingtaine de kilomètres de Tizi Ouzou, M. Hadj Djilani, premier secrétaire, et Ali Laskri, coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, ont dénoncé la politique du tout répressif adoptée par le pouvoir pour asservir et empêcher la société de s’émanciper, de prendre son destin en main et empêcher toute alternance au pouvoir, ont expliqué les dirigeants du parti qui ont illustré leurs propos par la vague d’arrestations des journalistes et des artistes et la répression des militants des droits de l’Homme et de tous les activistes politiques de ces derniers jours.

Cette méthode de gouvernance qui est une constante depuis l’indépendance et qui a privé le peuple de sa souveraineté et de ses droits est à l’origine des blocages que connaît le pays sur les plans politique, social et économique, selon les dirigeants du parti de Hocine Aït Ahmed. «Nous sommes face à un pouvoir qui utilise la politique de la force contre la force de la politique», assénera M. Hadj Djilani pour qui «tout indique que le pays est en danger et vit une crise politique qui s’exprime par la rupture de confiance entre le peuple et les gouvernants, et le seul souci de ces derniers est de perdurer au pouvoir qui recourt à la répression et l’emprisonnement de toutes les voix qui s’opposent à sa volonté», dira encore le premier secrétaire du FFS qui dénonce le dévoiement du rôle des institutions car frappées d’illégitimité, gangrenées par la corruption et le clientélisme et dépourvues de toutes prérogatives, fera observer le premier secrétaire du FFS qui dénonce toute fermeture au dialogue et à la concertation par le pouvoir qui a choisi la stratégie «de la diversion, de la répression et de la peur (…) Le pouvoir fait tout pour empêcher l’émergence de toute initiative qui milite pour une alternative politique, instaurant un immobilisme ruineux pour l’avenir du pays et la cohésion nationale», expliquera M. Hadj Djilani qui déplore l’opacité qui caractérise la préparation de la présidentielle du printemps prochain, en raison de la fermeture du champ médiatique et du jeu politique qui permettrait une compétition loyale entre les candidats.
Même constat de la part du coordinateur de l’instance présidentielle, Ali Laskri, pour qui la situation est intenable. Le pouvoir a mis le pays devant une impasse ; il fait tout pour neutraliser et diviser le peuple pour l’empêcher de se déterminer et de prendre son destin en main, expliquera le coordinateur de l’IP du FFS qui accuse les tenants du régime de «reprendre à leur compte toutes les méthodes éculées de l’administration coloniale française ; favorisant l’allégeance et les archaïsmes politiques pour empêcher une véritable représentation sociale et politique basée sur le militantisme et la conviction». La manœuvre est récurrente et risque de se répéter à l’occasion de la prochaine élection présidentielle, selon Ali Laskri.

Evoquant les scénarios qui sont fuités au sujet de la prochaine élection présidentielle, le coordinateur de l’IP du FFS n’hésitera pas à dénoncer ce qui s’apparente, selon lui, à un flou artistique entourant la préparation de ces élections qui n’augurent d’aucun changement et ne serviront qu’à la pérennisation du système.

S. A. M.

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Boycott de la banane !

Sat, 11/24/2018 - 13:50

Une pétition est lancée à travers les réseaux sociaux pour boycotter la banane. En effet, alors même qu’en Europe son prix ne dépasse pas les 0,75 euro, en Algérie ce fruit est proposé à plus de 700 DA le kilo. A rappeler que cinq importateurs se partagent ce marché. Le ministère du Commerce va-t-il les rappeler à l’ordre ?

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Marché de fruits et légumes: La hausse des prix toujours au rendez-vous !

Sat, 11/24/2018 - 13:47

La flambée des prix des fruits et légumes est bien ancrée dans les mœurs des marchands de fruits et légumes. Presque plus aucune marchandise n’enregistre une baisse. Entre légumes, fruits, produits de saison ou produits de hors saison, le constat est le même : les prix sont élevés. Idem pour le poulet dont le prix fait de la résistance bien que la fête du Mawlid Ennabaoui soit passée.

Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Hier, jour de repos hebdomadaire, le marché de fruits et légumes de Aïn Benian, à l’ouest d’Alger, était noir de monde. L’occasion pour nombre de ménages, notamment pour les couples qui travaillent, de faire leurs emplettes pour toute la semaine. Seulement, cette mission n’est pas toujours facile à accomplir. Souvent exagérés, les prix des marchandises affichés n’encouragent point à ouvrir son porte-monnaie. Les clients «butinent» ainsi d’un étal à un autre à la recherche de meilleurs produits à des coûts moindres.
Les marchands, eux, se sont apparemment convertis en «spécialistes» pour expliquer la hausse des prix de leurs marchandises. Ils trouvent toujours les meilleurs arguments et justificatifs. Entre la pluie, la grêle, la canicule, le manque de production, la baisse de l’offre, l’approche des fêtes religieuses et autres arguments, les vendeurs s’arrangent, à chaque fois, pour s’en laver les mains de ces flambées.
Sur les étals, le poivron et le piment sont proposés à 150 dinars le kilogramme. La courgette, l’aubergine et la laitue affichent 120 dinars et le concombre est vendu à 100 dinars. La carotte, le navet et la carde sont au prix de 80 dinars alors que le chou-fleur et la betterave sont cédés à 60 dinars. A 50 dinars le kilo, le fenouil et l’oignon sont ainsi les légumes les moins chers du marché. Fraîchement arrivé sur les étals, l’artichaut est vendu à 260 dinars.
Quant à l’indispensable tomate, elle reste toujours chère. Après avoir atteint les 180 dinars le kilogramme la semaine dernière, son prix a légèrement baissé pour afficher 120 dinars. «Bezzaf ghali (c’est trop cher) !», réplique une dame au vendeur de légumes qui venait de lui annoncer le prix.
Rebutée par les prix proposés, la quadragénaire se détache vite de l’étal et se dirige vers la sortie du marché. Elle ira probablement faire ses courses chez les vendeurs informels des camionnettes garées pas loin de ce haut lieu de commerce. Ici, les prix sont moins élevés que ceux du marché officiel.

La pomme de terre toujours chère
La pomme de terre fait toujours de la résistance. Son prix est maintenu à la hausse bien que la période de soudure (période précédent les premières récoltes) soit bien terminée. La preuve : la nouvelle production est déjà arrivée sur le marché comme l’a confirmé, la semaine dernière, le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Aïn Defla. Selon lui, la première production de pomme de terre d’arrière-saison est disponible et provient de Mostaganem. «Son prix chez l’agriculteur varie entre 30 et 35 dinars», a-t-il précisé. Pourtant, le tubercule continue d’afficher un prix élevé sur le marché de détail. Sur les étals du marché de Aïn Bénian, il ne descendait pas à moins de 70 dinars le kilogramme.

Les fruits ne dérogent pas à la règle 
Réputés pour leurs bienfaits contre les coups de froid, les agrumes sont sur le marché depuis maintenant quelques semaines. Leur prix par contre reste toujours élevé. Il ne descend pas à moins de 120 dinars pour la mandarine mais également pour l’orange. Des prix qui semblent pour certains plus ou moins accessibles seulement la qualité de ces marchandises reste à désirer.
Au même prix est vendue la grenade. Quant à la pomme, elle affiche 150 dinars le kilo.
Attendue pour février, la fraise sera cette année précocement prête pour fin novembre. Les premières récoltes de ce fruit sont déjà exposées sur les étals des marchés. Son prix reste tout de même assez élevé puisque une barquette contenant approximativement 800 grammes est proposée à 300 dinars.

Flambée du prix du poulet
Le Mawlid Ennabaoui (naissance du prophète Mohamed) est bien passé mais le poulet, tant prisé durant cette fête, ne voit pas son prix baisser. Il est ainsi cédé entre 360 et 390 dinars le kilogramme. Idem pour les œufs dont un plateau de 30 unités a atteint les 400 dinars.
Une flambée de prix que le Conseil national de la filiale avicole explique par un manque du poussin d’un jour sur le marché mais aussi par l’augmentation de son prix. En attendant de pallier cette pénurie, le consommateur continue à payer le poulet ainsi que les œufs au prix fort.
Ry. N.

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1 859 procès-verbaux établis à Ouargla: Irrégularités dans le recrutement au sud du pays

Sat, 11/24/2018 - 13:42

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale fait part de 1 859 procès-verbaux portant des infractions contre les entreprises et les sociétés qui exercent dans la seule wilaya de Ouargla et ce, jusqu’à la fin du mois d’octobre écoulé, pour défaut de communication des postes vacants aux organismes habilités.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Mourad cc, qui intervenait, jeudi, à l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre d’une séance de questions orales, a soutenu qu’il fera montre de fermeté contre les agents de l’administration dont seront prouvées la mauvaise gestion et l’absence de transparence et d’équité dans les opérations de recrutement. Le ministre a annoncé dans la foulée que des sanctions sur la base de preuves et de faits matériels ont été prises à l’encontre de cadres et de fonctionnaires qui n’ont pas respecté les règles de transparence et les instruments juridiques encadrant le marché de l’emploi.
Des sanctions allant de la traduction devant les commissions de discipline au licenciement et enclenchement de procédures judiciaires. Des résultats qui font suite au renforcement et à l’intensification des opérations de contrôle par les services de l’Inspection générale du travail dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’instruction du Premier ministre, notamment en ce qui concerne le recrutement direct par les sociétés et les entreprises exerçant au Sud.
Et à Zémali de souligner que l’emploi n’est pas du ressort exclusif de son département ministériel puisque concernant également les autres ministères, faisant part de la mise en place en 2013 d’un dispositif spécial de gestion de l’emploi dans les 10 wilayas du Sud, y compris Ouargla, et ce, en application de l’instruction du Premier ministre du 11 mars 2013 prévoyant plusieurs mesures visant essentiellement à garantir «une gestion transparente et rigoureuse du marché du travail dans les wilayas du Sud, étendue, par la suite, aux wilayas des Hauts-Plateaux.
M. K.

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Fortes pluies à partir de samedi sur plusieurs wilayas du pays

Sat, 11/24/2018 - 13:15

De fortes pluies, parfois sous forme d’averses, affecteront à partir de samedi plusieurs wilayas du pays, indique un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de météorologie.

Les wilayas concernées sont Laghouat, Djelfa, Ghardaïa et le nord de Ouargla.

Les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 20 mm durant la validité du bulletin qui s’étale jusqu’au samedi à 18h00, précise-t-on de même source.

Ces prévisions concernent, également, les wilayas de Chlef, Tipasa, Alger, Médéa, Blida et Aïn Defla où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité qui s’étale samedi de 15h00 à 23h00.

Les pluies toucheront, ensuite, les wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bejaia, Jijel et Bouira où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité qui s’étale du samedi à 18h00 au  dimanche à 03h00.

L’Office national de météorologie note que le BMS relatif aux pluies sur les wilayas de Bechar, le nord d’Adrar et El Bayadh reste en vigueur.

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Marché pétrolier et Loi de Finances 2019: L’optimisme remis en cause ?

Sat, 11/24/2018 - 13:10

La crise qu’amorce actuellement le marché pétrolier risque de rappeler violemment les failles de l’économie algérienne, prisonnière de la manne des hydrocarbures.

Le coup pourrait être d’autant plus rude pour le pays que la rente pétro-gazière, plutôt florissante depuis l’été jusqu’à ces toutes dernières semaines, a vu les autorités du pays tabler sur un projet de loi de finances 2019 qui rompt désormais, dans une très large mesure, avec l’austérité budgétaire.
Les rédacteurs du projet de loi de finances, adopté la semaine dernière par l’APN, seraient-ils allés un peu trop vite en besogne ? Tout prête à le croire, du moins jusqu’à ces derniers jours marqués par une dégringolade des prix du pétrole du genre à rappeler de mauvais récents souvenirs.
Prises par l’euphorie de la remontée des prix, les autorités du pays ont donc consacré pratiquement un retour à la normale, c’est-à-dire à l’avant-2014, sur le plan budgétaire en évitant surtout l’instauration de nouveaux impôts et taxes qui nuiraient à leurs intentions à peine un peu plus d’un trimestre du rendez-vous électoral le plus incertain. Bien sûr, précaution a été prise dans l’établissement du projet de loi de finances de tabler sur un baril à 50 dollars, mais cela n’empêche pas de rappeler le scénario de la crise née en 2014 lorsque le pétrole s’était déprécié de la moitié de son prix au quatrième trimestre 2014, puis en quelques semaines à peine en 2015 lorsque les cours avaient chuté de 9%, le Brent tombant en dessous des 50 dollars le baril au début de l’année 2015, donnant lieu à un impact terrible, d’une intensité variant selon les pays exportateurs, comme c’était le cas en Algérie où l’on a commencé à prendre la mesure réelle du sens du mot «austérité» jusqu’à l’introduction de la recette miracle : le financement non conventionnel.
Certes, pour le moment, il est un peu tôt pour spéculer sur les contours que prendra le prix du pétrole, mais il convient de rappeler le constat émis, pas plus tard qu’il y a une dizaine de jours, par le FMI dans son étude de conjoncture lorsqu’il avertissait sur l’incertitude globale entourant la trajectoire future des cours ainsi que le risque de pressions baissières engendrées par la montée des tensions commerciales, qui constituent des sources de vulnérabilité importantes pour les économies des pays exportateurs de pétrole de la région dont fait partie l’Algérie. Il n’est un secret pour personne que l’évolution des prix du pétrole est le facteur majeur dont dépend la croissance économique en Algérie ; la hausse des prix des hydrocarbures impacte positivement les recettes d’exportation et les produits de fiscalité pétrolière répartie entre les recettes budgétisées et les recettes affectées au Fonds de régulation des recettes (FRR).
Un impact qui résulte, donc, de la croissance spécifique du secteur des hydrocarbures eu égard à ce que celui-ci représente dans le PIB, et la fiscalité des hydrocarbures grâce à laquelle sont financés les grands programmes publics générateurs de croissance, nonobstant l’usage de la planche à billets. C’est dire donc si lors de la préparation du projet de loi de finances 2019, tout semblait aller dans le meilleur des mondes pour ses rédacteurs qui, grâce à l’embellie, ont décidé de maintenir les transferts sociaux à des niveaux qui feraient des jaloux dans bien des pays, envoyer dans le sens de la hausse le budget de fonctionnement de l’Etat qui ne devrait pas être loin des 5 000 milliards de dinars, alors que les dépenses devraient garder leur niveau de cette année. Le tout à des fins électoralistes, s’écrient encore les mauvaises langues.

Voilà donc le capricieux marché pétrolier qui vient remettre en cause l’optimisme des parrains du projet de loi de finances 2019 et du coup donner encore du sens aux avertissements émis en milieu de semaine par l’International Crisis Group, rapport auquel ne semblent pas accorder trop de crédit les autorités du pays.

Azedine Maktour

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«Offre» de Mohammed VI: Alger prend ses distances !

Sat, 11/24/2018 - 13:10

Alger a pris tout son temps pour répondre à «l’offre» de Mohammed VI, mais cette réponse est venue comme porter l’estocade à un projet maintes fois qualifié de manœuvrier.

Dans un communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie annonce avoir officiellement saisi le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) afin de lui demander d’organiser «dans les délais les plus rapprochés une réunion du Conseil des ministres des MAE» et informe que cette demande a été portée à la connaissance de ces derniers.

La même source explique que «cette initiative s’inscrit en droite ligne de la conviction maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances. Elle intervient aussi dans le prolongement des conclusions du dernier sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur les réformes institutionnelles de l’organisation continentale». «La relance de la réunion du Conseil des ministres, à l’initiative de l’Algérie, est de nature à introduire un effet catalyseur susceptible de redynamiser les activités des autres organes de l’Union du Maghreb arabe», conclut le texte.
La réponse ne souffre aucune ambiguïté et peut être décryptée comme suit : quel besoin avait le Maroc d’appeler à la mise en place de mécanismes destinés à régler les différends entre les deux pays en vue de laisser la région progresser de manière normale ? Pour Alger, c’est aussi une façon très explicite de dire que les cadres de concertation existent déjà, ce qui ne nécessite pas le besoin de mettre en place des organismes parallèles, mais aussi de rappeler que le cadre principal, à savoir l’UMA, est dans l’incapacité de se redéployer en raison des entraves marocaines.
Créée en 1989, l’organisation maghrébine n’a jamais pu démarrer réellement ses travaux, le Maroc ayant toujours posé le règlement du dossier du Sahara Occidental comme préalable à toute discussion. En 2003, le Président Bouteflika avait même tenté le tout pour le tout en tentant d’organiser à Alger une «rencontre d’Etat et non des chefs d’Etat» mais les MAE arabes, alors en réunion à Alger, avaient décidé de «reporter» une nouvelle fois un sommet de l’UMA.
En 2005, la partie algérienne avait entrepris une nouvelle tentative, mais Mohammed VI avait annulé son déplacement empêchant ainsi une troisième fois (depuis 2002) la tenue de la réunion maghrébine. Cette volte-face avait fait dire au ministre mauritanien des Affaires étrangères de l’époque qu’il était désormais «préférable d’attendre que les idées mûrissent et qu’une réunion sans problème puisse se tenir».

De manière très diplomatique, Alger explique donc dans ce communiqué que «l’offre» faite à l’occasion de l’anniversaire de la marche verte n’est rien de plus qu’une nouvelle manœuvre visant à incriminer l’Algérie et à ternir son image.

La sortie du roi est d’ailleurs intervenue au moment où celui-ci fait preuve d’un déchaînement sans pareil contre l’Algérie qu’il veut pousser à accepter de se transformer en partenaire essentiel dans le dossier du Sahara Occidental. Pour ce, Mohammed VI a adressé une lettre virulente au secrétaire général de l’ONU et instruit son représentant permanent auprès des Nations-Unies de mener une offensive pour inverser les rôles et sensibiliser la communauté internationale. Pour accentuer la pression sur Alger, les pays du Golfe ont immédiatement réagi aux propos de leur allié en saluant la proposition du roi et la présentant comme une chance d’avancer. La France sur laquelle Mohammed VI s’appuie également dans sa politique coloniale a très vite fait montre de son «grand intérêt» manifesté par son MAE Jean-Yves Le Drian.

Evoquant la nécessité de maintenir la stabilité régionale, les Nations-Unies et même les Pays-Bas (en dernier lieu) ont applaudi «l’initiative». Et tous attendaient naturellement la réponse officielle d’Alger. Cette dernière est venue comme ils ne l’attendaient pas. A Rabat de réagir à son tour…

A. C.

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Issad Rebrab : « Je ne pense pas que Bouteflika soit au courant des… » [vidéo]

Sat, 11/24/2018 - 12:29

Le Président du groupe Cevital, Issad Rebrab, était invité, aujourd’hui vendredi, sur le plateau de la chaîne TV France 24, où il s’est exprimé sur ses projets industriels en France, mais aussi sur le blocage de ses investissements en Algérie. Issad Rebrab accuse une « main invisible » de bloquer les projets de Cevital, et ne pense pas que « le président Bouteflika puisse être au courant » de ces blocages.

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Tunisie : Le projet de loi sur l’égalité successorale adopté [vidéo]

Fri, 11/23/2018 - 22:20

Le conseil des ministres présidé vendredi par le président de la République, Béji Caid Essebsi, a adopté vendredi, le projet de loi sur l’égalité successorale.

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Création d’un centre de recherche en environnement à Annaba

Fri, 11/23/2018 - 21:46

Un centre de recherche en environnement (CRE) a été créé par un décret exécutif publié au journal officiel n 63.

Placé sous la tutelle du ministre chargé de la Recherche scientifique, ce centre (siège à Annaba) est chargé de réaliser les programmes de recherche scientifique et de développement technologique dans le domaine de l’environnement.

Il vise  la résolution des problématiques liées à la préservation, au développement et à la valorisation des ressources naturelles, à l’évaluation et à la modélisation des changements climatiques et leur impact sur l’environnement, à la prévention des risques liés aux pollutions et aux technologies de dépollution, au développement de l’économie verte, à la gestion et à la valorisation des déchets, précise le décret exécutif.

Le conseil d’administration de ce centre comprend les représentants des ministres, respectivement, de la Défense nationale, de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, de l’Environnement et des énergies renouvelables, de l’Industrie et des mines, de l’Energie, des Ressources en eau, de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.

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CAN-2018 dames : L’Algérie s’incline face au Mali 2-3

Fri, 11/23/2018 - 21:40

La sélection algérienne de football (dames) s’est inclinée face à son homologue malienne sur le score de 2-3, mi-temps (1-0) vendredi à Cape Coast (Ghana) en match comptant pour la troisième et dernière journée du groupe A, de la Coupe d’Afrique des nations CAN2018.

Les buts de la rencontre ont été inscrits par Fatouma Diarra (58′, 90+4 sp), Aissatou Diadhiou (83′) pour le Mali. Lydia Balkecemi (37′) et Imen Merrouche (53 sp) pour l’Algérie.

C’est la troisième défaite de suite des Algériennes en autant de rencontres après celles essuyées devant le Ghana (1-0) et le Cameroun (3-0).

Avec cette nouvelle défaite, la sélection algérienne termine à la dernière place du groupe A avec 0 point. Le Cameroun, auteur d’un nul contre le Ghana (1-1) dans l’autre match termine en tête avec 7 points et valide son billet pour les demi-finales en compagnie du Mali (6 points). Le Ghana, pays hôte de la compétition (4 pts) est éliminé dès la phase de poules.

Les deux qualifiés du groupe B seront connus samedi à l’issue des matchs de la troisième journée: Afrique du Sud (6 pts)- Zambie (3 pts), et  Guinée Equatoriale (0 pt) – Nigeria (3 pts).

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Coupe du monde de fleuret féminin (étape d’Alger) : les six algériennes éliminées au 1er tour

Fri, 11/23/2018 - 21:38

Les six escrimeuses algériennes engagées dans l’étape d’Alger de la Coupe du monde de fleuret féminin (seniors), qui a débuté vendredi à la salle Harcha-Hacene (Alger), ont été éliminées dès la phase de poules qui s’est déroulée avec la participation de 156 fleurettistes.

Les Algériennes Meriem Mebarki (69e mondial), Sonia Zeboudj (72e), Inès Jad Fellah (108e), Yasmine Tantast (493e), El Houari Narimène (501e) et Chaïma Nihal Guemmar (506e), n’ont pas réussi à franchir le premier tour qui a regroupé 140 fleurettistes, réparties en 20 groupes, avec des matchs joués en système de 5 touches en 3 minutes de temps et un rajout d’une minute en cas d’égalité.

Le président de la Fédération algérienne d’escrime (FAE), Abderaouf Salim Bernaoui, a indiqué que cette étape de la Coupe du monde va servir de « test » pour les fleurettistes algériennes.

« Cette compétition va leur permettre également de grignoter des points supplémentaires dans le classement mondial, mais aussi de préparer les prochaines échéances », a-t-il ajouté.

Ce premier tour a permis la qualification de 112 escrimeuses auxquels s’ajoutent les 16 exemptées du 1er tour pour constituer le tableau des 128 qui se disputent actuellement, avec élimination directe en 15 touches, pour atteindre en fin de journée le tour des 64.

Lacompétition reprendra samedi à partir de 9h00, avec le tableau 64 qui se poursuivra jusqu’à la finale, programmée en fin d’après-midi (18h00).

Une fois les épreuves individuelles terminées, la compétition par équipes prendra le relais, dimanche (9h00) avec les éliminations directes, à partir du tableau des 16.

Pour l’épreuve par équipes, l’Algérie sera représentée par le quatuor El Houari, Fellah, Mebarki et Zeboudj.

Cette compétition mondiale qui enregistre la participation de 36 pays, est rehaussée par la présence des meilleures fleurettistes de la planète, à l’instar de la championne olympique en titre, la Russe Inna Deriglazova, la vice-championne du Monde l’Italienne Alice Volpi, sa compatriote Arianna Errigo, vice-championne olympique en titre ou encore l’Américaine Lee Kiefer (3e mondiale).

L’étape d’Alger de la Coupe du monde de fleuret féminin (seniors),  l’unique en Afrique, en est à sa 6e édition consécutive.

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Concert de chants « Habaneras » du groupe espagnol « Port Bo », présenté à Alger

Fri, 11/23/2018 - 21:33

Un concert de chants « Habaneras », genre musical catalan et latino-américain, a été animé jeudi soir à Alger par le groupe espagnol « Port Bo » dans une ambiance empreinte de solennité.

Devant le public recueilli de la Basilique Notre Dame d’Afrique, l’ensemble catalan « Port Bo », formé d’un quatuor dirigé par le guitariste Carles Casanovas Rigall, a interprété une quinzaine de pièces dans le genre populaire « Habanera ».

Générique artistique, désignant d’abord une danse apparue en 1830 à Cuba, « Habaneras » est aussi l’appellation d’un genre musical populaire et de plusieurs chants traditionnels marins, répandus le long de la côte qui s’étend de la Havane à Cuba, à la Catalogne en Espagne.

Soutenus au piano par Antonio Mas Bou, les vocalistes ténors et chanteurs libres, José Nadal Puig et Irineo Ferrer Serras, ont, avec Carles Casanovas Rigall à la voix basse, orné le silence religieux de la Basilique, dont l’espace constitue une parfaite caisse de résonnance, avec une interprétation en accords, déployée dans une polyphonie vocale à trois voix, tonique, tierce et quinte.

De grands auteurs et compositeurs espagnols ou latino-américains qui ont animé, l’élan du chant Habanera à travers les siècles, ont été restitués, durant une heure, par le quatuor, à l’instar des Espagnols, Carlos Cano et Manuel Massotti ou le Mexicain, Luis Rosado.

Le groupe a rendu entre autres chants Habaneras, « Rosina », « Golondrinas yucatecas », « La nave », « Alla en la Habana », « Los palmarès de Cuba », « La cana dolce », « La hamaca », « El seductor » et « La bella Lola ».

Trois pièces étaient au programme du groupe, « Habaneras de Cadiz », « Aquellos ojos verdes » et « La flor de la canela », entonnées en hommage à la chanteuse et comédienne espagnole, Maria Dolores, disparue en mai 2018 à l’âge de 94 ans, pour permettre ensuite au public d’apprécier « Lola la Tabernera », composée par C. Casanovas et J. Bastons.

Dansdes atmosphères conviviales, Carles Casanovas Rigall, présentant chaque chant au public, a fait part, au nom de l’ensemble du groupe, de « son bonheur d’être à Alger » pour jouer dans un endroit « aussi serein », à l’acoustique « magique », où les chanteurs n’ont même pas besoin « d’être sonorisés ».

Livrant une prestation pleine, empreinte de maîtrise technique et de précision pointue dans l’interprétation des textes aux différentes nuances et intonations, les quatre musiciens ont fait montre de toute l’étendue de leurs talents respectifs, dans les pièces, « Ven y ven » et « La nave », interprétées en a capella notamment.

En présence des représentants des missions diplomatiques accréditées à Alger de, l’Espagne, du Chili, de la Finlande et du Mexique, le public a savouré tous les instants du concert dans l’allégresse et la volupté.

« Un spectacle magnifique, avec de belles passerelles d’échanges entre la Catalogne et l’Amérique latine », a fait remarquer une dame, venue avec ses enfants. Pour la première fois en Algérie, le groupe catalan « Port Bo », fondé en 1966, compte à son actif 26 CD, dont le dernier sorti en 2018 sous le titre de « Quadern de Viatge ».

Le concert du groupe catalan « Port Bo » entre, selon le recteur de la basilique Notre-Dame d’Afrique, père José Maria Cantal Rivas, dans le cadre du « programme régulier, initié par l’église ».

Organisé sous l’égide du ministère de la Culture, par l’Institut Cervantès d’Alger, le concert de chants Habaneras du groupe catalan « Port Bo » est reconduit vendredi à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth pour une deuxième représentation.

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Le PE nie toute reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental

Fri, 11/23/2018 - 19:47

La Commission des Affaires étrangères du Parlement Européen (PE) a affirmé que son vote, lors de la réunion tenue mercredi dernier, de « la proposition de décision du Conseil relative à la conclusion d’accord, sous forme d’échange de lettres entre l’Union européenne (UE) et le Royaume du Maroc, concernant la modification des protocoles n 1 et n 4 de l’accord euro-méditerranéen d’association entre l’UE et le Maroc ne signifie point la reconnaissance d’une quelconque souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental », a indiqué le membre du Secrétariat national du Front Polisario, ministre délégué auprès de l’UE, Mohammed Sidati.

« Le Sahara Occidental est un territoire autonome justiciable des résolutions des Nations Unies en matière de décolonisation », a précisé M. Sidati, cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS).

Commentant cette décision, le responsable sahraoui a indiqué que « malgré le forcing de la Commission Européenne et de certains Etats membres comme la France et l’Espagne, la commission AFET du PE n’a pas manqué de souligner que cela ne signifiait aucunement la reconnaissance d’une quelconque souveraineté du Royaume du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental », rappelant que « celui-ci est un territoire autonome justiciable des résolutions de l’ONU en matière de décolonisation lesquelles impliquent le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

Elle a insisté sur le fait que « la position de l’UE consiste toujours à assurer son plein soutien aux efforts des Nations Unies pour aboutir à une solution juste et définitive qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, conformément au droit international, à la charte des Nations Unies et à ses résolutions pertinentes », a-t-il dit.

La commission AFET a exprimé « son plein soutien » à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Horst Köhler, dans sa volonté d’amener les parties à négocier « sans pré-conditions et de bonne foi », a-t-il poursuivi.

Elle a estimé nécessaire pour l’accord UE-Maroc d’assurer des garanties quant à son respect du droit international, y compris les droits de l’homme ainsi qu’à son respect des décisions pertinentes de la cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) ».

Bien que le texte adopté déclare l’extension de l’accord commercial UE-Maroc au territoire du Sahara Occidental, extension illégale aux yeux de la CJUE, sans le consentement du peuple du Sahara Occidental, par la voix de son représentant légitime le Front Polisario, les décisions de la CJUE demeurent incontournables », a-t-il estimé.

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Le FFS insiste sur la nécessité de reconstruire un consensus national

Fri, 11/23/2018 - 19:42

Le Front des forces socialistes (FFS), a insisté vendredi à Tizi-Ouzou sur la nécessité de reconstruire un consensus national pour aller à une Assemblée constituante.

S’exprimant lors d’une rencontre avec la population organisée à la bibliothèque communale de Tizi-Rached dans le cadre de la célébration du 64ème anniversaire du déclenchement de la Révolution le 1er novembre 1954, le premier secrétaire national de ce parti, Mohamed Hadj Djilani, à indiqué qu’il était « temps de conjuguer les efforts pour réaliser ce consensus national, tel que souligné dans la proclamation du 1er novembre 1954″.

M. Hadj Djilani a expliqué que ce consensus sera fondé sur la démocratie, la citoyenneté, le développement durable et la justice sociale », un consensus a-t-il ajouté qui consacrera notamment « l’Etat de droit, le pluralisme syndical et les libertés individuelles ».

Abordant la situation économique du pays, ce même responsable politique, a indiqué que le climat économique, marqué par une crise ne permettant pas, en l’absence d’une stratégie économique à moyen et long terme, d’envisager un avenir prospère.

De son coté le coordinateur de l’Instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, a souligné l’importance de s’organiser pour réhabiliter le politique. C’est dans ce cadre a-t-il ajouté que son parti a demandé a ses parlementaires d’être « plus présent » sur le terrain, a travers tout le territoire national afin d’écouter les citoyens et être à leur côté.

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El-Islah poursuivra ses missions politiques constitutionnelles avec sérieux et responsabilité

Fri, 11/23/2018 - 19:41

Le président du parti Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a affirmé vendredi à El Bayadh que son parti continuera à accomplir son devoir national et à exercer ses missions politiques constitutionnelles avec « sérieux et responsabilité ».

Intervenant lors d’une rencontre avec les cadres du bureau de wilaya du Mouvement, organisée à la bibliothèque principale,  M. Ghouini a réitéré « la détermination du Mouvement El Islah à poursuivre l’accomplissement de son devoir national et l’exercice de ses missions politiques constitutionnelles avec sérieux et responsabilité à travers la communication permanente et les débats tout au long de l’année avec les directions locales du parti à travers les wilayas du pays ».

Evoquant l’élection présidentielle, il a souligné « la nécessité de son organisation l’année prochaine dans les délais fixés »,  appelant à « l’élargissement de la participation à cette élection et au respect des exigences de l’opération électorale ».

« L’attachement à ce que la présidentielle se tienne dans les délais fixés émane de notre conviction que c’est là une consolidation du processus de notre jeune démocratie et la confirmation de la volonté et du souci de la classe politique algérienne de réussir toutes les étapes de l’édification nationale », a soutenu le président d’El Islah.

Il a ajouté que cette position adoptée par le parti vise à « resserrer davantage les rangs pour relever les différents défis et faire face à toutes les conspirations qui se trament contre le pays ».

Dans ce cadre, il a indiqué que le soutien par son parti à la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour un nouveau mandat « est fondé sur la conviction d’El Islah qu’il est le plus apte à parachever les impératifs de la réconciliation nationale ».

M. Ghouini a ajouté que le président de la République est « le mieux placé pour parachever le processus de développement et réaliser un développement global et équilibré sur l’ensemble du territoire national de manière à garantir à tous les citoyens le droit de bénéficier des potentialités de leur pays ».

« Le président de la République est le plus soucieux de l’avenir de l’Algérie et des Algériens face aux différentes crises dans le voisinage du pays, d’autant plus que l’Algérie est située dans une région marquée par de nombreux conflits et crises », a-t-il soutenu.

Partant de cette position et de ce choix assumés, le mouvement El Islah s’attelera à travers l’ensemble de ses adhérents à « l’intensification des efforts et à la mobilisation à travers des sorties sur le terrain sur l’ensemble du territoire national en vue de rallier davantage de soutien populaire en prévision de la prochaine échéance électorale, d’une part, et pour « sensibiliser les citoyens, et en particulier les jeunes, à combattre tous les aspects du désintéressement et de la réticence quant à l’action politique ».

Evoquant la vision du Mouvement concernant les normes à adopter par les partis politiques, notamment « la communication permanente avec toutes les catégories de la société pour être au service du pays », il a salué les résultats importants de l’approche algérienne en matière de paix et de réconciliation nationale qui a permis de tourner « définitivement » la page de la tragédie nationale et de passer à l’étape de la concorde, de la solidarité et de la cohésion entre les enfants de l’Algérie.

Le président d’El Islah a saisi, l’occasion, pour rendre hommage aux membres de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de Libération nationale (ALN) ainsi que les différents corps de sécurité nationale pour les sacrifices consentis pour la défense et la stabilité de l’Algérie.

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Le trafic aérien entre la France et l’Algérie en chute libre en 2018 !

Fri, 11/23/2018 - 19:13

Le trafic aérien entre l’Algérie et la France est en berne en 2018 comparativement à sa cadence en 2017, a révélé TendanCiel, l’indicateur français du trafic aérien commercial, en signalant que les deux seuls mois ayant enregistré une activité en hausse sont mars et juin.

Dans son numéro d’octobre, l’indicateur français du trafic aérien commercial TendanCiel a confirmé la bonne santé de ce secteur en France tout en indiquant que l’Algérie est l’une des rares destinations ayant enregistré encore une fois de mauvais résultats.

«Parmi les très rares résultats en berne, l’Algérie continue à se singulariser en enregistrant à nouveau une baisse sensible de son attractivité [-6,9% par rapport à la même période en 2017]», a rapporté l’indicateur dépendant du ministère français de la Transition écologique et solidaire.

La tendance du mois dernier confirme celle enregistrée durant les mois de janvier, février, avril, mai, juillet, août et septembre où le trafic a baissé entre la France et l’Algérie comparativement aux mêmes périodes de l’année précédente. Seuls les mois de mars et juin sont sortis du lot en enregistrant des hausses de 6,2% et 19,8% respectivement, dues vraisemblablement aux périodes des vacances scolaires, a indiqué TendanCiel, en précisant qu’en 2018, 3,8 millions de voyageurs se sont déplacés entre les deux pays contre 4 millions en 2017.

En conséquence à la crise migratoire qui a touché en 2015 l’Europe en général et l’espace Schengen en particulier, la France a effectivement durci ses conditions d’octroi de visas, sans viser particulièrement les Algériens, a déclaré le 19 novembre Marc Sédille, le consul général de France en Algérie, dans un entretien accordé au site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA). En effet, il a insisté sur le fait que la nouvelle mesure est globale et s’applique à tous les pays du monde.

Tout en soulignant que les nouvelles dispositions ont été prises conjointement avec tous les pays de l’espace Schengen dans le but de renforcer le contrôle aux frontières, en imposant une liste commune de justificatifs pour la demande de visa, le consul général de France à Alger a déclaré que «tout ce qui a pu être mis en place précédemment [pour les Algériens, ndlr], tous les dispositifs qui prévoyaient des assouplissements ont été balayés par ce renforcement du contrôle aux frontières extérieures, par ce renforcement du contrôle sur la délivrance des visas et par cette harmonisation de la politique des pays Schengen».

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Boumerdes : Une fille de 17 ans torturée et assassinée par son frère !

Fri, 11/23/2018 - 18:49
Une fille de 17 ans, originaire d’un petit village près de Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, a été sauvagement assassinée par son frère âgé de 27 ans, a-t-on appris de sources concordantes.  Les faits remontent à l’année 2016. Le jeune homme, un drogué notoire, a été alerté par des connaissances sur l’existence d’une relation secrète entre sa sœur et un jeune du voisinage. Suspicieux, il s’est alors attelé à épier ses moindres faits et gestes jusqu’au jour où il l’a surprise en train de discuter au téléphone avec un inconnu à une heure tardive de la nuit. Fou de rage, il s’est introduit dans sa chambre en pleine nuit, alors qu’elle dormait profondément pour la battre sans ménagement. Selon des déclarations faites par la victime aux services de sécurité sur son lit d’hôpital, juste avant son décès, il l’a entraînée dans une ancienne étable où il lui a infligé les pires supplices. Il l’a ainsi rossée de coups avec une chaîne métallique et un câble électrique. Repoussant les limites de la barbarie, il lui a mutilé le visage avec un objet contondant et des mégots de cigarettes. La victime a été séquestrée pendant une semaine sans nourriture, sans eau et surtout, sans que personne ne vole à son secours. C’est finalement sa maman qui, ne supportant plus le sort réservé à sa fille, a donné l’alerte en informant son frère du drame qui se déroulait dans l’étable désaffectée. Ce dernier est alors intervenu pour prévenir les services de sécurité et admettre sa nièce à l’hôpital où après quelques jours d’hospitalisation, a rendu l’âme sous l’effet de la torture subie. Après son arrestation, le mis en cause n’a pas réfuté les faits qui lui étaient reprochés. A noter que le procès a été ajourné ce jeudi pour la troisième fois à la demande de l’accusé qui a avancé des raisons de santé.

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Violences contre les femmes en Algerie : Plus de 7000 cas recensés en 9 mois !

Fri, 11/23/2018 - 18:44
Selon un bilan établi par la commissaire de Police, Mme Khouas Yasmine, chef du Bureau national de protection des catégories vulnérables, il a été enregistré durant les 9 derniers mois de cette année encours, pas moins de 7061 cas de violences contre les femmes en Algérie. En effet, comparativement aux statistiques de l’année dernière, un recul de 3,56% puisque 7586 cas avaient été enregistrés en 2017. Intervenant au Forum de la sûreté nationale à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre) et de la Journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre), Mme Khouas a affirmé que « les cas de violence faites aux femmes ont connu une baisse lors des neuf premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017 », précisant que « les cas de violence, toutes formes confondues, recensés lors des neuf premiers mois de 2018 s’élevaient à 7061 cas, contre 7586 en 2017, soit une différence de -3.56% ».  Expliquant que les femmes sont victimes de différents types de violences, l’intervenante a relevé que « la violence physique est la forme la plus pratiquée contre les femmes au cours des neuf premiers mois de 2018, avec 5150 femmes victimes contre 5272 cas enregistrés en 2017 ».  Les services de police ont recensé, d’autres types de violence, a ajouté Mme. Khouas, soutenant que le nombre d’agressions sexuelles s’élevait à 105 cas, contre 193 durant la même période de 2017. S’agissant de la frange d’âge la plus exposée à la violence, la commissaire de police a indiqué qu’il s’agissait des femmes âgées entre 26 et 35 ans, même représentation pour les agresseurs.  Quant à la situation professionnelle, elle est « sans profession » pour la femme violentée, et « chômeur » ou journalier pour l’agresseur. Le niveau intellectuel pour l’agresseur et pour la victime est « moyen », selon les explications fournies par Mme. Khouas.

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